mardi 29 mai 2012

Vie du Saint Prophète Zacharie et autres Vies de Saints.

16 – 29 mai 2012 Cycle mobile (Pascalion): Mardi de la Septième Semaine Lecture de l’Epître Actes XXI : 26-32 21.26 Alors Paul prit ces hommes, se purifia, et entra le lendemain dans le temple avec eux, pour annoncer à quel jour la purification serait accomplie et l'offrande présentée pour chacun d'eux. 21.27 Sur la fin des sept jours, les Juifs d'Asie, ayant vu Paul dans le temple, soulevèrent toute la foule, et mirent la main sur lui, 21.28 en criant: Hommes Israélites, au secours! Voici l'homme qui prêche partout et à tout le monde contre le peuple, contre la loi et contre ce lieu; il a même introduit des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu. 21.29 Car ils avaient vu auparavant Trophime d'Éphèse avec lui dans la ville, et ils croyaient que Paul l'avait fait entrer dans le temple. 21.30 Toute la ville fut émue, et le peuple accourut de toutes parts. Ils se saisirent de Paul, et le traînèrent hors du temple, dont les portes furent aussitôt fermées. 21.31 Comme ils cherchaient à le tuer, le bruit vint au tribun de la cohorte que tout Jérusalem était en confusion. 21.32 A l'instant il prit des soldats et des centeniers, et courut à eux. Voyant le tribun et les soldats, ils cessèrent de frapper Paul. Lecture de l’Evangile Jean XVI : 2-13 16.2 Ils vous excluront des synagogues; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. 16.3 Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi. 16.4 Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l'heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. Je ne vous en ai pas parlé dès le commencement, parce que j'étais avec vous. 16.5 Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande: Où vas-tu? 16.6 Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre coeur. 16.7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 16.8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: 16.9 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; 16.10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; 16.11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. 16.12 J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 16.13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Cycle fixe : Commémorations SAINT MARTYR JEAN DE SENHOUT (+4°.S.) Il était né à Senhout, le nom de son père était Macaire et Anne celui de sa mère. Il advint alors qu'il veillait sur le troupeau de moutons de son père quand l'Ange du Seigneur lui apparut, lui montrant une couronne de Lumière et lui disant : "Pourquoi restes-tu ici pendant que nombreux sont persécutés? Lèves-toi et va à la ville d'Atrib (Banha), lutte pour le Nom du Seigneur Christ." Alors l'Ange lui donna le Salut de Paix et le quitta. Il salua ses parents, partit pour le gouverneur et confessa le Seigneur Christ devant lui. Le gouverneur le livra à un des soldats pour tenter de doucement le persuader de changer d'avis et de lui être obéissant. Cependant, le Saint accomplit plusieurs Miracles devant le soldat qui devint aussi croyant dans le Seigneur Christ et reçut la Couronne du martyre des mains du gouverneur. Ce dernier devint alors enragé et tortura de diverses manières le Saint mais le Seigneur le renforça et lui 2 permit de tout endurer. Le Saint fut envoyé à Ansena (Antinoé) où on le tortura à nouveau. Finalement, ils le décapitèrent par l'épée. Julius El Akfahasy emmena son corps, l'enveloppa de lignes et l'envoya à sa ville de Senhout. Le peuple le reçut avec Hymnes et Louanges et le plaça dans l'église. Le corps du Saint se trouve à présent à Shoubra El-Khema en Egypte. Saint Théodore le Sanctifié (à gauche) et Saint Nicolas de Mechebos SAINT THEODORE LE SANCTIFIE, DISCIPLE DE SAINT PACOME (+368) Il était originaire de la Haute Egypte. Ayant entendu vanter la Sainteté de Saint Pacôme, il le rejoignit au Monastère de Tabennèse où il se donna pleinement à Dieu. Anachorète dans la Thébaïde de l'Egypte, il avait été le disciple de Saint Pacôme qui le chargea de veiller sur les diverses communautés de Reclus en les instruisant et en les aidant de ses conseils, aussi bien pour les affaires temporelles que spirituelles. Il se montrait habile à réconcilier les frères divisés, tant était grand le rayonnement de sa charité. On raconte de lui cet épisode : pendant qu'il leur parlait, deux vipères entourèrent ses jambes. Il s'en aperçut mais pour ne pas distraire son auditoire, il continua de parler comme si rien ne se passait. Le discours terminé, il put s'en dégager. Il succéda à Saint Pacôme et à Saint Pétronios dans le gouvernement du Monasère de Tabennèse. Il rencontra Saint Athanase quand le Saint Evêque vint au monastère lors de son exil. ou Né dans une famille de notables Chrétiens en Haute Egypte, Saint Théodore mena dès son enfance une Vie Pieuse. A l'âge de douze ans, voyant le festin préparé par sa famille à l'occasion de la fête de la Théophanie, il fut touché de componction et se dit : "Si tu jouis de ces aliments, tu n'obtiendras pas la Vie Eternelle." Dès lors il jeûna tous les jours jusqu'au soir et s'abstint de tout aliment recherché. Deux ans plus tard, il fut reçu au Monastère de Latopolis où il mena la vie anachorétique auprès de quelques vieux Moines puis le jeune Théodore s'efforça d'imiter en tout notre Père Pacôme qu'il regardait comme la Présence Visible de Dieu. Il veillait à garder rigoureusement la pureté du coeur, un langage mesuré et agréable et une obéissance inconditionnée jusqu'à la mort. Ses progrès admirables dans la Sainteté lui permirent de devenir malgré son jeune âge, le réconfort et le modèle de nombreux frères. La première année de son séjour comme il se levait un jour pour prier, sa cellule fut soudain illuminée et deux Anges éblouissants lui apparurent. Effrayé, Théodore sortit précipitamment et grimpa sur le toit mais les Anges vinrent le rassurer et lui remirent prophétiquement un grand nombre de clés. Une autre fois, sa mère vint lui rendre visite mais Théodore refusa de la voir par crainte de se voir reprocher au jour du Jugement cette transgression du commandement prescrivant à ceux qui veulent obtenir la perfection de renoncer pour toujours à leurs parents et il dit : "Je n'ai pas de mère et rien en ce monde car il passe." Lorsque Saint Pacôme le réprimandait à tort pour 3 l'éprouver, Théodore n'essayait pas de se justifier mais il s'attribuait la faute et disait : "Il faut que je pleure jusqu'à ce que le Seigneur redresse mon coeur et que je mérite d'obéir à Ses Ordres." Un jour un frère ayant été réprimandé par Saint Pacôme, se préparait à quitter le monastère. Théodore vint alors à lui et feignant d'avoir pris une résolution semblable, il put rendre courage au frère et le sauver de la perdition. Une autre fois ayant interrogé un Moine ancien et l'ayant trouvé incapable de renoncer à son attachement pour sa famille, il fit semblant de vouloir quitter un tel monastère où l'on faisait si peu de cas de la Parole Evangélique (Luc 14:26) et il put ainsi le corriger. Quand il eut trente ans, Saint Pacôme réunit les frères pour sa catéchèse habituelle un dimanche soir et soudain il céda la parole à Théodore. Obéissant, celui-ci commença à parler selon ce que le Seigneur lui inspirait et Saint Pacôme se tenait debout avec les autres Moines pour l'écouter. Certains Anciens s'irritèrent pourtant de cette élévation d'un plus jeune qu'eux et quittèrent l'assemblée. A l'issue de la Synaxe, Pacôme déclara qu'ils s'étaient rendus étrangers à la Miséricorde de Dieu et que s'ils ne se repentaient pas de ce mouvement d'orgueil, il leur serait difficile d'accéder à la Vie Eternelle. Après cela, il établit Théodore économe du Monastère de Tabennêsis (vers 336) et fit de lui son adjoint dans l'administration de la Koinonia. Eprouvé dans l'humilité et dépouillé de toute volonté propre, Théodore ne changea rien de son attitude de disciple et progressa en édifiant les frères car sa parole était remplie de Grâce et sa charité couvrait toutes les faiblesses. Chaque jour après son travail, il se rendait à Pabau afin d'écouter la catéchèse de Pacôme puis il revenait à Tabennêsis pour la répéter à ses Moines. Ayant ensuite reçu de Saint Pacôme l'ordre de visiter les Monastères de la Koinonia, il était toujours accueilli par les frères avec grande joie car Dieu lui avait accordé le charisme de la consolation et Pacôme disait de lui : "Théodore et moi accomplissons le même service en l'Honneur de Dieu et il a pouvoir de commander en qualité de père et maître." C'est pourquoi après quelque temps, il le retira de Tabennêsis pour l'associer à la direction spirituelle de toute la congrégation. C'était lui qui recevait les nouveaux Moines dans tous les monastères et qui expulsait les récalcitrants. Lorsqu'il corrigeait un frère, il s'astreignait à accomplir la même pénitence, craignant d'être condamné par Dieu pour ne pas avoir accompli lui-même ce qu'il ordonnait aux autres. Une fois que Saint Pacôme tomba malade, les frères vinrent trouver Théodore pour lui demander de prendre la succession dans le cas où le Père naîtrait au Ciel. Quand Pacôme se fut rétabli, il demanda compte à chacun de ses pensées. Théodore confessa que sous la pression des frères, il avait acquiescé à leur proposition de lui succéder. Pacôme lui retira alors toute autorité sur les Moines et le relégua dans un endroit solitaire où il versa beaucoup de larmes à cause de son péché d'orgueil. Après des années de pénitence et peu de temps avant de naître au Ciel, Pacôme le rétablit dans ses fonctions en déclarant aux frères que cette épreuve avait fait progresser Théodore sept fois plus que ses Ascèses antérieures à cause de l'humble repentir qu'il avait montré. Après la Naissance au Ciel de Saint Pacôme (346), Théodore qui l'avait enseveli dans un endroit secret fut envoyé à Alexandrie pour affaires. Il rendit visite à Saint Antoine le Grand qui témoigna de son admiration pour Pacôme et la vie cénobitique et l'envoya à Saint Athanase avec une lettre de recommandation. C'est à Alexandrie qu'il apprit l'endormissement de Pétronios et de retour en Thébaïde, il se soumit avec humilité et ferveur à Saint Horsièse. Il 4 était devant lui comme une brebis ayant déraciné de son coeur toute pensée de pouvoir, bien qu'aux yeux de beaucoup il fût le plus digne de succéder à Saint Pacôme. Voyant que de nombreux frères avaient recours à lui et voulant éviter toute rivalité, il obtint d'être envoyé au Monastère de Pachnoum pour y diriger la boulangerie. Lorsque l'higoumène Apollonios du Monastère de Monchôsis (Thmousons) se fut révolté, prétendant rendre son monastère indépendant, Horsièse se retira et désigna Théodore pour lui succéder à la tête de la Koinonia. Théodore réunit aussitôt les frères et les exhorta avec force larmes à maintenir la tradition instituée par Saint Pacôme et à garder l'unité de leur Sainte Assemblée. Puis il visita avec soin les monastères, changea tous les Higoumènes et distribua de nouvelles charges. Se souvenant pourtant de la pénitence imposée jadis par Pacôme pour sa pensée concernant la succession, il ne s'estimait pas l'Archimandrite des monastères mais seulement remplaçant et serviteur d'Abba Horsièse et chaque fois qu'il voulait prendre une décision, il allait d'abord en demander l'autorisation à Horsièse qui s'était retiré à Chenoboskion. Il était au milieu des frères un modèle d'humilité tant dans l'habillement que dans la parole et dans tout son comportement, malgré sa renommée qui s'était étendue à toute l'Egypte et les nombreuses guérisons qu'il accomplissait. Grâce à sa diligence, il parvint à restaurer le bon ordre et à réanimer le zèle des Moines. Il s'entretenait avec chacun, les exhortant à résister avec courage aux assauts des pensées et corrigeait les négligents avec patience en priant ardemment pour leur correction. Aux monastères fondés par Saint Pacôme, il ajouta ceux de Kaïor et Ouï dans la région d'Hermoupolis et un autre près d'Hennonthis ainsi que deux monastères féminins. Vers 363, Saint Athanase, exilé, vint rendre visite à la Koinonia dont il admira l'ordre et les règlements aptes à procurer la paix à tant d'âmes. Théodore lui dit : "Cette Faveur de Dieu nous appartient grâce à notre Père Pacôme. Mais quand nous te voyons, c'est comme le Christ que nous te voyons." Par la suite Théodore réussit à faire revenir Horsièse à Pabau et le servit en qualité de second et ils alternaient pour visiter les monastères. Toutefois les préoccupations matérielles ayant considérablement augmenté du fait de l'accroissement du nombre des frères, Théodore se désolait de voir les Moines abandonner la rigueur et la simplicité de vie instituées par Saint Pacôme. Il se mortifiait pour qu'ils fassent pénitence et il allait passer de longues nuits de prière sur le tombeau de Saint Pacôme, connu de lui seul. Après la Pâque de 368, Théodore tomba malade. Horsièse supplia le Seigneur de partir le premier et de laisser Théodore dont la Koinonia avait un si grand besoin. Mais tel n'était pas la Volonté de Dieu et après avoir confessé qu'il n'avait jamais rien fait sans obéissance, Théodore s'endormit très paisiblement le 27 avril. Tous les frères poussèrent alors une grande clameur et s'écrièrent : "Nous sommes devenus orphelins car c'est en effet Notre Juste Père Pacôme qui s'est endormi aujourd'hui (en sa personne)!" Après les funérailles, Saint Horsièse alla déposer son corps aux côtés du tombeau secret de Saint Pacôme. Aussitôt qu'il apprit la nouvelle, Saint Athanase écrivit aux frères que Théodore ne cessait d'être parmi eux puisqu'ils formaient un seul homme avec Abba Horsière et il les exhorta à ne pas pleurer celui qui était désormais parvenu au séjour des Bien-Aimés de Dieu. SAINT EPHRAIM DE PEREKOM, THAUMATURGE DE NOVGOROD (+ 1492) 26 septembre – 16 mai (translation) La Translation des Saintes Reliques du Moine Ephrem de Perekomsk eu lieu le 16 mai 1545. 5 Cette célébration fut établie au Concile de Moscou de 1549. Le Moine Ephrem de Perekomsk reposa le 26 septembre 1492. ou Saint Ephraim de Perekop, Novgorod, naquit le 20 septembre 1412 dans la ville de Kashin. Au Saint Baptême, il reçut le nom d'Eustathios. Ses parents Stéphane et Anna, vivaient non loin du monastère féminin de Kashin, dédié à la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu. Attiré par la vie solitaire, Eustache quitta le domicile parental étant encore jeune et s'installa au Monastère Kalyazin de la Très Sainte Trinité. Ses parents voulaient qu'il revienne à la maison mais il les persuada de quitter le monde et d'accepter le monachisme. Plus tard, ils finiront leur vie terrestre en Ermites. Après trois ans au monastère, Eustache, par une Révélation miraculeuse, partit pour le Monastère de Saint Sabbas de Vishersk. C'est là qu'en 1437, il accepta la tonsure sous le nom d'Eprhaïm. Durant son séjour au monastère, Saint Ephraïm reçut du Seigneur par une vision l'ordre de se retirer en un lieu désolé. Ayant reçut la bénédiction de Saint Savas, il partit en 1450 vers le Lac Ilmen à l'embouchure de la rivière Verenda et sur les rives de la Cherna, il bâtit une cellule. Peu après, l'Ancien Thomas et deux Moines vinrent à Saint Ephraïm et s'installèrent non loin de sa cellule. Depuis lors, d'autres Ermites commencèrent à se rassembler vers le nouveau monastère. A leur demande, Saint Ephraïm fut ordonné Prêtre à Novgorod par Saint Euthyme. En revenant de Novgorod, Saint Ephraïm bâtit sur une île une église en l'honneur de la Théophanie du Seigneur à l'embouchure de la rivière Verenda. Pour assurer un approvisionnement d'eau au monastère, le Moine creusa un canal jusqu'au Lac Ilmen, duquel le monastère reçut son nom de "Perekop" (de "perekopat" qui signifie "creuser à travers"). Par la suite, Saint Ephraïm bâtit une église en pierre dédicacée à Saint-Nicolas le Thaumaturge. Ne parvenant pas à trouver suffisamment d'ouvriers qualifiés, il envoya plusieurs Moines au Grand-Prince Basile avec une demande de lui envoyer plusieurs tailleurs de pierre. La construction du temple fut achevée en 1466. Saint Ephraïm se reposa le 26 septembre 1492 et fut enseveli à l'église de Saint-Nicolas. En 1509, à cause de fréquentes crues qui menaçaient de ruiner le monastère, elle fut transférée à un autre endroit sur les rives du Lac Ilmen. Saint Ephraïm apparut à l'Higoumène Romanos et lui indiqua le site de Klinkovo pour y déplacer le monastère. On bâtit une chapelle sur la tombe du Saint, toutes les églises du monastère étant en ruines. Le 16 mai 1545, les Précieuses Reliques de Saint Ephraïm furent transférées sur le site du nouveau monastère. Ce jour-là, il y a une célébration annuelle de Saint Ephraïm de Perekop au monastère, confirmée par la Glorification du Saint Ascète au Concile de 1549. On célèbre la Translation des Saintes Reliques de Saint Ephraïm de Perekop le 16 mai. 6 St Modestus et Ste Crescentia St Vitus SAINTS MARTYRS VITUS (OU GUY), MODESTUS ET CRESCENTIA (+303) 16 mai - 15 juin The Holy Martyrs Vitus, Modestus, and Crescentia the Nursemaid, suffered for Christ during the reign of emperor Diocletian (284-305). The holy Martyr Vitus was son of an illustrious Sicilian dignitary, the pagan Gelas. While still a young lad, Saint Vitus was enflamed with an ardent love for the Lord Jesus Christ and he prayed incessantly to Him. The Lord gave him the grace of wonderworking. He healed the sick and converted many pagans to Christ. Learning about this, the governor Valerian summoned Gelas and advised him to turn his son away from faith in Christ; and how that were the emperor at some time to issue an edict for the persecution of Christians, not only the lad, but all the household of Gelas would suffer. But Gelas was not able to persuade Saint Vitus and he began to beat the lad. The governor Valerian learned that Saint Vitus had refused to offer sacrifice to the gods, and summoned him to trial before him. The holy lad firmly confessed his faith before the court and unconditionally refused to offer sacrifice to idols. They beat him again. When the governor, giving the signal for increasing the torture, lifted his hand, it immediately withered. The governor received healing through the prayer of the Saint and, dissolving the trial, he gave back the holy lad to Gelas, having commanded that he not turn him away from faith in Christ. In order to corrupt his son in fleshly sin, Gelas surrounded him in luxury, and brought pretty girls to him. They filled him with tasty food, arranged banquets and entertainment, but the expected results were not forthcoming. Saint Vitus did not cease to pray, and he asked God's help in temptations. Angels appeared to him and prayed with him. When Gelas went took his son and glanced at the Angels, he immediately went blind. Gelas gave a vow to recant from idols, and Saint Vitus healed him. But, stubborn of heart, Gelas did not keep his vow. Paternal love for his son turned to hatred for him, and he decided to kill him. In order to save the boy, his tutor Saint Modestus and his nurse Saint Crescentia – who were Christians, secretly took him from his parental home. At the river they saw a boat. An Angel went into the boat together with them and they reached the Italian district of Lucanium, where the Saints lived quietly – hidden away from torturers. The holy lad never ceased to heal the sick and he converted pagans to Christianity. Here also news about him spread about. Saints Vitus and Modestus went to present themselves before Diocletian. Taken with the fine appearance of the lad, he at first urged him to offer sacrifice to idols. The holy lad denounced senseless idol-worship and he healed a demoniac son of Diocletian. The emperor offered 7 Saint Vitus great honours, fame and riches – on the condition that he recant from the Christian faith. The lad refused and with his former courage he confessed himself a Christian. They locked him up in prison together with Saint Modestus. When Jesus Christ appeared to the prisoners – strengthening them in their deed and giving His help, the fetters fell from their hands. Ascribing the Miracle to magic, Diocletian gave command to throw Saint Vitus into a cauldron of boiling oil. The Saint stood in it, as though in cool water, and remained unharmed. Then a fierce lion was set loose at him. The lad signed himself with the sign of the cross, and the beast peacefully lied down at his feet and began to lick his foot. They hung the holy Martyrs on pillars and began to rip at them with iron claws. Saint Crescentia came out of the crowd of spectators, confessed herself a Christian and reproached the emperor for his cruelty. He sentenced her also to torture. Saint Vitus called out to God: "O God, save us by Thy power and deliver us." An earthquake started. Many pagans perished under the collapsed buildings, and Diocletian in fear fled to his chambers. An Angel released the Martyrs from the pillars and took them to Lucanium. The holy Martyr Vitus prayed to God, that He would accept their souls in peace and not deprive His benefaction from all, who would keep their memory. From Heaven came a Voice: "Thy prayer is heard." The Saints with joy gave up their souls to God. The sufferings of the holy Martyrs Vitus, Modestus and Crescentia occurred in about the year 303. The memory of these Saints is celebrated also on 16 May. The relics of Saint Vitus were transferred to Prague (Praha). Holy Nobleborn prince Vyacheslav of the Czechs (Comm. 28 September) constructed a temple in honour of the holy Martyr Vitus, in which he was afterwards buried. SAINT HIEROMARTYR THEODORE L'EVEQUE DE VRSAC EN BANAT, SERBIE (+1594) Pas encore d'information sur les sites de synaxaire ou de sanctoral dédiés à la Serbie mais des informations intéressantes dans diverses pages historiques : "En 1594, un soulèvement des Serbes éclata dans la région de Banat. Les rebelles portaient des drapeaux représentant Saint Sava. Un soulèvement similaire eut lieu près de Pec et un autre en Herzégovine en 1597. Ils furent tous brutalement réprimés par les Turcs et s'achevèrent dans un terrible bain de sang. Le Saint Evêque Théodore de Vrsac qui était à la tête des rebelles de Banat, fut écorché vif. A titre de représailles, un des dirigeants turcs locaux, Sinnan Basha, ordonna de faire brûler les Saintes Reliques de Saint Sava à Belgrade, le 27 avril/10 mai 1594. Le Patriarche Jovan Kantul paya aussi un lourd tribut : il fut exécuté à Constantinople en 1613." "L'importance de la rénovation du Patriarcat de Pec et la renaissance simultanée de la tradition religieuse et historique se manifeste dans les soulèvements serbes de la fin du seizième siècle. Après la puissante expansion de l'empire turc vers l'Ouest sous Soliman le Magnifique (1520- 66), cet empire commença à s'affaiblir en particulier après sa défaite à la Bataille de Lépante, 1571. Les Serbes commencèrent alors à se soulever et à se joindre aux chrétientés occidentales dans la guerre de la Croix contre le croissant. Durant la guerre austro-turque (1593-1606), les Serbes se soulevèrent simultanément en deux endroits : d'abord à Banat (1594) et dirigés par Théodore l'Evêque de Vrsac où les Serbes ornèrent leurs drapeaux avec l'Icône de Saint Sava puis en Herzégovine sous le Métropolite Visarion. Ces deux soulèvements furent vite réprimés dans le sang. Les représailles turques qui suivirent furent particulièrement dirigées contre les "zaduzbine" serbes - les monastères et les églises, au premier rang desquels fut le Monastère de Milesevo pillé le Vendredi Saint en 1594. C'est du Monastère de Milesevo que sur ordre du sultan le grand vizir Sinan Pasha (un 8 Albanais islamisé) fit emmener le corps de Saint Sava; après l'avoir transporté à travers la Serbie, il fut brûlé sur la Vracar à Belgrade le 27 avril 1594. Mais cet acte de malveillance barbare, loin d'intimider un peuple réduit en esclavage mais insoumis, l'enflamma avec l'esprit de Saint Sava et l'ethos du Kosovo." 16 mai (repos) – 14 juin (translation) SAINT ABBE BRENDAN FONDATEUR DE CLONFERT DIT "LE NAVIGATEUR" (+577) On rapporte qu'enfant il fut confié aux bons soins de Sainte Itta la "Brigitte du Munster" à Killeedy durant cinq ans et qu'elle l'introduisit à la théologie. Elle lui apprit qu'il y avait trois choses que Dieu aimait vraiment : "la Pure Foi d'un coeur pur et la générosité inspirée par la charité chrétienne." Elle aurait aussi rajouté les trois choses que Dieu détestait à savoir "un visage maussade; s'obstiner dans le mal-faire et trop de confiance dans l'argent." A l'âge de six ans, il fut envoyé à l'école monastique de Saint Jarlath pour son éducation. Il fut aussi sous la tutelle du Saint Evêque Erc de Slane qui le baptisa et en 512, l'ordonna à la prêtrise. Brendan fut un contemporain et un disciple de Saint Finian et plus tard de Saint Gildas à Llancarfan dans le Pays de Galles. Plus tard encore, il ira fonder un monastère à Saint-Malo. A l'instar de son maître Saint Jarlath, on le connaît comme fondateur d'églises en Bretagne et au Pays de Galles, tout autant que d'écoles et de monastères en Irlande. Après avoir établi nombre de fondations dans le Kerry, il navigua sur le Shannon pour aller fonder le célèbre 9 Monastère de Clonfert. Montague nous rappelle que même si Brendan n'avait jamais quitté les îles, il aurait néanmoins mérité la reconnaissance comme un des plus grands Saints d'Irlande. Il semble que peu après son ordination, Brendan devint Moine et rassembla une communauté de disciples autour de lui. Entre les années 512 et 530, Saint Brendan construisit des cellules monastiques à Ardfert et à Shanakeel ou Baalynevinoorach au pied de la Montagne Brandon Hill. La relation entre la fondation de Clonfert en 559 et Brendan est assurée. Ses biographes disent qu'il gouvernait une communauté de trois mille Moines avec une Règle que lui avait dictée un Ange. Cette fondation deviendra la source principale des activités missionnaires des siècles durant. Saint Senan se trouvait sur son promontoire sur l'Île Scattery et en une journée, il compta sept navires transportant des étudiants d'outre-mer à travers le Shannon vers Clonfert. Il semble que Brendan ait laissé ses frères en arrière pour entamer ses voyages. Sur la côte du Kerry et avec quatorze Moines choisis, il bâtit un coracle* avec des claies, le recouvrit de peaux tannées avec des écorces de chêne et amollies avec du beurre, gréa un mat et une voile. Après une prière sur la rive, il embarqua au Nom de la Trinité pour étendre le Royaume de Dieu sur la terre. Avec soixante compagnons, il embarqua emportant un mois de provisions pour chercher l'Ile du Bénit (ancienne croyance de l'antique folklore celtique). A bord du navire, toutes les Règles de la vie monastique furent strictement d'application. Après un étrange épisode au cours duquel il aurait célébré la Divine Liturgie sur le dos d'une baleine, il retourna en Irlande pour fonder Clonfer. Très vite, des foules de pèlerins et d'étudiants affluèrent vers Ardfert. Ainsi et en quelques années, nombre de maisons monastiques se formèrent à Gallerus, Kilmalchedor, Brandon Hill et sur les Îles Blasquet afin de répondre aux souhaits et besoins de ceux qui venaient pour la guidance spirituelle de Saint Brendan. * le "coracle" est une petite embarcation typiquement irlandaise Après avoir établi le Siège d'Ardfert, Saint Brendan partit pour Thomond et fonda un monastère à Inis-da-druim (qui s'appelle de nos jours l'Île Island dans le Comté de Clare) dans l'actuelle paroisse de Killadysert vers l'année 550. Ensuite il voyagea dans le Pays de Galles puis à Iona et il laissa des traces de son zèle apostolique à Kilbrandon (près d'Oban) ainsi qu'à Kilbrennan Sound. Après une mission de trois ans en Bretagne, il retourna en Irlande et accomplit nombre de grandes oeuvres dans différentes parties du Leinster, particulièrement à Dysart (Co. Kilkenny), Killiney (Tubberboe) et Brandon Hill. Il fonda le siège d'Ardfert et d'Annaghdown et il établit des églises à Inchiquin dans le Comté de Galway et à Inishglora dans celui de Mayo. Sa plus célèbre fondation sera Clonfert en 557 pour laquelle il nommera Saint Moinenn comme Prieur et Maître principal. On rapporte que [Christophe] Colomb qui était familier de l'histoire de Brendan aurait été inspiré par la saga épique du Saint : "Navigatio Sancti Brendani Abbatis" traduite dans les principales langues d'Europe et incorporée dans le cursus universitaire. Des historiens rapportent que Colomb aurait même visité Clonfert avant d'entamer son voyage vers les Indes et que son équipage comportait nombre d'Irlandais. Longtemps avant Colomb, les Moines irlandais étaient réputés comme voyageurs et explorateurs. La tradition rapporte qu'ils atteignirent l'Islande et explorèrent encore plus loin dans l'Atlantique, probablement aussi loin que l'Amérique. Brendan lui-même se tint en ces périodes obscures comme le capitaine d'un équipage chrétien. Comme les Grecs et les Vikings, il avait cet appel de la mer en lui mais il construisit son navire et le mit à l'eau au Nom du Seigneur et navigua sous l'enseigne de la Croix. C'est une 10 saga palpitante avec ses étrangetés et elle lança ultérieurement et en vain nombre de marins à la recherche de l'Île de Saint Brendan; nul ne la trouva jamais bien qu'on la dit parfois visible comme une Ile du Paradis, surgissant à la surface de la mer. Brendan remit son âme au Seigneur probablement en visitant sa soeur l'Abbesse Briga d'un Couvent à Enach Duin (Annaghdown). Son histoire telle qu'elle nous est parvenue inclut sa conversation avec sa soeur alors qu'il était mourant. Quand il lui demandait de l'assister dans son agonie par ses prières, elle lui demanda pourquoi il était effrayé de quitter ce monde. Il répondit : "Je crains d'avoir à voyager seul et que le chemin soit sombre; je crains cette terre inconnue, la présence de Mon Roi et la sentence de Mon Juge." Prévoyant qu'il pourrait y avoir des rivalités au sujet de son corps, Brendan demanda qu'on garde son Départ Céleste secret pendant que ses Vénérables Reliques retourneraient à Clonfert, camouflées dans un bagage envoyé en avant pour son propre retour. On rapporte certaines des nombreuses traditions autour de Saint Brendan; voici la description graphique d'une de leurs expéditions : "Trois Scots virent d'Irlande qu'ils avaient quittée par Amour de Dieu auprès du Roi Alfred sur un bateau sans rameurs; ils désiraient être en pèlerinage, ce qu'ils firent sans crainte. Le bateau sur lequel ils arrivèrent était fait de deux peaux et demie et ils avaient emporté des provisions pour sept jours et au bout du septième jour, ils touchèrent terre en Cornouailles et peu après ils vinrent auprès du Roi Alfred. "Saint Brendan était occupé à chanter l'Office de la Fête du Saint Apôtre Paul quand ses frères lui demandèrent de le faire plus doucement pour ne pas déranger les monstres marins. Il rit : "Qu'est-ce qui a pu vous faire perdre la Foi? Ne craignez rien d'autre que le Seigneur Notre Dieu et aimez-Le dans la crainte. Vous avez traversé grand nombre de périls mais le Seigneur vous a permis de tous les franchir sans danger. Il n'y a pas de danger ici. De quoi auriez-vous peur?" Et il dit son Office encore plus solennellement qu'auparavant. "A ce moment-là, les monstres des profondeurs commencèrent à arriver de tous côtés, s'amusant de la joie de la Fête, suivant le navire. Et lorsque l'Office du jour se termina, ils retournèrent aussitôt et partirent chacun de leur côté. "Ils naviguèrent vers une autre île, petite et belle, sur laquelle il y avait un tourbillon. Ils traversèrent l'île et trouvèrent une église en pierre et à l'intérieur un vénérable vieillard en prière et le vieil homme leur dit : "Ô Saints Hommes de Dieu, dépêchez-vous de fuir cette île parce qu'il y a une sorte d'énorme poisson-chat ici pétri de ruses qui est devenu énorme d'avoir mangé trop de poissons." Aussitôt ils repartirent en hâte vers leur bateau et abandonnèrent l'île. "Mais voilà que dernière eux, ils aperçurent la bête nageant à travers la mer et elle avait d'énormes yeux comme des vaisseaux de verre. Alors ils tombèrent en prière et Brendan dit : "Seigneur Jésus-Christ, retiens Ta bête" Et aussitôt une autre énorme bête surgit des profondeurs de la mer et s'approchant, engagea le combat avec la première et toutes deux s'enfoncèrent dans les profondeurs de la mer et on ne les revit plus jamais. Alors ils remercièrent Dieu et retournèrent vers le vieil homme afin de le questionner sur son style de vie et d'où il venait. "Et il leur dit : "Nous étions douze hommes de l'Île d'Irlande à venir en ce lieu, cherchant 11 l'endroit de notre résurrection. Onze sont morts; je suis le seul en vie attendant, Ô Saint de Dieu, l'Hôte de Tes Mains. Nous avions emmené sur notre navire un chat le plus aimable de tous et grandement aimé de nous tous mais il grandit d'une manière gigantesque à force de manger du poisson comme je l'ai dit; pourtant Notre Seigneur Jésus Christ ne souffrit pas qu'il nous fasse du tort. "Puis il leur montra la route du pays qu'ils cherchaient et recevant l'Hôte des mains de Brendan, il s'endormit joyeusement dans le Seigneur et il fut enseveli aux côtés de ses compagnons. "Ensuite ils arrivèrent à une île pleine de fleurs et d'arbres fruitiers et trouvèrent un port. Alors Brendan dit à ses frères : "Voyez, Notre Seigneur Jésus Christ, le Bon, le Miséricordieux, nous a donné cette place où attendre Sa Sainte Résurrection. Mes frères, si nous n'avions rien d'autre pour restaurer nos corps, cette source seule nous suffirait comme viande et boisson. "Alors au-dessus de la source on vit un arbre d'une étrange hauteur et couvert d'oiseaux d'un blanc éclatant si nombreux sur l'arbre qu'il était difficilement visible par des yeux humains. Et regardant vers le haut, l'Homme de Dieu commença à se demander en lui-même ce qui avait pu amener une telle quantité d'oiseaux ensemble sur un même arbre. "Et il pria dans les larmes que Dieu veuille bien lui révéler le mystère des oiseaux. "Et les oiseaux lui parlèrent : "Nous sommes de la grande ruine de l'antique Ennemi auquel nous n'avions pas entièrement consenti à lui. Mais parce que nous avions consenti partiellement à son péché, notre ruine aussi survint du fait que Dieu est Juste et garde la Vérité et la Miséricorde. Et ainsi sont Ses Jugements, ainsi Il nous envoya en ce lieu où nous n'avons d'autre peine que de ne plus pouvoir contempler la Présence de Dieu et ainsi Il nous a rendus étrangers de la compagnie de ceux qui se tenaient fermement. Aux fêtes solennelles et aux Shabaths nous prenons des corps comme vous voyez et nous nous maintenons ici, louant Notre Créateur. Et comme d'autres esprits qui sont envoyés à travers les diverses régions de l'air et de la terre, ainsi nous pouvons aller vite. "A présent toi et tes frères êtes un an en voyage et il vous reste six ans à faire. Quant à ce jour où vous célébrez la Fête de Pâque, vous la conserverez chaque année de votre pèlerinage et après cela vous trouverez ce que vous avez gardé dans vos coeurs, le pays qui est promis aux Saints." Et alors quand l'oiseau nous eut parlé, il s'éleva de la proue et pris son envol avec les autres. "Et quand l'heure du soir arriva alors tous les oiseaux qui étaient sur l'arbre commencèrent à chanter d'une seule voix battant des ailes et disant : "Les louanges sont pour Toi, Ô Seigneur, en Sion et en Toi nous accomplirons notre voeu." Et ils continuèrent en répétant le verset toute une heure durant. "Il sembla aux frères que la mélodie et le son des ailes était comme une lamentation qui était doucement changée. Alors Saint Brendan dit aux frères : "Rafraîchissez vos corps et en ce jour vous aurez vos âmes remplies avec le Pain Céleste." Et quand la Fête fut terminée, les frères commencèrent à chanter l'Office et puis ils se reposèrent en paix jusqu'à la Troisième Heure de la nuit. "Alors l'Homme de Dieu se réveillant commença à faire se lever les frères pour les Vigiles de 12 la Sainte Nuit. Et quand il eut commencé le verset "Seigneur, Tu ouvres mes lèvres et mon coeur chantera Tes Louanges," tous les oiseaux se joignirent avec voix et ailes, chantant "Louez le Seigneur, vous tous Ses Anges; louez-Le, vous tous Ses Serviteurs." Et de même qu'aux Vêpres, ils chantèrent une heure durant. "Alors quand l'aube surgit pour achever la nuit, ils commencèrent tous à chanter : "Laissons la Beauté du Seigneur Notre Dieu être sur nous," avec une mélodie égale et aussi longue que le chant qu'il en avait été aux Matines. "A Tierce ils chantèrent ce verset : "Chantez les Louanges à Dieu, chantez les Louanges; chantez les Louanges avec bienveillance." Et à Sexte ils chantèrent : "Seigneur, lève la Lumière de Ta Face sur nous et fais-nous Miséricorde." A None ils dirent : "Voyez comme il est bon et doux pour des frères de demeurer ensemble en unité." Et ainsi jour et nuit les oiseaux chantaient les Louanges de Dieu. Et à travers les Octaves de la Fête, ils continuaient les Louanges de Dieu. "Là les frères demeurèrent jusqu'à la Pentecôte et le doux chant des oiseaux faisait leur délice et les ravivait mais quand l'Octave de la Fête se termina, le Saint proposa à ses frères de préparer le bateau et de remplir le vaisseau avec de l'eau de la source. Et quand tout fut prêt, l'oiseau précité arriva d'un vol léger et se posa sur la proue du navire et dit comme pour les mettre en confiance face aux périls de la mer : "A présent que vous avez le Repas du Seigneur; dans l'année écoulée et de la même manière, vous vous trouverez en la même nuit que cette année... Après huit mois, vous trouverez une île sur laquelle vous célèbrerez la Nativité du Seigneur." Et quand l'oiseau eut prédit ces choses, il retourna à sa propre place. "Alors les frères hissèrent leurs voiles et s'élancèrent sur la mer. Et les oiseaux chantaient d'une seule voix, disant : "Ecoute-nous, Ô Dieu de Notre Salut, Toi Qui est l'Espoir de toutes les fins de la terre et de tous ceux qui sont loin sur les flots." Et ainsi pendant trois mois ils furent portés par les étendues de l'océan et ils ne virent rien d'autre que la mer et le Ciel" ou SAINT BRENDAN, L'ABBÉ ORTHODOXE QUI IMPLANTA L'EGLISE EN AMÉRIQUE AU SIXIÈME SIÈCLE – EVANGÉLISATION DU GRAND NORD : http://stmaterne.blogspot.com/2007/05/Saint-brendan-labb-orthodoxe-qui.html 1. Saint Brendan le Navigateur, Protecteur des marins – prières, iconographie, vie etc; 2. preuves archéologiques des missions des Moines orthodoxes irlandais avant le huitième siècle en Amérique du Nord; 3. missions des Vikings orthodoxes vers l'Islande et le Groenland, suite à la conversion des anciens envahisseurs de l'Angleterre (étude du P. Andrew Philips), Vikings christianisés venant donc en successeurs de Saint Brendan dans les eaux du Grand Nord. http://www.hs-augsburg.de/~harsch/Chronologia/Lspost10/Brendanus/bre_intr.html Et une étude avec texte latin original et traduction intégrale en français : http://web.archive.org/web/20041013145243/http://www.utqueant.org/brend.html Photos du point d'embarquement de Saint Brendan pour le "grand large" : http://www.viewzone.com/crichton22.html 13 Pour revivre le voyage de Saint Brendan revisité en 1976 par un marin de génie, époux d'une grande médiéviste qui sut du premier coup d'oeil voir que le texte de Saint Brendan, derrière les aspects mystiques (dont quasiment plus personne hélas n'a les clés de décodage puisque les Occidentaux ont rejeté les racines de la Foi chrétienne..), était un véritable traité du "comment faire et réussir ce voyage;" ici le livre traduit en 1978 en français et réédité en 2000. http://www.bibliomonde.net/livre/voyage-brendan-le-2324.html Tropaire de Saint Brendan ton 4 [repris de l'Hymne d'Envoi (Ton 4)] La Divine Ressemblance fut parfaite en toi, Ô Saint Père Brendan,/ car en prenant la Croix tu as suivi le Christ,/ et par tes actions tu nous as enseignées à ne pas nous soucier de la chair car elle passe,/ mais de cultiver notre âme puisqu'elle est immortelle:/ c'est pourquoi, Ô Saint Père, ton esprit se réjouit avec les Anges. SAINT CARANTOCK (OU CARANNOG CARANTOCUS CARENTOC) DE CARHAMPTON L'ABBE ET FONDATEUR DE LLANGRANOG (+6°.S.) Abbé gallois et fondateur de l'église de Llangranog cardiganshire au Pays de Galles, Carantock visita l'Irlande comme Missionnaire et à son retour il fonda un monastère à Cernach dont il devint Abbé. Il dirigea un groupe de Moines qui annoncèrent l'Evangile dans le centre des Cornouailles et on rapporte que de là, ils partirent pour la Bretagne où il est grandement vénéré comme Saint Caredec. Avant la fin de sa vie, il retourna à Cernach où il s’endormit. William Worcestre mentionne un 'Sanctus Cradokus' (ce qui peut se traduire par Cadoc ou Carantock) dans une église ou une chapelle près de Padstow où il était vénéré parce qu'il "détruisait les vers quand les gens buvaient l'eau d'une fontaine du lieu." Il est le Saint Protecteur de Crantock en Cornouailles, Llangranog et Carhampton en Somerset. Roscarrock mentionne une église cornique dédiée à Carantock qui avait sept cimetières rattachés. Les paroissiens de ces sept églises venaient chaque année apporter les Saintes Reliques à l'églisemère, les plaçant sur des pierres particulières ressemblant à des Autels. Certains auteurs l'identifient avec Saint Carantac. La fête de Saint Carantock est célébrée dans le Sud du Pays de Galles, le Somerset la Cornouailles et en Bretagne. ou Saint Carantoc était fils du Roi Ceredig de Cardigan mais il choisit la vie d'Ermite et vécut dans une caverne au-dessus d'un port qui porte à présent son nom, Llangranog où l'on trouve par ailleurs une Source Sainte dont il dû probablement faire usage. Quand le peuple tenta de le forcer de succéder à son père qui venait de mourir, il prit la fuite et érigea une fondation monastique dans le Somerset à Carhampton. Selon la tradition, son Autel portatif fut perdu quand il traversa la Mer Severn et fut rejeté à l'embouchure du petit ruisseau Willet près de Carhampton. Carantoc alla voir le Roi Arthur, guide de la résistance britannique contre l'envahisseur saxon afin de lui demander de l'aide pour récupérer son Autel et le Roi lui demanda en échange de les débarrasser d'un dragon qui empoisonnait la vie du voisinage. Selon la tradition après que Carantoc eut prié le Seigneur, le dragon courut vers l'Homme de Dieu et humblement baissa sa tête vers lui afin de lui permettre de passer son étole autour de son cou et de le guider comme un agneau, ne permettant pas qu'on lève ne fut-ce que le petit doigt contre lui. Après un certain temps, le dragon fut relâché et partit après avoir reçu pour instruction de ne pas molester les habitants de ce pays. On rapporte que cela eut lieu à Dunster. 14 Près de Carhampton, Carantoc fonda au-delà de la rivière Gannel le Monastère de Newqay puis selon Capgrave, fut guidé par son Ange gardien pour aller en Irlande aider Saint Patrick dans la conversion de cette île. En Irlande, il guérit un de ses disciples, Tenenan, lui ayant donné un bain chaud. Son ministère ne se termina pas en Irlande car il est honoré en Bretagne comme Saint fondateur de Carantec et de la paroisse avoisinante de Tegarantec qui devait probablement s'appeler Tref Carantoc à l'origine. Saint Carantoc s’endormit dans le Seigneur au milieu du sixième siècle Tropaire de Saint Carantoc ton 7 [repris de l'Hymne d'Envoi (Ton 7)] Préférant servir dans le Royaume de Dieu/ plutôt que de diriger un royaume terrestre, Ô Père Carantoc,/ tu convertis nombre d'Irlandais au Christ et en Cornouailles et dans ton Pays de Galles natal,/ ayant chassé le dragon et fondé nombre d'église/ tu fus une brillante balise guidant nombre d'âmes/ dans le Chemin du Salut./ Prie à présent Christ Notre Dieu afin qu'Il sauve nos âmes. SAINT PATRIARCHE NICOLAS LE MYSTIQUE DE CONSTANTINOPLE (+925) Originaire de l'Italie du Sud, il était apparenté au Saint Patriarche Photios qui le fit venir près de lui. Lors de la déposition du Patriarche, Saint Nicolas fut aussi contraint d'entrer dans un monastère de Chalcédoine. Lorsque la persécution cessa, il fut élevé à la charge de sénateur et de conseiller spirituel de l'Empereur Léon VI. Consacré Patriarche à son tour, il s'opposa à l'empereur qui voulait se marier avec sa maîtresse, une quatrième fois, ayant abandonné les unes après les autres ses épouses légitimes. Saint Nicolas fut exilé une fois de plus en Chalcédoine. Il revint sur le trône patriarcal peu après l'endormissement de Léon IV. Il gouverna l'Eglise avec une grande sagesse. Il est surnommé 'le mystique' car il était membre du conseil secret de la cour byzantine. ou Sainted Nicholas the Mystic was Patriarch of Constantinople. His title of "Mystic" ("mystikos" – an old rank of "privy counsellor") indicates that he earlier served at the imperial court. He was elevated onto the patriarchal throne in the year 895. In 905, because of his excommunication from the Church of the emperor Leo I – who had unlawfully entered into a fourth marriage, he was deposed from his cathedra-seat and sent to prison. In the year 911, after the death of Leo I, he was again raised onto the cathedra as patriarch and guided the Church until his death, which followed in about the year 925. SAINT LAURENT DE KOMEL (+ 1548) The Monk Lavrentii of Komel'sk was a student of the Monk Kornilii of Komel'sk. In the year 1538, on the suggestion of the Monk Kornilii, he was unanimously chosen by the brethren as hegumen of the monastery, and he made use of the spiritual counsels and guidances of his 15 teacher. One time learning about the approach of Tatars towards the monastery, and on the advice of the Monk Kornilii, Hegumen Lavrentii led away all the brethren to a safe place, and later when the danger had diminished, the monks returned to the monastery. Over the course of ten years, and upon the repose of his teacher, the monk Lavrentii guided the holy monastery, constantly concerning himself over its welfare. Seeing the zeal and the love for the Lord in Saint Lavrentii as head of the Korniliev monastery, the starets-elder Aleksei transferred under the Korniliev monastery in 1547 the Koptevo wilderness-monastery, which he directed. Amidst his many cares the Monk Lavrentii did not forsake his beloved craft -- the copying of books. The Monk Lavrentii reposed to the Lord on 16 May 1548. SAINT NEOMARTYR VUKASIN DE KLEPCI (+1941) Il naquit au village de Klepci en Herzégovine à la fin du dix-neuvième ou au début du vingtième siècle. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, l'Ustasie l'arrêta et le transporta avec d'autres Serbes de la région vers le tristement célèbre camp d'extermination de Jasenovac.* Après d'horribles jours de torture, il fut amené en face d'un Oustachi qui était supposé l'exécuter mais qui lui dit qu'il lui épargnerait la vie si Vukasin criait à voix haute : "Longue vie à notre chef Ante Pavelic!" Vukasin lui répondit calmement : "Mon enfant, fais seulement ton travail." L'Oustachi lui coupa une oreille et répéta sa demande. Vukasin répéta sa réponse. Alors l'Oustachi lui coupa l'autre oreille, le nez et lui lacéra le visage. Puis trancha une partie de sa langue. Ayant répété la demande à Vukasin pour qu'il dise ces laides paroles et salue le chef des Oustachis, Vukasin lui répondit à nouveau calmement : "Mon enfant, fais seulement ton travail!" L'Oustachi perturbé le tua puis ensuite devint fou. Lors de la session régulière de la Saint Concile des Evêques de l'Eglise serbe orthodoxe en 1998, Vukasin du village de Klepci fut ajouté à la liste des noms de l'Eglise orthodoxe serbe comme Confesseur. * Le Centre Simon Wiesenthal à Vienne estime à près de 700.000 le nombre de Serbes génocidés par les Croates oustachis. Loin d’être un pouvoir collaborateur à l’Allemagne hitlérienne, les Oustachis étaient les gouvernants étatiques du nouvel état croate indépendant nazi allié de l’Allemagne nazie. 16 SAINT MOINE CASSIEN DE KOMEL (VOLOGDA) (+1537) The Monk Kassian of Komel'sk and Vologda was a student of the Monk Kornilii of Komel'sk (Comm. 19 May) and he guided the Komel'sk monastery during the time of the departure of the Monk Kornilii to Lake Sura. Chosen by the brethren with the blessing of the Monk Kornilii, he strove in everything to imitate his teacher and he strictly observed his ustav (monastic rule). Following his directives, the Monk Kassian instructed the monks in the fear of God to spend their time at prayer, to be concerned about inward actions and to banish all worldly thoughts, to be sober in thought, to be vigilant in soul and contrite in heart. (Chapter 1 of the Ustav: "About Church decorum and collective prayer.") Upon the return of the Monk Kornilii to the monastery, Saint Kassian joyfully met his teacher, and resigned as hegumen, wanting as before to remain in obedience to the holy elder. The Monk Kassian reposed in the year 1537. SAINT EVEQUE HONORÉ D'AMIENS, CONFESSEUR (+ 600) Bien peu de détails nous sont parvenus sur la vie de Saint Honoré. Né à Port-le-Grand près d'Abbeville, il appartenait à la famille des Comtes de Ponthieu; il gouverna l'Eglise d'Amiens à la fin du sixième siècle. Durant son épiscopat, il découvrit les Précieuses Reliques des Saints Martyrs Fuscien, Victoric et Gentien, premiers évangélisateurs de la contrée. On raconte aussi qu'un jour où il célébrait la Divine Liturgie, il vit apparaître la Main du Christ qui consacrait l'Eucharistie. Il s’endormit à Port-le-Grand vers 600. Son corps fut plus tard rapporté à Amiens. Il fut glorifié aussitôt après sa Naissance au Ciel. ou Saint Honoré est le Saint Protecteurs des boulangers et des pâtissiers. Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir Prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras Evêque!", se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à verdir. En souvenir de ce Miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit neuf arpents de terre pour construire une chapelle à Saint Honoré qui devint ainsi le Saint Protecteur des boulangers. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de boulangers à travers toute la France : c'est la "Fête du pain." L'occasion de célébrer une fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du bon pain français. Dès son jeune âge, l'enfant témoigna de Pieuses Dispositions : les prières et le jeûne faisaient ses délices. On lui donna pour maître le Saint Evêque Béat d'Amiens. A l'Endormissement de son Père Spirituel, survenu vers 554, le peuple et le clergé, édifiés par son zèle et ses vertus, le désignèrent pour lui succéder. Comme il refusait cet honneur, un Rayon Céleste et de la myrrhe descendirent sur sa tête, signes de la Volonté Divine. C'est ainsi que Dieu Lui-même la sacra Episcope. La vie de Saint Honoré fut simple et exempte de rigueurs et de supplices. De nombreux Miracles témoignèrent du pouvoir du huitième Evêque d'Amiens. ou Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du sixième siècle. Sa famille, selon les Bollandistes, était une des premières du pays. La tradition rapporte qu'à ce 17 moment même, sa nourrice était occupée à cuire le pain dans le fournil du château paternel. Au récit de ce prodige, surprise et incrédule, la vieille femme s'écria en manière de défi qu'elle croirait en ces paroles insensées si le fourgon qu'elle venait de jeter sur le sol prenait racine. Dans l'instant, il fut transformé en un mûrier qui se couvrit de feuillage et de fleurs. C'est pourquoi les fleuristes se sont mis sous la protection de Saint Honoré tandis qu'en mémoire de ce Miracle associé à la préparation du pain, les boulangers l'ont choisi pour Saint Protecteur. Lupicin, Prêtre du diocèse d'Amiens, reçut un jour la Révélation du lieu où étaient ensevelis les Martyrs Firmin, Victoric et Gentien endormis en 303. Il creusa le sol et découvrit leurs corps. Dans sa joie, il entonna une Hymne d'allégresse dont les accents atteignirent Honoré qui se trouvait à plus de deux lieues. L'Evêque, accompagné du clergé et d'un grand concours de fidèles, arriva bientôt et procéda à l'Invention des Précieuses Reliques. Un dimanche de Pâque qu'Honoré célébrait la Divine Liturgie à Saint-Acheul, il vit apparaître dans une nuée lumineuse la Main du Christ qui, saisissant le pain et le vin, les communia, renouvelant ainsi la Grâce accordée lors de la Cène aux Saints Apôtres. Les armoiries de l'Abbaye de Saint-Acheul portent une main en souvenir de ce Miracle. Saint Honoré évangélisa des contrées où la Foi chrétienne était encore mal connue et il obtint d'innombrables conversions. Au cours d'une de ses visites épiscopales, il s'endormi à Port-le- Grand. C'était le 16 mai 600. Il fut enseveli dans son village natal; son corps fut placé sous le maître-Autel d'une église bientôt bâtie en son honneur. Les Saintes Reliques de Saint Honoré demeurèrent au lieu de son Repos jusqu'à l'invasion des Danois et des Normands. Pour les préserver de toute profanation, elles furent, à cette époque, conduites à Amiens. Cette Translation fut marquée par un nouveau Miracle : le corps avait été déposé dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Lorsqu'on l'enleva pour le porter à la cathédrale, le Crucifix qui dominait le jubé se pencha pour saluer la dépouille du Saint Evêque et l'accompagna longuement du regard. Ce Christ, à la tête inclinée, connu sous le nom de Saint Sauve, se voit encore dans la cathédrale d'Amiens dont le portail méridional, dit de la Vierge Dorée est, en partie, consacré à Saint Honoré. A peu près dans toute la France, les boulangers et pâtissiers ont pris pour Saint Protecteur Saint Honoré et le fêtent le 16 mai. On a donné son nom à une pâtisserie, le Saint-Honoré. 16 – 17 mai SAINT NOUVEAU MARTYR NICOLAS DE METSOVO (+ 1617) 18 Le NéoMartyr Nicolas fut brûlé par les Turcs en 1617. Son Chef se trouve au Monastère Varlaam dans les Météores. ou Apprenti boulanger chez un Turc de Trikkala en Thessalie, il renia le Christ. Puis il s'en repentit et retourna dans son pays natal Metsovo en Epire pour y reprendre sa vie chrétienne. Reconnu par un barbier turc, il obtint son silence en lui livrant chaque année un chargement de bois. Après quelques années et toujours tenaillé par le remord de son parjure, il se fit reconnaître publiquement comme Chrétien à Trikkala. Arrêté, il fut emprisonné, condamné à endurer la soif et la faim tout en étant fustigé à chaque interrogatoire. Enfin le juge fit allumer un grand brasier sur la place du village et on l'y jeta. Et c'est ainsi qu'il rendit le témoignage de sa Foi retrouvée. SAINTE ENFANT MUSE DE ROME (+5°.S.) 2 avril – 3 et 16 mai – 22 août Saint Grégoire le Dialogue ["le Grand" pour les Latins] nous en parle : elle avait neuf ans lorsqu'en deux occasions, la Toute Sainte Mère de Dieu, entourée de Radieuses Vierges, lui apparut. Lorsque Muse exprima son désir d'être elle aussi en la compagnie si brillante de la Reine des Cieux, la Mère de Dieu lui dit que dans un mois, elle reviendrait et l'emmènerait avec elle. Elle instruisit aussi Muse sur comment vivre ses trente jours restant. Le vingtcinquième jour, Muse dut s'aliter. Le trentième jour, la Toute Pure apparut à nouveau, l'appelant d'une voix douce à laquelle Muse répondit : "Vois, je viens, Ö Ma Souveraine, vois, je viens!" et elle rendit l'esprit. Muse fut transférée de cette vie vers la Vie Eternelle au cinquième siècle. ou 19 De cette jeune fille de Rome, Saint Grégoire le Grand fait l'éloge suivant dans ses Dialogues : "Je ne puis passer sous silence ce que le Serviteur de Dieu, Probus, racontait de sa soeur Musa : Une nuit, la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, lui apparut et lui montra des jeunes filles revêtues de blanc. Musa désirait se joindre à elles mais n'osait le faire. Si tu le souhaites réellement, lui dit la Mère de Dieu, n'agis plus en enfant; cesse tes rires et tes jeux : dans trente jours, tu seras admise dans leur société. A partir de ce moment se produisit en Musa un changement complet; elle renonça à toutes ses frivolités. Ses parents le remarquèrent et lui en demandèrent la raison. Elle se contenta de leur raconter la vision dont elle avait été favorisée; elle leur dit l'Ordre et la Promesse de la Mère de Dieu, elle leur indiqua le jour où elle serait admise au service de la Mère de Dieu. Vingtcinq jours après, Musa fut saisie de la fièvre; le trentième jour comme l'heure de son Endormissement approchait, elle vit venir à elle la Mère de Dieu avec son groupe de jeunes filles. Elle dit dans le transport de sa joie : "Mère, voici que je viens!" Et elle expira." SAINT MARTYR AUDA, SAINT HIEROMARTYR AUDIESOS L'EVEQUE ET AVEC EUX D'AUTRES SAINTS HIEROMARTYRS : 16 PRETRES, 9 DIACRES, 6 MOINES ET 7 SAINTES MARTYRES ET VIERGES (+418) Tous étaient natifs de Perse. Ils souffrirent pour le Nom du Christ vers 418 sous le règne de Izdegerd. SAINT HIEROMARTYR ALEXANDRE L'EVEQUE EN CAPPADOCE (+ 251) 22 décembre (par les Orientaux) - 18 mars (par les Occidentaux) - 16 mai (par les Orientaux) Il fut d'abord Evêque en Cappadoce mais durant la persécution sous Sévère en 203, il fut jeté 20 en prison puis exilé. Ensuite, il accepta le siège épiscopal de Jérusalem et y fonda la célèbre bibliothèque qui sera de si grande utilité à Eusèbe pour la rédaction de son Histoire Ecclésiastique. Il fut torturé de diverses manières durant le règne de Dèce et jeté aux bêtes sauvages. Vivant et intact, on le jeta de nouveau en prison où il acheva sa course terrestre et partit pour le Seigneur en 251. ou Alexandre, probablement originaire d'Asie Mineure, étudia avec Origène dans la grande école chrétienne d'Alexandrie, sous Pantène et Clément. Ce dernier lui dédia son ouvrage sur le "Canon ecclésiastique" dont le texte est perdu. Alexandre conserva des sentiments d'amitié pour ses anciens maîtres et pour Origène. Au début du troisième siècle, il fut désigné pour occuper le siège épiscopal d'une ville de Cappadoce dont le nom n'a pas été conservé (peutêtre fût-ce Flavias). Pendant la persécution de Septime Sévère, il fut jeté en prison où il paraît être resté assez longtemps. Vers 211, il écrivait de sa prison à l'Église d'Antioche à l'occasion de la nomination d'Asclépiade; cette lettre fut portée à Antioche par Clément d'Alexandrie qui s'était retiré en Cappadoce et avait dirigé la communauté d'Alexandre. Après l'avènement de Caracalla, Alexandre put sortir de prison, visita Jérusalem pour accomplir ses dévotions. L'Evêque Narcisse de Jérusalem était très âgé : ses diocésains estimèrent que la venue d'Alexandre était providentielle; Dieu envoyait un auxiliaire à Narcisse. Après avoir obtenu le consentement des Evêques de la province (car on avait un premier exemple du transfert d'un Evêque sur un autre siège comme coadjuteur), les fidèles de Jérusalem retinrent Alexandre pour en faire le coadjuteur puis le successeur de Narcisse. Quand vers 215 Origène fut obligé de quitter Alexandrie, il vint à Jérusalem, fut accueilli favorablement par Alexandre qui l'autorisa à prêcher bien qu'il fût laïque et qui le soutint contre ses accusateurs, l'ordonna Prêtre un peu plus tard et lui procura un refuge à Césarée. Ce fut d'ailleurs l'occasion d'un conflit entre lui et l'Evêque Démétrius d'Alexandrie Alexandre avait un goût prononcé pour les sciences ecclésiastiques il fonda à Jérusalem une bibliothèque où il recueillit les écrits et les lettres des savants de l'époque. Origène a écrit de lui qu'il se distinguait entre tous les Prélats par sa bonté et la douceur de ses discours. A la suite des édits de persécution sous Dèce, Alexandre fut de nouveau jeté en prison à Césarée de Palestine. Couronné de cheveux blancs, il a écrit Eusèbe, il rendit de sa Foi dans les prétoires un glorieux témoignage et remit son âme au Seigneur dans les chaînes. Quelques fragments de ses lettres nous sont connus par Eusèbe et Saint Jérôme. Les Orientaux l'honorent le 16 mai et le 22 décembre. Les Occidentaux, le 18 mars, jour où son nom est inscrit dans le Martyrologe romain, avec un assez long éloge. SAINT EVEQUE ANNOBERT, DE SÉEZ ET CONFESSEUR (+7°.S.) On ne connaît guère que son nom. Il fut Evêque de Séez à la fin du septième siècle. Un seul acte de sa vie épiscopale nous est connu. Il assista au Concile qui se tint à Rouen entre 682 et 693 et où après avoir traité de la pratique de la charité, on autorisa les Moines de Fontenelle à choisir leur Abbé. Saint Annobert était honoré à l'Abbaye de Morienval (Oise) où l'on gardait ses Saintes Reliques. SAINT ÉVÊQUE GERMIER DE TOULOUSE, CONFESSEUR (+560 OU 561) ET SES DISCIPLES SAINTS DULCIDE ET PRECIEUX Saint Germier est vénéré dans les diocèses de Toulouse, Auch, Angoulême et La Rochelle 21 comme Evêque de Toulouse. Il aurait été nommé Evêque de Toulouse par Clovis, aurait lutté contre les ariens et se serait endormi vers 560. Malheureusement la seule vie que nous possédions sur Germier est du douzième siècle et n'inspire pas la moindre confiance aux historiens car aucun autre document ne vient en confirmer le moindre passage. On y lit que Saint Germier fut sacré par un Evêque du nom de Tornoald; on ne connaît aucun Evêque de ce nom au sixième siècle, pas même à Arisitum car ce siège fut fondé seulement vers 570. On croit voir dans l'Evêque Tornoald de Paris qui siégea de 693 ou 694 jusqu'après 718 ou 719. Il aurait signé une charte de Clovis III (691-695) accordant une donation à un Germier, Moine ou Ermite de la région de Toulouse. Le biographe du douzième siècle aurait pris le nom de Tornoald dans cette charte et l'aurait introduit dans la Vie de Germier dont il fit un Evêque de Toulouse. SAINT ABBÉ FALE (OU PHAL OU FIDOLE) CONFESSEUR (+ VERS 540) Fale naquit à Clermont de l'une des bonnes familles de l'Auvergne au début du sixième siècle. Il était encore assez jeune lorsqu'il fut fait prisonnier de guerre par l'armée du Roi Thierry d'Austrasie, fils de Clovis, vers 526 ou 532. Emmené en Champagne, il fut racheté par Aventin, célèbre solitaire des environs de Troyes et celui-ci le rangea au nombre de ses disciples, lui fit pratiquer toutes les vertus qui pouvaient l'avancer dans la pratique du Christianisme. Fale devint un modèle par son humilité, son obéissance, son assiduité à la prière et son abstinence. Pour ces raisons, Saint Aventin l'établit Prieur de son monastère que l'on a appelé l'Isle de Saint-Aventin, prieuré à deux lieues de Troyes dépendant de l'Abbaye de Molesmes. Résolu plus tard à se retirer dans la solitude, Aventin fit établir Fale Abbé en sa place du commun consentement de tous les frères. Gardant l'équilibre entre l'indulgence et la sévérité, il pouvait retrancher les abus et encourager les faibles. Il gardait moins de mesure dans l'empire qu'il exerçait sur lui-même. Sa Naissance Céleste survint le 16 mai, vers 540. SAINT ÉVÊQUE GEORGES II DE MITYLÈNE (+842) Saint Georges fut consacré Evêque de Mytilène dans les années 820-829 aux temps des tribulations iconoclastes. Il remit son âme à Notre Seigneur en 842 à Mytilène. Au douzième siècle, ses Précieux Restes furent vus par l'Higoumène russe Daniel qui était en voyage à travers le Levant et qui en fit la recension. SAINT HIÉROMARTYR EMAN ET SAINTS MARTYRS MAURILLE ET ALMAIRE (+ 6°.S.) Eman naquit en Cappadoce. Il vint à Rome où le Pape le prit sous sa protection et le fit étudier pendant sept ans. La renommée des Miracles opérés au tombeau de Saint Nazaire l'attira à Milan où il resta deux ans. L'Evêque d'Autun l'y rencontra et le ramena avec lui près du tombeau de Saint Symphorien. Eman se rendit plus tard à Chartres. Il revint cependant à Autun où sur de faux bruits, l'Evêque l'emprisonna mais reconnut vite son innocence, le libéra et l'éleva au rang des clercs. En passant à Orléans, il fut ordonné Prêtre; il alla construire une église à Illiers. Il se faisait remarquer par ses nombreux Miracles : guérisons de malades, sourds, aveugles, boiteux et fous; il ressuscita même un défunt. Il montrait une grande charité pour les repris de justice; il 22 en fit libérer plusieurs et obtint de commuer la peine de mort pour d'autres. Son austérité était célèbre : les jours de jeûne lorsqu'il avait soif, il mangeait du sel. Rencontrant des brigands dans la forêt au voisinage de son ermitage, il les exhorta à changer de vie; furieux, ils le tuèrent avec ses deux disciples Maurille et Almaire. C'était le 16 mai vers 560. Son corps fut plus tard transporté à Chartres. SAINT MARTYR PIERRE DES BLACHERNES (+761) The Holy Martyr Peter suffered in the year 761 for icon-veneration at Blakhernae under the emperor Constantine Copronymos (he was whipped to death). SAINTS MARTYRS DU MONASTERE DE SAINT SABAS LE SANCTIFIE (+614) Durant le règne de l'Empereur Heraclius, quarante-quatre Moines du Monastère de Saint- Sabas le Sanctifié près de Jérusalem souffrirent pour la Foi en Christ. Leur héroïsme et leurs souffrances furent rapportées par le témoin oculaire Saint Antiochus. SAINT PROPHÈTE ZACHARIE, 11ÈME DES DOUZE "PETITS PROPHÈTES" (+ 515 AVNSJC) 6 (Latins) – 9 (Egyptiens) septembre – 8 février (Grecs et Slaves) – 16 mai (Grecs) Il annonça le retour d’exil du Peuple Elu sur la terre promise et la venue d’un roi pacifique, ce qui préfigurait l'annonce que le Christ accomplit par son entrée triomphale dans la Sainte Cité de Jérusalem. Le Saint Prophète, au retour de l'exil de Babylone, encouragea les Juifs à reconstruire le Temple et à marquer ainsi le retour vers Dieu: "Revenez à moi et je reviendrai vers vous, dit le Seigneur." (Zacharie 1.4) Livre de Zacharie : http://www.lueur.org/bible/bible-en-ligne.php 23 ou Zacharie, fils de Barachie et petit-fils d'Addo, commença à prophétiser le huitième mois de la seconde année du règne de Darius, premier fils d'Hystaspe et roi de Perse (521-485). Contemporain du Prophète Aggée, il y a apparence qu'il se joignit à lui pour engager les Juifs à reprendre l'oeuvre de la reconstruction du temple interrompue depuis longtemps. Il les exhorta aussi à se convertir au Seigneur et à ne pas imiter l'endurcissement de leurs pères si souvent châtiés pour n'avoir pas écouté les Prophètes. Dieu fit voir à Zacharie dans deux visions différentes et sous plusieurs figures, la succession des quatre monarchies, à savoir les Assyriens, les Chaldéens, les Perses et les Grecs qui devaient se terminer au Règne de Jésus- Christ Dont il décrit la vie et la passion. Il parle aussi de Son Entrée à Jérusalem et des trente pièces d'argent qui furent le prix de son sang. Zacharie est le plus fécond mais aussi, au jugement de Saint Jérôme, le plus obscur des douze petits Prophètes. Sa prophétie dans nos Bibles, contient quatorze chapitres. Une controverse jusqu'ici demeurée sans solution définitive s'est élevée entre les commentateurs au sujet d'un texte fameux de l'Evangile qui paraissait se rapporter à Zacharie. "Je vous ai envoyé," disait Notre Seigneur aux Juifs, "des prophètes, des sages, des docteurs; vous les avez égorgés. Aussi du sang des Justes versé sur la terre depuis l'innocent Abel jusqu'à Zacharie, fils de Barachie que vous avez tué entre le temple et l'Autel, retombera sur vos tètes." Toutefois la tradition juive ou chrétienne n'a gardé aucun souvenir du meurtre du Prophète Zacharie. On peut donc adopter sur ce point le système de Saint Epiphane qui appliquait les Paroles de Notre Seigneur au Grand-Prêtre Zacharie, mis à mort entre le Temple et l'Autel sous le règne de Joas (870-831). Les Grecs et les Moscovites honorent la mémoire du Prophète Zacharie au 8 février, les Latins le 6 septembre. Quelques Synaxaires grecs marquent aussi sa mémoire au 16 mai et les Egyptiens font sa fête le 9 septembre. On lit dans l'historien grec Sozomène (cinquième siècle) que le corps du Prophète Zacharie fut trouvé dans le territoire d'Eleuthéropolis dans un bourg nommé Caphar. Il était intact, vêtu d'une robe blanche et mis dans un cercueil de plomb, enfermé dans un autre du bois. ON LE REPRESENTE COMME LES AUTRES PROPHETES DEROULANT UN CARTOUCHE OU SE LISENT LES PRINCIPAUX TEXTES DE SA PROPHETIE. Baillet : "Vies des Saints de l'Ancien Testament;" Darras : "Histoire générale de l'Eglise;" Dom Ceillier : "Histoire des auteurs sacrés et ecclésiastiques." On peut voit dans la collection des Bollandistes au 6 septembre les arguments que le prêtre papiste Stilting a réunis pour soutenir l'identité du Zacharie dont parle Notre Seigneur avec le Prophète. Dans son "Dictionnaire de théologie," Bergier les a repris en sous-oeuvre et développés avec une nouvelle force. ou The Prophet Zechariah (Zakhariah) the Sickle-Seer from amongst the 12 Minor Prophets was descended from the Levite tribe, called in the Book of Nehemiah-Ezra the chief priestly lineage. He was called to prophetic service at a young age and became, in the wondrous expression of churchly song, "a spectator of supra-worldly visions." In particular within the Book of the Prophet Zechariah there is contained inspired details about the coming of the 24 Messiah (6: 12); about the last days of the earthly life of the Saviour, and about the Entry of the Lord into Jerusalem on a young donkey (9: 9); about the betrayal of the Lord for 30 pieces of silver and the purchase with them of the potter's field (11: 12-13); about the piercing of the side of the Saviour (12: 10); about the scattering of the apostles from the Garden of Gethsemane (13: 7); about the sun's eclipse at the time of the sufferings on the Cross of the Saviour (14: 6-7). "Enlightened by dawnings all above," the Prophet Zechariah "saw the future as the presently existing." According to tradition, this "most true God-proclaimer" lived to old age and was buried not far from Jerusalem, alongside his illustrious contemporary and companion the Prophet Haggai. The title "Sickle-Seer" given Zechariah is connected to one of the revelations to him, in which he saw a scroll flying in the air, curved to the likeness of a menacing sickle (5: 1-2). Sts Abda et Abdiésus l'Evêques et leurs 38 compagnons- Sts Isaac, Syméon et Bachiésus- St Baras, fondateur du Monastère du Précurseur de Pétra à Constantinople- St Pierre des Blachernes- St Papylin- St Nicolas , Néomartyr- St Néodion le Thaumaturge- Sts 84 Moines du Monastères de St Sabas- St Nicolas le Mystique, fils spirituel de St Photios le Grand le Patriarche oecuménique de Constantinople (901-907, 912-925) qui défendit les Sts canons relatifs au St Mariage lors de la querelle de la Tétragamie (925). - Sts Cassien et Laurent, Higoumènes du Monastère de Komel(1535 et 1558). - Invention des Reliques de St. Ephrem de Perekom(Russie 1545). - St. Germier l'Evêque de Toulouse- Sts Isaac, Symeon et Bachiesus, Martyrs en Perse sous Chapour II. -St Hilaire l'Evêque de Pavie en Lombardie (376). -St Nodion le Thaumaturge.- Ste Euphémie. -St Carantoc, higoumène et évêque en Irlande (vers 445). -St Rossius l'Evêque en Afrique, jeté dans une barque vermoulue par les Vandales à cause de son refus de l'arianisme (deuxième moitié du Ve siècle). -St Gence , ermite près d'Avignon dans le Comtat-Venaissin (VIe siècle). -Ste Maxime l'Abbesse à Arlue près de Fréjus en Provence (VIe siècle)-St Carantoc l'Abbé dans le pays de Galles (VIème siècle). -44 Moines du Monastère de St-Sabbas en Palestine, Martyrs par la main des Perses mazdéens (614).- St Annobert l'Evêque de Sées en Normandie (vers 706). -St Pierre des Blachernes, Moine du Monastère de Pétra à Constantinople, Martyr pour la cause des Stes Icônes sous Constantin V Copronyme (761). -St Georges II l'Evêque de Mytilène (842). -St Nicolas de Métsovo (1617). (Mémoire principale le 17 mai.) -St Matthieu, hiéromoine de Yaramsk à Vyatka (Russie 1927). -St Voukachine, Martyr (Yougoslavie 1941). Lecture de l’Epître Pas de Lecture ce jour Lecture de l’Evangile Pas de Lecture ce jour REFLEXION - Lorsque Théodore le Sanctifié était à Panopolis avec son Père Spirituel Saint Pacôme, un philosophe vint à lui et lui offrit de débattre à propos de la Foi. Le philosophe posa alors trois questions à Théodore : "Qui n'est pas né mais est mort?" - "Qui est né mais n'est pas mort?" - "Qui est mort mais ne pourrira pas?" A ces questions, Saint Théodore répondit : "Adam n'est pas né et mourut. Enoch naquit et ne mourut pas. La femme de Lot mourut mais n'a pas pourri." Et le Saint ajouta ce conseil au philosophe : "Considère avec soin notre bon conseil : quitte ces questions inutiles et ces syllogismes scolastiques, rapproche-toi du Christ Que nous servons et tu recevras le pardon de tes péchés." Le philosophe se tût face à une réponse si précise et honteux, il partit. De là, on remarque l'énorme différence entre le philosophe païen et le Saint Chrétien. Le premier (le philosophe) se perd dans les abstractions de mots astucieusement tournés dans des provocations logiques et dans le sport de la pensée 25 pendant que l'autre, le Saint, dirige tout son esprit sur le Dieu Vivant et sur le Salut de son âme. L'un est abstrait et mort, l'autre est pratique et vivant. CONTEMPLATION - Pour contempler l'Action de Dieu le Saint Esprit sur les Saints Apôtres : 1. Comment le Saint Esprit guide miraculeusement les pieds des Saints Apôtres vers des pays lointains; 2. Comment le Saint Esprit les rassemble, de pays distants, à Jérusalem pour les funérailles de la Toute Sainte Mère de Dieu. HOMELIE - A propos de l'apparition du Prophète Jérémie venant de l'autre monde. "Ensuite avait apparu à Judas, de la même manière, un homme remarquable par ses cheveux blancs et par sa dignité, revêtu d'une prodigieuse et souveraine majesté. Prenant la parole, Onias disait : 'Celui-ci est l'ami de ses frères qui prie beaucoup pour le peuple et pour la ville Sainte tout entière, Jérémie, le prophète de Dieu'." (2 Maccabées 15,13-14). Telle fut la vision qui fut vue par le courageux Judas Maccabée. Le premier à lui apparaître venant de l'autre monde fut Onias le Grand-Prêtre et après cela le Saint Prophète Jérémie. De même que Moïse et Elie furent vus en Gloire par les Apôtres sur le Mont Thabor, de même, Judas Maccabée vit une fois le Prophète Jérémie en Gloire. Pas même avant le Christ Ressuscité, Dieu le Miséricordieux n'a laissé les hommes sans preuve de la Vie après la mort. Depuis l'ère chrétienne, cependant, ces preuves sont innombrables et sans fin. Quiconque, même après tout cela doute de la Vie après la mort, celui-là est sous la malédiction de son péché et est sous sa pierre tombale. De même que les choses inanimées ne savent pas percevoir la lumière, ainsi en est-il pour celui qui doute de la Vie qui est et à laquelle il n'y a pas de fin. Mais voyez quelle sorte de Gloire enveloppe le Prophète Jérémie dans l'Autre Vie! "Cheveux argentés et gloire resplendissante." Autour de lui, une indescriptible dignité, une auréole lumineuse, une sorte de beauté et de plaisir inexprimables. Lui qui fut traîné et battu par les hommes à qui il communiquait et transmettait la Volonté de Dieu et qui fut captif en prison et Martyr dans une fétide geôle qui fut ridiculisé comme fou et traité en traître et finalement, en transgresseur, fut lapidé à mort. Cependant une chose est le jugement des pécheurs, un autre est le Jugement de Dieu. Le plus humilié parmi les hommes devint environné de la Gloire Angélique devant Dieu. Et voyez aussi comment le Ciel appelle celui que la terre appelle faux, traître, transgresseur! "Ami de ses frères," voilà comment le Ciel l'appelle. "Ami de ses frères" qui prie beaucoup pour le peuple. Finalement, voyez comment les Saints dans le Ciel prient Dieu pour nous! Ils ne dorment pas, ils prient pour nous pendant que nous dormons. Ils ne mangent pas, ils prient pour nous pendant que nous mangeons et nous nous empiffrons. Ils ne pèchent pas, pendant que nous péchons. Ô frères, soyons honteux devant tant de nos sincères amis. Soyons honteux, soyons honteux de tant de prières pour nous, par les Saints et joignons-nous à leurs prières. Ô Seigneur, Tout Merveilleux, pardonne-nous notre paresse pécheresse et notre désintérêt. A Toi soient la Gloire et la reconnaissance, à jamais. Amin. Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid

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