dimanche 20 mai 2012
Vie de Saint Jacques le Majeur et autres VIes de Saints.
30 avril – 13 mai 2012
Cycle mobile (Pascalion): Cinquième Dimanche de Pâque ou Dimanche de la
Samaritaine
CINQUIEME DIMANCHE DE PAQUE, NOUS CELEBRONS
LA FETE DE LA SAMARITAINE.
Corruptible était l'eau que tu cherchais, ô femme,
et tu puises l'eau vive où tu blanchis ton âme !
La raison de cette Fête, c'est que le Christ en ce jour confesse clairement qu'Il est le Messie,
c'est-à-dire l'Oint (messa, en hébreu, c'est l'huile). Et c'est pourquoi la présente Fête a trouvé
place dans la semaine de la Mi-Pentecôte. En outre, le dimanche précédent, le Christ opérait
un Miracle à la Piscine probatique. Ici, c'est au puits de Jacob que Jésus-Christ S'entretient
avec une femme, ce puits que Jacob lui-même a fait creuser et qu'il a donné à son fils Joseph.
Le lieu était d'importance car près du Mont Somôr les Samaritains habitaient de nombreuses
villes. Le Christ entra donc à Sichar, là où Jacob avait habité jadis avec sa fille Dina et ses
autres enfants. Sichem, le fils de Emmor le Horrite (Hamor le Hivvite), l'ayant désirée, fut
avec elle en lui faisant violence. A la suite de quoi ses frères courroucés et indignés sortirent
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aussitôt contre la cité où ils tuèrent tous les mâles, y compris Sichem et son père Emmor.
Quant à Jacob, il demeura en ce lieu et y creusa le puits en question.
Ce ne sont pas les Samaritains qui habitèrent les premiers cette montagne mais des israélites
qui, s'étant détachés du Vrai Dieu sous le règne de Phakéias (Peqahya) lors de la première et
de la seconde invasion des Assyriens, devinrent leurs tributaires. Et peu après, sous le règne
d'Osias, ils payèrent tribut aux Ethiopiens (aux pharaons de la dynastie éthiopienne). Ce qui
fit que l'ayant appris, le roi des Assyriens les fit déporter à Babylone et donna l'ordre à
diverses nations d'habiter en ce lieu. Mais Dieu envoya des lions contre ces étrangers.
Lorsqu'il l'apprit, le roi des Assyriens leur envoya un Prêtre choisi parmi les déportés juifs qui
étaient encore à Babylone afin qu'ils adoptent les rites de Yahvé. Aussitôt, ils abandonnèrent
leurs idoles et reçurent les seuls livres de Moïse, à l'exclusion des Prophètes et des autres
Ecritures. Et ils furent appelés Samaritains à cause du Mont Somôr. Ils étaient haïs des Juifs
(qui rentraient à peine de la déportation) parce qu'ils observaient seulement la moitié du
judaïsme et les Juifs ne mangeaient pas avec eux, les jugeant répugnants. C'est pourquoi, à
plusieurs reprises, ils traitèrent le Christ de Samaritain comme quelqu'un qui libérait du
légalisme, précisément comme les Samaritains.
Il arrive donc à Sichar et fatigué de la route, Il s'assoit, aux environs de la sixième heure. Une
femme vient de la ville pour puiser de l'eau, les disciples étant partis acheter de la nourriture.
Jésus-Christ lui demande de l'eau. Celle-ci met en avant le fait de la ségrégation car elle L'a
reconnu à l'accent et au costume. Jésus-Christ l'élève au niveau de l'eau spirituelle qu'Il
montre inépuisable et purificatrice car l'Esprit est toujours comparé au feu et à l'eau. La
femme, persuadée qu'Il n'a pas cette eau puisqu'Il n'a pas porté de seau, ajoute que le puits est
profond. Et elle amène la conversation sur le Patriarche Jacob puisque c'est lui qui a creusé le
puits que lui et ses descendants y ont bu et elle lui attribue la richesse de cette source qui
d'ailleurs est agréable et fraîche. Le Christ, cependant, ne dit pas qu'Il est plus grand que
Jacob pour ne pas effrayer la femme mais il revient sur le thème de Son Eau dont il expose la
supériorité : celui qui en boira n'aura plus jamais soif.
La femme demande de cette eau. Alors Il lui dit d'appeler son mari parce que plus apte à
réfléchir aux arguments donnés. Mais elle prétend n'avoir point de mari. Celui Qui sait tout lui
répond : "Tu dis bien car tu en as eu cinq comme le prescrit la Loi et ce sixième que tu as
maintenant puisque illégalement tu vis avec lui, n'est pas ton mari." Certains ont pensé que les
cinq maris, c'est le Pentateuque de Moïse qu'ont reçu les Samaritains; le sixième, ce sont les
Paroles mêmes du Christ qu'elle n'avait pas encore épousées car la Grâce ne lui avait pas été
communiquée. D'autres pensent qu'il s'agit des Lois données par Dieu : celle du Paradis, celle
d'après le bannissement, celle de Noé, celle d'Abraham et celle de Moïse; la sixième, c'est
l'Evangile qu'elle n'avait pas. Et il y en a qui disent qu'il s'agit des cinq sens.
La femme Lui répond en Lui donnant le titre de Prophète. Puis elle L'interroge sur l'endroit où
Il convient d'adorer : au Somôr ou à Jérusalem? Car dans leur imperfection, les Samaritains
pensaient que Dieu n'était pas partout mais qu'Il demeurait seulement là où Il était adoré, à
savoir sur le Mont Garizim parce qu'on y donnait les bénédictions de Sa Part ou parce
qu'Abraham y avait le premier érigé un Autel en Son Honneur. De la même façon les Juifs
disent à leur tour : c'est à Jérusalem seulement qu'il faut adorer l'Unique Dieu; aussi pour les
Fêtes s'y rassemblent les Juifs de partout. Le Christ répond que des Juifs vient le Salut du
monde. Pourtant, dit-Il, Dieu est par nature immatériel et Ses Vrais Adorateurs ne L'adorent
déjà plus par des sacrifices mais en l'Esprit et dans la Vérité, reconnaissant ainsi que Dieu
n'est pas Seul mais qu'Il est dans l'Esprit Saint et dans le Fils Qui est la Vérité. La femme dit
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encore : nous avons appris des Ecritures que viendra un Messie qui est le Christ. Jésus-Christ,
connaissant les bonnes dispositions de cette femme, Lui dit : C'est Moi! Car les Samaritains
eux aussi étaient informés au sujet du Messie grâce aux Livres de Moïse, en particulier là où il
dit : "Le Seigneur Dieu fera surgir un Prophète au milieu de vous et en d'autres endroits."
La conversation touchant à sa fin, arrivent aussi les disciples qui s'étonnent de l'extrême
condescendance avec laquelle le Maître parle avec la femme. En attendant, ils L'invitent à
manger, tant à cause de la fatigue que de la température élevée. Et Il leur parle de la
Nourriture Eternelle, c'est-à-dire du Salut des hommes, leur disant qu'ils doivent moissonner
ce qu'a produit le labeur des Prophètes.
Or, la femme ayant couru vers la ville raconter ce qui lui était arrivé, tous les habitants se
lèvent pour marcher vers le Christ, persuadés que la femme ne se serait pas accusée ellemême
si elle n'avait reconnu quelque chose d'important. Ayant prié le Christ de demeurer
chez eux, ils Le persuadent de rester au moins deux jours. Pendant son séjour, Il fit de très
nombreux Miracles qui, à cause de leur multitude, n'ont pas été décrits par les Evangélistes.
Telle est la Samaritaine qui plus tard reçut le nom chrétien de Photinie et qui sous Néron
ceignit la Couronne du martyre avec ses sept enfants après de nombreuses tortures : ongles de
fer, ablation des mamelles et des mains, pénétration des ongles par de minces roseaux,
ingestion de plomb en fusion et toutes sortes d'autres supplices inouïs.
Il faut savoir que l'empereur Justinien fit transporter avec grands honneurs la margelle de ce
puits jusqu'au Sanctuaire du Verbe de Dieu, c'est-à-dire la grande église de Sa Sainte Sagesse.
Il la fit placer sur le puits ainsi que la pierre sur laquelle le Christ S'était assis pour converser
avec la Samaritaine. L'une et l'autre s'y trouvent maintenant devant le narthex à l'entrée
orientale du temple, à gauche, guérissant toute maladie quelle qu'elle soit, surtout les états
fiévreux (pour qui grelotte de fièvre, elles sont un excellent remède.)
Lecture de l’Epître
Actes XI : 19-30
11.19 Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l'occasion d'Étienne allèrent
jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux
Juifs. 11.20 Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant
venus à Antioche, s'adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du
Seigneur Jésus. 11.21 La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes
crurent et se convertirent au Seigneur. 11.22 Le bruit en parvint aux oreilles des membres de
l'Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu'à Antioche. 11.23 Lorsqu'il fut arrivé, et
qu'il eut vu la grâce de Dieu, il s'en réjouit, et il les exhorta tous à rester d'un coeur ferme
attachés au Seigneur. 11.24 Car c'était un homme de bien, plein d'Esprit Saint et de foi. Et une
foule assez nombreuse se joignit au Seigneur. 11.25 Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour
chercher Saul; 11.26 et, l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se
réunirent aux assemblées de l'Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à
Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.
11.27 En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. 11.28 L'un deux,
nommé Agabus, se leva, et annonça par l'Esprit qu'il y aurait une grande famine sur toute la
terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. 11.29 Les disciples résolurent d'envoyer, chacun selon
ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. 11.30 Ils le firent parvenir aux anciens
par les mains de Barnabas et de Saul.
Lecture de l'Evangile
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Jean IV : 5-42
4.5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à
Joseph, son fils. 4.6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au
bord du puits. C'était environ la sixième heure. 4.7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau.
Jésus lui dit: Donne-moi à boire. 4.8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des
vivres. 4.9 La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à
moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les
Samaritains. - 4.10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit:
Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
4.11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu
donc cette eau vive? 4.12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et
qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 4.13 Jésus lui répondit: Quiconque
boit de cette eau aura encore soif; 4.14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura
jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque
dans la vie éternelle. 4.15 La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus
soif, et que je ne vienne plus puiser ici. 4.16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. 4.17
La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de
mari. 4.18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as
dit vrai. 4.19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. 4.20 Nos pères ont adoré sur
cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 4.21 Femme,
lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que
vous adorerez le Père. 4.22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce
que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 4.23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue,
où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que
le Père demande. 4.24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en
vérité. 4.25 La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand
il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 4.26 Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.
4.27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une
femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? 4.28 Alors
la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: 4.29 Venez voir un
homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? 4.30 Ils sortirent de la ville,
et ils vinrent vers lui. 4.31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant:
Rabbi, mange. 4.32 Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. 4.33
Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? 4.34
Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son
oeuvre. 4.35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le
dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. 4.36 Celui qui
moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème
et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. 4.37 Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est
celui qui sème, et autre celui qui moissonne. 4.38 Je vous ai envoyés moissonner ce que vous
n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. 4.39 Plusieurs
Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme:
Il m'a dit tout ce que j'ai fait. 4.40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent
de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. 4.41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à
cause de sa parole; 4.42 et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que
nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le
Sauveur du monde.
Cycle fixe : Commémorations
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30 avril – 13 mai
SAINT EVEQUE ERCONWALD (OU ERKENWALD) DE LONDRES ET ABBE DE
CHERTSEY (+693)
Né en Anglie orientale et endormi à Barking le 30 avril vers 686-693, Erconwald était de sang
royal, fils d'Annas ou Offa. En 675, Saint Théodore de Canterbury nomma Erconwald Evêque
des Saxons orientaux pour siège Londres jusqu'à l'Essex et Middlesex. Son épiscopat fut le
plus important dans ce diocèse entre celui de Saint Mellitus et celui de Saint Dunstan. Son
tombeau dans la Cathédrale Saint-Paul était un des nombreux lieux de pèlerinage au Moyen-
Age où des Miracles furent rapportés par les papistes jusqu’au seizième siècle, bien qu'on ne
sache que peu de sa vie sinon qu'il fonda et gouverna un monastère à Chertsey dans le Surrey
et un couvent à Barking dans l'Essex où il installa sa soeur Ethelburge comme Abbesse.
Erconwald est en partie l'auteur de la réconciliation entre Saint Théodore et Saint Wilfrid. A
l'époque de Saint Bède, ses Miracles furent rapportés à la suite du toucher du lit qu'Erconwald
utilisa dans ses dernières années. A sa Naissance Céleste, ses Précieux Restes furent
réclamées par Barking, Chertsey et Londres; il fut finalement enseveli dans la cathédrale
Saint-Paul de Londres qu'il avait contribué à agrandir. Ses Saintes Reliques échappèrent à
l'incendie de 1087 et furent placées dans la crypte. Le 14 novembre 1148, il y eut une
nouvelle translation faite par les papistes vers un nouveau tombeau derrière le maître-autel.
Dans l'iconographie, on dépeint Erconwald comme un Evêque dans un petit 'char'
(l'équivalent saxon d'un fauteuil roulant) dans lequel il voyagea à cause de sa goutte. Parfois il
y a une femme le touchant ou il peut être montré avec Sainte Ethelburge de Barking.
ou
On pense qu'il fut un des premiers convertis de la mission menée par Saint Mellitus.
Erconwald fonda deux maisons monastiques, une sur chaque rive de la Tamise, selon un
modèle qui sera ultérieurement adopté par Saint Benoît Biscop quand il construira les
Monastères jumeaux de Saint-Pierre, à savoir Moine Wearmouth et Saint-Paul, Jarrow.
Erconwald devint Abbé de l'abbaye qu'il construisit à Chertsey mais il donna celle de
Barking à sa soeur Sainte Ethelburge, rappelant Sainte Hildelid de France pour qu'elle
l'entraîne à la vie monastique et à la direction d'un monastère double de Moines et de
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Moniales. Sa soeur resta très proche de lui; quand il deviendra Evêque de Londres, elle
l'accompagnera régulièrement dans ses périples. Sur le tard, il sera handicapé par une crise de
goutte et devra être aidé par un siège à roulettes, ancêtre du fauteuil roulant et dont les restes
sont conservés dans l'ancien Saint-Paul et montrés comme Saintes Reliques.
Lorsque Saint Cedd trépassa de la peste en 664, Erconwald qui descendait de la maison
d'Uffa, une famille royale des Angles orientaux, fut recommandé par le Roi Sebbi à
l'Archevêque Théodore pour devenir le nouvel Evêque de Londres. Son ministère durant les
onze années suivantes fut celui de la réconciliation. Il y avait encore quelques Bretons dans
son diocèse après que les terres avaient été envahies par les Saxons mais les envahisseurs
étaient la population prédominante. Ils avaient reçu la Foi chrétienne tout d'abord par le clergé
romain envoyé par Saint Grégoire [le Grand] mais elle avait été affermie par les Moines de
Lindisfarne sous Saint Cedd qui étaient de l'Eglise celte, ce qui fait que son siège avait une
tradition mixte. De plus, il y avait une certaine résistance aux réformes introduites par Saint
Théodore et Erconwald mena une action de guérison des divisions de l'Eglise anglaise à un
point tel que la querelle entre Wilfrid et Théodore fut réglée dans la maison d'Erconwald
immédiatement avant la Naissance au Ciel de l'Archevêque.
Sa Sainteté et son tempérament de pacificateur lui valurent une place de prédilection dans le
coeur des Londoniens. On rapporte aussi nombre de Miracles. Pendant la reconstruction de
Saint-Paul, on rapporta qu'un cercueil fut découvert contenant le corps d'un homme portant
couronne et un sceptre dans la main. Rien n'indiquait de qui était ce corps incorrumpu. Le
lendemain, Saint Erconwald célébra la Divine Liturgie pour lui puis il demanda au cadavre
qui il était. Le cadavre lui répondit aussitôt qu'il avait été juge de New Troy, un nom
légendaire pour Londres et parce qu'il était si renommé pour ses jugements exemplaires, il
avait reçut le nom de roi des juges. L'Evêque lui demanda où il était maintenant et le juge
répondit que parce qu'il était mort sans le Baptême, il s'était vu refuser l'entrée dans la Ville
Eternelle. Saint Erconwald en fut si affligé qu'il commença à pleurer, disant combien il aurait
souhaité pouvoir le baptiser au Nom de Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Une partie des
larmes tombèrent sur la face du juge vertueux et d'un grand cri de joie, il remercia le Saint de
l'avoir libéré de son état terrestre par le lavement avec les larmes au Nom de la Trinité et
aussitôt son corps se désintégra en poussière.
Saint Erconwald s’endormit dans le Seigneur à l'Abbaye de sa soeur à Barking. Il y eut une
dispute entre les Prêtres de Saint-Paul et les Moines de Barking portant sur son le lieu de
sépulture. Un violent orage éclata au dehors, la rivière déborda mais le soleil perça à travers
les nuages, indiquant un chemin doré vers la Cathédrale. Son corps fut enseveli dans la crypte
mais quand l'église fut reconstruite en 1148, il y eut une translation par les papistes dans un
tombeau derrière le maître-Autel. C'était un des lieux de pèlerinage préférés par les papistes
jusqu'au seizième siècle. On conserva son jour de fête au 30 avril avec grand faste. Le 14
novembre, on (depuis l'époque déjà papiste?) fête la translation de ses Saintes Reliques.
SAINT ABBÉ FORANNAN (OU FLORANNAN) DE WAULSORT (+981 OU 982)
26 – 30 avril
Evêque d'Armagh en Irlande, Saint Forannan quitta l'Irlande pour rejoindre une communauté
à l'Abbaye de Waulsort sur la Meuse et en 962; il en devint l'Abbé. Il vécut quelques temps à
Gorze pour étudier les observances monastiques établies par Saint Jean afin de les introduire à
Waulsort, ce qu'il fit avec succès.
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SAINT APÔTRE ET MARTYR JACQUES DE ZÉBÉDÉE (LE MAJEUR), FRÈRE DU
SAINT APÔTRE JEAN (+ 44) 30 avril (Orient) - 25 juillet (Occident)
En ce jour, le Saint Apôtre Jacques le Majeur fils de Zébédée et frère du Saint Apôtre Jean
fut martyrisé. Après avoir prêché l'Evangile en Judée et en Samarie, il partit pour l'Espagne. Il
y prêcha l'Evangile et le peuple crut dans le Seigneur Jésus-Christ. Il retourna à Jérusalem et
poursuivit son ministère.
Il recommandait toujours à son troupeau de faire l'aumône aux pauvres, aux nécessiteux et
aux faibles. Ils l'accusèrent devant Hérode qui l'appela et lui dit : "Es-tu celui qui instigue le
peuple à ne pas payer les impôts à César mais à donner aux pauvres et aux églises?" Alors il
le frappa et l'épée lui tranchant la tête et c'est ainsi que Saint Jacques reçut la Couronne du
martyre. Clément d'Alexandrie, un des Pères du Deuxième siècle, dit : "Le soldat qui attrapa
le Saint quand il vit son courage, réalisa qu'il devait y avoir une meilleure vie et demanda au
Saint son pardon. Alors le soldat confessa le Christ et reçut la Couronne du martyre (Actes
12,1-2) en même temps que l'Apôtre en l'an 44."
Hérode ayant vu que cela plaisait aux Juifs, il fit aussi saisir Pierre. Et quand il l'eut arrêté, il
le jeta en prison et fit placer quatre escouades de soldats pour le garder, espérant le présenter
au peuple pour la Pâque (Actes 12,3-4).
C'est ainsi qu'un jour Hérode s'assit sur son trône vêtu d'un apparat royal et leur fit une
harangue. Et le peuple criait sans cesse : "c'est la voix d'un dieu, pas celle d'un homme!"
Aussitôt, un Ange du Seigneur le frappa parce qu'il ne rendait pas Gloire à Dieu. Et il fut
dévoré par les vers et mourut. (Actes 12,21-23).
Quant au corps de Saint Jacques, les fidèles l'emportèrent, le mirent dans un linceul et
l'ensevelirent dans le Temple. La tradition occidentale dit que le corps de Saint Jacques fut
transféré en Espagne où Jacques le Majeur est considéré comme leur Apôtre.
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C'était l'un des Douze Saints Apôtres, le frère de Saint Jean l'Évangéliste, le fils de Zébèdée
qui était patron d'une barque de pêche sur le lac de Génésareth. On l'appelle "le Majeur" pour
le distinguer du beau-frère du Seigneur selon la chair. Les synoptiques (Matth., 4; Marc., 1;
Luc., 5) nous ont conté la vocation de Jacques. Jésus-Christ les appelle comme ils étaient
occupés, lui et Jean, à réparer leurs filets : ils laissent dans la barque le patron, leur père avec
les hommes qu'il louait et suivent le Maître. Jacques fait partie des Douze : chez Marc, il vient
le second après Pierre; dans Matthieu, Luc et les Actes, il est le troisième. Il paraît dans
quelques circonstances mémorables : la guérison de la belle-mère de Pierre; la résurrection de
la fille de Jaïre; la Transfiguration. Le Sauveur appela Jacques et Jean "Boanergès" c'est-àdire
"fils du tonnerre" car ils avaient voulu faire descendre le feu du Ciel sur une cité
inhospitalière à la manière d'Elie, ce pour quoi le Seigneur les réprimanda. Tandis qu'ils
montaient à Jérusalem, ils firent demander à Jésus-Christ par leur mère Salomé deux places
d'honneur dans le futur Royaume. Le Maître répondit : "Vous ne savez pas ce que vous
demandez. Pouvez-vous boire le calice que je dois boire? - Nous le pouvons. - Mon calice,
vous le boirez; quant aux places d'honneur, cela dépend de Mon Père." Ils ne manquaient pas
d'assurance : ils tenaient à être avertis sur le signe de l'Avènement de Jésus-Christ et de la fin
du monde. Toujours est-il qu'au moment de l'agonie du Sauveur, ils somnolaient au jardin
sous les oliviers.
La retraite au Cénacle mûrit la sagesse et la force de Jacques. Animé par l'Esprit-Saint, il vint
avec Pierre à Jérusalem fêter la Pâque. Hérode Agrippa Ier le fit arrêter et exécuter (Act., 12,
2); il fut le premier Apôtre à verser son sang en témoignage de sa fidélité au Seigneur. Une
tradition recueillie par Clément d'Alexandrie rapporte que le garde de Jacques fut gagné par la
fermeté de son témoignage. Il demanda son pardon au Saint Apôtre qui l'embrassa : "La paix
soit avec toi" et tous deux eurent la tête tranchée. La date de cette commémoration est le 30
avril en Orient et le 25 juillet en Occident. Le martyrologe hiéronymien note : "A Jérusalem,
la Passion de Saint Jacques, Apôtre, frère de Jean l'Evangéliste." Notre martyrologe s'inspire
pour Saint Jacques d'Adon (860) qui avait accueilli la nouvelle récente (830) d'une Invention
des Précieuses Reliques du Saint en Galice.
Sur la question de Saint Jacques en Espagne, il faut lire l'excellent article de L. Duchesne dans
"Annales du Midi" (t.12, 1.900, p. 145-179) et bien résumé dans Analecta bollandiana (t. 19,
1900, p. 353). L'apostolat de Saint Jacques en Espagne apparaît vers la fin du septième siècle
dans un catalogue apostolique, traduction latine d'un texte byzantin qui ne représente pas une
tradition espagnole. Saint Julien de Tolède (686) écarte son assertion sur la mission espagnole
de Saint Jacques. Il est très remarquable que ni Prudence ni Orose ni Idace ni Martin de Braga
ni Isidore ni Braulio ni Taio ni Jean de Biclar ni Julien ni Hildefonse ne mentionnent dans
leurs écrits authentiques cette mission d'un intérêt pourtant capital pour les Eglises du pays;
même silence chez Grégoire de Tours et Fortunat. En 416, le Pape de Rome Innocent Ier
exclut l'apostolat de Saint Jacques dans la péninsule ibérique.
Mais le tombeau en Galice? Avant 830, on situait la tombe du Saint Apôtre en Judée, à
Césarée de Palestine, voire en Marmanique, entre le Nil et la Cyrénaïque. Vers 830, on
découvrit sur le territoire d'Amaea (diocèse d'Iria Flavia - El Padron, en Galice) un sépulcre
des temps romains. On le proclama "de Saint Jacques." L'autorité ecclésiastique intervint : il y
avait des indices graves, à son avis. Ils ne nous ont pas été transmis. Vers 850 se rédigea un
récit de Translation de Jérusalem en Galice. Le corps aurait été rapporté par sept Saints des
environs de Grenade, disciples de Jacques. Ce récit suppose la prédication de Jacques en
Espagne. A la fin du neuvième siècle, on écrivit une lettre d'un Pape Léon, contemporain de
Jacques, laquelle utilise le catalogue apostolique. Vers la fin du onzième siècle, on remania
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l'épître léonine, on écarta les sept Saints et on produisit deux disciples assesseurs. Le fragment
du catalogue fut remplacé. L'Historia Compostellana achevée en 1139, consacra ce
remaniement. L' "hispanité" de Saint Jacques conserve de chauds défenseurs Outre-Pyrénées.
Au dixième siècle, le tombeau de Saint Jacques commença à attirer les étrangers et au
douzième siècle, les pèlerins obstruaient les routes. Ce sont probablement les grands Abbés de
Cluny qui ont organisé dès le onzième siècle ces processions de fidèles vers la Galice comme
moyen de ravitailler la chrétienne Espagne dans sa défense perpétuelle contre le Maure. De
ces Pieux Visiteurs, beaucoup lavaient leurs péchés dans le sang des mécréants.
Saint Jacques d'abord représenté en Apôtre tenant l'Evangile, fut bientôt figuré comme un
pèlerin avec panetière timbrée d'une coquille et un bâton en main. Mais on racontait qu'il avait
paru dans une bataille et mit en fuite les Maures à Clavijo en 834 : on le montra donc
chevalier "matamoro," tueur de Maures.
ou
The Holy Apostle James, Son of Zebedee, one of the 12 Apostles, was called by our Lord
Jesus Christ for apostolic service together with his brother, the Apostle John the Theologian.
It was to them and to the holy Apostle Peter pre-eminently over the other Apostles that Jesus
Christ revealed His Divine Mysteries: at the Resuscitation of the Daughter of Jairus, on
Mount Tabor (at the Transfiguration), and in the Garden of Gethsemane.
Saint James, after the Descent of the Holy Spirit, preached in Spain and in other lands, and
then he returned to Jerusalem. He openly and boldly taught about Jesus Christ as the Saviour
of the world, and with the words of Holy Scripture he denounced the Pharisees and the
Scribes [scholars], reproaching them with malice of heart and unbelief. The Jews had not the
ability to refute the apostolic discourse and for money they hired the pseudo-philosopher and
sorcerer Hermogenes, so that he would enter into a disputation with the apostle and confute
his arguments about Christ as the Promised Messiah having come into the world. The sorcerer
sent to the apostle his student Philip, who was converted to belief in Christ. Then Hermogenes
himself became persuaded of the power of God, he burnt his books on magic, accepted holy
Baptism and became a true follower of Christ.
The unbelieving among the Jews persuaded Herod Agrippa (40-44) to arrest the Apostle
James and sentence him to death. Saint James calmly heard out the death sentence and
continued to bear witness about Christ. One of the false-witnesses against the apostle by the
name of Josiah was struck by the courage of Saint James. He came to believe in the truth of
the words about the coming of Christ the Messiah. When they led forth the apostle for
execution, Josiah fell at his feet repenting his sin and asking forgiveness. The apostle hugged
him, gave him a kiss and said: "Peace and forgiveness be unto thee." Then Josiah confessed
before everyone his faith in Christ, and he was beheaded together with Saint James in the year
44 at Jerusalem.
SAINT MICHOMER DE SENS, CONFESSEUR (+ 444)
Irlandais dont les parents étaient pélagiens, Michomer fut converti par Saint Germain
d'Auxerre qui l'emmena en Gaule. Renvoyé en Angleterre où il prêcha quelque temps, il
retourna en Gaule et assista au Concile d'Arles en 429. En se rendant à Besançon, il fut
hébergé par un seigneur de Tonnerre, y tomba malade et s’endormit dans le Christ.
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SAINT EVÊQUE IGNACE (BRIANTCHANINOV) DE STAVROPOL ET DU CAUCASE
(+1867)
Le Saint Père Ignace naquit en 1807 au sein d'une famille de la vieille aristocratie russe dans
la province de Vologda et fut nommé Dimitri au Saint Baptême. Doué d'une intelligence
exceptionnelle et d'un caractère noble et puissant, il fuyait l'ascendant qu'il pouvait exercer sur
les autres enfants pour se retirer seul dans la nature afin d'y prier en prononçant lentement et
avec attention les paroles qu'il adressait à Dieu. Il aimait aller à l'Eglise et lire l'Evangile et
trouvait ses délices dans la vie des Saints. Il écrira plus tard : "Je n'avais, Mon Dieu, personne
à qui ouvrir mon coeur. Mais Ton Pimène, Tes Sisoès et Macaire produisirent en moi une
merveilleuse impression. Souvent mes pensées s'élançaient vers Dieu quand je priais et lisais
et peu à peu, la paix et le calme venaient en mon âme. A quinze ans, un indicible silence
régnait dans mon esprit et dans mon coeur mais je ne le comprenais pas : je croyais que c'était
l'état normal de tout homme."
Après une excellente éducation à la maison, il entra à l'école du Génie militaire de Saint-
Pétersbourg où ses si brillants résultats attirèrent l'attention du Grand-Duc Nicolas, le futur
Empereur Nicolas I qui en fit un de ses protégés. La vie mondaine qui se présentait à lui dans
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cette capitale qui s'efforçait d'ouvrir la Russie sur l'Occident, laissait en son âme un sentiment
de vide. Les sciences et la philosophie étaient incapables de combler sa faim spirituelle et
c'était avec larmes qu'il implorait Dieu de ne pas l'abandonner à l'erreur et au désespoir. En
compagnie d'un ami, Michel, il consacrait ses temps libres à la prière et à l'étude des écrits des
Pères de l'Eglise. "Leur Sainteté, écrivait-il, est la garantie de leur exactitude... La lecture des
Pères m'a appris que la vie terrestre devait être consacrée à nous préparer pour l'Eternité, telle
une antichambre menant à l'entrée d'un magnifique palais royal." Pénétré de ces pensées et
convaincu que la perfection du Christianisme se trouve dans le Monachisme, les Moines étant
"la lumière pour leurs frères qui vivent dans le monde," il commença à entretenir secrètement
des relations avec les Pères du Monastère de Saint-Alexandre Nevsky qui, étonnés de sa
maturité spirituelle, l'encouragèrent à poursuivre sa recherche malgré les oppositions de sa
famille et de la direction de l'école. En 1826, une grave maladie le fit se préparer à une mort
possible en se consacrant davantage à la prière et à la lecture. Après s'être rétabli, il fit
connaissance du Père Léonide, héritier de la tradition de Saint Païssy Velitchkovsky et futur
Saretz du Monastère d'Optino. Malgré tous les obstacles, il obéit à l'appel irrésistible de sa
conscience et bien que promu officier, il démissionna à l'occasion d'une nouvelle maladie et
entra comme novice au Monastère de Saint-Alexandre de Svir sous la direction spirituelle du
Staretz Léonide.
Affecté à la cuisine, il servait avec humilité et abnégation sous les ordres d'un ancien serf de
son père. A plusieurs reprises alors qu'il s'inclinait avec révérence devant les frères, il fut
comme terrassé par de violentes visites de la Grâce qui le laissaient dans un état surnaturel
pendant des jours entiers. Son obéissance absolue le faisait estimer de tous les Moines et il ne
manquait pas une occasion de révéler toutes ses pensées à son Père Spirituel qui le formait
dans la plus authentique tradition monastique devenue si rare à cette époque. En 1828, il suivit
le Staretz à l'Ermitage de Plochansk puis à Optino et alla séjourner dans d'autres Monastères
en compagnie de Michel, son compagnon d'Ascèse depuis l'école militaire. L'un des Pères
qu'il rencontra lui dit ces paroles qui restèrent profondément gravées en lui : "Il n'y a pas un
seul jour qui passe sans que je me lamente sur moi-même comme sur quelqu'un qui va à sa
perte, je me considère comme atteint d'aveuglement spirituel." Prétextant la maladie de sa
mère, son père le rappela à la maison familiale, espérant le soustraire à l'influence du
monastère mais ses efforts furent vains et en 1830, les deux novices aristocrates partirent pour
le Monastère de Saint Cyrille où Dimitri tomba gravement malade. Une fois rétabli, il fut
tonsuré Moine par l'Evêque de Vologda sous le nom d'Ignace et fut ordonné Diacre peu après
puis Prêtre.
Il fut ensuite nommé Higoumène du Monastère de Lopov dans ce diocèse de Vologda, lequel
se trouvait dans un état de complet délabrement. Malgré son jeune âge et sa santé fragile, le
nouvel Higoumène montra aussitôt de grandes qualités d'administrateur et de Père Spirituel.
Le nombre des Moines augmenta, les bâtiments furent restaurés et la vie monastique put s'y
dérouler avec bon ordre et régularité. Mais Ignace fut de nouveau assailli par une cruelle
maladie à cause du climat humide et malsain de ce monastère installé au milieu des marais et
il dut être transféré dans un autre Monastère du diocèse de Moscou. Dès que l'Empereur
entendit parler du cas de son protégé, il le fit nommer Archimandrite et Higoumène du
Monastère de Saint-Serge près de Saint-Pétersbourg avec pour mission de le transformer en
une communauté monastique modèle où les hôtes de la cour pourraient se rendre en visite. La
situation géographique de ce Monastère, son climat, l'état lamentable des bâtiments, la
proximité de la capitale et les relations inévitables avec la cour constituaient autant d'obstacles
à tout ce que le Saint avait appris dans sa lecture des Pères sur les conditions nécessaires à la
vie monastique. Il mit pourtant toute sa confiance en la Providence et en peu de temps il
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restaura les bâtiments, rétablit la
stricte discipline cénobitique et la
digne observation des Offices
Liturgiques si bien que le flot des
pèlerins grandit et amena de
nombreux candidats à la vie
monastique. Malgré les maladies
successives qui emportèrent les
dernières forces de sa santé débile et
qui firent de lui un homme épuisé,
Ignace montrait de remarquables
qualités dans la direction spirituelle
de ses Moines. Plein de patience et de
longanimité envers la faiblesse
humaine, il savait être pour chacun
un père et donnait à sa communauté
un grand élan spirituel. Il soulignait
en particulier l'importance de la
confidence de toutes les pensées au
Père Spirituel et de la lutte intérieure
par les armes de l'attention, de la
sobriété et de la Prière de Jésus.
Quatre années plus tard, il fut nommé
inspecteur de tous les Monastères de
l'éparchie de Saint-Pétersbourg et son
influence se fit dès lors ressentir sur
une grande partie de la jeunesse mais
elle lui attirait aussi de nombreux
ennemis. Des membres du clergé,
jaloux de sa nomination à de si hautes
responsabilités et des membres de la
haute société froissés par les
reproches qu'il adressait à la morale
relâchée de leurs milieux, cherchaient
obstinément à ruiner et à dénigrer
tous ses efforts. Au milieu de ces
épreuves, il n'en cessait pas moins de
rendre Grâces à Dieu et dans ses
Lamentations, il écrivait : "C'est là
que le Seigneur Miséricordieux m'a accordé de connaître cette joie et cette paix de l'âme que
les paroles ne peuvent exprimer. C'est là qu'Il m'a accordé de goûter l'Amour et le Bonheur
Spirituels à l'heure même où je rencontrais mon ennemi qui en voulait à ma vie et la face de
l'ennemi devenait à mes yeux comme celle d'un Ange lumineux... Quelle chance que d'être
victime semblable à Jésus ou plutôt quelle chance d'être crucifié auprès du Sauveur comme le
fut autrefois le Bon Larron et de dire : "Pour nous ce n'est que Justice, souviens- Toi de moi,
Seigneur dans Ton Royaume!" Lorsqu'il était soumis à de pareilles épreuves, il rentrait dans
sa cellule pour s'adonner à la prière baignée de larmes jusqu'au moment où une Consolation
Divine venait le remplir d'une joie ineffable. La Parole de Dieu jaillissait d'Elle-même dans
son coeur et il se mettait alors, sous sa dictée, à la rédaction de ses oeuvres spirituelles. Après
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un long moment et lorsque cet état l'avait quitté, il sortait de sa chambre avec un visage
radieux et extraordinairement serein.
En 1847, épuisé physiquement, il fut temporairement relevé de ses fonctions et se retira au
Monastère de Nicolas-Babaïevo dans la province de Kostroma près de la Volga. Il mit à profit
cette période de calme et de silence pour écrire de nombreuses lettres de direction spirituelle
et poursuivre la rédaction de ses écrits, principalement centrés sur la pratique de la Prière de
Jésus. Lucide et averti des nombreux dangers d'illusion qui guettent les débutants privés de
guides autorisés dans cette activité spirituelle, il insiste avant tout sur le repentir sincère et
l'humilité manifestée par les larmes qui seules peuvent nous protéger des illusions provoquées
par l'orgueil et la satisfaction de soi. Il leur déconseille de suivre prématurément les méthodes
utilisées par les Pères pour fixer l'intellect dans le coeur et souligne sans relâche que c'est la
conduite morale, guidée par l'obéissance aux Commandements Evangéliques qui parvient à
nous purifier de nos passions et prépare notre coeur à servir de vase digne de recevoir quand
Dieu le voudra, le Saint Chrême de la prière du coeur. Il recommande donc de s'adonner à la
prière de repentir en fixant son attention sur les mots de la Prière de Jésus, répétée d'abord à
mi-voix puis petit à petit, intérieurement. En gardant ainsi l'attention, l'intellect rentrera alors
progressivement en "sympathie" avec l'esprit, appelé coeur par les Pères. C'est de soi-même
que par la Grâce de Dieu nous sera alors dévoilé le lieu du coeur et notre être entier sera alors
entraîné dans un élan inconcevable vers la Vraie Contemplation, les Délices Spirituelles
exemptes d'illusion et la joie de la "vision" du Dieu Vivant. Mais ce don gratuit de la Grâce,
cet Amour de Dieu déversé dans l'âme qui atteint le sommet de la vertu, restera à tout jamais
fermé pour ceux qui auront voulu s'en emparer à contre-temps avec audace et témérité.
Ayant repris ses fonctions à Saint-Serge après un séjour à Optino où il ne put rester malgré
son désir de retraite, il fut consacré Evêque de Stavropol (1857) dans la région du Caucase et
de la Mer noire, région récemment conquise par les Russes et où la population était encore
hostile. Obéissant de nouveau au décret de la Providence, il dépensa tous ses efforts en
parcourant sa vaste éparchie et contribua beaucoup à l'éducation chrétienne de la jeunesse. En
1861, une nouvelle maladie grave ruina définitivement sa santé et il obtint l'autorisation de se
retirer au Monastère de Nicolas-Babaïevo en compagnie d'un petit groupe de fils spirituels.
Chargé de l'administration de ce Monastère laissé à l'abandon, il le réorganisa et fit construire
une nouvelle église. En plus de la rédaction de ses oeuvres et de la direction des Moines dont
le nombre grandissait, il recevait les paysans de la région qui venaient le consulter sur toutes
sortes de sujets et se faisait pour eux le médecin des âmes et des corps. C'est là qu'il
s'endormit en paix le 30 avril 1867, laissant derrière lui un riche héritage spirituel qui reste un
des guides les plus sûrs dans la Recherche de Dieu pour tous ceux qui veulent suivre
aujourd'hui la Tradition Authentique des Saints Pères. Après son Départ Céleste, Saint Ignace
apparut au sein d'une Lumière éblouissante à l'un de ses fils spirituels qui était en proie aux
attaques des démons et il lui dit : "Tout ce que j'ai écrit dans mes livres est la Vérité!"
Ses publications traduites en français sont :
· La Prière de Jésus (Présence, 1976);
· Introduction à la tradition ascétique de l'Église d'Orient (Présence, 1979);
· Approches de la Prière de Jésus (Bellefontaine, 1983);
· Les Miettes du Festin ou Contribution au Monachisme contemporain, (éd. Présence,
1978).
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SAINT EVEQUE NIKITA DE NOVGOROD ET RECLUS DES CAVERNES DE KIEV
(+1108) 31 janvier (repos) – 30 avril (invention) - 14 mai
La mémoire du Saint Moine Nikita Ermite de Kievo-Pechersk et Evêque de Novgorod fut
d'abord célébrée le 14 mai à Novgorod où se trouvent ses Précieuses Reliques. La mémoire du
Saint est aussi célébrée au 31 Janvier, jour de son Repos et au 30 avril, jour de l'Invention de
ses Saintes Reliques en 1558 encore en vêtements liturgiques. Ce jour fut marqué par de
nombreuses guérisons. A présent, ses Saintes Reliques reposent dans la cathédrale de
Novgorod dédiée au Saint Apôtre Philippe. On trouvera sa vie aussi au 31 janvier.
ou
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Le Moine Nicétas désobéit à son Higoumène puis quitta le monastère et s'enferma dans une
cellule. En raison de sa désobéissance, Dieu permit que de grandes tentations l'assaillent.
Alors que Nicétas était en prière, le diable lui apparut sous l'apparence d'un ange radieux et lui
dit : "Ne prie plus; lis plutôt des livres et je prierai pour toi!" Nicetas obéit, cessa de prier et
commença à lire des livres. Il ne lut que l'Ancien Testament. Il fut même incapable d'ouvrir le
Nouveau car la puissance du démon l'empêchait d'y parvenir. Avec l'aide du diable, Nicétas
prophétisa uniquement crimes, vols, incendies criminels et autres actes maléfiques qui ne sont
connus que du diable et auquel lui, le diable, participe. Finalement, les Saints Pères des
Cavernes réalisèrent que Nicétas avait succombé à la tentation du diable et ils commencèrent
à prier Dieu pour lui. Nicétas revint au Monastère, prit conscience de l'état de délabrement
dans lequel il s'était retrouvé et se remit sur le droit chemin. Après une longue pénitence et
nombre de larmes, Dieu lui pardonna et lui accorda le don des Miracles. Il s’endormit en
1108.
ou
Sainted Nikita, Bishop of Novgorod, in his youth
entered the Kievo-Pechersk monastery and soon
wished to become an hermit. The hegumen
cautioned him that such an exploit for a young
monk was premature, but he trusting in his own
strength would not take heed. In the hermitage
Saint Nikita fell into temptation. The devil
appeared to him in the guise of an angel, and the
inexperienced ascetic bowed down to him. The
devil gave him advice, as it were to one having
attained to perfection: "Bother not to pray, but
only read and study other things, and I shall pray
in place of thee," – and he stood about the hermit,
giving the appearance of seeming to pray for him.
The seduced monk Nikita came to surpass
everyone in knowledge of the Books of the Old
Testament, but about the Gospel he would not
speak, nor wanted to hear it. The Kievo-Pechersk
elders went to the seduced monk, and having prayed, they drove out the devil from him. After
this the Monk Nikita, remaining an hermit with the blessing of the elders, lived in strict
fasting and prayer, more than anyone else practising obedience and humility. Through the
prayer of the holy elders, the Merciful Lord brought him up from the depths of his fall to an
high degree of spiritual perfection. Afterwards he was made bishop in Novgorod and for his
holy life he was rewarded of God with a gift of wonderworking. Once during a time of
drought by his prayer he brought down rain from the heavens, and another time by his prayer
he stopped a conflagration in the city. Saint Nikita guided the Novgorod flock for 13 years
and he died peacefully in 1108. In 1558 during the time of tsar Ioann Vasilievich, the
glorification of the Saint was made. His relics now rest in the church of the holy Apostle
Philip in Novgorod.
SAINT EVÊQUE MATERNIEN DE REIMS ET CONFESSEUR (+ 368)
Frère de l'Evêque de Materne de Milan, Maternien, devint Evêque de Reims vers 348. Il
s’endormit Saintement dans le Seigneur le 7 juillet 368. Hincmar fit au neuvième siècle
l'Elévation de son corps un 30 avril, d'où cette dernière date dans le martyrologe d'Usuard.
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SAINT MARTYR MAXIMOS D'ÉPHÈSE
Le Saint Martyr Maximos souffrit pour sa Foi en Christ en ayant le ventre transpercé par le
glaive.
SAINTES AMÉE, MÉNEHOULD (MANÉGILDE) ET HOILDE, VIERGES (+5°.S.)
Vierge illustre, Hoïlde eut pour père Sigmare et pour mère Leutrade. Ses parents les Comte et
Comtesse de Perthes en Champagne, eurent sept filles aussi Pieuses que nobles : l'aînée
Amée, la plus jeune. Hoïlde était du nombre des intermédiaires. Toutes grandirent à l'ombre
de la vigilance de leurs parents, le coeur cultivé et formé par les bonnes moeurs et les sages
enseignements.
Eclairées dès leurs tendres années par la Grâce de Dieu et voyant le monde assujetti au règne
du Mal, elles résolurent de se consacrer à Jésus-Christ Seul. Lors d'une visite des églises de
son diocèse, le Saint Evêque Alpin de Châlon se rendit à Perthes où il reçut les sept jeunes
soeurs présentées par leurs parents. Avec leur consentement, il les consacra à Dieu, leur fit
connaître encore mieux le prix de la Virginité, leur donna une règle de vie et de sages
prescriptions. Elles suivirent toute leur vie la Règle que leur avait donnée Saint Alpin.
SAINTS MARTYRS AMATOR, PIERRE, LUDOVIC ET JEAN, À CORDOUE (+ 855)
Le Saint Evêque et Martyr Euloge de Cordoue nous a conservé le nom de quatre héroïques
Confesseurs dont les Maures versèrent le sang en l'année 855. Le premier et le plus intrépide
était un jeune Prêtre nommé Amator qui avait quitté sa ville de province (le bourg de Martos)
et s'était rendu avec sa famille à Cordoue pour y faire ses études. Ses compagnons de martyre
furent un Moine nommé Pierre et Ludovic, tous deux natifs de Cordoue, de familles
bourgeoises. Ils s'étaient dévoués par zèle à la conversion des mahométans mais l'exécution de
ce projet mit les ennemis de la Foi dans une telle fureur qu'ils fondirent sur eux et les
égorgèrent. Leurs corps furent jetés dans le fleuve Guadalquivir. Les Chrétiens de diverses
localités les recueillirent et leur donnèrent la sépulture. Ils sont honorés d'un culte public à
Cordoue où ils ont un Office particulier du rite semi-double.
Pierre fut enseveli au Monastère de Saint-Sauveur, presque aux portes de Cordoue et le
bienheureux Ludovic à quelques milles de là dans la ville de Palma dont les Comtes prirent
souvent le nom de Louis (Ludovic) par dévotion envers ce Glorieux Martyr. Quant au
Bienheureux Amator, il fut transporté dans sa patrie qui changea de nom en sa mémoire et prit
celui de Martos, altération d'Amator. On joint à ces trois Martyrs le Bienheureux Jean qui
n'est pas nommé par le martyrologe romain.
SAINT HIÉROMARTYR EUTROPE (OU OPE) L'EVEQUE DE SAINTES (+1°.S.)
Le Bienheureux Evêque et Martyr Eutrope fut dirigé par Saint Clément vers la Gaule après
l'avoir sacré Evêque. Il y prêcha longtemps l'Evangile mais en eut la tête brisée à Saintes
précisément pour son témoignage rendu à Jésus-Christ.
SAINTS MARTYRS JACQUES, MARIEN, AGAPIUS, EMILIEN, EN NUMIDIE
(ALGERIE) (+ 260)
Marien était Lecteur et Jacques, Diacre. Après avoir déjà surmonté les rigueurs de la
persécution de Dèce en confessant le Christ, le premier fut de nouveau arrêté avec son très
illustre collègue. Après des supplices cruels et recherchés, tous deux ensemble furent
réconfortés jusqu'à deux fois par des Révélations Divines et furent finalement achevés par le
glaive avec beaucoup d'autres.
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SAINT EVÊQUE PULCHRONE DE VERDUN (454-470)
Il fut le cinquième Evêque de Verdun et c'est à lui que revient l'honneur d'y avoir fondé la
cathédrale de la Mère de Dieu en honneur de la Théotokos au lendemain du Concile d'Ephèse.
SAINT ERMITE CYNWL DU PAYS DE GALLES (+6°.S.)
Cynwl, frère de Saint Deiniol (Daniel), fut le premier Evêque de Bangor (Pays de Galles.) Il
mena une vie austère dans le Nord du Pays de Galles. Beaucoup d'églises lui sont dédiées.
Tropaire de Saint Cynwl ton 7
Tu fus un digne frère de l'Evêque Deiniol de Bangor, /
Ô Saint Ermite Cynwl. /
Etant passé d'une vie austère sur cette terre /
à la Gloire Eternelle au Ciel,/
prie le Christ Notre Dieu pour les gens de ces pays, /
qu'Il nous accorde Sa Grande Miséricorde.
SAINT MARTYR MAXIME, MARCHAND EN ASIE (+ 251)
SAINT MOINE CLÉMENT L'HYMNOGRAPHE LE STUDITE (+9°.S)
Clément était Hymnographe et Moine du Studion à Constantinople. Il composa un grand
nombre de Canons poétiques en l'honneur de la Mère de Dieu. Quelques-uns nous sont
parvenus au travers des Livres Liturgiques.
ou
The Monk Clement the Writer of Churchly Song was hegumen of the Studite monastery after
Saint Nicholas (+ 868, Comm. 4 February). Known as a zealous defender of Christianity, the
confessor of icon-veneration also composed Canons of the Mother of God and to certain of
the Saints, – in particular troparia to the Mother of God, Canons of the Seven Youths of
Ephesus (Comm. 4 August), the Prophet and God-Seer Moses (Comm. 4 September), the
Archangels (Comm. 8 November), and the Sunday before the Nativity of Christ.
SAINT ABBÉ PLACIDE DU CÉLÈBRE MONASTÈRE DE SAINT-SYMPHORIEN À
AUTUN (+8°.S.)
Les traditions donnent le nom d'Anges aux Moines de cette communauté. Saint Placide est le
dernier des Moines de Saint-Symphorien à avoir mérité les honneurs du culte public.
L'époque n'était pas éloignée où les Sarrasins allaient coucher l'abbaye dans un linceul de
poussière. (Voir l'histoire de la fondation de ce monastère à la vie de Saint Euphrone d'Autun
et à celle de Saint Symphorien.)
SAINT HIÉROMARTYR LAURENT ET PLUSIEURS SAINTS ENFANTS MARTYRS À
NOVARE (+397)
Alors qu'il faisait leur éducation catéchétique, ils furent martyrisés avec lui sous l'empereur
Valentinien. Ils furent mis à mort sans aucune formalité légale par la multitude païenne. Voici
une petite pièce en vers qui fut anciennement gravée sur le tombeau qui contenait les
ossements des Martyrs et d'où découlait une liqueur salutaire aux malades :
"Vois-tu ce marbre en forme de tombeau? Il est solide à l'intérieur, nulle fente ne s'y ouvre,
d'où la terre pourrait verser des eaux cachées. Ce sont des ossements ensevelis en ce lieu que
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vient cette liqueur. Si tu doutes, enlève du sépulcre les Précieuses Reliques qui donnent ces
gouttes, tu diras alors : Où est maintenant cette onde salutaire?"
28 mars (martyre) - 26 avril – 30 avril (invention)
SAINT HIEROMARTYR BASILE L'EVEQUE D'AMASEA ET SAINTE VERTUEUSE ET
VIERGE GLAPHYRE (+322)
Il vécut au début du quatrième siècle dans la ville d'Amaseia dans le Pont. Il encouragea et
réconforta les Chrétiens souffrant les persécutions des païens. A son époque, la partie
orientale de l'empire romain était dirigée par Licinius (311-324), le beau-frère du Saint
Empereur Constantin le Grand. Licinius fit semblant de signer l'édit de Milan de Constantin
(313) qui accordait la tolérance religieuse aux Chrétiens mais il les haïssait et continua à les
persécuter. Basile prit part en 314 aux Conciles de Gangres et de Néocésarée. Il fut l'une des
principales victimes de la persécution de Licinius, soi-disant pour avoir caché une Chrétienne
nommée Glaphyre. Dénoncé à l'empereur par le tribun, il fut condamné à avoir la tête
tranchée. Basile subit sa peine après avoir adressé à Dieu une dernière prière pour son
troupeau et donné le baiser d'adieu aux Prêtres et aux Diacres de son Eglise. Son corps, jeté à
la mer, fut retrouvé sur l'indication d'un Ange et les Chrétiens lui donnèrent une sépulture
honorable.
Latins et Grecs honorent sa mémoire le 26 avril. On a pourtant supposé qu'il avait souffert à
Nicomédie le 28 mars et que le 26 avril était l'anniversaire de la Translation du corps à
Amasée.
Les Actes, composés par un Prêtre nommé Jean et qui se dit témoin oculaire du Martyr, sont
donnés en grec et en latin.
ou
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The PriestMartyr Basil, Bishop of Amasea, lived at the beginning of the IV Century in the
Pontine city of Amasea. He encouraged and comforted the Christians, suffering persecution
by the pagans. During this time the Eastern part of the Roman empire was ruled by Licinius
(312-324), a relative by marriage to the holy Equal-to-the-Apostles emperor Constantine the
Great (306-337, Comm. 21 May). Licinius deceitfully undersigned Constantine's "Edict of
Religious Toleration" (313), which permitted the freely open confession of Christianity, but at
heart he hated Christians and continued to persecute them to return to paganism.
Licinius burned with passion for a maid-servant of his wife Constancia, – the Righteous
Virgin Galphyra. The holy maid reported about this to the empress and sought her
intercession. Having dressed her in men's attire and provided her with money, the empress
Constancia sent her away from the city in the company of a devoted servant. They told the
emperor, that the maid-servant had gone mad and lay near death. Righteous Glaphyra on the
road to Armenia remained in the city of Amasea, where the local bishop, Saint Basil, gave her
shelter.
At this time the Saint was building a church in the city. Righteous Glaphyra for its
construction gave over all the money that she had received from Constancia, and in a letter to
the empress she besought her to send additional funds to complete the church. The empress
fulfilled her request. But the letter of Righteous Galphyra fell into the hands of the emperor.
The enraged Licinius demanded the governor of Amasea to send him the sainted-hierarch and
the maid-servant. Righteous Galphyra died (+ 322) before the edict arrived in Amasea. They
dispatched Saint Basil to the emperor. Two deacons, Parthenias and Thestimos, followed after
him and lodged near the prison where they locked up the Saint.
The pious Christian Elpidyphoros bribed the jailer and each night together with Parthenias
and Thestimos he visited the Saint. On the eve of the trial day of the Saint he sang psalms and
the words "if I be at the very depths of the sea, even there wilt Thy hand guide me and Thine
right hand hold me" (Ps. 138 [139]: 9-10) – and thrice he broke down into tears. The deacons
were apprehensive that the Saint would be in distress over the coming torments, but he
calmed them.
At the trial Saint Basil resolutely refused the suggestion of the emperor to become a pagan
high-priest, and therefore he was sentenced to death. Elpidyphoros got to the soldiers with
money, and they allowed the Saint to pray and to speak with his friends before the execution.
After this, the Saint said to the executioner: "Friend, do what thou art ordered to," – and
calmly he bent beneathe the blow of the sword.
When the Martyr had been beheaded, Elpidyphoros tried to ransom his remains from the
soldiers. But the soldiers were afraid of the emperor and they threw the body and head of the
Saint into the sea. After this, three times in a dream an Angel of God appeared before
Elpidyphoros with the words: "Bishop Basil is in Sinope and doth await you." Heeding this
call, Elpidyphoros and the deacons sailed to Sinope and there they hired fishermen to lower
their nets. When they lowered the net "on the suggestion" of the deacons Thestimos and
Parthenias, they came up with nothing. Thereupon Elpidyphoros declared, that he would ask
them to lower the net in the Name of the God, Whom he did worship. This time the net
brought up the body of Saint Basil. The head had come back together with it, and only the
gash on the neck indicated the strike of the sword. The relics of Saint Basil were conveyed to
Amasea and buried in the church built by him.
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SAINT EVÊQUE SWITHBERT DE WERDEN (+807)
Né en Angleterre, Swithbert pourrait avoir été Moine. Il rejoignit les Missionnaires et arriva
en Allemagne et devint finalement Evêque de Werden en Westphalie.
SAINTE ONENNE (OU ONENN, ONENNA) DE BRETAGNE (+7°.S.)
Onenne était la fille du roi de Domnonée (Armorique septentrionale) Judaël. Glorifiée par le
peuple et devenue la Sainte Protectrice de la paroisse de Tréhorenteuc, vivant à la fin du
sixième siècle et au début du septième, elle connut un destin extrêmement modeste en dépit
de ses origines. Elle fit voeu de pauvreté et devint gardienne d'oies. Ce sont d'ailleurs les cris
de ses oies qui alertèrent la population et la sauvèrent des agissements d'un agresseur. Onenne
serait née au Ciel par suite d'hydropisie.
Aujourd'hui encore, elle est honorée par les papistes dans le Morbihan à Tréhorenteuc (canton
de Mauron) où l'église et une fontaine lui sont dédicacée. Les pèlerins se rendent dans l'église
construite à l'emplacement du lieu de sa sépulture. Ils demandent guérison de leurs maladies
des yeux. Située sur un terrain privé, la fontaine n'est accessible que deux fois l'an lors de
pèlerinages organisés. Autrefois, la procession vers la fontaine guérisseuse champêtre était
précédée d'un petit groupe d'oies. Cet usage tendrait à reprendre de nos jours.
SAINTE MAXENCE A TRENTE, VEUVE (VERS 400)
Maxence, dame romaine, était la mère des Saints Vigile, Claudien et Majorien : elle les suivit
dans le Tyrol, naquit au Ciel à Trente dont Vigile était Evêque. Ses Saintes Reliques sont
vénérées à la cathédrale.
SAINT ÉVÊQUE DONATOS D'EVRIA (OU EUREIA) (+387)
Sainted Donatos lived during the reign of the holy nobleborn Emperor Theodosius the Great
(379-397) and was bishop of the city of Eureia. Not far from this city in the vicinity of Soreia
was located an harm-causing spring of water. When the Saint learned of this, he went with
clergy to the spring and cast out from it a monstrous serpent, which died. The Saint prayed, he
blessed the spring and drank the water without harm. seeing this Miracle, the people glorified
God.
Another time, having prayed, Saint Donatos brought water forth from a dry and stoney place,
and during a time of drought he besought rain from the Lord to water the land.
The daughter of the holy Emperor Theodosius fell terribly ill and was afflicted by an unclean
spirit. Saint Donatos came to the palace, and with his entry the devil left and the sick one was
healed. A certain money-lender, – after he was paid back a loan from a debtor who then died,
tried to extort the money a second time from the dead man's widow. The Saint resurrected the
dead man, who corroborated the repayment of the loan.
Saint Donatos died in about the year 387.
A Ferno dans la marche d'Ancône, St Sophie, vierge et martyre. - A Naples, St Sévère
l'Evêque qui, entre autres Miracles, rappela pour un temps un mort de son sépulcre afin de
convaincre un imposteur qui tourmentait une veuve et des pupilles pour une fausse dette.
5ième siècle. - A Euria dans l'Epire, St Donat l'Evêque qui brilla au temps de l'empereur
Théodose par une Sainteté extraordinaire. 387. Les Reliques de Donat furent apportées par les
Vénitiens dans l'église de la Mère de Dieu nte de Marane. - A Londres, en Angleterre, St
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Erkonwald l'Evêque qui brilla par beaucoup de Miracles. 698. - A Reims, St Maternien
l'Evêque, frère de St Materne de Milan; il décéda le 7 juillet mais sa fête se fait
principalement ce jour, auquel l'archévêque Hincmar leva son corps de terre et l'envoya
comme un riche présent à Louis le roi de Germanie. 349-370. - A Maastricht, St Quirille
l'Evêque. Vers 489. - A Châlon-sur-Saône, St Jean, St Didier, St Flavius et autres bienheureux
Evêques de cette ville dont la fête commune se faisait autrefois en ce jour. Aujourd'hui leurs
fêtes se célèbrent au diocèse d'Autun : celle de Saint Jean, le 15 mai; celle de saitn Flavius, le
13 du même mois; celle de Saint Didier, le 26 juin. - Au même lieu, St Désiré, Prêtre qui a
part à la solennité de ces Saints prélats. Décédé à gourdon où il avait vécu dans la solitude, il
fut transféré à Châlon, en l'église de l'hopital des Lépreux. Il s'en fit une seconde translation, à
laquelle assista le pape de Rome Jean VIII, à son retour du Concile de Troyes. Saint Grégoire
de Tours écrit qu'il était invoqué contre le mal de dents. Vers 569. - A Tonnerre, St
Michemer, confesseur, disciple de Saint Germain d'Auxerre. 441. - Dans le diocèse de
Besançon, la fête de St Sigismond le roi de Bourgogne. 524 - Dans le Perthois, en
Champagne, St Hoïlde ou St Houe, vierge qui reçut le voile des mains de Saint Alpin
l'Evêque de Châlons; son corps après quelques siècles, fut porté à Saint-Etienne de Troyes; un
de ses ossements fut transféré à Sainte-Houe, abbaye de Cisterciennes dans l'ancien duché de
Bar, en Lorraine et un autre à Paris dans l'église des Petites-Cordelières. 5ième siècle. Une
ferme, près de Bussy-la-Côte, canton de Revigny, arrondissement de Bar-le-Duc, rappelle
seule aujourd'hui le nom de Sainte Houe et marque l'emplacement de l'ancien monastère qui
était de l'Ordre de Citeaux. - A Cologne, la translation de St Quirin, honoré aussi au diocèse
de Troyes le même jour. - A Urcitana, ville aujourd'hui détruite, à 2 lieues d'Almeria dans
l'ancien royaume de Grenade, en Espagne, St Indalèce l'Evêque de cette ville qui fut ordonné
à Rome par Saint Pierre et Saint Paul et fut envoyé prêcher l'Evangile dans la Péninsule
Ibérique avec Torquat, Second, Euphrasius, Cécilius, Tésiphont et Eusitius, missionnaires
comme lui. Les Reliques de Saint Indalèce furent transférées en 1080 au Monastère de Saint-
Jean de la Penha et glorifiées par de nombreux Miracles. 1er siècle. - Chez les Grecs, St
Maxime, Martyr qui périt d'un coup d'épée dans le ventre : il est différent du Martyr du même
nom mentionné au romain. Epoque incertaine. - A Rome, St Quirin l'Evêque et Martyr,
enseveli dans la catacombe de Prétextat. C'était peut-être un Evêque d'un pays lointain, mort
en accomplissant sa visite aux seuils des Apôtres. - A Aphrodisia (de Carie, Lycie ou Trace,
on ne sait laquelle des 3 villes est la bonne), les Sts Martyrs Radicianus, Diacre; Térence,
Marin, Prêtres; Dagarus avec 12 autres; Méturus, Clément, Lucinus, Télesphore, Primosus,
Saturnin, Emélien, Maïorica, Saturnina dont les noms seulement sont parvenus jusqu'à nous. -
Et ailleurs, les funérailles de St Polychrone l'Evêque dont le siège est inconnu. - A Forlli dans
les montagnes, St Mercurial l'Evêque de cette ville. 156 ou 405. - A Trente, St Maxence,
veuve. Vers l'an 400. Cette illustre veuve est la mère de 3 Saints : Claudien, Majorien et
Vigile. Ce dernier devint Evêque de Trente et fut un de prélats remarquables du 4ième siècle.
Veuve de bonne heure, Sainte Maxence quitta Rome pour échapper aux importunités de ceux
qui sollicitaient sa main. L'église de Trente célèbre sa fête sous le rit double : à quelque
distance de cette ville se trouve un village nommé de son nom Santa-Masenza. - Chez les
Grecs, St Clément, confesseur et poète qui après avoir charmé la terre par ses chants, alla à
son tour entendre dans le Ciel les mélodies des anges. Vers le 9ième siècle. - A Kempten, en
Souabe, la bienheureuse Hildegarde, reine, femme de Charlemagne, mère de Charles le
Chauve, de Pépin et de Louis le Pieux et fondatrice du Monastère de Kempten (Campidona)
où ses Reliques opérèrent beaucoup de Miracles. 783. - A Ferden ou Werden, en Saxe, St
Switbert dit le Jeune l'Evêque. 807. - A Montaciano, en Toscane, le bienheureux Antoine de
l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, sur le tombeau duquel des lis fleurirent spontanément.
Après l'an 800. - St Apôtre Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère aîné de St Jean le
Théologien, décapité à Jérusalem sur l'ordre du roi Hérode-Agrippa (vers 44). Il fut le premier
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des Douze Apôtres à connaître le martyre.- St Clément l'Hymnographe- St Maxime qui
consomma son martyre en ayant le ventre transpercé par le glaive.- St Basile l'Evêque
d'Amasée (invention des Reliques)-Ste Argyrie de Prousse- St Nicétas (Nikita) l'Evêque de
Novgorod (1108).- St Sabas de Zvenigorod (invention des
Reliques)- St Eutrope, 1er Evêque de Saintes en Saintonge et Ste Estelle- Ste Sophie, vierge,
martyre à Fermo en Ombrie sous Dèce (vers 250). -Sts Jacques, Diacre et Marien, lecteur,
Martyrs avec plusieurs autres sous Valérien à Lambèse dans l'actuelle Algérie (260). -
Invention des Reliques de St Roi l'Evêque d'Amasée (322). -St Maternien, frère de St
Materne de Milan, métropolitain de Reims en Champagne (368). -St Donat l'Evêque d'Evria
près de Ioannina en Epire au temps de St Thédose Ier le Grand, thaumaturge (vers 387). -St
Laurent, Prêtre, Martyr par la main des païens à Novare au Piémont avec les enfants à qui il
faisait le catéchisme (vers 397). -Ste Hoïlde , Moniale à Perthes en Champagne (Ve siècle). -
St Pulchrone l'Evêque de Verdun en Lorraine où il donna un éclat particulier aux décisions
du Concile d'Ephèse (440). -St Michomer, Irlandais de nation, Moine, mort à Tonnerre en
Bourgogne (444). -St Désiré , Prêtre et Ermite à Gourdon en Bourgogne (vers 569). -St
Ammon le Métropolite de Dol-de-Bretagne (VIIe siècle). -Translation des Reliques du St
nouveau-Martyr Théodore de Byzance. -Translation des Reliques de la Ste nouvelle-martyre
Argyrie de Prousse (1725).
ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU DE "LA PASSION" 30 avril – 6ème Dim. de Pâque (Dim. de
l'Aveugle-Né) – 13 août
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The icon received its name because on either side of the Mother of God are two angels with
the implements of the Lord's suffering: the Cross, the lance, and the sponge.
There was a certain pious woman, Katherine, who began to suffer seizures and madness after
her marriage. She ran off into the forest and attempted suicide more than once.
In a moment of clarity she prayed to the Mother of God and vowed that if she were healed,
she would enter a monastery. After recovering her health, she only remembered her vow after
a long time. Afraid and mentally afflicted, she took to her bed. Three times the Most Holy
Theotokos appeared to her, commanding the sick woman to go to Nizhni-Novgorod and to
buy Her icon from the iconographer Gregory.
After she had done this, Katherine received healing. From that time on, Miracles have
occurred from this icon. The Feast day of this icon is on August 13 commemorating its
transfer from the village of Palitsa to Moscow in 1641. A church was built at the place where
it was met at the Tver gates, and in 1654, the Strastna monastery was built.
The icon is also commemorated on April 30, and on the sixth Sunday after Pascha (the
Sunday of the Blind Man) in memory of the Miracles which occurred on this day. Other
"Passion" icons of the Mother of God have been glorified in the Moscow church of the
Conception of St. Anna, and also in the village of Enkaeva in Tambov diocese.
Lecture de l’Epître
Actes XII : 1-11
12.1 Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l'Église, 12.2 et
il fit mourir par l'épée Jacques, frère de Jean. 12.3 Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit
encore arrêter Pierre. -C'était pendant les jours des pains sans levain. - 12.4 Après l'avoir saisi
et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec
l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
12.5 Pierre donc était gardé dans la prison; et l'Église ne cessait d'adresser pour lui des
prières à Dieu. 12.6 La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié
de deux chaînes, dormait entre deux soldats; et des sentinelles devant la porte gardaient la
prison. 12.7 Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L'ange
réveilla Pierre, en le frappant au côté, et en disant: Lève-toi promptement! Les chaînes
tombèrent de ses mains. 12.8 Et l'ange lui dit: Mets ta ceinture et tes sandales. Et il fit ainsi.
L'ange lui dit encore: Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi. 12.9 Pierre sortit, et le suivit,
ne sachant pas que ce qui se faisait par l'ange fût réel, et s'imaginant avoir une vision. 12.10
Lorsqu'ils eurent passé la première garde, puis la seconde, ils arrivèrent à la porte de fer qui
mène à la ville, et qui s'ouvrit d'elle-même devant eux; ils sortirent, et s'avancèrent dans une
rue. Aussitôt l'ange quitta Pierre. 12.11 Revenu à lui-même, Pierre dit: Je vois maintenant d'une
manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu'il m'a délivré de la main d'Hérode
et de tout ce que le peuple juif attendait.
Lecture de l’Evangile
Luc IX : 1-6
9.1 Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la
puissance de guérir les maladies. 9.2 Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les
malades. 9.3 Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et
n'ayez pas deux tuniques. 9.4 Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que
vous partirez. 9.5 Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la
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poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. 9.6 Ils partirent, et ils allèrent de village en
village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons.
Pour l’usage slave
Luc V : 1-11
5.1 Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de
lui pour entendre la parole de Dieu, 5.2 il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs
étaient descendus pour laver leurs filets. 5.3 Il monta dans l'une de ces barques, qui était à
Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la
foule. 5.4 Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets
pour pêcher. 5.5 Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien
prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. 5.6 L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité
de poissons, et leur filet se rompait. 5.7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans
l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles
enfonçaient. 5.8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur,
retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. 5.9 Car l'épouvante l'avait saisi, lui et
tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite. 5.10 Il en était de même
de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne
crains point; désormais tu seras pêcheur d'hommes. 5.11 Et, ayant ramené les barques à terre,
ils laissèrent tout, et le suivirent.
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