jeudi 16 février 2012

Vie de Saint Cyrille de Vologda et autres Vies de Saints.

4 – 17 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Vendredi de la Trente-Cinquième Semaine
Lecture de l’Epître
2Jean I : 1-13
1.1 L'ancien, à Kyria l'élue et à ses enfants, que j'aime dans la vérité, -et ce n'est pas moi seul
qui les aime, mais aussi tous ceux qui ont connu la vérité, - 1.2 à cause de la vérité qui demeure
en nous, et qui sera avec nous pour l'éternité: 1.3 que la grâce, la miséricorde et la paix soient
avec vous de la part de Dieu le Père et de la part de Jésus Christ, le Fils du Père, dans la vérité
et la charité! 1.4 J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon
le commandement que nous avons reçu du Père.
1.5 Et maintenant, ce que je te demande, Kyria, -non comme te prescrivant un
commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, -c'est que nous
nous aimions les uns les autres. 1.6 Et l'amour consiste à marcher selon ses commandements.
C'est là le commandement dans lequel vous devez marcher, comme vous l'avez appris dès le
commencement.
1.7 Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus
Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist. 1.8 Prenez garde à
vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une
pleine récompense. 1.9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a
point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils.
1.10 Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre
maison, et ne lui dites pas: Salut! 1.11 car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises
oeuvres.
1.12 Quoique j'eusse beaucoup de choses à vous écrire, je n'ai pas voulu le faire avec le
papier et l'encre; mais j'espère aller chez vous, et vous parler de bouche à bouche, afin que
notre joie soit parfaite. 1.13 Les enfants de ta soeur l'élue te saluent.
Lecture de l’Evangile
Marc XV : 20, 22, 25, 33-41
15.20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et
l'emmenèrent pour le crucifier. (15.21 Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui
revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus; )
15.22 et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne.(15.23 Ils
lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. 15.24 Ils le crucifièrent, et se
partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.) 15.25 C'était la
troisième heure, quand ils le crucifièrent. (15.26 L'inscription indiquant le sujet de sa
condamnation portait ces mots: Le roi des Juifs. 15.27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands,
l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche. 15.28 Ainsi fut accompli ce que dit l'Écriture: Il a été mis
au nombre des malfaiteurs. 15.29 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Hé!
toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, 15.30 sauve-toi toi-même, en descendant
de la croix! 15.31Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et
disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! 15.32 Que le Christ, le roi
d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! Ceux
qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.)
15.33 La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la
neuvième heure. 15.34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama
sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné? 15.35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Voici, il appelle
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Élie. 15.36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il
lui donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. 15.37 Mais Jésus,
ayant poussé un grand cri, expira. 15.38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut
jusqu'en bas. 15.39 Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu'il avait expiré de la sorte,
dit: Assurément, cet homme était Fils de Dieu. 15.40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient
de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses,
et Salomé, 15.41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et plusieurs autres qui
étaient montées avec lui à Jérusalem.
Cycle fixe : Commémorations
7 novembre (invention) – 4 février
SAINT HIGOUMENE CYRILLE DU LAC BLANC, VOLOGDA (+ 1532)
A quinze ans, il entra au Monastère de Komel en Russie. Quand son père vint l'y voir, il
réussit à le convaincre d'entrer lui aussi dans la vie monastique. Puis ce fut au tour de sa mère
de prendre le même chemin. Quant à lui, il se retira quinze ans après dans un ermitage,
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Ermite, sur les rives du Lac-Neuf, construisant deux petites églises de ses propres mains, l'une
dédiée à la Résurrection du Christ, l'autre à la Mère de Dieu Hodigitria. Il dut même y fonder
un monastère tant fut grand le nombre des disciples qui vinrent le rejoindre.
ou
Saint Cyrille est né dans une Famille Pieuse. Le Seigneur l'a marqué comme élu avant même
sa naissance. La mère de Cyrille priait à l'église durant la Divine Liturgie et l'enfant cria en
son sein "Saint, Saint, Saint le Seigneur Sabaoth!"
Dès son enfance, le Saint aima la solitude et la prière et il rêvait de vie monastique. A quinze
ans, Cyrille quitta secrètement le domicile parental, voulant aller au Monastère des Cavernes
de Pskov. Il ne connaissait pas le chemin du monastère et n'avait rien emporté pour le voyage.
Il partit, plaçant toute sa confiance dans le Seigneur et Sa Toute Pure Mère. Vingt vesdres
hors de la ville, le jeune rencontra un Ancien et Moine qui le guida au monastère. En le
quittant, il le bénit par ces paroles : "Que Dieu te bénisse mon enfant et t'accorde l'Habit
Angélique et que tu sois un vase d'élection de l'Esprit Saint." Ayant dit cela, l'Ancien devint
invisible. Le garçon réalisa qu'il avait eu un Envoyé de Dieu et il rendit Grâces au Seigneur.
Le Saint Higoumène Corneille discerna, par sa clairvoyance, la Grâce manifeste dans le jeune
homme. Il lui fournit une bonne guidance et le tonsura dans le schème monastique sous le
nom de Cyrille. Le Moine de quinze ans surprit tous les frères par ses efforts, soumettant sa
chair au jeûne strict et à la prière et remplissant avec zèle toutes les tâches. Nuit et jour, il était
prêt à étudier la Parole de Dieu. Alors même qu'il pensait finir ses jours dans la solitude du
Désert.
Les parents du garçon en avaient fait leur deuil comme d'un mort mais un jour un Ancien du
Monastère de Saint Corneille leur vint et leur parla de leur fils et de sa vie au monastère. Les
bonnes nouvelles renforcèrent en la mère de Cyrille son Amour pour Dieu. Elle parla à son
mari, voulant donner au monastère sa part d'héritage puis quitta le monde et devenir Moniale
sous le nom d'Elena. Elle s'endormit en paix peu après.
Le père du Saint vint au monastère et l'Higoumène Corneille dit à Cyrille de le rencontrer. Le
Saint fut troublé mais n'osa pas désobéir à l'Higoumène. Il tomba aux pieds de son père et lui
implora son pardon pour avoir quitté secrètement la maison. Le père donna son pardon et il se
retira à son tour au monastère. Saint Corneille le tonsura Moine sous le nom de Barsanuphe et
le remit à son fils pour l'instruire.
Trois ans plus tard, il s'endormit en paix dans le Seigneur. Son fils continua d'oeuvrer avec
ferveur pour le Seigneur, méprisant sa propre volonté et il ne fut pas seulement obéissant à
l'Higoumène mais aussi aux frères. Il aspirait à pouvoir parcourir toute la Russie, vénérant ses
Saints Tombeaux et se cherchant un endroit dans le Désert pour une vie de silence.
Avec la bénédiction de Saint Corneille, Saint Cyrille quitta le monastère dans lequel il avait
grandit spirituellement et il partit pour les régions côtières, se frayant un passage à travers les
forêts et les lieux sauvages, mangeant des racines d'arbres et des baies. Le Saint passa près de
vingt ans dans ce difficile exploit de vagabond puis il partit pour les faubourgs de Moscou
Novgorod et Pskov mais ne rentra jamais dans la moindre maison ni n'accepta d'aumône. Il
marchait le jour et passait ses nuits en prière sous le porche des églises et participait aux
Offices Divins.
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Un jour qu'il était en prière, Saint Cyrille vit une Lumière Céleste indiquant la direction à
prendre pour trouver un monastère. Il y partit et ayant atteint le Monastère de Tikhvin, il y
passa trois jours et trois nuits en prière incessante à la Très Sainte Mère de Dieu Qui lui
apparut en songe. Lui montrant qu'Elle l'approuvait, Elle lui dit : "Mon Serviteur Cyrille, si
agréable à la Très Sainte Trinité, va vers les régions orientales du Lac Blanc et le Seigneur
Mon Fils te montrera le lieu où reposer pour ton vieil âge."
Le Saint partit pour le Lac Blanc, pleurant abondamment suite à la vision miraculeuse. Sur le
Lac, il vit une petite île d'où une colonne de feu s'élevait jusqu'au ciel et derrière un sapin
vieux de plusieurs siècles, Saint Cyrille se construisit une hutte puis deux cellules : une pour
lui et l'autre pour les futurs frères. L'Ermite construisit aussi deux petites églises, une en
l'honneur de la Résurrection du Christ et l'autre en l'honneur de la Mère de Dieu Hodigitria. Il
eut à subir nombre de tentations d'ennemis invisibles et des rôdeurs vagabondant à l'entour
mais il résista à tout par une forte endurance et la prière constante. La nouvelle de sa Sainte
Vie se répandit partout et des frères se rassemblèrent autour de lui.
Il y eut beaucoup de guérisons par ses prières et le Seigneur accorda aussi à Son Saint le don
de prédiction. Pressentant sa fin imminente, Saint Cyrille rassembla ses frères. Avec des
larmes d'humilité, le Saint donna à ses Enfants Spirituels ses dernières instructions jusqu’à ce
que sa voix s'arrête. Il resta un long moment silencieux puis soudain s'écria d'une voix forte :
"Je vais vers le Seigneur dans la Vie Eternelle mais je vous confie à Dieu le Verbe et à Sa
Grâce, conférant un héritage et la sanctification à tous. Que cela puisse vous aider. Mais je
vous supplie, ne vous relâchez pas pour les jeûnes et la prière, gardez-vous vous-mêmes des
pièges de l'Ennemi et le Seigneur dans Son Ineffable Miséricorde ne condamnera pas votre
humilité."
Ayant dit cela, le Saint donna un baiser de paix final aux frères, reçut les Saints Mystères, se
signa avec le Signe de la Croix et avec les mots "Gloire à Dieu en toutes choses!" il rendit sa
pure âme au Seigneur le 4 février 1532.
SAINT ISIDORE DE PELUSE ASCETE EN EGYPTE (+449)
Saint Isidore, né vers 360, était originaire d'une noble et illustre famille d'Alexandrie
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apparentée à celle du Patriarche Théophile et de son neveu Saint Cyrille. Il reçut une
excellente éducation, profane et sacrée dans les écoles de cette métropole de la sagesse
antique et il s'attacha avec zèle à suivre la doctrine des Pères qui l'avaient précédé, en
particulier de Saint Jean Chrysostome dont il est considéré comme l'un des principaux
disciples.
Cette Connaissance de Dieu lui fit rapidement renoncer aux vains attraits de cette vie
passagère et il se retira au Monastère de Lychnos proche de la ville de Péluse (à l'Est du Delta
du Nil) où l’on suivait le mode de vie cénobitique inauguré par Saint Pacôme. Il ne portait
qu'un vêtement de poil très rude et à l'exemple de Saint Jean le Précurseur il ne vivait que
d'herbes et de feuilles. Tous le regardaient comme le modèle vivant de la vertu et de la
science, c'est pourquoi il fut ordonné Prêtre et devint, selon certains, Archimandrite de tous
les Moines de la région. Placé sur la montagne comme un luminaire qui diffuse partout sa
lumière, sans crainte des persécutions et de la haine des hommes charnels, Saint Isidore
dispensa son enseignement avec autorité pendant de longues années par l'entremise
d'innombrables lettres concises et profondes dont plus de deux mille nous sont conservées.
En réponse à ses correspondants de toutes origines, il résolvait avec pénétration spirituelle les
difficultés de l'Ecriture Sainte, réfutait les interprétations erronées des juifs, exposait
clairement les Mystères de la Sainte Trinité et de l'Incarnation de Notre Seigneur, confondant
ainsi les hérétiques ariens, nestoriens, sabelliens et autres propagateurs de divisions. Il louait
en de lyriques accents la grandeur du Sacerdoce et blâmait les Evêques, les Prêtres, les
Diacres et les Moines qui avaient une conduite indigne de leur vocation. Sans considération
pour la puissance humaine, il adressait aussi ses remontrances aux magistrats, aux
gouvernants et à l'Empereur Théodose II (408-450) lui-même pour leur rappeler leurs devoirs
envers le Peuple de Dieu et la Sainte Eglise. Il pourchassait partout le vice, inspirait l'amour
de la Justice et de la vertu, jugeait et tranchait avec autorité les affaires de ce monde, tout en
restant hors du monde.
Comme Saint Cyrille devint Patriarche d'Alexandrie et se laissa entraîné à la suite de son
oncle le trop fougueux Théophile à refuser de commémorer le nom de Saint Jean
Chrysostome dans les diptyques pendant la Sainte Liturgie, Saint Isidore lui écrivit en lui
rappelant avec force que Dieu Lui-même nous a enseigné à ne pas nous fier aux rumeurs et à
nos préjugés pour porter un jugement équitable. A la suite de cette lettre et d'une Révélation
Divine, Saint Cyrille changea humblement d'attitude et rétablit non seulement le nom du Saint
Archevêque de Constantinople dans les diptyques mais devint aussi l'un des plus fervents
propagateurs de son culte. Quelques années plus tard (433), il constata que Saint Cyrille
mettait trop d'âpreté dans sa dispute contre le Patriarche Jean d'Antioche après la
condamnation de Nestorius par le Concile d'Ephèse. Alors Isidore lui écrivit pour l'exhorter à
faire de raisonnables concessions au profit de la paix, en disant : "Comme ton père puisque tu
veux bien me donner ce nom ou plutôt comme ton fils, je te conjure de mettre un terme à cette
dissension pour ne pas créer une éternelle division sous prétexte de piété."*
* Lettre 370 (PG 78, 392)
Cette autorité semblable au zèle des anciens Prophètes et admise par des Hommes de Dieu tel
Saint Cyrille, lui attira cependant de nombreuses persécutions. Il fut même, dit-on, exilé de sa
solitude. Mais Saint Isidore restait impassible au sein des tribulations comme devant les
grands problèmes qui agitaient alors l'Eglise car il avait la conviction que c'est par la
souffrance et la Croix que nous acquérons la Vie Eternelle et que l'Eglise prépare Sa Gloire
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future. C'est dans de telles dispositions qu'il accueillit la mort comme une libératrice et
comme le Couronnement de ses longs combats, vers l'an 449.
Tropaire de Saint Isidore de Péluse ton 4
Ô Dieu de nos Pères,
Ne nous retire pas Ta Miséricorde,
Mais agis envers nous selon Ta Bonté,
Et par les prières de Saint Isidore de Péluse,
Guide nos vies dans la paix.
Kondakion de Saint Isidore de Péluse ton 4
L'Eglise a découvert en toi une nouvelle étoile de l'aurore, Ô Glorieux Isidore,
L'illuminant par la clarté de tes enseignements.
Aussi te crie-t-elle :
Réjouis-toi, Ô Bienheureux Isidore,
De la hauteur de ta sagesse spirituelle!
SAINT HIEROMARTYR ABRAHAM L'EVEQUE D'ARBELA, ASSYRIE (+344? 347?)
The PriestMartyr Abraham, Bishop of Arbilia, suffered during a time of persecution against
Christians in Persia under the emperor Sapor II. When they demanded the Saint to renounce
Christ and worship the sun, he answered: "How foolish to forsake the Creator and instead
worship creatures! Is not the sun but a creation of my God?" After this, they fiercely beat and
tortured him. During the time of torture Saint Abraham prayed, echoing the words of the
Saviour: "Lord, impute not to them the sin, since they know not what they do!" The
priestmartyr was beheaded by the sword in the village of Felman.
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7
SAINT MARTYR GEORGES VSÉVOLODOVITCH, GRAND PRINCE DE VLADIMIR
(+ 1238)
Le Saint Prince Georges était fils du Grand Prince Vsevolod, surnommé "Grand Nid." Il
naquit en 1189 et monta sur le trône princier de Vladimir en 1212. Il se distingua pour sa
valeur militaire et sa piété. En 1237, la Horde des Mongols de Batu fondit sur la terre russe.
Saint Georges fut forcé de laisser la direction de la capitale à ses fils et partit au Nord pour se
joindre aux autres Princes. Le 4 mars 1238, les Tatars détruisirent la petite mais vaillante
compagnie du Grand Prince à la bataille de la Rivière Sita. Le Saint lui-même tomba dans ce
combat et l'Evêque Cyrille ensevelit son corps dans la cathédrale de Rostov. Deux ans plus
tard, il fut translaté dans la cathédrale de la Dormition à Vladimir avec grande solennité. La
Glorification du Saint par l'Eglise eut lieu en 1645.
SAINTS MOINES ABRAHAM ET COPRIUS DE PECHENGA (+1485)
The Monks Avraamii (Abraham) and Koprii of Pechengsk in 1492 founded the Saviour
wilderness monastery at the River Pechenga, in Gryazovetsk district, 21 versts from Vologda.
There was much work and need also to transport in the necessities to the wilderness spot,
which was lacking in means, so as to build the monastery and set everything in proper order.
The blessed toilers did not spare themselves, zealously asceticising right up to their very end.
SAINT HIEROMARTYR LIEFARD L'EVEQUE DE CAMBRAI (+ 640)
Anglais d'origine et dit-on aussi Evêque de Canterbury, Liéfard accompagnait le Roi
Céadwalla dans son pèlerinage à Rome. A son retour, il fut mis à mort. Il résida quelque
temps au diocèse de Nantes, ce qui lui vaut d'être vénéré en Bretagne et d'avoir un hameau qui
perpétue sa mémoire dans la Grande-Brière en Loire-Atlantique. Il fut tué par des païens à
Cambrai pendant le voyage de retour.
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8
SAINT NICOLAS LE CONFESSEUR, HIGOUMÈNE DU MONASTÈRE DU STUDION
(+868)
The Monk Nicholas the Confessor, Hegumen of the Studite Monastery, lived during the IX
Century. He was born on the island of Crete in the village of Kedonia into a Christian family.
At age 10 his parents sent him off to Constantinople to his uncle, Blessed Theophanes, who
was a monk at the Studite monastery. On the approval of the Monk Theodore, the head of the
Studite monastery, the lad was settled into the monastery school. And at the completion of
school, when he was 16 years of age, he was tonsured a monk, and after several years was
vouchsafed the dignity of priest.
During this time there raged a fierce persecution, initiated by the Byzantine emperor Leo the
Armenian (813-820) against those that venerated holy icons, and the Monk Nicholas shared
the fate of the Monk Theodore the Studite: they were repeatedly locked up in prison, tortured
every which way, and insulted. They however zealously continued to spread Orthodoxy
among the Christians. With the reign of the Blessed Empress Theodora (+ 867), ruling the
realm while her son Michael was still in age a minor, icon-veneration was restored and there
ensued a time of relative peace. The Monk Nicholas returned to the Studite monastery and
was chosen its head. But the calm did not long continue. The Empress Theodora was stripped
of rule, and there came to power the emperor's uncle, Bardas, – a man defiling himself by
open cohabitation with the wife of his son. The attempts of His Holiness Patriarch Ignatios to
wield his spiritual power and restrain the impiety of Bardas proved unsuccessful. On the
contrary, he was deposed from the patriarchal throne and sent off into exile. Not wanting to be
a witness to the triumph of iniquity, the Monk Nicholas left Constantinople. He spent 7 years
at various wilderness monasteries. Later on, as a prisoner, he was returned to the Studite
monastery, where he spent two years imprisoned, right up to the death of the emperor Michael
(855-867) and Bardas. With the ascent to the throne of the emperor Basil I the Macedonian
(867-886), the Monk Nicholas was set free, and on the orders of the emperor again became
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hegumen. For his life as a confessor and ascetic he received from God the gift of healing,
which did not cease even after his repose in the year 868.
SAINT EVAGRIUS, DISCIPLE DE SAINT SHIO DE MGVIME (+6°.S.)
Saint Evagre was born to God-fearing and pious parents who read the Holy Scriptures to him
from the earliest years of his childhood. When he reached manhood, Evagre became ruler of
Tsikhedidi.
One day Evagre went hunting in the Sarkineti Mountains where Shio of Mgvime had settled.
While he was hunting, his companions dispersed in various directions, and he was left alone
to survey his surroundings. There he beheld a bird, resembling a dove, on its way to bring
food to Fr. Shio, and noted the place where it landed. The next day he located the hermit’s
cave dwelling.
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10
Astonished at Fr. Shio’s strict asceticism, St. Evagre was filled with holy envy, having a
desire to emulate the hermit, and he told him, “God is truly alive. I will not leave you I will
not go back.” St. Shio advised him to be wary of such an impulsive decision, since it would be
quite difficult for a man who had grown up in luxury to suddenly begin a new life in the
wilderness. But Evagre answered him firmly, “Even if it means I must die here with you
today, I will not depart from this place.”
In order to test his faith, St. Shio entrusted Evagre with his staff and instructed him, saying,
“Put my staff in the Mtkvari River; it will part the water and clear a path for you to cross.
Secure your home and return to me. On your return when you reach the Mtkvari, use my staff
again to clear a path for yourself. If it fails, then continue on your way as before. That would
mean that it is not God’s will to fulfill your desire.”
Evagre obediently took St. Shio’s staff and touched it to the water of the Mtkvari. The river
parted, and he crossed confidently to the other side.
Having returned to the palace, Evagre distributed all his possessions to the poor, secured his
home, and set off again to find Fr. Shio. He performed the same Miracle on his return: the
river parted in two, and the faithful Evagre passed through.
Fr. Shio tonsured Evagre into the monastic life, and the former ruler settled near the holy
father’s cave. There he learned to be patient and watchful and how to pray, while acquiring
other virtues as fruits of his ascetic labors.
St. Shio anticipated that the number of monks in the wilderness would multiply, and he built a
church for them in a place that God had revealed. The great gifts of the holy fathers were soon
made known, and many pilgrims journeyed to the Sarkineti Mountains to receive their
blessings. When King Parsman heard, belatedly, that his beloved army chief had been
tonsured a monk, he became sorrowful and personally traveled to St. Shio’s wilderness. His
hope was to bring Evagre back into the world, but the blessed father responded with monastic
composure: “O King! Why are you disturbing me, a man born to serve God, by asking me to
become like a dog who returns to his own vomit (c.f. Prov. 26:11)?”
The news of St. Shio, Evagre, and the other holy strugglers spread throughout Georgia, and
many laymen were inspired to enter the monastic life.
After many years St. Shio grew old, and he gathered the brotherhood of monks around him.
“You must choose one from among you to lead this community. From now on I will labor in
the well that I have prepared for my grave,” he told them. The brothers were exceedingly
sorrowful at having to part with their beloved teacher, and in vain they pleaded with him to
remain at the monastery. At last they asked Fr. Shio to appoint a successor, and he chose
Evagre as the monastery’s next abbot.
The humble, gracious Evagre objected to this appointment, considering himself unfit to fulfill
such a difficult responsibility. He begged St. Shio to reconsider his decision, but the elder
simply responded, “If you consent to our will, you will receive a joyous reward from God:
when He returns in His glory, He will repay you for your obedience.”
At last St. Evagre accepted his teacher’s counsel, and he directed the monastery’s activity
with the help of God from that day forward.
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11
SAINT REMBERT DE BRÊME (+ 888)
Rembert, disciple et successeur de Saint Anschare sur le siège de Brème, naquit près de
Bruges en Flandre. Saint Anschaire ayant remarqué en jour, parmi une foule d'enfants qui se
rendaient à l'église, un jeune garçon remarquable par son air de modestie et sa piété, il
s'informa de son nom. Ayant cru reconnaître en lui toutes les marques d'un coeur pur et d'un
esprit bien doué, il pria ses parents de le mettre dans sa communauté de Thurolt et lui conféra
aussitôt la tonsure. Cet enfant était Saint Rembert.
Le Saint Archevêque l'associa bientôt à ses travaux apostoliques et lorsqu'il rendit son âme au
Seigneur, il répondit à ceux qui le consultaient sur le choix de son successeur : "Rembert est
plus digne d'être Evêque que moi d'être Diacre". Il était en effet simplement Diacre mais il fut
élu le jour même des funérailles d'Anschaire pour gouverner les diocèses unis de Brème et
Hambourg.
Après son sacre, il se souvint d'un voeu qu'il avait fait de devenir Moine s'il survivait à son
bien-aimé maître Anschaire. Pour le remplir, il alla prendre l'Habit Angélique à la nouvelle
Corbie où il promit solennellement de garder la Règle de Saint Benoît de Nursie, autant que le
permettrait sa nouvelle charge.
Sous son épiscopat, les Normands firent de nombreuses incursions en Frise : il délivra par ses
prières une des villes de ce pays sur le point d'être prise. Il avait comme son prédécesseur
l'inspection générale des églises au Nord de l'Elbe : Germanie, Suède, Danemark etc. Il mit la
dernière main à l'oeuvre si heureusement commencée par Saint Anschaire. Sa charité pour les
malheureux était grande : il n'hésita pas un jour à vendre les vases de son église pour racheter
les esclaves que les Normands étaient venus capturer dans les limites de son diocèse.
Il s’endormit en 888 dans âge très avancé après avoir été Evêque vingt-trois ans et cinq mois,
il fut inhumé à Brème hors des murs de l'église selon le voeu de son humilité à côté de Saint
Willebald le premier Evêque de cette ville.
Tropaire de Saint Rembert, ton 8
Généreux enfant de notre terre de Flandre,
Apôtre du Seigneur et gloire de Torhout,
Tu partis avec ton maître Anschaire vers les terres des barbares
Pour annoncer le Christ Ressuscité.
Aujourd'hui, pleins d'Amour, nous te chantons
Intercède pour nous, Vénérable Evêque Rembert
SAINT NOUVEAU MARTYR JOSEPH (+1686)
Joseph naquit à Allepo. Il fut mit sous pression par les Turcs pour embrasser l'islam. Jospeh
ne rejeta pas seulement cela mais aussi commença à exposer les mensonges de l'islam et à
louer la Foi en Christ. Pour cela, Joseph fut torturé et décapité en 1686.
SAINTS MARTYRS JADORUS ET ISIDOR, SOUS DECIUS (+3°.S.)
Saint Jadorus souffrit le martyre avec Saint Isidore (pas Isidore de Peluse) Durant le règne de
Dèce (249-251).
Tropaire de Saint Jadorus ton 4
Ton Saint Martyr Jadorus, Ô Seigneur,
Par ses souffrances a reçut une Couronne Incorruptible de Ta Part, Notre Dieu.
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Car ayant Ta Force, il écrasa ses adversaires,
Et dispersa la vaine superbe des démons.
Par l'intercession de Saint Jadorus, Christ Notre Dieu, sauve-nous!
SAINT EVEQUE VINCENT DE TROYES (+ 546)
Vincent devint le dixième Evêque de Troyes environ l'an 526. Il montra un grand zèle pour le
culte des Saints, il honora en particulier Saint Aventin, disciple de Saint Loup et de Saint
Camélien et en fit l'Elévation à l'honneur des Autels.
Il fit bâtir une chapelle non loin des murs de la ville de Troyes sur le lieu de son tombeau et
voulut y être enseveli lui-même comme il a été déjà été raconté dans la vie de Saint Aventin.
Il florissait sous le Roi des Francs Childebert I vers l'an 526.
Une de ses côtes contenue dans une petite châsse d'argent munie d'une inscription en lettres
gothiques, se trouvait parmi les Précieuses Reliques de Saint Aventin. Le Précieux Reste de
son corps est demeuré dans son tombeau, lequel a été détruit à la révolution en même temps
que l'église de Saint-Aventin.
SAINT ERMITE AVENTIN DE TROYES (+ 538)
Né dans le centre de la France, il était aumônier du Saint Evêque Loup de Troyes jusqu'à ce
qu'il se retire pour vivre en Ermite dans un endroit baptisé par la suite Saint-Aventin.
ou
Abbé du Monastère d'Isle en Champagne (537) et Berrichon d'origine, Saint Aventin vint à
Troyes attiré par la réputation de Saint Loup. Ermite à Verrières, il se consacra à la
Contemplation et à l'Ascèse, ce qui lui valut une grande réputation de Sainteté et les honneurs
de voir ses Insignes Reliques reconnues dans la cathédrale de Troyes jusqu'à la révolution.
SAINT ALDATE (OU ELDATE) DE GLOUCESTER, ANGLETERRE (+6°.S.)
Saint Aldate était un "Britton" habitant l'Ouest de l'Angleterre et qui devint célèbre pour son
patriotisme. Il encourageait ses compatriotes à résister aux envahisseurs païens. Il a été
Evêque de Gloucester. Nombre d'églises lui sont dédicacées.
Tropaire de Saint Aldate ton 1
Par tes Pieuses Exhortations tu es devenu une balise lumineuse/
de la Foi orthodoxe/
Ô Hiérarque Aldate./
C'est pourquoi, Ô Saint, intercède pour nous que nous ne nous éloignons pas de la Vraie Foi,/
afin d'obtenir le Salut Eternel.
Kondakion de Saint Aldate ton 2
Comme un flambeau de la Vérité, une tour de la puissance, un bastion de la Foi, Ô Martyr et
Hiérarque Aldate,/
tu es l'embellissement de Gloucester, joie de notre nation et digne de toutes louanges.
SAINT THEOPHILE LE PENITENT (+558)
On ne sait de lui que ce que racontent les auteurs du Moyen Age en particulier Ruteboeuf
dans son "Miracle de Théophile." Cet économe d'Adana en Turquie fut destitué par son
Evêque. Réduit à la mendicité, il fit appel au diable pour l'en sortir. Repenti, il consacra sa vie
à faire pénitence de cette faute et c'est ainsi que son Evêque put un jour lui donner raison.
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ou
Archidiacre, l'évêché d'Adana en Cilicie (Turquie moderne) lui fut offert mais il refusa disant
qu'il ne convenait pas à la tâche. Pour ce refus, le nouvel Evêque le démit de ses fonctions
dans l'Église. En colère, il signa un pacte avec un démon pour se venger de l'Evêque et
retrouver sa position. Quand il revint à lui, il demanda l'Aide de la Mère de Dieu Qui
intervint, récupéra le pacte et le déchira. Le pacte fut brûlé sur la place publique et ce récit
figure dans de nombreux drames depuis et y compris le Faust de Goethe.
SAINT RECLUS VODALUS (OU VODOALDUS VOËL OU VOUÉ OU WODOEL)
L'IRLANDAIS À SOISSONS (+ 700 OU 720) 4 – 5 février
Voël vint en Gaule à l'époque où les migrations d'Écosse et d'Irlande peuplaient notre pays
d'Anachorètes. Honoré du sacerdoce et accompagné d'un serviteur nominé Magnebert, Voël
parcourut en Missionnaire diverses régions, fut reçu comme pèlerin au Monastère de Soissons
et obtint de l'Abbesse la concession d'un petit réduit à l'entrée pour y vivre en Reclus.
Comme il recevait de l'Abbaye son repas de chaque jour, ce repas lui fut un jour présenté sur
un plat d'argent; l'Anachorète fit donner ce repas à un pauvre qui par indélicatesse emporta le
plat. L'Abbesse, contrariée de la perte du plat, s'en plaignit à l'Ermite avec une certaine
aigreur. Voël, sans rien répondre, se jeta à ses pieds pour demander pardon mais froissé du
reproche, il reprit sa vie de pèlerin qu'il mena neuf ans entiers. Il songea même à retourner en
Écosse mais une tempête rejeta sur les côtes de France le bateau sur lequel il s'était
embarqué.
Voël crut voir dans ce contretemps un indice que Dieu le voulait à Soissons. Il y revint donc,
fut accueilli avec joie par les Moniales et reprit son ancien genre de vie qui dura jusqu'à son
Rappel à Dieu le 5 février, vers 720.
Le corps de Voël fut enseveli dans le cimetière des Moniales et son culte paraît avoir été
établi dès le huitième siècle. Le Monastère de la Mère de Dieu de Soissons était plein du
souvenir des Miracles obtenus par l'intercession de Saint Voël. La plupart des martyrologes
modernes, sauf le romain, font mention du Saint soit au 4, soit au 5 février. On en fait
mémoire au 5 février dans le nouveau propre de Soissons.
ou
Le Reclus Voué, originaire d'Irlande, est un des héros les plus connus des traditions
soissonnaises. Il vint en Gaule à cette époque où les migrations de l'Ecosse et de l'Irlande
étaient si fréquentes et fournirent tant de pieuses colonies de solitaires, tout un exerçant,
chemin faisant, les fonctions de Missionnaires. Il n'avait qu'un compagnon de voyage nommé
Magnebert. S'étant arrêté au Monastère de la Mère de Dieu de Soissons en sa qualité de
pèlerin, il fut si édifié par la vie monastique de la communauté de Saint-Pierre qu'il demanda
et obtint de l'Abbesse Hildegarde d'y être admis.
Ce fut peut-être pour se dérober aux regards de ses nombreux compatriotes qui passaient par
Soissons pour faire le pèlerinage de Rome et de la Palestine qu'il quitta le Cloître de Saint-
Pierre et alla vivre en reclus dans une cellule pratiquée dans une tour appelée tour de Saint-
Benoît et plus tard tour de Saint-Voué. Elle était située près du mur de la cité et vis-à-vis la
porte de l'Abbaye. On pratiqua dans la suite, près de cette tour, une porte qui prit également
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le nom de Saint-Voué. Il mena dans cette retraite obscure une Vie Angélique. Pauvre luimême,
il aimait les pauvres dont il était le soutien et le conseil.
Un incident fort simple mais qui donna lieu à la calomnie, vint troubler cette existence pure
et oubliée. La Puissante Abbesse dont il avait su gagner l'estime et l'amitié lui ayant envoyé
son repas quotidien dans un plat d'argent, Voué le donna à un malheureux qui habitait près de
sa cellule et à qui il offrait souvent la meilleure part de ce qu'on lui apportait mais celui-ci,
non content du dîner, prit le plat et s'enfuit. Hildegarde, fâchée de cette perte, adressa des
paroles aigres à Voué qui, sans répondre, se prosterna à ses pieds et ne pouvant supporter ces
injustes reproches, reprit son pèlerinage pendant neuf ans entiers.
Après bien des aventures, Voué revint à Soissons et comme il approchait du Monastère de la
Mère de Dieu, le démon qui avait été l'auteur secret de son départ se vit forcé de publier son
retour par la bouche d'un serviteur de l'Abbaye qu'il tenait en sa possession et qui se mit à
crier : "Levez-vous, allez au-devant de Voué qui revient en l'Abbaye pour me chasser."
L'Abbesse et les Moniales accourues à ce bruit reçurent le Reclus avec une vive allégresse.
Quant à lui, suivant l'exemple de Saint Benoît de Nursie qui avait donné un soufflet à un
Moine possédé pour le délivrer, il frappa de même le serviteur de l'Abbaye qui fut sur-lechamp
abandonné par le démon. Pour s'en venger, l'esprit malin mit le feu à la cellule que le
Saint Homme avait retrouvée avec tant de joie. Comme la porte était fermée en dehors, ainsi
que cela se pratiquait à l'égard des Reclus, le diable se mit à crier que Voué périrait dans les
flammes avant qu'on pût lui porter secours. Mais son Ange-Gardien le délivra, le transporta
dans une île de l'Aisne et éteignit cet embrasement infernal.
Ce récit alla s'embellissant à travers les siècles. On rapporte que du temps du Saint Voué, le
démon avait un très grand pouvoir dans la ville de Soissons et qu'il emportait le treizième de
ceux qui passaient par la rue du Mont-Revers. Le Serviteur de Dieu pour mettre fin à ce
pouvoir diabolique, fit faire un jeûne et des prières extraordinaires suivis d'une procession
solennelle. Il fit ensuite passer devant lui dans la rue magique douze personnes bien disposées
et passa la troisième. satan parut aussitôt pour l'enlever mais le Saint lui commanda avec
autorité de vider la place et de se retirer aux enfers. Forcé d'obéir à ce pouvoir extraordinaire,
le diable le pria de ne point le renvoyer en cet abîme et de lui donner une retraite moins
malheureuse.
Alors Voué l'envoya dans la rivière d'Aisne, au-dessous de la tour Lardier. Depuis lors, un
Prêtre alla tous les ans conjurer le démon dans cette tour où il était censé avoir établi sa
résidence, afin de satisfaire aux désirs du peuple. Tout ce qu'on peut dire de ces récits
romanesques, c'est que le nom de Saint Voué donné à la porte de la rue du Mont-Revers, était
un monument qui rappelait quelque événement important de la vie du Saint Reclus.
Le Monastère de la Mère de Dieu était aussi remplis de souvenirs de faits non moins
extraordinaires attribués à Saint Voué. Un jour, le feu ayant pris à l'Abbaye, une Moniale qu'il
avait guérie de la fièvre et du mal de dents courut l'en avertir. Lui, sans s'étonner, lui donna sa
cape pour l'opposer à l'incendie qui s'éteignit dès qu'on en eut approché ce vêtement. Le bâton
de voyage qu'il avait reçu de l'Ange et qu'on conservait au couvent sous la dénomination de
"croisillon de Saint Voué," jouissait également, croyait-on, de la vertu d'éteindre le feu. Aussi,
quand quelque incendie éclatait dans la ville, on l'y promenait et il l'éteignait aussitôt. On s'en
servit souvent pour éteindre le feu dans les officines du Monastère, même dans les derniers
temps.
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Une Abbesse, Madame d'Harcourt, raconte que le feu ayant pris dans la cheminée du
chauffoir commun avec une extrême violence; qu’on fit le Signe de la Croix avec ledit
croisillon contre la cheminée et que le feu tomba gros comme un muid* de sorte que ceux
qui étaient présents eurent de la peine à s'en garantir.
* Le muid, du latin modius, "la mesure [principale]" est une ancienne mesure de capacité pour les grains et
autres matières sèches et également pour les liquides.
C'était encore la coutume que chaque jour de la fête de Saint Voué, le 5 février et après la
Divine Liturgie, la première sacristine prenne avec respect le merveilleux bâton et que suivie
de la seconde sacristine, une lanterne et un cierge à la main et de plusieurs Moniales récitant
des Psaumes et des prières, parcoure le monastère en faisant partout et particulièrement sur les
cheminées, le Signe de la Croix avec cet instrument de dévotion. Les Miracles se multipliaient
à Notre-Dame de Soissons par l'entremise de Saint Voué.
Entrant une fois dans le cloître pour célébrer la Divine Liturgie, il rencontra deux Moniales
fort tristes parce qu'elles avaient manqué la coupe d'une robe de grand prix qu'un seigneur de
la cour avait prié l'Abbesse de lui faire confectionner dans le couvent. Le Saint fit le Signe de
la Croix sur l'étoffe qui reprit sa première forme et put être taillée de nouveau avec plus de
précision.
Saint Voué rendit son âme à Dieu vers 700, le 5 février. Les Moniales du Monastère de la
Mère de Dieu accompagnèrent de leurs larmes la dépouille mortelle du Pieux Reclus qui fut
déposée dans l'église de Sainte-Croix.
SAINT MARTYR ABE-FAM (OU BIFAM OU PHOEBAMMON), LE SOLDAT
Il était né à Oseem (Awsim) d'un riche père nommé Anastasius et d'une Juste Mère nommée
Susanna. Ils l'élevèrent dans la Foi chrétienne. Il grandit dans la Crainte de Dieu, la
miséricorde envers le pauvre et l'Ascèse du jeûne et de la prière continue. Ses parents
voulaient le marier mais lui refusa.
Quand l'empereur Dioclétien régna et apprit que cet homme refusait d'encenser les "divinités,"
l'empereur dit au gouverneur Arianus de faire torturer Saint Abe-Fam s'il n'offrait pas l'encens
aux idoles.
Arianus vint à Oseem et quand il vit le Saint, il lui dit : "La paix soit avec toi" et le Saint
répondit : "Pourquoi utilises-tu le mot de paix? Ne sais-tu pas que la paix est uniquement pour
les Justes?" et "car il n'y a pas de paix pour les maudits, dit le Seigneur." (Isaie 48,22). Le
gouverneur devint extrêmement fâché et emmena le Saint à Qaw où il le fit cruellement
torturer puis décapiter et il reçut ainsi la Couronne du martyre. Dieu honora ce Saint en
accomplissant nombre de Miracles à travers son corps.
SAINT ABBÉ MODAN DE STIRLING, FALKIRK ET DRYBURGH PRÈS DE MAELROS
(MELROSE), ECOSSE (+6°.S.)
Fils d'un chef irlandais, il prêcha l'Evangile sur les bords du Forth et vers la fin de sa vie, le
Saint Abbé quitta son monastère pour vivre en Ermite à proximité de Dumbarton, en Ecosse,
sur les bords de la Clyde.
ou
Il y a bien des incertitudes sur la famille de Modan (on le croit de descendance royale), sur
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16
son pays d'origine (Écosse ou Irlande) et sur l'époque où il vécut (du sixième ou neuvième
siècle).
Selon la tradition du bréviaire d'Aberdeen, Modan était ainsi appelé parce qu'il conçut de
bonne heure de l'aversion pour les manières du monde ("modos odiens vanos") et c'est encore
bien jeune qu'il se retira au Monastère de Dryburgh près Mailros en Écosse.
Considérant comme grands moyens de perfection la prière, l'union intime avec Dieu, la
Contemplation, il y consacrait toutes les heures du jour dans les sentiments d'humilité et
d'obéissance. Elevé contre son gré à la dignité d'Abbé, il se montra ferme à maintenir la
discipline monastique mais sut tempérer sa direction par une grande charité, un calme et une
douceur inaltérables. Il évangélisa la vallée de la Forth, Sterling et surtout Falkirk.
Il interrompait ses travaux apostoliques par des retraites sur les montagnes de Dumbarton,
trouvant dans ces solitudes comme un avant-goût du Ciel. C'est dans cette solitude qu'il naquit
au Ciel. Ses Précieuses Reliques furent en grande vénération à Rosneith dont il est le Saint
Protecteur.
ou
Vers 522, Modan, fils d'un chef irlandais, fit profession monastique à l'Abbaye de Dryburgh
près de Mailros en Ecosse. Persuadé que le Chrétien ne grandit en Sainteté qu'en passant du
temps avec Dieu, il priait six à sept heures par jour et priait en plus en même temps que ses
autres activités. L'esprit de prière est fondé sur la pureté des sentiments, le fruit du
renoncement, de l'humilité et de l'obéissance. Dès lors, Modan menait une vie très austère,
combattant les sentiments de la chair et des sens. Il pratiquait l'humilité en se soumettant
pleinement à ses supérieurs à un point tel qu'ils déclarèrent unanimement n'avoir jamais
rencontré quelqu'un d'autre d'aussi détaché de sa volonté propre que Modan.
Il devint Abbé de Dryburgh et montra la justesse du dicton, ce qui montre bien que personne
ne sait gouverner les autres si lui-même n'a pas su faire preuve d'obéissance. Il était inflexible
quant à la discipline mais il la maintenait avec douceur et charité. Sa prudence dans
l'instruction ou les corrections fortifiait ses Moines, lui gagnait leurs coeurs, inspirait l'amour
et communiquait l'esprit du devoir.
Il prêcha aussi la Foi à Stirling et dans d'autres endroits près de Forth, en particulier Falkirk
mais interrompait fréquemment ses travaux apostoliques pour se retirer dans des montagnes
hautes et rocheuses de Dumbarton où il passait habituellement trente à quarante jours en
prière. Il s’endormit à Alcluid (appelé par la suite Dunbritton, à présent Dumbarton) où il est
vénéré.
St Isidore de Péluse ascète en Egypte (449)-St Nicolas le Studite, confesseur des Stes Icônes
contre les iconoclastes (868)., Higoumène du Studion-St Abraham l'Evêque d'Arbele en
Perse-St Philéas l'Evêque de Thmuis en Thébaïde et St Philorome magistrat à Alexandrie,
martyrs sous Dioclétien. -St Jean l'Evêque d'Irénopolis, l'un des 318 Sts Pères du 1er Concile-
St Jasime le Thaumaturge-St Néomartyr Théoctiste-St Néomartyr Joseph d'Alep-St Georges
Vsevolodovitch Prince de Vladimir, mort pour le Christ en combattant les Tatares (Russie
1236)-St Cyrille du Lac Neuf (Novoïezirsk), Ermite et thaumaturge (Russie 1532-St Eutyche,
martyr à Rome. -Sts Aquilin, Gemine, Gelase, Magne et Donat, martyrs à Fossombrone en
Italie. -St Nicetas, ascète à Kouri. -St Nicolas de Corinthe. -St Evagre, prince de Tsikhédidi et
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17
compagnon d'ascèse de St Chio des Cavernes (Mrvimévi) (Géorgie VIème siècle). -St Kido,
Ermite en Bretagne (VIème siècle). -St Aventin l'Evêque de Chartres, thaumaturge (vers 528).
-St Aventin de Troyes, Higoumène du monastère d'Isle en Champagne (537). -St Vincent
l'Evêque de Troyes (vers 545). -St Nudec, Ermite en Bretagne (VIème-VIIème siècles). -St
Modan, Higoumène de Dryburgh en Ecosse (début du VIIème siècle). -St Chagnoald, Moine
à Luxeuil puis Higoumène de Faremoutiers et Evêque de Laon en Picardie (620). -St Liphard,
pèlerin anglais assassiné en Vermandois (vers 640 ou vers 690). -St Vulgis, Higoumène et
Evêque (ou chorévêque?) à Lobbes en Belgique (vers 760). -Sts Abraham et Coprius, Moines
de Petchenga (Russie XVème siècle). -St Méthode (Krasnopérov) l'Evêque de Petropavlosk,
martyr (Russie 1921-Sts Eusthate, Jean, Alexandre, Serge, Jean, Theodore, Alexandre nicolas,
Alexis, Alexis, prêtres et Jean, laïque, martyrs (Russie 1938).
Lecture de l’Epître
Eph VI : 10-17
6.10 Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. 6.11 Revêtez-vous
de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. 6.12 Car
nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les
autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les
lieux célestes. 6.13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister
dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. 6.14 Tenez donc ferme: ayez à
vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; 6.15 mettez pour chaussure à
vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix; 6.16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la
foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; 6.17 prenez aussi le
casque du Salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.
Lecture de l’Evangile.
Pas de Lectures ce jour.

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