samedi 26 mai 2012
Vie de Saint Nicolas de Myre. (IV°s).
6 décembre – 9 mai (translation) chez les Slaves – 20 mai (translation) chez les Grecs
6 décembre – 9 mai (translation) chez les Slaves – 20 mai (translation) chez les Grecs
SAINT NICOLAS LE THAUMATURGE L’ARCHEVEQUE DE MYRE (+345)
Emule des Apôtres et fervent imitateur de Notre Seigneur Jésus-Christ, colonne vivante de
l'Eglise par son zèle à défendre la Foi et modèle des Saints Hiérarques par son soin pastoral,
Saint Nicolas s'est montré généreux intendant de la Grâce de Dieu par ses innombrables
Miracles en faveur des pauvres, des délaissés, de ceux qui souffrent l'injustice et de tous ceux
qui, jusqu'à aujourd'hui, réclament sa paternelle protection. Il vit le jour dans la ville de
Patara, en Lycie, vers la fin du troisième siècle dans une famille chrétienne longtemps privée
de progéniture. Dès sa plus tendre enfance, il montra son amour pour la vertu et son zèle dans
l'observance des institutions de l'Eglise, en s'abstenant de prendre le sein de sa nourrice
jusqu'au soir, chaque mercredi et vendredi. Pieux et réservé, il fut éduqué dans les lettres
sacrées et tout jeune encore, fut ordonné Prêtre par son oncle, l'Archevêque Nicolas de Patara.
Veilles, jeûnes, prières étaient des vertus dans lesquelles le jeune clerc excellait depuis
longtemps mais lorsque à l'endormissement de ses parents il distribua généreusement ses
biens aux nécessiteux, l'aumône devint pour lui son plus grand titre de gloire devant Dieu. Il
se considérait comme le simple économe des biens qui appartenaient aux pauvres et mettait
un soin tout particulier à garder secrètes ses bonnes actions afin de ne pas être privé des
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Récompenses Célestes (cf. Mat. 6:3). C'est ainsi qu'il sauva de l'infamie trois jeunes filles que
leur père, acculé par les dettes, voulait livrer à la prostitution, en déposant secrètement, à trois
reprises, suffisamment d'or pour les marier. Finalement découvert par leur père, Nicolas fit
promettre à celui-ci, sous peine d'éternelle malédiction, de ne révéler à personne son bienfait.
En retour, Dieu le fit briller devant les hommes par ses charismes et ses Miracles. En route
pour un pèlerinage aux Lieux Saints, il apaisa à deux reprises, par sa prière, la tempête qui
mettait en péril le navire sur lequel il s'était embarqué.
A son retour, au milieu de l'allégresse populaire, il fut bientôt désigné comme Evêque de la
ville voisine de Myre, à la suite de l'intervention d'un Ange de Dieu auprès des Evêques
réunis en Synode pour l'élection. Mis en prison pendant la grande et dernière persécution de
Dioclétien et Maximien (305), le Saint Pasteur ne cessait pas de confirmer ses brebis
spirituelles dans la Foi et la paix de l'Eglise ayant été proclamée lors de l'avènement de
Constantin, il montra un zèle ardent pour détruire les temples des idoles et en chasser les
démons. L'hérésie impie d’Arius ne tarda pas cependant à troubler et à diviser le Très Saint
Corps du Christ mais elle trouva encore Saint Nicolas au premier rang des champions de
l'Orthodoxie parmi les Pères réunis pour le Premier Concile Oecuménique de Nicée en 325.
Après avoir sauvé la ville de Myre de la famine, en apparaissant au capitaine d'un bateau
chargé de blé, cet Homme de Dieu sauva de la mort trois officiers romains injustement
accusés de complo, en apparaissant en songe à l'empereur Constantin et au perfide préfet
Avlavius. Une fois délivrés, les trois militaires, pleins de reconnaissance envers le Saint,
devinrent Moines.
Encore à de nombreuses reprises, tant pendant sa vie qu'après sa Naissance au Ciel, Saint
Nicolas est miraculeusement intervenu pour protéger des navires en détresse et ceux qui
voyagent par mer, c’est pourquoi on le vénère comme le protecteur des navigateurs. C'est
ainsi qu'il apparut un jour à la barre d'un navire en perdition dans une tempête et le conduisit à
bon port, au qu'une autre fois, il vint au secours d'un voyageur passé par-dessus bord et qui, au
cri de : "Saint Nicolas, viens à mon secours!", se retrouva soudain dans sa demeure entouré
des siens ébahis.
Pendant de longues années le Saint Evêque fut pour ses fidèles comme une Présence du
Christ, l'Ami des hommes et le Bon Pasteur, il n'y avait ni malheur auquel il ne compatît ni
d'injustice qu'il ne redressât ni de discorde qu'il n'apaisât. Il se distinguait partout où il se
trouvait par son visage lumineux et l'atmosphère de paix radieuse qui se dégageait de sa
personne. Lorsqu'après tant de bienfaits il s'endormit dans Notre Seigneur pour gagner le
Royaume des Cieux, les hommes se lamentèrent d'avoir perdu leur pasteur mais les Anges et
les Saints exultèrent de joie en recevant parmi eux le doux Nicolas. Ses Saintes Reliques
furent déposées à Myre dans une église construite en l'honneur du Saint et recevaient chaque
année l'hommage d'un grand nombre de pèlerins. Le diable ne pouvant supporter cette gloire
posthume, prit un jour la forme d'une pauvre vieille femme qui sous prétexte de ne pouvoir
entreprendre une si longue traversée, confia à des pèlerins en partance pour Myre une jarre
d'huile destinée à alimenter les veilleuses qui brûlaient perpétuellement devant le tombeau du
Saint mais en chemin Nicolas apparut au capitaine du navire et lui donna l'ordre de jeter cette
huile magique à la mer. Aussitôt fait, la surface des eaux s'embrasa dans un grand remous à
l'effroi des passagers qui rendirent Grâces à Dieu d'avoir, par l'intermédiaire de son Saint,
sauvé le Sanctuaire.
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En 1087, Myre tomba sous le pouvoir des Sarrasins, les troupes italo-normandes de la
Première Croisade s'emparèrent de ses Précieux Restes et les transférèrent à Bari en Italie du
Sud, en provoquant un grand nombre de Miracles partout où elles passaient. C'est là que
depuis lors elles sont vénérées.
Saint Nicolas est avec Saint Georges l'un des Saints les plus chers au peuple chrétien, tant en
Orient qu'en Occident. Innombrables sont les églises qui lui sont consacrées, les fidèles ou les
lieux qui ont pris son nom. Particulièrement révéré par le peuple russe comme Saint
Protecteur des récoltes, il est considéré en Occident comme le Saint Protecteurs des enfants et
des écoliers car selon la tradition, il aurait ressuscité trois enfants hachés menu par un cruel
boucher qui voulait les mêler à son pâté.
Le Culte en Russie
Les premières Icônes de Nicolas en Russie reprenaient les canons grecs et byzantins, à savoir
le Saint dans une attitude de prière. Les premières images typiquement russe furent peintes
dans la région de Moscou (à Mojaïsk) où s'est implanté son culte; le Saint était alors
représenté un glaive dans la main droite et une église dans la main gauche, symbole de
protection de la ville.
Très vite Nicolas devint "Le Protecteur", particulièrement contre les attaques ennemies puis
de défenseur il devint intercesseur auprès de Dieu contre tous les malheurs et surtout contre
l'injustice. Dès le début du huitième on prit l'habitude d'entourer le Saint des scènes de sa vie
et des Miracles accomplis.
Le nombre d'Icônes encore conservées de nos jours donne une idée de la popularité
extraordinaire de Saint Nicolas en Russie. Il faudra attendre le dix-huitième siècle pour voir
un peu décliner la "production" de ces Icônes avec vita (La "vita" est l'ensemble des images
des moments les plus importants de la vie d'un Saint). La plupart le représente en buste mais
on voit apparaître dès la fin du seizième les représentations "en pied," tout particulièrement
dans les Icônes d'Ukraine. En Russie, une "Vie historiée de Saint Nicolas" due aux ateliers
d'Yvan le Terrible, apparut dans la seconde moitié du seizième siècle. Parmi les récits des
Miracles post mortem se trouve ces deux récits :
1. Un jeune homme sous l'emprise du démon ne pouvait se tenir debout et ne faisait que
ramper. Il dépensa toute sa fortune pour tenter vainement de se guérir mais ayant tout
dilapidé, il était dans une misère extrême. Il consacra sa dernière pièce à l'achat d'un cierge et
se traîna jusqu'à l'église. Sur sa route il rencontra un vénérable vieillard qui lui demanda de
placer cette chandelle devant l'Icône de Saint Nicolas. Lorsque le jeune homme vit l'Icône il
reconnut le vieillard et après que des fidèles l'avaient soulevé, en priant devant l'Icône il fut
délivré de son mal et du démon.
2. A l'instigation du malin, un marchand de Constantinople du nom d'Epiphane avait fait
condamner injustement un jeune serviteur pour lui avoir volé de l'or. Saint Nicolas lui
apparut en rêve pour lui intimer de dire la vérité sous peine d'un Châtiment Divin et lui
montra l'endroit où le marchand avait en réalité caché l'or. Il apparut également au jeune
prisonnier et fit tomber les chaînes qui l'entravaient.
L'histoire très célèbre de Nicolas sauvant trois jeunes enfants du saloir où les avait placés un
boucher (ou un aubergiste) n'est apparut en Europe qu'au Moyen-Age. Il faut simplement y
voir la transcription symbolique de l'intervention du Saint pour la grâce des trois officiers ou
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bien encore la dotation des trois jeunes filles. Il est vraisemblable que l'église catholique
romaine a tenté à l'époque de construire de toutes pièces des légendes concernant les Saints
orientaux populaires pour qu'elles ne correspondent plus aux traditions de l'Eglise d'Orient.
ou
INTRODUCTION
Quand Dieu mourra, dit un proverbe russe, nous mettrons Saint Nicolas à sa place, tellement
Saint Nicolas est aimé en Russie et d'ailleurs dans tous les pays orthodoxes. Chaque jeudi lui
est consacré ainsi qu'aux Saints Apôtres, en tant que modèle des Evêques. Ferme dans la Foi,
il se distinguait également par ses vertus comme montre le récit qui suit. Ce texte est traduit
de l'arabe et je me suis permis de le modifier un peu et de le compléter par d'autres récits.
Notre Saint vécu au quatrième siècle et fut Evêque de Myre en Lycie (dans le Sud de la
Turquie). Avec Saint Spyridon et les autres trois cent seize Pères, il participa au Concile
oecuménique à Nicée.
Il compte parmi les Saints Myrroblites, c'est-à-dire que ses Très Précieuses Reliques exsudent
de la myrrhe qui embaume. Ses Saintes Reliques furent dérobées au douze siècle par les
habitants de Bari (Italie) et c'est dans l'église de Saint Nicolas à Bari où une partie des ses
Reliques sont encore conservé et continuent de suinter.
Hiéromoine Cassien
ENFANCE ET JEUNESSE DE SAINT NICOLAS
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Dieu Unique en Son Essence et Trine en Ses
Personnes, Lui qui manifeste par ses Saints ses merveilles pour que nous rendions Gloire et
célébrions la Grandeur de la Sainte Trinité Qui nous sauve des traits du démon par la
Vénération de Ses Martyrs et Ses Saints à toute époque et en tout temps.
Écoutez, mes frères et mes bien-aimés, l'histoire de ce Saint Vénérable et sa vie pleine de
vertus.
Son père s'appelait Epiphane et sa mère Nona. C'étaient de riches et nobles habitants de la
ville de Myre, en Lycie, Adorateurs du Christ Notre Seigneur, pleins d'Amour pour Lui,
adonnés à faire ce qui Lui plaît, ayant renoncé au monde et à ses plaisirs, suivant une route
agréable à notre Dieu. Malgré cela, ils avaient le coeur lourd à cause de leur stérilité car ils
n'avaient jamais eu d'enfants. Quand ils furent avancés en âge et n'eurent plus du tout d'espoir
d'avoir un enfant quand ils furent atteints par la vieillesse selon la nature humaine, ils n'en
continuèrent pas moins à demander à Dieu nuit et jour de leur accorder un enfant qui fut leur
consolation. Dieu entendit leur prière et eut pitié d'eux. Il dénoua les liens de leur stérilité et
leur accorda un bon fruit qui réjouit leurs yeux et non seulement les leurs mais ceux de tous
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les habitants du monde entier.
Quand arriva le temps de l'enfantement, sa mère mit au monde un enfant mâle. Ses parents
s'en réjouirent beaucoup et l'appelèrent Nicolas, du nom de son oncle, un Moine chaste,
Higoumène d'un grand monastère. Quand fut mise au monde cette lampe resplendissante, tous
ceux qui entendirent parler de cette naissance s'en réjouirent car il naquit par l'assistance du
Seigneur Christ dans sa bonté pour ses parents. Écoutez mes frères, ce qui nous a été
manifesté par cet enfant bienheureux.
BAPTÊME DU SAINT
Quand on voulut le sevrer comme les petits enfants, Dieu, loué soit-Il, voulut laisser paraître
sa vertu et l'attachement qu'Il lui portait depuis sa petite enfance, ainsi que ses Miracles
éclatants. Il se leva donc en se tenant droit sur ses deux pieds, environ deux heures, au milieu
des assistants. Devant cela, ils louèrent Dieu grandement. Quant à sa mère, semblable à Anne
qui reçut son enfant après un voeu quand elle conçut le Saint, elle était stérile, elle aussi. Et de
même que Jean Baptiste a libéré la stérilité de ses parents et qu'il fut leur fils unique, ainsi en
fut-il de ce Saint. C'est un faiseur de merveilles et de Miracles.
Le Dieu de toute bonté montra à ses parents et à ceux qui l'aiment ce qu'il en serait de sa vie et
que depuis son enfance il faisait partie du groupe de la droite, étrAnger à ceux de la gauche.
En effet au temps de son allaitement, il ne se nourrissait que du sein droit, montrant par là
qu'il ne participait pas aux oeuvres de gauche. Il prenait le sein droit une fois par jour. Quant
aux mercredis et vendredis, il ne s'allaitait qu'à la neuvième heure (vers trois heures aprèsmidi)
comme le demande l'Église à tous les Chrétiens. Telle fut la précocité de ce
bienheureux, ainsi depuis son enfance fit-il resplendir les oeuvres de la vertu.
Comme on l'a dit, il grandissait en taille et croissait en sagesse, faisant resplendir Miracles et
prodigues par la Grâce que Dieu lui accorda jusqu'à sa Pieuse Vieillesse et même après son
Départ de ce monde. L'oncle de notre Saint était en son monastère. Les parents allèrent
l'avertir de sa naissance. Ils lui racontèrent son histoire et qu'ils l'avaient appelé de son nom :
Nicolas. Il s'émerveilla, rendit Gloire au Seigneur Dieu et leur dit : "Il y a quelques temps,
j'avais eu une vision au sujet de cet enfant. L'Ange du Seigneur me l'avait annoncé. On verra
de sa part des choses encore plus grandes. Le Seigneur accomplira par lui des phénomènes
extraordinaires et de Grands Miracles et le Nom du Seigneur en sera glorifié." Puis il les bénit
et ils revinrent chez eux. Ils continuèrent à élever cet enfant avec le respect et la révérence qui
lui étaient dus.
Quand il eut cinq ans, ils le confièrent à un précepteur pour lui enseigner ce que convenait.
Mais le Saint écrivait les lettres avec l'Assistance de l'Esprit Saint comme maître. On lui
dictait des mots et sans qu'il les connût, la manière de les écrire lui était claire. Tous ceux qui
le voyaient s'en émerveillaient et glorifiaient Dieu.
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Dès ce moment, le Seigneur voulut faire paraître ses oeuvres admirables. Il y avait une femme
dont le bas des jambes était paralysé. Elle le vit et lui demanda de le guérir. Il pria et traça sur
elle le Signe de la Sainte Croix. Elle fut guérie sur le champ et partit en glorifiant Dieu et Son
Saint Nicolas.
LE SAINT DEVINT CLERC ET MOINE
Ce Saint ne s'est pas attardé dans ses études pendant longtemps. Chaque fois qu'il en avait
besoin, l'Enseignement de l'Esprit Saint le rendait parfait. Il dépassa ainsi beaucoup de ses
compagnons et d'autres personnes. Ses parents le présentèrent à l'église pour qu'il serve Dieu
qui le leur avait donné. Alors l'Evêque l'ordonna Lecteur et il grandissait en vertu et en Grâce.
Ensuite, il devint Moine au monastère auprès de son oncle, apprenant par expérience que le
labeur le conduisait à la science. La ferveur de son Ascétisme et de son austérité apaisa ce qui
aurait pu ébranler sa résolution. Son coeur fut purifié et ses pensées illuminées. Ses
puissances irascibles ne lui servaient que contre le démon et ses facultés sensibles étaient
tendues vers Dieu. Etant donné cette belle conduite, il fut présenté à l'âge de dix-neuf ans, par
une Inspiration du Dieu Très-Haut comme Prêtre d'une église que son oncle avait fait
construire sous le vocable de Sion en ce monastère où il était. Il y accomplit le service
liturgique de toute sa force et son beau zèle.
Peu de temps après, il fut pris du désir de visiter Jérusalem. Quand il fut affermi dans sa
résolution, il demanda à son oncle de le bénir afin de se mettre en route. Il le bénit et le laissa
aller. Il monta sur un bateau et tout de suite se levèrent des vents légers et favorables de telle
sorte qu'en peu de jours ils furent rendus, par la Grâce de Dieu, à la ville de Jérusalem. Saint
Nicolas se prosterna dans les Lieux Saints, il baisa les Traces Divines puis il revint à son
monastère où il l'emporta en dévotion et en austérité sur beaucoup d'Ascètes. Sur ces
entrefaites, ses parents s'endormirent dans une heureuse vieillesse. Ils lui laissèrent tous leurs
biens qu'il partagea entre les pauvres et les indigents, certain de les engranger dans les
magasins du Ciel à l'abri des voleurs et des vers. Il accomplit tant de bien, montra tant de
miséricorde, fit tant d'aumônes que la langue humaine ne peut les décrire. Mais nous allons en
mentionner une petite partie à la Gloire de Dieu et pour l'honneur de Saint Nicolas.
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IL DOTE TROIS FILLES PAUVRES
Il y avait un homme noble et très riche. Le sort lui fut contraire et il perdit ce qu'il avait. Il
finit par tomber dans une extrême pauvreté. L'excès de sa misère lui fit perdre l'esprit. Ses
pensées et ses sentiments se transformèrent et satan lui inspira une action vile et méprisable. Il
avait trois filles de belle apparence. Il pensa les placer dans une maison de tolérance connue
comme telle pour tirer profit de cette façon perverse et satisfaire ainsi à ses besoins et à la
nourriture de ses enfants : en effet à cause de leur pauvreté personne n'avait voulu épouser
l'une de ses filles et lui avait honte de les marier à des pauvres à cause de sa noblesse, de la
richesse qu'il avait possédée et de son aisance passée.
Il en vint donc à cette idée perverse et vile. Mais le Seigneur tourna son regard vers lui. Lui
qui n'oublie pas les bonnes actions des hommes, Il se souvint des aumônes de celui-ci. Il eut
pitié de lui, Il le préserva et révéla son histoire à ce noble Saint Nicolas. Il l'envoya vers lui
pour le sauver de la perte qu'il encourait du fait de son intention néfaste et mauvaise. Lorsque
le Saint eut appris la situation de ce malheureux, celle de ses filles et ce que le démon projetait
de leur faire, il noua une bourse de pièces d'or à la mesure de ce qui convenait pour le mariage
de la première fille et la jeta dans la maison de l'homme par la fenêtre. Puis il s'en alla
secrètement pour que nul n'en sût rien et que cette personne ne soit pas couverte de honte.
Quand vint le matin, ce malheureux se leva de son sommeil. Il s'approcha et trouva la bourse
d'or au milieu de sa maison. Il s'en réjouit grandement, s'émerveilla, rendit Grâces à Dieu de
Ses Miséricordes et déclara : "Dieu as eu la bonté de nous donner ce qu'il faut pour le mariage
de l'aînée." Il la dota et la maria à qui Dieu voulut. Loué soit-Il!
Quand le Saint vit que Dieu avait sauvé l'homme de son intention mauvaise et qu'il avait
marié sa fille, il fit un paquet semblable au premier et le jeta par cette fenêtre puis il s'en alla
rapidement. À son lever, de bon matin, l'homme trouva le paquet comme le premier. Il se
prosterna sur son visage adorant le Christ et dit : "Seigneur Miséricordieux, je Te demande de
me faire connaître celui par lequel Tu nous as secourus et par la main duquel Tu nous as
sauvés de la perte et préservés, moi et mes enfants, de la tache qui allait nous souiller et dont
nous allions nous charger volontairement." Il entreprit alors de doter sa deuxième fille et la
maria.
Il resta à veiller pendant la nuit, espérant voir celui qui apporterait l'argent pour sa dernière
fille. Et pendant qu'il était éveillé, voici Saint Nicolas apporta une bourse semblable aux deux
premières et la jeta aussi par cette petite fenêtre. Quand l'homme entendit tomber la bourse
dans la maison, il ne s'arrêta pas pour aller la chercher mais il partit rapidement pour savoir
qui l'avait jetée. Il trouva le Saint, se prosterna à ses pieds en pleurant et eut le courage de lui
dire : "Si Dieu ne t'avait suscité et révélé notre situation, nous aurions certainement perdu nos
âmes en toute conscience. Puisque Dieu nous a sauvés par ta main, il nous faut louer son Saint
Nom et te remercier de ta bienveillance à notre égard." Saint Nicolas entendit cette parole de
l'homme. Il le releva de terre et le contraignit par de grands serments à ne faire connaître à
personne la somme qu'il lui avait donnée.
Cette belle action a été rapportée parmi beaucoup d'autres pour que vous sachiez par
expérience que Dieu n'oublie pas ceux qui croient en Son Nom Très Saint, même s'ils ont eu
à subir de la part du démon une épreuve telle qu'ils auraient succombé. À nous donc de ne pas
négliger d'accomplir la Justice, de faire des bonnes actions, des dons et des aumônes les uns
envers les autres pour que Dieu nous sauve de la ruse du démon et de ses coups comme il a
sauvé cet homme de son projet honteux car ses aumônes étaient bénies. Notre Saint le sut et
lui épargna ce qu'il aurait eu à endurer.
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L'ARBRE MAUDIT
Un jour les gens d'un village vinrent à lui et se prosternèrent à ses pieds en disant : "Nous
demandons à ta Sainteté, Ô Serviteur de Dieu, d'écouter notre demande et de nous venir en
aide. La mort et la ruine nous menacent. Il y a dans notre village un arbre énorme et immense.
Un esprit mauvais y habite et cause aux gens un tort considérable. Il a gâté nos cultures, rendu
notre lieu inhabitable et nous supplions ta Sainteté, Ô Saint du Seigneur, d'avoir pitié de nous.
Viens avec nous pour abattre cet arbre par tes prières toujours exaucées et nous chasserons
loin de nous cet esprit impur qui y réside afin d'être soulagé de nos maux."
Le Saint acquiesça à leur demande. Il partit avec eux à l'emplacement de l'arbre. Il trouva à
son pied des traces de coups de hache. Il en demanda la raison et on lui apprit que chaque fois
que quelqu'un voulait abattre l'arbre il en sortait un grand bruit, la hache volait de la main de
celui qui la tenait et le tuait. Il restait là gisant sans sépulcre et personne n'osait l'ensevelir.
Quand le Saint entendit cela, il se mit à genoux pendant deux heures puis il se releva de sa
prière et ordonna à l'assemblée d'aller chercher des haches et de couper l'arbre. Ils eurent très
peur et furent saisis de terreur. Le Saint vit leur frayeur, il s'empara de la hache, fit sur elle le
Signe de la Sainte Croix et en frappa l'arbre sept fois.
Alors l'esprit mauvais cria très fort : "Malheur à moi car ce Serviteur de Dieu m'a chassé de
cet arbre après l'avoir habité si longtemps! Personne ne m'a vaincu sinon lui." Ensuite le Saint
coupa l'arbre et ordonna à l'assemblée de se rassembler du côté de l'Ouest car il semblait que
l'arbre penchait vers l'Est. Mais le démon maudit leur fit croire que l'arbre penchait de leur
côté. Ils eurent peur et dirent par la bouche de l'un d'entre eux : "Serviteur de Dieu, sauve
nous et viens à notre secours pour que cet arbre ne nous fasse pas périr!" Le Saint fit sur lui le
Signe de la Croix par trois fois, ensuite il le prit dans ses bras en disant : "Au Nom de Notre
Seigneur Jésus-Christ, je t'ordonne de revenir en arrière et ne fais de mal à personne." Alors
l'arbre revint de l'autre côté. L'esprit mauvais ne recommença plus à se montrer dans ces
parages et les gens du village louèrent le Dieu Bon Qui donne à Son Elu puissance sur les
démons. La hauteur de cet arbre était de quarante coudées et sa largeur de trois. Le Saint
envoya chercher des scieurs pour débiter l'arbre et il ordonna de le porter à l'église de Sion
qu'avait bâtie Nicolas l'Oncle du Saint et ils en surélevèrent l'édifice.
LA SOURCE D'EAU
Les gens d'un village arrivèrent, s'enquirent du Saint et s'approchèrent de lui en disant :
"Serviteur du Christ, aide-nous! Depuis longtemps nous avions une source d'eau où nous
puisions et abreuvions nos bêtes. Un jour une femme est allée puiser de l'eau à la source
comme d'habitude. Un esprit impur l'a renversée soudain et l'a jetée dans la source. Elle s'est
noyée et depuis ce moment l'eau est trouble, elle est devenue comme de la boue. Une grande
crainte nous a saisis et personne n'ose plus s'approcher de la source. La ruine nous menace,
nous et notre bétail. Ne nous abandonne pas, par ta Sainteté mais viens nous sauver."
Le Saint leur dit : "Si vous croyez sincèrement en Notre Seigneur Jésus-Christ, j'irai avec
vous et Lui dans Sa Miséricorde, rendra l'eau potable et la bénira." Tous dirent : "Nous
croyons en Dieu et nous avons confiance que par ta Sainteté, Ô Père, nous recevrons la
Miséricorde de Notre Seigneur."
Le Saint parti donc avec eux. Quand les servants de l'autel furent arrivés et que la foule se fut
approchée des Saints et vivifiants Mystères, il sortit, s'assit à la porte du sanctuaire et
s'adressa au peuple en disant à voix forte : "Sachez bien, mes frères que je suis un pécheur
ayant besoin de l'aide des autres. C'est le Dieu Tout Puissant Qui accomplira vos demandes et
ne décevra pas votre espérance."
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Tandis qu'il parlait ainsi à l'assemblée, un homme se prosterna à ses pieds et s'écria : "J'étais
dans mon village. Arriva un homme. Il me dit que les gens de notre village étaient partis
demander au Saint Homme de Dieu de venir montrer sa miséricorde envers eux. Et j'ai dit :
Qui est le Serviteur de Dieu? Et à cause de mon manque de Foi j'ai dit : 'Dieu est vivant!' Je
ne crois pas en un homme, de quelque point de la terre soit-il! Et après avoir dit cela, j'ai vu
cette nuit même un fleuve de boue coulant vers moi dans l'intention de m'engloutir. Une
grande crainte m'enveloppa et je criai très fort : "Aie pitié de moi, Seigneur et sauve-moi de
cette calamité." Et j'entendis, venant du Ciel, une grande voix me disant : "Voici le Serviteur
de Dieu, Nicolas qui vient vers toi." À ce moment vint vers moi une personne ayant
l'apparence d'un Prêtre. Il me prit par la main, me retira du fleuve de boue et me dit : "Mon
fils, crois et ne sois pas incrédule car ce que tu as vu est le châtiment préparé pour les
infidèles."" Il se prosterna à ses pieds en lui demandant pardon. Le Saint eut pitié de lui, il le
bénit et sa Foi dans les Saints en fut fortifiée.
C'est alors que la foule lui adressa cette demande : "Dans la montagne, près de chez nous, est
cachée de l'eau. Nous en avons entendu parler par nos anciens mais personne de notre
montagne n'a découvert son emplacement. Nous te prions de demander au Seigneur Très Haut
par tes prières de nous la montrer." Le Bienheureux ordonna à la foule de le suivre en portant
dans leurs mains l'arme de la Croix et les Saints Evangiles. Il marcha avec eux jusqu'à la
montagne en priant. Puis il se mit à genoux et pria ainsi : "Seigneur Notre Maître et Notre
Dieu, Toi Qui fis jaillir de l'eau dans le Désert à la prière de Moïse Ton Serviteur et Qui as
désaltéré un peuple assoiffé, exauce-les en ce jour. Envoie Ton Esprit Saint et que jaillissent
les eaux cachées ici pour la vie de Tes Créatures, Ô Seigneur, les hommes, le bétail, les
animaux et toute créature et que par moi soit glorifié Ton Nom Redoutable Plein de Gloire et
d'Honneur pour le Père, le Fils et le Saint Esprit." Et il acheva sa prière par : Amin. La foule
se tenait là, se demandant à quel endroit allait jaillir l'eau. Le Saint leur dit : "Le Seigneur ma
révélé que là où je me suis mis à genoux, c'est là que vous boirez. Il prit une pelle et
commença à creuser le premier. Ensuite il la passa à l'un des Prêtres et lui ordonna de creuser
profondément. Au bout d'une coudée et demie jaillit une eau abondante. Tous les assistants se
réjouirent et rendirent Gloire à Dieu et à Son Saint.
Le Saint alla ensuite avec eux jusqu'à la source boueuse. Il s'arrêta, se mit à genoux et pria.
Puis il se leva et ordonna au peuple de crier : " Kyrie eleison!" Il demeura en prières pendant
deux heures. À la fin il s'écria : "Je te le dis, esprit mauvais et sanguinaire, je t'ordonne au
Nom du Seigneur Jésus-Christ de t'en aller rapidement d'ici et de ne plus t'approcher de ce
lieu." Sur-le-champ l'esprit mauvais gémit d'une voix irritée : "Malheur à moi, ne me chasse
pas de ma demeure, Serviteur de Dieu." Il s'éleva une fumée irritante et puante et il s'en alla.
Alors le Serviteur de Dieu remua l'eau avec une baguette et elle retrouva sa pureté première. Il
fit apporter un gobelet qu'il remplit et il but le premier, ensuite il donna à boire au peuple.
Après avoir bu, ils se réjouirent grandement et glorifièrent le Seigneur Jésus-Christ et Son
Saint Thaumaturge Nicolas. Il partit à son monastère. À son approche, les Moines se
rassemblèrent auprès de lui ainsi que le peuple. Ils le saluèrent, reçurent sa bénédiction et l'un
des Prêtres dit : "Nous désirons tous, Ô Saint de Dieu, partager le pain avec toi et nous réjouir
de ton retour." Il leur ordonna de s'asseoir sur les sièges de l'église puis il prit la quantité de
trois coupes de vin et les plaça dans un seul vase. Ensuite il leur présenta trois pains
d'offrande et commença à leur donner à mAnger et à boire. Ils mangèrent et burent tous à
satiété. Ils se réjouirent du Miracle, adorèrent Dieu et rendirent Grâces à Son Saint Nom. À
Lui la Gloire Eternellement. Amin.
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GUÉRISON D'UN POSSÉDÉ
Un jour que le Saint était assis, un groupe de gens virent le trouver avec un homme enchaîné
et possédé d'un esprit mauvais. Ils se mirent tous à genou du Juste et lui demandèrent de
guérir cet homme de son mal. Il leur dit : "Déliez la Créature de Dieu de ces liens." Ils lui
dirent : "Monseigneur, nous ne sommes pas sûrs si nous le délions de pouvoir l'attacher de
nouveau et de nous approcher de lui." Le Saint leur dit : "Déliez-le et laissez-le aller en paix
car le Seigneur Dieu l'a guéri." Alors ils le délièrent comme l'avait ordonné le Saint. Il prit de
l'huile de la lampe et fît sur lui le Signe de la Sainte Croix. Peu de jours après, le malade fut
guéri par les prières du Saint et il revint chez lui en bonne santé pour la Gloire de Dieu. Il
rendit Grâces au Saint et publia ses Miracles. En le voyant les gens de son village et ceux de
sa famille se réjouirent beaucoup et rendirent Gloire à Dieu Qui fait don de Ses Merveilles et
de Ses Miracles à Ses Elus.
LA TEMPETE APPAISÉE
On a dit que le Saint avait désiré se rendre aux Lieux Saints pour y adorer. Il monta en bateau
avec une troupe de gens. Après avoir quelque peu progressé, le Saint vit par l'Esprit dont il
était habité ce qui était sur le point de leur advenir. Il dit aux passagers du bateau : "Allons,
mes enfants, mettons-nous tous en prière et ne nous arrêtons pas car une grand calamité va
nous atteindre et nous risquons de mourir." Ils entendirent sa parole et tombèrent à ses pieds
en pleurant, lui demandant de prier à leur place. Ils dirent : "Tes prières nous assureront la
Clémence de Dieu et Il aura pitié de nous." Ils lui demandèrent ensuite qui lui avait annoncé
cela. Il leur dit : "J'ai su qu'Iblis* l'ennemi des hommes est irrité contre nous. Il nous guette. Je
l'ai vu tenant à la main une épée à deux tranchants. Il tourne autour du bateau et menace de
couper les cordages de la voile et de la vergue et de nous jeter dans l'abîme pour nous faire
périr." Ayant dit cela, il se mit à supplier Dieu avec larmes.
* Pour les Arabes, Satan
Le soir venu, il s'abattit soudain un tourbillon de vents formidables au point que les vagues
allaient recouvrir le bateau. Quand les matelots virent l'imminence du naufrage et qu'ils
n'avaient aucune issue, ils se prosternèrent aux pieds du Saint en disant : "Prie pour nous sans
cesse afin que Dieu nous pardonne et ne nous fasse point périr." Il leur répondit : "Mes
enfants, le Seigneur est proche de nous, Il prend soin de nous et Il nous sauvera par Sa
Miséricorde."
Après cela, il fléchit de nouveau les genoux pendant deux heures et demeura prosterné en
prière devant eux. Lorsqu'il eut terminé sa prière, la tempête s'apaisa, le vent se calma et ils
glorifièrent Dieu. Mais le démon ne se tint pas tranquille. Il demeura à l'affût, à la recherche
d'une ruse lui permettant d'affliger le Serviteur de Dieu et ses compagnons. Voici que le mât
auquel on suspendit les cordages de la voile était terminé par une Croix. Par la violence de la
tempête elle tomba. L'un des matelots s'élança en haut du mât pour la fixer comme elle était
auparavant. En descendant il tomba et on le releva mort. Les matelots l'entourèrent et se
mirent à se lamenter sur sa mort soudaine. Alors le Saint leur dit : "Ne pleurez pas, mes
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enfants, il vaut mieux supplier pour lui le Seigneur qui fait revivre les morts car Il est Tout-
Puissant et capable de le ressusciter." Sur ces paroles, il s'approcha du défunt, pria et traça sur
lui le Signe de la Sainte Croix et le défunt se leva comme quelqu'un qui s'éveille de son
sommeil. Tous ceux qui étaient sur le bateau virent ce Miracle alors ils glorifièrent Dieu
grandement. Ils accomplirent après cela un voyage tranquille jusqu'à ce qu'ils arrivassent aux
confins de l'Egypte.
Saint Nicolas s'en alla à l'église de Saint Tadros où il demeura quatre jours.
LA GUÉRISON DE L'AVEUGLE
Il y avait dans cette église que nous avons dite un aveugle assis là en permanence. Lorsque le
Saint le vit, il lui dit, inspiré par l'Esprit Divin : "Depuis combien de temps as tu perdu la
vue?" Il lui répondit : "Depuis trois ans. J'ai dépensé une grande fortune chez les médecins
sans parvenir à la guérison." Le Saint reprit : "Pourquoi ne t'es tu pas tourné vers Dieu et Ses
Saints. Il leur est possible de te guérir gratuitement." Alors l'aveugle répondit : "Depuis ma
petite enfance je n'ai jamais eu beaucoup de Foi alors que faire maintenant, Ô Mon Père?" Le
Saint lui dit : "Si tu crois en cette heure que Dieu peut te guérir par l'intercession de Ses Saints
... " Et l'aveugle s'écria : "Je crois en Dieu, je crois en toi, Ô Son Ami, Son Elu, je crois que tu
es puissant dans tes demandes à Dieu car Il accepte tes justes prières. Et maintenant, si tu le
veux, Monseigneur, tu peux me guérir, par la Miséricorde de Notre Seigneur."
Alors le Saint eut pitié de lui. Il fit une prière, prit de l'huile de la lampe de Saint Tadros et fit
sur ses yeux le Signe de la Sainte Croix en disant : "Moi, je crois que Notre Dieu qui a ouvert
les yeux de l'aveugle, c'est Lui Qui demain te donnera la lumière et rien ne t'empêchera d'y
voir clair de tes yeux." Le lendemain, le Pur et Saint Nicolas partit en voyage. Les yeux de cet
aveugle s'ouvrirent soudain. Il partit faire le tour des villages car il y voyait parfaitement clair.
Il glorifiait Dieu, loué soit-Il et il proclamait ce qu'il avait obtenu de la part du Saint vénéré, le
Seigneur Nicolas.
UN AUTRE MIRACLE
Il y avait un homme atteint des frissons de la fièvre. Ses entrailles et son ventre lui faisaient
très mal au point qu'il était resté quatre mois sans pouvoir "sortir" ni prendre de nourriture et il
était sur le point de mourir. Il alla trouver le Saint, tomba à ses genoux et lui baisa les pieds. Il
lui fit connaître son état et son mal et lui demanda de le guérir. Il lui dit : "Mon père, j'ai
donné aux médecins tout ce que je possédais et mon mal n'a pas cessé. Mais Monseigneur,
viens en aide à ma faiblesse et aie pitié de moi."
Le serviteur de Dieu lui répondit : "Je vais te conduire à un médecin habile, capable de te
guérir sans dirhams ou dinars ou médicaments." Le malade lui dit : " Et qui est-il,
Monseigneur, ce médecin? Qu'il ait pitié de ma faiblesse tout de suite car mes douleurs
intolérables vont me faire mourir." Le Bienheureux reprit : "Il est là parmi nous." Le malade
se dressa, se tournant de tout côté dans son ardent désir de voir le médecin dont le Saint lui
affirmait la présence et il ne le trouvait pas. Il lui dit : "Monseigneur, je ne vois personne." Le
Saint lui répondit : "Si tu crois en Notre Seigneur Jésus-Christ Sauveur, le seul médecin digne
de confiance, Lui te guérira. Et moi, je Lui demande de te guérir tout de suite. Et non
seulement la guérison de tes douleurs mais qu'Il te sauve aussi des maladies de ton âme.
Le malade lui répondit : "Je crois en Dieu et en ta Sainteté. Je guérirai par tes prières
agréables à Dieu." Alors le Saint pria et fit sur lui le Signe de la Sainte Croix en disant : "Au
Nom de Jésus-Christ Notre Seigneur, sois guéri dès maintenant." Et dès cette heure ce malade
fut guéri. Il s'en alla chez lui, heureux, joyeux, glorifiant Dieu et rendant Grâces à son Saint,
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le Bienheureux Nicolas.
LES VENTS APAISÉS
Après ces Miracles, on mit à la voile à la demande du noble Saint. Il demanda au capitaine de
le faire aborder mais le capitaine lui répondit : "Les vents sont forts. Il n'est pas possible
d'aborder et nous resterons comme nous sommes tant que dureront les vents." En fait, il se
dirigeait vers Rhodes. Le Saint s'attrista. Il se mit en prière puis il s'assit et dit : "Jette ton
souci en Dieu et Il te conduira comme dit le Prophète." Le soir venu, ils s'endormirent comme
de coutume mais le Saint se leva pour prier et aussitôt, il leur souffla une tempête à faire
chavirer le bateau.
Le pilote comprit que ce qui leur arrivait venait de leur opposition au Saint. Il ordonna de jeter
l'ancre, de carguer les voiles et d'amener le canot. Il y fit descendre le Saint, ses compagnons
et quelques matelots. Il lui demanda de prier pour eux et ils partirent en canot jusqu'au port.
Ils partirent joyeux car les vents s'étaient apaisés et le Saint arriva à son monastère dans la
Paix du Seigneur.
LA DÉSOBÉISSANCE DES MOINES
On eut besoin de construire dans le monastère beaucoup de cellules. Le Saint avait ordonné de
ne pas tailler de pierres et de ne rien construire jusqu'à son retour. Quelques Moines
décidèrent de le faire en l'absence du Saint. Ils firent donc appel à des tailleurs de pierres ainsi
qu'à des porteurs. Quand ils voulurent emporter l'une des pierres, environ cent hommes
s'assemblèrent mais ils ne purent l'ébranler de sa place et on arrêta le travail jusqu'à l'arrivée
du Saint. Il fit sur la pierre le Signe de la Croix et sur-le-champ douze hommes la portèrent.
Tous les témoins s'en émerveillèrent. Ils vinrent auprès du Saint et reçurent sa bénédiction.
LA STÉRILITÉ GUÉRITE
L'un des assistants était marié depuis trente ans et n'avait jamais eu d'enfants. Quand il vit les
bienfaits accomplis par le Saint, il s'agenouilla à ses pieds avec sa femme et ils lui
demandèrent de prier pour eux afin que Dieu leur donne un enfant. Il leur répondit que c'était
l'Affaire de Dieu et "si vous croyez de tout votre coeur, vous obtiendrez ce que vous désirez."
Ils dirent : "Nous croyons en Dieu, nous croyons qu'Il est Tout-Puissant et nous croyons qu'Il
exauce tes prières et qu'Il ne repousse pas tes demandes." Le Saint leur fit une onction d'huile
et les bénit puis ils s'en allèrent. Un an après, ils virent le trouver avec un garçon, tout joyeux
et remerciant Dieu. Le Saint le baptisa et ils rentrèrent chez eux rendant Gloire à Dieu et
racontant ce qu'avait fait pour eux le Saint.
LA FILLE PARALYSÉE
Un jour où le Saint était assis, voici que vint un groupe de gens amenant avec eux une fille
paralysée. Elle avait sept ans et n'avait jamais fait aucun mouvement. Quatre personnes la
portaient. Ils la lui présentèrent et le prièrent d'intervenir en sa faveur. Le Saint leur demanda
leur profession de Foi en Dieu très-haut, ensuite il fit une longue prière. À la fin de sa prière,
la jeune fille se dressa sur ses jambes, heureuse, louant Dieu et remerciant Saint Nicolas dont
les prières lui avaient obtenu la guérison.
APPARITION DU MALIN
Un jour, le Saint était assis dans sa cellule. satan prit l'apparence d'un Ange et entra chez lui.
Celui-ci demanda : "Qui es-tu et que veux-tu?" Le malin lui répondit : "Je suis un Ange et je
suis venu te voir." Le Saint le reconnut et se mit sous la protection de la Sainte Croix puis lui
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dit : "Je t'ai reconnu, impur, j'ai reconnu ta ruse et ton astuce." Il le rabroua et le réprimanda.
Il se fit de la fumée et le démon disparut d'auprès de lui sur-le-champ.
MULTIPLICATION DES PAINS
Quelques jours après, il y avait au monastère un grand nombre d'ouvriers. On pétrit pour eux
du pain car à ce moment-là il n'y en avait chez eux que très peu. Le Saint prit le pain, le bénit
et fit sur lui le Signe de la Sainte Croix. Il le rompit et le présenta aux ouvriers. Ils mangèrent
et se rassasièrent et on recueillit beaucoup de restes. Tous s'en émerveillèrent et tous les
assistants glorifièrent Dieu.
VISION D'UNE ÉPIDÉMIE
C'est la venue de l'épidémie que Dieu lui fit connaître. Quelques frères étaient assis auprès du
Saint. Il se mit à leur dire : "J'ai eu une vision. Il va survenir une épidémie dans la ville. Voici
ce que j'ai vu. C'était comme si j'étais assis dans ma cellule. L'Ange du Seigneur vint à moi
sous la forme d'un cavalier et me dit : "Lève-toi, je vais te montrer ce qui est sur le point
d'arriver au monde. Le temps de la moisson est venu, où l'on moissonnera les âmes. Et le
Seigneur m'a certes envoyé pour te donner une arme pour la moisson." J'ai eu peur et j'ai dit :
"Qui es-tu, Monseigneur?" Il me répondit : "Je suis l'Ange qui détient les faux de la moisson.
Et le Seigneur m'a envoyé vers toi pour te donner l'une de ces faux car la moisson va venir
comme je te l'ai fait savoir et il est nécessaire que tu aies une faux." Je m'approchai de lui
pour voir les faux. Et je vis qu'il en avait trois dont la largeur de chacune était de cinq coudées
et la longueur de quinze. Je dis au frère Arnamos : "Tiens, nous lui donnerons trois eulogies."
Le frère protesta et je lui dis : "Si tu ne veux pas lui donner trois eulogies qu’il prenne comme
prix deux colombes et qu'il s'en aille." Il les prit sur-le-champ, monta à cheval comme un
soldat et s'envola rapidement. Et moi, ce fut comme si je voyais le Grand Autel s'incliner en
se tournant vers la droite. Je m'approchai pour me prosterner devant lui. Je vis que le toit était
fendu, le Ciel apparaissait, il tombait à l'intérieur comme une forte pluie. L'eau qui se
déversait, se rassemblait vers la grande porte et s'écoulait. L'intensité de cette vision me tira
de mon sommeil et je demandai au Seigneur de m'en faire connaître le sens.
Sept jours après m'apparut un autre Ange sous l'apparence d'un soldat. Il me dit : "Le Seigneur
m'a donné de connaître ses oeuvres grandioses et terrifiantes. Je suis venu pour éclaircir ce
que tu as vu." Je lui dis : "Qui es-tu, Monseigneur?" Il me répondit : "Je suis Michel,
l'Archange, celui qui te garde chaque jour. Le Seigneur m'a ordonné de te faire connaître ce
qui doit arriver bientôt. Je sais qu'en toutes circonstances tu es fidèle à Dieu et il faut que tu
fortifies tes frères. Le soldat qui t'es apparu les faux à la main est un Ange que le Seigneur a
envoyé vers toi pour te faire connaître comment les âmes des hommes vont s'empresser de
s'approcher de Dieu. Il t'a été donné d'intercéder pour elles." J'entendis les paroles de l'Ange et
je me mis à trembler et je dis : "Monseigneur, je suis un homme pécheur comment puis-je
accomplir ces oeuvres?" Il me dit : "Les faux que tu as vues sont la Force du Seigneur qui t'a
été donné. Car le temps de la moisson est arrivé pour certains. La moisson, c'est la mort avant
son temps." Puis il s'éloigna de moi."
Quarante jours après que le Saint eut tenu ce discours aux frères, la mort s'abattit soudain sur
le monde en commençant par la ville de Myre. Ce fut une catastrophe épouvantable. Les
paysans d'alentour lorsqu’ils entendirent parler de cette épidémie, eurent peur et se retinrent
de venir à la ville, espérant ainsi de se sauver. Mais ils ne furent pas sauvés. Ils étaient pris
d'étouffement, ou bien, personne n'apportant plus de ravitaillement, les malades mouraient
d'inanition. Ainsi s'accomplit la vision du Saint.
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MIRACLE DE LA FERTILITÉ DU CHAMP
Il y avait un paysan et sa femme. Tous deux disaient : "Ô Saint de Dieu, nous avions une terre
que nous ensemencions et elle nous donnait le peu qu'il nous fallait. Voici que maintenant elle
ne nous donne plus que la moitié. Notre situation en est devenue difficile." Le Saint entreprit
de fortifier leur Foi en Dieu Très-Haut et en Ses Saints. Il se mit à prier le Seigneur pour eux
puis il les bénit et les renvoya en leur recommandant d'honorer Dieu en toutes leurs actions.
L'année suivante, ils semèrent et cette terre leur donna cinq fois plus qu'auparavant. Alors ils
allèrent trouver le Saint et lui annoncèrent ce que Dieu leur avait accordé par sa prière. Ils
publièrent ce Miracle et confessèrent la grandeur de ses merveilles. Quant à lui, il les exhorta
et les fortifia dans la Foi orthodoxe et les renvoya en paix.
LE PRETRE POSSÉDÉ
Il y avait un Prêtre possédé d'un esprit mauvais et impur qui le tourmentait beaucoup. On le
lui présenta. Il pria pour lui et quarante jours après il le renvoya chez lui. Il avait été délivré
du mauvais démon. À la nouvelle de cette guérison, beaucoup d'hommes possédés aussi par
des esprits impurs vinrent trouver le Saint et lui demandèrent de les guérir. Arrivés devant le
Saint, l'esprit immonde les agitait et criait : "Le Serviteur de Dieu Nicolas me chasse de ma
patrie!" Alors le Bienheureux pria et fit sur eux le Signe de la Croix Vivifiante. À l'instant ils
furent guéris et s'en allèrent chez eux glorifiant Dieu.
Et aussi tout un groupe de gens possédés par un esprit démoniaque : ils entendirent parler de
ce qui étaient arrivé à ceux-ci, virent donc trouver le Saint et furent guéris par la Providence
Divine.
ÉLECTION À L'ÉPISCOPAT
Le Dieu Ami de l'homme voulut élever ce Saint à la présidence de l'ordre sacerdotal pour qu'il
soit le Salut des hommes. Les Puissances Divines le lui manifestèrent par une vision. Elles lui
firent voir un trône de Gloire et un vêtement d'honneur pour le sacerdoce suprême et lui
ordonnèrent de s'asseoir à l'instant sur le trône. Il s'éveilla alors de son sommeil et réfléchit à
cette vision. Il en discerna le sens mais il n'en avertit personne.
Lorsque l'Evêque de cette ville eut atteint un âge avancé, l'avis des Evêques de ces régions fut
unanime. Les autorités civiles vinrent les trouver et leur demandèrent d'établir un Evêque sur
le siège épiscopal. Ils s'assemblèrent et se mirent en prières. Ils demandèrent à Dieu de les
conduire vers celui qui serait digne de présider en ce siège. Alors qu'ils priaient, l'Ange du
Seigneur apparut à l'un d'entre eux et lui dit : "Va à l'église, tiens-toi à la première porte et la
première personne qui entrera, c'est elle qui est digne de la présidence. Son nom est Nicolas."
Quand l'Evêque eut entendu cette parole, il l'annonça aux autres Evêques et aux Prêtres puis il
se rendit au lieu désigné par l'Ange
Le Seigneur incita Saint Nicolas à se rendre à l'église. Quand il en foula le seuil, l'Evêque le
saisit et lui dit : "Mon fils, quel est ton nom?" Il lui répondit : "Nicolas, le pécheur, ton
serviteur." À cette humble réponse, l'Evêque pensa à la parole du livre : "Je ne regarde que le
doux et l'humble de coeur." Il se réjouit et le conduisit aux Evêques qui louèrent Dieu en le
voyant.
La nouvelle se répandit partout et une grande foule en joie accourut de tous côtés. Ensuite les
Evêques le sacrèrent malgré ses réticences. Après beaucoup d'effort il monta sur le trône
épiscopal et se livra aux occupations de sa fonction. Il s'adonna aux enseignements spirituels
et au renforcement de la Foi orthodoxe. Il ne se passa que peu de jours avant que sa
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renommée ne se répandit dans tous les villages de la région.
PERSÉCUTION
Mais le démon ne supporta pas la rectitude de ses voies : il suscita le roi Dioclétien et alluma
en lui le feu de son égarement. Le César envoya à tous les gouverneurs l'ordre d'amener les
fidèles à renoncer à leur Foi en Jésus-Christ, d'adorer les idoles et de châtier quiconque
n'obéirait pas.
L'ordre du châtiment fut promulgué et le César impie l'envoya dans toutes les provinces qu'il
tenait sous son autorité. L'ordre arriva à la ville de Myre et l'on arrêta notre Saint car il était le
responsable des affaires concernant les Chrétiens. On le menaça de toutes sortes de
châtiments puis on le mit en prison avec un groupe de Chrétiens. Il les exhortait, les
enseignait, les fortifiait dans la Vraie Foi par les lettres qu'il envoyait ou par ses conversations
avec ses visiteurs.
LE ROI CONSTANTIN
Peu après, le Seigneur Christ eut pitié de Son Serviteur. Il anéantit le royaume de rois impies
Dioclétien et Maximien. La lumière de la Foi resplendit. Une Croix d'étoiles fut dessinée dans
le Ciel pour Constantin, fils de Constance et ce fut lui qui régna sur le royaume des Grecs.
Il était rempli de sagesse et ne négligeait pas la cause de qui en appelait à lui. Il agit avec
fermeté et anéantit tous ses adversaires. Il ordonna la destruction des temples des idoles, la
libération des captifs emprisonnés pour leur Foi en Christ, la construction de sanctuaires pour
les Saints. Il ramena chaque Confesseur dans sa patrie et ramena Saint Nicolas à Myre.
DESTRUCTION DU TEMPLE D'ARTÉMIS
Et cet homme vénérable devint célèbre, connu non seulement des fidèles mais même des
impies. Le Saint entreprit ensuite de parcourir le pays pour retrouver les vestiges des idoles
muettes, les détruire, les anéantir, les écraser et les incendier. Parmi ces temples, il y avait en
particulier celui d'Artémis, entouré de décorations somptueuses et orné de pierres précieuses.
Il tomba sur le Saint une Inspiration du Seigneur Christ de ne pas le laisser subsister. Il partit
accomplir ce que lui avait ordonné son inspiration. Il détruisit le temple impie et en arracha
les fondations. Les démons s'enfuirent honteux devant ses prières.
LE CONCILE OECUMÉNIQUE DE NICÉE
Constantin gouvernait l'empire des Grecs et ce Saint gouvernait son troupeau à la perfection,
extirpant toute opinion étrangère à la vérité. À cette époque apparut Arius le maudit. Il
répandit ses croyances impies. Et lorsque le Saint Pape Alexandre de la ville d'Alexandrie,
l'excommunia, il alla trouver le Roi Constantin et se plaignit à lui. Le Roi rassembla pour lui à
Nicée le Grand et Saint Concile des trois cent dix-huit Pères qui confirmèrent la Sainte Foi. Ils
jetèrent l'anathème sur Arius et le condamnèrent, lui et ses ouvrages sacrilèges. Ils
expliquèrent que le Fils est coéternel et consubstantiel au Père.
ARIUS GIFLÉ PAR LE SAINT
Quand lors de ce Grand Concile Nicolas entendit Arius proférer ses blasphèmes, il se leva
indigné et gifla l'impie. Les autres Evêques firent arrêter et emprisonner le Saint car selon les
Canons de l'Église, un clerc n'a pas le droit de gifler quelqu'un.
Pendant la nuit suivante, Saint Nicolas reçu la Visite du Christ et de Sa Sainte Mère. A la
Question du Christ "Pourquoi Nicolas est-il emprisonné?", celui-ci répondit : "C'est par
Amour pour Toi." Le Seigneur lui redonna donc l'Evangile et la Toute Sainte Omophore, le
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remettant ainsi à sa place d'Evêque. La même nuit, les autres Evêques du Concile furent
avertis en songe de libérer le Saint, ce qu'ils firent sans tarder. Ainsi le Christ montra quand il
s'agit de la Gloire de Dieu, le respect humain est déplacé de même qu'Il l'avait déjà montré
quand Il chassait les marchands du temple.
LE MIRACLE DU BLÉ
Quand le Concile fut terminé, il regagna son siège épiscopal. Quelques années après, une
grande famine sévit dans l'éparchie du Saint. L'un des capitaines de navires faisait le
commerce du blé. Le Saint lui apparut pendant son sommeil. Il lui donna trois dinars et lui
ordonna de venir à la ville de Myre et de vendre le blé à ses habitants. Il s'éveilla et trouva les
trois dinars dans sa main. Il se dépêcha donc d'aller à Myre et il y vendit son blé. C'est ainsi
que ses habitants furent sauvés de la famine. Ils attribuèrent leur Salut au Seigneur
Miséricordieux et à la prière de Son Saint.
LIBÉRATION DES CONDAMNÉS À MORT
Un groupe d'habitants de la ville vint le trouver, criant, pleurant, disant : "Monseigneur, le
prince a reçu un cadeau pour sévir contre certains d'entre nous et il est décidé à les faire périr
par l'épée. Ils sont innocents de ce dont on les accuse injustement." Il se leva en hâte et les
gens de la ville le suivirent. Il courut jusqu'en dehors de la ville, à l'endroit où l'on répand le
sang. Il y trouva là une grande foule de gens, les mains liées, les yeux bandés. Le bourreau
avait l'épée à la main et il était sur le point de leur couper la tête. Le Saint arracha l'épée de sa
main et la jeta. Il délia ces gens-là et les laissa aller puis il se rendit chez le prince.
LIBÉRATION DES TROIS GÉNÉRAUX
Vers cette époque était arrivée de chez le Roi Constantin une grande armée commandée par
trois généraux. Ils parcouraient certaines régions dont il était parvenu à la connaissance du
Roi que ses habitants s'étaient révoltés contre lui. Il les avait envoyés pour apaiser leur colère
et les ramener dans le droit chemin. Ils étaient entrés dans le port de Myre pour s'y procurer ce
dont ils avaient besoin. Il arriva qu'ils fussent témoins de l'intervention du Saint alors qu'il
sauvait ces gens de l'épée. Ensuite, ils reprirent leur route après avoir reçu sa bénédiction. À
leur arrivée là où ils avaient l'intention d'aller, ils calmèrent ces populations révoltés et les
ramenèrent dans le droit chemin. Puis ils les quittèrent après avoir réorganisé la ville de la
meilleure façon.
À leur retour, le Roi leur conféra les plus grandes dignités. Il les combla d'honneurs et
multiplia pour eux dans son palais hommages et distinctions car ils avaient été cause du retour
de cette ville et de la pacification de sa population. Des officiers du palais du Roi furent pris
de jalousie. La haine et la perfidie en arrivèrent au point qu'ils allèrent trouver le ministre,
gouverneur du royaume et lui représentèrent qu'ils étaient conseillers du Roi. Puis ils firent
venir ces généraux et les dénoncèrent comme ennemis du Roi, s'opposant à lui par la violence,
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complotant méchamment contre lui pour le tuer. Ensuite, ils promirent au ministre beaucoup
d'or s'il hâtait de faire parvenir cette nouvelle au Roi afin qu'il fasse périr ces hommes.
Lorsque le ministre eut entendu parler ces calomniateurs, il leur fixa un jour déterminé où ils
apporteraient ce qu'ils avaient promis. Il pensait qu'il trouverait grand profit auprès du Roi et
que ce serait la grandeur de sa maison. Il entra donc chez le Roi et lui dit : " Ô Roi, sache que
Dieu, loué soit-Il, te fait gouverner le royaume dans la Justice. Il t'a soumis tes ennemis et la
paix est répandue dans le pays des Grecs tout entier. C'est pour cela que l'ennemi du Bien
nous jalouse. Il a suscité ces gens-là que tu as appelés pacificateurs, honorés et préférés aux
autres officiers de ton royaume alors qu’ils méditent un stratagème pour parvenir à leur fin
tout en simulant la paix tandis qu'ils sont révoltés dans leur coeur. Ils n'ont pas fait la paix
dans les pays de Phyrgie mais ils les ont soulevés et révoltés plus encore et ici ils tentent de
détourner de ton obéissance un groupe d'autres personnes."
Lorsque le Roi entendit ces paroles du ministre, son coeur en fut malade. Il ordonna qu'on
arrêtât ces généraux et qu'on les mît en prison comme si par là il se sauvait lui-même
personnellement. Une longue période se passa et l'on ne trouva aucune faute à leur encontre et
l'on pensa qu'au bout d'un si long emprisonnement ils seraient libérés. Mais leurs
calomniateurs pervers se rendirent compte qu'il ne leur serait fait aucun mal ni aucune peine
et qu'ils seraient sauvés. Ils se rendirent donc chez le ministre, lui apportèrent l'or qu'ils lui
avaient promis et lui demandèrent de s'employer à leur perte et de ne rien négliger pour les
faire périr.
Le ministre rappela au Roi ce qu'il lui avait rapporté à leur sujet et tout brûlant de colère, il lui
dit : "Tu as oublié ces gens qui ont comploté de se révolter contre ton autorité et tu les as
laissés en vie jusqu'à maintenant. Il m'est parvenu qu'ils regrettent l'occasion manquée et ce
qu'ils n'ont pu mener à bien. Beaucoup d'habitants de la ville sont avec eux." Quant au Roi, il
était très miséricordieux mais en entendant parler son ministre, il s'imagina qu'il était sincère
et donna l'ordre, sans autre examen, de décapiter les prisonniers dans la nuit. Le porteur de
l'ordre royal alla trouver le bourreau de la prison : "Que les trois hommes soient mis à part à
l'insu de leurs partisans ou de leurs compagnons. Puis tu les feras sortir de nuit et tu leur
trancheras la tête."
Pendant la durée de leur emprisonnement, l'amitié s'était établie entre eux et le geôlier. En
entendant cette parole du messager du Roi, le geôlier sut qu'ils avaient été calomniés auprès
du Roi et que c'est pour cela qu'il avait ordonné de les tuer injustement. Il en eut grand peine
et fut fort embarrassé d'avoir à leur annoncer cet ordre néfaste. Il leur dit : "Mes Seigneurs,
faites attention pour que le Salut ne vous fasse pas défaut. Prenez garde à vous, de peur que
cette nuit la mort ne vienne à vous subitement. Si seulement je ne vous avais pas connus et je
n'avais pas eu à vous apprendre cette nouvelle! Ainsi vous allez subir la mort par l'épée."
Quand ceux-ci entendirent ces paroles et qu'ils seraient tués comme des brigands sans avoir
commis aucune faute et que le Roi n'avait pas même examiné leur procès, ils se mirent à
pleurer, sangloter, déchirer leurs vêtements et à s'arracher les cheveux. Désespérant du Salut,
ils s'approchèrent de la Porte du Dieu Très-Haut. Et tandis qu'ils suppliaient, invoquant la
Miséricorde de Dieu Qui ne déçoit jamais celui qui à recours à Lui, il arriva que l'un d'entre
eux se souvint du Saint Homme Nicolas et comment il avait sauvé de la mort par l'épée ces
innocents dans la ville de Myre. Ils appelèrent au secours avec insistance au nom de ce Saint,
vers le Dieu Très Haut, pleurant et disant : "Saint de Dieu, Nicolas, bien que tu sois loin de
nous, fais que notre demande soit proche de toi. Vite, sauve-nous de cette mort amère car ton
intercession est bienvenue auprès de Dieu. Tu vois en esprit que le temps presse et qu'il faut
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agir vite. Comme tu as entendu parler de la perte de ces trois hommes et tu les as sauvés, ainsi
viens à notre secours et sauve-nous de la mort."
Ils multiplièrent leurs instances et leurs supplications au Saint pour qu'il les secoure et qu'il les
sauve par son intervention et que le Roi connaisse leur situation. Après avoir ainsi parlé, ils
passèrent le reste de la nuit à penser à la manière dont se ferait leur Salut.
Celui qui connaît les coeurs et pénètre les pensées les écouta et leur envoya son secours. Saint
Nicolas vint au Roi, de nuit, pendant son sommeil et lui dit : "Lève-toi rapidement et libère les
trois prisonniers et sauve-les de la male mort car ce que l'on a rapporté à leur encontre est un
mensonge. Éloigne-toi du sang innocent. Si tu m'obéis, tu t'en trouveras bien. Si tu me
désobéis, tu t'exposes à une grande affliction et tu apprendras alors que l'Obéissance à Dieu
est grandement louable car c'est Lui qui m'a mis sur la route et m'a envoyé vers toi." Quand le
Roi entendit cela, il dit : "Et qui es-tu et comment es-tu entré ici?" Il dit : "Je suis Nicolas
l’Evêque de Myre qui est au pays de Lycie." Puis il disparut.
Le Saint alla chez le ministre en cette même nuit et lui dit : "Esprit corrompu, lève-toi et
relâche les trois généraux dont tu as voulu la mort à cause de ton amour de l'argent. Tu t'es
perdu toi-même par la parole mensongère que tu as rapporté au Roi. Et si tu contreviens à
mon ordre, je demanderai à mon Seigneur Jésus-Christ, le grand Roi, de faire de toi la pâture
des vers et de livrer ta maison au pillage, en échange du sang innocent dont j'ai parlé."
Le ministre lui répondit : "Et qui es-tu?" Il lui répondit : Je suis Nicolas l’Evêque de Myre."
Et il disparut sur le champ. Le ministre se réveilla et repassa en son esprit la vision. Alors qu'il
réfléchissait, arriva un envoyé du Roi qui lui fit part de ce que le Roi avait vu. Le ministre lui
raconta alors sa propre vision. Puis il se leva et se rendit auprès du Roi. Ils se racontèrent
mutuellement leur songe et s'étonnèrent beaucoup de ce qui était arrivé en une seule nuit.
Alors le Roi envoya tirer les généraux de la prison et les fit comparaître devant l'assemblée
des notables et leur dit : "À quelle sorcellerie vous êtes-vous livrés? Vous nous avez envoyé
des songes effrayants, terrifiants qui nous menacent d'une lutte acharnée!"
Ils lui répondirent : "Nous ne savons rien de ce qui nous est décrit là." Et ils se demandaient
l'un à l'autre par signes si l'un d'eux avait fait quelque chose comme cela. Quand le Roi vit
leur constance, il eut pitié d'eux et leur ordonna de répondre. Leurs yeux se remplirent de
larmes et ils lui répondirent en pleurant : "Nous ne connaissons rien à la magie et nous
n'avons jamais rien pensé de mal contre ta royauté, pas une seule mauvaise pensée comme
Dieu nous en est témoin. Examine donc la chose de façon décisive et s'il t'apparaît qu'il en va
autrement, n'aie pas pitié de nous mais inflige-nous le châtiment suprême. Quant à nous, étant
donné tant ce que nous avions conseillé au Roi, nous nous attendions à chaque instant à
recevoir vêtements d'honneur et récompenses. En effet lorsque t'est parvenue la nouvelle de
l'affaire des gens de Phyrgie, tu nous as choisis parmi tous tes soldats et tu nous as confié le
soin de résister à tes ennemis, bien que nous n'en fussions pas dignes. Nous avons obéi à tes
ordres et fait preuve de zèle et de sagesse avec l'Aide de Dieu, tous nos compagnons en sont
témoins. Lorsque Dieu nous eut aidés à obtenir ce que tu voulais, nous sommes revenus en ta
présence, tu nous as pris à ton service et tu nous as montré tes faveurs et à cause de cela un
certain nombre de gens nous ont enviés. Maintenant, nous espérons la Miséricorde du Dieu
Très Haut et la clémence."
Alors l'âme du Roi acquiesça à leur parole. Il craignit pour lui- même la réalisation de la
vision qu'il avait eue. Il les regarda avec aménité et leur parla avec douceur et leur âmes
reprirent vie. Ils exposèrent leur affaire et crièrent à voix forte : "Ô Notre Seigneur, Dieu de
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Ton Serviteur Nicolas qui a sauvé trois hommes proches de la mort, sauve-nous, nous aussi,
de la mort."
Lorsque le Roi entendit cette parole, il leur dit : "Qui est ce Nicolas?" Alors ils lui firent
connaître la vie de ce Saint, ses vertus, son aspect extérieur et comment il avait sauvé ces trois
hommes de la mort et comment, eux aussi quand ils désespéraient d'eux-mêmes, cette nuit-là,
avaient imploré l'Aide de Dieu et supplié ce Saint. En entendant leurs paroles, le Roi se
souvint du Saint et il le reconnut car la vision qu'il avait eue se renouvela en son coeur. Alors
il leur pardonna, leur fit grâce et leur dit : "Ce n'est pas moi qui vous accorde la vie sauve
mais celui que vous avez imploré car il ne nous a pas laissés dormir à cause de vous. Allez le
trouver maintenant et remerciez-le pour nous et pour vous et dites-lui que nous avons exécuté
son ordre. Qu'il ne nous menace plus maintenant que de sa prière."
Après ces paroles, il leur remit un évangéliaire en or, un plateau en or incrusté de pierres
précieuses et deux chandeliers en or. Il leur ordonna de porter cela à l'église de Saint Nicolas
de Myre. Ils le prirent et partirent sur le champ trouver le Saint. Lorsqu'ils furent arrivés
auprès de lui, ils adorèrent Dieu, Le remerciant de Sa Miséricorde et louant le Saint pour ce
qu'il leur avait fait. Ensuite ils lui offrirent l'évangéliaire, les chandeliers et le plateau que le
Roi avait envoyés avec eux et la renommée de ce Miracle se répandit dans tout le pays et celle
du Saint dans le monde entier.
LE SAINT AU GOUVERNAIL
Il arriva un jour à certains commerçants une grande tribulation du fait des terreurs de la mer et
de la violence du vent, au point qu'ils étaient près de faire naufrage et de périr. L'un d'eux
avait entendu parler du Saint et l'appela à l'aide et ses compagnons s'associèrent à l'invocation
de son nom. Aussitôt il leur apparut sur le navire et leur dit : "N'ayez pas peur, je suis venu
vous aider." Et il se mit à les encourager. C'était comme s'il marchait avec eux à côté du
bateau, les aidant à la manoeuvre des cordages et des avirons. Sur ces entrefaites, les vents
s'apaisèrent et tombèrent et ainsi furent-ils sauvés de ces calamités qui les encerclaient. Ils
arrivèrent au port, sains et saufs, par la Miséricorde de Dieu. Ils débarquèrent et s'enquirent du
lieu où se trouvait le Saint. On les conduisit vers lui et ils le trouvèrent au milieu des Prêtres.
Ils lui racontèrent ce qui leur était arrivé et lui demandèrent sa bénédiction. Quant à lui, il les
exhorta et leur fit connaître que cet accident leur était arrivé à cause de leurs péchés. Qu'ils
fassent pénitence, autrement il ne viendrait plus à leur aide en aucune circonstance. Il leur
demanda d'être purs de l'adultère mortel. Eux, confessèrent leurs péchés et s'engagèrent à ne
plus revenir à leurs fautes passées.
DIVERS MIRACLES
Un jour que le Saint était en prière, Notre Souveraine la Mère de Dieu lui apparut. Elle lui fit
voir un emplacement et lui ordonna de construire là une église. Le Saint acheta le terrain à ses
propriétaires et il y construisit une grande église. L'un des maçons avait un fils atteint d'un
ulcère dont il souffrait beaucoup. Saint Nicolas le guérit et chassa le démon qui le tourmentait.
On lui amena aussi deux femmes malades et il les guérit. Et aussi beaucoup d'hommes
malades et possédés. Il les sauva des tourments des démons et les guérit. Il accorda des
enfants à beaucoup de femmes stériles. Ce Saint était médecin des corps et des âmes,
soulageant toute douleur. Il eut une Longue et Pieuse Vieillesse.
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SA DORMITION
Il fut frappé d'une courte maladie. Pendant ce temps il ne cessa de rendre Louanges et Actions
de Grâces à Dieu. Il guérit beaucoup de malades et de possédés, par ses prières alors qu'il était
lui- même dans l'état de malade. Lorsque son Départ devint imminent, les Anges
s'approchèrent de lui. En voyant les Anges venus pour prendre son âme pure, il se signa ainsi
que tout son corps du Signe de la Croix puis il récita le Psaume 30 : "Sur Toi je me suis
appuyé, Seigneur, sur moi pas de honte à jamais." Et en louant le Seigneur et en rendant
Gloire, il remit son esprit entre les Mains du Seigneur, le sixième jour du mois de décembre et
il passa à la Vie Eternelle. Son âme eut en héritage les Tabernacles Eternels dans la Jérusalem
Céleste où se trouvent la joie que l'on ne peut décrire, le bonheur et la Possession Eternelle
qui ne cesse pas et qui n'a pas de fin. Et Saint Nicolas devint un continuel Intercesseur pour
tous ceux qui se tournent vers lui.
LE SAUVETAGE DU PRETRE
Un Prêtre avait l'habitude de venir tous les ans au tombeau du Saint pour en recevoir la
bénédiction et prendre un peu de la corde qui en pendait comme un objet béni qu'il emmenait
chez lui pour le protéger, lui et sa famille. Un jour survint un groupe de barbares. Ils
envahirent le village où habitait le Prêtre. Ils prirent les habitants et les firent tous prisonniers
et ce Prêtre avec eux. Lorsqu'ils les eurent conduits dans leur ville, ils les séparèrent en trois
groupes. L'un devait être décapité, l'autre fouetté dans la prison et le troisième vendu. Le
Prêtre faisait partie de ceux qui devaient être décapités. On les conduisit au lieu du supplice.
Le Prêtre était avec eux. Il vit comment il devait être frappé et eut grand peur, ne trouvant
aucun moyen de Salut. Il implora l'aide de Saint Nicolas et tout de suite il le vit debout, à côté
de lui, avec l'apparence qu'il avait sur l'Icône. Il l'encourageait et fortifiait son coeur et lui,
saisi de stupeur ne pouvait parler. Il demandait au Saint par signes de lui venir en aide. Celuici
l'encourageait et lui faisait signe qu'il serait sauvé.
Quand le bourreau fut arrivé au Prêtre, il lui ordonna de baisser la tête. Il la baissa en tournant
les yeux vers le Saint. Ensuite le bourreau leva son épée pour l'abattre sur la nuque du Prêtre
mais l'épée lui sauta des mains, à une grande distance. Il demeura stupéfait et prétendit que le
Prêtre était un sorcier. Celui-ci lui jura qu'il ne connaissait rien à la sorcellerie ni à rien qui lui
ressemblât mais qu'il avait demandé l'Intervention de Dieu par l'intercession d'un Saint
nommé Nicolas. Le Saint était tout près du Prêtre mais le bourreau ne l'avait pas vu à cause de
son indignité. Lorsqu'il entendit mentionner le Saint, il le reconnut à cause de tout ce qu'il
avait entendu dire de lui, aussi laissa-t-il le Prêtre et les quatre autres prisonniers qui restaient
avec lui. Il les fit sortir de ce lieu et les conduisit au pays des Grecs, saisi de crainte à
l'intervention de Saint Nicolas.
LE VOEU RETARDÉ
Il y avait un soldat dont le nom était Pierre. Il avait dans l'armée un grade élevé et avait fait
voeu de devenir Moine mais il tardait à accomplir son voeu. Il arriva qu'il fut détaché du gros
de l'armée et envoyé faire la guerre en Syrie. Les ennemis furent les plus forts, ils firent des
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prisonniers et lui avec eux. On les envoya dans la ville de Samara. Il fut traduit devant le chef
de guerre et enchaîné. Celui-ci venait le visiter chaque jour. Il se mit à réfléchir en lui- même
et à rejeter la faute sur sa propre personne en disant : "J'ai promis à Dieu de devenir Moine et
je n'ai pas accompli ma promesse." Il en conçut beaucoup de chagrin et fut accablé d'une
grande tristesse.
Pourtant il supportait ce qui lui arrivait avec Actions de Grâces. Au bout d'un longtemps, il se
souvint de Saint Nicolas et de ses Miracles. Il dit : " Ô Saint de Dieu, je sais bien que je ne
suis pas digne d'être délivré car souvent j'ai fait à Dieu des promesses sans les accomplir.
Mais maintenant, sois toi-même mon intermédiaire et ma caution auprès de Dieu. Peut-être
serai-je sauvé par tes prières. Alors je ne recommencerai pas à m'accrocher aux affaires de ce
monde mais j'irai à Rome et je deviendrai Moine en l'église de Saint Pierre, l'un des deux
Princes des Saints Apôtres et je m'efforcerai de plaire à Dieu de tout mon pouvoir."
Il se mit à répéter cette parole en lui-même puis il passa sept jours dans le jeûne, la prière et la
supplication, sans manger. À la fin de la semaine, le Saint lui apparut et lui dit : "J'ai entendu
ta demande et j'ai prié Dieu pour toi. Mais de même que tu as tardé dans l'accomplissement
de ton voeu, Lui aussi tarde à t'exaucer. Mais Il a dit : "demandez et l'on vous donnera;" aussi
ne te lasse pas de demander et Lui dans Sa Miséricorde Il fait ce qui nous convient." Puis il lui
ordonna de prendre de la nourriture. L'homme retourna ensuite à sa supplication à Dieu par le
jeûne et la prière et le Saint lui apparut de nouveau et lui fit savoir qu'il intercédait beaucoup
pour lui.
Il lui dit : "Crois-moi, je ne cesse d'implorer Dieu pour toi. Mais Lui tarde afin de nous faire
gagner la vertu de patience car lorsque nous obtenons rapidement ce que nous demandons,
nous nous lassons. Mais moi, je vais te faire connaître un autre intercesseur." L'homme lui
dit : "Qui a auprès de Dieu meilleure place que toi?" Saint Nicolas répondit : "Choisis le
Prêtre Siméon qui a porté le Seigneur dans ses bras. Car il a grande puissance et il se tient
devant le Trône du Seigneur avec Jean le Précurseur et Notre Souveraine la Mère de Dieu."
Puis le Saint se retira.
L'homme se réveilla et redoubla de jeûnes et de prières continuelles, en demandant
l'intercession de Saint Nicolas et du Juste Siméon. Et remarquez, mes bien-aimés, la bonté du
Saint qui ne se contente pas d'implorer à lui tout seul pour celui qui s'est tourné vers lui mais
qui a pris avec lui le Prêtre Siméon. Après cela, il lui apparut trois fois et avec lui le Juste
Siméon. Il lui dit : "Mon frère, aie confiance et redouble de prières envers Siméon, mon
associé dans l'intercession pour toi." Et l'homme leva son regard envers Siméon et son corps
tressaillit de crainte. Siméon était appuyé sur un bâton en or et revêtu du vêtement sacerdotal.
Il lui dit : "C'est toi qui as fatigué mon frère Nicolas et qui l'a obligé à une demande incessante
à propos de ton Salut?" Il lui dit : "Oui, Ô Saint de Dieu." Siméon reprit : "As-tu persévéré
dans ton voeu de devenir Moine et de marcher dans le chemin de la vertu?" Il répondit :
"Oui!" Alors, le Saint lui dit : "Si tu fais cela alors sors, personne ne t'en empêche!" L'homme
commença à lui montrer ses chaînes. Saint Siméon étendit son bâton et elles fondirent à
l'instant.
L'homme sortit tout de suite de la prison. Quand il se trouva hors de la ville, il pensa qu'il
voyait un songe. C'est alors que Saint Nicolas dit à Siméon le Juste : "C'est par toi que s'est
accompli ce Miracle." Puis Siméon le Juste lui confia l'affaire de cet homme et il disparut.
Saint Nicolas demeura avec l'homme, lui donnant des conseils et lui dit : "Entre dans l'un de
ces jardins, prends-y des fruits, fais-en provision, te voici libéré de ta captivité. Fais ce que tu
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as promis à Dieu, sinon tu reviendras captif au pays de Samara." Alors il le conduisit au pays
des Grecs et il se retira.
L'homme s'en alla en se dirigeant vers Rome mais il n'entra pas chez lui de crainte de prendre
du retard. Le Saint apparut en songe au Pape de Rome en tenant la main de l'homme. Il le lui
présenta et le lui fit connaître. Il lui décrivit comment il l'avait sauvé de la captivité dans la
ville de Samara. Il lui fit connaître tout ce qui le concernait et qu'il avait fait voeu de devenir
Moine dans l'église de Pierre l'un des deux Princes des Saints Apôtres et que son nom était
Pierre. Alors le Pape s'éveilla. Il se rendit à l'église de Pierre et considéra avec attention le
visage des gens : peut-être verrait-il la personne qui lui avait été montrée en vision pendant
son sommeil. Voici qu'il était là. Il le fit venir près de lui pour l'entendre parler et lui dit : "Tu
es Pierre qui es arrivé cette nuit. Saint Nicolas t'a délivré de la ville de Samara." Il lui
répondit : "Oui, Monseigneur!" tout étonné. Le Pape lui dit : "Ne sois pas surpris, frère, si je
t'ai appelé par ton nom. Sache que Saint Nicolas est venu à moi cette nuit et m'a mis au
courant de tout ce qui te concerne. Il m'a fait connaître ton nom, ta personne et que tu es venu
pour devenir Moine."
Il le tonsura, le bénit et le fit Moine. Et l'homme suivit dans la vie monastique une voie
agréable à Dieu le restant des jours de sa vie.
BASILE DÉLIVRÉ
Un homme avait l'habitude de célébrer la Fête de Saint Nicolas. Quand vint le jour de la fête,
son fils et d'autres jeunes gens arrivèrent pour célébrer la fête. L'homme et sa femme restèrent
préparer ce qu'il fallait pour cela. Une bande de païens survint. Ils firent un grand nombre de
prisonniers et parmi eux le jeune garçon, son fils. Ses parents en furent extrêmement affligés,
inconsolables et ils furent très malheureux le jour de la fête. Quant à cette bande, ils
emmenèrent leurs prisonniers à l'Ouest et présentèrent le garçon au roi car il était beau. Celuici
s'en réjouit et en fit l'un de ses pages. Et ses parents demeurèrent affligés, en larmes, à
cause de lui.
Un an après, ce fut de nouveau la fête du Saint. L'homme s'en préoccupa mais sa femme
pleurait toujours et son chagrin ne s'apaisait pas. Son mari lui dit : "À quoi bon pleurer? Viens
maintenant avec Foi vers Saint Nicolas car je sais que sans aucun doute il nous obtiendra
consolation pour notre fils." L'homme persuada sa femme par cette parole. Ensuite, ils
préparèrent ce qu'il fallait pour la fête, de bon coeur et avec grande joie. Le soir venu, ils
firent venir les gens dans leur maison. Ils leur présentèrent ce qu'ils avaient préparé à manger
et ils étaient heureux. Leurs invités les consolaient, leur représentant la vertu de leur fils et ils
demandèrent l'Intercession de Saint Nicolas.
Soudain, les chiens se mirent à aboyer avec grande hargne. Tous ceux qui étaient dans la
maison s'imaginèrent que les ennemis les attaquaient. Ils éteignirent les lampes et le maître de
maison s'appuya contre le mur pour observer la cause de l'aboiement des chiens. Et il vit son
fils Basile tenant à la main une coupe remplie de vin debout au milieu de la cour de la maison.
Son père fut dans l'étonnement et pensa qu'il voyait un fantôme. Puis il revint à lui et l'appela :
"Tu es mon fils Basile?" Il répondit : "Oui mon père, je suis celui qu'avaient enlevé les gens
de l'Ouest." Il lui dit : "Comment as-tu été pris et par quelle ruse t'es-tu sauvé?" Le garçon lui
répondit : "À l'instant, j'étais debout devant le roi de Crète et je lui servais à boire ainsi qu'à
ses commensaux. Lorsque j'eus rempli la coupe, je tendis la main pour la lui donner et voici
qu'une grande force m'a arraché de devant eux et la coupe est encore là dans ma main comme
23
tu le vois et je voyais Saint Nicolas avec moi, m'encourageant et me tenant compagnie
jusqu'à ce que je parvienne jusqu'ici."
Son père fut saisi de crainte. Il le conduisit en présence de sa mère à qui il dit : "Vois la
puissance de notre Saint Protecteur Nicolas, vois comment il nous a rendu notre fils." Leur
joie en fut encore plus grande en ce jour. Et quant à ceux qui étaient rassemblés là lorsqu’ils
virent ce Miracle, ils louèrent Dieu dans la joie et l'allégresse, ils célébrèrent toute la fête et
chacun d'entre eux sut que celui qui avait transporté le Prophète Habacuc du pays de Juda
jusqu'à Babylone auprès de Daniel dans la fosse aux lions était celui qui avait transporté ce
jeune homme et avait accompli ce Miracle et cette merveille étonnante par les prières de ce
Saint Nicolas.
UNE AUTRE DÉLIVRANCE
Il y avait dans un village, un pauvre homme. Il vénérait beaucoup le nom de Saint Nicolas. Il
conservait tout ce qu'il gagnât au long de l'année par son travail pour célébrer avec cela la fête
du Saint. Il avait décidé en lui- même d'en célébrer la Fête le jour de la Résurrection de Notre
Seigneur Jésus-Christ. À un certain moment, il fut pris, emmené prisonnier, enchaîné et jeté
dans une prison de Crète.
Alors qu'il était déjà emprisonné longtemps, vint le moment où il avait l'habitude de célébrer
la mémoire du Saint. Il restait à s'affliger, à pleurer, à s'en prendre au Saint en disant : "Ô
Saint de Dieu! Je pensais que tu m'aurais sauvé de toutes mes peines. Où sont maintenant tes
grandes merveilles? Où est ton immense puissance? Toute ma soumission à toi est partie
comme un songe et ne m'a servi à rien! Mais ceci m'est arrivé à cause de mes nombreux
péchés et de mes mauvaises actions incessantes. Je ne suis pas digne que tu me viennes en
aide. Et maintenant me voici enchaîné et cette nuit où je me réjouissais en ton souvenir. Vers
qui me tourner si tu ne me viens pas toi- même en aide?"
L'intensité de son chagrin et de ses pleurs le fit défaillir et il s'endormit. Alors accourut le
Saint, prompt à la réponse, secourable à celui qui l'invoque. Il défit ses chaînes et ses liens et
l'emporta dans les airs et le déposa sur le sentier de la colline d' où l'on monte à l'église du
Saint. L'homme se réveilla de son sommeil. Il entendait la voix de voyageurs conduisant leurs
montures. Il pensa qu'il était en prison comme d'habitude. Il se leva et s'aperçut qu'il était
libre. Il commença à marcher à droite et à gauche, effrayé, étonné, disant aux passants : "Qui
êtes-vous?" et "Où sommes-nous?" Ils pensèrent que c'était un insensé et se moquèrent de lui.
Et lorsqu'il éleva ses cris en demandant quel était ce lieu, on lui dit : "Mon pauvre ami, tu es à
l'église de Saint Nicolas." Il se mit alors à crier : "Cette nuit même j'étais prisonnier en Crète
et vous me dites que je suis à l'église de Saint Nicolas."
Ceux qui l'entendirent s'étonnèrent, ils s'émerveillèrent. C'est alors que s'éclaircit l'esprit de
l'homme. Il revint à lui et reconnut à la voix des gens qu'il était à Rome. Il distingua le lieu où
il était, il le reconnut et se dépêcha d'aller chez lui. Il trouva sa famille pleurant sur sa
captivité. Il leur raconta son histoire puis il s'appliqua à célébrer la Fête de Saint Nicolas
comme d'habitude. Il célébra avec sa famille une grande fête, joyeuse, splendide et l'on
répandit la renommée de ce Miracle que le Seigneur leur avait accordé de la part du
Vénérable Saint Nicolas.
Quant aux Miracles que le Seigneur a accompli par la main de ce père magnanime, de ce
prêtre vénérable et généreux, aucun être humain ne peut en décrire une petite partie ni en
exposer si peu soit-il. Il nous faut donc lui demander et le supplier au nom de Notre Seigneur
24
Jésus-Christ qui lui a accordé cette puissance merveilleuse, d'intercéder pour nous devant son
trône pour qu'il nous sauve de l'astuce du démon et de ses troupes, des accidents de ce monde
et de ses vicissitudes et qu'il nous assiste en toutes nos affaires spirituelles et sensibles et qu'il
garde tout le peuple chrétien orthodoxe parmi les baptisés, ceux qui sont là et qui écoutent
cette vénérable histoire et ceux qui sont absents.
Holy Myrrh Streaming Icon of Saint Nicholas, Statement of the Caretaker
Sat, 20 May 2000
I, Fr. Elias Warnke, and Reader Timothy Tadros discovered myrrh streaming from a mounted
Icon print of Saint Nicholas on December 6/19, 1996. Since that day a ministry of its own
making has come into existence around the Holy Icon. In the over three years since that day
this ministry has lead me, the Holy Icon's caretaker, and others to bring the myrrh streaming
Icon to be venerated in over 70 of our churches and monasteries in this hemisphere, and some
of them multiple times. This year the Holy Icon will also travel to Australia. To date we
estimate that over 30,000 people have personally venerated this Icon with some additional
40,000 more prints and cottons soaked in Holy Myrrh have found their way to Russia,
Bulgaria, Georgia, France, Jerusalem, and the rest of the world. I was just informed the other
day that they have even been distributed to the troops fighting in Chechnya.
Many, many Miracles of incredible healings, both of a physical and spiritual nature have
come about through the faithful praying before the Holy Icon, receiving a piece of cotton
soaked in Holy Myrrh, or just simply asking for prayers before the Icon of it's caretaker and
others. Many of these accounts are fully documented, yet many more have been transmitted
by word of mouth. It all simply says, God is indeed wondrous in His Saints!
Throughout the history of the Church, holy people and holy things have always been met with
skepticism and disbelief; our Lord Himself suffered this trial. In February of this year the
Holy Icon came under the cloud of being questioned, this was totally unfounded and caused
much suffering to the faithful who have been touched by the Holy Icon. Nothing except
intentional misinformation that would stop the Holy Icon from continuing the mission, which,
by the Grace of our Lord and His Holy Will, we pray will bless our Church Abroad for years
to come. As a partaker in this ministry for almost four years and a witness to many of the
blessed events that have come about because of God's Grace through the presence of the Holy
Icon, I state unequivocally, in my limited capacity as it's caretaker, that this is truly a Miracle
working Icon, and no further proof of that is required. Though words like controversy,
examination, scandal etc. still continue to be bandied about, the faithful, whether clergy or lay
people that have been touched by this Holy Icon have only the need to be able to venerate it,
nothing else. This Icon is a living witness to Christ's Resurrection, to cast any further doubt
after such time and events have passed, is in my opinion, to cast doubt on the Resurrection of
the Lord Himself.
With the intention of putting to rest all rumors, hearsay, and conjecture the truth is the Holy
Icon is blessed to travel throughout the Church Abroad. The Holy Myrrh Streaming Icon of
Saint Nicholas, like our Faith requires belief in God's Holy Miracles, without it nothing can
convince us to believe. God is with us, His love and mercy is for all mankind.
Fr. Elias Warnke
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Tropaire de Saint Nicolas, ton 4
La justice de tes oeuvres a fait de toi pour ton troupeau,
une règle de Foi, un modèle de douceur, un maître de tempérance ;
c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation
et par ta pauvreté la richesse.
Père Saint, Pontife Nicolas,
prie le Christ Notre Dieu de sauver nos âmes.
Kondakion de Saint Nicolas ton 3
A Myre, Saint Evêque, tu t'es montré comme le ministre du Sacrifice Divin;
car accomplissant l'Evangile du Christ, tu donnas ta vie pour tes brebis
et sauvas les innocents de la mort ;
dès lors tu fus sanctifié comme Grand Pontife de la Grâce de Dieu.
Tropaire (ton 4) :
La vérité de tes oeuvres t'a manifesté à ton peuple comme la règle de la Foi,
l'image de la douceur, le maître de la tempérance.
Par l'humilité tu as acquis les choses sublimes,
la richesse par la pauvreté.
Ô Nicolas, Père et Hiérarque,
intercède auprès du Christ Dieu pour qu'Il sauve nos âmes.
Tropaire de la Translation des Précieuses Reliques de Saint Nicolas Ton 4
(traduction Archimandrite Denis Guillaume)
Voici venue la brillante festivité et la cité baroise se réjouit;
avec elle exulte le monde entier
par des Hymnes et des Cantiques spirituels;
Sainte fête que ce jour,
en la Translation des Vénérables Reliques porteuses-de-guérison
du Pontife et Thaumaturge Nicolas,
car elle brille comme un soleil sans déclin
dont le splendide rayonnement
chasse les ténèbres des épreuves et du malheur
loin de ceux qui chantent avec Foi:
Procure-nous le Salut,
toi qui nous protèges, Sublime Nicolas
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