dimanche 27 mai 2012

Vie de Sainte Thaîs d'Egypte et autres Vies de Saints.

10 – 23 mai 2012 Cycle mobile (Pascalion): Mercredi de la Sixième Semaine Lecture de l’Epître Actes XVIII : 22-28 18.22 Étant débarqué à Césarée, il monta à Jérusalem, et, après avoir salué l'Église, il descendit à Antioche. 18.23 Lorsqu'il eut passé quelque temps à Antioche, Paul se mit en route, et parcourut successivement la Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples. 18.24 Un Juif nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Écritures, vint à Éphèse. 18.25 Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d'esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu'il ne connût que le baptême de Jean. 18.26 Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l'ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. 18.27 Comme il voulait passer en Achaïe, les frères l'y encouragèrent, et écrivirent aux disciples de le bien recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce de Dieu, très utile à ceux qui avaient cru; 18.28 Car il réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ. Lecture de l’Evangile Jean XII : 36-47 12.36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s'en alla, et se cacha loin d'eux. 12.37 Malgré tant de miracles qu'il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui, 12.38 afin que s'accomplît la parole qu'Ésaïe, le prophète, a prononcée: Seigneur, Qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? 12.39 Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu'Ésaïe a dit encore: 12.40 Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur coeur, De peur qu'ils ne voient des yeux, Qu'ils ne comprennent du coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. 12.41 Ésaïe dit ces choses, lorsqu'il vit sa gloire, et qu'il parla de lui. 12.42 Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils n'en faisaient pas l'aveu, dans la crainte d'être exclus de la synagogue. 12.43 Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. 12.44 Or, Jésus s'était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m'a envoyé; 12.45 et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé. 12.46 Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. 12.47 Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Cycle fixe : Commémorations SAINTE ABBESSE EUSTADIOLE FONDATRICE DU MONASTERE DE MOYENMOUTIERS, A BOURGES (+ 624) 10 mai – 8 juin Eustadiole (ou Stadiole), de famille sénatoriale, fut mariée à un aristocrate nommé Tetradius. Veuve, elle fonda l'Abbaye de Moyen-Moutier de Bourges et restaura beaucoup d'églises. Pendant soixante-dix ans, elle garda l'abstinence et s’endormit nonagénaire le 8 juin 624. La fête est au 8 juin ou au 10 mai. ou 2 Eustadiole naquit à Bourges d'une famille sénatoriale très riche. Elle se maria et eut un fils nommé Tetradius mais elle n'avait guère plus de vingt ans quand son mari partit. Elle prit la résolution de sanctifier son veuvage et construisit à la place de maisons qu'elle possédait deux églises à l'intérieur des murs de la cité, l'une dédiée à la Mère de Dieu et l'autre à la Sainte Martyre Eugénie puis elle fonda un monastère où des jeunes filles vinrent se ranger sous sa conduite; elle les occupait à préparer des ornements sacrés et du linge d'Autel pendant qu'elle faisait fabriquer des calices, des Croix, des chandeliers et d'autres pièces d'orfèvrerie avec ses bijoux et ses perles. Le monastère achevé, elle disposa de tous ses biens, ne se réservant rien du tout. Elle se soumettait à stricte Ascèse et ne mangea jamais de viande pendant soixantedix ans. La charité et la douceur avec lesquelles elle calmait les querelles l'avaient rendue très populaire et les malades ne craignaient pas de lui demander une guérison miraculeuse. Une grande sécheresse désolait le pays; lors d'une visite à l'église Saint-Paul avec ses Moniales, elles demandèrent la pluie. Leurs prières furent exaucées si rapidement qu'elles rentrèrent dans leur monastère aussi mouillées que si elles étaient tombées dans l'eau. Eustadiole s’endormit âgée de plus de quatre-vingt-dix ans à la fin du septième siècle. Ses funérailles présidées par l'Evêque Roitius attirèrent une très grande foule. ou Eustadiole était d'une famille sénatoriale. Elle fut élevée et vécut dans la piété dès son enfance et sous l'habit séculier, elle menait la vie d'une Moniale. Pour obéir à ses parents, elle se maria et eut un fils nommé Tetradius. Ayant perdu son mari, elle refusa un second mariage auquel semblait l'appeler son âge et ses grandes richesses. Elle se dévoua tout entière au Service de Dieu et employa ses biens à secourir les pauvres, à bâtir ou à orner des églises. Ce fut d'abord Moyen-Moutiers, toujours dédié à la Très Sainte Mère de Dieu qu'elle fonda et dota dans la ville de Bourges sous le Roi Dagobert. Elle y rassembla beaucoup de jeunes filles que son exemple avait déterminées à renoncer au monde. Elle passa soixante-dix ans dans une vie d'Ascèse admirable. Ses larmes coulaient nuit et jour en même temps que ses prières. Elle se faisait toute à tous, aucun des devoirs de la piété et de la charité ne lui était étrangers; elle apaisait les discordes, elle lavait les pieds des pèlerins, elle était la consolatrice et la mère des pauvres, des veuves et des orphelins. Elle brilla par la Grâce des guérisons et le don des Miracles. Après une longue sécheresse, elle obtint de Dieu par ses prières, une pluie abondante. Plus d'une fois, l'eau dont elle avait lavé ses mains ou son visage fit recouvrer la vue aux aveugles et la santé aux infirmes. Elle rendit son âme à Dieu le 8 juin. L'Evêque Roch (697-737), tout le clergé et tout le peuple suivirent ses funérailles; elle fut ensevelie dans l'église de Saint-Paul qu'elle avait construite elle-même hors des murs de la ville. Un Prêtre nommé Léopold recouvra la vue à son tombeau. Il s'y opéra encore beaucoup d'autres Miracles. SAINT MOINE LAURENT D'ÉGYPTE (+6°.S.) Le Saint Moine Laurent reçut la tonsure en Egype au sixième siècle et fut remarquable et renommé pour son humilité exceptionnelle. SAINT EVEQUE SILVESTRE DE BESANÇON ET CONFESSEUR (+ 396) Les listes épiscopales sont loin d'être uniformes : des noms étaient supprimés ou ajoutés selon 3 l'idée qu'on se formait de la légitimité des titulaires. Une liste mentionne au quatrième siècle un Silvestre qui garda la Virginité dans le mariage, détruisit dans le diocèse les restes du paganisme et l'arianisme. Il construisit l'église de Saint-Maurice, remit son âme au Seigneur en 396 et fut enseveli à Saint-Ferjeux. SAINT EVEQUE FRONIME DE BESANÇON ET CONFESSEUR (+5°.S.) Successeur de Saint Silvestre, Saint Fronime siégea du temps des Papes Damase et Sirice vers l'an 390. SAINT APOTRE ET MARTYR SIMON LE ZELOTE (+1°.S.) Une ancienne tradition rapporte que Saint Simon le Zélote, mentionné par Saint Luc parmi les Douze et Saints Apôtres, était l'époux des noces de Cana en Galilée pour lequel le Christ accomplit le premier Miracle de Son Ministère Public en changeant l'eau en vin (Jn. 2).* Voyant ce Miracle, Simon crut de tout son coeur et il abandonna femme, maison et patrie pour suivre le Christ, l'Epoux Céleste des âmes pures. * Cette tradition repose sur une interprétation erronée du surnom "Cananite" qui lui est donné par Saint Matthieu (Mt. 10:4). Il ne désigne pas son lieu d'origine mais signifie "le zélé" en hébreu. Le Synaxaire l'identifie par ailleurs à Nathanaël mais des exégètes ont parfois avancé des arguments pour assimiler ce dernier plutôt à Saint Bartholomée Se trouvant dans la chambre-haute avec les autres Saints Apôtres le jour de la Pentecôte, il reçut le Don du Saint-Esprit sous la forme de langues de feu. Alors et véritablement rempli d'un Zèle Divin pour le Salut de ses frères, il partit prêcher la Bonne Nouvelle dans de nombreux endroits de l'univers et surtout en Afrique où il évangélisa toute la Mauritanie et la Libye. Puis il parvint jusqu'en Grande-Bretagne où il illumina de nombreux païens par sa prédication. Il périt crucifié par des idolâtres à l'imitation de Son Maître et fut enseveli sur cette terre afin de devenir semence pour le Christianisme qui allait s'y développer. ou 4 The Holy Apostle Simon Zelotes hailed from Cana of Galilee. He was a son of Joseph the Betrothed, and hence a brother of the Lord after the flesh, and he was also one of the 12 Apostles. The first Miracle which the Saviour worked, – the transforming of water into wine, occurred at the house of Simon: at the time of a wedding-feast there was insufficient wine for the guests. Then the Lord, at the prompting of the MostHoly Mother of God, transformed water into wine. Struck by the Miracle, Simon with all his heart and soul believed in the Lord Jesus as the Promised Messiah and, having left behind everything, he followed after Him. Simon received the title "Zelotes," i.e. a zealot, meaning a person who is zealous. On the day of Pentecost he received the gift of the Holy Spirit together with the other Apostles. The holy Apostle Simon preached the teaching of Christ at Judea, Egypt, Libya, Cyrenia and Britain. At Abkhazia he accepted a Martyr's death, and was crucified on a cross. He was buried at the city of Nikopsia around Sukhum. Afterwards (in the XIX Century), at the place where the holy Apostle Simon asceticised near Mount Iveria, there was established the Novoathonite monastery of Simon the Canaanite. To the present day is preserved the cave wherein the holy Apostle Simon asceticised. SAINTE ISIDORA FOLLE-EN-CHRIST D'EGYPTE (+365) 1 – 10 mai La Moniale et Folle-en-Christ Isidora lutta au Monastère de Tabenne (Egypte) au sixième siècle. Elle prit sur elle-même de simuler la folie, laissant croire à son impureté et ne prenant pas ses repas ensemble avec les soeurs du monastère. Nombre d'entre elles la regardèrent avec dédain mais Isidora porta tout cela avec grande patience, bénissant Dieu pour tout. Elle travailla aux cuisines et accomplit toutes les tâches les plus sales et les plus pénibles du monastère, nettoyant le Monastère de toute impureté. Isidora se couvrait la tête avec un simple linge de cuisine et au lieu de plats cuisinés, elle but l'eau savonneuse restant dans les pots et plats. Elle ne se mit jamais en colère, n'insulta personne, pas un mot plus haut que l'autre, ne récrimina jamais ni contre Dieu ni contre les soeurs, s'adonnant au silence. Un jour, un Moine du Désert, Saint Pitirim, eut la vision d'un Ange de Dieu qui lui dit : "Va au Monastère de Tabenna. Là tu trouveras une soeur, elle porte un linge de cuisine sur la tête. 5 Elle sert tout le monde dans l'Amour et supporte leur mépris sans se plaindre. Son coeur et ses pensées reposent toujours en Dieu. Par comparaison, tu reposes dans la solitude mais tes pensées s'égarent partout dans le monde." L'Ancien partit pour le Monastère de Tabenna mais il ne vit pas parmi les soeurs celle que la vision lui avait indiquée. Alors elles lui amenèrent Isidora, la considérant comme possédée. Isidora tomba à genoux devant l'Ancien, lui demandant sa bénédiction. Saint Pitirim se courba jusqu'au sol devant elle et dit : "Bénissez-moi d'abord, Vénérable Mère!" L'Ancien répondit à la surprise des soeurs qui le questionnaient : "Devant Dieu, Isidora est plus grande que nous tous!"Alors les soeurs commencèrent à se repentir, confessant toutes les insultes dont elles avaient couvert Isidora et lui demandèrent son pardon. Cependant, la Sainte, perturbée par cette soudaine reconnaissance quitta secrètement le monastère et son sort final resta inconnu. On présume qu'elle ne s’est pas endormie dans le Seigneur plus tard que l'année 365. Hymne de louange – Saint Pitirim Dans le Désert, l'Ascète Pitirim Priait Dieu et se demandait : Est-ce qu'il y a dans ce monde quelqu'un qui m'équivaille? Alors un Ange de Dieu lui apparut, Et reprocha gentiment à Pitirim: Dans tes pensées, tu te glorifies, Ô Ancien Comme si en ce monde il n'y avait pas meilleur que toi! Alors viens, suis-moi, Ô Ancien Pitirim, Viens, suis-moi pour voir une vieille femme, Isidora qui s'est faite elle-même "folle-en-Christ," Viens la voir et étonne-toi : Elle, jamais ne sépare son coeur de Dieu, Toutes ses pensées, c'est en Dieu qu'elles se trouvent, Et non pas comme toi qui en chair est ici, Et en pensées à l'autre bout du monde! Et toutes ses mortifications que tu vois Qu'une femme t'en rende honteux! Et la Sagesse de Dieu dont tu te glorifies Elle, au milieu des ronces, elle nourrit les roses! ou Saint Basile raconte que dans un Monastère de femmes à Tabennes en Egypte il y avait une soeur qui se faisait passer pour folle et possédée du démon : les autres soeurs la crurent si bien que nulle d'elle ne voulait même manger à ses côtés. Elle en agissait ainsi pour qu'on ne l'ôtât jamais de la cuisine dont les humbles fonctions lui avaient paru si propres à la sanctifier. Tandis que les autres Moniales couvraient leur tête d'une coule, elle enveloppait la sienne d'une espèce de turban confectionné avec d'infimes morceaux d'étoffes. Nulle des quatre cents Moniales dont se composait celui-là ne la vit jamais manger; jamais elle ne prit place à table : elle faisait son repas en lavant la vaisselle et encore ce repas était-il composé des débris restés sur les tables. Jamais on ne la vit entamer un morceau de pain. 6 Maltraitée par tout le monde, jamais un murmure ne sortit de sa bouche; elle ne parlait que par nécessité et le plus souvent pas du tout. Or, à quelque distance de là, vivait un Saint homme nommé Pyotère (Pitirim). Un Ange du Ciel lui apparut et lui dit : "Va au Monastère des femmes de Tabennes : là tu trouveras une des Moniales ayant une espèce de couronne autour de la tête; tu apprendras qu'elle vaut mieux que toi. Malgré les tribulations du jour et de la nuit qui la visitent, jamais son coeur ne s'est détourné de Dieu. Elle lutte contre toute une multitude et n'est jamais troublée tandis que toi qui vis seul ici dans le coin du Désert, tu promènes ta pensée à travers mille distractions." Pyotère se mit aussitôt en marche pour ce monastère; y étant arrivé, il pria les maîtres des Frères de l'introduire dans l'habitation des femmes. C'était un Saint et de plus un vieillard; la permission lui fut donc facilement accordée. Il demanda alors à voir toutes les soeurs; or celle-là seule qu'il voulait voir ne se trouvait pas dans les rangs de la communauté. "Mes soeurs," leur dit-il, "vous n'êtes pas toutes ici!" - "Mon père," lui dit-on, "il reste une folle à la cuisine; c'est ainsi que nous appelons les possédées du démon." - "Permettez que je la voie." - On alla donc chercher la prétendue folle. Celle-ci se refusait à cette exhibition. Mais lorsqu'on lui eut nommé Saint Pyotère, elle céda. Le Saint l'ayant reconnue à son turban, se jeta à ses genoux et s'écria : "Bénis-moi." A son tour elle se prosterna à terre et dit : "Que ta main s'étende sur moi." On peut s'imaginer l'ébahissement de toutes les soeurs qui se mirent toutes à la fois à dire : "Mon Père, ne t’humilie pas à ce point, tu as affaire à une folle." "Vous toutes, vous êtes folles," reprit Saint Pyotère : "Celle-ci est votre Amma (votre mère) et la mienne. Je prie Dieu d'être trouvé aussi méritant qu'elle au jour du Jugement." A ces paroles, les Moniales tombèrent aux pieds de l'humble laveuse de vaisselle comme frappées d'une secousse et chacune lui fit la confession de ses torts envers elle. Saint Pyotère les réconcilia avec Dieu et leur soeur puis se retira. Quelques jours après, ne pouvant supporter d'avoir été ainsi glorifiée et rougissant d'ailleurs des excuses que lui avaient faites les Moniales, l'humble aide-cuisinière quitta secrètement le couvent et alla terminer sa vie dans la plus complète obscurité. "Si quelqu'un d'entre vous se croit sage en ce monde qu'il devienne fou pour être véritablement sage." (1 Co 3) SAINTS MARTYRS ALTHEUS, PHILADELPHUS, CYPRIAN, ONYSIMUS, ERASMUS ET 14 AUTRES (+251) The Holy Martyrs Altheus, Philadelphus, Cyprian, Onysimus, Erasmus and 14 others suffering with them, lived during the III Century and came from Italy. Altheus, Philadelphus and Cyprian were sons of a governor in Italy, Vitelius. They were enlightened by faith in Christ and baptised by Saint Onysimus. During this period the emperor Licinius gave orders to seek out and hand over the Christians for torture. The brothers set off to Rome together with Onysimus, Erasmus and 14 other Christians. At Rome they crushed the chest of Saint Onysimus with an heavy stone, from which he died. Erasmus and the 14 Martyrs were beheaded. The brothers Altheus, Philadelphus and Cyprian suffered in Sicily, in the city of Mesopolis Leontii, where they had been dispatched to from Rome. This occurred in the year 251, under the emperor Decius. They cut out the tongue of Saint Altheus and he bled to death, Philadelphus they burnt over an iron lattice, and Cyprian they burnt on an hot pan. In the year 1517 their relics were discovered at Leontini (Lentini). 7 SAINTS MARTYRS ADELPHE, PHILADELPHIE ET CYRIN, SAINTES THECLE, JUSTINE, VIERGES ET SAINTE ISIDORA (+ VERS 250-260) La ville de Lentini en Sicile (Leontium) vit naître Thècle et Justine. Cousines-germaines, elles étaient issues de l'Aristocratie la plus Pieuse. La mère de Thècle, Isidora dont la vie pure lui valut d'être glorifiée Sainte, les éleva toutes deux dans la Crainte et l'Amour de Dieu. Cette femme supérieure aux faiblesses trop communes des mères même chrétiennes inspira à ses deux jeunes filles un amour sincère de la Virginité. Thècle perdit de bonne heure cette tendre mère mais les deux cousines étaient prêtes au grand combat de la vie. Demeurées héritières de grands biens, elles vécurent dans un strict esprit de pauvreté, usèrent de leurs revenus pour le soulagement des pauvres et notamment des Chrétiens persécutés pour la Foi, les soignant dans les prisons, rachetant leurs corps après le supplice et leur procurant une sépulture digne des Membres de l'Eglise du Christ. Lorsque Notre Seigneur veut élever une âme qu'a choisie Sa Droite à la Sainteté, Il lui en mesure les épreuves. C'est ainsi qu'Il permit à Thècle de tomber six ans dans une paralysie et à Justine de perdre un oeil par accident mais Dieu Qui ne permet la tribulation et l'affliction que pour récompenser et manifester Sa Justice manifesta dès ce monde Sa Toute Puissance en leur faveur. Les Intrépides Confesseurs de la Foi Adelphe, Philadelphie et Cyrin étant venus en un moment où la persécution s'était ralentie visiter et consoler les deux Vierges, se mirent pour elles en prières et armés de la Foi en Dieu, ils les marquèrent du Signe de la Croix. Par la Grâce Divine à laquelle la prière des Martyrs avait accoutumé les Chrétiens, les yeux de Justine s'ouvrirent et les membres de Thècle revinrent à la vie. Les deux Vierges reprirent alors avec ardeur nouvelle le cours de leurs bonnes oeuvres : elles eurent à soulager en particulier leurs bienfaiteurs qui passèrent deux années entières en prison avant de subir le glorieux supplice qui devait leur faire remporter la Couronne du martyre. L'un rendit son âme au Seigneur par le glaive et les deux autres par le feu. Justine et Thècle recueillirent pieusement leurs corps jetés à l'eau et les ensevelirent avec vénération. Dénoncée au féroce gouverneur Tertulle qui fit tant de victimes en Sicile, Thècle comparut devant lui mais Dieu ne voulait pas encore priver ici-bas cet appui des Chrétiens et des pauvres. Tertulle mourut et Thècle fut remise en liberté. Toujours de moitié dans ses bonnes oeuvres avec sa Sainte Coopératrice Justine, elle travailla à l'Oeuvre de Dieu par tous les moyens dont peut disposer une femme; elle fournissait à la subsistance des ministres de l'Autel, élevait églises et oratoires, propageait le culte de la Mère de Dieu; elle obtint même l'érection d'un évêché à Lentini et pourvut à sa dotation. Justine et Thècle parvenues toutes deux au terme de leur carrière et de leurs bienfaits, reçurent de la part des trois frères Martyrs l'avertissement de se préparer : un mois plus tard, elles s'endormirent Epouses de l'Agneau sans tâche. Les Saints Adelphe, Philadelphie et Cyrin sont après la Mère de Dieu les Saints Protecteurs de Lentini. Les Italiens appellent Saint Adelphe Saint Alfio. SAINT TADROS (OU THEODORE) Disciple de Saint Pacôme, le père de la vie spirituelle monastique commune (cénobitisme) devint Moine à un jeune âge sous la guidance d'Abba Pacôme et il fit preuve d'un grand Ascétisme, d'une extraordinaire obéissance au point que Saint Pacôme l'aima et lui délégua la prédication aux frères. Lorsque Saint Pacôme partit, Saint Tadros le remplaça. Il fut un bon exemple de douceur et de patience. Lorsqu'il eut accompli sa route et terminé son combat, il partit vers le Seigneur Qu'il aimait. SAINT MARTYR PHILOTHAOS DE DURUNKA (+1380) 8 Né à Durunka dans la province d'Assiut, il fut torturé par les musulmans dans leur tentative de lui faire renier sa Foi de force pour qu'il suive le cours funeste de l'islam. Il refusa et reçut donc la Couronne du martyre. Saints Comgall (à gauche), Gall et Colomban SAINT EVEQUE COMGALL FONDATEUR DU MONASTERE DE BANGOR (+603) Né dans l'Ulster en Irlande vers 517, il naquit au Ciel à Bangor en Irlande en 603. Certains rapportent sa fête au 11 mai. Les chroniqueurs décrivent Comgall comme guerrier lorsqu'il était encore jeune homme mais qu'il étudia sous Saint Fintan au Monastère Cluain Eidnech puis fut ordonné Prêtre avant d'avoir quarante ans et partit fonder un ermitage avec un groupe de compagnons à Lough Erne. La Règle qu'il imposa fut si sévère que sept d'entre eux en moururent. Il quitta l'île et fonda un Monastère à Bangor (Bennchor) sur la rive Sud du Lac Belfast où il enseigna Saint Colomban et nombre de Moines qui évangélisèrent le centre de l'Europe. Deux autres de ses Moines évangélisèrent activement l'Ecosse, Saint Moluag de Lismore à Argyll et Saint Maelrubha d'Applecross à Ross. En son temps, cela devint le monastère le plus célèbre d'Irlande et Comgall est réputé avoir dirigé jusque huit mille Moines en cet endroit et dans les maisons fondées par Bangor. Bangor fut un des principaux centres monastiques d'Irlande jusqu'au jour où il fut détruit par les Danois en 823. Bien qu'on l'ait connu pour son ascétisme (on rapporte qu'il ne mangeait un repas complet qu'une fois par semaine, le Dimanche), nombre de Miracles le concernant ont trait à la 9 nourriture. Un jour, un fermier refusa de vendre du blé à ses Moines disant qu'il préférait que sa belle-mère appelée Luch le mange plutôt que des Moines. "Luch" en gaélique se traduit par "souris." Saint Comgall répondit : "Qu'il en soit ainsi : que Luch le mange." Et cette nuit-là, une foule de souris vint dévorer deux silos de maïs ce qui représentait la charge de trente charrettes. Une autre fois, une bande de voleurs s'introduisit sur les terres du monastère pour voler les légumes des Moines. Par les prières de Comgall, ils furent privés de la vue jusqu'à ce qu'ils se repentent. Après leur repentance, ils furent admis dans la communauté. Une autre fois alors que les Moines étaient à court de vivres et qu'ils attendaient des visiteurs, Saint Comgall pria Dieu et un banc de poissons vint s'échouer sur la rive et les frères purent nourrir les invités. Comgall partit quelque temps pour l'Ecosse où il vécut dans un monastère sur l'Île de Tiree. Il accompagna aussi Saint Columba dans un voyage missionnaire à Inverness pour évangéliser les Pictes. Columba et Comgall auraient voyagé ensemble à travers le Grand Glen et prêché face au roi Brude à Inverness. Il y fonda le Monastère de Land of Heth. Le manuscrit appelé Antiphonaire de Bangor et rédigé moins d'un siècle après le Départ Céleste de Saint Comgall, contient une longue Hymne à sa louange. Comgall remit son âme au Christ après des années de souffrances dues à ses austérités. Saint Fiacre reçut par le ministère d'un Ange l'annonce que son ami était mourant et il arriva à Bangor à temps pour le voir entrer dans l'autre monde. En retournant à Ullard après les funérailles de Saint Comgall, Fiacre emporta un bras du Saint comme Précieuse Relique. Il ne reste plus rien à présent du grand monastère mais la Cloche de Bangor est préservée dans le musée de l'Héritage à Belfast; dans la Bibliothèque Ambrosienne, se trouve l'Antiphonaire de Bangor. ou Fondateur et Abbé du grand Monastère irlandais à Bangor qui fleurit au sixième siècle, l'année de sa naissance est incertaine mais selon le témoignage des annales irlandaises, on doit la placer entre 510 et 520; sa Naissance Céleste aurait eu lieu en 602 ("Annales de Tighernach" et "Chronicon Scotorum") ou 597 (Annales d'Innisfallen). Il naquit à Dalaradia en Ulster près de l'endroit appelé de nos jours Magheramorne dans l'actuel Comté d'Antrim. Il semblerait qu'il ait d'abord servi comme soldat. Après avoir rempli ses obligations militaires, il aurait étudié à Clonard avec Saint Finnian puis à Clonmacnoise avec Saint Ciaran qui s’endormit dans le Seigneur en 549. Ensuite nous le retrouvons en Ulster sur une île à Lough Erne accompagné de quelques amis, suivant une forme très sévère de vie monastique. Il voulut aller en Angleterre mais en fut dissuadé par l'Evêque Lugidius qui l'avait ordonné et sur l'avis duquel il resta en Irlande et se mit à diffuser lui-même la vie monastique à travers le pays. Le plus célèbre de ces endroits de Comgall est Bangor situé dans l'actuel Comté de Down sur la rive Sud du Belfast Lough faisant face à Carrickfergus. Selon les annales irlandaises, Bangor fut fondé pas plus tard que 552 bien qu'Ussher et d'autres écrivains postérieurs parlent d'une fondation en 555. Selon la "Vie de Colomba" par Adamnan, il y eut une relation très proche entre Comgall et Colomba bien qu'il n'y ait pas de preuve faisant autorité pour démontrer que Comgall aurait été le disciple de Colomba dans le sens strict du terme. Il aurait été l'ami de Saint Brendan, Saint Cormac, Saints Cainnech et Finbarr de Moville. Après avoir souffert intensément, il reçut la Sainte Communion de Saint Fiacre et expira au Monastère de Bangor. 10 Comgall appartint à ce qui est connu comme le Second Ordre des Saints Irlandais. Ce sont ceux qui fleurirent dans l'Eglise irlandaise au sixième siècle. La plupart furent éduqué en Grande-Bretagne ou reçurent l'instruction de ceux qui y avaient grandi sous l'influence des écoles britanniques. Ils furent les fondateurs des grandes écoles monastiques irlandaises et contribuèrent largement à la diffusion du monachisme dans l'Eglise irlandaise. Une question intéressante est de savoir jusqu'où Comgall et les gens comme lui furent avancés dans sa fondation de Bangor et ailleurs pour introduire les derniers développements d'une Règle monastique stricte ressemblant à la Règle de Saint-Benoît de Nursie. On possède encore une Règle de Saint Comgall en irlandais mais rien ne nous prouve absolument qu'elle peut lui être attribuée. Le fait que Colomban, un disciple de Comgall et Moine à Bangor, rédigea pour ses fondations continentales une "Regula Monachorum" pourrait nous amener à croire qu'il existait une telle organisation à Bangor à l'époque. Mais ce n'est pas une preuve parce que Colomban aurait pu s'inspirer de la Règle bénédictine qui était alors largement répandue dans le Sud-Ouest de l'Europe. Saint Comgall est mentionné dans la "Vie de Colomban" par Jonas comme l'Abbé de Bangor et sous lequel Saint Colomban a étudié. L'Abbaye irlandaise de Bangor Située dans le Comté de Down sur la rive Sud de Belfast Lough, son nom était parfois écrit "Beannchor," du mot irlandais "beann" signifiant "une corne." Selon Keating, un roi du Leinster eut un jour un bovin tué à cet endroit, la dépouille éparpillée sur place, d'où le nom. L'endroit fut aussi appelé la Vallée des Anges parce que, dit Jocelin, Saint Patrick s'y reposa un jour et vit la vallée remplie d'Anges. Le fondateur de l'abbaye fut Saint Comgall né à Antrim en 517 et éduqué à Clooneenagh et Clonmacnoise. L'esprit du monachisme était alors très fort en Irlande. Nombreux étaient ceux qui cherchaient la solitude pour mieux servir Dieu et c'est dans ce but que Comgall se retira sur une île isolée. L'insistance de ses amis le retira de sa retraite; plus tard, il fonda le Monastère de Bangor en 559. Sous sa Règle trèst rigide, la prière et le jeûne étaient incessants. Mais ces austérités attiraient plutôt qu'elles ne repoussaient; des foules venaient pour partager ses pénitences et ses Vigiles; ils venaient aussi pour apprendre et ainsi Bangor devint rapidement la plus grande école monastique d'Ulster. A l'intérieur des remparts en extension qui entouraient les bâtiments monastiques, les Saintes Ecritures étaient exposées, la théologie et la logique enseignées ainsi que la géométrie, l'arithmétique et la musique; les beautés des classiques profanes étaient appréciées et au moins deux de ses étudiants écrivirent d'excellents versets latins. Sa croissance fut si rapide que les élèves durent partir rapidement fonder de nouveaux monastères et quand en 601 Saint Comgall s’endormit, trois mille Moines s'y trouvaient à chercher la lumière et la guidance de l'Abbé de Bangor. Un changement désastreux survint avec les Danois. Facilement accessible par la mer, Bangor invitait à l'attaque et en 824, ces pirates le pillèrent, tuant neuf cents de ses Moines, traitant indignement les Précieuses Reliques de Saint Comgall et emportant son cercueil. D'autres Abbés s'y succédèrent mais ils n'eurent plus d'Abbé que le nom. Les terres passèrent entre les mains de laïcs, les bâtiments s'écroulèrent et quand au douzième siècle Malachie devint abbé (papiste) de Bangor, il dut tout reconstruire à neuf. L'impression que son zèle donne est que s'il avait pu continuer, il y aurait eu pérennité de l'oeuvre. Mais il fut promut au siège épiscopal de Down et Bangor déclina à nouveau. Parmi les Abbés de Bangor, peu furent célèbres mais nombreux des étudiants le devinrent. Findchua a sa vie comptée dans le Livre de Lismore; Luanus fonda cent monastères et Saint Carthage fonda la grande Ecole de Lismore. De Bangor, Colomban et Gall traversèrent la mer, le 11 premier pour fonder Luxeuil et Bobbio, le second pour évangéliser la Suisse. Au neuvième siècle, un étudiant de Bangor, Dungal, défendit l'Orthodoxie contre les iconoclastes occidentaux. L'actuelle ville de Bangor est une petite ville florissante et populaire comme lieu de villégiature balnéaire. La tradition locale rapporte que quelques-uns des murs en ruine près de l'église protestante indiquent le site de l'ancienne Abbaye; il ne reste plus rien d'autre de cet endroit sanctifié par les prières et les pénitences de Saint Comgall. Tropaire de Saint Comgall ton 4 Ô Comgall, Père des Moines, / tu en formas quatre mille à la vie monastique. / Tu allumas le Feu du Christ à Bangor/ et ta cellule fut lueur dans les ténèbres du paganisme./ Ô ami de Saint Colum Cille,/ toi l'éclat de l'Irlande et de l'Ecosse; nous louons Dieu qui t'a glorifié. SAINT MARTYR BASILE DE MANGAZEIA, THAUMATURGE (+1602) 22 mars – 10 mai (translation) L'Eglise russe fait mémoire de Saint Basile, originaire de Yaroslav en Russie. Il s'en fut travailler chez un négociant en Sibérie du Nord à Mangazéa. Son maître était cupide et brutal, Basile honnête et laborieux. Il aimait rendre service aux pauvres et aux malades. Injustement accusé de vol, il fut tué par son patron et jeté dans un marécage. Cinquante ans plus tard, son corps incorrompu revint à la surface et Saint Basile est depuis lors est honoré comme un Saint Martyr pour son honnêteté toute chrétienne. ou The Holy Martyr Vasilii (Basil), Mangazeia Wonderworker, – was the first Saint glorified in the Siberian land. He accepted a Martyr's death on 4 April 1600, and from the mid-XVII Century he is deeply venerated for manifold manifestations of grace in help of infirmities, in sorrow and in desperate straits. Blessed Vasilii was the son of a not-rich inhabitant of Yaroslavl', Feodor by name, and was taken by a certain rich Yaroslavl' merchant to a place for the selling of his wares in sub-polar Mangazeia – one of the first Russian cities in Siberia. Vasilii strictly fulfilled the Christian commandments. From his early years his integrity was obvious to all. Meekness and humility were his finery, and his heart was filled with faith in God and by piety. Love for prayer impelled him during time of Divine-services to leave off with mundane concerns and to go to the holy church. The devout youth just barely turned age 19, when the All-Supreme, "looking out for his virtue, did intend to summon him to eternal blessedness, the which to attain from this temporal life is impossible otherwise, than by the narrow and afflicted path of an external testing." As the Church tradition testifies, one time, when Blessed Vasilii was at prayer in church during the Paschal matins, thieves plundered the wares of his master. An explanation was demanded of Vasilii. Despite the many shouts of his master, Righteous Vasilii remained in church until the end of the Divine-services. His money-loving master, at the instigation of the devil, suspected Vasilii of being an accomplice in the crime and upon his return from the 12 church he was subjected to insults and beatings. The guiltless youth answered his tormentor: "I have in truth taken none of thine goods." Then the master led Vasilii off to the city militarycommander, who subjected the sufferer to new cruel torments. The merchant, enraged at the patient silence of Vasilii, in anger struck him with a ring of ware-house keys, and from this blow Blessed Vasilii died. The body of the innocent Martyr was put in a grave and without Christian burial was committed to the earth, "where it is duly moist from water." But the All-Mighty Lord after the passage of 47 years willed for it to appear from the bosom of the earth and to be glorified by many Miracles. Saint Vasilii many a time helped lost and danger-threatened travelers and fur-hunters; he healed palsy, blindness, and various other maladies; through the prayers of mothers he healed children, and preserved the despondent from suicide. There have been preserved copies of the Life of Saint Vasilii (XVII-XIX Cent.) that testify about the abundant manifestations of grace through prayers to the Mangazeia wonderworker. In 1659 with the blessing of the Tobolsk metropolitan, Simeon, there was made an inspection of the relics of the Saint, and from that time there began to spread veneration of him as one truly God-pleasing. In 1670 with the construction of the Turokhansk monastery of the Holy Trinity, priestmonk Tikhon transferred the relics of Righteous Vasilii into the monastery founded by him. In 1719 this monastery was visited by the great Siberian missionary – the Tobolsk metropolitan, Philothei (Leschinsky), and he venerated the relics of the Saint and compiled a canon to him. Towards the end of the first third of the XVIII Century there were compiled three services and several discourses on the day of memory of Righteous Vasilii. The veneration of the God-pleasing Saint contributed not a little to the conversion from paganism to Orthodoxy of the Tungus, Evenki and Yurak peoples. The peoples of the North turn to Saint Vasilii as a patron Saint for the fur-hunter tradesmen. One of the first icons of Saint Vasilii was written by a novice of the Tobolsk metropolitan Pavel – the painter Luke, on the occasion of his miraculous deliverance from death. On the holy icons Saint Vasilii is depicted "with a boyish face, and small of stature," "in image of reverence, eyes having a sparkle, gazing intently, and the hair of his head dark blond." On several of the icons of the Saint the Trinity Turukhansk monastery is depicted, and over it on a mount is Vasilii praying – in but a shirt and without footwear. Sometimes also on the icons was depicted the suffering of the Saint at the hands of the merchant and military-commander. Depictions of Saint Vasilii of Mangazeia are known of at the Vladimir cathedral in Kiev, at Novgorod, and at Moscow. One of the first days of memory of the Saint was on 22 March, when Holy Church remembers a Saint of same name with him – the PriestMartyr Basil of Ancyra. Afterwards, at the Turukhansk Trinity monastery his memory began to be celebrated on 10 May, in honour of remembrance of the transfer of his relics from Mangazeia to Turukhan. An earlier commemoration of Righteous Vasilii of Manganzeia was done under 6 June, on the day of appearance of his relics. SAINT MARTYR ISYKHIOS (OU HÉSYCHIUS) LE PALATIN D'ANTIOCHE (+304) The Holy Martyr Isykhios of Antioch lived during the reign of Maximian Galerius (305-311) in the city of Antioch, where he occupied a notable and high official position from the 13 imperial court. Maximian issued an edict, by which all Christians were deprived of military rank and expelled from military service. Those that would not change from the Christian faith he ordered to be taken from them the soldier's belt and insignia of military decoration, and have them degraded to the level of hired servants. In this number also was Saint Isykhios. Maximian ordered Isykhios to remove from himself the garb of a dignitary, put on vulgar attire and be amidst the women-servants. After several days he summoned Isykhios and asked: "Lo, art thou not ashamed to remain in such dishonour?" Saint Isykhios answered: "The honours which I had from thee were but temporal." Then Maximian gave orders to drown Saint Isykhios in a river, with a millstone tied about his neck. The exact year of death of the Martyr is not known. SAINTE THAIS (OU TAÏSA) D'EGYPTE (+5° S.) Thaïs était riche, Vierge et Chrétienne en Egypte. Elle décida de ne pas se marier et distribua ses biens aux Moines du Désert. Après avoir dépensé tous ce qu'elle possédait, elle commença à vivre comme une débauchée. Apprenant cela, les Ermites supplièrent l'Abba Jean Colovos de venir à Alexandrie, ce qu'il fit et il commença à pleurer devant Thaïs. Lorsqu'elle entendit que l'Ancien était à pleurer à cause de ses péchés à elle, elle se repentit en un instant, quitta la maison et tout ce qu'elle avait et se retira au Désert avec ce Saint. Une nuit que Thaïs dormait et que Jean se tenait debout en prière, il vit des Anges descendre dans une Grande Lumière et emmener l'âme de Thaïs. Jean apprit que sa repentance chaleureuse mais instantanée avait été plus agréable à Dieu que les longues années de repentance de nombreux Ermites. ou In Egypt in the V Century lived a young Christian by the name of Taisia. Left an orphan after the death of her rich parents, she led a pious life, her wealth she distributed to the destitute, and on her estate she gave shelter to a skete of monks. Afterwards, however, Taisia was allured by worldly temptations and began to lead a sinful life. Then the elders of the skete besought the ascetic John the Short-statured (Kolobos, Comm. 9 November) to go to Taisia 14 and persuade her to repent. The elder set off on the pathway, and the monks began to pray. Taisia's servant did not want to allow the elder into the house. Whereupon he said: "Tell the mistress, that I bring to her something very precious." Taisia mirthfully came to meet the monk. But the monk, looking her in the face, began to cry. "I weep, – said he, – over thee, since thou hast forsaken thy bridegroom the Lord Jesus Christ and given thyself over to satan." The words of the elder pierced the soul of Taisia like a fiery arrow, and her gaiety instantly vanished. In fright she implored the elder, whether repentance was possible for such a sinner as she. The elder answered, that the Saviour awaited her turnabout, since this is why He came, to seek out and to save the perishing. In the feeling of repentance that enveloped her, and hearing in the words of the elder a summoning of the Lord Himself to turn herself round to life eternal, Taisia stood up and went out from her house, not giving any sort of disposition over her property, such that even the monk marveled. In this very hour Taisia turned away from everything that connected her to her former, sinful life. Following after the elder into the wilderness, she hastened to re-union with God in penitence and in prayer. Night fell. The elder prepared for Taisia a place to lay down for sleep, having fashioned a pillow for her from the sand, and he himself went off somewhat farther, and fell asleep after making evening prayer. In the middle of the night he was wakened by a light coming down from the heavens to the place where Taisia was at rest. In the beams of the light the monk espied holy angels, ascending with the soul of Taisia. When he went over to Taisia, he found her already dead. Prayerfully giving the body of the Saint over to burial, the Monk John returned to the skete and told the monks about what had happened; all offered up thanks to God for His mercy to Taisia, who repented in a single moment, like the wise repentant-thief. SAINT EVEQUE SIMON DE VLADIMIR ET SUZDAL, DES PROCHES CAVERNES DE KIEV (+1226) 10 mai – 28 septembre Il fut un des auteurs du Paterikon des Cavernes de Kiev et devint Moine au Monastère des Cavernes de Kiev vers la fin du douzième siècle. Nommé en 1206 Higoumène du Monastère Vladimir de la Nativité de la Mère de Dieu, il fut fait le premier Evêque de Vladimir-sur-la- Klyazma et Suzdal en 1214 en réponse aux souhaits du Prince George Vsevolodovich (+1238). En 1218, il consacra l'église du Monastère de la Nativité et l'église cathédrale de Suzdal en 1225. Le Grand Prince respectait profondément Saint Simon et était prêt à établir un nouveau siège épiscopal à Suzdal pour son ami le Moine Polycarpe du Monastère des Cavernes de Kiev. Voyant que Polycarpe n'était pas prêt pour assumer une telle charge, Saint Simon fit changer le Grand Prince d'avis puis il rédigea une touchante et profonde lettre à Polycarpe dans laquelle il offrait ses conseils à son ami pour surmonter ses manquements spirituels. Saint Simon était connu comme un enseignant érudit et son épître à Polycarpe fut placée au début du Paterikon des Cavernes de Kiev. La veille de son Repos en 1226, le Saint reçut le Schème. Initialement, on ensevelit son corps à Vladimir mais par la suite et en accord avec les souhaits du Saint, son corps fut transféré à la Laure des Cavernes de Kiev où il demeure dans les Proches Cavernes, celles de Saint Antony. Note du transcripteur L'hagiographie des "Petits Bollandistes" (papistes) est ici évocatrice : " …/…Simon l'Evêque de Vladimir, ville de l'ancienne Pologne dans la Volhynie et de Suzdal…/… " Fait rarissime à souligner en rouge : les "Petits Bollandistes," c'est-à-dire en réalité monseigneur Guérin, bras droit du pape schismatico-hérétique Pie IX, donc serviteurs de l'oppresseur de la Russie, indiquent dans leur liste des Saints du jour deux Saints de Russie du treizième siècle, donc après le schisme de Rome d'avec les Eglises locales demeurées 15 orthodoxes. On excusera donc leur vilenie à avoir écrit pour la ville de Vladimir "ancienne Pologne" parce que c'était bien en Russie mais sur des terres que les Polonais, sur "bulle du pape de Rome," n'avaient cessé d'envahir et de dévaster depuis des siècles. SAINT MATHURIN DE MONTCHAUDE Le 21 février 1872, M. Gauraud, prêtre papiste de Montchaude, canton de Barbézieux (diocèse d'Angoulème), adresse sur Saint Mathurin les renseignements que l'on va lire : "Saint Mathurin, honoré à Montchaude, est l'objet d'un pèlerinage immémorial. Tous les ans, le 10 mai, on voit arriver dès les premières heures du jour, de nombreux étrangers dont plusieurs ont fait quelquefois à pied plus de dix lieues dans l'espoir d'obtenir pour eux-mêmes ou pour ceux qui leur sont chers, des faveurs spirituelles ou corporelles. Depuis neuf ans que j'exerce le saint ministère dans cette paroisse, j'ai toujours vu une grande affluence en ce jour. Jamais l'église n'a pu contenir la foule. Je ne puis évaluer à moins de quatre mille le nombre de personnes qui en 1866 se rendirent à cette cérémonie. Cette année-là, la fête de notre saint coïncidait avec la fête de l'Ascension. Dès six ou sept heures du matin, des pèlerins se rendent à l'église pour faire bénir soit des objets de piété, soit de petits pains, du vin, des gâteaux etc ou pour faire dire sur eux des Evangiles. A neuf heures, la procession s'organise et se dirige en chantant les Litanies des Saints vers le tombeau du Saint qui s'élève en forme d'Autel surmonté d'une Croix de pierre au milieu d'un petit bois, à une distance d'un kilomètre environ de l'église. Là, on chante l'antienne "Hic vir..." tirée de l'Office d'un Confesseur non-pontife, suivie du verset et de l'Oraison. Après la bénédiction de divers objets déposés sur le tombeau et l'offrande pendant laquelle on offre à baiser à tous ceux qui y prennent part un tableau représentant un religieux solitaire, la procession reprend le chemin de l'église où l'on célèbre immédiatement la Messe Os Justi d'un Confesseur non-pontife autorisée par l'Ordinaire. La Messe chantée, il y a bénédiction des objets qui sont présentés, lectures d'Evangiles et la cérémonie est terminée. Ce n'est pas seulement le 10 mai que le tombeau de Saint Mathurin attire des pèlerins, il est encore visité dans le cours de l'année; on y trouve quelquefois des ex-voto et on y voit des cierges allumés pendant la nuit. La tradition ne dit pas si le tombeau n'a jamais été ouvert pour examiner l'état des Précieuses Reliques du Saint. Malgré mes recherches, je n'ai rien pu trouver d'écrit sur la vie de Saint Mathurin de Montchaude ni sur l'origine de son culte. La tradition ne dit rien de précis, non plus ni sur sa vie ni sur l'époque de sa vie. On prétend qu'il habitait un village voisin de son tombeau qui existe encore aujourd'hui et qu'on nomme Chez Maran. Après une vie Sainte et solitaire, son corps aurait été déposé à l'endroit où s'élève le pauvre monument dont j'ai parlé. Son culte ne peut s'expliquer sans l'existence de faits merveilleux qui auront éclaté pendant sa vie et surtout après son Départ et qui se renouvellent encore de temps en temps. J'ai été témoin moi-même de quelques guérisons étonnantes à l'occasion de neuvaines faites à Saint Mathurin. Monsieur le curé de Sainte-Lheurinne (Charente-Inférieure) m'a raconté qu'une de ses paroissiennes que ses parents avaient été obligés de monter et de conduire sur une charrette, avait été subitement guérie le jour de la Saint-Mathurin et qu'elle avait pu s'en retourner à pied. J'ai vu cette personne deux ou trois fois à Montchaude, le 10 mai. Elle venait communier et visiter le tombeau de Saint Mathurin en Actions de Grâces." SAINTE MARTYRE SOLANGE, VIERGE (+ 880) De vieilles chroniques l'appellent Solange ou Soulange; son lieu natal n'existe plus; on voit au milieu du Pré-Verdier les ruines d'une maison qu'habitait, dit-on, Sainte Solange. Cette prairie est à une demi-lieue du bourg appelé du nom de la Sainte depuis sa Naissance Céleste et 16 auparavant Saint-Martin du Cros. Festa venerunt annua Quibus virgo perinclyta Honoratur Solangia Alleluia A Sainte Solange Offrons en ce jour Un chant de louange, Un tribut d'amour. Ancienne prose en l'honneur de Sainte Solange, qu'on chante encore aujourd'hui sur l'air de "O Filii et Filiae." La Vierge Solange est la Sainte Protectrice du Berry. Elle naquit au bourg de Villemont à deux ou trois lieues de la ville de Bourges. Son père était un pauvre vigneron qui menait une vie très chrétienne; Dieu récompensa sa piété en bénissant son mariage. Il eut une fille, Solange. Affublée d'une grande beauté corporelle, son âme l'était encore davantage. Son père lui inspira dès son plus jeune âge la haine du péché? Son Amour pour le Créateur était si tendre qu'elle avait en horreur les plus petites fautes qui pouvaient offenser Notre Seigneur. Elle préférait les leçons salutaires de ses parents à tous les vains discours et à tous les jeux qui font ordinairement le plaisir et la joie des enfants de son âge. Dès l'âge de sept ans, son éducation chrétienne et son élan sincère disposèrent son coeur à se à l'Amour le plus pour la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ. Elle ne se lassait point de bénir Son Saint Nom et de Le prononcer partout avec piété et elle prit pour Epoux, Jésus-Christ. Elle Lui promit la Virginité et Le pria jour et nuit de la préserver. Elle répétait souvent les paroles de la Vierge Sainte Agnès : "J'aime Jésus-Christ Qui eut une Vierge pour mère; j'aime Jésus-Christ puisqu'en L'aimant je demeure chaste, en Le touchant je demeure pure et en L'embrassant je demeure Vierge." Elle sortait souvent du bourg de Villemont pour prier dans un lieu solitaire et retiré qu'on appelle encore aujourd'hui le "champs de Sainte Solange." On y éleva depuis une Croix de bois qu'il faut souvent renouveler car les pèlerins en coupent de petits morceaux qu'ils emportent par dévotion. Occupée par son père à la garde d'un petit troupeau de moutons, elle pouvait se livrer à la Contemplation. Elle avait le souvenir de Son Sacrifice sur la Vivifiante Croix, de Sa Résurrection et que par Sa mort Il vainquit la mort pour nous tous. Persuadée de son indignité de pécheresse, elle en vécut un grand martyre dans sa conscience. Notre Seigneur Jésus-Christ combla Solange de Ses Faveurs de sorte qu'elle se rendit très utile à toutes les populations voisines. Comme Sainte Geneviève, elle fit la guerre aux démons, les chassa des lieux dont ils s'étaient emparés, arrêta et dissipa vents et tempêtes qui nuisaient aux pays d'alentour. Sa seule présence faisait sortir les esprits impurs des corps des possédés. Il suffisait aux malades d'être aperçus dans les chemins par la Sainte et d'en attendre du secours pour se trouver guéris de leurs infirmités. Elle arrêtait et faisait disparaître par sa seule volonté les animaux qui gâtaient et détruisaient les fruits de la terre; s'il arrivait qu'une de ses brebis s'écartât dans les prairies voisines qui n'étaient pas de son ressort, elle ne se servait ni de chien ni de bâton pour la faire revenir : il lui suffisait d'élever son coeur vers son Epoux Céleste et de désavouer intérieurement le dégât que pouvaient causer ces animaux : ils revenaient aussitôt rejoindre le troupeau avec docilité. D'après l'Office qui lui est consacré, une étoile paraissait jour et la nuit au-dessus de sa tête et 17 qui la guidait en toute chose et qui lui servait de règle, notamment lorsque le temps qu'elle avait destiné à la prière ou à la psalmodie approchait. La Sainteté et sa beauté la rendirent célèbre. Cette renommée inspira à Bernard de la Gothie, fils du Comte Bernard de Poitiers, de Bourges et d'Auvergne le désir de la voir. Sous prétexte d'aller chasser, il se rend sur les terres de Villemont où Solange gardait son troupeau et à sa vue, une passion violente s'empare de son coeur. Il lui offre de devenir son épouse : "Par ce mariage, tu seras Princesse du vaste pays où je règne, tu feras le bonheur de tes parents aussi bien que le tien." Solange lui répond appartenir à Dieu dès l'âge le plus tendre, qu'elle Lui a voué son coeur et qu'ainsi elle ne peut plus en disposer. Dans sa passion, il s'élance pour saisir Solange; elle lui échappe, il la poursuit et l'emporte sur son cheval faisant pendant le chemin de nouveaux efforts pour triompher de ses refus. Fortifiée par la Grâce et préférant la mort plutôt que de renoncer à Son Divin Epoux, Solange parvient à se jeter par terre auprès d'un petit ruisseau. Honteux et furieux de se voir dédaigné et vaincu par une bergère, Bernard se précipite sur elle l'épée à la main et lui tranche la tête. Solange resta debout, ouvrit les mains pour recevoir sa Chef et sa bouche prononça encore par trois fois le Saint Nom de Jésus-Christ. Elle alla ainsi jusqu'à Saint-Martin-du-Cros. Elle fut ensevelie dans le cimetière de cette église à l'endroit où en 1281 les papistes élevèrent en son honneur un petit monument en forme d'Autel. SAINT EVEQUE CONLETH (OU CONLEAT) DE KILDARE (+519) 20 avril - 4 – 10 mai Conleth, un Reclus irlandais à Old Connell (Comté de Kildare) sur le Liffey, fut un artisan métallurgiste et un copiste et enlumineur. Sainte Brigitte, selon sa "vita" par Cogitosus, vint à le connaître et l'invita pour lui fabriquer les vases sacrés pour son couvent et pour devenir le Père Spirituel de ses Moniales à Kildare. Finalement, il devint le premier Evêque de Kildare que l'Annuario Pontificio cite comme fondé en 519. Conleth, Tassach d'Elphin (l'artisan de Saint Patrick) et Daigh (l'artisan de Kieran de Saigher) furent acclamés comme les "trois artisans principaux d'Irlande" durant leur période. Conleth qui dirigeait l'école de métallurgie et de scribes de Kildare, est traditionnellement considéré comme le sculpteur de la crosse de Saint Finbar de Termon Barry que l'on peut voir de nos jours à l'Académie Royale Irlandaise. Il fabriqua aussi la couronne dorée qui était suspendue au-dessus du tombeau de Brigitte. Une note dans un martyrologe irlandais dit qu'il a été dévoré par des loups en chemin vers Rome, un voyage entrepris contre les souhaits de Brigitte. Ceci pourrait être une explication de son nom : coin "aux loups" et leth "moitié." Cogitosus qui écrit comme biographe de Sainte Brigitte un siècle après sa Naissance Céleste, a des choses intéressantes à dire de son monastère, de sa tombe et de la présence de nombreuses "images peintes" : ..."...l'Ermite-Evêque qui rejoint Brigitte à Kildare était Saint Conleth, vénéré maintenant comme le Saint Protecteur du diocèse de Kildare. Il fut artisan en métallurgie; il existe encore une crosse dont on lui attribue la réalisation. Dans les vieux écrits, on l'appelait le"brasero de Brigitte." Une communauté de Moines grandit sous sa direction qui excellera dans la réalisation de splendides calices et autres objets en métal nécessités pour le service d'église et dans l'écriture et l'ornement de Missels, d'Evangiles et de Psautiers. 18 ..."....Son Monastère double comme nous l'avons dit, était unique en Irlande. Il continua son existence durant plusieurs générations. Cogitosus qui écrivit la vie de Brigitte à la demande des Moniales au septième siècle, décrit la grande église monastique à Kildare comme elle existait à son époque à lui quand les corps de Conleth et Brigitte gisaient dans leur tombe du côté de l'Evangile et de l'Epitre de l'Autel, "posé dans des monuments décorés avec divers ornements d'or et d'argent et des pierres précieuses avec des couronnes d'or et l'argent pendant au-dessus d'eux." ...".... En dehors des tombeaux, la description de l'église aux de Cogitosus s'applique probablement au bâtiment tel qu'il était quand Conleth et Brigitte l'ont construit. Nous gagnons une image intéressante des anciennes églises irlandaises en bois pour la plupart. Cogitus écrit : "L'église occupait un large emplacement et fut élevée à une hauteur imposante et parée d'images peintes. Il avait dedans trois oratoires spacieux séparés par des cloisons de planches, sous le toit de la plus grande maison, à l'intérieur de laquelle une cloison décorée et peinte avec des figures et couverte de tentures de tissus, prolongées dans toute la largeur de la partie Est de l'église, d'un mur de l'église à l'autre." Ce qui fait penser que le sanctuaire devait être préservé par un écran orné un peu comme les iconostases dans une église grecque. "La cloison," poursuis Cogitosus, "possède deux ports à sa fin. Par la première, l'Evêque entre dans le sanctuaire, accompagné de ses Moines et ceux-là qui vont offrir le Sacrifice Non Sanglant Dominical; par l'autre, placée à gauche de cette paroi, entraient l'Abbesse avec ses Vierges et les veuves fidèles pour participer à la Fête du Corps et le Sang de Jésus-Christ." Cogitosus continue en disant qu'une cloison centrale part de la partie inférieure de l'église jusqu'à la cloison du sanctuaire, divisant la nef en deux parties. Ces divisions étaient accessibles par des portes ornées séparées, à gauche et à droite de l'église; les hommes se plaçaient dans la partie droite (côté Evangile), les femmes à gauche. "Ainsi dans un très grand temple, une multitude de peuples de divers ordres et rangs séparés par une partition mais d'un seul esprit, louant Dieu Tout-Puissant." On ici trouvera d'autres détails en anglais, un texte long et passionnant : http://www.cin.org/Saints/bridget.html SAINT EVÊQUE CATALD (OU CATALDUS, CATHALUDS, CATTALDO, CATHAL, CATOS) DE TARENTE (+7°.S.) Moine irlandais, il dirigea pendant plusieurs années une école monastique dans son pays. Parti en pèlerinage à Jérusalem comme tant d'autres à cette époque, il s'arrêta sur le chemin du retour pour convertir à la Foi chrétienne la population de la région de Tarente, revenue au paganisme après avoir été, selon la tradition, convertie par Saint Pierre lui-même. Parmi les Saints irlandais honorés d'un culte public en Italie, l'on vénère San Cataldo à l'extrémité de la péninsule comme le Saint Protecteur de Tarente. Il s'appelait en Irlande Cathal et avant de quitter sa patrie pour aller en pèlerinage à Jérusalem et devenir Evêque à Tarente, il avait présidé à la grande école monastique de Lismore dans le midi de l'Irlande. Grâce à son zèle et à sa science, cette école était devenue une sorte d'université où il avait attiré une foule immense d'étudiants non seulement irlandais mais étrangers; il en arrivait de Cambrie, d'Angleterre, de France et même de Germanie. Leur éducation terminée, les uns grossissaient les communautés déjà si nombreuses de cette Ville Sainte et lettrée de Lismore; 19 les autres reportaient dans leurs divers pays le souvenir des bienfaits qu'ils devaient à l'Irlande et à ses Moines. ou Né dans le Munster en Irlande au septième siècle, Saint Cataldus fut élève puis le guide de l'école monastique de Lismore à Waterford, à la Naissance Céleste de son fondateur, Saint Carthage. A son retour d'un pèlerinage en Terre Sainte, il fit naufrage près de Taranto dans le Sud de l'Italie où il fut choisi pour Evêque. La cathédrale de Taranto lui est dédiée et il est le Saint Protecteur principal du diocèse. Son épitaphe se retrouve sous une image de Saint Catald à Rome : Me tulit Hiberne, Solyme traxere, Tarentum Nunc tenet: huic ritus, dogmata, jura dedi; ce qui se traduit librement par : L'Hibernie Irlande me donna naissance : de là, poussé par le souffle, je cherchai la terre sacrée de Solymean. A toi Tarento, je donnai les Saints Rites, les Préceptes Divins et toi tu me donnas une sépulture. N'est-il pas étrange qu'un Irlandais que l'on retrouve si honoré à travers l'Italie, Malte et la France ne soit pratiquement pas reconnu dans son pays natal? Ses origines irlandaises furent en fait découvertes deux ou trois siècles après sa Naissance Céleste quand ses Précieuses Reliques furent découvertes lors de la rénovation de la cathédrale de Taranto. Une petite crosse, artisanat irlandais des septième-huitième siècles, se trouvait à côté de ses Saintes Reliques. De plus amples investigations permirent de l'identifier avec Cathal, l'enseignant de Lismore. La vénération pour Catald s'étendit spécialement dans le Sud de l'Italie après le 10 mai 1017, jour de Translation de ses Saintes Reliques après la reconstruction de la cathédrale qui avait été détruite par les mains des Sarrasins en 927. Quatre guérisons remarquables eurent lieu pendant que les Vénérables Reliques rejoignaient la nouvelle cathédrale. Quand on ouvrit alors le cercueil, un bâton pastoral d'origine irlandaise fut trouvé avec l'inscription Cathaldus Rachau. On connaît une ville San Cataldo en Sicile et une autre sur la côte Sud-Est d'Italie. SAINT YEVGENY RODIONOV (+1996) (voir pièce jointe) 20 St Apôtre Simon le Zélote- Sts Alphius, Philadelphe, Cyprin (Cyrin), Onésime, Erasme et leurs 14 compagnons- St Hésichius le Confesseur- St fondateur du monastère du mont Pilion près de Volos en Thessalie (après 1378). - St Comgall, fondateur du Monastère de Bangor en Irlande- Saint Simon l'Evêque de Vladimir et de Souzdal- Ste. Martyre Solange du Berry-Sts Calepode, Prêtre, Palmatius, consul avec 42 gens de sa maisonnée, Simplicius, sénateur avec 68 gens de sa maisonnée, Felix et Blanda son épouse, tous Martyrs à Rome sous Alexandre Sévère (222-232). -Sts Quartus et Quintus, habitants de Capoue en Campanie, Martyrs à Rome à une époque inconnue. -St Epimarque, Martyr à Alexandrie sous Dèce (250). -Stes Thècle, Justine et Isidora, Martyres à Lentini en Sicile (entre 250 et 260). -St Aurélien, disicple de St Martial et Evêque de Limoges en Limousin (vers la fin du IIIème siècle). -Sts Gordien, Marine son épouse et janvier, Martyrs à Rome sous Julien l'Apostat (362). - Ste Confesse, Vierge à Tarbes en Bigorre (époque inconnue). -St Pallais Ier l'Evêque de Bourges en Berry (384). - St Cataldus, Irlandais de nation, devenu Evêque de Tarente en Apulie (VIIème siècle). -Ste Stadiole ou Eustadiole, première Abbesse de Moyenmoutiers en Lorraine (624). -St Simon de Yourievits et Jarki, fol-en-Christ (1584). -Translation des Reliques de St Basile de Mangazéïa (1670). -St Eustache, Martyr par la main des Musulmans à Otoum-Pazar en Crimée (1759). -St Synesius d'Irkoutsk, ami de St Sophrone (Sibérie 1787). 6 septembre – 10 mai – 2 juin 21 L'ICONE DE LA MERE DE DIEU "KIEVO-BRATSKAÏA" (1654). The Kievo-Bratsk Icon of the Mother of God was situated at first in the Borisoglebsk church in the city of Vyshgorod (Kiev), where it miraculously appeared in the year 1654. In 1662, during the time of war of Russia with Poland (1659-1667), the city was dealt heavy losses by the Crimean Tatars fighting on the side of the Polish. The temple of the holy Passion-Bearers Boris and Gleb was destroyed and defiled. But the Providence of God preserved the holy wonderworking icon of the Mother of God, which was taken out of the church beforehand in time and set off along the Dniepr, and the relics of the Saints they hid beneathe a crypt. The river carried the icon to the Podola river-bank at Kiev, where it was joyfully taken up by the Orthodox and with due reverence transferred to the Bratsk monastery. In the records of church property of the Kievo-Bratsk monastery, made in the year 1807, was given its description. There existed a "Song about the wonderworking Kievo-Bratsk Icon of the Mother of God," compiled soon after the year 1692.Celebration of the Kievo-Bratsk Icon of the Mother of God is made thrice within the year: 6 September, 10 May and 2 June. All these days are dedicated to the miraculous appearance of the holy icon in 1654. The original of the icon has not been preserved. The icon copy was written from it "measure for measure," and is at present located in the Kiev monastery of the Pokrov (Protection) of the Mother of God. Lecture de l’Epître 1Cor IV : 9-16 4.9 Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. 4.10 Nous sommes fous à cause de Christ; mais vous, vous êtes sages en Christ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés! 4.11 Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité; nous sommes maltraités, errants çà et là; 4.12 nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; 4.13 calomniés, nous parlons avec bonté; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à maintenant. 4.14 Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris ces choses; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. 4.15 Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères, puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus Christ par l'Évangile. 4.16 Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. Lecture de l’Evangile Matthieu XIII : 54-58 13.54 S'étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l'entendirent étaient étonnés et disaient: D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles? 13.55 N'est-ce pas le fils du charpentier? n'est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères? 13.56 et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'où lui viennent donc toutes ces choses? 13.57 Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit: Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. 13.58 Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité. ou Jean II : 1-11 2.1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, 2.2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. 2.3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n'ont plus de vin. 2.4 Jésus lui répondit: Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n'est pas encore venue. 2.5 Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu'il vous dira. 2.6 Or, il y avait là six 22 vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. 2.7 Jésus leur dit: Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord. 2.8 Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. 2.9 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux, 2.10 et lui dit: Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent. 2.11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. REFLEXION - Dans une de ses prières, Saint Ephrem le Syrien se tourne vers Dieu avec ces mots : "Seigneur, de quelle effrayante et terrible manière diras-Tu à nous, pécheurs : 'Vous les hommes, vous savez fort bien ce que J'ai enduré pour vous. Qu'avez-vous enduré pour Moi?' A cela que vais-je moi répondre, moi le repentant qui ruse, le pécheur, l'infect? Les Martyrs pourront exhiber les blessures de leurs tortures, les parties en lambeaux de leurs corps et leur endurance jusqu'au bout. Les Ascètes montreront leurs mortifications, leurs jeûnes prolongés, leurs longues Vigiles, leurs philanthropies, leurs larmes et leur endurance jusqu'au bout. Et moi paresseux, pécheur, sans loi : que montrerai-je? Epargne-moi, Ô Seigneur! Epargne-moi, Ô Miséricordieux! Epargne-moi, Ô Amant de l'humanité!" CONTEMPLATION - Pour contempler l'Action de Dieu le Saint-Esprit sur les Saints Apôtres : 1. Comment ce qui est petit, Dieu le Saint-Esprit le rend grand; 2. Comment Il transforme les craintifs en intrépides. HOMELIE - Comment les Justes endurent les moqueries à cause des Paroles du Seigneur. "La parole du Seigneur a été pour moi source d'opprobre et de moquerie tout le jour." (Jérémie 20,8). Qui sont-ils ceux qui font des reproches au Prophète de Dieu, aux Porteurs de la Parole de Dieu et aux Porteurs de la Puissance et de la Sagesse de Dieu? C'est Son Peuple qui Lui fait les reproches et qui Lui dit : "Tu nous a prêché un rude chemin; même si c'est de Dieu, nous ne savons pas y marcher parce que c'est trop rude." Qui sont-ils ces gens qui reprochent au Héraut de la Voix du Seigneur lorsqu'il sonne l'alarme à cause de l'incendie dont on voit les fumées se rapprochant de la ville? Les Anciens du peuple lui font les reproches et lui disent : pourquoi ne tiens-tu pas ta bouche fermée? Car dans ce cas, il ferait plus chaud et le Ciel nous serait plus clair. Car ce qui te semble être un feu n'est que le brouillard de rosée descendant de la montagne! Qui sont-ils ceux qui se rient de l'Homme de Dieu lorsqu'Il revient de Dieu et proclame la Volonté de Dieu? Sa femme lui fait des reproches et ses frères se moquent de lui. Ils lui disent : tu abandonnes ton travail qui te nourrit et tu te soumets au travail de quelqu'un d'autre qui t'humilie. "La Parole du Seigneur a été pour moi source d'opprobre et de moquerie tout le jour." Ce que le Prophète a pu dire, ainsi a pu le dire le Saint Apôtre, ainsi le Martyr, ainsi chaque Zélé Serviteur de la Parole du Seigneur et de la Loi du Seigneur. Aucun d'entre eux ne fut effrayé par les reproches ni par la dérision ni détourné du témoignage ni égaré hors de la route vers des chemins de traverse. Le monde entier fut rempli de reproches et de sarcasmes pour eux. Mais le Seigneur les renforçait et les rendait intérieurement pleins de joie. Le Seigneur a vaincu le monde et les Saints de Dieu ont vaincu ceux qui leur ont fait les reproches et se sont moqués d'eux. Ô Seigneur, Toi le Tout Bon, renforce-nous intérieurement, en nos coeurs afin que les 23 reproches ne nous perturbent pas ni les dérisions ne nous freinent pour l'Amour de Ton Nom. A Toi soient la Gloire et la reconnaissance, à jamais. Amin. Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid

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