samedi 3 juillet 2010

Vies de Saints : Extraits du Grand Synaxaire de la Sainte Eglise Orthodoxe.

18 juin – 1 juillet 2010
Cycle mobile (Pascalion): Jeudi de la Sixième Semaine
Lecture de l’Epître
1Cor III : 18-23
3.18 Que nul ne s'abuse lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il
devienne fou, afin de devenir sage. 3.19 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu.
Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse. 3.20 Et encore: Le Seigneur connaît les
pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines.
3.21 Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous, 3.22 soit
Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses
présentes, soit les choses à venir. 3.23 Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.
Lecture de l’Evangile
Matthieu XIII : 36-43
13.36 Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s'approchèrent de lui, et
dirent: Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ. 13.37 Il répondit: Celui qui sème la
bonne semence, c'est le Fils de l'homme; 13.38 le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce
sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin; 13.39 l'ennemi qui l'a semée, c'est le
diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. 13.40 Or, comme
on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. 13.41 Le Fils de
l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui
commettent l'iniquité: 13.42 et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs
et des grincements de dents. 13.43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le
royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Cycle fixe : Commémorations
SAINT AMAND, EVEQUE DE BORDEAUX (+VERS 431)
Il serait né après le milieu du quatrième siècle dans la ville même de Bordeaux ou dans le
diocèse. Dès son enfance, il fut élevé dans l'étude des Saintes Ecritures. Jamais il ne fut
souillé par le commerce du monde ni par les péchés de la chair. Cette pureté de vie le rendit si
agréable à Dieu que Saint Paulin de Nole le charge de dire au Seigneur, en sa faveur comme
autrefois Moïse pour le Peuple d'Israël : "Ou pardonne-lui ou efface-moi de Ton Livre."
Il fut un des principaux instruments dont Dieu se servit pour opérer la conversion du même
Saint Paulin et la manière dont celui-ci en parle fait juger que ce fut Saint Amand qui le
catéchisa et le présenta sur les fonts sacrés du Baptême. Après que Saint Paulin eut renoncé au
monde et quitté les Gaules, Saint Amand et lui lièrent ensemble un commerce réglé de lettres.
Saint Delphin étant endormi, le Prêtre Amand qu'il avait chargé de son vivant du ministère de
la Parole, fut élu à sa place Evêque de Bordeaux.
Une parole de Saint Paulin montrera combien ce siècle était fertile en Grands et Saints
Evêques et en particulier quelle était la Sainteté d'Amand. "Si vous voulez voir," dit-il, "des
Evêques dignes de Dieu, des défenseurs zélés de la Foi et de la religion, regardez Exupère de
Toulouse, Simplice de Vienne, Amand de Bordeaux, Diogénien d'Alby, Dyname
d'Angoulème, Vénérand de Clermont, Alythius de Cahors, Pascal de Périgueux."
Lorsque l'âge et les fatigues l'eurent mis dans l'impuissance de prendre pour son troupeau les
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mêmes soins qu'auparavant, il fut si chagrin de voir que les moeurs et la religion de ses
diocésains en souffraient qu'il se mit à prier Dieu d'envoyer un Evêque dont la vigueur et
l'application pussent remédier au mal qu'il ne pouvait guérir pour sa part. Dieu envoya Saint
Séverin; Amand, instruit de son arrivée, s'avança à sa rencontre, l'introduisit dans la ville et
l'intronisa à sa place sur le siège épiscopal. Amand, heureux de voir ses voeux exaucés et les
moeurs s'améliorer, resta avec Saint Séverin, auquel il survécut quelques années.
Le martyrologe romain marque au 18 juin la fête de Saint Amand dont les Reliques furent
déposées dans l'église de Saint-Seurin de Bordeaux. On ignore l'année de sa Naissance au Ciel
mais comme il était à peu près du même âge que Saint Paulin de Nole, on peut aussi placer
son repos à peu près vers le même temps que celle de cet illustre Evêque c'est-à-dire vers 431.
Il ne paraît aujourd'hui nulle part aucun des écrits de Saint Amand, sinon le précis d'une de ses
lettres que Saint Jérôme nous a conservée. On juge par l'éloge que Saint Paulin fait des lettres
de Saint Amand dans les siennes qu'elles seraient tout à fait propres à éclairer les âmes
tournées vers la piété chrétienne. Saint Paulin les regardait comme telles lorsqu'il disait
qu'elles faisaient la joie de son coeur qu'elles lui étaient plus douces que le miel et qu'elles
formaient la consolation et la nourriture la plus délicieuse de l'âme.
SAINT MARTYR LEONCE ET SES COMPAGNONS : HYPATOS ET THEODULE* DE
TRIPOLI EN PHENICIE (AUJOURD'HUI LIBAN)(+73)
Commandant militaire romain dans la région de Tripoli en Phénicie, durant le règne de
l'empereur romain Vespasien, il naquit à Yelada "d'une grande stature physique puissant, fort
et ardent au combat." Le gouverneur impérial Hadrien avait envoyé un détachement militaire
pour s'emparer de Léonce parce qu'Adrien était un féroce adversaire et persécuteur des
Chrétiens. Hypatius, commandant du détachement, tomba malade en chemin, contractant une
forte fièvre et l'unité dû de ce fait ralentir son rythme. Une nuit, un Ange du Seigneur apparût
à Hypatius et lui dit : "Si tu désires être guéri, toi et tes soldats devez crier trois fois : "Ô Dieu
de Léonce, aide-moi!."" Hypatius rapporta sa vision à ses compagnons et ils crièrent tous
ensemble comme l'Ange l'avait indiqué et Hypatius fut guéri sur-le-champ. Tous furent
éblouis par ce Miracle en particulier un certain Théodole.
Alors Hypatius et Théodule partirent en avant des autres soldats pour trouver Léonce. Ce
dernier les reçut avec courtoisie et leur offrit un rafraîchissement. Quand il eut finit d'exposer
sa Foi en Christ, leur coeurs s'enflammèrent d'Amour pour le Seigneur et un nuage lumineux
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descendit au-dessus des têtes d'Hypatius et Théodule diffusant une rosée sur eux. De cette
manière, le Saint Esprit de Dieu baptisa Lui-même ces deux âmes converties pendant que
Saint Léonce prononçait les paroles : "Au Nom de la Très-Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-
Esprit."
Le machiavélique Hadrien découvrit qu'Hypatius et Théodule étaient devenus Chrétiens et il
ordonna de les faire battre sans pitié puis de les décapiter avec une hache. C'est de cette
manière que les enfants spirituels de Léonce remirent leur âme au Seigneur. Ensuite Adrien
ordonna de soumettre Léonce aux plus cruelles tortures. Mais Léonce demeura inébranlable
dans sa Foi. Son corps entier n'était plus que plaie mais il priait Dieu sans cesse pour
demeurer en Lui. Au milieu de ces affreux tourments, un Ange du Seigneur lui apparut pour
le réconforter et l'encourager. Pour finir, ils jetèrent le Martyr sur le sol et le flagellèrent
jusqu'à ce qu'il en rende son âme à Dieu. Un certain Notarius fut témoin des souffrances de
Léonce, il écrivit sur des tablettes tout ce qu'il vit et les plaça dans la tombe du Martyr. Saint
Léonce souffrit avec honneur en l'an 73.
* Selon la version syriaque de sa Passion, Saint Léonce était soldat à Tripoli sous Dioclétien. Converti par le
Moine Publius, il distribua sa solde aux pauvres et se moqua des idoles. Ils furent tous deux dénoncés par les
prêtres païens au tribun Philérinos qui les fit flageller et envoya Publius en exil à Emèse. Mais il rentra bientôt à
Tripoli où Léonce le rejoignit. Traduits devant le gouverneur Firmilien, ils furent encore torturés et Publius
mourut en chemin, alors qu'il était transféré à Tyr, tandis que Léonce succomba à la bastonnade.
ou
Saint Léonce servait dans l'armée romaine sous le règne de Vespasien (vers 69-79) et s'était
distingué par sa vaillance. En garnison à Tripoli (Phénicie), il distribuait aux pauvres les
provisions de l'armée, ne cachant pas sa piété pour le Christ et condamnant le culte des idoles.
Sa réputation parvint jusqu'au gouverneur de Phénicie nommé Adrien qui était un fervent
adepte de l'idolâtrie et avait obtenu de l'empereur licence de mettre à mort les disciples du
Christ Il envoya à Tripoli un détachement dirigé par le tribun Hypatos (ou Hypatios) avec
pour mission d'arrêter Léonce et de le garder jusqu'à sa venue. En arrivant à proximité de la
ville, Hypatos fut saisi d'une forte fièvre et cette nuit-là un Ange lui apparut et lui dit : "Si tu
veux être guéri, invoque trois fois le Dieu de Léonce," puis le personnage lumineux disparut.
Hypatos s'exécuta et fut aussitôt soulagé.
Le lendemain, Hypatos se rendit en ville en compagnie d'un autre soldat, Théodule. Ils
rencontrèrent Léonce qui les salua jovialement et qui se présentant comme un ami de l'homme
qu'ils cherchaient, les invita chez lui. Après leur avoir offert la meilleure hospitalité, il leur
révéla qu'il était Léonce, le soldat du Christ Hypatos et Théodule tombèrent alors à ses pieds
et le supplièrent de les délivrer de l'impureté de l'idolâtrie en les unissant au Christ Léonce
pria pour eux et un nuage apparut dans le Ciel, versant sur eux l'eau nécessaire à leur
Baptême. Après avoir été ainsi illuminés, ils marchèrent, en peine ville, vêtus de blanc et
tenant un cierge en main. Les païens s'agitèrent fort devant un tel spectacle et deux jours plus
tard lorsque Adrien arriva à Tripoli, il les fit aussitôt arrêter et emprisonner. Pendant le jour,
Léonce exhortait ses compagnons à endurer avec joie les épreuves qui allaient leur procurer la
vie éternelle et pendant la nuit, ils priaient ensemble et chantaient des psaumes.
Au matin ils comparurent devant Adrien, au tribunal. Léonce déclara qu'il était fils de la vraie
lumière, à laquelle rien ne peut s'opposer et soldat du Christ Exaspéré, le magistrat ordonna de
lui briser les os avec des verges mais le Saint restant inébranlable, on le ramena en prison.
Adrien fit alors avancer Hypatos et Théodule et leur demanda pourquoi ils avaient ainsi
soudain trahi leur empereur. Ils lui répondirent que désormais ils étaient enrôlés dans l'armée
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du Roi du Ciel et que pour rien au monde ils ne retourneraient au vain culte des idoles.
Hypatos fut alors attaché au chevalet pour être écorché vif, tandis que Théodule était frappé
du plat d'épées. Sous la torture les deux Saints ne laissaient échapper aucun autre cri que le
Seigneur aie pitié! Aussi Adrien ordonna-t-il de les décapiter.
Lors d'un nouvel interrogatoire, on menaça Saint Léonce de subir les mêmes tortures que ses
compagnons; il répondit que ces souffrances avaient été leur Couronne et la garantie de leur
Victoire Eternelle. Il fut étendu à terre et frappé de verges par quatre soldats. Pendant qu'un
héraut criait : "Voici comment sont châtiés ceux qui se rebellent contre l'empereur et contre
nos dieux!" Le Saint clamait : "Tu peux bien épuiser mon corps mais tu ne parviendras pas à
vaincre mon âme." Il fut écorché vif mais resta silencieux les yeux tournés vers le Ciel, en
prière. Le tyran prescrivit alors de le suspendre la tête en bas et de le fustiger après lui avoir
attaché une lourde pierre au cou. A l'issue de cette torture, on le renvoya en prison et alors
qu'il rendait Grâces à Dieu pendant la nuit, un Ange vint le réconforter et l'encourager à
endurer le combat jusqu'à son terme.
Le lendemain, le Saint montra la même résolution, malgré les supplices. Adrien ordonna alors
de l'étendre entre quatre poteaux et de le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive. Et c'est en
rendant Grâces sous les coups que Saint Léonce rendit glorieusement son âme à Dieu. Des
fidèles déposèrent son corps près du port de Tripoli où par la suite une magnifique basilique
fut érigée en son honneur et dans laquelle des foules venaient de toutes parts vénérer son
tombeau car Saint Léonce était devenu le Martyr le plus honoré de Phénicie et l'un des plus
célèbres de tout l'Orient chrétien.
SAINT LEONCE, CANONARQUE DES LOINTAINES CAVERNES DE KIEV (+14°.S.)
2 mars – 18 juin – 28 août
Saint Léonce était Canonarche (Chantre) des Cavernes de Kiev. Durant sa jeunesse, il entra au
Monastère des Cavernes de Kiev où il reçut la tonsure. Il possédait une belle voix et quand il
eut appris à lire et écrire, il remplit le ministère de Canonarche. Saint Léonce s'endormit dans
le Seigneur au quatorzième siècle. Il fut glorifié par le Seigneur pour ses oeuvres altruistes,
recevant le don des Miracles. Les Reliques du Saint Ascète se trouvent dans les Lointaines
Cavernes et on le commémore aussi dans la Synaxe des Saints des Cavernes de Kiev.
SAINT MOINE LEONTIOS LE MYRRHOBLYTE, LE PERSPICACE, DE L'ATHOS
(+1585)
The Monk Leontios the Perspicacious, of Athos, was born in Peloponnesian Argos. He
asceticised on Mount Athos for a long time at the monastery of Saint Dionysios. He spent 60
years at the monastery, and not once did the holy ascetic leave the monastery. For his deep
faith and deeds he was granted by God the gift of perspicacity and prophecy. On 16 March
1605 at age 85 the Monk Leontios expired to the Lord. The holy relics of the Saint of God
were glorified by a flow of curative myrh.
SAINT FORTUNAT (OU FORTUNE), EVEQUE SURNOMME LE PHILOSOPHE DES
LOMBARDS (+ 569) 5 mai - 18 juin
On est fort partagé sur les circonstances de l'histoire de ce Prélat. La similitude des noms l'a
fait confondre par plusieurs avec le célèbre Venance Fortunat, Evêque de Poitiers d'origine
italienne comme celui-ci et son contemporain mais l'histoire détaillée de la vie de l'un et de
l'autre permet de les distinguer.
Celui qui fait le sujet de cette notice naquit à Verceil, ville forte de la Haute-Italie. Dès sa
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prime jeunesse, il fut instruit dans les lettres et s'y rendit si habile qu'il acquit dans la suite le
titre de "Philosophe des Lombards" : peut-être fut-il Evêque chez ces peuples. Il est du moins
constaté qu'il fut élevé à l'épiscopat, quoiqu'on ignore le siège qu'il ait pu remplir.
Certaines raisons qui nous sont inconnues mais qui devaient être graves, l'obligèrent à quitter
son église et à se retirer en France. Il y fut particulièrement connu de Saint Germain, Evêque
de Paris, avec qui il lia une amitié étroite et Sainte et qui l'engagea à écrire une Vie de Saint
Marcel, l'un de ses prédécesseurs. On ne sait rien de l'époque où il quitta l'Italie ni du temps
qu'il passa en France. Toujours est-il qu'il se retira près de Celles, village appelé aujourd'hui
La Grande-Paroisse (Seine-et-Marne). Ayant appris que Saint Germain était tombé malade, il
se mit en chemin pour lui rendre visite mais il fut lui-même arrêté sur sa route par une
maladie qui le fit passer de la terre au Ciel avant Saint Germain, son ami. L'on croit que sa
Naissance au Ciel arriva en 569.
Ce fut à Celles même qu'il s'endormit dans le Seigneur. Sa fête y est marquée comme d'un
Saint Evêque Confesseur, au 5 mai et au 18 juin. Une partie de son Chef se conserve à Vernot
(Côte-d'Or) dans une église qui porte son nom. On attribue à Saint Fortunat la Vie de Saint
Marcel, Evêque de Paris et celle de Saint Hilaire, Evêque de Poitiers. Il n'est pas constaté,
cependant que ces écrits soient sortis de sa plume et ils pourraient bien avoir pour auteur Saint
Fortunat de Poitiers.
SAINTE THENEVA DE GLASGOW (OU DWYNWEN, THANEY, THENAW, THENOG,
THENOVA), MÈRE DE SAINT KENTIGERN MUNGO (+7°.S.)
Sainte Theneva fut princesse et Anglaise. Quand on découvrit qu'elle avait conçu un enfant
hors mariage, elle fut jetée en bas d'une falaise. Arrivée indemne en bas, elle fut alors placée
sur un bateau lancé à la dérive dans le Firth of Forth. On espérait qu'elle mourût en mer mais
Dieu la protégea et la maintint en vie. Elle aboutit à Culross où elle fut abritée par Saint Serf
et elle donna naissance à Saint Kentigern, surnommé Mungo ("chéri") par son père adoptif,
Serf.
SAINTES EDBURGE ET EDITH D'AYLESBURY(EDBURGA ET EDITH DE
BICESTER), VIERGES (+VERS 650)
Les soeurs Edburge et Edith furent des princesses anglo-saxonnes que l'on suppose être filles
du roi Penda de Mercie et devenues Moniales à Aylesbury.
SAINT GONERI DE BRETAGNE (+6°.S.)
Saint Goneri fut exilé d'Angleterre vers la Bretagne où il vécut en Ermite près de Tréguier.
SAINT MINBORINUS DE COLOGNE, ABBE (+ 986)
Saint Minborinus guida un groupe de Missionnaires irlandais vers Cologne, Allemagne où
l'Archevêque les installa dans l'Abbaye Saint-Martin avec Minborinus comme Abbé,
gouvernance qu'il tint de 974 à 986. Du fait que le Monastère fut décrété Abbaye irlandaise,
nombre d'églises dans la région furent dédiées à des Saints irlandais dont notamment cinq
églises et sept chapelles placées sous la protection de Sainte Brigitte
SAINT MARTYR ETHERIOS DE NICOMÉDIE (+305)
The Holy Martyr Etherios was beheaded in about the year 305 for his confession of faith in
Christ during the time of the persecution against Christians under the emperor Diocletian
(284-305).
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SAINTS MARTYRS MARC ET MARCELLIEN (+286)
Frères jumeaux d'une célèbre famille romaine convertis dans leur jeunesse. Quand Dioclétien
devint empereur en 284, les persécutions augmentèrent et les frères furent jetés en prison pour
être décapités. Leurs parents et leur famille les supplièrent d'adorer les dieux mais Saint
Sébastien, un officier de l'empereur, les encourageait dans leur Foi.
Les familles, les amis et le juge furent convertis par leur courage et les Saints remis en liberté.
Trahis, il furent repris et re-emprisonnés, cloués à deux piliers; au bout d'un jour et d'une nuit,
ils furent transpercés par des lances. Leur tombe fut trouvée en 1782 à Rome avec celle de
leur père Saint Tranquillin dans l'église de Saints Côme et Damien près de la tombe
(supposée) de Felix II. Ils sont spécialement honorés en Espagne où la ville de Badajoz
échappa à la destruction par leur intercession.
SAINTE MONIALE MARINE, SURNOMMEE LA DEGUISEE, VIERGE, EN BITHYNIE
(+ 750)
Marine de Bythinie est surnommée la Déguisée mais aussi Saint Marin. Son père l'aimait mais
il aimait plus encore Dieu. Il se fit Moine. Bientôt, il souffrit de l'absence de sa fille qui
n'avait alors que dix-sept ans. Il obtint du Père Abbé de faire venir son "garçon" au monastère.
Il alla chercher sa fille, lui coupa les cheveux, l'habilla en garçon et l'appela Marin. Les
années passèrent et le père s'endormit. "Marin" fut un jour accusé d'avoir séduit la fille d'un
hôtelier voisin qui attendait un enfant né en réalité d'une nuit avec un soldat. "Marin"
recueillit l'enfant mais dut vivre hors du monastère. Cinq ans plus tard, "il" fut réintégré à la
demande des frères touchés de compassion devant la patience de "frère Marin" exposé au
mépris des passants et devant son esprit de prière et de pénitence. Le Père Abbé lui imposa de
balayer seul le monastère et de les servir. "Marin" accepta cette austérité et s'en acquitta avec
courage. C'était au-dessus de ses forces et "il" succomba après quelques jours de maladie.
C'est au moment de l'ensevelissement qu'on découvrit la Sainteté de la "soeur" qui avait vécu
ainsi comme frère dans le monastère.
Son histoire se transmit quand ses Reliques furent transportées de Constantinople à Venise
puis de Venise à Paris où on éleva une église en son honneur.
ou
Sainte Marine ou Marina entra au monastère, déguisée en garçon. Née en Bithynie au
huitième siècle, son père, veuf, entra au monastère, fit l'admiration de ses frères par sa Sainte
vie et introduisit sa fille, déguisée en garçon, sous le nom de Marin.
Ce fut un Moine parfait quand une calomnie l'accusa d'avoir séduit une jeune fille. Elle ne
voulut pas se justifier en dévoilant son sexe, subit avec patience une dure pénitence. La vérité
ne fut connue qu'à la toilette mortuaire en 750. La coupable fut guérie par un Miracle de
"Marin" après son endormissement. Les Reliques furent transférées de Constantinople à
Venise le 17 juillet. Une paroisse de Paris l'eut jadis comme Protectrice.
St Ethère- St Erasme- St Léonce le Pasteur- St Léonce de Dionysiou le Myroblyte- - St
Amand, Evêque de Bordeaux qui baptisa St Paulin de Nole (vers 431 ou 432). - St Cyriaque et
Ste Paule, Martyrs à Malaga en Andalousie sous Dioclétien (vers 305).- Sts Elpide, Martyr et
Arcons, confesseur, à Brioude en Auvergne (IVe siècle). - St Erasme, mort en paix. -
Vénérable Léonce le pasteur. -Sts Grégoire, évêque Demetre, archidiacre et Calogerus,
higoumène, expulsés d'Afrique du Nord par les Vandales et réfugiés à Fragalata près de
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Messine en Sicile (Ve siècle).- St Caloger Grec de nation, ermite à Sciacca près d'Agrigente
en Sicile (vers 486). On l'invoque surtout pour la guérison des énergumènes. - St Fortunat,
évêque de Verceil en Piémont, surnommé "le Philosophe des Lombards," ami de St Germain
de Paris, mort retiré à Chelles en Brie (569). - St Herpritt, ermite près de Landévennec en
Bretagne (VIe-VIIe siècles).- Ste Specieuse, vierge à Pavie en Lombardie (VIIe siècle). - St
Léonce le Myrrhoblyte du monastère de Dionysiou au Mont Athos (vers 1580). - Sts Basile,
Alexandre, Basile et Serge, prêtres, (Russie 1938).
L'ICONE DE LA TRES SAINTE MERE DE DIEU DU "DIVIN AMOUR"
("BOGOLIOUBSKAÏA")
L'Icône Bogolub de la Mère de Dieu, une des plus anciennes Icônes "sources de Miracles" de
Russie, fut écrite au douzième siècle à la demande du Prince Andreï Bogoloubsky en mémoire
d'une apparition dont le gratifia la Mère de Dieu.
En 1155 le Saint Prince Andreï, ayant réinstallé une présence de Vishgorod dans la région de
Suzdal, emmena avec lui une Icône miraculeuse de la Mère de Dieu écrite par le Saint
Evangéliste Luc (Icône qui sera par la suite appelée Icône de Vladimir). A quelque distance
de Vladimir, la charrette portant l'Icône miraculeuse s'arrêta et ne parvint pas à quitter le lieu.
Le Saint Prince Andreï demanda au Prêtre Nicolas qui les accompagnait, de faire célébrer un
Moleben (Office d'Intercession et d'Actions de Grâces) devant l'Icône. Durant de longs
moments, Andreï pria en larmes devant la vénérable image. Ensuite il partit pour sa tente où il
continua à se répandre en ferventes prières. La Très Sainte Mère de Dieu lui apparut, avec un
petit rouleau à la main et ordonna au Prince que l'Icône qu'il avait emmenée vers Vishgorod
retourne et reste à Vladimir.
Et qu'à l'endroit de son apparition miraculeuse, l'on bâtisse une église et un Saint Monastère.
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Ensuite, elle éleva ses mains en prière vers le Ciel et reçut la bénédiction du Christ Sauveur.
Alors la vision se termina.
En accomplissement du commandement, le Prince Andreï bâtit une église en pierre, en
l'honneur de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu et aussi un monastère. Ensuite, le
Saint Prince fit venir de talentueux iconographes et leur demanda de représenter la Mère de
Dieu comme il L'avait vue dans sa vision, debout, avec le rouleau dans sa main droite et sa
face tournée vers le Sauveur. Quand l'église fut terminée, l'Icône y fut installée et on établit au
18 juin une célébration annuelle en l'honneur de l'apparition de la Mère de Dieu. Le monastère
et la ville qui s'éleva autour du monastère, fut appelé Bogolub par Saint Andreï parce que
selon ses propres mots : "La Mère de Dieu aime cet endroit," et le Prince lui-même fut ensuite
appelé "Bogolub ou "Aimant Dieu." L'Icône miraculeuse de la Mère de Dieu, venue de
Vishgorod, fut ensuite transférée au Monastère Bogoub puis vers la cathédrale de la
Dormition à Vladimir mais l'Icône de l'Apparition demeura à Bogolub et fut appelée "la
Bogolub."
L'Icône Bogolub de la Mère de Dieu fut glorifiée par une quantité innombrable de Miracles et
à travers le cours des siècles, elle manifeste aux croyants de la nation russe qu'elle est remplie
de Grâce. La renommée des Miracles et signes accomplis à travers l'Icône inspira quantité de
croyants dans nombre d'endroits de Russie pour écrire une copie de la vénérable image et
certaines devinrent à leur tour miraculeuses.
ou
THE ICON OF THE MOTHER OF GOD OF BOGOLIUBSK-MOSCOW
The Icon of the Mother of God of Bogoliubsk-Moscow was written in the year 1157 and in
earlier times was situated in Moscow at the Solyana Square, over the Varvarsk Gates of the
Chinese Quarter. The wonderworking image was glorified by healings during the time of a
fierce plague in 1771. From this time the icon became especially venerated by believers, and a
molieben was done yearly before the wonderworking image on 18 June. On the vigil of the
feast for three days the icon was taken down from the wall and transferred to a special
pavilion, whither thronged numerous people for prayerful veneration of the image of the
Mother of God. After the course of three days the icon was again put up over the gates, where
it remained until the following year on18 June.
Unique to this icon is that there is imaged upon it, besides the Saviour and the Mother of God,
also these Saints: Sainted-hierarchs Peter, Alexei, Jona and Philip – Metropolitans of
Moscow, Blessed Vasilii and Maksim, the Nun Paraskeva, Saint Basil the Great, the Apostle
Peter, Alexei "the man of God," the Disciple Simeon – kinsman of the Lord, the Martyress
Paraskeva and the Nun-Martyr Evdokia.
ou
THE ICON OF THE MOTHER OF GOD OF BOGOLIUBSK-ZIMAROVSK
The Icon of the Mother of God of Bogoliubsk-Zimarovsk according to ancient tradition stood
on the gates of the city of Pronsk, and during the time of an invasion of Tatars (XIII Century)
it was taken down and broken in pieces, but of itself it miraculously came back together,
though one half of it remained higher than the other.
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In the latter XVIII Century this icon was situated in the house of the landowner Lopukhin,
living at Moscow. Because of the antiquity of the icon they kept it among a number of things
in a storeroom. At the time of a fierce plague in 1771 one of the afflicted inhabitants of
Moscow was commanded in a dream vision to make a molieben before the icon, located in the
house of Lopukhin. They located the icon and gave it to the sick person, who after making the
molieben was healed, returning the wonderworking image. Other similar healings were done
by the icon.
Before his death (about 1780) the owner of the icon made a bequest to send it to its own
native region, to the village of Zimarovo in Ryazan gubernia, situated 18 versts from the city
of Ranenburg.
In 1848 an outbreak of cholera raged in this city. The inhabitants quickly set off to the
venerable image in the village of Zimarovo, and when the ancient wonderworking icon of the
Bogoliubsk Mother of God was brought to the city, the threat of the danger of disease
stopped.
ou
THE ICON OF THE MOTHER OF GOD OF BOGOLIUBSK-UGLICH
The Icon of the Mother of God of Bogoliubsk-Uglich was glorified by the miraculous ending
of a pestilential plague in the year 1654. At the time of the deadly epidemic, the Uglich
tradesman Aphanasii Kustov went along the city ramparts and arrived at the church in honour
of Blessed Prince Dimitrii of Uglich. He saw there three lads, which he assumed were the
children of the city voevoda-commander, living not far from the church. One of these
however ordered Aphansii to announce in the city square that the inhabitants of the city
should pray to the Lord God and His All-Pure Mother and invoke also the help of the holy
wonderworkers Tsarevich Dimitrii and Roman of Uglich. The inhabitants of the city quickly
gathered together in the church of Blessed Dimitrii the Tsarevich, they sang a molieben before
the Bogoliubsk Icon of the Mother of God, and the terrible plague immediately stopped.
ou
THE ICON OF THE MOTHER OF GOD OF BOGOLIUBSK-IUR'EVSK
The Icon of the Mother of God of Bogoliubsk-Iur'evsk was given by the emperor Peter I to
the dignitary Boris Mironovich Baturin. In the second half of the XVIII Century it belonged
to the landowner Zagryazhsky, and in 1771 through prayers to the wonderworking image a
fierce plague was averted. By way of inheritance, in 1838 the icon came to the parish church
of the village of Iur'ev, Borovsk district, Kaluga gubernia, and it received the title Iur'evsk.
Through the intervention of the Mother of God, in 1848 the Iur'ev parishioners were saved
from cholera, and in the years 1848-1853 through prayers before the wonderworking image,
the cholera stopped at Maloyaroslavl' and Borovsk. During the time of this dread disease, a
certain woman had died, but through the grief-stricken prayers of her spouse before the
Bogoliubsk Icon, she revived. In commemoration of the miraculous help of the Mother of
God at Borovsk and at Maloyaroslavl', an annual church-procession is made with the
wonderworking Iur'evsk icon.
There are known also other copies of the wonderworking Bogoliubsk Icon of the Mother of
God, made famous in earlier times through the mercy of the Heavenly Queen. Among the
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venerable copies of particular importance are the Tul'sk (1771), Kozlovsk (1771), Tarussk
(1848 and 1870), and Elatemsk (1771). It is significant, that just as with the original of the
Bogoliubsk Mother of God, so also its copies are glorified by healings in times of terrible
sickness, in particular plague and Cholera.
Lecture de l’Epître
Actes XII : 1-11
12.1 Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l'Église, 12.2 et
il fit mourir par l'épée Jacques, frère de Jean. 12.3 Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit
encore arrêter Pierre. -C'était pendant les jours des pains sans levain. - 12.4 Après l'avoir saisi et
jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec
l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
12.5 Pierre donc était gardé dans la prison; et l'Église ne cessait d'adresser pour lui des
prières à Dieu. 12.6 La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié
de deux chaînes, dormait entre deux soldats; et des sentinelles devant la porte gardaient la
prison. 12.7 Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L'ange
réveilla Pierre, en le frappant au côté, et en disant: Lève-toi promptement! Les chaînes
tombèrent de ses mains. 12.8 Et l'ange lui dit: Mets ta ceinture et tes sandales. Et il fit ainsi.
L'ange lui dit encore: Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi. 12.9 Pierre sortit, et le suivit,
ne sachant pas que ce qui se faisait par l'ange fût réel, et s'imaginant avoir une vision. 12.10
Lorsqu'ils eurent passé la première garde, puis la seconde, ils arrivèrent à la porte de fer qui
mène à la ville, et qui s'ouvrit d'elle-même devant eux; ils sortirent, et s'avancèrent dans une
rue. Aussitôt l'ange quitta Pierre. 12.11 Revenu à lui-même, Pierre dit: Je vois maintenant d'une
manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu'il m'a délivré de la main d'Hérode
et de tout ce que le peuple juif attendait.
Lecture de l’Evangile
Jean XV : 17-XVI : 2
15.17 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
15.18 Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. 15.19 Si vous étiez du monde, le
monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai
choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. 15.20 Souvenez-vous de la
parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont
persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
15.21 Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas
celui qui m'a envoyé. 15.22 Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusses point parlé, ils
n'auraient pas de péché; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché. 15.23 Celui qui
me hait, hait aussi mon Père. 15.24 Si je n'avais pas fait parmi eux des oeuvres que nul autre n'a
faites, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon
Père. 15.25 Mais cela est arrivé afin que s'accomplît la parole qui est écrite dans leur loi: Ils
m'ont haï sans cause.
15.26 Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de
vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi; 15.27 et vous aussi, vous rendrez
témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement.
16.1 Je vous ai dit ces choses, afin qu'elles ne soient pas pour vous une occasion de chute. 16.2 Ils
vous excluront des synagogues; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira
rendre un culte à Dieu.

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