dimanche 20 mai 2012

Vie de Saint Jacques le Majeur et autres VIes de Saints.

30 avril – 13 mai 2012 Cycle mobile (Pascalion): Cinquième Dimanche de Pâque ou Dimanche de la Samaritaine CINQUIEME DIMANCHE DE PAQUE, NOUS CELEBRONS LA FETE DE LA SAMARITAINE. Corruptible était l'eau que tu cherchais, ô femme, et tu puises l'eau vive où tu blanchis ton âme ! La raison de cette Fête, c'est que le Christ en ce jour confesse clairement qu'Il est le Messie, c'est-à-dire l'Oint (messa, en hébreu, c'est l'huile). Et c'est pourquoi la présente Fête a trouvé place dans la semaine de la Mi-Pentecôte. En outre, le dimanche précédent, le Christ opérait un Miracle à la Piscine probatique. Ici, c'est au puits de Jacob que Jésus-Christ S'entretient avec une femme, ce puits que Jacob lui-même a fait creuser et qu'il a donné à son fils Joseph. Le lieu était d'importance car près du Mont Somôr les Samaritains habitaient de nombreuses villes. Le Christ entra donc à Sichar, là où Jacob avait habité jadis avec sa fille Dina et ses autres enfants. Sichem, le fils de Emmor le Horrite (Hamor le Hivvite), l'ayant désirée, fut avec elle en lui faisant violence. A la suite de quoi ses frères courroucés et indignés sortirent 2 aussitôt contre la cité où ils tuèrent tous les mâles, y compris Sichem et son père Emmor. Quant à Jacob, il demeura en ce lieu et y creusa le puits en question. Ce ne sont pas les Samaritains qui habitèrent les premiers cette montagne mais des israélites qui, s'étant détachés du Vrai Dieu sous le règne de Phakéias (Peqahya) lors de la première et de la seconde invasion des Assyriens, devinrent leurs tributaires. Et peu après, sous le règne d'Osias, ils payèrent tribut aux Ethiopiens (aux pharaons de la dynastie éthiopienne). Ce qui fit que l'ayant appris, le roi des Assyriens les fit déporter à Babylone et donna l'ordre à diverses nations d'habiter en ce lieu. Mais Dieu envoya des lions contre ces étrangers. Lorsqu'il l'apprit, le roi des Assyriens leur envoya un Prêtre choisi parmi les déportés juifs qui étaient encore à Babylone afin qu'ils adoptent les rites de Yahvé. Aussitôt, ils abandonnèrent leurs idoles et reçurent les seuls livres de Moïse, à l'exclusion des Prophètes et des autres Ecritures. Et ils furent appelés Samaritains à cause du Mont Somôr. Ils étaient haïs des Juifs (qui rentraient à peine de la déportation) parce qu'ils observaient seulement la moitié du judaïsme et les Juifs ne mangeaient pas avec eux, les jugeant répugnants. C'est pourquoi, à plusieurs reprises, ils traitèrent le Christ de Samaritain comme quelqu'un qui libérait du légalisme, précisément comme les Samaritains. Il arrive donc à Sichar et fatigué de la route, Il s'assoit, aux environs de la sixième heure. Une femme vient de la ville pour puiser de l'eau, les disciples étant partis acheter de la nourriture. Jésus-Christ lui demande de l'eau. Celle-ci met en avant le fait de la ségrégation car elle L'a reconnu à l'accent et au costume. Jésus-Christ l'élève au niveau de l'eau spirituelle qu'Il montre inépuisable et purificatrice car l'Esprit est toujours comparé au feu et à l'eau. La femme, persuadée qu'Il n'a pas cette eau puisqu'Il n'a pas porté de seau, ajoute que le puits est profond. Et elle amène la conversation sur le Patriarche Jacob puisque c'est lui qui a creusé le puits que lui et ses descendants y ont bu et elle lui attribue la richesse de cette source qui d'ailleurs est agréable et fraîche. Le Christ, cependant, ne dit pas qu'Il est plus grand que Jacob pour ne pas effrayer la femme mais il revient sur le thème de Son Eau dont il expose la supériorité : celui qui en boira n'aura plus jamais soif. La femme demande de cette eau. Alors Il lui dit d'appeler son mari parce que plus apte à réfléchir aux arguments donnés. Mais elle prétend n'avoir point de mari. Celui Qui sait tout lui répond : "Tu dis bien car tu en as eu cinq comme le prescrit la Loi et ce sixième que tu as maintenant puisque illégalement tu vis avec lui, n'est pas ton mari." Certains ont pensé que les cinq maris, c'est le Pentateuque de Moïse qu'ont reçu les Samaritains; le sixième, ce sont les Paroles mêmes du Christ qu'elle n'avait pas encore épousées car la Grâce ne lui avait pas été communiquée. D'autres pensent qu'il s'agit des Lois données par Dieu : celle du Paradis, celle d'après le bannissement, celle de Noé, celle d'Abraham et celle de Moïse; la sixième, c'est l'Evangile qu'elle n'avait pas. Et il y en a qui disent qu'il s'agit des cinq sens. La femme Lui répond en Lui donnant le titre de Prophète. Puis elle L'interroge sur l'endroit où Il convient d'adorer : au Somôr ou à Jérusalem? Car dans leur imperfection, les Samaritains pensaient que Dieu n'était pas partout mais qu'Il demeurait seulement là où Il était adoré, à savoir sur le Mont Garizim parce qu'on y donnait les bénédictions de Sa Part ou parce qu'Abraham y avait le premier érigé un Autel en Son Honneur. De la même façon les Juifs disent à leur tour : c'est à Jérusalem seulement qu'il faut adorer l'Unique Dieu; aussi pour les Fêtes s'y rassemblent les Juifs de partout. Le Christ répond que des Juifs vient le Salut du monde. Pourtant, dit-Il, Dieu est par nature immatériel et Ses Vrais Adorateurs ne L'adorent déjà plus par des sacrifices mais en l'Esprit et dans la Vérité, reconnaissant ainsi que Dieu n'est pas Seul mais qu'Il est dans l'Esprit Saint et dans le Fils Qui est la Vérité. La femme dit 3 encore : nous avons appris des Ecritures que viendra un Messie qui est le Christ. Jésus-Christ, connaissant les bonnes dispositions de cette femme, Lui dit : C'est Moi! Car les Samaritains eux aussi étaient informés au sujet du Messie grâce aux Livres de Moïse, en particulier là où il dit : "Le Seigneur Dieu fera surgir un Prophète au milieu de vous et en d'autres endroits." La conversation touchant à sa fin, arrivent aussi les disciples qui s'étonnent de l'extrême condescendance avec laquelle le Maître parle avec la femme. En attendant, ils L'invitent à manger, tant à cause de la fatigue que de la température élevée. Et Il leur parle de la Nourriture Eternelle, c'est-à-dire du Salut des hommes, leur disant qu'ils doivent moissonner ce qu'a produit le labeur des Prophètes. Or, la femme ayant couru vers la ville raconter ce qui lui était arrivé, tous les habitants se lèvent pour marcher vers le Christ, persuadés que la femme ne se serait pas accusée ellemême si elle n'avait reconnu quelque chose d'important. Ayant prié le Christ de demeurer chez eux, ils Le persuadent de rester au moins deux jours. Pendant son séjour, Il fit de très nombreux Miracles qui, à cause de leur multitude, n'ont pas été décrits par les Evangélistes. Telle est la Samaritaine qui plus tard reçut le nom chrétien de Photinie et qui sous Néron ceignit la Couronne du martyre avec ses sept enfants après de nombreuses tortures : ongles de fer, ablation des mamelles et des mains, pénétration des ongles par de minces roseaux, ingestion de plomb en fusion et toutes sortes d'autres supplices inouïs. Il faut savoir que l'empereur Justinien fit transporter avec grands honneurs la margelle de ce puits jusqu'au Sanctuaire du Verbe de Dieu, c'est-à-dire la grande église de Sa Sainte Sagesse. Il la fit placer sur le puits ainsi que la pierre sur laquelle le Christ S'était assis pour converser avec la Samaritaine. L'une et l'autre s'y trouvent maintenant devant le narthex à l'entrée orientale du temple, à gauche, guérissant toute maladie quelle qu'elle soit, surtout les états fiévreux (pour qui grelotte de fièvre, elles sont un excellent remède.) Lecture de l’Epître Actes XI : 19-30 11.19 Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l'occasion d'Étienne allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs. 11.20 Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s'adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. 11.21 La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur. 11.22 Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l'Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu'à Antioche. 11.23 Lorsqu'il fut arrivé, et qu'il eut vu la grâce de Dieu, il s'en réjouit, et il les exhorta tous à rester d'un coeur ferme attachés au Seigneur. 11.24 Car c'était un homme de bien, plein d'Esprit Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur. 11.25 Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul; 11.26 et, l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l'Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. 11.27 En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. 11.28 L'un deux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l'Esprit qu'il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. 11.29 Les disciples résolurent d'envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. 11.30 Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul. Lecture de l'Evangile 4 Jean IV : 5-42 4.5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 4.6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. 4.7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. 4.8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 4.9 La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - 4.10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. 4.11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? 4.12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 4.13 Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 4.14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. 4.15 La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. 4.16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. 4.17 La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. 4.18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. 4.19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. 4.20 Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 4.21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 4.22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 4.23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 4.24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. 4.25 La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 4.26 Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. 4.27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? 4.28 Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: 4.29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? 4.30 Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. 4.31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. 4.32 Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. 4.33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? 4.34 Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre. 4.35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. 4.36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. 4.37 Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. 4.38 Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. 4.39 Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. 4.40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. 4.41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; 4.42 et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. Cycle fixe : Commémorations 5 30 avril – 13 mai SAINT EVEQUE ERCONWALD (OU ERKENWALD) DE LONDRES ET ABBE DE CHERTSEY (+693) Né en Anglie orientale et endormi à Barking le 30 avril vers 686-693, Erconwald était de sang royal, fils d'Annas ou Offa. En 675, Saint Théodore de Canterbury nomma Erconwald Evêque des Saxons orientaux pour siège Londres jusqu'à l'Essex et Middlesex. Son épiscopat fut le plus important dans ce diocèse entre celui de Saint Mellitus et celui de Saint Dunstan. Son tombeau dans la Cathédrale Saint-Paul était un des nombreux lieux de pèlerinage au Moyen- Age où des Miracles furent rapportés par les papistes jusqu’au seizième siècle, bien qu'on ne sache que peu de sa vie sinon qu'il fonda et gouverna un monastère à Chertsey dans le Surrey et un couvent à Barking dans l'Essex où il installa sa soeur Ethelburge comme Abbesse. Erconwald est en partie l'auteur de la réconciliation entre Saint Théodore et Saint Wilfrid. A l'époque de Saint Bède, ses Miracles furent rapportés à la suite du toucher du lit qu'Erconwald utilisa dans ses dernières années. A sa Naissance Céleste, ses Précieux Restes furent réclamées par Barking, Chertsey et Londres; il fut finalement enseveli dans la cathédrale Saint-Paul de Londres qu'il avait contribué à agrandir. Ses Saintes Reliques échappèrent à l'incendie de 1087 et furent placées dans la crypte. Le 14 novembre 1148, il y eut une nouvelle translation faite par les papistes vers un nouveau tombeau derrière le maître-autel. Dans l'iconographie, on dépeint Erconwald comme un Evêque dans un petit 'char' (l'équivalent saxon d'un fauteuil roulant) dans lequel il voyagea à cause de sa goutte. Parfois il y a une femme le touchant ou il peut être montré avec Sainte Ethelburge de Barking. ou On pense qu'il fut un des premiers convertis de la mission menée par Saint Mellitus. Erconwald fonda deux maisons monastiques, une sur chaque rive de la Tamise, selon un modèle qui sera ultérieurement adopté par Saint Benoît Biscop quand il construira les Monastères jumeaux de Saint-Pierre, à savoir Moine Wearmouth et Saint-Paul, Jarrow. Erconwald devint Abbé de l'abbaye qu'il construisit à Chertsey mais il donna celle de Barking à sa soeur Sainte Ethelburge, rappelant Sainte Hildelid de France pour qu'elle l'entraîne à la vie monastique et à la direction d'un monastère double de Moines et de 6 Moniales. Sa soeur resta très proche de lui; quand il deviendra Evêque de Londres, elle l'accompagnera régulièrement dans ses périples. Sur le tard, il sera handicapé par une crise de goutte et devra être aidé par un siège à roulettes, ancêtre du fauteuil roulant et dont les restes sont conservés dans l'ancien Saint-Paul et montrés comme Saintes Reliques. Lorsque Saint Cedd trépassa de la peste en 664, Erconwald qui descendait de la maison d'Uffa, une famille royale des Angles orientaux, fut recommandé par le Roi Sebbi à l'Archevêque Théodore pour devenir le nouvel Evêque de Londres. Son ministère durant les onze années suivantes fut celui de la réconciliation. Il y avait encore quelques Bretons dans son diocèse après que les terres avaient été envahies par les Saxons mais les envahisseurs étaient la population prédominante. Ils avaient reçu la Foi chrétienne tout d'abord par le clergé romain envoyé par Saint Grégoire [le Grand] mais elle avait été affermie par les Moines de Lindisfarne sous Saint Cedd qui étaient de l'Eglise celte, ce qui fait que son siège avait une tradition mixte. De plus, il y avait une certaine résistance aux réformes introduites par Saint Théodore et Erconwald mena une action de guérison des divisions de l'Eglise anglaise à un point tel que la querelle entre Wilfrid et Théodore fut réglée dans la maison d'Erconwald immédiatement avant la Naissance au Ciel de l'Archevêque. Sa Sainteté et son tempérament de pacificateur lui valurent une place de prédilection dans le coeur des Londoniens. On rapporte aussi nombre de Miracles. Pendant la reconstruction de Saint-Paul, on rapporta qu'un cercueil fut découvert contenant le corps d'un homme portant couronne et un sceptre dans la main. Rien n'indiquait de qui était ce corps incorrumpu. Le lendemain, Saint Erconwald célébra la Divine Liturgie pour lui puis il demanda au cadavre qui il était. Le cadavre lui répondit aussitôt qu'il avait été juge de New Troy, un nom légendaire pour Londres et parce qu'il était si renommé pour ses jugements exemplaires, il avait reçut le nom de roi des juges. L'Evêque lui demanda où il était maintenant et le juge répondit que parce qu'il était mort sans le Baptême, il s'était vu refuser l'entrée dans la Ville Eternelle. Saint Erconwald en fut si affligé qu'il commença à pleurer, disant combien il aurait souhaité pouvoir le baptiser au Nom de Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Une partie des larmes tombèrent sur la face du juge vertueux et d'un grand cri de joie, il remercia le Saint de l'avoir libéré de son état terrestre par le lavement avec les larmes au Nom de la Trinité et aussitôt son corps se désintégra en poussière. Saint Erconwald s’endormit dans le Seigneur à l'Abbaye de sa soeur à Barking. Il y eut une dispute entre les Prêtres de Saint-Paul et les Moines de Barking portant sur son le lieu de sépulture. Un violent orage éclata au dehors, la rivière déborda mais le soleil perça à travers les nuages, indiquant un chemin doré vers la Cathédrale. Son corps fut enseveli dans la crypte mais quand l'église fut reconstruite en 1148, il y eut une translation par les papistes dans un tombeau derrière le maître-Autel. C'était un des lieux de pèlerinage préférés par les papistes jusqu'au seizième siècle. On conserva son jour de fête au 30 avril avec grand faste. Le 14 novembre, on (depuis l'époque déjà papiste?) fête la translation de ses Saintes Reliques. SAINT ABBÉ FORANNAN (OU FLORANNAN) DE WAULSORT (+981 OU 982) 26 – 30 avril Evêque d'Armagh en Irlande, Saint Forannan quitta l'Irlande pour rejoindre une communauté à l'Abbaye de Waulsort sur la Meuse et en 962; il en devint l'Abbé. Il vécut quelques temps à Gorze pour étudier les observances monastiques établies par Saint Jean afin de les introduire à Waulsort, ce qu'il fit avec succès. 7 SAINT APÔTRE ET MARTYR JACQUES DE ZÉBÉDÉE (LE MAJEUR), FRÈRE DU SAINT APÔTRE JEAN (+ 44) 30 avril (Orient) - 25 juillet (Occident) En ce jour, le Saint Apôtre Jacques le Majeur fils de Zébédée et frère du Saint Apôtre Jean fut martyrisé. Après avoir prêché l'Evangile en Judée et en Samarie, il partit pour l'Espagne. Il y prêcha l'Evangile et le peuple crut dans le Seigneur Jésus-Christ. Il retourna à Jérusalem et poursuivit son ministère. Il recommandait toujours à son troupeau de faire l'aumône aux pauvres, aux nécessiteux et aux faibles. Ils l'accusèrent devant Hérode qui l'appela et lui dit : "Es-tu celui qui instigue le peuple à ne pas payer les impôts à César mais à donner aux pauvres et aux églises?" Alors il le frappa et l'épée lui tranchant la tête et c'est ainsi que Saint Jacques reçut la Couronne du martyre. Clément d'Alexandrie, un des Pères du Deuxième siècle, dit : "Le soldat qui attrapa le Saint quand il vit son courage, réalisa qu'il devait y avoir une meilleure vie et demanda au Saint son pardon. Alors le soldat confessa le Christ et reçut la Couronne du martyre (Actes 12,1-2) en même temps que l'Apôtre en l'an 44." Hérode ayant vu que cela plaisait aux Juifs, il fit aussi saisir Pierre. Et quand il l'eut arrêté, il le jeta en prison et fit placer quatre escouades de soldats pour le garder, espérant le présenter au peuple pour la Pâque (Actes 12,3-4). C'est ainsi qu'un jour Hérode s'assit sur son trône vêtu d'un apparat royal et leur fit une harangue. Et le peuple criait sans cesse : "c'est la voix d'un dieu, pas celle d'un homme!" Aussitôt, un Ange du Seigneur le frappa parce qu'il ne rendait pas Gloire à Dieu. Et il fut dévoré par les vers et mourut. (Actes 12,21-23). Quant au corps de Saint Jacques, les fidèles l'emportèrent, le mirent dans un linceul et l'ensevelirent dans le Temple. La tradition occidentale dit que le corps de Saint Jacques fut transféré en Espagne où Jacques le Majeur est considéré comme leur Apôtre. ou 8 C'était l'un des Douze Saints Apôtres, le frère de Saint Jean l'Évangéliste, le fils de Zébèdée qui était patron d'une barque de pêche sur le lac de Génésareth. On l'appelle "le Majeur" pour le distinguer du beau-frère du Seigneur selon la chair. Les synoptiques (Matth., 4; Marc., 1; Luc., 5) nous ont conté la vocation de Jacques. Jésus-Christ les appelle comme ils étaient occupés, lui et Jean, à réparer leurs filets : ils laissent dans la barque le patron, leur père avec les hommes qu'il louait et suivent le Maître. Jacques fait partie des Douze : chez Marc, il vient le second après Pierre; dans Matthieu, Luc et les Actes, il est le troisième. Il paraît dans quelques circonstances mémorables : la guérison de la belle-mère de Pierre; la résurrection de la fille de Jaïre; la Transfiguration. Le Sauveur appela Jacques et Jean "Boanergès" c'est-àdire "fils du tonnerre" car ils avaient voulu faire descendre le feu du Ciel sur une cité inhospitalière à la manière d'Elie, ce pour quoi le Seigneur les réprimanda. Tandis qu'ils montaient à Jérusalem, ils firent demander à Jésus-Christ par leur mère Salomé deux places d'honneur dans le futur Royaume. Le Maître répondit : "Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire le calice que je dois boire? - Nous le pouvons. - Mon calice, vous le boirez; quant aux places d'honneur, cela dépend de Mon Père." Ils ne manquaient pas d'assurance : ils tenaient à être avertis sur le signe de l'Avènement de Jésus-Christ et de la fin du monde. Toujours est-il qu'au moment de l'agonie du Sauveur, ils somnolaient au jardin sous les oliviers. La retraite au Cénacle mûrit la sagesse et la force de Jacques. Animé par l'Esprit-Saint, il vint avec Pierre à Jérusalem fêter la Pâque. Hérode Agrippa Ier le fit arrêter et exécuter (Act., 12, 2); il fut le premier Apôtre à verser son sang en témoignage de sa fidélité au Seigneur. Une tradition recueillie par Clément d'Alexandrie rapporte que le garde de Jacques fut gagné par la fermeté de son témoignage. Il demanda son pardon au Saint Apôtre qui l'embrassa : "La paix soit avec toi" et tous deux eurent la tête tranchée. La date de cette commémoration est le 30 avril en Orient et le 25 juillet en Occident. Le martyrologe hiéronymien note : "A Jérusalem, la Passion de Saint Jacques, Apôtre, frère de Jean l'Evangéliste." Notre martyrologe s'inspire pour Saint Jacques d'Adon (860) qui avait accueilli la nouvelle récente (830) d'une Invention des Précieuses Reliques du Saint en Galice. Sur la question de Saint Jacques en Espagne, il faut lire l'excellent article de L. Duchesne dans "Annales du Midi" (t.12, 1.900, p. 145-179) et bien résumé dans Analecta bollandiana (t. 19, 1900, p. 353). L'apostolat de Saint Jacques en Espagne apparaît vers la fin du septième siècle dans un catalogue apostolique, traduction latine d'un texte byzantin qui ne représente pas une tradition espagnole. Saint Julien de Tolède (686) écarte son assertion sur la mission espagnole de Saint Jacques. Il est très remarquable que ni Prudence ni Orose ni Idace ni Martin de Braga ni Isidore ni Braulio ni Taio ni Jean de Biclar ni Julien ni Hildefonse ne mentionnent dans leurs écrits authentiques cette mission d'un intérêt pourtant capital pour les Eglises du pays; même silence chez Grégoire de Tours et Fortunat. En 416, le Pape de Rome Innocent Ier exclut l'apostolat de Saint Jacques dans la péninsule ibérique. Mais le tombeau en Galice? Avant 830, on situait la tombe du Saint Apôtre en Judée, à Césarée de Palestine, voire en Marmanique, entre le Nil et la Cyrénaïque. Vers 830, on découvrit sur le territoire d'Amaea (diocèse d'Iria Flavia - El Padron, en Galice) un sépulcre des temps romains. On le proclama "de Saint Jacques." L'autorité ecclésiastique intervint : il y avait des indices graves, à son avis. Ils ne nous ont pas été transmis. Vers 850 se rédigea un récit de Translation de Jérusalem en Galice. Le corps aurait été rapporté par sept Saints des environs de Grenade, disciples de Jacques. Ce récit suppose la prédication de Jacques en Espagne. A la fin du neuvième siècle, on écrivit une lettre d'un Pape Léon, contemporain de Jacques, laquelle utilise le catalogue apostolique. Vers la fin du onzième siècle, on remania 9 l'épître léonine, on écarta les sept Saints et on produisit deux disciples assesseurs. Le fragment du catalogue fut remplacé. L'Historia Compostellana achevée en 1139, consacra ce remaniement. L' "hispanité" de Saint Jacques conserve de chauds défenseurs Outre-Pyrénées. Au dixième siècle, le tombeau de Saint Jacques commença à attirer les étrangers et au douzième siècle, les pèlerins obstruaient les routes. Ce sont probablement les grands Abbés de Cluny qui ont organisé dès le onzième siècle ces processions de fidèles vers la Galice comme moyen de ravitailler la chrétienne Espagne dans sa défense perpétuelle contre le Maure. De ces Pieux Visiteurs, beaucoup lavaient leurs péchés dans le sang des mécréants. Saint Jacques d'abord représenté en Apôtre tenant l'Evangile, fut bientôt figuré comme un pèlerin avec panetière timbrée d'une coquille et un bâton en main. Mais on racontait qu'il avait paru dans une bataille et mit en fuite les Maures à Clavijo en 834 : on le montra donc chevalier "matamoro," tueur de Maures. ou The Holy Apostle James, Son of Zebedee, one of the 12 Apostles, was called by our Lord Jesus Christ for apostolic service together with his brother, the Apostle John the Theologian. It was to them and to the holy Apostle Peter pre-eminently over the other Apostles that Jesus Christ revealed His Divine Mysteries: at the Resuscitation of the Daughter of Jairus, on Mount Tabor (at the Transfiguration), and in the Garden of Gethsemane. Saint James, after the Descent of the Holy Spirit, preached in Spain and in other lands, and then he returned to Jerusalem. He openly and boldly taught about Jesus Christ as the Saviour of the world, and with the words of Holy Scripture he denounced the Pharisees and the Scribes [scholars], reproaching them with malice of heart and unbelief. The Jews had not the ability to refute the apostolic discourse and for money they hired the pseudo-philosopher and sorcerer Hermogenes, so that he would enter into a disputation with the apostle and confute his arguments about Christ as the Promised Messiah having come into the world. The sorcerer sent to the apostle his student Philip, who was converted to belief in Christ. Then Hermogenes himself became persuaded of the power of God, he burnt his books on magic, accepted holy Baptism and became a true follower of Christ. The unbelieving among the Jews persuaded Herod Agrippa (40-44) to arrest the Apostle James and sentence him to death. Saint James calmly heard out the death sentence and continued to bear witness about Christ. One of the false-witnesses against the apostle by the name of Josiah was struck by the courage of Saint James. He came to believe in the truth of the words about the coming of Christ the Messiah. When they led forth the apostle for execution, Josiah fell at his feet repenting his sin and asking forgiveness. The apostle hugged him, gave him a kiss and said: "Peace and forgiveness be unto thee." Then Josiah confessed before everyone his faith in Christ, and he was beheaded together with Saint James in the year 44 at Jerusalem. SAINT MICHOMER DE SENS, CONFESSEUR (+ 444) Irlandais dont les parents étaient pélagiens, Michomer fut converti par Saint Germain d'Auxerre qui l'emmena en Gaule. Renvoyé en Angleterre où il prêcha quelque temps, il retourna en Gaule et assista au Concile d'Arles en 429. En se rendant à Besançon, il fut hébergé par un seigneur de Tonnerre, y tomba malade et s’endormit dans le Christ. 10 SAINT EVÊQUE IGNACE (BRIANTCHANINOV) DE STAVROPOL ET DU CAUCASE (+1867) Le Saint Père Ignace naquit en 1807 au sein d'une famille de la vieille aristocratie russe dans la province de Vologda et fut nommé Dimitri au Saint Baptême. Doué d'une intelligence exceptionnelle et d'un caractère noble et puissant, il fuyait l'ascendant qu'il pouvait exercer sur les autres enfants pour se retirer seul dans la nature afin d'y prier en prononçant lentement et avec attention les paroles qu'il adressait à Dieu. Il aimait aller à l'Eglise et lire l'Evangile et trouvait ses délices dans la vie des Saints. Il écrira plus tard : "Je n'avais, Mon Dieu, personne à qui ouvrir mon coeur. Mais Ton Pimène, Tes Sisoès et Macaire produisirent en moi une merveilleuse impression. Souvent mes pensées s'élançaient vers Dieu quand je priais et lisais et peu à peu, la paix et le calme venaient en mon âme. A quinze ans, un indicible silence régnait dans mon esprit et dans mon coeur mais je ne le comprenais pas : je croyais que c'était l'état normal de tout homme." Après une excellente éducation à la maison, il entra à l'école du Génie militaire de Saint- Pétersbourg où ses si brillants résultats attirèrent l'attention du Grand-Duc Nicolas, le futur Empereur Nicolas I qui en fit un de ses protégés. La vie mondaine qui se présentait à lui dans 11 cette capitale qui s'efforçait d'ouvrir la Russie sur l'Occident, laissait en son âme un sentiment de vide. Les sciences et la philosophie étaient incapables de combler sa faim spirituelle et c'était avec larmes qu'il implorait Dieu de ne pas l'abandonner à l'erreur et au désespoir. En compagnie d'un ami, Michel, il consacrait ses temps libres à la prière et à l'étude des écrits des Pères de l'Eglise. "Leur Sainteté, écrivait-il, est la garantie de leur exactitude... La lecture des Pères m'a appris que la vie terrestre devait être consacrée à nous préparer pour l'Eternité, telle une antichambre menant à l'entrée d'un magnifique palais royal." Pénétré de ces pensées et convaincu que la perfection du Christianisme se trouve dans le Monachisme, les Moines étant "la lumière pour leurs frères qui vivent dans le monde," il commença à entretenir secrètement des relations avec les Pères du Monastère de Saint-Alexandre Nevsky qui, étonnés de sa maturité spirituelle, l'encouragèrent à poursuivre sa recherche malgré les oppositions de sa famille et de la direction de l'école. En 1826, une grave maladie le fit se préparer à une mort possible en se consacrant davantage à la prière et à la lecture. Après s'être rétabli, il fit connaissance du Père Léonide, héritier de la tradition de Saint Païssy Velitchkovsky et futur Saretz du Monastère d'Optino. Malgré tous les obstacles, il obéit à l'appel irrésistible de sa conscience et bien que promu officier, il démissionna à l'occasion d'une nouvelle maladie et entra comme novice au Monastère de Saint-Alexandre de Svir sous la direction spirituelle du Staretz Léonide. Affecté à la cuisine, il servait avec humilité et abnégation sous les ordres d'un ancien serf de son père. A plusieurs reprises alors qu'il s'inclinait avec révérence devant les frères, il fut comme terrassé par de violentes visites de la Grâce qui le laissaient dans un état surnaturel pendant des jours entiers. Son obéissance absolue le faisait estimer de tous les Moines et il ne manquait pas une occasion de révéler toutes ses pensées à son Père Spirituel qui le formait dans la plus authentique tradition monastique devenue si rare à cette époque. En 1828, il suivit le Staretz à l'Ermitage de Plochansk puis à Optino et alla séjourner dans d'autres Monastères en compagnie de Michel, son compagnon d'Ascèse depuis l'école militaire. L'un des Pères qu'il rencontra lui dit ces paroles qui restèrent profondément gravées en lui : "Il n'y a pas un seul jour qui passe sans que je me lamente sur moi-même comme sur quelqu'un qui va à sa perte, je me considère comme atteint d'aveuglement spirituel." Prétextant la maladie de sa mère, son père le rappela à la maison familiale, espérant le soustraire à l'influence du monastère mais ses efforts furent vains et en 1830, les deux novices aristocrates partirent pour le Monastère de Saint Cyrille où Dimitri tomba gravement malade. Une fois rétabli, il fut tonsuré Moine par l'Evêque de Vologda sous le nom d'Ignace et fut ordonné Diacre peu après puis Prêtre. Il fut ensuite nommé Higoumène du Monastère de Lopov dans ce diocèse de Vologda, lequel se trouvait dans un état de complet délabrement. Malgré son jeune âge et sa santé fragile, le nouvel Higoumène montra aussitôt de grandes qualités d'administrateur et de Père Spirituel. Le nombre des Moines augmenta, les bâtiments furent restaurés et la vie monastique put s'y dérouler avec bon ordre et régularité. Mais Ignace fut de nouveau assailli par une cruelle maladie à cause du climat humide et malsain de ce monastère installé au milieu des marais et il dut être transféré dans un autre Monastère du diocèse de Moscou. Dès que l'Empereur entendit parler du cas de son protégé, il le fit nommer Archimandrite et Higoumène du Monastère de Saint-Serge près de Saint-Pétersbourg avec pour mission de le transformer en une communauté monastique modèle où les hôtes de la cour pourraient se rendre en visite. La situation géographique de ce Monastère, son climat, l'état lamentable des bâtiments, la proximité de la capitale et les relations inévitables avec la cour constituaient autant d'obstacles à tout ce que le Saint avait appris dans sa lecture des Pères sur les conditions nécessaires à la vie monastique. Il mit pourtant toute sa confiance en la Providence et en peu de temps il 12 restaura les bâtiments, rétablit la stricte discipline cénobitique et la digne observation des Offices Liturgiques si bien que le flot des pèlerins grandit et amena de nombreux candidats à la vie monastique. Malgré les maladies successives qui emportèrent les dernières forces de sa santé débile et qui firent de lui un homme épuisé, Ignace montrait de remarquables qualités dans la direction spirituelle de ses Moines. Plein de patience et de longanimité envers la faiblesse humaine, il savait être pour chacun un père et donnait à sa communauté un grand élan spirituel. Il soulignait en particulier l'importance de la confidence de toutes les pensées au Père Spirituel et de la lutte intérieure par les armes de l'attention, de la sobriété et de la Prière de Jésus. Quatre années plus tard, il fut nommé inspecteur de tous les Monastères de l'éparchie de Saint-Pétersbourg et son influence se fit dès lors ressentir sur une grande partie de la jeunesse mais elle lui attirait aussi de nombreux ennemis. Des membres du clergé, jaloux de sa nomination à de si hautes responsabilités et des membres de la haute société froissés par les reproches qu'il adressait à la morale relâchée de leurs milieux, cherchaient obstinément à ruiner et à dénigrer tous ses efforts. Au milieu de ces épreuves, il n'en cessait pas moins de rendre Grâces à Dieu et dans ses Lamentations, il écrivait : "C'est là que le Seigneur Miséricordieux m'a accordé de connaître cette joie et cette paix de l'âme que les paroles ne peuvent exprimer. C'est là qu'Il m'a accordé de goûter l'Amour et le Bonheur Spirituels à l'heure même où je rencontrais mon ennemi qui en voulait à ma vie et la face de l'ennemi devenait à mes yeux comme celle d'un Ange lumineux... Quelle chance que d'être victime semblable à Jésus ou plutôt quelle chance d'être crucifié auprès du Sauveur comme le fut autrefois le Bon Larron et de dire : "Pour nous ce n'est que Justice, souviens- Toi de moi, Seigneur dans Ton Royaume!" Lorsqu'il était soumis à de pareilles épreuves, il rentrait dans sa cellule pour s'adonner à la prière baignée de larmes jusqu'au moment où une Consolation Divine venait le remplir d'une joie ineffable. La Parole de Dieu jaillissait d'Elle-même dans son coeur et il se mettait alors, sous sa dictée, à la rédaction de ses oeuvres spirituelles. Après 13 un long moment et lorsque cet état l'avait quitté, il sortait de sa chambre avec un visage radieux et extraordinairement serein. En 1847, épuisé physiquement, il fut temporairement relevé de ses fonctions et se retira au Monastère de Nicolas-Babaïevo dans la province de Kostroma près de la Volga. Il mit à profit cette période de calme et de silence pour écrire de nombreuses lettres de direction spirituelle et poursuivre la rédaction de ses écrits, principalement centrés sur la pratique de la Prière de Jésus. Lucide et averti des nombreux dangers d'illusion qui guettent les débutants privés de guides autorisés dans cette activité spirituelle, il insiste avant tout sur le repentir sincère et l'humilité manifestée par les larmes qui seules peuvent nous protéger des illusions provoquées par l'orgueil et la satisfaction de soi. Il leur déconseille de suivre prématurément les méthodes utilisées par les Pères pour fixer l'intellect dans le coeur et souligne sans relâche que c'est la conduite morale, guidée par l'obéissance aux Commandements Evangéliques qui parvient à nous purifier de nos passions et prépare notre coeur à servir de vase digne de recevoir quand Dieu le voudra, le Saint Chrême de la prière du coeur. Il recommande donc de s'adonner à la prière de repentir en fixant son attention sur les mots de la Prière de Jésus, répétée d'abord à mi-voix puis petit à petit, intérieurement. En gardant ainsi l'attention, l'intellect rentrera alors progressivement en "sympathie" avec l'esprit, appelé coeur par les Pères. C'est de soi-même que par la Grâce de Dieu nous sera alors dévoilé le lieu du coeur et notre être entier sera alors entraîné dans un élan inconcevable vers la Vraie Contemplation, les Délices Spirituelles exemptes d'illusion et la joie de la "vision" du Dieu Vivant. Mais ce don gratuit de la Grâce, cet Amour de Dieu déversé dans l'âme qui atteint le sommet de la vertu, restera à tout jamais fermé pour ceux qui auront voulu s'en emparer à contre-temps avec audace et témérité. Ayant repris ses fonctions à Saint-Serge après un séjour à Optino où il ne put rester malgré son désir de retraite, il fut consacré Evêque de Stavropol (1857) dans la région du Caucase et de la Mer noire, région récemment conquise par les Russes et où la population était encore hostile. Obéissant de nouveau au décret de la Providence, il dépensa tous ses efforts en parcourant sa vaste éparchie et contribua beaucoup à l'éducation chrétienne de la jeunesse. En 1861, une nouvelle maladie grave ruina définitivement sa santé et il obtint l'autorisation de se retirer au Monastère de Nicolas-Babaïevo en compagnie d'un petit groupe de fils spirituels. Chargé de l'administration de ce Monastère laissé à l'abandon, il le réorganisa et fit construire une nouvelle église. En plus de la rédaction de ses oeuvres et de la direction des Moines dont le nombre grandissait, il recevait les paysans de la région qui venaient le consulter sur toutes sortes de sujets et se faisait pour eux le médecin des âmes et des corps. C'est là qu'il s'endormit en paix le 30 avril 1867, laissant derrière lui un riche héritage spirituel qui reste un des guides les plus sûrs dans la Recherche de Dieu pour tous ceux qui veulent suivre aujourd'hui la Tradition Authentique des Saints Pères. Après son Départ Céleste, Saint Ignace apparut au sein d'une Lumière éblouissante à l'un de ses fils spirituels qui était en proie aux attaques des démons et il lui dit : "Tout ce que j'ai écrit dans mes livres est la Vérité!" Ses publications traduites en français sont : · La Prière de Jésus (Présence, 1976); · Introduction à la tradition ascétique de l'Église d'Orient (Présence, 1979); · Approches de la Prière de Jésus (Bellefontaine, 1983); · Les Miettes du Festin ou Contribution au Monachisme contemporain, (éd. Présence, 1978). 14 SAINT EVEQUE NIKITA DE NOVGOROD ET RECLUS DES CAVERNES DE KIEV (+1108) 31 janvier (repos) – 30 avril (invention) - 14 mai La mémoire du Saint Moine Nikita Ermite de Kievo-Pechersk et Evêque de Novgorod fut d'abord célébrée le 14 mai à Novgorod où se trouvent ses Précieuses Reliques. La mémoire du Saint est aussi célébrée au 31 Janvier, jour de son Repos et au 30 avril, jour de l'Invention de ses Saintes Reliques en 1558 encore en vêtements liturgiques. Ce jour fut marqué par de nombreuses guérisons. A présent, ses Saintes Reliques reposent dans la cathédrale de Novgorod dédiée au Saint Apôtre Philippe. On trouvera sa vie aussi au 31 janvier. ou 15 Le Moine Nicétas désobéit à son Higoumène puis quitta le monastère et s'enferma dans une cellule. En raison de sa désobéissance, Dieu permit que de grandes tentations l'assaillent. Alors que Nicétas était en prière, le diable lui apparut sous l'apparence d'un ange radieux et lui dit : "Ne prie plus; lis plutôt des livres et je prierai pour toi!" Nicetas obéit, cessa de prier et commença à lire des livres. Il ne lut que l'Ancien Testament. Il fut même incapable d'ouvrir le Nouveau car la puissance du démon l'empêchait d'y parvenir. Avec l'aide du diable, Nicétas prophétisa uniquement crimes, vols, incendies criminels et autres actes maléfiques qui ne sont connus que du diable et auquel lui, le diable, participe. Finalement, les Saints Pères des Cavernes réalisèrent que Nicétas avait succombé à la tentation du diable et ils commencèrent à prier Dieu pour lui. Nicétas revint au Monastère, prit conscience de l'état de délabrement dans lequel il s'était retrouvé et se remit sur le droit chemin. Après une longue pénitence et nombre de larmes, Dieu lui pardonna et lui accorda le don des Miracles. Il s’endormit en 1108. ou Sainted Nikita, Bishop of Novgorod, in his youth entered the Kievo-Pechersk monastery and soon wished to become an hermit. The hegumen cautioned him that such an exploit for a young monk was premature, but he trusting in his own strength would not take heed. In the hermitage Saint Nikita fell into temptation. The devil appeared to him in the guise of an angel, and the inexperienced ascetic bowed down to him. The devil gave him advice, as it were to one having attained to perfection: "Bother not to pray, but only read and study other things, and I shall pray in place of thee," – and he stood about the hermit, giving the appearance of seeming to pray for him. The seduced monk Nikita came to surpass everyone in knowledge of the Books of the Old Testament, but about the Gospel he would not speak, nor wanted to hear it. The Kievo-Pechersk elders went to the seduced monk, and having prayed, they drove out the devil from him. After this the Monk Nikita, remaining an hermit with the blessing of the elders, lived in strict fasting and prayer, more than anyone else practising obedience and humility. Through the prayer of the holy elders, the Merciful Lord brought him up from the depths of his fall to an high degree of spiritual perfection. Afterwards he was made bishop in Novgorod and for his holy life he was rewarded of God with a gift of wonderworking. Once during a time of drought by his prayer he brought down rain from the heavens, and another time by his prayer he stopped a conflagration in the city. Saint Nikita guided the Novgorod flock for 13 years and he died peacefully in 1108. In 1558 during the time of tsar Ioann Vasilievich, the glorification of the Saint was made. His relics now rest in the church of the holy Apostle Philip in Novgorod. SAINT EVÊQUE MATERNIEN DE REIMS ET CONFESSEUR (+ 368) Frère de l'Evêque de Materne de Milan, Maternien, devint Evêque de Reims vers 348. Il s’endormit Saintement dans le Seigneur le 7 juillet 368. Hincmar fit au neuvième siècle l'Elévation de son corps un 30 avril, d'où cette dernière date dans le martyrologe d'Usuard. 16 SAINT MARTYR MAXIMOS D'ÉPHÈSE Le Saint Martyr Maximos souffrit pour sa Foi en Christ en ayant le ventre transpercé par le glaive. SAINTES AMÉE, MÉNEHOULD (MANÉGILDE) ET HOILDE, VIERGES (+5°.S.) Vierge illustre, Hoïlde eut pour père Sigmare et pour mère Leutrade. Ses parents les Comte et Comtesse de Perthes en Champagne, eurent sept filles aussi Pieuses que nobles : l'aînée Amée, la plus jeune. Hoïlde était du nombre des intermédiaires. Toutes grandirent à l'ombre de la vigilance de leurs parents, le coeur cultivé et formé par les bonnes moeurs et les sages enseignements. Eclairées dès leurs tendres années par la Grâce de Dieu et voyant le monde assujetti au règne du Mal, elles résolurent de se consacrer à Jésus-Christ Seul. Lors d'une visite des églises de son diocèse, le Saint Evêque Alpin de Châlon se rendit à Perthes où il reçut les sept jeunes soeurs présentées par leurs parents. Avec leur consentement, il les consacra à Dieu, leur fit connaître encore mieux le prix de la Virginité, leur donna une règle de vie et de sages prescriptions. Elles suivirent toute leur vie la Règle que leur avait donnée Saint Alpin. SAINTS MARTYRS AMATOR, PIERRE, LUDOVIC ET JEAN, À CORDOUE (+ 855) Le Saint Evêque et Martyr Euloge de Cordoue nous a conservé le nom de quatre héroïques Confesseurs dont les Maures versèrent le sang en l'année 855. Le premier et le plus intrépide était un jeune Prêtre nommé Amator qui avait quitté sa ville de province (le bourg de Martos) et s'était rendu avec sa famille à Cordoue pour y faire ses études. Ses compagnons de martyre furent un Moine nommé Pierre et Ludovic, tous deux natifs de Cordoue, de familles bourgeoises. Ils s'étaient dévoués par zèle à la conversion des mahométans mais l'exécution de ce projet mit les ennemis de la Foi dans une telle fureur qu'ils fondirent sur eux et les égorgèrent. Leurs corps furent jetés dans le fleuve Guadalquivir. Les Chrétiens de diverses localités les recueillirent et leur donnèrent la sépulture. Ils sont honorés d'un culte public à Cordoue où ils ont un Office particulier du rite semi-double. Pierre fut enseveli au Monastère de Saint-Sauveur, presque aux portes de Cordoue et le bienheureux Ludovic à quelques milles de là dans la ville de Palma dont les Comtes prirent souvent le nom de Louis (Ludovic) par dévotion envers ce Glorieux Martyr. Quant au Bienheureux Amator, il fut transporté dans sa patrie qui changea de nom en sa mémoire et prit celui de Martos, altération d'Amator. On joint à ces trois Martyrs le Bienheureux Jean qui n'est pas nommé par le martyrologe romain. SAINT HIÉROMARTYR EUTROPE (OU OPE) L'EVEQUE DE SAINTES (+1°.S.) Le Bienheureux Evêque et Martyr Eutrope fut dirigé par Saint Clément vers la Gaule après l'avoir sacré Evêque. Il y prêcha longtemps l'Evangile mais en eut la tête brisée à Saintes précisément pour son témoignage rendu à Jésus-Christ. SAINTS MARTYRS JACQUES, MARIEN, AGAPIUS, EMILIEN, EN NUMIDIE (ALGERIE) (+ 260) Marien était Lecteur et Jacques, Diacre. Après avoir déjà surmonté les rigueurs de la persécution de Dèce en confessant le Christ, le premier fut de nouveau arrêté avec son très illustre collègue. Après des supplices cruels et recherchés, tous deux ensemble furent réconfortés jusqu'à deux fois par des Révélations Divines et furent finalement achevés par le glaive avec beaucoup d'autres. 17 SAINT EVÊQUE PULCHRONE DE VERDUN (454-470) Il fut le cinquième Evêque de Verdun et c'est à lui que revient l'honneur d'y avoir fondé la cathédrale de la Mère de Dieu en honneur de la Théotokos au lendemain du Concile d'Ephèse. SAINT ERMITE CYNWL DU PAYS DE GALLES (+6°.S.) Cynwl, frère de Saint Deiniol (Daniel), fut le premier Evêque de Bangor (Pays de Galles.) Il mena une vie austère dans le Nord du Pays de Galles. Beaucoup d'églises lui sont dédiées. Tropaire de Saint Cynwl ton 7 Tu fus un digne frère de l'Evêque Deiniol de Bangor, / Ô Saint Ermite Cynwl. / Etant passé d'une vie austère sur cette terre / à la Gloire Eternelle au Ciel,/ prie le Christ Notre Dieu pour les gens de ces pays, / qu'Il nous accorde Sa Grande Miséricorde. SAINT MARTYR MAXIME, MARCHAND EN ASIE (+ 251) SAINT MOINE CLÉMENT L'HYMNOGRAPHE LE STUDITE (+9°.S) Clément était Hymnographe et Moine du Studion à Constantinople. Il composa un grand nombre de Canons poétiques en l'honneur de la Mère de Dieu. Quelques-uns nous sont parvenus au travers des Livres Liturgiques. ou The Monk Clement the Writer of Churchly Song was hegumen of the Studite monastery after Saint Nicholas (+ 868, Comm. 4 February). Known as a zealous defender of Christianity, the confessor of icon-veneration also composed Canons of the Mother of God and to certain of the Saints, – in particular troparia to the Mother of God, Canons of the Seven Youths of Ephesus (Comm. 4 August), the Prophet and God-Seer Moses (Comm. 4 September), the Archangels (Comm. 8 November), and the Sunday before the Nativity of Christ. SAINT ABBÉ PLACIDE DU CÉLÈBRE MONASTÈRE DE SAINT-SYMPHORIEN À AUTUN (+8°.S.) Les traditions donnent le nom d'Anges aux Moines de cette communauté. Saint Placide est le dernier des Moines de Saint-Symphorien à avoir mérité les honneurs du culte public. L'époque n'était pas éloignée où les Sarrasins allaient coucher l'abbaye dans un linceul de poussière. (Voir l'histoire de la fondation de ce monastère à la vie de Saint Euphrone d'Autun et à celle de Saint Symphorien.) SAINT HIÉROMARTYR LAURENT ET PLUSIEURS SAINTS ENFANTS MARTYRS À NOVARE (+397) Alors qu'il faisait leur éducation catéchétique, ils furent martyrisés avec lui sous l'empereur Valentinien. Ils furent mis à mort sans aucune formalité légale par la multitude païenne. Voici une petite pièce en vers qui fut anciennement gravée sur le tombeau qui contenait les ossements des Martyrs et d'où découlait une liqueur salutaire aux malades : "Vois-tu ce marbre en forme de tombeau? Il est solide à l'intérieur, nulle fente ne s'y ouvre, d'où la terre pourrait verser des eaux cachées. Ce sont des ossements ensevelis en ce lieu que 18 vient cette liqueur. Si tu doutes, enlève du sépulcre les Précieuses Reliques qui donnent ces gouttes, tu diras alors : Où est maintenant cette onde salutaire?" 28 mars (martyre) - 26 avril – 30 avril (invention) SAINT HIEROMARTYR BASILE L'EVEQUE D'AMASEA ET SAINTE VERTUEUSE ET VIERGE GLAPHYRE (+322) Il vécut au début du quatrième siècle dans la ville d'Amaseia dans le Pont. Il encouragea et réconforta les Chrétiens souffrant les persécutions des païens. A son époque, la partie orientale de l'empire romain était dirigée par Licinius (311-324), le beau-frère du Saint Empereur Constantin le Grand. Licinius fit semblant de signer l'édit de Milan de Constantin (313) qui accordait la tolérance religieuse aux Chrétiens mais il les haïssait et continua à les persécuter. Basile prit part en 314 aux Conciles de Gangres et de Néocésarée. Il fut l'une des principales victimes de la persécution de Licinius, soi-disant pour avoir caché une Chrétienne nommée Glaphyre. Dénoncé à l'empereur par le tribun, il fut condamné à avoir la tête tranchée. Basile subit sa peine après avoir adressé à Dieu une dernière prière pour son troupeau et donné le baiser d'adieu aux Prêtres et aux Diacres de son Eglise. Son corps, jeté à la mer, fut retrouvé sur l'indication d'un Ange et les Chrétiens lui donnèrent une sépulture honorable. Latins et Grecs honorent sa mémoire le 26 avril. On a pourtant supposé qu'il avait souffert à Nicomédie le 28 mars et que le 26 avril était l'anniversaire de la Translation du corps à Amasée. Les Actes, composés par un Prêtre nommé Jean et qui se dit témoin oculaire du Martyr, sont donnés en grec et en latin. ou 19 The PriestMartyr Basil, Bishop of Amasea, lived at the beginning of the IV Century in the Pontine city of Amasea. He encouraged and comforted the Christians, suffering persecution by the pagans. During this time the Eastern part of the Roman empire was ruled by Licinius (312-324), a relative by marriage to the holy Equal-to-the-Apostles emperor Constantine the Great (306-337, Comm. 21 May). Licinius deceitfully undersigned Constantine's "Edict of Religious Toleration" (313), which permitted the freely open confession of Christianity, but at heart he hated Christians and continued to persecute them to return to paganism. Licinius burned with passion for a maid-servant of his wife Constancia, – the Righteous Virgin Galphyra. The holy maid reported about this to the empress and sought her intercession. Having dressed her in men's attire and provided her with money, the empress Constancia sent her away from the city in the company of a devoted servant. They told the emperor, that the maid-servant had gone mad and lay near death. Righteous Glaphyra on the road to Armenia remained in the city of Amasea, where the local bishop, Saint Basil, gave her shelter. At this time the Saint was building a church in the city. Righteous Glaphyra for its construction gave over all the money that she had received from Constancia, and in a letter to the empress she besought her to send additional funds to complete the church. The empress fulfilled her request. But the letter of Righteous Galphyra fell into the hands of the emperor. The enraged Licinius demanded the governor of Amasea to send him the sainted-hierarch and the maid-servant. Righteous Galphyra died (+ 322) before the edict arrived in Amasea. They dispatched Saint Basil to the emperor. Two deacons, Parthenias and Thestimos, followed after him and lodged near the prison where they locked up the Saint. The pious Christian Elpidyphoros bribed the jailer and each night together with Parthenias and Thestimos he visited the Saint. On the eve of the trial day of the Saint he sang psalms and the words "if I be at the very depths of the sea, even there wilt Thy hand guide me and Thine right hand hold me" (Ps. 138 [139]: 9-10) – and thrice he broke down into tears. The deacons were apprehensive that the Saint would be in distress over the coming torments, but he calmed them. At the trial Saint Basil resolutely refused the suggestion of the emperor to become a pagan high-priest, and therefore he was sentenced to death. Elpidyphoros got to the soldiers with money, and they allowed the Saint to pray and to speak with his friends before the execution. After this, the Saint said to the executioner: "Friend, do what thou art ordered to," – and calmly he bent beneathe the blow of the sword. When the Martyr had been beheaded, Elpidyphoros tried to ransom his remains from the soldiers. But the soldiers were afraid of the emperor and they threw the body and head of the Saint into the sea. After this, three times in a dream an Angel of God appeared before Elpidyphoros with the words: "Bishop Basil is in Sinope and doth await you." Heeding this call, Elpidyphoros and the deacons sailed to Sinope and there they hired fishermen to lower their nets. When they lowered the net "on the suggestion" of the deacons Thestimos and Parthenias, they came up with nothing. Thereupon Elpidyphoros declared, that he would ask them to lower the net in the Name of the God, Whom he did worship. This time the net brought up the body of Saint Basil. The head had come back together with it, and only the gash on the neck indicated the strike of the sword. The relics of Saint Basil were conveyed to Amasea and buried in the church built by him. 20 SAINT EVÊQUE SWITHBERT DE WERDEN (+807) Né en Angleterre, Swithbert pourrait avoir été Moine. Il rejoignit les Missionnaires et arriva en Allemagne et devint finalement Evêque de Werden en Westphalie. SAINTE ONENNE (OU ONENN, ONENNA) DE BRETAGNE (+7°.S.) Onenne était la fille du roi de Domnonée (Armorique septentrionale) Judaël. Glorifiée par le peuple et devenue la Sainte Protectrice de la paroisse de Tréhorenteuc, vivant à la fin du sixième siècle et au début du septième, elle connut un destin extrêmement modeste en dépit de ses origines. Elle fit voeu de pauvreté et devint gardienne d'oies. Ce sont d'ailleurs les cris de ses oies qui alertèrent la population et la sauvèrent des agissements d'un agresseur. Onenne serait née au Ciel par suite d'hydropisie. Aujourd'hui encore, elle est honorée par les papistes dans le Morbihan à Tréhorenteuc (canton de Mauron) où l'église et une fontaine lui sont dédicacée. Les pèlerins se rendent dans l'église construite à l'emplacement du lieu de sa sépulture. Ils demandent guérison de leurs maladies des yeux. Située sur un terrain privé, la fontaine n'est accessible que deux fois l'an lors de pèlerinages organisés. Autrefois, la procession vers la fontaine guérisseuse champêtre était précédée d'un petit groupe d'oies. Cet usage tendrait à reprendre de nos jours. SAINTE MAXENCE A TRENTE, VEUVE (VERS 400) Maxence, dame romaine, était la mère des Saints Vigile, Claudien et Majorien : elle les suivit dans le Tyrol, naquit au Ciel à Trente dont Vigile était Evêque. Ses Saintes Reliques sont vénérées à la cathédrale. SAINT ÉVÊQUE DONATOS D'EVRIA (OU EUREIA) (+387) Sainted Donatos lived during the reign of the holy nobleborn Emperor Theodosius the Great (379-397) and was bishop of the city of Eureia. Not far from this city in the vicinity of Soreia was located an harm-causing spring of water. When the Saint learned of this, he went with clergy to the spring and cast out from it a monstrous serpent, which died. The Saint prayed, he blessed the spring and drank the water without harm. seeing this Miracle, the people glorified God. Another time, having prayed, Saint Donatos brought water forth from a dry and stoney place, and during a time of drought he besought rain from the Lord to water the land. The daughter of the holy Emperor Theodosius fell terribly ill and was afflicted by an unclean spirit. Saint Donatos came to the palace, and with his entry the devil left and the sick one was healed. A certain money-lender, – after he was paid back a loan from a debtor who then died, tried to extort the money a second time from the dead man's widow. The Saint resurrected the dead man, who corroborated the repayment of the loan. Saint Donatos died in about the year 387. A Ferno dans la marche d'Ancône, St Sophie, vierge et martyre. - A Naples, St Sévère l'Evêque qui, entre autres Miracles, rappela pour un temps un mort de son sépulcre afin de convaincre un imposteur qui tourmentait une veuve et des pupilles pour une fausse dette. 5ième siècle. - A Euria dans l'Epire, St Donat l'Evêque qui brilla au temps de l'empereur Théodose par une Sainteté extraordinaire. 387. Les Reliques de Donat furent apportées par les Vénitiens dans l'église de la Mère de Dieu nte de Marane. - A Londres, en Angleterre, St 21 Erkonwald l'Evêque qui brilla par beaucoup de Miracles. 698. - A Reims, St Maternien l'Evêque, frère de St Materne de Milan; il décéda le 7 juillet mais sa fête se fait principalement ce jour, auquel l'archévêque Hincmar leva son corps de terre et l'envoya comme un riche présent à Louis le roi de Germanie. 349-370. - A Maastricht, St Quirille l'Evêque. Vers 489. - A Châlon-sur-Saône, St Jean, St Didier, St Flavius et autres bienheureux Evêques de cette ville dont la fête commune se faisait autrefois en ce jour. Aujourd'hui leurs fêtes se célèbrent au diocèse d'Autun : celle de Saint Jean, le 15 mai; celle de saitn Flavius, le 13 du même mois; celle de Saint Didier, le 26 juin. - Au même lieu, St Désiré, Prêtre qui a part à la solennité de ces Saints prélats. Décédé à gourdon où il avait vécu dans la solitude, il fut transféré à Châlon, en l'église de l'hopital des Lépreux. Il s'en fit une seconde translation, à laquelle assista le pape de Rome Jean VIII, à son retour du Concile de Troyes. Saint Grégoire de Tours écrit qu'il était invoqué contre le mal de dents. Vers 569. - A Tonnerre, St Michemer, confesseur, disciple de Saint Germain d'Auxerre. 441. - Dans le diocèse de Besançon, la fête de St Sigismond le roi de Bourgogne. 524 - Dans le Perthois, en Champagne, St Hoïlde ou St Houe, vierge qui reçut le voile des mains de Saint Alpin l'Evêque de Châlons; son corps après quelques siècles, fut porté à Saint-Etienne de Troyes; un de ses ossements fut transféré à Sainte-Houe, abbaye de Cisterciennes dans l'ancien duché de Bar, en Lorraine et un autre à Paris dans l'église des Petites-Cordelières. 5ième siècle. Une ferme, près de Bussy-la-Côte, canton de Revigny, arrondissement de Bar-le-Duc, rappelle seule aujourd'hui le nom de Sainte Houe et marque l'emplacement de l'ancien monastère qui était de l'Ordre de Citeaux. - A Cologne, la translation de St Quirin, honoré aussi au diocèse de Troyes le même jour. - A Urcitana, ville aujourd'hui détruite, à 2 lieues d'Almeria dans l'ancien royaume de Grenade, en Espagne, St Indalèce l'Evêque de cette ville qui fut ordonné à Rome par Saint Pierre et Saint Paul et fut envoyé prêcher l'Evangile dans la Péninsule Ibérique avec Torquat, Second, Euphrasius, Cécilius, Tésiphont et Eusitius, missionnaires comme lui. Les Reliques de Saint Indalèce furent transférées en 1080 au Monastère de Saint- Jean de la Penha et glorifiées par de nombreux Miracles. 1er siècle. - Chez les Grecs, St Maxime, Martyr qui périt d'un coup d'épée dans le ventre : il est différent du Martyr du même nom mentionné au romain. Epoque incertaine. - A Rome, St Quirin l'Evêque et Martyr, enseveli dans la catacombe de Prétextat. C'était peut-être un Evêque d'un pays lointain, mort en accomplissant sa visite aux seuils des Apôtres. - A Aphrodisia (de Carie, Lycie ou Trace, on ne sait laquelle des 3 villes est la bonne), les Sts Martyrs Radicianus, Diacre; Térence, Marin, Prêtres; Dagarus avec 12 autres; Méturus, Clément, Lucinus, Télesphore, Primosus, Saturnin, Emélien, Maïorica, Saturnina dont les noms seulement sont parvenus jusqu'à nous. - Et ailleurs, les funérailles de St Polychrone l'Evêque dont le siège est inconnu. - A Forlli dans les montagnes, St Mercurial l'Evêque de cette ville. 156 ou 405. - A Trente, St Maxence, veuve. Vers l'an 400. Cette illustre veuve est la mère de 3 Saints : Claudien, Majorien et Vigile. Ce dernier devint Evêque de Trente et fut un de prélats remarquables du 4ième siècle. Veuve de bonne heure, Sainte Maxence quitta Rome pour échapper aux importunités de ceux qui sollicitaient sa main. L'église de Trente célèbre sa fête sous le rit double : à quelque distance de cette ville se trouve un village nommé de son nom Santa-Masenza. - Chez les Grecs, St Clément, confesseur et poète qui après avoir charmé la terre par ses chants, alla à son tour entendre dans le Ciel les mélodies des anges. Vers le 9ième siècle. - A Kempten, en Souabe, la bienheureuse Hildegarde, reine, femme de Charlemagne, mère de Charles le Chauve, de Pépin et de Louis le Pieux et fondatrice du Monastère de Kempten (Campidona) où ses Reliques opérèrent beaucoup de Miracles. 783. - A Ferden ou Werden, en Saxe, St Switbert dit le Jeune l'Evêque. 807. - A Montaciano, en Toscane, le bienheureux Antoine de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, sur le tombeau duquel des lis fleurirent spontanément. Après l'an 800. - St Apôtre Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère aîné de St Jean le Théologien, décapité à Jérusalem sur l'ordre du roi Hérode-Agrippa (vers 44). Il fut le premier 22 des Douze Apôtres à connaître le martyre.- St Clément l'Hymnographe- St Maxime qui consomma son martyre en ayant le ventre transpercé par le glaive.- St Basile l'Evêque d'Amasée (invention des Reliques)-Ste Argyrie de Prousse- St Nicétas (Nikita) l'Evêque de Novgorod (1108).- St Sabas de Zvenigorod (invention des Reliques)- St Eutrope, 1er Evêque de Saintes en Saintonge et Ste Estelle- Ste Sophie, vierge, martyre à Fermo en Ombrie sous Dèce (vers 250). -Sts Jacques, Diacre et Marien, lecteur, Martyrs avec plusieurs autres sous Valérien à Lambèse dans l'actuelle Algérie (260). - Invention des Reliques de St Roi l'Evêque d'Amasée (322). -St Maternien, frère de St Materne de Milan, métropolitain de Reims en Champagne (368). -St Donat l'Evêque d'Evria près de Ioannina en Epire au temps de St Thédose Ier le Grand, thaumaturge (vers 387). -St Laurent, Prêtre, Martyr par la main des païens à Novare au Piémont avec les enfants à qui il faisait le catéchisme (vers 397). -Ste Hoïlde , Moniale à Perthes en Champagne (Ve siècle). - St Pulchrone l'Evêque de Verdun en Lorraine où il donna un éclat particulier aux décisions du Concile d'Ephèse (440). -St Michomer, Irlandais de nation, Moine, mort à Tonnerre en Bourgogne (444). -St Désiré , Prêtre et Ermite à Gourdon en Bourgogne (vers 569). -St Ammon le Métropolite de Dol-de-Bretagne (VIIe siècle). -Translation des Reliques du St nouveau-Martyr Théodore de Byzance. -Translation des Reliques de la Ste nouvelle-martyre Argyrie de Prousse (1725). ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU DE "LA PASSION" 30 avril – 6ème Dim. de Pâque (Dim. de l'Aveugle-Né) – 13 août 23 The icon received its name because on either side of the Mother of God are two angels with the implements of the Lord's suffering: the Cross, the lance, and the sponge. There was a certain pious woman, Katherine, who began to suffer seizures and madness after her marriage. She ran off into the forest and attempted suicide more than once. In a moment of clarity she prayed to the Mother of God and vowed that if she were healed, she would enter a monastery. After recovering her health, she only remembered her vow after a long time. Afraid and mentally afflicted, she took to her bed. Three times the Most Holy Theotokos appeared to her, commanding the sick woman to go to Nizhni-Novgorod and to buy Her icon from the iconographer Gregory. After she had done this, Katherine received healing. From that time on, Miracles have occurred from this icon. The Feast day of this icon is on August 13 commemorating its transfer from the village of Palitsa to Moscow in 1641. A church was built at the place where it was met at the Tver gates, and in 1654, the Strastna monastery was built. The icon is also commemorated on April 30, and on the sixth Sunday after Pascha (the Sunday of the Blind Man) in memory of the Miracles which occurred on this day. Other "Passion" icons of the Mother of God have been glorified in the Moscow church of the Conception of St. Anna, and also in the village of Enkaeva in Tambov diocese. Lecture de l’Epître Actes XII : 1-11 12.1 Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l'Église, 12.2 et il fit mourir par l'épée Jacques, frère de Jean. 12.3 Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. -C'était pendant les jours des pains sans levain. - 12.4 Après l'avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. 12.5 Pierre donc était gardé dans la prison; et l'Église ne cessait d'adresser pour lui des prières à Dieu. 12.6 La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié de deux chaînes, dormait entre deux soldats; et des sentinelles devant la porte gardaient la prison. 12.7 Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L'ange réveilla Pierre, en le frappant au côté, et en disant: Lève-toi promptement! Les chaînes tombèrent de ses mains. 12.8 Et l'ange lui dit: Mets ta ceinture et tes sandales. Et il fit ainsi. L'ange lui dit encore: Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi. 12.9 Pierre sortit, et le suivit, ne sachant pas que ce qui se faisait par l'ange fût réel, et s'imaginant avoir une vision. 12.10 Lorsqu'ils eurent passé la première garde, puis la seconde, ils arrivèrent à la porte de fer qui mène à la ville, et qui s'ouvrit d'elle-même devant eux; ils sortirent, et s'avancèrent dans une rue. Aussitôt l'ange quitta Pierre. 12.11 Revenu à lui-même, Pierre dit: Je vois maintenant d'une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu'il m'a délivré de la main d'Hérode et de tout ce que le peuple juif attendait. Lecture de l’Evangile Luc IX : 1-6 9.1 Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. 9.2 Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. 9.3 Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux tuniques. 9.4 Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que vous partirez. 9.5 Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la 24 poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. 9.6 Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. Pour l’usage slave Luc V : 1-11 5.1 Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, 5.2 il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets. 5.3 Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule. 5.4 Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. 5.5 Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. 5.6 L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. 5.7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient. 5.8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. 5.9 Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite. 5.10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne crains point; désormais tu seras pêcheur d'hommes. 5.11 Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire