samedi 9 mai 2009
De l'intérêt du pape pour les puissants.
L’enjeu stratégique & géo-politique du papisme pour les puissances occidentales,
ou de l’intérêt représenté par le pape pour les puissants du monde.
Vers une nouvelle fausse union ?
par le feu Saint Père Ambroise ( Fontrier) de Paris.
Extrait du volume XI de sa " Catéchèse Orthodoxe". Paris, 1980.
"A la suite du voyage du pape en Turquie, l’année dernière, & sa visite au Phanar, où réside la Patriarche de Constantinople, beaucoup de discussions, de commentaires, de points de vues contradictoires, ont nourri la presse grecque & étrangère.
Tout le monde s’accorde à reconnaître que les déplacements pontificaux ont un caractère politique. Les puissances occidentales, qui ne disposent pas de personnalités au prestige universel, ont mobilisé le pape, connu pour son anti-communisme, son dynamisme, & sa spontanéité, afin de consolider l’édifice économique occidental menacé & ébranlé.
La création d’un front occidental sans faille, opposé non seulement au communisme, mais aussi au péril islamique, exige une unité politique, économique, & religieuse. Ceux qui président aux destinées de ce monde savent très bien que le concours de la religion est indispensable pour mener à bon terme leurs desseins, & qu’il leur faut tout faire pour soumettre à César le Royaume irréductible du Christ qui n’est pas de ce monde.
D’où la hâte du pape à dialoguer avec l’Orthodoxie pour l’entraîner dans son bercail.
Le monde protestant, enfant "dévoyé" du papisme, n’est pas un obstacle aux desseins du pape. L’aile libérale du papisme, largement déployée vers le protestantisme, a minimisé, surtout ces derniers temps, toutes les divergences. L’obstacle le plus sérieux est l’ORTHODOXIE, témoin & porteuse de la Foi Transmise & de la Tradition Apostolique.
Tant que l’Orthodoxie se dressera, le papisme, dans sa puissance temporelle & politique, ne pourra espérer dominer le monde.
Et le patriarcat oecuménique de Constantinople, - dont le chandelier semble avoir été déplacé par le Christ, selon l’Apocalypse - & ceux qui y règnent, cultivent un christianisme idéalisé & sont prêts à se rendre, sans résistance, à l’invitation papale.
Certes, les gestes spectatculaires du pape impressionnent : il vénère la terre turque, il use de ruse & embrasse une icône à Sainte Sophie, il se signe comme les orthodoxes au Phanar. Mais tout cela n’est que feu d’artifice pour fêtes populaires, & non pas une ecclésiologie. Aucun changement dans l’édifice du papisme ne permet de justifier l’enthousiasme & l’optimisme des "unionistes" prétendument orthodoxes. L’hérésie trinitaire, la suprématie papale, l’infaillibilité, l’autorité suprême & spirituelle & politique, toutes les innovations restent de mise & demeurent en vigueur. Vatican II a confirmé la dogmatique & la théologie franques & scolastiques, & tout ce qui a été inventé ex nihilo depuis lors.
Le patriarcat de Constantinople, que l’on présente faussement à l’Occident comme le Vatican de l’Orthodoxie, politiquement soumis aux pressions de forces obscures, est déjà depuis un temps en "dialogue" unioniste. Nous reviendrons sur ce dialogue qui n’a rien été que jet de poudre aux yeux. Nous noterons ici, comme en passant, la rencontre du 30 novembre 1979, où le pape & le patriarche Dimitri se sont unis "oecuménistiquement" & liturgiquement par le baiser de paix & la récitation par le pape du Notre Père. - Deux actes importants, car par le baiser de paix liturgique, dit Saint Maxime le Confesseur, " on proclame l’identité de pensée, la concorde, & l’amour de tous avec tous, comme de chacun avec lui-même, puis avec Dieu." Quant à l’invocation du Grand Dieu & Père, elle proclame, elle aussi, "l’adoption, l’union, la familiarité, la ressemblance divine, & la déification, qui seront données à tous, à toutes, & à tout par la Bonté de Dieu", dit encore le même Saint Maxime. Le pape & le patriarche se sont donc unis en pensée & en actes. Il n’a manqué qu’une simple & formelle concélébration & la communion au même calice. Les oecuménistes reconnaissent que le "dialogue théologique" n’a commencé qu’après les actes unionistes ci-dessus énumérés. En conséquence de quoi l’union patriarcho-papiste s’est faite sans accord dans la vérité, hors donc de la Foi Orthodoxe...
Presque toutes les Eglises Orthodoxes locales se trouvent sous régime communiste. L’Eglise de Grèce elle-même n’est pas libre, puisqu’Eglise d’Etat. N’a t-elle pas accepter, sans autre forme de protestation, la signature d’un Concordat entre l’Etat grec & le Vatican?
Quel dialogue peut-il se faire dans de pareilles conditions, même affuble du qualificatif trompeur de dialogue prétendu "d’égal à égal" ? Beaucoup objecteront que les Pères n’ont jamais refusé de dialoguer. Cela est assurément vrai. Mais, s’ils ont dialogué, c’est en tant & en qualité d’Eglise s’adressant à des hérétiques, à cette fin de ramener ceux-ci à la vraie Foi, jamais d’Eglise à église Les Saints Pères ont toujours confessé l’Eglise Une, Sainte, Catholique, & Apostolique, hors de laquelle il n’est ni Salut ni même Christianisme exact & juste, autant dire ni Christianisme du tout aucun.
L’Eglise Orthodoxe n’est pas une théorie philosophique, non plus qu’un système politico-religieux. Elle est un Don du Saint Esprit, octroyé par le Seigneur Jésus-Christ ; elle est un organisme théandrique, divino-humain, qui n’est pas de ce monde, bien qu’étant en & dans ce monde, & elle ne saurait être palpée ni même appréhendée par la raison humaine, ni tolérer aucune addition, diminution, ou altération, non plus qu’être jugée à l’aune des critères qui servent à mesurer ce monde. L’Eglise Orthodoxe porte le Sceau de la Plénitude & de la Perfection. Elle est "l’Arche qui relie la terre au Ciel."
Reportons-nous à un autre faux concile, celui de Ferrare-Florence au XV° siècle, où tous les dits "orrthodoxes", ou réputés tels, l’Empereur en tête, pressés par les événements politiques de l’époque, cédèrent, signèrent, & se soumirent au pape.
Mais un Evêque, & un seul, affermi d’En Haut par la Puisance Divine, eut l’audace & le courage de refuser de signer. Un seul donc ne signa pas. Il s’agissait de Marc ( Eugenicus); Métropolite d’Ephèse. Il prononça les paroles historiques qui devraient être la devise de tout vrai Chrétien Orthodoxe d’aujourd’hui : " IL NE SAURAIT Y AVOIR DE COMPROMIS EN MATIERE DE FOI ".
Lorsque le pape Eugène IV lut les signatures apposées sur les actes du faux concile, & vit que Marc n’avait pas signé, il prononça ces paroles non moins historiques : " Si Marc n’a pas signé, nous n’avons rien fait."
L’Orthodoxie n’a jamais été tributaire du "grand nombre", & la Vérité n’a jamais été inféodée au joug de " la quantité", non plus qu’à la dictature de l’opinion massive.
Le Seigneur, qui a promis d’être " avec Son Eglise, jusqu’à la fin des Siècles", suscitera un autre Marc, & nous, les quelques rares Vrais Chrétiens Orthodoxes (V.C.O), nous formerons & constituerons autour de Lui le PETIT TROUPEAU ORTHODOXE, le PEUPLE, la CONSCIENCE ORTHODOXE. Nous serons moqués, tournés en ridicule, daubés, diffamés, persécutés tant par le Diable & ses suppôts & succubes que par les "églises officielles", qui ont oublié qu’un aussi grand Saint & Luminaire de l’Eglise que Saint Jean Chrysostome est mort déchu de son épiscopat par l’église officielle de son temps ; que Saint Athanase, l’intrépise Défenseur de l’Orthodoxie contre l’hérésie de l’arianisme, plusieurs fois exilé, a été condamné par un concile officiel à Antioche ; que Saint Maxime le Confesseur refusa de communiquer avec les églises officielles, qui, toutes, étaient alors monothélites, & confessaient une seule volonté & une seule énergie en Jésus Christ notre Dieu; que les Orthodoxes furent condamnés en 754 par un grand concile iconoclaste de l’église officielle d’alors ; que Saint Marc d’Ephèse s’est trouvé, lui aussi, hors de l’église officielle, qui avait accepté, reçu, & co-signé les actes du faux-concile de Florence, où fut trahie la Foi Transmise, la Foi des Apôtres & des Pères, sans que ce fût même pour le prix du moindre plat de lentilles...
Puissent nos Pères Saints, qui " ont combattu avec vaillance & gardé la Foi ", prier le Seigneur Jésus Christ, Tête Une de l’Eglise, de garder fidèle son petit troupeau des quelques-uns qui, de toutes leurs forces tendues, cherchent leur Salut & non leur Damnation, de le Sauver & Garder, donc, dans la VERITE DE LA FOI UNE, l’unité, l’humilité, la cohésion, tout au long de son combat contre ce monde d’En-bas, où les puissances obscures, envieuses & jalouses de ce zèle salutaire, ont disposé contre lui, pour lui y faire obstacle, leurs pièges innombrables. "
ou de l’intérêt représenté par le pape pour les puissants du monde.
Vers une nouvelle fausse union ?
par le feu Saint Père Ambroise ( Fontrier) de Paris.
Extrait du volume XI de sa " Catéchèse Orthodoxe". Paris, 1980.
"A la suite du voyage du pape en Turquie, l’année dernière, & sa visite au Phanar, où réside la Patriarche de Constantinople, beaucoup de discussions, de commentaires, de points de vues contradictoires, ont nourri la presse grecque & étrangère.
Tout le monde s’accorde à reconnaître que les déplacements pontificaux ont un caractère politique. Les puissances occidentales, qui ne disposent pas de personnalités au prestige universel, ont mobilisé le pape, connu pour son anti-communisme, son dynamisme, & sa spontanéité, afin de consolider l’édifice économique occidental menacé & ébranlé.
La création d’un front occidental sans faille, opposé non seulement au communisme, mais aussi au péril islamique, exige une unité politique, économique, & religieuse. Ceux qui président aux destinées de ce monde savent très bien que le concours de la religion est indispensable pour mener à bon terme leurs desseins, & qu’il leur faut tout faire pour soumettre à César le Royaume irréductible du Christ qui n’est pas de ce monde.
D’où la hâte du pape à dialoguer avec l’Orthodoxie pour l’entraîner dans son bercail.
Le monde protestant, enfant "dévoyé" du papisme, n’est pas un obstacle aux desseins du pape. L’aile libérale du papisme, largement déployée vers le protestantisme, a minimisé, surtout ces derniers temps, toutes les divergences. L’obstacle le plus sérieux est l’ORTHODOXIE, témoin & porteuse de la Foi Transmise & de la Tradition Apostolique.
Tant que l’Orthodoxie se dressera, le papisme, dans sa puissance temporelle & politique, ne pourra espérer dominer le monde.
Et le patriarcat oecuménique de Constantinople, - dont le chandelier semble avoir été déplacé par le Christ, selon l’Apocalypse - & ceux qui y règnent, cultivent un christianisme idéalisé & sont prêts à se rendre, sans résistance, à l’invitation papale.
Certes, les gestes spectatculaires du pape impressionnent : il vénère la terre turque, il use de ruse & embrasse une icône à Sainte Sophie, il se signe comme les orthodoxes au Phanar. Mais tout cela n’est que feu d’artifice pour fêtes populaires, & non pas une ecclésiologie. Aucun changement dans l’édifice du papisme ne permet de justifier l’enthousiasme & l’optimisme des "unionistes" prétendument orthodoxes. L’hérésie trinitaire, la suprématie papale, l’infaillibilité, l’autorité suprême & spirituelle & politique, toutes les innovations restent de mise & demeurent en vigueur. Vatican II a confirmé la dogmatique & la théologie franques & scolastiques, & tout ce qui a été inventé ex nihilo depuis lors.
Le patriarcat de Constantinople, que l’on présente faussement à l’Occident comme le Vatican de l’Orthodoxie, politiquement soumis aux pressions de forces obscures, est déjà depuis un temps en "dialogue" unioniste. Nous reviendrons sur ce dialogue qui n’a rien été que jet de poudre aux yeux. Nous noterons ici, comme en passant, la rencontre du 30 novembre 1979, où le pape & le patriarche Dimitri se sont unis "oecuménistiquement" & liturgiquement par le baiser de paix & la récitation par le pape du Notre Père. - Deux actes importants, car par le baiser de paix liturgique, dit Saint Maxime le Confesseur, " on proclame l’identité de pensée, la concorde, & l’amour de tous avec tous, comme de chacun avec lui-même, puis avec Dieu." Quant à l’invocation du Grand Dieu & Père, elle proclame, elle aussi, "l’adoption, l’union, la familiarité, la ressemblance divine, & la déification, qui seront données à tous, à toutes, & à tout par la Bonté de Dieu", dit encore le même Saint Maxime. Le pape & le patriarche se sont donc unis en pensée & en actes. Il n’a manqué qu’une simple & formelle concélébration & la communion au même calice. Les oecuménistes reconnaissent que le "dialogue théologique" n’a commencé qu’après les actes unionistes ci-dessus énumérés. En conséquence de quoi l’union patriarcho-papiste s’est faite sans accord dans la vérité, hors donc de la Foi Orthodoxe...
Presque toutes les Eglises Orthodoxes locales se trouvent sous régime communiste. L’Eglise de Grèce elle-même n’est pas libre, puisqu’Eglise d’Etat. N’a t-elle pas accepter, sans autre forme de protestation, la signature d’un Concordat entre l’Etat grec & le Vatican?
Quel dialogue peut-il se faire dans de pareilles conditions, même affuble du qualificatif trompeur de dialogue prétendu "d’égal à égal" ? Beaucoup objecteront que les Pères n’ont jamais refusé de dialoguer. Cela est assurément vrai. Mais, s’ils ont dialogué, c’est en tant & en qualité d’Eglise s’adressant à des hérétiques, à cette fin de ramener ceux-ci à la vraie Foi, jamais d’Eglise à église Les Saints Pères ont toujours confessé l’Eglise Une, Sainte, Catholique, & Apostolique, hors de laquelle il n’est ni Salut ni même Christianisme exact & juste, autant dire ni Christianisme du tout aucun.
L’Eglise Orthodoxe n’est pas une théorie philosophique, non plus qu’un système politico-religieux. Elle est un Don du Saint Esprit, octroyé par le Seigneur Jésus-Christ ; elle est un organisme théandrique, divino-humain, qui n’est pas de ce monde, bien qu’étant en & dans ce monde, & elle ne saurait être palpée ni même appréhendée par la raison humaine, ni tolérer aucune addition, diminution, ou altération, non plus qu’être jugée à l’aune des critères qui servent à mesurer ce monde. L’Eglise Orthodoxe porte le Sceau de la Plénitude & de la Perfection. Elle est "l’Arche qui relie la terre au Ciel."
Reportons-nous à un autre faux concile, celui de Ferrare-Florence au XV° siècle, où tous les dits "orrthodoxes", ou réputés tels, l’Empereur en tête, pressés par les événements politiques de l’époque, cédèrent, signèrent, & se soumirent au pape.
Mais un Evêque, & un seul, affermi d’En Haut par la Puisance Divine, eut l’audace & le courage de refuser de signer. Un seul donc ne signa pas. Il s’agissait de Marc ( Eugenicus); Métropolite d’Ephèse. Il prononça les paroles historiques qui devraient être la devise de tout vrai Chrétien Orthodoxe d’aujourd’hui : " IL NE SAURAIT Y AVOIR DE COMPROMIS EN MATIERE DE FOI ".
Lorsque le pape Eugène IV lut les signatures apposées sur les actes du faux concile, & vit que Marc n’avait pas signé, il prononça ces paroles non moins historiques : " Si Marc n’a pas signé, nous n’avons rien fait."
L’Orthodoxie n’a jamais été tributaire du "grand nombre", & la Vérité n’a jamais été inféodée au joug de " la quantité", non plus qu’à la dictature de l’opinion massive.
Le Seigneur, qui a promis d’être " avec Son Eglise, jusqu’à la fin des Siècles", suscitera un autre Marc, & nous, les quelques rares Vrais Chrétiens Orthodoxes (V.C.O), nous formerons & constituerons autour de Lui le PETIT TROUPEAU ORTHODOXE, le PEUPLE, la CONSCIENCE ORTHODOXE. Nous serons moqués, tournés en ridicule, daubés, diffamés, persécutés tant par le Diable & ses suppôts & succubes que par les "églises officielles", qui ont oublié qu’un aussi grand Saint & Luminaire de l’Eglise que Saint Jean Chrysostome est mort déchu de son épiscopat par l’église officielle de son temps ; que Saint Athanase, l’intrépise Défenseur de l’Orthodoxie contre l’hérésie de l’arianisme, plusieurs fois exilé, a été condamné par un concile officiel à Antioche ; que Saint Maxime le Confesseur refusa de communiquer avec les églises officielles, qui, toutes, étaient alors monothélites, & confessaient une seule volonté & une seule énergie en Jésus Christ notre Dieu; que les Orthodoxes furent condamnés en 754 par un grand concile iconoclaste de l’église officielle d’alors ; que Saint Marc d’Ephèse s’est trouvé, lui aussi, hors de l’église officielle, qui avait accepté, reçu, & co-signé les actes du faux-concile de Florence, où fut trahie la Foi Transmise, la Foi des Apôtres & des Pères, sans que ce fût même pour le prix du moindre plat de lentilles...
Puissent nos Pères Saints, qui " ont combattu avec vaillance & gardé la Foi ", prier le Seigneur Jésus Christ, Tête Une de l’Eglise, de garder fidèle son petit troupeau des quelques-uns qui, de toutes leurs forces tendues, cherchent leur Salut & non leur Damnation, de le Sauver & Garder, donc, dans la VERITE DE LA FOI UNE, l’unité, l’humilité, la cohésion, tout au long de son combat contre ce monde d’En-bas, où les puissances obscures, envieuses & jalouses de ce zèle salutaire, ont disposé contre lui, pour lui y faire obstacle, leurs pièges innombrables. "
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