samedi 5 mai 2012

Vie de Sainte Philippa de Pamphylie et autres Vies de Saints.

21 avril – 4 mai 2012 Cycle mobile (Pascalion): Vendredi de la Troisième Semaine Lecture de l’Epître Actes VIII : 40-IX : 19 8.40 Philippe se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait. 9.1 Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, 9.2 et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. 9.3 Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. 9.4 Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 9.5 Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. 9.6 Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. 9.7 Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. 9.8 Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. 9.9 Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. 9.10 Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision: Ananias! Il répondit: Me voici, Seigneur! 9.11 Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. 9.12 Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue. Ananias répondit: 9.13 Seigneur, j'ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes Saints dans Jérusalem; 9.14 et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom. 9.15 Mais le Seigneur lui dit: Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël; 9.16 et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom. 9.17 Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit. 9.18 Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé; 9.19 et, après qu'il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas. Lecture de l’Evangile Jean VI : 48-54 6.48 Je suis le pain de vie. 6.49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 6.50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 6.51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. 6.52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? 6.53 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. 6.54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Cycle fixe : Commémorations 2 SAINT PATRIARCHE MAXIMIEN DE CONSTANTINOPLE (+ 434) Né à Rome d'une famille riche et puissante, il quitta sa ville natale et se rendit à Constantinople où son affabilité et son amour de la vertu lui gagnèrent l'affection de tous. Le Patriarche Sisinnius l'ordonna Prêtre et après la condamnation de son successeur Nestorius pour hérésie, Maximien se vit forcé de lui succéder au patriarcat. Il était déjà usé de vieillesse et d'Ascèse mais sa profonde piété, son esprit doux et paisible, en un mot sa Sainteté, le firent juger digne et capable de mettre fin aux dissensions. Le Saint Pape Célestin de Rome dans sa lettre par laquelle il accepte cette élection, le Saint Pape Cyrille d'Alexandrie, le Concile d'Ephèse, tous ont fait l'éloge de Saint Maximien. Il ne siégea que deux ans et cinq mois. Il naquit au Ciel subitement le 12 avril 434. ou Il était originaire de Rome et fut ordonné Prêtre à Constantinople par le Patriarche Sisinius lui-même. Sinisius eut pour successeur Nestorius dont la doctrine hérétique sur la Personne du 3 Christ fut ardemment combattue par Saint Maximien. Le Concile d'Ephèse condamna Nestorius et deux ans plus tard, furent proclamées la totale Divinité et la totale humanité du Christ Jésus. Saint Maximien fut alors élu pour le remplacer comme Patriarche de Constantinople à la grande joie du Saint Patriarche et Pape Célestin de Rome. Saint Cyrille, Patriarche et Pape d'Alexandrie, attribua la restauration de l'unité de l'Eglise aux prières et à l'activité de ce sage pasteur. ou Saint Maximian, Patriarch of Constantinople, was born in Rome from wealthy and pious parents. Upon coming into the means he arranged for tombs for burial of the dead, glorified by sanctity of life. Saint Maximian was a plain man and he loved to live removed from worldly vanity. For his pure and virtuous life, at Constantinople Patriarch Sisinios (426-427) ordained him presbyter. Upon the deposing from the Constantinople throne of the heretic Nestorius (428-431), the monk-presbyter was elevated onto the patriarchal throne on 25 October 431, during the rule of the holy emperor Theodosius the Younger (408-450). The holy Patriarch Maximian died peacefully on 12 April 434, on Great Thursday. SAINT THEODORE DE SANAXAR (+1791) 19 février – 21 avril (invention) L'Ancien Théodore, Guide Spirituel de Saint Germain d'Alaska, naquit dans une noble famille en Russie en 1719. Il servit dans le régiment d'élite Preobrazhensky à Saint-Petersburg et fut personnellement connu de l'Impératrice Elisabeth Petrovna. Cependant, bouleversé par le Départ soudain d'un de ses compagnons, il quitta sa vie d'aise et d'avantages et s'enfuit au 4 Désert pour y mener une vie de repentance et de prière après avoir fait sa demande à l'Empereur : "Moi dans ma Quête de Dieu et pour le Salut de mon âme, souhaite persévérer jusqu'au bout, Votre Majesté. Et ma vie passée et mon rang, je n'en veux plus." Après une période d'essais à la Laure Saint Alexandre Nevsky et au Monastère de Sarov, Théodore s'installa dans le Monastère abandonné de Sanaxar et il y institua une vie monastique stricte et droite. Ceci fit se lever l'ire de l'ennemi de la race humaine qui fit se lever une série de persécutions contre lui. Authentique aristocrate, l'Ancien Théodore accepta tous les procès et mésaventures humblement comme si cela venait de Dieu Lui-même. "Dis-moi, est-ce qu'une âme occupée avec les rires de ce monde peut ressentir cette joie? Il me semble que de même que l'homme ne sait pas servir Dieu et Mammon; de la même manière, il est impossible d'être occupé aux délices temporelles et en même temps ressentir de la Joie Spirituelle en Dieu." SAINT ABBE BEUNO (OU BEUNOR) DE CLYNNOG FAWR, CAERNARVON, PAYS DE GALLES (+VERS 640) 14 janvier – 21 avril Beuno était un important Gallois, fondateur de plusieurs monastères. Son histoire nous est parvenue sous forme d'un écrit de 1346 mais elle peut contenir des éléments légendaires. Fils de Beugi (Hywgi) et petit-fils d'un prince gallois, Beuno fut éduqué dans l'Herefordshire, probablement à l'Abbaye de Bangor près de laquelle on trouve encore un village appelé Llanfeuno. Beuno fut l'oncle de Sainte Winifred qui fut ramenée à la vie après que son soupirant lui eut brisé la tête. Cadvan était Roi du Nord du Pays de Galles et venait récemment de triompher du roi Ethelred du Northumberland qui avait massacré les Moines de Bangor vers 607. Saint Beuno donna au Roi un sceptre en or et le Prince en retour assigna un emplacement pour le Monastère de Beuno près de Fynnon Beuno (Source de Beuno) dans la paroisse de Llanwunda dont il est le Saint Proecteur. Mais pendant qu'il était occupé à poser les fondations, une femme vint à lui avec un enfant dans ses bras, disant que cette terre était l'héritage de cet enfant. Troublé par ce fait, le Saint Homme amena la femme au Roi et lui dit qu'il ne pouvait pas vouer à Dieu le patrimoine d'autrui. Le Roi refusa de prêter attention à ses remontrances. Alors le Saint partit. Mais Gwyddeiant, cousin du Saint, le suivit immédiatement et lui accorda la bourgade de Clynnog Fawr qui était incontestablement son patrimoine et où Beuno bâtit son église vers l'an 616. Le Roi Cadvan s'endormit vers cette époque mais son fils et successeur Cadwallon le dépassa en libéralité envers le Saint et son monastère. Entre autres Miracles, on rapporte qu'un homme avait perdu ses sourcils dans un accident et Saint Beuno le guérit en appliquant la pointe métallique de son bâton. De cette circonstance, une église bâtie peut-être par la personne ainsi guérie à quatre miles de Clynnog a conservé jusqu'à nos jours le nom de Llanael Hayarn, c’est-à-dire l'église du sourcil de métal. Son nom est en particulièrement associé avec Clynnog en Caernarvonshire où il a pu y avoir un petit monastère. Il y a nombre d'autres fondations (dont Aberffraw et Trefdraeth sur l'Île d'Anglesey), tant dans le centre de l'Est du Pays de Galles et dans le Clwyd qui lui sont dédiées et qui ont pu avoir été fondées par ses disciples. Beuno s’endormit dans le Seigneur et fut enseveli à Clynnog Fawr où un oratoire en pierre fut bâtit sur sa tombe. Ses Précieuses Reliques furent par la suite transférées dans une nouvelle église (Eglwys y Bedd) où des Miracles s'opérèrent. La belle église en pierre est grande et magnifique comme l'est la chapelle Saint-Beuno qui jouxte l'église et à laquelle on accède par un portique. Dans cette chapelle, le délicat vitrail des grands vitrages est en grande partie 5 effacé ou détruit, sauf une grande Figure de Notre Sauveur étendu sur la Croix. En face et à trois yards de la fenêtre Est, on trouve la tombe de Saint Beuno, surélevée et couverte d'une large pierre sur laquelle les gens couchent leurs enfants malades, espérant les voir guéris. Le culte de Beuno a survécu à la "réforme." Durant le règne d'Elisabeth I, il y eut des plaintes selon lesquelles les agneaux et les veaux étaient offerts à sa tombe et par la suite ramenés parce que le troupeau de Beuno "prospérait merveilleusement bien." Les gens malades étaient encore amenés à sa tombe à la fin du dix-huitième siècle où ils se baignaient dans sa Source Sainte et passaient la nuit dans son tombeau. ou Comme Saint Jean le Précurseur, Beuno fut l'enfant de ses parents dans leur vieil âge. Il fut envoyé à l'école fondée par Saint Tathan à Caerwent où il fut ordonné Prêtre et put ainsi donner la Communion à son père avant qu'il ne s'endorme. Il établit une fondation monastique dans la ville natale de son père et planta un gland à côté de la tombe de son père qui grandit et devint un chêne majestueux. De là il partit pour Berriew, entre Welshpool et Newtown et là, un jour alors qu'il marchait le long de la Severn, il entendit un Anglais appelant ses chiens, de l'autre côté de la rivière. Il dit à ses disciples de ramasser leurs affaires afin qu'ils soient partis avant "que l'homme à la langue étrange" n'envahisse leur terre. Après un bref séjour avec Tyssilio en un lieu près de Corwen et donné par Cynan, il partit après s'être querellé avec les neveux de Cynan. Il resta un peu de temps dans le Flintshire où la guérison miraculeuse de sa nièce Sainte Winifred eut lieu. Puis il accepta le don de terre du Roi Cadwallon, juste le temps de s'apercevoir que le Roi n'en était pas le propriétaire et ne pouvait le donner. Lorsque Cadwallon refusa de donner une autre terre, Beuno le maudit mais le cousin de Cadwallon, Gwyddaint, se dépêcha de faire amende et lui offrit une bourgade sur la côte Nord du Caenaronshire sur la péninsule de Lleyn et il y bâtit son église, à Clynnog Fawr. Cela devait devenir son lieu de résidence principal pour le restant de ses jours bien qu'il eut un certain nombre d'autres églises, y compris deux sur Anglesey. C'est à cette dernière partie de sa vie qu'appartient le récit de sa guérison de Tegiwg, la fille d'Ynyr et de Sainte Madrun qui par la suite devint Moniale. Et aussi la tradition du courlis (oiseau) qui avait sauvé un livre que Saint Beuno avait laissé tomber dans la rivière et l'avait déposé sur une pierre pour sécher. Le Saint fut si reconnaissant qu'il pria Dieu de récompenser l'oiseau, lui donnant protection, de sorte que de nos jours personne ne sait où les courlis nichent. Lorsqu'arriva le temps de sa Naissance au Ciel, le samedi après Pâque, Saint Beuno eut la vision des Cieux Ouverts, de la Trinité et des Saints Apôtres Pierre et Paul, Saint David et Saint Deiniol se tenant avec tous les Saints et les Anges devant le Trône. Il s’endormit dans le Christ le lendemain, premier dimanche après Pâque qui était un 21 avril, probablement en 642 et il fut enseveli à Clynnog où sa sépulture et sa source sont fréquentés par les pèlerins depuis des siècles. La sépulture se trouvait dans une chapelle au Sud-Ouest de l'église appelée Capel Beuno ou Eglwysy Bedd et reliée à l'église par un étroit passage. La source, Ffynnon Feuno, se trouve à quelque deux yards de l'église et les épileptiques. Les enfants atteints de rachitisme étaient plongés dans l'eau et emmenés à la chapelle pour y passer la nuit, ce qui guérissait certainement. 6 Tropaire de Saint Beuno ton 6 Tu accomplis nombre de Miracles et fonda nombre d'églises,/ Ô Glorieux Père Beuno./ Tu protégeas Sainte Winifred/ Et la guidas dans la Sainteté./ Protège-nous aussi, pas tes prières, à travers les dangers de cette vie/ Afin que nous recevions la Miséricorde. SAINT HIEROMOINE ANASTASE LE SINAITE (+ DEBUT 8°S.) Higoumène au Mont Sinaï et né à Chypre avant l'arrivée des Arabes, il fit peut-être des études de médecine comme semble en témoigner sa culture médicale. Il se fit Moine au Mont Sinaï. Mais à cette époque, la profession monastique en Orient, même en cette époque troublée, n'est pas un obstacle aux voyages comme nous le constatons par bien d'autres Saints Pèlerins. On le trouve à Damas et en Egypte. De passage à Alexandrie, il s'intéresse aux controverses théologiques et défend la Foi orthodoxe du Concile de Chalcédoine : le Christ est Vrai Dieu et vrai homme. Arrive le tourbillon de la conquête arabe qui bouleverse la société chrétienne. Anastase encourage les Chrétiens des régions conquises à rester fidèles à leur Foi. Beaucoup de Chrétiens sont déportés par les conquérants vers des régions insalubres. Saint Anastase et d'autres Moines se dévouent auprès d'eux, partageant leurs épreuves et les réconfortant. Nous avons de lui un traité de christologie et une catéchèse populaire où s'expriment sa douceur d'esprit et sa profondeur théologique. ou The Monk Anastasias, hegumen of Mount Sinai, was born at the end of the VI Century. He received in his youth a fine secular education, which he completed by the study of theology. In a sermon on Thomas Sunday the Monk Anastasias wrote: "Having beheld Christ in the flesh they reckoned Him for a prophet; and we, although we have not seen him with bodily eyes, but rather from the tips of our fingers, then still when we were small children and lads, we recognised in Him God, and learned to confess Him as Lord of the universe, Creator of the ages, and Radiance of the Glory of the Father. With such a faith do we hear His Holy Gospel, as though we behold Christ Himself. When we only but look at an icon depiction of His Divine likeness, as of Him Himself, we attain to Heaven for ourselves, and we honour, we worship and fall down." Already in his youth the Monk Anastasias had accepted monasticism, and he later set off to Jerusalem and settled on Mount Sinai. During this period, the hegumen of Mount Sinai was the Monk John of the Ladder (Lestvichnik, Climaticus; Comm. 30 March), and afterwards his brother George. After Saint George, the Monk Anastasias became hegumen, from which they bestowed upon him the title "Sinaite." The Monk Anastasias put much work into the struggle with the Akephaloi heresy, which was opposed by the decrees of the IV OEcumenical Council at Chalcedon (451), and which defined the dogma about the union in the One Person of the Lord Jesus Christ in two natures – the Divine and the human. Spreading the Orthodox faith, the Monk Anastasias visited Egypt, Arabia and Syria. For the struggle with the Monophysites he left to his students an epistolary guide in the form of answers to questions under the title "Guide-book" in 24 chapters. The Monk Anastasias also had dialogues with heretics which he also wrote down; – these have come down to us in his work "Explanation of the Sixth Day" (12 book-chapters), Sermons, 7 Instructions, Vitae of certain ascetics, and Commentaries on many places in Holy Scripture. The Monk Anastasias the Sinaite died in deep old age (+ c. 695). SAINT MARTYR MAELRUB (OU MAELRUBHA, MA-RUI, MOLROY, ERREW, SUMMARYRUFF, SAGART-RUADH) D'APPLECROSS, CONFESSEUR (+ 722) 21 avril (Irlande) – 27 août (Ecosse) Abbé et Martyr, fondateur d'Abercrossan, né vers 642, il s'est endormi dans le Seigneur le 21 avril 722. Il descendait du Roi Niall d'Irlande par la descendance de son père Elganach. Sa mère, Subtan, était la nièce de Saint Comgall le Grand de Bangor. Saint Maelrubha naquit dans le Comté de Derry et fut éduqué à Bango. A trente ans, il fit voile de l'Irlande pour l'Ecosse avec des Moines l'accompagnant. Deux ans durant, il voyagea principalement à travers l'Argyll et fonda une demi-douzaine d'Eglises puis s'installa à Abercrossan (Applecross) à l'Ouest de Ross. Il y bâtit son Eglise principale et son monastère au milieu du peuple des Pictes et de là il entama ses voyages missionnaires vers l'Ouest jusqu'aux Îles Skye et Lewis, à l'Est vers Forres et Keith et le Nord vers Loch Shinn, Durness et Farr. C'est durant ce dernier voyage qu'il fut martyrisé par des Vikings danois, probablement à Teampull, à mille miles de Farr en direction de Strath-Naver où il s'était bâtit une cellule. Il fut enseveli près de la rivière Naver, non loin de sa cellule et sa tombe est toujours indiquée par "une pierre brute marquée d'une Croix." La tradition dans le "Bréviaire d'Aberdeen" qui dit qu'il fut tué à Urquhart et enseveli à Abercrossan est probablement une erreur née de la confusion des noms de lieux gaéliques. Après Saint Columba, Maelrubha fut probablement le Saint le plus populaire du Nord-Ouest de l'Ecosse. Il y a au moins vingt et une Eglises qui lui ont été dédiées et le doyen Reeves énumère une quarantaine de formes dérivées de son nom. Son Départ Céleste survint un 21 avril et sa fête a toujours été commémorée en Irlande ce jour-là mais en Ecosse elle est au 27 août en raison d'une confusion avec Saint Rufus. ou Natif d'Irlande, Maelrub commença à mener la vie monastique sous son parent Saint Comgal à Bangor. A vingt-neuf ans, il passa en Écosse et y fonda à Applecross un monastère qu'il gouverna pendant plus de cinquante ans. Durant son séjour en Écosse, il établit une Eglise qui porta plus tard son nom dans une petite île connue sous le nom de Loch Maree. Il se fit une grande réputation de Sainteté sur toutes les côtes occidentales de l'Écosse et dans les îles adjacentes. Il s'endormit dans un âge très avancé vers 722 mais son martyre sous la main des païens de Norvège est contesté par certains. La dévotion des Chrétiens fit que de nombreuses Eglises furent placées sous son vocable en Écosse où grande fut sa popularité. ou Ce Saint peu connu fut un des plus actifs parmi les innombrables prosélytes irlandais qui subirent le martyre blanc (exil auto-imposé) dans ce qui est à présent l'Ecosse. Malheureusement, il n'y a plus de Vie complète ni d'hagiographie de ce Saint. Dès lors les détails de sa vie doivent être glanés d'autres sources. Il y a nombre de citations de ce Saint dans diverses Annales et Martyrologes irlandais. Saint Maelrubha naquit près de Derry en Irlande en 642. Son père était du Cenel nEogain (clan d'Eoghan), faisant de ce Saint le huitième descendant en ligne directe du célèbre Niall 8 des Neuf Otages. Selon la tradition niall fut responsable de l'enlèvement de Saint Patrick de Brittonie vers l'Irlande. Par ailleurs, ce lignage faisait de Saint Maelrubha un lointain cousin de Saint Columcille [=Columba d'Iona]. Sa mère était de Cruithne, une race picte installée au Nord de l'Irlande et une nièce de Saint Comgal de Bangor. Saint Maelrubha entra au Monastère à Bangor en Irlande dès sa jeunesse et partit pour la terre des Pictes du Nord en 671. Sa mission est rapportée par le Felire d'Aengus : "En Ecosse avec pureté après avoir quitté toute réjouissance, entra notre frère Maelrubba." Il s'installa probablement au départ sur l'Île d'Islay et oeuvra en avançant le long de la côte Ouest de l'Ecosse durant les deux années qui suivirent. Il finit par s'installer à Appurcrossan, appelé à présent Applecross et en 673 Saint Maelrubba fonda son célèbre monastère qui devint sa base pour la conversion des Pictes au Christianisme. Si quelqu'un s'intéresse aux noms de lieux dédiés, cet Athlète du Christ a essaimé dans tous les sens et au loin. On trouve des sites portant son nom ou des formes de son nom aussi loin au Nord que Loch Broom, au Sud qu'Islay, à l'Ouest qu'Harris et jusqu'au Grand Glen vers Inverness. Depuis son monastère, Maelrubba fonda nombre d'Eglises dans les Glens (vallées) et les îles du Nord-Ouest de l'Ecosse mais les noms de lieux en gaélique sont difficiles à distinguer entre ceux dédiés à Maelrubba et ceux en l'honneur de la Mère de Dieu, le suffixe affectif Mo ou Ma étant presque toujours accolé à son nom. Ce nom sans son suffixe signifie "le Prêtre rouge." Assurément, la chapelle sur l'Île du Loch Maree où il se trouve aussi une source d'eau avec puissance de guérison est une de ses fondations et la Croix celtique dans le cimetière à Kilmory Knap près du Loch Sween est dans son territoire. Au Moyen-Age, la région autour de son abbaye à Applecross fut privilégiée et même de nos jours la paroisse en gaélique se nomme A'Chromraich, le Sanctuaire. Saint Maelrubba s'endormit dans le Seigneur en 722 à quatre-vingt ans et bien que les traditions irlandaises disent qu'il s'est endormi vieux, les Ecossais affirment qu'il fut tué par les Danois, les Païens Noirs. Dans le Bréviaire d'Aberdeen, la tradition dit qu'il rendit son âme au Christ à Urquart sur l'Île Black Isle, à l'Est du Comté de Ross et Cromerty et que trois jours durant il avait gis gravement blessé et réconforté par les Anges. Une Lumière radieuse planant au-dessus du mourant avait attiré un Prêtre qui put ainsi lui donner la Sainte Communion. Plus tard une Eglise fut bâtie en ce lieu. Son corps fut enseveli dans son Eglise d'Applecross et une pierre creusée marque l'emplacement de sa tombe. Du fait de la proximité d'Applecross avec l'Ile de Skye et de ses nombreux travaux sur l'île, Saint Maelrubba est considéré comme le Saint Protecteur des parties méridionale et centrale de l'Île (Saint Columcille étant celui de la partie supérieure). Durant ses voyages sur l'Île depuis Applecross, Saint Maelrubba a plus que probablement dû venir à Ashaig dans le district de Strath. Cet endroit est considéré comme un des plus antiques sites chrétiens de l'île et il y a une source recouverte d'une pierre qui porte son nom en ce lieu, Tobar na Marui. Selon des récits dans ses vieilles années, Saint Maelrubba tenta un jour de se relever d'où il était assis en agrippant une branche d'un frêne. Pendant qu'il se relevait, l'arbre fut déraciné et une source jaillit à l'endroit et l'eau de cette source possède des pouvoirs de guérison. Un autre arbre se trouvait près de la source sur lequel le Saint accrochait une cloche en bronze pour rassembler les fidèles. De même que la source, cette cloche possédait des pouvoirs miraculeux en ce qu'elle sonnait d'elle-même lorsque le Saint s'apprêtait à parler. C'est aussi à cet endroit 9 que le Saint escaladait le Rocher du Livre, Creag naLeabhair et appelé de nos jours Pulpit Rock, Rocher de la Chaire. Il y a une autre source guérissante qui est associée à ce Saint sur l'île dans le Loch Maree (Maree est une anglicisation du nom en gaélique des Scots, Maoil Ruibhe ou Maelrubha). Il y a un autre lieu plus bas dans le district Strath, sur Skye dans la péninsule Strathaird qui porte le nom du Saint. Ce lieu est appelé Kilmarie (à nouveau une anglicisation du gaélique des Scots). Tout ce qui subsiste de ce site aujourd'hui c'est un petit lieu clos de sépulture. Tout proche il y a une caverne où d'après les récits locaux, Saint Maelrubba prêchait aux fidèles lorsqu'il faisait mauvais temps. Pour finir, il y a aussi un petit loch près de Kilmarie où on dit que le Saint aurait soumis une créature comme celle du Loch Ness. Après le Repos du Saint, la terre à six miles alentour de son monastère fut considérée comme sacrée et protégée. De nos jour, ce terrain est appelé en gaélique A'Chomraich, Le Sanctuaire. Le bâton du Saint aurait existé à Kilvary dans l'Argyll. Garder ce bâton était le devoir des Dewars d'Ecosse. Malheureusement, le bâton disparut vers l'époque de la"Réforme"en Ecosse. SAINT MARTYR THEODORE DE PERGE EN PAMPHYLIE, SAINTE MARTYRE PHILIPPA, SA MERE, SAINT MARTYR DIOSCORUS ET SAINTS MARTYRS SOCRATE ET DENYS, SOLDATS (+2°.S) 19 (chez les Grecs) – 21 avril (chez les Slaves) Martyr en même temps que sa mère Sainte Philippa et de deux ses compagnons soldats comme lui, les agents recruteurs de l'empereur, de passage à Pergé en Pamphylie, voulurent l'enrôler dans les armées impériales mais au moment d'être marqué du sceau des conscrits, il s'écria : "J'ai été marqué du Sceau du Saint Baptême et je refuse d'adorer les idoles." Il fut alors étendu à terre et cruellement flagellé à coups de nerfs de boeufs. Puis on l'attacha derrière des ânes sauvages qui le traînèrent à terre. Sa mère Philippa qui était en prison, fut 10 amenée avec lui et avec deux autres soldats chrétiens pour être crucifiés. Théodore y resta trois jours avant de rejoindre le Divin Crucifié. ou Saint Théodore était un jeune et ardent Chrétien de dix-huit ans originaire de Pergé en Pamphylie. Sous le règne d'Antonin dit "le Pieux" (l38-161), Théodote, le préfet de cette région, fit réunir les jeunes gens les plus vigoureux afin de les envoyer servir dans l'armée à Rome. En voyant la belle allure de Théodore, les agents recruteurs s'empressèrent de l'amener auprès du gouverneur. Mais au moment où l'on voulut le marquer du sceau des conscrits, il se jeta à terre en criant : "Depuis ma jeunesse j'ai été enrôlé par le Seul Roi du Ciel et de la terre et j'ai été marqué de Son Sceau au Saint Baptême!" Comme il avait repoussé les propositions de sacrifier aux "dieux" en se moquant des superstitions idolâtres, il fut étendu à terre et cruellement flagellé à coups de nerfs de boeuf. Sous les coups, il ne cessait de prier et déclarait qu'il préférait s'offrir lui-même en sacrifice au Seul Vrai Dieu plutôt que de se soumettre aux usages païens. Lorsqu'on l'étendit sur un gril brûlant, le sol s'ébranla soudain et une source jaillie de terre éteignit le brasier. Ce prodige provoqua la conversion d'un prêtre païen nommé Dioscore qui, sur l'ordre du magistrat, se jeta dans les flammes en invoquant l'Aide du Dieu de Théodore. La nuit venue, l'Evêque Pégase vint rendre visite à Théodore dans sa prison et l'encouragea à persévérer jusqu'au bout dans son glorieux combat pour l'édification de toute l'Eglise de Pergé. Le cinquième jour, le Saint comparut de nouveau devant Théodote et après avoir montré la même résolution, il contraignit le démon qui habitait dans la statue de Jupiter à prendre la fuite en confessant son impuissance devant les Saints Martyrs du Christ. Théodore fut alors attaché à des ânes sauvages et traîné à terre mais il fut délivré par une nouvelle Intervention Divine et deux soldats, Socrate et Denys, se convertirent à sa prière. Après une troisième comparution devant le préfet, Théodore fut jeté dans une fournaise ardente en compagnie des deux soldats. Entouré d'une rosée qui le rendait invulnérable, il se tenait au milieu des flammes en louant Dieu et exhortait ses compagnons à chanter avec lui l'Alleluia. A la prière de Théodore, sa mère Philippa qui se trouvait en captivité depuis trois années fut amenée sur place par un Ange. Il la consola, l'exhorta à ne pas s'attrister sur ses souffrances qui lui préparaient une Gloire Eternelle et son angoisse maternelle se changea ainsi en joie comme si elle allait assister aux noces de son fils. Le préfet condamna alors Théodore à la crucifixion, les deux soldats à mourir par le feu et sa mère à la décapitation. En parvenant devant la Croix, Théodore la salua avec joie comme le signe de Notre Salut et la source de Notre Résurrection et demanda aux bourreaux à être crucifié la tête en-bas. Mais ceux-ci refusèrent et le clouèrent au bois comme Notre Seigneur Jésus-Christ. Le Saint s'écria alors : "Maintenant je t'ai écrasé, ô diable. Je ne te crains plus car je tiens en main les branches de l'Arbre de vie!" Il resta trois jours en Croix puis expira en disant : "Abba, Père, reçois mon esprit!" Par la suite, les Chrétiens de Pergé qui vénéraient Théodore comme le Saint Protecteur de la cité édifièrent une Eglise sur le lieu de sa sépulture. ou Théodore souffrit pour la Foi en Christ à Pergé en Pamphylie durant le règne d'Antonius. Lorsque le gouverneur le choisit avec d'autres jeunes garçons afin d'être envoyés à la cour 11 impériale pour y servir, Théodore objecta et déclara qu'il était Chrétien. Il fut donc soumis à toutes sortes de tortures et jeté au feu. Mais de l'eau jaillit du sol et éteignit le feu. Le gouverneur attribua cela à de la magie de Théodore. Mais le Martyr lui dit : "Ce n'est pas l'oeuvre de ma puissance mais de Christ Mon Dieu. Si tu veux connaître la puissance de tes "divinités," allume un autre feu et jettes-y un de tes soldats et alors j'espère que tu verras leur puissance et la Toute Puissance de Mon Dieu." De fait, le gouverneur voulut jeter un de ses soldats dans le feu mais eux, de peur, implorèrent de jeter à leur place Dioscorus, le prêtre païen. Celui-ci supplia le gouverneur de jeter l'idole de Zeus et les autres idoles et si c'était des "dieux" alors ils pourraient facilement se sauver eux-mêmes. Dioscorus dit cela parce qu'il s'était tourné vers le Christ dans son coeur à la vue du Miracle qui avait eu lieu avec Saint Théodore. Apprenant cela, le gouverneur condamna Dioscorus à la mort par le feu et c'est ainsi que furent aussi livrés à la mort par le gouverneur avec Théodore les deux soldats Socrates, Dionysius et la mère de Théodore, Philippa. Théodore fut crucifié et expira après trois jours. Socrates et Dionysius furent percés de flèches et Philippa fut décapitée. Tous furent couronnés des Couronnes de Gloire dans le Royaume du Christ. ou The Holy Martyrs Theodore, his mother Philippia, Dioskoros, Sokrates and Dionysios suffered during the reign of the emperor Antoninus Pius (138-161) in Pamphylian Pergium. When they were conscripting for military service robust and healthy young men, then together with the others they led the youth Theodore to the military commander Theodotos. The military commander obliged the youth to offer sacrifice to idols. The Martyr submitted neither to persuasion nor threats, and the military commander commanded to place him on a red-hot plate and to pour out liquid tar. Immediately there occurred a Miracle: an earthtrembling began, and from a fissure in the ground gushed forth a torrent of water and extinguished the fire. Having remained unharmed, the Martyr Theodore gave praise to God and suggested to the military commander to try with the help of the idols to repeat such a Miracle. The military commander suggested to the pagan priest Dioskoros to lay upon the red-hot plate, calling on the help of Zeus. But Saint Dioskoros answered, that he believed in Christ and was prepared to throw the idol of Zeus into the fire. Then the military commander commanded him to get on the frying-pan. The Martyr Dioskoros fell at the knees of Saint Theodore and pleaded that he pray for him. Then he got onto the frying-pan, loudly crying out to the Lord: "I give Thee thanks, Lord Jesus Christ, that Thou hast included me in the number of Thine servants. Accept Thou my soul with peace," – and he died, having been delivered from terrible torment. They continued to torture Saint Theodore. They tied him to wild horses, which began to run. But at the city walls the horses fell down and collapsed, and the Martyr Theodore remained unharmed. Two soldiers, Sokrates and Dionysios, saw how there came down from the heavens a fiery chariot to Saint Theodore, on which was carried the dragged Martyr. The soldiers with astonishment shouted out: "Great God of the Christians!" For this they seized hold of them and on the next day threw them together with the Martyr Theodore into a red-hot furnace. But an Heavenly dew cooled the furnace, and the Saints remained alive. In the morning the military commander commanded soldiers to go march to look upon the burnt bodies of the Martyrs. The soldiers returned and with wonder reported that the three youths 12 were unharmed, and to the Martyr Theodore was come his mother, Philippia, who now encouraged the Martyrs in their act. The military commander suggested to Saint Philippia to save her son, urging her to offer sacrifice to the idols. But Saint Philippia answered, that yet while at the time of the birth of her son it was revealed to her, that her son would be crucified for Christ. Hearing this, the military commander commanded to crucify Saint Theodore on a cross, and to cut off the heads of the remaining Martyrs. During the course of 3 days the Martyr Theodore hung on the cross, offering up prayer to God until he expired. SAINT EVEQUE WOLBODON DE LIEGE, CONFESSEUR (+ 1021) Wolbodon, né en Flandre, se consacra au Service de Dieu dans la cathédrale d'Utrecht, s'y distingua au milieu de tous les clercs, fut pourvu d'un canonicat puis chargé de la direction de l'école où il forma d'excellents disciples. Il était élevé à la dignité de prévôt quand l'Empereur Henri II entendit faire l'éloge de ses vertus et voulut l'attirer à la cour. Il fut appelé à prendre la succession de l'Evêque Baldric de Liège et commença à demander avec larmes qu'on lui épargnât une pareille charge. Contraint d’accepter, il fut sacré par l'Archevêque Héribert de Cologne. Il fit l'édification de son troupeau par l'exemple de ses aumônes, de ses veilles, de ses austérités et par la pratique exacte de la charité. On indisposa contre lui l'Empereur Henri qui crut un moment à la calomnie puis revint de ses préventions, en voyant avec quelle générosité Wolbodon soulageait les misères des pauvres. Tombé dangereusement malade après les fêtes de Pâque de l'an 1021, Wolbodon se fit étendre sur la cendre et voulut que tous ses diocésains pussent avoir accès auprès de son lit. Il surmonta un dernier assaut du démon par le Signe de la Croix : averti par le Saint Martyr Laurent que sa dernière heure approchait, il reçut l’Onction des malades, confia l'Abbaye de Saint-Laurent à l'Abbé Poppon de Stavelot. Après plusieurs jours d'agonie, il expira le 20 avril 1021. Il fut inhumé dans l'Eglise abbatiale de Saint-Laurent à laquelle il avait légué tous ses biens. Les Miracles accomplis à son tombeau furent si nombreux que l'Abbé lui demanda de les faire cesser pour ne pas troubler le silence du monastère par l'affluence des pèlerins. Tropaire de Saint Walbode ton 7 En sage Maître et Pontife Divin Tu nous as appris, Père Walbode, Qu'il vaut mieux secourir les miséreux, Partager son pain avec les pauvres Que de servir les princes de ce monde Qui ne peuvent nous ouvrir les portes du Paradis. SAINT EVEQUE CYPRIEN DE BRESCIA ET CONFESSEUR (+ VERS 552) On n'a pas de détails sur cet Evêque qui occupa le siège de 530 à 552. Son corps qui reposait dans l'Eglise de Saint-Pierre-in-Oliveto fut levé de terre en 1503 et son Chef placé dans une châsse que l'on porta dans les processions. SAINT JACQUES DE STROMINSK He Monk Jakov (James) of Stromynsk was a disciple of the Monk Sergei of Radonezh (Comm. 25 September). He was hegumen of the Stromynsk monastery in the Name of the 13 Life-originating Trinity. The Monk Sergei himself founded this monastery in 1380 at the request of GreatPrince Dimitrii Donskoi (1363-1389) in memory the victory of Kulikovo Pole (Field). At this monastery there was as hegumen also the Monk Savva of Svenigorod (1381- 1392, Comm. 3 December). The Monk Jakov was buried in the monastery church. SAINT ERMITE EINGAN (OU EINGANOR ENEON, EINION, ENEON, ANIANUS) DE LLANENGAN (+590) 9 février – 21 avril Le Prince britannique (ou Scot) Saint Eingan (ou Eneon Bhrenin) partit de Cumberland pour le Pays de Galles où il termina ses jours comme Ermite à Llanengan, proche de Bangor. Il est dit être un fils du chef Cunedda dont la famille ne compta pas moins de cinquante Saints. SAINT HIEROMARTYR JANVIER L'EVEQUE DE BENEVENTO ET SES COMPAGNONS LES SAINTS HIEROMARTYRS PROCULE, SOSIE ET FAUSTUS, DIACRES, DESIDERIUS, LECTEUR ET LES SAINTS MARTYRS ACUCE ET EUTYCHE (+305) 19 septembre – 21 avril Evêque de l'Eglise de Bénévent en Campanie (Italie), Saint Janvier fut arrêté avec ses compagnons au temps de la persécution de Dioclétien (vers 305) sur ordre du gouverneur Timothée. Chargés de chaînes, ils furent jetés en prison et soumis à la torture. Saint Janvier fut ensuite jeté dans une fournaise ardente d'où il ressortit indemne et préservé par la Grâce. Craignant que le peuple, enthousiaste devant ce Miracle, ne se convertisse en masse, le tyran donna l'ordre de le décapiter sans retard. On raconte que le peuple de Naples se précipita pour le délivre mais le Saint les en empêcha en leur promettant que, par le martyre qu'il allait souffrir, il deviendrait pour la suite des siècles le Protecteur de la ville. Effectivement le Saint Martyr, transféré à Naples, est resté au cours des âges le Protecteur de la cité aussi bien pendant des épidémies qu'à l'occasion d'éruptions du Vésuve dont il arrêta le fleuve de lave avant qu'il ne détruise tout sur son passage. Avec son Précieux Chef, on garde jusqu'à aujourd'hui dans la cathédrale de Naples une fiole 14 pleine de sang qui périodiquement et jusqu'à vingt fois dans l’année, se liquéfie et semble bouillonner comme s'il était encore tout frais. ou Ce Saint fut Evêque de Benevento en Italie. A l'époque des persécutions sous Maximien, Januarius fut amené devant le tribunal et torturé de diverses manières qu'il endura honorablement et patiemment. Lorsqu'ils le jetèrent dans le feu, les flammes furent refroidies par une rosée invisible et le Martyr se tint intact au milieu des flammes chantant les Louanges de Dieu. Alors ils déchirèrent son corps avec des brosses de fer jusqu'à l'os, ce que le Martyr supporta innocemment et patiemment. Son Diacre Festus et son Lecteur Desiderius furent témoins des souffrances du Martyr et pleurèrent leur Père Spirituel. Alors ils les attachèrent tous les deux et avec l'Evêque Januarius, les emmenèrent à la ville de Puteoli (près de Naples) pour les jeter en prison. Dans cette même prison pour l'Amour du Christ, se trouvaient Sussos, Diacre de Miseno et Proculus, Diacre de Puzzuoli et deux laïcs chrétiens, Euticius et Acutius. Le lendemain, tous les sept furent jetés aux bêtes sauvages. Elles ne les touchèrent pas. Alors ils furent tous décapités et les Chrétiens de la ville de Naples emportèrent secrètement le corps de Saint Januarius dans la ville et l'ensevelirent avec les honneurs dans l'église. Jusqu'à nos jours, d'innombrables Miracles ont eu lieu à la tombe de ce Saint. Parmi ces nombreux Miracles, rappelons-nous particulièrement celui-ci : une pauvre veuve dont le fils unique était mort, avait retiré l'Icône de Saint Januarius de l'église et l'avait placée sur le corps de son fils défunt pleurant et priant le Saint. Son fils revint à la vie. Saint Januarius souffrit honorablement en 305. ou The Priest-Martyr Jannuarius the Bishop, and with him the Holy Martyrs – Deacons Proculus, Sossius and Faustus, Desiderius the Reader, Eutychius and Acution accepted a martyr's death for Christ about the year 305 during the time of the persecution by the emperor Diocletian (284-305). They arrested Saint Jannuarius and led him to trial to Timothy, the governor of Campagna (central Italy). For his firm confession of Christian faith, they threw the Saint into a red-hot furnace. But like the Babylonian youths, he came out from there unharmed. Then by order of Timothy they stretched him out on a bench and beat at him with iron rods so much, that they lay bare the bone. Among the gathered crowd were the holy deacon Faustus and the reader Desiderius, who wept at the sight of the suffering of their bishop. The pagans surmised that they were Christians, and threw them together into prison with the Priestmartyr Jannuarius, in the city of Puteolum. At this prison were situated two deacons locked up earlier for confessing Christ – Saints Sossius and Proculus, and two laymen – Saints Eutychius and Acution. On the following morning they led out all the martyrs into the circus to be torn to pieces by wild beasts, but the beasts would not touch them. Timothy declared, that all the Miracle occurred from sorcery by the Christians, but with this however he became blinded and cried out for help. The gentle Priestmartyr Jannuarius made prayer for his healing, and Timothy recovered his sight. The blindness of soul however did not depart the torturer and he, with a still greater rage accusing the Christians of sorcery, gave orders to cut off the heads of the 15 martyrs at the walls of the city (+ 305). Christians from surrounding cities took up the bodies of the holy martyrs for burial, and those of each city took along one, so as to have an intercessor before God. The inhabitants of Neopolis (Naples) took for themselves the body of the Priestmartyr Jannuarius. Together with the body they gathered up from the earth his dried blood. When they set the vessel with this blood upon the relics of the holy martyr, having been put on the church of the city of Neopolis, the blood liquified and became warm, as though only just shed. Many Miracles proceeded from the relics of the Priestmartyr Jannuarius. During the time of the eruption of Vesuvius, when the inhabitants of the city prayed to the Priestmartyr Jannuarius, the lava stopped, not reaching the city. A pious woman placed an icon with the image of the priestmartyr to her dead son, and he arose. SAINT EVEQUE ETHELWALD (OU AETHELWEALD, AEDILAULD) DE LINDISFARNE (+740) 12 février – 21 avril (translation) Né dans le Northumbria, il s'est endormi vers 740. La deuxième fête de la Translation de ses Saintes Reliques par le Roi Edgar à Westminster est au le 21 avril. Ethelwald était un des principaux adjoints de Saint Cuthbert. Il était Prieur puis l'Abbé de "Old Melrose" en Ecosse. A la Naissance au Ciel de Saint Edfrith ethelwald lui succéda sur le siège épiscopal de Lindisfarne. Son intérêt pour l'oeuvre d'Edfrith est démontré par sa protection du Saint et Ermite Bilfrith qui a réalisé à sa demande une reliure d'or et de pierres précieuses (perdue à présent). La Translation de ses Saintes Reliques de Lindisfarne a eu lieu en même temps que celles de Saint Cuthbert. Une Croix de pierre portant son nom est allée de Lindisfarne à Durham. Une compilation qu'il appelait "Ymnarius Edilwald" est peut-être la source du "Livre de Cerne." SAINTS MARTYRS ISAAC, APOLLOS ET QUADRATUS DE NICOMEDIE (+ 303) Ces Saints Martyrs étaient païens, servant à la cour de l'empereur Dioclétien (284-305). Ils furent parmi les spectateurs témoins des souffrances du Saint Mégalomartyr Georges. Sa Foi et ses Miracles firent qu'ils crurent en Christ. Les Saints se déclarèrent ouvertement Chrétiens et reprochèrent à l'empereur son impiété et sa cruauté ; ils furent condamnés à mort. Le Martyr Quadratus fut décapité par l'épée et les Martyrs Apollos et Isaac partirent vers la Vraie Vie après avoir souffert les tourments de la faim. SAINTS MARTYRS JOSHUA ET JOSEPH COMMEMORATION DE DIONISA (DENISA) LA DIACONNESSE ET MEDIUS LE MARTYR SAINT HIEROMARTYR SIMEON L’EVEQUE DE SELEUCIE ET SES COMPAGNONS (+ 345) Le nombre des Chrétiens était grand en Perse au quatrième siècle mais pendant son long règne de 310 à 380, l'empereur Sapor confondit l'empire romain et la Foi chrétienne. Il y eut ainsi trois grandes persécutions dont l'une condamnait les Chrétiens à devenir esclaves. Saint Siméon écrivit à l'empereur, ce qui le provoqua son arrestation; chargé de chaînes, il fut traîné de Séleucie jusqu'à Suse. Le vieil Evêque fut mené devant l'empereur lui-même qui le condamna à être décapité. Il fut tiré de la prison en même temps qu'une centaine d'autres Chrétiens, Prêtres et Evêques et ils furent tués les uns après les autres, Saint Siméon le dernier pour avoir refusé d'adorer le soleil. 16 Sts Janvier l'Evêque de Bénévent en Campanie, Procule, Sosie et Faustus, Diacres, Desiderius ou Didier, lecteur, Acuce et Eutyche, tous Martyrs sous Dioclétien (vers 305). St Janvier est le patron de la ville de Naples. - Ste Alexandra , Impératrice (épouse de Dioclétien) et ses serviteurs (vers 304). - St Maximien le Patriarche de Constantinople (431-434) qui confessa la foi orthodoxe face au nestorianisme et rétablit la paix dans l'Eglise (434). - St Anastase le Sinaïte higoumène du Sinaï et confesseur de la foi orthodoxe face au monophysitisme (début du VIIIe siècle).- St Rodek, ermite et fondateur de paroisses en Bretagne (VIe siècle). -St Cyprien l'Evêque de Brescia en Lombardie (vers 552). -St Beuno, fondateur de monastères dans le pays de Galles (vers 640). -St Maelrubius, moine en Ecosse (vers 724). -St Niphon, Evêque de Novgorod (1156). -St Alexis Bortsourmansky le Juste (Russie 1848). -St Nicolas, Prêtre, confesseur sous le régime soviétique (1933). -Invention des Saintes Reliques de St Théodore de Sanaxar (1999). L'ICONE DE LA MERE DE DIEU DE MOZDOK 21 avril – Mi-Pentecôte – 15 août L'Icône de la Mère de Dieu de Mozdok est une copie de l'Iverskaïa envoyée au treizième siècle par la Sainte Impératrice Thamar comme présent aux Chrétiens nouvellement illuminés en Christ du village ossète de Mar'yam-Kadu. En 1768, cette Icône apparut de manière remarquable sur les rives du Terek non loin de Mozdok. L'Evêque Gaii édifia une chapelle pour l'Icône mais c'est en 1796-1767 que l'on érigea à la place de la chapelle une Eglise en l'honneur de la Dormition de la Sainte Mère de Dieu au long de laquelle fut fondé un monastère de Moniales (aboli en même temps que le diocèse de Mozdok en 1799). A la fin du dix-neuvième siècle, les habitants de Mozdok reconstruisirent une splendide Eglise en l'honneur de l'Icône de la Mère de Dieu de Mozdok-d'Ibérie. C'est de manière répétée que la Mère de Dieu répond promptement aux demandes des croyants à travers Sa Sainte Icône. 17 Lecture de l’Epître Pas de Lecture ce jour Lecture de l’Evangile Pas de Lecture ce jour REFLEXION - "Gardez vos coeurs!" Ces mots furent dits dans le passé par des Ascètes expérimentés. Le Père Saint Jean de Cronstadt dit la même chose de nos jours : "Le coeur est raffiné, spirituel et Céleste par nature; gardez-le. Ne le surchargez pas, ne le rendez pas terrestre; soyez grandement modérés dans la nourriture et la boisson et en général vis à vis de tous les plaisirs corporels. Le coeur est le Temple de Dieu. 'Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu détruira cette personne' (1 Corinthiens 3,17)" L'expérience spirituelle des anciens temps et l'expérience spirituelle de nos temps est la même, à condition que la confession de Foi soit identique. La Connaissance Divine à laquelle les Ascètes d'antan parvenaient ne diffère pas de celle des Ascètes d'aujourd'hui. Car le Christ est le même aujourd'hui et demain comme l'est la nature humaine. Ce qui est important : le coeur humain est le même; sa soif et sa faim sont la même et rien n'est à même de le satisfaire, si ce n'est la Gloire, la Puissance et les Richesses de Dieu. CONTEMPLATION - Pour contempler le Seigneur Jésus-Christ Ressuscité : 1. Comment lorsque Il apparaît aux Saints Apôtres, Il nous apparaît à tous; 2. Comment Sa Résurrection est la preuve de la Vie Eternelle et l'annonce de la Vie Eternelle pour toute l'humanité. HOMELIE - A propos du Christ dans les coeurs des fidèles. "Et que le Christ habite en vos coeurs par la Foi," (Ephésiens 3,17). Il n'a pas le Christ celui qui ne L'a que sur sa langue. N'a pas non plus le Christ celui qui ne L'a que sur papier. Pas plus que n'a le Christ celui qui ne L'a que sur un mur. Ni même celui qui n'a le Christ que dans un musée du passé. La personne qui a le Christ, en Vérité, c'est celle qui L'a dans son coeur. Car le Christ est Amour et le trône de l'Amour est le coeur. Si le Christ est dans votre coeur alors pour vous Il est Dieu. S'il n'est que sur votre langue, sur papier, sur un mur ou dans un musée du passé et même si vous L'appelez Dieu pour vous, Il n'est qu'un jouet. Faites attention, ô hommes, car personne ne se joue de Dieu sans punition. Le coeur est apparemment un organe étroit mais Dieu sait y habiter. Lorsque Dieu y demeure, alors il est rempli et entièrement rempli et rien d'autre ne sait s'y installer. Cependant, si le monde entier s'y installait, il resterait vie sans Dieu. Frères, laissons le Christ, le Seigneur Ressuscité et Vivant, déverser la Foi en nos coeurs et nos coeurs seront remplis et débordants. Il ne sait pas entrer et demeurer en vos coeurs sauf à travers votre Foi. Si vous n'avez pas la Foi, le Christ ne restera que sur votre langue ou sur votre papier ou sur votre mur ou dans le musée du passé. Quelle sorte de bénéfice en retirezvous? Quel bénéfice avez-vous à tenir la vie sur votre langue et morte en votre coeur? Car si vous tenez le monde dans votre coeur et le Christ sur votre langue, vous tenez la mort dans votre coeur et la vie sur votre langue. L'eau sur la langue de l'assoiffé n'aide pas. Laissez descendre le Christ Vivant en votre coeur et vous servez imprégnés de la Vérité et vous ressentirez une indéfinissable douceur. Ô Seigneur Ressuscité, nettoie nos coeurs des hôtes mortels qui y demeurent et fais-y Toimême Ta Demeure afin que nous puissions vivre et Te glorifier. A Toi soient la Gloire et la reconnaissance, à jamais. Amin. 18 Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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