mercredi 22 février 2012

Vie de Sainte Théodora et autres Vies de Saints.

11 – 24 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Vendredi de la Semaine des Laitages*
* semaine des laitages (laitages, oeufs, poisson, huile et vin)
Lecture de l’Epître
Pas de Lectures ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lectures ce jour
Cycle fixe : Commémorations
SAINT HIEROMARTYR DIDIER L'EVEQUE DE VIENNE (+ 608)
11 février (translation) – 23 mai (martyre)
Evêque de Vienne à partir de 595, au temps où la reine Brunehaut gouvernait l'Austrasie pour
le compte de son petit-fils le roi nominal de quinze ans, Didier, soutenu par le Saint Pape
Grégoire le Grand, s'élevait contre les moeurs et les scandales de la cour. Pour le faire taire, la
reine convoqua un concile à Châlon-en-Bourgogne et y fit comparaître une certaine Justa qui
se plaignit d'avoir été violée par Saint Didier en présence d'un témoin, domestique de la cour
royale. Les Evêques de la province de Lyon déposèrent leur collègue mais trois ans plus tard,
la reine troublée par la mort des deux accusateurs, fit revenir Didier qui n'en continua pas
moins à admonester la vieille criminelle qui n'arrêtait ni ses débauches ni ses tueries. Pour en
finir, elle envoya des soldats qui allèrent tirer Saint Didier de sa cathédrale et le tuèrent à
coups de pierres. Six ans plus tard, Clotaire II fit attacher Brunehaut par un bras et une jambe
derrière un cheval lancé au galop et c'est ainsi qu'à quatre-vingt ans périt la meurtrière de
Saint Didier.
ou
Sur le territoire de Lyon en 606 ou 607 survint la passion du Saint Evêque Didier de Vienne.
Après avoir reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux et d’autres dépravations, il
fut d’abord envoyé par elle en exil puis sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale, lapidé par ses
soldats et finalement achevé à coups de bâton, recevant ainsi la Couronne du martyre.
ou
Saint Didier était Evêque de Vienne. Il affronta la reine Brunehaut qui le fit d'abord déposer
par le chapitre de Lyon. Finalement revenu sur son siège, la reine envoya ses soldats à la
cathédrale pour le lapider le 23 mai 608. Le lieu de la lapidation est douteux mais s'il ne le fut
à Vienne, il a dû passer près de sa place. Jean Pelletier le fait mourir à l'Île Barbe, d'autres à
Saint-Didier-sur-Chalaronne dans la Dombes. Il a aussi donné son nom à la commune voisine
de Saint Didier au Mont d'Or.
ou
Né à Antan d'une famille aristocratique, il vécut à Vienne sous quatre Evêques et y reçut
l'ordre du diaconat. Le dernier de ces Evêques Saint Vise étant endormi, Didier fut élu à sa
place en 590. Il fut déposé par le concile de Châlons-sur-Saône à l'instigation de l'évêque
d'Aridius de Lyon, de la reine Brunehaut et Domnole mis à sa place. Didier fut exilé. L'an
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608, Thierry, cédant aux conseils d'Aridius et de son aïeule, fit lapider Didier qui était de
retour de l'exil. On le place au 23 mai, jour de son martyre. Le 11 février est le jour de la
Translation à Vienne de ses Précieuses Reliques.
Adam et Sigebert parlent de Saint Didier dans leurs chroniques. Sigebert voit dans la
destruction du royaume de Thierry le Châtiment Divin commis par ce prince contre Saint
Didier. Saint Didier était contemporain de Saint Grégoire le Grand qui lui adressa plusieurs
lettres. Dans la deuxième, il lui recommande des Moines et des Prêtres qu'il envoyait à Saint
Augustin en Angleterre.
On croit que Saint Didier de Vienne fut assassiné dans la principauté des Bombes.
SAINT HIEROMARTYR BLAISE L'EVEQUE DE SEBASTE ET DE SES COMPAGNONS
(+316)
Arménien de naissance et médecin de profession, Blaise menait une vie semblable au Juste
Job : intègre et droit, craignant Dieu et se gardant de tout mal. Comme il avait gagné par ces
vertus l'affection de tous ses concitoyens, il fut élu Evêque de la ville de Sébaste. Au temps de
la Grande Persécution, il confessa hardiment la Foi et encouragea les Saints Martyrs à mener
jusqu'au bout le bon combat. Il rendit visite à Saint Eustrate dans son cachot avant son
glorieux martyre et célébra pour lui la Divine Liturgie puis il se chargea de recueillir les
Précieuses Reliques des Cinq Martyrs pour les transmettre à la Vénération du peuple chrétien.
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Au bout de quelque temps, il se retira sur une montagne des environs nommée Argée et
s'enferma dans une grotte afin d'y élever vers Dieu des prières pures, exemptes de toute
distraction. Attiré par la bonne odeur de ses vertus, comme vers un nouvel Adam, les bêtes
sauvages venaient vers lui et attendaient paisiblement à l'entrée de la grotte qu'il eût achevé sa
prière pour recevoir sa bénédiction ou la guérison de leurs maux.
Sous le règne de l'empereur Licinius (vers 316), Agricolaos, gouverneur de Cappadoce, vint à
Sébaste en vue d'y arrêter les Chrétiens. Comme il avait projeté de livrer les condamnés aux
bêtes féroces dans l'amphithéâtre, il envoya ses gens dans la montagne pour les capturer
vivantes. Arrivés à proximité de la caverne du Saint, les soldats eurent la surprise d'y trouver
un grand nombre de lions, de tigres, d'ours, de loups et d'autres fauves qui lui tenaient
paisiblement compagnie. Ils en informèrent aussitôt le gouverneur qui leur donna l'ordre
d'arrêter Blaise. Le Saint Ermite les reçut avec affabilité, leur annonçant qu'il avait été
prévenu de leur venue par une vision et il les suivit sans opposer la moindre résistance. Sur le
chemin de nombreux païens se convertirent au Christ en voyant la paix et l'ineffable douceur
qui se dégageaient de sa personne et à son passage, les malades, hommes et bêtes,
retrouvaient la santé. Une femme en larmes lui présenta alors son enfant qui était sur le point
de mourir d'étouffement après avoir avalé une arête de poisson. Le Saint plongea sa main dans
la gorge de l'enfant et pria le Seigneur de le délivrer, lui et tous ceux qui, souffrant d'un tel
mal dans la suite des temps, invoqueront son intercession et l'enfant fut aussitôt rendu à sa
mère en pleine santé.
Parvenu à Sébaste et traduit devant le tribunal, Blaise répondit avec hardiesse aux questions
d'Agricolaos en condamnant la vanité du culte des idoles sans vie. Il endura avec joie les
coups de verges puis fut jeté en prison. Après avoir été soumis à de nouveaux supplices et
avoir déclaré au gouverneur : "Je ne crains pas tes tortures car je regarde vers les biens
futurs;" il fut de nouveau jeté tout sanglant dans son cachot. Sept Femmes Pieuses le
suivirent, ramassant les gouttes de sang qui coulaient à terre pour s'en oindre le visage comme
du plus précieux parfum. Elles furent immédiatement arrêtées et présentées au gouverneur qui
les menaça des plus cruels tourments si elles refusaient de sacrifier aux idoles. Feignant
d'acquiescer, elles demandèrent qu'on apportât les statues au bord du lac –ce même lac qui
devint un peu plus tard le théâtre du glorieux combat des Quarante Martyrs– afin qu'elles
puissent les laver avant de leur offrir un digne sacrifice. Dès qu'on leur apporta les statues,
elles les jetèrent au fond du lac. En apprenant cette nouvelle, Agricolaos entra dans une
terrible fureur et fit préparer un grand brasier avec du plomb fondu et des peignes de fer et il
leur demanda de choisir entre ces tortures et de riches parures qu'il avait fait exposer à
proximité. Une des femmes, mère de deux jeunes enfants, se précipita et jeta les parures au
feu, encouragée par ses enfants qui lui criaient : "Ne nous abandonne pas! Comme tu nous as
nourris de ton lait maternel, laisse-nous te suivre pour hériter du Royaume des Cieux!" Le
tyran fit alors attacher les Saintes Femmes à des poteaux et ordonna qu'on leur déchire le
corps au moyen de peignes de fer.
Puis comme elles restaient miraculeusement indemnes, même après avoir été jetées dans les
flammes, elles eurent la tête tranchée, en adressant de ferventes Actions de Grâces à Dieu et à
Son Serviteur Blaise.
Les efforts d'Agricolaos pour ébranler la résolution de Saint Blaise demeurant vains, il le
condamna à être noyé dans le lac. Quand le bourreau l'amena sur la rive, le Saint Martyr fit le
Signe de la Croix et se mit à marcher sur les eaux, à l'Imitation du Seigneur. Revenu au milieu
du lac, il invita les païens à venir le rejoindre, s'ils croyaient pouvoir se confier en leurs dieux.
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Soixante-huit d'entre eux s'avancèrent et périrent aussitôt noyés pendant qu'un Ange lumineux
apparaissait et invitait le Saint à regagner la berge pour recevoir la Couronne de Gloire.
Condamné à être décapité avec les deux audacieux enfants, Saint Blaise resplendit de la
Lumière Divine, éleva sa prière en faveur de tous ceux qui imploreront son secours dans les
maladies et les épreuves. Le Seigneur lui apparut alors dans toute Sa Gloire, en disant : "J'ai
entendu ta prière et je t'accorde ce que tu me demandes." Les corps des Saints Martyrs
pieusement ensevelis après leur exécution devinrent par la suite une source de bénédictions
pour tous ceux qui se réunissaient chaque année sur ces lieux afin d'y célébrer leur mémoire.
Saint Blaise est un des Saints Guérisseurs les plus vénérés, tant en Orient qu'en Occident. Son
Précieux Chef est conservé au Monastère de Constamonitou au Mont Athos.
SAINT EVEQUE ODON DE BEAUVAIS (+880)
Il jouissait d'une grande estime dans l'épiscopat. Charles le Chauve lui confia la charge
d'élever ses enfants et de traiter diverses affaires du royaume. Il fut un excellent médiateur
entre Hincmar de Reims et le Pape Nicolas I en raison de son grand attachement au Patriarcat
de Rome.
ou
Originaire de Beauvais, il est d'abord engagé dans l'armée mais décide d'abandonner cette
fonction pour devenir Moine bénédictin à Corbie (près d'Amiens dans la Somme). Élu Abbé
en 851, il est nommé Evêque de Beauvais dix ans plus tard (801-880).
SAINT MÉGALOMARTYR GEORGES DE KRATOVO (+1515)
D’origine serbe de la ville de Kratovo et orfèvre de profession, c'était un Chrétien convaincu
et Pieux dans son coeur et son âme. George avait dix-huit ans lorsque les Turcs tentèrent de le
convertir à l'islam. Georges demeura ferme dans sa Foi, solide comme le diamant. Les Turcs
le torturèrent de manière atroce et finalement le brûlèrent. Il souffrit pour la Vraie Foi en
Christ à l'âge de dix-huit ans le 11 février 1515 à Sofia en Bulgarie, durant le règne du sultan
Selim et fut glorifié de la Couronne qui jamais ne flétrit dans les Cieux.
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27 novembre (invention) - 11 février – 22 avril (translation)
SAINT PRINCE VSEVOLOD THAUMATURGE DE PSKOV, GABRIEL (GAVRIIL)
DANS LE BAPTÊME (+1138)
Holy Nobleborn Prince Vsevolod of Pskov, in Baptism Gabriel (Gavriil), a grandson of
Vladimir Monomakh, was born at and spent almost all his life in Novgorod, where in the
years 1088-1093 and 1095-1117 his father ruled as prince. His father was the holy prince
Saint Mstislav-Theodore (Feodor) the Great (+ 15 April 1132). In the year 1117, when
Greatprince Vladimir Monomakh gave Mstislav Kievan Belgorod as his "udel" (landholding),
practically making him co-ruler, young Vsevolod remained as vicar of his father in
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the Novgorod principality.
Holy Prince Vsevolod did much good for Novgorod. Together with the Archbishop of
Novgorod, Saint Nyphontii (Comm. 8 April), he raised up many a church, among which were
– the cathedral of the GreatMartyr George at the Yur'ev monastery, and the church of Saint
John the Forerunner at Opokakh, built in honour of the "Angel" (i.e. "patron Saint") of his
first-born son John, who had died in infancy (+ 1128). In his Ustav (Law-code) the prince
bestowed a grammota-deed of privileges to the cathedral of Saint Sophia and other churches.
During the time of a terrible famine, to save people from perishing, he exhausted his entire
treasury. Prince Vsevolod was a valiant warrior, he marched victoriously against the Yam (in
1123) and Chud peoples, but never did he brandish the sword for lucre or power.
In 1132, upon the death of holy Greatprince Mstislav, Vsevolod's uncle the Kiev prince
Yaropolk Vladimirovich followed up the last-wishes of his brother and transferred Vsevolod
Pereyaslavl'-South, then reckoned the eldest city after Kiev itself. But the younger sons of
Monomakh – Yurii Dolgoruky and Andrei Dobry, were apprehensive lest Yaropolk make
Vsevolod his successor, and so they marched out against their nephew. Not wanting
internecine strife, Saint Vsevolod returned to Novgorod, but was received there with
disaffection. The Novgorodians reckoned, that the prince had been "raised" by them and
should not earlier have left them. "Vsevolod did go to Rus', to Pereslavl', – noted the
Novgorod chronicler, – and did kiss the cross against the Novgorodians, saying, "Ye I would
kill.""
Striving to restore good relations with the Novgorodians, the prince in 1133 undertook a new
victorious campaign against the Chud people, and he annexed Yur'ev to the Novgorod
domain. But an harsh Winter campaign in 1135-1136 against Suzdal' ended unsuccessfully.
The stubborn minded Novgorodians would not heed their chastisement by God, and they
could not forgive the prince their defeat. The veche-assembly decided to summon a prince
from the hostile Monomakh line of the Ol'govichei, and Saint Vsevolod they condemned to
banishment: "Thou didst suffer banishment from thine own," – is sung in the tropar to the
Saint. For a month and an half they held the prince with his family under guard at the
archbishop's palace, and when prince Svyatoslav Ol'govich arrived, "he was expelled from the
city."
Vsevolod went again to Kiev, and his uncle Yaropolk gave him as holding the Vyshgorod
district near Kiev, – the place where in the X Century during the rule of her son Svyatoslav
had lived holy Equal-to-the-Apostles Greatprincess Olga (Comm. 11 July). Saint Olga, "well
preferring the cities of Kiev and Pskov," came to the defense of her unrighteously wronged
descendant: in the following year of 1137 the people of Pskov, mindful of the campaigns of
the Novgorod-Pskov army under the lead of the prince, invited him to the Pskov principality,
the native region of Saint Olga. This was the first Pskov prince, chosen through the will of the
Pskov people itself.
Among the glorious works of holy prince Saint Vsevolod-Gabriel at Pskov was the
construction of the first stone church in the Name of the Life-Originating Trinity, replacing a
wooden one from the times of Saint Olga. On the icons of the Saint they often depict him
holding a temple "of That Above – the Holy Trinity."
Saint Vsevolod ruled as prince at Pskov for only a year – on 11 February 1138 he died, at age
46. All Pskov gathered at the funeral of the beloved prince, and the church singing could
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barely be heard over the people's wailing. The Novgorodians, in retrospect, sent off an
archpriest from the Sophia cathedral to take his holy body back to Novgorod, but the prince
had become loatheful of Novgorod, and the coffin would not move from the spot. Bitterly
then did the Novgorod people bewail and repent in their misfortune, and they then besought to
be given but a small bit of the holy dust "for upholding their city." Through their prayers fell
out a fingernail from the hand of the Saint. The Pskov people put Saint Vsevolod into the
temple of the holy GreatMartyr Demetrios. Alongside the grave they placed the military
armament of the prince – shield and sword, in cruciform shape, with the Latin inscription to
wit, – "I give away mine honour to no one."
On 27 November 1192, the relics of holy Prince Vsevolod were uncovered and transferred
into the Trinity cathedral, in which a chapel was consecrated in his honour.
On 22 April 1834, on the first day of Pascha, the holy relics were solemnly transferred into
the main church-area of the cathedral.
The deep spiritual bond of the city of holy Equal-to-the-Apostles Olga with holy Prince
Vsevolod was never broken: he always remained a Pskov wonderworker. At the siege of
Pskov by Stefan Bathory in 1581, when the fortress walls were already breached and the
Poles were ready to rush into the city, from the Trinity cathedral with a church procession
they brought to the place of battle the holy relics of Prince Vsevolod, and the enemy
withdrew. And with the appearance of the wonderworking Pskovo-Pechersk Icon (Comm. 1
October), holy Nobleborn Prince Vsevolod-Gabriel has stood amidst the Heavenly defenders
of Pskov.
SAINT PAPE GREGOIRE II DE ROME (+ 731)
Comme Diacre, il avait participé aux discussions du Concile de Constantinople en 692.
L'empereur de Byzance Léon III l’Isaurien, iconoclaste, voulut imposer ses taxes sur les
territoires soumis à la juridiction du Pape et l'Exarque de Ravenne se heurta à un conflit avec
les détachements de l'armée locale qui soutenait le Pape. Le conflit s'étendit au domaine
théologique quand l'empereur prit position dans le domaine dogmatique pour attaquer le culte
des Saintes Images et déposa le Patriarche canonique de Constantinople. De militaire, le
conflit devint en même temps doctrinal. L'Exarque de Ravenne soutenant alors le Pape,
réussit à empêcher les Lombards encore païens de prendre part aux campagnes militaires.
Malgré la lourdeur de tant de préoccupations, Saint Grégoire II n'oublia pas l'évangélisation
des peuples germaniques et il accepta et mandata la mission de Saint Boniface dans ce sens.
SAINT EVEQUE CASTRENSIS L'AFRICAIN (+ 450)
Evêque africain jeté sur une barque par le roi vandale Genséric avec plusieurs Confesseurs de
la Foi, ils atteignirent les côtes de Campanie en Italie où Saint Castrensis fut honoré comme
Protecteur des navigateurs en péril et y passa le reste de sa vie.
Devenu l'un des Protecteurs des villes de Catane, Monreale et Sessa dans la basse Italie, les
arts ont représenté Saint Castrensis sur un navire et à terre bénissant un vaisseau. Il devint l'un
des Protecteurs des navigateurs en péril. Son pouvoir était si bien reconnu sur la plage
napolitaine que tout vaisseau abordant à Sessa croyait devoir quelque Action de Grâces au
Serviteur de Dieu arrivé miraculeusement d'Afrique.
SAINT ECIAN EVEQUE (OU ECHEN, ETCHEN) DE CLONFER (+ 577)
Né vers 490 en Irlande d'une famille princière, Ecian devint Evêque de Clonfert, ordonna
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Prêtre Saint Columba et voulut même en faire un Evêque. Il accomplit de grands Miracles
jusqu'au moment de sa Naissance au Ciel survenue le 11 février 577.
SAINTE IMPÉRATRICE THÉODORA (+867)
L'Impératrice Théodora convoqua le Concile de 843, rétablit le culte des Saintes Icônes et fixa
au premier Dimanche de Carême la fête du Triomphe de l'Orthodoxie sur les iconoclastes,
ceci au temps où elle fut régente de l'empire. Elle fut une bonne épouse et une bonne
souveraine, tempérant par sa douceur et sa patience la cruauté de Théophile, son impérial
époux qui avait renouvelé avec une violence jamais atteinte la persécution contre les
Confesseurs de la Vraie Foi dans le culte des Saintes Icônes. Régente à la mort de Théophile,
elle éleva son fils Michel qui n'avait alors que quatre ans puis elle fut écartée du pouvoir par
ce même fils Michel II, Sainte Théodora passa les dernières années de sa vie dans le
Monastère de Gastria où elle avait été contrainte de prendre le voile.
ou
Théodora était la fille de Marinos, drongaire en Paphlagonie, d'origine arménienne et de
Théoctista Phlorina, aristocrate de Paphlagonie. Théodora fut Impératrice à Constantinople
par son mariage avec l'empereur Théophile. Elle fut choisie par Euphrosyne, la veuve de
Michel II l'Amorien (dit encore le Bègue) à la suite d'un concours de beauté.
Elle donna cinq filles et deux garçons de son mari, le plus jeune de ces derniers deviendra le
futur Michel III. Théodora vénérait les Saintes Icônes alors que son mari était iconoclaste. A
la mort de ce dernier en 842, elle devient Régente le 21 janvier 842 au nom de son fils Michel
III âgé de trois ans. Très Pieuse, elle dispose du soutien des Moines. Durant sa régence, sa
politique ferme et judicieuse remplit les caisses du trésor; elle dissuada aussi les Bulgares
d’une tentative d’invasion.
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Contrairement à la volonté de son mari Théophile, elle convoque un Concile qui met fin à
l'iconoclasme en février 843 et c'est le 11 mars 843 que fut publiquement rétabli le culte des
Icônes à Sainte-Sophie, le premier dimanche du Grand Carême, date qui devint une des
grandes fêtes de l'Église orthodoxe : le Triomphe de l'Orthodoxie. La cérémonie était présidée
par le Patriarche Méthode qui venait d'être intronisé à la place de l'iconoclaste Jean VII.
En revanche, elle lutte contre les hérétiques pauliciens d'Asie Mineure et dont le mouvement
s'était structuré en état militaire autonome en lutte contre l'Empire. Cette politique entraîne
une alliance avec les musulmans, ce qui affaiblit la défense de l'Empire. Pourtant, elle fit tout
pour affaiblir les positions de l'islam mais ne put sauver la Sicile, conquise entre 842 et 847.
Elle débute la pacification et la conversion des Slaves du Péloponnèse vers 847. Son frère
Bardas Mamikonian, soutenu par Michel III, fait assassiner son conseiller Théoctistos le 20
novembre 855. Elle doit alors abandonner le pouvoir le 15 mars 856.
Théodora et ses quatre filles aînées furent tonsurées Moniales sur l'ordre de Michel III et
enfermées d'abord au Monastère du Carien où elles vécurent misérablement puis transférées
au Monastère de Sainte-Euphrosyne. Les trois survivantes, Thékla, Anastasia et Pulchéria,
furent ensevelies par Basile I avec leur mère Théodora et leur gand-mère Théoctista au
Monastère de Gastria.
Théodora s'endormit dans le Seigneur 11 février 867. Glorifiée, elle est fêtée ce même jour.
Ses Précieuses Reliques ont été translatées de Constantinople à Corfou où elles sont toujours
offertes à la Vénération des fidèles.
ou
The Righteous Empress Theodora was the wife of the Greek emperor Theophilos the
Iconoclast (829-842), but she did not share in the heresy of her husband and secretly she
venerated holy icons. After the death of her husband, when Saint Theodora governed the
realm together with her in age minor son Michael, she restored the veneration of icons,
bringing back the deposed holy Patriarch Meletios and convened a Council, at which the
Iconoclasts were anathematised. And by her was started the celebration of this event – the
Triumph of Orthodoxy, which annually is celebrated on the 1st Sunday of Great Lent.
Righteous Theodora did much for Holy Church and moreover nourished in her son Michael a
firm devotion to Orthodoxy.
When Michael came of age, she was retired from governing and spent 8 years in the
monastery of Saint Euphrosynia, in ascetic deeds and the reading of Divine books (a copy of
the Gospels is known of, copied by her hand). She died peacefully in about the year 867.
In 1460 her relics were given off by the Turks to the people of the city of Kortsyra.
SAINTE GOBNAIT (OU GOBNET GOBNATA) DE BALLYVOURNEY, VIERGE (+6°.S.)
Une des Saintes les plus populaires du Munster, elle naquit dans le Conté de Clare mais dû
fuir des ennemis et se réfugier sur l'Île d'Aran où se trouve une église à Inisheer, Kilgobnet
c'est-à-dire l'église de Gobnait. Après un certain temps, un Ange lui apparut et lui expliqua
que ce n'était pas là "l'endroit de sa résurrection" mais qu'elle devait voyager jusqu'à ce qu'elle
rencontre neuf cerfs blancs et que tel serait le signe du lieu où elle devrait s'arrêter, s'installer
et fonder un monastère.
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Elle se mit en route pour trouver le lieu où Dieu l'attendait, érigeant des églises en cours de
route, entre autres Dunguin dans le Comté de Kerry et Dungarven dans le Conté de
Waterford. Arrivée dans le Conté de Cork, elle rencontra trois cervidés blancs près de
Cloudrohid puis à Ballymakeera, elle en vit six autres et continua jusqu'à Ballyvourney; là
elle en rencontra neuf occupés à paître près d'un bois. Elle y fonda son monastère.
C'est Saint Abban de Kilabban (dans le Comté de Meath en Irlande) qui aurait travaillé avec
elle à la fondation du Monastère à Ballyvourney (Comté de Cork) sur une terre donnée par la
famille O'Herlihy et placée Sainte Gobnait à sa tête comme Abbesse.
Sainte Gobnait avait un don particulier pour s'occuper des malades et sauva les gens victimes
de la peste à Ballyvourney. Elle est considérée comme la Protectrice des abeilles et des
apiculteurs. Gobnata signifie "abeille à miel," l'équivalent hébreux de Déborah. Le miel est
bien entendu un aliment très important pour divers remèdes. Mais la réputation de Gobnait
vient aussi de ce qu'un jour, elle envoya un essaim d'abeilles pour chasser un voleur de bétail
jusqu'à ce que ce dernier ramène le troupeau volé. Elle semblait très douée pour traiter avec
les brigands. On a retrouvé dans un mur de l'église en ruine de Ballyvourney une pierre ronde
et on rapporte qu'elle aurait servit de "boomerang" pour empêcher la construction d'un fortin
par un brigand de l'autre côté de la vallée, en face du monastère. Chaque fois qu'il
recommençait sa construction, elle jetait la pierre contre ses murs et les faisait tomber, autant
de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'il abandonne de dépit.
Un champ près du village est appelé "champ de la peste" rappelle l'endroit qu'elle a marqué
comme sol consacré au-delà duquel la peste ne pouvait pas frapper. Le "Tomhas Ghobnata,"
ce qui signifie en gaélique "la mesure de Gobnait," est une longueur de laine mesurée sur sa
statue et est toujours recherchée pour des guérisons. Et dans l'église se trouve une très vieille
statue en bois datant du troisième siècle qui a été beaucoup portée et qui est présentée lors de
sa fête. A Killeen il y a la "pierre de Gobnait," un vieux pilier de Croix sur lequel on aperçoit
un petit visage tenant une crosse sur le côté.
Il existe encore une source qui porte son nom à Ballyvourney. Comme pour beaucoup de
Saints d'Irlande, il y a des histoires d'interactions merveilleuses avec la nature.
Sa tombe dans le cimetière à Ballyvourney est décorée avec des béquilles et d'autres preuves
de guérisons obtenues par l'intercession de Gobnait. Parmi les Miracles attribués à son
intercession il y a bien sûr cet éloignement de la peste en ayant marqué le sol de la de la
paroisse comme sol sacré mais une autre tradition relate qu'elle a mis en déroute des ennemis
en lâchant ses abeilles sur eux. Sa ruche est demeurée une Précieuse Relique pour les
O'Herlihys.
Tropaire de Sainte Gobnet ton 3
Comme une enfant spirituelle d'Abban, l'Inspiré de Dieu /
Dignement tu en as beaucoup dirigé dans les vertus monastiques, Très Sainte Gobnet./
C'est pourquoi nous t'implorons d'intercéder pour nous/
que nous puissions être correctement dirigés/
et trouvés dignes de la Grande Miséricorde du Christ Notre Dieu.
Kondakion de Sainte Gobnet ton 5
Louange et l'honneur te sont dûs /
Ô Médecin des corps et des âmes,/
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Très Pieuse Gobnet./
Comme toi, étant bénie du don de guérison,/
qui apporta à beaucoup la plénitude et la Paix du Christ,/
prie maintenant pour nous qui avons l'âme tourmentée/
qu'elle puisse connaître la joie de la Divine Guérison.
SAINT HIEROMARTYR GAUDIN L'EVEQUE DE SOISSONS (+VERS 700)
Accusés par des paroissiens qu'il accusait d'usure, ils le noyèrent dans un puits. En réalité, il
fut martyrisé pour son zèle à défendre l'intégrité de la discipline et la pureté des moeurs.
ou
Gaudin fut le troisième successeur de Saint Drausin sur le siège de Soissons. Il était prompt à
réprimander les vices. Après avoir donc exprimé son éloquente indignation contre l'insatiable
avarice de certains, c'est en haine de la Vérité Evangélique qu'il prêchait qu'il fut surpris dans
un guet-apens et qu'il fut traîné dans une rue et qu'il y fut torturé diversement. Comme il
refusait de rétracter ce qu'il avait dit, il fut jeté dans un puits où il se noya, environ en l'an 700
de Notre-Seigneur et mérita ainsi d'être inscrit au catalogue des Martyrs.
Son corps fut transféré dans l'église cathédrale avec les corps de Saint Principe et du Saint
Evêque Loup et du Saint Prêtre Agricola. Levé de terre le premier de juin, il fut déposé dans
une châsse d'argent qui fut pillée par les hérétiques, en même temps que ses Précieux Restes
furent brûlés. Le lieu consacré par son martyre n'a pas cessé d'être fréquenté par la dévotion
des fidèles.
SAINT ABBE SEVENRIN DU MONASTERE SAINT-MAURICE D'AGAUNE
(HELVETIE) (+507)
Séverin, né en Bourgogne vers le milieu du cinquième siècle, fut élevé dans la Foi chrétienne,
au milieu de populations ariennes; pour vivre en paix dans la pratique de la vie monastique, il
se retira dans l’ancien Monastère d'Agaune avant que Sigismond y eût édifié la célèbre
Abbaye de Saint-Maurice. On y suivait des règles particulières désignées sous le nom de
Règle de Tarnat. Devenu au milieu de ses frères un modèle d’humilité, d’abstinence et de
charité, Séverin fut choisi pour les gouverner. Il exerçait cette charge depuis plusieurs années
quand Clovis le Roi des Francs, souffrant d’une fièvre opiniâtre et ne pouvant obtenir aucun
soulagement de la part de ses médecins, le fit venir auprès de lui. Séverin, en quittant ses
frères, eut comme un pressentiment qu’il ne les reverrait plus. Arrivé près du monarque, il
pria Dieu de lui venir en aide, mit son manteau sur les épaules du malade et la fièvre cessa
aussitôt. Clovis lui en manifesta sa reconnaissance par de grandes largesses et la liberté
accordée à certains criminels. Séverin se remit en route vers sa solitude; arrivé dans le diocèse
de Sens, il s’arrêta sur la montagne de Château-Landon où deux Prêtres, Paschase et Ursin, lui
donnèrent l’hospitalité. C’est là qu’il s'endormit dans le Seigneur, en recommandant à ses
hôtes les frères qui l’accompagnaient.
Les deux Prêtres ensevelirent Séverin dans leur chapelle et bientôt des Miracles signalèrent le
tombeau du Saint homme. On y vint en pèlerinage. Childebert, fils de Clovis, fit bâtir à la
place de la chapelle une grande église sous le vocable de Saint Séverin.
Quant au corps de Saint Séverin, il fut levé de terre au septième siècle et Saint Eloi le déposa
dans une châsse d’argent. Ses Saintes Reliques furent sauvées des mains des Normands qui
emportèrent la châsse.
12
ou
Trois récits parlent de la vie de ce Saint Père d’Helvétie : celui de Surius, celui des
Bollandistes et celui composé par un certain Faustus qui fut compagnon et disciple du Saint,
ce dernier récit étant le plus ancien et le plus digne de foi, les autres n’étant que des
amplifications de la première relation. Saint Séverin naquit en 440 au sein d’une illustre
famille de Bourgogne. En ces temps, l’hérésie arienne régnait sur de nombreux territoires
mais le Saint eut l’heur de vivre et d’être instruit au sein d’une famille qui confessait et
pratiquait la Foi orthodoxe.
Par sa naissance, il pouvait prétendre avoir une position élevée dans la société de son temps
mais il préféra renoncer aux illusions du monde et très jeune il se rendit à l’Abbaye de Saint
Maurice d'Agaune. A cette époque, le monastère n’était qu’une modeste chapelle appuyée
contre la paroi rocheuse avec à proximité une hôtellerie pour les pèlerins de passage et un
cloître pour les Moines qui veillaient sur les Précieuses Reliques des Saints de la glorieuse
légion thébaine.
Selon Faustus, son disciple et compagnon de trente ans, Séverin était un Moine irréprochable,
une grande piété l’animait et il était sans cesse en Dieu par son amour et son humilité
insignes. Ainsi en 476 lorsque l’Higoumène d’Agaune rejoignit la Céleste Patrie, Séverin fut
naturellement désigné pour lui succéder. Ce fut un père aimant pour ses Moines, une lumière
pour les égarés, un baume pour les malades et les malheureux. Tous venaient vers sa prière
comme vers la Source de Vie. Dieu, devant sa grande ferveur et son humilité, lui avait
accordé le don des Miracles. Il les dispensa grandement autour de lui, soulageant les misères
des hommes.
Sa réputation grandit et traversa les frontières. Il advint que Clovis le Roi des Francs soit
atteint d’une fièvre maligne. On craignit pour sa vie. Tous les soins de la médecine des
hommes ne purent venir à bout de son mal. Son médecin lui-même lui suggéra alors de faire
venir auprès de lui un Saint Homme dont il avait entendu parler avec grand respect et
vénération. Clovis envoya aussitôt un de ses domestiques à Agaune auprès du Saint Abbé.
Quelques temps auparavant, Saint Séverin avait eu la vision d’un Ange lui révélant qu’il
partirait bientôt pour un pays lointain pour y rendre son âme à Dieu et y être enseveli. Décidé
à aller vers le Roi qui faisait appel à lui et comprenant que la vision lui annonçait sa
Bienheureuse Naissance au Ciel, l’Abbé réunit ses Moines, leur fit ses adieux et se mit en
route.
Son voyage fut une route parsemée de Miracles. A Nevers, il visita la cathédrale de ses prières
et demanda à voir l’Evêque. Malade, il alla le trouver et le guérit. Il repartit, entra dans la ville
de Paris et rencontra un lépreux à qui il fit une onction de sa salive qui le guérit aussitôt. Il
guérit encore de nombreux malheureux. Arrivé devant Clovis, il s’agenouilla, pria et puis il
ôta son manteau et l’étendit sur le Roi qui fut délivré instantanément de sa fièvre!
Le Roi reconnaissant lui fit des dons précieux, entre autres celui de libérer des prisonniers de
ses prisons. Le Saint accomplit encore d’autres merveilles avant que de reprendre sa route
vers le terme de son voyage.
13
Il sortit de Paris et se dirigea vers Château-Landon, en Gâtinois (dans l’actuelle Seine-et-
Marne). Sur une colline se trouvait un oratoire que desservaient deux Prêtres : Ursicin et
Paschase. Il leur expliqua sa vision, leur annonça son départ prochain pour la Céleste Patrie et
leur recommanda ses compagnons Faustus et Vital. Demeuré en Dieu par la prière pendant ses
deniers jours sur la terre des vivants, Saint Séverin rejoignit le Père en naissant au Ciel le 11
février 507. Une Grande Lumière se manifesta rayonnante à son envol pour la Jérusalem
Céleste.
Childebert le fils de Clovis fit construire une église sur le tombeau du Saint. De nombreux
Miracles vinrent attester de la faveur de l’Abbé Séverin auprès du Seigneur. Une communauté
s’organisa auprès de ses Saintes Reliques. Parti annoncer le Départ de Saint Séverin aux
Moines d’Agaune, Saint Faustus ne voulut pas devenir l’Abbé et il repartit pour vivre auprès
du tombeau de son Père Spirituel. Une église fut construite en sa mémoire à Paris, elle devint
la paroisse de Saint Séverin qui existe encore mais qui est désormais papiste.
L’église de Château-Landon qui abritait les Vénérables Reliques du Saint fut détruite à deux
reprises, une fois par les Saxons puis par les Anglais mais les Saintes Reliques furent sauvées.
En 1568, les calvinistes occupèrent le monastère et pillèrent son trésor. Ils s’emparèrent d’un
bras reliquaire, en jetèrent la Précieuse Relique pour conserver l’argent. Le bras du Saint
abandonné répandit une Lumière extraordinaire que virent des paysans des environs. Ils
avertirent le prêtre papiste de la paroisse voisine qui vint prendre et mettre en lieu sûr les
Précieux Restes.
La révolution fit disparaître les dernières Précieuses Reliques de Saint Séverin en terre de
France. La fête du Saint dont une Remarquable Relique était encore à Saint Maurice du Valais
au siècle dernier fut fixée au 11 février, date de son natalice.
Tropaire à Saint Séverin Ton 8
Illustre Moine et Higoumène parfait*
Tu fus un exemple de bonté et d’humilité*
Pour les Moines et les laïcs qui te consultaient*
Tu fus aussi le Médecin Thaumaturge de ceux qui faisaient appel à toi*
C’est pourquoi nous te demandons avec ferveur*
Supplie pour nous le Seigneur Jésus-Christ*
Afin qu’Il nous accorde Sa Grande Miséricorde et le Salut de nos âmes!
SAINT HIEROMARTYR VOLUSIEN (OU VOUSSIEN) L'EVEQUE DE TOURS (+507)
8 janvier – 11 - 13 février
Le Saint Evêque Volusien de Tours naquit à Lyon d'une famille sénatoriale, originaire de
l'Auvergne. Malgré les bienveillantes attentions des empereurs dont ils furent souvent l'objet
ses ancêtres préférèrent aux faveurs impériales la Grâce du Baptême. Ils n'hésitèrent point, en
effet à embrasser le Christianisme dès qu'ils en eurent connu la divinité. Le père de Volusien
se nommait Apollinaire et sa mère Matertera.
Fidèle aux glorieuses traditions de sa famille, le jeune Volusien donna de bonne heure
l'exemple des vertus chrétiennes mais son âme ardente et généreuse le fit embrasser la vie
monastique au célèbre Monastère de Lérins, cette pépinière d'Evêques qui jeta un si vif éclat
dans les Eglises des Gaules.
Nous ignorons les circonstances qui l'amenèrent à Tours, sous l'épiscopat de Saint Eustache.
14
Ce Pieux Evêque, charmé de ses vertus, le retint près de lui et il y resta sous l'épiscopat de
Saint Perpet dont il était d'ailleurs le parent. On prétend qu'il était également parent de Sidoine
Apollinaire mais cette opinion ne nous paraît pas assez solidement établie.
A la Naissance Céleste de Saint Perpet le peuple de Tours, grand admirateur des vertus de
Volusien, le choisit pour son Evêque. C'était en l'année 491. Digne imitateur de son illustre
parent, il employa son immense fortune au soulagement des pauvres et aux besoins de son
Eglise. Il érigea la paroisse de Manthelan dans l'arrondissement de Loches et consacra la
basilique de Saint-Jean à Marmoutier. Les honneurs de l'épiscopat ne diminuèrent en rien
l'éclat de son humilité et il conserva sur le siège épiscopal la simplicité et la modestie du
Moine. Il sut par sa douceur gagner l'affection de son peuple mais homme de conscience, de
fermeté, il se rendit bientôt suspect à Alaric qui tenait alors sous sa domination une grande
partie de la Gaule et de la Touraine jusqu'à la Loire. Le chef arien comprenant que la
conversion de Clovis au Christ allait porter un rude coup à son autorité et redoutant par-dessus
tout l'influence des Evêques, ne recula pas devant la persécution. La courageuse éloquence et
les abondantes aumônes de Volusien le désignèrent l'un des premiers aux rigueurs du roi
barbare. Arraché violemment du siège épiscopal qu'il occupait si dignement depuis sept ans, il
fut emmené en exil dans la ville de Toulouse.
Malgré le profond chagrin qu'il éprouvait d'être séparé de son église, Volusien ne resta pas
inactif; ne pouvant plus instruire son peuple, il fit entendre constamment sa parole aux ariens;
il discutait avec leurs évêques et par l'ardeur de son zèle et l'efficacité de ses discours, il fit
triompher la Foi orthodoxie.
Les Goths chassés par les troupes victorieuses de Clovis, résolurent d'emmener le Saint
Evêque dans leur fuite jusqu'en Espagne mais comme le courageux Evêque ne cessait de leur
reprocher leur hérésie avec une Sainte Hardiesse, ils lui tranchèrent la tête dans les environs
de Pamiers vers l'année 499.
La tradition rapporte que le Saint s'appuyait sur son bâton en présentant sa tête au glaive du
bourreau. Ce bâton demeura en terre et il devint dans la suite un bel arbre qu'on voyait encore
au neuvième siècle. Son corps, enseveli d'abord auprès de Foix, fut transporté plus tard dans
une église que le Comte Roger fit élever en son honneur. On construisit un monastère autour
de cette tombe qui devint bientôt un lieu de pèlerinage que de nombreux Miracles rendirent
très célèbre.
Le martyrologe romain fixe sa fête au 8 janvier mais l'église de Tours la célèbre le 11 février
et celui de Pamiers le 13.
Nous ajoutons un document de 1384 [ou 1354] extrait d'une "Histoire du Languedoc" :
"À tous ceux qui liront le présent écrit faisons savoir que nous Hugues, par la Grâce de Dieu,
Humble Abbé du Monastère de Saint-Augustin de Pamiers, avons trouvé, vu, appris et lu mot
à mot dans les archives …/…de la sacristie de notre monastère divers actes, livres et anciens
manuscrits destinés à conserver le souvenir des faits relatifs à l'abbaye, à sa basilique et à ses
anciens Canons ou règlements. Nous avons vu dans ces titres que le Bienheureux Volusien
Martyr de Jésus-Christ et Archevêque de Tours (sic) de noble mémoire dont le corps repose
dans la basilique de Poix [ou Foix?] du temps de Clovis, premier Roi Chrétien de France alors
qu'une bande de Goths et d'ariens, vraie peste publique, envahit la Gaule et que la ville de
Tours décimée par le fer et livrée au pillage, fut privée de son Evêque et pasteur, nous avons
lu que le Bienheureux Volusien fut pris et lié par ces détestables ennemis de la Foi et conduit
15
en exil jusqu'à Toulouse. On y fit entrer que ces farouches Wisigoths, soupçonnant leur propre
roi Alaric qui habitait Toulouse de s'entendre avec Volusien pour rendre la ville aux armées
franques, éloignèrent celui-ci qui était tenu en dehors des murs de la ville lié et enchaîné. Ils
voulurent tout conduire le Saint Evêque en Espagne ou dans quelque contrée éloignée; afin de
dominer seuls sur la ville et de pouvoir sans obstacle naturaliser leurs doctrines perverses sur
[???] la population chrétienne. Volusien, entravé jusqu'au lieu de Coureuse…/…[il fut]
décapité par ces soldats barbares et reçut ainsi d'eux la Couronne du martyre. De plus, on lit
que la même nuit où le Saint fut mis à mort, il apparut à deux Femmes Pieuses [???] et [???]
et qu'il leur raconta les circonstances de son martyre, leur ordonnant d'aller trouver les clercs
et les fidèles de Foix [ou de Poix] afin que son corps fût porté dans la basilique de cette ville
et y reçut la sépulture : ce qui fut fait sans retard et comme pas enchantement, d'après ce que
rapportent ces écrits authentiques et dignes de toute croyance.../…Nous avons trouvé ces faits
rapportés dans des monuments anciens dans des manuscrits dignes de Foi et nous y puisons
un témoignage irrévocable de ce que nous avançons et afin que toute croyance soit aussi
ajoutée, nous, abbé susdit, à la prière des consuls et de la communauté de Poix [ou de Foix?],
nous dressons le présent diplôme et le revêtons de notre propre sceau. Fait et donné dans notre
susdit monastère, le 23 du mois d'octobre, année de l'Incarnation du Seigneur, 1354 [ou
1384?]
11 février – 3 juin
SAINT MOINE DIMITRI DE PRILUKI (VOLOGDA), THAUMATURGE (+1392)
16
The Monk Dimitrii of Prilutsk, Wonderworker, was born into a rich merchant's family in
Pereyaslavl'-Zalessk. From the time of his youth the monk was uncommonly handsome.
Having accepted monastic tonsure at one of the Pereyaslavl' monasteries, the Saint later
founded the Nikol'sk (Saint Nicholas) life-in-common monastery on the Borisoglebsk Hill at
the shore of Lake Plescheevo near the city, and became its hegumen.
In 1534 Saint Dimitrii first met with the Monk Sergei Radonezh, who had come to
Pereyaslavl' to bishop Athanasii. From that time he repeatedly conversed with the Monk
Sergei and became close with him. The fame of the Pereyaslavl' hegumen so spread about,
that he became godfather to the children of Greatprince Dimitrii Ioannovich. Under the
influence of the Radonezh wonderworker, the Monk Dimitrii decided to withdraw off to a
desolate place, and together with his disciple Pakhomii he set off North. In the Vologda
forests, at the River Velika, in the Avnezhsk surroundings, they built a church of the
Resurrection of Christ and they made ready to lay the foundations for a monastery. But the
local inhabitants were fearful of losing out, and the wilderness-dwellers in their wish to be a
burden to no one, set off further.
Not far from Vologda, at the bend of a river in an isolated spot, the Monk Dimitrii decided to
form the first of the life-in-common monasteries of the Russian North. The people of Vologda
and the surrounding gladly consented to help the Saint. The owners of the land intended for
the monastery, Il'ya and Isidor, even trampled down a grain field, so that a temple might be
built immediately. In 1371 the wooden Saviour cathedral was erected, and brethren began to
gather. Many a disciple of the monk came thither from Pereyaslavl'. The deep prayer and
quite strict asceticism was combined in the Prilutsk hegumen with kindliness: he fed the poor
and hungry, he took in strangers, he conversed with those in need of consolation, and he gave
counsel. The monk loved to pray in private. His Lenten food was but prosphora with warm
water, and even on feastdays he would not partake of the wine and fish permitted by the
ustav-rule. Both Winter and Summer he wore only his old sheepskin coat, and into old age he
went off with the brethren on common tasks. Contributions to the monastery the Saint
accepted cautiously, so that the welfare of the monastery be not to the impairment of those
living nearby. The Lord vouchsafed His servant the gift of perspicacity. The Monk Dimitrii
died at an advanced age on 11 February 1392. The brethren approaching found him as though
asleep, and his cell was filled with a wondrous fragrance. Miracles from the relics of Saint
Dimitrii began in the year 1409, and during the XV Century his veneration spread throughout
all Rus'. And not later than the year 1440, based on the narratives of Saint Dimitrii's disciple
the hegumen Pakhomii, the Prilutsk monk Makarii recorded his life (Great Reading-Menaion,
11 February).
SAINT CEDMON (OU CAEDMON) DE WHITBY, CONFESSEUR (+ VERS 680)
Cedmon était un simple convers ou un domestique de la ferme attachée à l’Abbaye de
Whitby, sous la grande Abbesse Hilda. Il était parvenu à un âge avancé sans avoir la moindre
notion du chant. Aussi dans les repas de fête quand arrivait le moment où les convives étaient
invités à chanter, il quittait la salle du festin pour rentrer chez lui. Un soir qu’il était sorti de
cette façon pour se retirer dans les étables dont il avait alors la surveillance, il s’endormit et
vit en songe un homme qui lui dit : "Cedmon, chante-moi quelque couplet. – "Mais" réponditil,
"je ne sais pas chanter et c'est pour ce motif que j’ai quitté la salle." – "Mais tu as bien
quelque chant à me faire entendre." – "Et que dois-je chanter?" – "Chante l’oeuvre de la
Création."
Le poète alors improvisé se mis à louer le Créateur en des termes inconnus jusqu’à lui. A son
17
réveil il se souvint des expressions de son Hymne et la compléta. Il raconta cette histoire en
toute simplicité à son maître et celui-ci la rapporta à l’Abbesse Hilda. Celle-ci fit donc venir
Cedmon et voulut qu’il chantât ses vers devant une réunion de savants. Tous déclarèrent que
cet ignorant avait reçu de Dieu un don spécial pour la poésie : ils lui exposèrent des passages
de la Bible pour qu’il les mît en vers. Dès le lendemain matin, l’oeuvre était terminée. C’est
alors que Hilda fit entrer Cedmon comme Moine dans un monastère et voulut qu’il étudiât les
Saints Livres. Il mettait en vers tout ce qu’il entendait avec une douceur et une puissance
expressive remarquable. Qui plus est, sa vie entière fut un modèle d’obéissance et de
dévotion.
Quatorze jours avant de naître au Ciel, Cedmon fut atteint d’un mal grave qui lui laissait
néanmoins la faculté de marcher et de parler; sa cellule était à proximité de l’infirmerie. La
veille de son Départ, il demanda qu’on lui préparât un lit dans l’infirmerie, ce qui ne manqua
pas de surprendre le frère infirmier. Vers minuit, Cedmon demanda s’il n’y avait pas dans la
maison la réserve de la Sainte Eucharistie. "Mais qu’as-tu besoin de la Sainte Eucharistie à
cette heure-ci? Tu n’es pas sur le point de mourir; hier, en t'endormant, tu plaisantais encore!
– "Qu'importe, apportez-moi le Saint Viatique." On obéit et en Présence de Notre Seigneur,
ayant sur la main les Saintes Espèces, il demanda pardon à ceux qui l’entouraient, déclara
qu’il pardonnait à tous et se communia. Il demanda ensuite s’il y avait beaucoup de temps
encore avant la récitation des nocturnes. "Il n’y a que peu de temps," lui répondit-on. – "C'est
bien, attendons ce moment." Il fit sur lui-même le Signe de la Croix, sommeilla un peu et
passa doucement de cette vie dans la Vraie Vie. C’était vers 680.
Des Miracles manifestèrent sa Sainteté et au douzième siècle on leva de terre son corps avec
ceux des autres Saints de Witby.
SAINT ABBE BENOIT D'ANIANE (OU BENOIT DE MAGUELONNE) (+ 821)
Echanson de Charlemagne, ce Wisigoth né en Languedoc deviendra Moine à Sainte-Seine
l'Abbaye en Bourgogne avant de retourner dans son pays natal pour y fonder une abbaye sur
les bords de l'Aniane. Au moment du Concile d'Aix la Chapelle en 817, il préside une réunion
de tous les Pères Abbés bénédictins de l'empire carolingien pour la concordance de la Règle
bénédictine.
ou
Le Wisigoth Witiza (Eutice) naquit en 750 dans le Languedoc; son père était un des Goths
ralliés au Roi des Francs Pépin le Bref. Eutice devint premier échanson du Roi puis reçut un
commandement dans l'armée franque et continua à s'élever sous le règne de Charlemagne
avant d'abandonner subitement la recherche de la gloire terrestre pour devenir Moine sous le
nom de Benoît au Monastère de Saint-Seine en Bourgogne en 773. Ses austérités étaient si
grandes qu'elles lui valurent d'être considéré comme fou par les Moines qu'elles rebutaient
mais son Abbé lui confia la charge du temporel de ce monastère tant et si bien qu'à son Départ
on voulut que Benoît lui succédât.
Pour éviter cet honneur, il repartit vers son Languedoc natal et s'installa avec quelques
disciples dans des cellules misérables au bord du torrent de l'Aniane appliquant
rigoureusement les traditions des Pères d'Orient Saint Pachôme et Saint Basile. Leur petite
communauté grandit rapidement et dépassa bientôt trois cents Moines; ils construisirent alors
un grand monastère dont il fallut tempérer la Règle par celle de Saint Benoît de Nursie.
18
Devenu conseiller du Roi d'Aquitaine Louis le Pieux (né à Casseneuil près d'Agen), celui-ci le
chargea de réformer les monastères de Gascogne puis ceux de l'empire dont il hérita en 814 à
la mort de son père Charlemagne et même ceux de Provence. Quand Louis succéda à
Charlemagne, il appela Benoît pour fonder un nouveau monastère à Inden (Saint-Corneille)
près de Cologne et d'Aix-la-Chapelle et lui donna autorité suprême sur tous les monastères du
royaume mais cet empereur trop jeune (il fut appelé le débonnaire par les Francs parce qu'il
avait permis aux Saxons déportés par son père de rentrer dans leur patrie) eut la faiblesse de
ne pas s'opposer aux manoeuvres du Patriarche de Rome qui profita plus tard des troubles
causés par la rébellion de son fils Louis le Germanique pour s'arroger le titre de Souverain
Pontife sans confirmation impériale.
La renommée de Sainteté de Benoît fit que de nombreux monastères se construisirent alors
sous sa Règle (dont celui de Saint-Savin-de-Gartempe dans la Vienne) et de nombreux autres
revinrent à son exemple à la stricte discipline. L'Abbé d'Aniane fut l'un des plus fermes
opposants à l'hérésie de l'évêque iconoclaste Félix d'Urgel et visita sans relâche les
monastères dans tout le royaume, les vivifiant par son enseignement comme par l'exemple de
son austérité personnelle et de son amour des pauvres : dans les moments de famine, il
distribuait souvent toutes les réserves du monastère, allant jusqu'à laisser les voleurs le
dépouiller sans les poursuivre. Son repas consistait en un morceau de pain. Il pratiquait la
prière continuelle sans négliger les Offices ordinaires de la communauté. Il avait reçu le don
de clairvoyance et lisait les pensées cachées des Moines négligents qu'il convertissait avec
douceur, accomplissant de nombreux Miracles et profitant de ses voyages incessants pour
évangéliser les populations sur son chemin.
Benoît acheva son oeuvre de rétablissement par l'apurement de le Règle monastique par une
grande assemblée des Supérieurs de tous les monastères du royaume en 817 qui votèrent des
statuts à l'origine d'un véritable mouvement de renaissance monastique dans tout l'Occident.
Ses fréquents voyages l'exténuèrent et il s'endormit en 821 après s'y être préparé par la lecture
du récit de la dormition des plus grands Saints du Synaxaire afin de suivre leur exemple
jusque dans cette extrémité.
Ste Théodora, impératrice de la Nouvelle Rome, restauratrice de l'Orthodoxie en 843 puis
Moniale (867). -St Georges le Serbe-St Vsevolod, appelé Gabriel au St baptême, prince de
Pskov (Russie 1138). -St Dimitri de Prilouki, hiéromoine et thaumaturge au territoire de
Vologda (Russie 1392).-St Calocer l'Evêque de Ravenne, Confesseur (170). -Sts Félix,
Victor, Janvier, Vital, Herenée, Martyrs en Afrique (vers 250).- Sts Jules, Paul, Victoire et
leurs compagnons, Martyrs en Afrique sous Dioclétien (304). -St Lucius l'Evêque
d'Andrinople et ses compagnons, Martyrs par la main des Ariens (348). -Invention des
Reliques du prophète Zacharie, le père du Précurseur (Kofar, Palestine, 409). -St Lazare
l'Evêque de Milan qui fut l'un des premiers à accueillir la prière des Rogations établie par St
Mamert de Vienne (449). -St Castrensis l'Evêque africain jeté par les Vandales sur une barque
avec plusieurs compagnons; ils arrivèrent en Campanie où St Castrensis fut honoré comme un
protecteur des navigateurs en péril (vers 450). -Ste Gobnata, Abbesse à Ballyvourney en
Irlande (VIème siècle?). -St Gwenvaêl, frère de Ste Yunna, Ermite à Coat-an-Noz en
Bretagne (VIème siècle). -St Severin, Higoumène d'Agaune (aujourd'hui St-Maurice) en
Valais qui guérit le roi Clovis d'une maladie, mort à Château-Landon au diocèse de Sens
(507). -St Didier l'Evêque de Vienne en Dauphiné, Martyr pour avoir défendu la pureté des
moeurs (608). -St Cedmon, Moine et chantre au couvent de Whitby en Angleterre (vers 680).
-St Gaudin l'Evêque de Soissons en Picardie, martyrisé pour son zèle à défendre l'intégrité de
la discipline et la pureté des moeurs (vers 707). -St Blaise, Higoumène à Kiafa-Sklavéna en
19
Acarnanie, Martyr avec 2 hiéromoines, 3 Moines et de nombreux fidèles par la main des
pirates musulmans (1006).-
Mémoire du Miracle de l'Icône de la Mère de Dieu à Parga de Nicopolis (1603).
Lecture de l’Epître
Pour le Hiéromartyr Blaise de Sébaste
Heb IV : 14-V : 6
4.14 Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus,
le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. 4.15 Car nous n'avons pas
un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté
comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. 4.16 Approchons-nous donc avec
assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être
secourus dans nos besoins.
5.1 En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes
dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifice pour les péchés. 5.2 Il
peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage.
5.3 Et c'est à cause de cette faiblesse qu'il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés,
comme pour ceux du peuple. 5.4 Nul ne s'attribue cette dignité, s'il n'est appelé de Dieu,
comme le fut Aaron. 5.5 Et Christ ne s'est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain
sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui!
5.6 Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de
Melchisédek.
Pour le Thaumaturge Dimitri de Vologda
Gal V : 22-VI : 2
5.22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la
fidélité, la douceur, la tempérance; 5.23 la loi n'est pas contre ces choses. 5.24 Ceux qui sont à
Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 5.25 Si nous vivons par l'Esprit,
marchons aussi selon l'Esprit. 5.26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les
uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
6.1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels,
redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi
tenté. 6.2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
Lecture de l’Evangile
Pour le Hiéromartyr Blaise de Sébaste
Matthieu X : 1, 5-8
10.1 Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits
impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité.
10.5 Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes:
N'allez pas vers les païens, et n'entrez pas dans les villes des Samaritains; 10.6 allez plutôt vers
les brebis perdues de la maison d'Israël. 10.7 Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est
proche. 10.8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les
démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
HYMNE DE LOUANGE - LA VÉNÉRATION DES ICÔNES
Vers quoi, en quelque sorte, te courbes-tu, mon Chrétien,
Quand, ô mon Chrétien, vénères-tu les Icônes?
Devant le Dieu Vivant, le Créateur, je me prosterne,
Avec toute mon âme, coeur et esprit, je me prosterne devant Lui.
20
Mortel je suis et dès lors incapable de soutenir Sa Vision,
Alors, devant Son Image, je me courbe;
Que respectes-tu avec tant de ferveur, ô mon Chrétien,
Quand l'Icône embrasses-tu, ô mon Chrétien?
Christ le Dieu et Sauveur, c'est Lui Que j'embrasse,
Les choeurs des Anges, les Saints et la Mère de Dieu.
Mortel je suis et dès lors incapable de les toucher,
Mais quand leur image j'embrasse, alors mon coeur est détendu.
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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