mercredi 1 février 2012
LA PRIERE selon SAINT ISAAC LE SYRIEN.
Icône de Saint Maxime le Confesseur (VII°s) entrant dans le Port.
Lorsqu'un marin fait route au milieu de la mer, il regarde les étoiles, & sur elles dirige son vaisseau, pour atteindre au port. Mais un Moine considère la Prière, qui le met droit devant, & dirige sa course, tout au long, vers ce port où tend son Ascèse. Le Moine, à chaque instant, fixe la Prière, elle qui lui désigne l'île, où il fait bon mouiller, & charger ses denrées; puis, une nouvelle fois, il remet à la voile, reprenant sa course vers quelque île inconnue. Tel est le voyage d'un Moine en sa Vie : Comme d'une île à l'autre, de connaissance en connaissance, il s'en va naviguant, & par cet ondoyant changement d'amures, par ces escales d'île en île - figures des degrés de la connaissance -, il progresse, quittant la haute mer, lorsque son voyage touche à sa vraie fin, - cette ville dont les habitants ont cessé désormais tout commerce, & vivent chacun de leurs richesses propres. Ah! Bien Heureux l'homme dont la course ne s'est point perdue parmi la mer immense de ce vain monde! Bien heureux l'homme dont le navire ne s'est pas brisé, & qui, plein d'allégresse, entre dans le Port!
Isaac le Syrien.
Quarante-Huitième Homélie Ascétique.
Traduction Presbytéra Anna.
Lorsqu'un marin fait route au milieu de la mer, il regarde les étoiles, & sur elles dirige son vaisseau, pour atteindre au port. Mais un Moine considère la Prière, qui le met droit devant, & dirige sa course, tout au long, vers ce port où tend son Ascèse. Le Moine, à chaque instant, fixe la Prière, elle qui lui désigne l'île, où il fait bon mouiller, & charger ses denrées; puis, une nouvelle fois, il remet à la voile, reprenant sa course vers quelque île inconnue. Tel est le voyage d'un Moine en sa Vie : Comme d'une île à l'autre, de connaissance en connaissance, il s'en va naviguant, & par cet ondoyant changement d'amures, par ces escales d'île en île - figures des degrés de la connaissance -, il progresse, quittant la haute mer, lorsque son voyage touche à sa vraie fin, - cette ville dont les habitants ont cessé désormais tout commerce, & vivent chacun de leurs richesses propres. Ah! Bien Heureux l'homme dont la course ne s'est point perdue parmi la mer immense de ce vain monde! Bien heureux l'homme dont le navire ne s'est pas brisé, & qui, plein d'allégresse, entre dans le Port!
Isaac le Syrien.
Quarante-Huitième Homélie Ascétique.
Traduction Presbytéra Anna.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire