mercredi 8 février 2012

Vie de Saint Isaac le Syrien et autres Vies de Saints.

28 janvier – 10 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Vendredi de la Trente-Quatrième Semaine
Lecture de l’Epître
1Jean II : 7-17
2.7 Bien-aimés, ce n'est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un
commandement ancien que vous avez eu dès le commencement; ce commandement ancien,
c'est la parole que vous avez entendue. 2.8 Toutefois, c'est un commandement nouveau que je
vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable
paraît déjà. 2.9 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les
ténèbres. 2.10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute
n'est en lui.2.11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres,
et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
2.12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son
nom. 2.13 Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. Je vous ai écrit, petits enfants,
parce que vous avez connu le Père. 2.14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui
qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la
parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. 2.15 N'aimez point le
monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père
n'est point en lui; 2.16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise
des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. 2.17 Et le monde
passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
Lecture de l’Evangile
Marc XIV : 3-9
14.3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra,
pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard
pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de
Jésus. 14.4 Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation: A quoi bon perdre ce
parfum? 14.5 On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils
s'irritaient contre cette femme. 14.6 Mais Jésus dit: Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la
peine? Elle a fait une bonne action à mon égard; 14.7 car vous avez toujours les pauvres avec
vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m'avez pas
toujours. 14.8 Elle a fait ce qu'elle a pu; elle a d'avance embaumé mon corps pour la
sépulture. 14.9 Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le
monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait.
Cycle fixe : Commémorations
SAINT PALLADIUS, ERMITE SYRIEN D'ANTIOCHE (+4°.S.)
Saint Palladius, habitant du Désert, mena la vie ascétique sur une montagne proche
d'Antioche de Syrie. Grâce à ses luttes, il reçut du Seigneur le don de Thaumaturge. Un jour,
un marchand fut retrouvé près de sa caverne, assassiné par des bandits. Les gens accusèrent
Saint Palladius du meurtre mais grâce à la prière du Saint, le défunt se releva et nomma ses
meurtriers. Le Saint s'endormit à la fin du quatrième siècle, nous léguant plusieurs ouvrages
édifiants.
2
SAINT MARTYR ARNOUL DE CYSOING, CHEVALIER, EN FLANDRE (+742)
Dans la fleur de l'âge, il servait Dieu avec dévotion et se laissant conduire par la Grâce.
Il s'efforçait de paraître irrépréhensible et aimable à tous. Détaché du lendemain et pour
l'Amour de Dieu, il habillait et nourrissait les mendiants. Fruit de sa maturité spirituelle, la
gravité et la pureté le distinguaient et la tempérance était sa règle. Vivant, il était mort au
monde et bien que glorifié par sa Sainteté, sa prudence le faisait se cacher.
Vigilant sur lui-même comme les Vierges sages, il n'oubliait jamais que Notre Seigneur Dieu
est présent et il s'efforçait de Lui plaire. Son innocence ne connut jamais la folle sagesse du
monde. Priant et jeûnant, ses larmes de repentir étaient les germes de la joie de la Vraie Vie. Il
veillait à ne pas se laisser embarrasser par les préoccupations de ce monde. Or, il était
l'écuyer fidèle d'un chef militaire riche et puissant.
Haut de taille, plein de vigueur et de santé, Arnoul était un vrai brave. La pureté de ses
moeurs autant que sa parenté, le rendait cher à son seigneur mais ce qui n'est pas ordinaire
excite l'envie de la foule ordinaire.
On raconta que par des larcins furtifs il dérobait à son maître son bien, ce qui aurait été un
larcin salutaire larcin puisqu'ainsi il soulageait l'indigence des pauvres. Un jour qu'il portait du
pain sous son vêtement, les serviteurs l'arrêtèrent. On l'accuse, on l'entraîne, on le condamne,
on le tiraille et on déchire son vêtement. Pour sa justification, des copeaux tombent de son
sein devant tout le monde. Les soupçons s'évanouissent et son seigneur lui confie alors le
gouvernement de sa maison. Mais sachant bien par devers lui-même ce qui en est, il s'éloigne
au plus tôt, emportant ses copeaux.
Pendant qu'il les distribue, il les voit reprendre leur forme première et sans aucun orgueil de
s'être vu aimé de Dieu, il continue comme auparavant ses bonnes oeuvres. Il évitait de nuire à
qui que ce soit et avait sans cesse présente à l'esprit la pensée du Redoutable et Dernier
Jugement. Lorsque parfois son maître lui donnait l'ordre de dépouiller ses sujets, il préférait
épargner le pauvre peuple et puiser pour ses besoins dans les greniers du seigneur mais à force
de puiser, le blé peu à peu décroissait.
On rapporte au seigneur qu'à peine sa solde militaire lui suffira pour le lendemain. On
s'assemble, on décrète des peines contre Arnoul comme coupable de ce forfait mais Dieu,
témoin des bonnes oeuvres de Son Serviteur, va prendre sa défense. Il répare le dommage et
réjouit doublement l'âme du maître d'Arnoul. Toutes les voix s'élèvent pour le proclamer Très
Saint et Ami de Dieu. L'officier veut que désormais Arnoul soit son fils et il l'embrasse.
Renonçant à posséder quoique ce soit en propre, il déclare que ses biens appartiennent aux
pauvres et désormais on ne fera plus l'aumône en secret. C'est ainsi que la Sainteté d'Arnoul et
son admirable charité éclatèrent partout. C'est ainsi qu'il fut rendu digne de parvenir par le
martyre à la félicité des Saints.
Un jour, s'étant mis en marche avec son maître, tous deux cheminaient gaiement sur la voie
publique. Or, son maître avait des ennemis que de loin ils aperçurent venir à eux. La fuite est
impossible, le jeune homme se tourne vers le Vieillard et lui suggère ceci : "Ton cheval ne
vaut pas le mien qui est fougueux et agile : monte-le. Pour moi, je ne crains rien : que
craindrais-je, ne leur ayant pas fait de mal?"
Son maître s'enfuit à toute bride; lui, les ennemis l'atteignent, le maltraitent et le déchirent. Ils
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lui reprochent d'avoir facilité la fuite de celui qu'ils haïssent mortellement. Ils lui passent
autour du cou une forte corde pour ainsi mettre fin à ses jours. A un arbre, ils le suspendent et
longtemps le laissent entre le Ciel et la terre mais, Ô Miracle, il ne ressent aucun mal. Le Saint
Jeune Homme invoque trois fois le Nom Divin. La rage torture ses bourreaux quand ils le
voient si calme suspendu à son arbre. "Si nous quittons de la sorte," disent-ils, "nous n'aurons
pas la gloire de l'avoir fait mourir."
Alors ils escaladèrent l'arbre en même temps et les barbares posent leurs pieds sur les épaules
du Saint et font les plus grands efforts, ils étranglent l'innocent; en vain, ce qui nous montre
abondamment les Miracles qui s'opèrent alors.
Grâce à la piété de plusieurs qui transmirent parfaitement leur connaissance de cette histoire,
on sait qu'on a vu des lumières étinceler sur le même arbre pendant longtemps. La corde qui
servit au supplice devint une Relique Miraculeuse contre les maux de gorge et tout le peuple
de Cysoing se réjouit de la présence d'un si Grand Martyr. Si quelqu'un atteint de la fièvre
vient y prier, aussitôt il en est soulagé et nombreux portent au cou des fils d'argent en
témoignage de leur dévotion.
Les papistes ont conservé précieusement les Précieuses Reliques de Saint Arnoul dans
l'Abbaye de Cysoing jusqu'en 1566. Elles furent alors profanées et dispersées par les
hérétiques "réformés" mais la mémoire du Saint est toujours vivante dans le coeur des
habitants du pays. Il est le Saint Protecteur de Cysoing.
La "Vie de Saint Arnoul" a été écrite en vers latins sous forme de complainte par un chanoine
de Cysoing.
SAINT EVEQUE ISAAC LE SYRIEN DE NINIVE (+7°.S.)
Le Saint Evêque Isaac le Syrien de Ninive vécut au septième siècle. Lui et son frère entrèrent
au Monastère de Mar Matthieu près de Ninive et reçurent l'Habit Monastique. Sa vie d'érudit
vertueux et ascétique attira l'attention des frères et qui lui proposèrent de devenir l'Higoumène
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du monastère. Saint Isaac n'accepta pas la charge, préférant une vie de silence et il quitta dès
lors le monastère pour aller vivre seul au Désert.
Ses frères le pressèrent plus d'une fois de revenir au monastère mais il refusa. Mais lorsque la
renommée de la Sainteté de la vie de Saint Isaac se répandit, il fut fait Evêque de Ninive.
Voyant les manières rudes et la désobéissance des habitants de la ville, le Saint sentit que les
guider était au-dessus de ses forces; en outre, il aspirait à la solitude. Un jour, deux Chrétiens
vinrent le voir pour lui demander d'aplanir une dispute. L'un des hommes reconnut qu'il devait
de l'argent à l'autre mais demandait un court délai. Le prêteur menaçait de traîner son débiteur
au tribunal pour le forcer à payer. Saint Isaac, citant l'Evangile, demanda d'être miséricordieux
et de donner un peu plus de temps au débiteur pour payer. L'homme répondit : "Ne mêle pas
ton Evangile à ceci!" Saint Isaac répondit : "Si vous ne vous soumettez pas aux
Commandements du Seigneur alors qu'est-ce que je fais encore ici?" Après seulement cinq
mois comme Evêque, Saint Isaac démissionna de sa charge épiscopale et partit pour les
montagnes pour y vivre parmi les Ermites. Par la suite, il partit pour le Monastère de Rabban
Shabur où il vécut jusqu'à sa Naissance Céleste, atteignant un haut et rare degré de perfection
spirituelle.
Du début du huitième siècle jusqu'au début du dix-huitième siècle, on n'a rien connu en
Europe sur Saint Isaac le Syrien, si ce n'est son nom et quelques livres. Ce n'est qu'en 1719
qu'une biographie du Saint fut publiée à Rome, compilée par un auteur arabe anonyme. En
1896, on retrouva encore plus d'informations sur Saint Isaac. L'érudit et sotériologiste
français, l'abbé papiste Chabot, publia certaines oeuvres du huitième siècle, appartenant à
l'histoire syrienne de Iezudena l'Evêque de Gaza, Vie dans laquelle on trouve Saint Isaac le
Syrien.
Saint Isaac le Syrien : "Discours ascétiques"
Saint Isaac le Syrien, Discours ascétiques, Éditions du Monastère Saint Antoine le Grand et
du Monastère de Solan, Saint Laurent en Royans et La Bastide d’Engras, 2006, 597 p.
Dans le domaine de la spiritualité orthodoxe en France, l’un des événements éditoriaux
majeurs de l’année 2006 aura sans doute été la publication de la nouvelle traduction, par le
Père Placide Deseille, des Discours Ascétiques de Saint Isaac le Syrien.
Cette publication ne rencontrera aucun écho chez les patrologues patentés : en effet, cette
traduction n’est pas celle du texte original syriaque de référence mais celle de la version
grecque réalisée au neuvième siècle par deux Moines de la Laure de Saint-Sabbas en
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Palestine, Abramios et Patrikios, une version qui aux yeux de la science patristique est sans
intérêt et sans valeur (de par la réorganisation du texte original à laquelle elle procède, par les
interpolations qu’elle introduit et surtout par la sélection qu’elle opère, écartant des éléments
discutables de la doctrine de cet auteur appartenant à la sphère d’influence nestorienne) alors
qu’elle est dans l’Église orthodoxe, qui la conçoit seulement dans la perspective d’une lecture
spirituelle, considérée comme le "texte reçu."
Cette version verra aussi sa diffusion limitée puisqu’elle a été publiée "à compte d’auteur" et
ne bénéficie pas de la logistique d’un diffuseur. Pourtant, il s’agit bien d’un texte majeur de la
spiritualité orientale qui marqua de son influence tant Saint Syméon le Nouveau Théologien
au neuvième siècle que la spiritualité hésychaste au quatorzième siècle et dans les siècles
suivants ou encore Saint Nil Sorsky en Russie, Saint Païssy Vélitchkovksy dont on sait le
rayonnement sur la spiritualité slave ou les Startsi d’Optino. Ce texte était également fort
apprécié des grands spirituels grecs contemporains comme le Père Joseph l’Hésychaste, le
Père Éphrem de Katounakia, le Père Païssios (qui le recommanda à l’auteur de ces lignes
comme une lecture prioritaire avec L’Échelle Sainte de Saint Jean Climaque, les Homélies
Spirituelles de Saint Macaire le Grand et les Catéchèses de Saint Syméon le Nouveau
Théologien) ou comme le Père Jérôme d’Égine que le considérait comme "le guide
indispensable de toute âme orthodoxe pour marcher vers Dieu avec sûreté" et recommandait
de ne pas hésiter à mendier, si nécessaire, pour pouvoir en acheter un exemplaire! Il y a
quelques années, il a inspiré une belle méditation au début de sa vie monastique à l’excellent
Higoumène Basile (Gondikakis) du Monastère d’Iviron (Mont-Athos), publiée en tête de la
traduction depuis longtemps épuisée de Jacques Touraille (Isaac le Syrien, OEuvres
Spirituelles, Desclée de Brouwer, Paris, 1981).
La présente traduction réalisée par le Père Placide Deseille est moins lyrique et souvent moins
touchante que celle de Touraille mais souvent plus exacte. Elle introduit d’utiles subdivisions,
numérotées, au sein des Discours. Elle s’harmonise par ses choix de vocabulaire (au-delà de
certaines particularités de la langue de l’auteur précisées en annexe) avec celle de deux autres
oeuvres majeures de la spiritualité patristique brillamment réalisée par le Père Placide :
L’Échelle Sainte de Saint Jean Climaque et les Homélies Spirituelles de Saint Macaire le
Grand (éditions de l’Abbaye de Bellefontaine).
Le Père Placide a fait précéder sa traduction d’une éclairante introduction d’une cinquantaine
de pages (il n’était cependant pas indispensable d’y citer aussi longuement les textes que l’on
trouve ensuite dans le corps du volume). Il l’a fait suivre d’un utile index analytique et une
table de concordance avec les autres éditions des Discours.
La présentation de ce volume, imprimé en Pologne, est fort belle. Il subsiste cependant un
certain nombre que coquilles qu’une relecture supplémentaire aurait permis de corriger.
On peut se procurer cet ouvrage indispensable dans les deux monastères qui l’ont édité ou à la
librairie de l’Institut Saint-Serge.
Jean-Claude Larchet
Pour acquérir les ouvrages du Père Placide : http://www.monasteretransfiguration.
fr/librairie/contents/fr/d14_ouvrages_placide_deseille.html
ou
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De: tristansolanas
Objet: [paradosis] The Three Degrees of Knowledge
À: orthodox-tradition@yahoogroups.com
Date: Mercredi 25 août 2010, 20h56
Fr Justin Popovich (+1979) explains the teaching of St Isaac the Syrian (whose words are in
quotation marks) on the three degrees of knowledge, St Isaac transmitting Patristic wisdom on
this subject:
1) At it lowest level, knowledge "follows the desires of the flesh," concerning itself with
riches, vainglory, dress, repose of body, and the search for rational wisdom. This knowledge
invents the arts and sciences and all that adorns the body in this visible world. But in all this,
such knowledge is contrary to faith. It is known as "mere knowledge, for it is deprived of all
thought of the Divine, and by its fleshly character brings to the mind an irrational weakness,
because in it the mind is overcome by the body, and its entire concern is for the things of this
world." It is puffed-up and filled with pride, for it refers every good work to itself and not to
God. That which the Apostle said---"knowledge puffs-up" (1 CORINTHIANS 8:1)--- was
obviously said of this knowledge, which is not linked with faith and hope in God, and not of
TRUE knowledge. True spiritual knowledge, linked with humility, brings to perfection the
soul of those who have acquired it, as is seen in Moses, David, Isaiah, Peter, Paul, and all
those who, within the limits of human nature, were counted worthy of this perfect knowledge.
"With them, knowledge is always immersed in pondering things strange to this world, in
Divine revelations and lofty contemplation of spiritual things and ineffable mysteries. In their
eyes their own souls are but dust and ashes." Knowledge that comes of the flesh is criticized
by Christians, who see it as opposed not only to faith but to every act of virtue. It is not
difficult to see that in this first and lowest degree of knowledge of which St Isaac speaks is
included virtually the whole of European philosophy, from naive realism to idealism, and all
science, from the atomism of Democritos to Einstein's relativity.
2) From the first and lowest degree of knowledge, man moves on to the second, when he
begins in body and soul to practice the virtues: fasting, prayer, almsgiving, the reading of
Holy Scripture, the struggle with the passions, and so forth. Every good work, every goodly
disposition of the soul in this second degree of knowledge is begun and performed by the
Holy Spirit through the working of this particular knowledge. The heart is shown the paths
that lead to faith, even though this knowledge remains "bodily and composite."
3) The third degree of knowledge is that of perfection. "When knowledge rises-up above the
earth and the care for earthly things and begins to examine its own interior and hidden
thoughts, scorning that from which the evil of the passions springs, and rising-up to follow the
ways of faith in concern for the life to come and in the seeking-out of hidden mysteries, then
faith takes this knowledge into itself and absorbs it, returning and giving birth to it from the
beginning, so as to become itself 'from the beginning,' so as to become itself wholly spirit."
Then it can "take wing and fly to the realm of incorporeal spirits and plumb the depths of the
fathomless ocean, pondering on the Divine and wondrous things that govern the nature of
spiritual and physical beings, and penetrating the spiritual mysteries that can only be grapsed
by a simple and supple mind. Then the inner senses awaken to the world of the spirit in those
things that belong to that other realm, immortal and incorruptible. This knowledge has, in a
hidden way, here in this world, already received spiritual resurrection, so as to bear true
witness to the renewal of all things." (from Fr Justin Popovich, The Theory of Knowledge of
St Isaac The Syrian, in ORTHODOX FAITH AND LIFE IN CHRIST, 1994, pp 145-146).
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SAINTE CANNERA (OU CAINDER, CONAIRE, KINNERA) D'INIS CATHAIG, VIERGE
(+530)
On n'a plus grand chose de connu sur Sainte Cannera, sauf ce qui est contenu dans la vie de
Saint Senan qui dirigea le Monastère sur le fleuve Shannon. Cannera fut Anachorète de
Bantry dans le Sud de l'Irlande. Quand elle sut qu'elle allait s'endormir, elle fit le voyage
jusqu'au Monastère de Senan sans prendre de repos et marcha sur les eaux du fleuve parce que
personne ne voulut la faire traverser pour rejoindre un endroit interdit aux femmes. A son
arrivée, l'Abbé n'en démordit pas : aucune femme ne pouvait entrer dans l'enceinte de son
monastère. Elle argumenta en rappelant que le Christ était aussi mort pour les femmes et elle
convainquit l'Abbé de lui administrer une dernière fois les Saints Mystères sur l'île et de
l'ensevelir à son extrême pointe. Elle évacua l'argument selon lequel les vagues enlèveraient
sa tombe en disant qu'elle laissait cela à Dieu.
Cannera rapporta à l'Abbé la vision qu'elle avait eue à Bantry dans sa cellule, de l'île et de sa
Sainteté. Les monastères doubles (hommes et femmes) existaient déjà en Irlande.
Probablement parce que Sainte Cannera marcha sur les eaux, les marins honorent leur Sainte
Protectrice en saluant le lieu de son Repos sur Scattery Island (l'Île Inis Chathaigh). Ils croient
que les cailloux de cette île protègent leur porteur contre les naufrages. Un poème gaélique du
seizième siècle en l'honneur de Cannera a cette prière : "Bénis mon bon navire, Protectrice
Puissance de la Grâce…"
SAINT EVÊQUE GLASTIAN (MACGLASTIAN) DE KINGLASSIE (+830)
Né dans le Comté de Fife en Ecosse et rappelé à Dieu en 830 en tant qu'Evêque du Fife à
Kinglassie (Kinglace), toujours en Ecosse, Saint Glastian fut le médiateur qui fit cesser la
guerre civile meurtrière entre les Pictes et les Scots. Quand les Pictes furent soumis, Glastian
fut beaucoup pour alléger leur sort. Il est le Saint Protecteur de Kinglassie dans le Fife et
vénéré à Kyntire.
SAINT JEAN DE REOME, MOINE DE LÉRINS, ERMITE DANS L'AUXOIS ( (+ 539)
Jean de Réomé est né à Dijon, capitale de la Bourgogne. Il choisit d'abord la vie érémitique
dans le pays de l'Auxois en Bourgogne dans un endroit désert, demandant conseil auprès des
monastères de la région. Des disciples vinrent à lui, ce pourquoi il s'en fut incognito au
Monastère de Lérins après leur avoir fondé un monastère mais à la demande de l'Evêque, il
revint à Réomé et introduit dans le monastère qu'il avait fondé la règle monastique de Saint
Macaire. Réomé devint Moutiers-Saint Jean. Il fut l'un des pionniers de la vie monastique en
Occident.
SAINT EVEQUE RACHO D'AUTUN, CONFESSEUR (+ 660)
5 décembre - 28 janvier - 14 février
Racho (ou Ragnobert) occupa le siège épiscopal d'Autun entre Saint Ferréol et Saint Léger.
Ce fut le premier Evêque d'origine franque. Son nom figure au bas de deux privilèges
d'Emmon de Sens pour l'Abbaye de Sainte-Colombe et pour celle de Saint-Pierre-le-Vif, en
660. Parfait modèle de la vie monastique, Racho engagea le clergé de sa cathédrale à mener
une vie régulière. Après sa Naissance au Ciel, il fut enseveli dans une petite église qui porta
dès lors son nom. En 1530, il fut translaté par les papistes dans la cathédrale. A la révolution,
on parvint à sauver son Chef et la plus grande partie des ossements.
SAINT HIÉROMARTYR VALÈRE L'EVÊQUE DE SARAGOSSE (+ 315) 28- 29 janvier
Il fut condamné à la déportation en Aragon, ce dont il dut rendre l'âme à Notre Seigneur dix
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ans plus tard, Martyr de la Foi.
SAINT EPHREM LE SYRIEN (+373)
Cet astre radieux de l'Eglise s'est levé en Orient dans la lointaine ville de Nisibe en
Mésopotamie, vers 306. Tout jeune encore, il fut chassé de la maison familiale par son père
qui était prêtre païen en raison de sa sympathie pour la religion chrétienne. Il fut alors recueilli
par le Saint Evêque Jacques qui l'instruisit dans l'amour des vertus et l'application constante à
la méditation de la Parole de Dieu. L'étude de l'Ecriture Sainte alluma en lui une flamme qui
lui fit mépriser les biens et les soucis de ce monde pour élever son âme vers la jouissance des
biens Célestes. Sa Foi et sa confiance en Dieu, inébranlables comme le Mont Sion le portèrent
à embrasser un admirable mode de vie. Il avait une pureté du corps et de l'âme qui dépassait
les limites de la nature humaine et qui lui faisait gouverner en roi tous les mouvements de son
âme, en ne laissant pas une seule pensée mauvaise surgir à l'horizon de son esprit. A la fin de
sa vie, il reconnaissait n'avoir jamais dit de mal de quiconque ou laisser échapper de sa
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bouche une seule parole insensée.
Dépouillé de tout comme les Apôtres, luttant de jour contre la faim et de nuit contre le
sommeil et revêtant ses actions comme ses paroles de la Sainte Humilité du Christ, il reçut de
Dieu le don de la componction et des larmes continuelles à un degré tel qu'il occupe dans le
Choeur des Saints la place privilégiée de "maître de la componction." Par un Miracle connu
seulement de ceux qui s'offrent tout entier en holocauste au Seigneur, ses yeux avaient été
transformés en deux sources intarissables de larmes. Pendant des années, pas un moment du
jour ou de la nuit, ces eaux lumineuses, purificatrices et porteuses de sanctification, ce second
Baptême des larmes, ne cessèrent de couler de ses yeux, faisant de son visage un miroir très
pur où se reflétait la Présence de Dieu. Il pleurait continuellement sur ses péchés ou sur les
péchés des autres hommes et parfois quand il passait à la méditation des Merveilles que Dieu
a faites pour nous, ces pleurs se transformaient en larmes de joie. Tel un cercle merveilleux
dont on ne peut pas discerner le commencement ou la fin, les gémissements faisaient naître en
lui les larmes; les larmes, la prière; la prière, la prédication, laquelle était elle-même
interrompue par de nouvelles lamentations. En lisant ses admirables discours sur la
componction ou ses descriptions si réalistes du Jugement Dernier, même les coeurs les plus
endurcis ne peuvent rester insensibles. Pour de nombreuses générations jusqu'à aujourd'hui, la
lecture de Saint Ephrem a fait couler bien des larmes ouvrant aux pécheurs la voie du repentir
et de la conversion.
Quelque temps après son Saint Baptême, vers l'âge de vingt ans, Ephrem se retira au Désert,
fuyant le trouble de la ville pour s'entretenir dans la quiétude avec Dieu et vivre en compagnie
des Anges. Il passait de lieu en lieu, libre de toute attache, allant là où le conduisait le Saint-
Esprit pour son profit et celui de ses frères. C'est ainsi qu'il se rendit dans la ville d'Edesse
pour un pèlerinage et à la recherche d'un Saint homme avec lequel il pourrait mener la vie
monastique. Rencontrant sur son chemin une femme de mauvaise vie, il feignit d'accepter ses
propositions et lui disant de le suivre, il la conduisit vers la place publique, au lieu de chercher
quelque endroit retiré et propice au péché. La prostituée lui fit remarquer : "Pourquoi
m'amènes-tu là? N'as-tu pas honte de t'exposer aux regards des hommes?" Le Saint répondit :
"Malheureuse, tu crains le regard des hommes; pourquoi ne crains-tu pas le Regard de Dieu
Qui voit tout et Qui jugera au Dernier Jour nos actions et nos pensées les plus secrètes?"
Saisie de crainte, la femme se repentit et se laissa conduire vers un lieu favorable à son Salut.
Au bout de quelques années à Edesse, Saint Ephrem retourna vivre au Désert. Comme il avait
entendu vanter les vertus de Saint Basile, Dieu lui révéla dans une vision que l'Evêque de
Césarée était semblable à une colonne de feu qui unissait la terre au Ciel. Sans tarder, Ephrem
partit alors pour la Cappadoce. Il arriva à Césarée le jour de la Théophanie et entra dans
l'église au moment même où l'on célébrait la Divine Liturgie. Bien qu'il ne comprît pas le
grec, il fut saisi d'admiration en voyant le Grand Evêque prêcher car il voyait une colombe
blanche posée sur son épaule qui lui murmurait à l'oreille des Paroles Divines. C'est cette
même colombe qui révéla à Saint Basile la présence dans la foule de l'Humble Ascète syrien.
Il l'envoya chercher, s'entretint avec lui quelques instants dans le fond du Sanctuaire et
répondant à sa requête, il obtint de Dieu qu'Ephrem se mette soudain à parler en grec comme
s'il connaissait cette langue depuis son enfance. Puis il l'ordonna Diacre et le laissa partir vers
sa patrie.
C'est alors que commença une longue série de guerres entre les Romains et les Perses (de 338
à 387) et que des persécutions implacables furent menées dans tout le royaume contre les
Chrétiens, considérés comme les alliés des Romains. Apprenant dans son Désert les
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souffrances de ses frères, Saint Ephrem retourna alors à Nisibe pour leur venir en aide par ses
oeuvres et ses paroles. Dès son enfance il avait eu la révélation de la vocation à laquelle Dieu
l'appelait en voyant en vision une vigne abondante pousser de sa bouche et remplir toute la
terre. Tous les oiseaux du Ciel venaient s'y poser et se rassasiaient de ses fruits et plus ils
grappillaient plus celle-ci se remplissait de raisins. La Grâce du Saint Esprit le remplissait
avec une telle profusion que lorsqu'il s'adressait au peuple, sa langue n'avait pas le temps de
proférer les pensées Célestes que Dieu lui inspirait et il semblait comme pris de bégaiement.
C'est pourquoi il adressa à Dieu cette prière peu commune, en disant : "Retiens, Seigneur, les
flots de Ta Grâce!"
Lorsqu'il n'était pas occupé à l'enseignement pour confirmer la Foi contre les païens et les
hérétiques, il se mettait humblement au service de tous comme un Véritable Diacre, imitant le
Christ devenu pour nous "serviteur."
C'est ainsi que, par humilité, il refusa toujours l'élévation au Sacerdoce. Ses vertus, sa prière,
les fruits de ses Contemplations et de sa méditation, toute la Grâce que Dieu lui donnait, il ne
les gardait pas pour lui-même mais il en ornait l'Eglise, Epouse du Christ comme d'une
couronne d'or sertie de pierreries. Lorsqu'on assiégea Nisibe en 338, ce fut grâce à sa prière et
à celle de Saint Jacques que la cité fut délivrée. Mais après les guerres successives, elle fut
finalement livrée au cruel souverain des Perses en 363. Refusant de vivre sous la domination
païenne, Saint Ephrem et beaucoup d'autres Chrétiens partirent alors pour Edesse. Il passa là
les dix dernières années de sa vie et continua l'oeuvre amorcée dans l'école exégétique fondée
à Nisibe par Saint Jacques, en enseignant à l'Ecole d'Edesse, appelée dès lors "Ecole des
Perses." Il rédigea alors la plus grande partie de ses ouvrages admirables où sa Connaissance
de Dieu et des Saints Dogmes revêt la splendide parure d'une langue poétique incomparable.
On dit qu'il composa en syriaque plus de trois millions de vers : commentaires de la plupart
des Livres de l'Ecriture Sainte, traités contre les hérésies, Hymnes sur le Paradis, sur la
Virginité, sur la Foi, sur les Grands Mystères du Sauveur et des Fêtes de l'année. Une grande
partie de ces Hymnes est entrée dans la composition des Livres Liturgiques de l'Eglise de
langue syriaque, d'où son surnom de "Lyre du Saint-Esprit" et de "Docteur de l'univers."
D'autres traités, très nombreux, nous ont été transmis en grec. Ils portent davantage sur la
Componction, l'Ascèse et les vertus monastiques.
Après avoir organisé les secours dans la cité lors de la famine de 372, Saint Ephrem remit son
âme à Dieu en 373, entouré d'un grand nombre de Moines et d'Ascètes qui étaient sortis de
leurs monastères, de leur Désert, de leur grotte pour assister à ses derniers moments. Il leur
laissa un testament émouvant, plein d'humilité et de componction dans lequel il demande
instamment à tous ceux qui l'aiment de ne pas l'honorer par des funérailles brillantes mais de
déposer son corps dans la fosse réservée aux étrangers, en lui offrant, en guise de fleurs et
d'aromates, le soutien de leurs prières.
Sur le jugement des hommes, poème de Saint Ephrem
Si quelqu'un s'adonne à des livres et des lectures, ils diront de
lui un homme livresque et de littérature !
S'il cherche la science avec assiduité, ils diront de lui un
fureteur de secrets.
S'il est actif et dynamique, il sera attaqué par la jalousie et la
malice.
Si c'est lui qui porte la responsabilité, il sera la cible de leurs
flèches.
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S'il est simple et humble, ils le jugeront ignorant et naïf.
S'il est ardent dans quelque désir, ils diront de lui un homme
obstiné et dangereux.
S'il se montre indulgent et patient, ils diront qu'il est imbécile
et stupide.
S'il aime fréquenter quelqu'un, ils l'appelleront libertin et
dévergondé.
S'il ne fréquente personne, c'est un misanthrope et qu'il a la
société en dégoût
S'il est frugal et qu'il jeûne, il est fourbe et hypocrite.
S'il soigne sa table et manifeste son plaisir, c'est un gourmand et
un viveur.
S'il s'abstient de manger, c'est un difficile et orgueilleux.
Bienheureux est celui qui s'éloigne du monde et de ses malices.
Bienheureux est celui qui considère ses défauts et ses fautes et
s'assied pour pleurer sa vie.
SAINT EVÊQUE EPHREM DE PEREYASLAVL ET DES PROCHES CAVERNES DE
KIEV (+1098) 28 septembre – 28 janvier – 2ème Dim. du Gd. Carême
The Monk Ephrem of Pechersk, Bishop of Pereslavsk, before his tonsure into monasticism,
was treasurer and manager of household affairs at the court of the Kiev Greatprince Izyaslav
(Dimitrii) Yaroslavich (1054-1068). Weighed down by his noisy and bustling life and wanting
to accept monasticism, he received the blessing of Saint Antonii of Pechersk and was
monasticised by the hegumen Nikon. The enraged prince demanded that Ephrem return,
threatening to lock him up in prison and to destroy the monastery caves. The Monk Antonii
emerged with the brethren from the monastery and decided to go to another place. Izyaslav
then however feared the wrath of God, he took the advice of his wife and in disgrace
withdrew his forces from the monastery. The holy Monk Ephrem was however compelled to
leave. He journeyed to Constantinople and settled there in one of the monasteries. Being at
Constantinople, Saint Ephrem made a copy of the Studite monastic-rule (ustav), and
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dispatched it to Kiev at the request of the Monk Theodosii. Receiving the ustav, the Monk
Theodosii implemented it in his monastery. After the year 1072 Ephrem was made bishop in
Pereslavl', and had the title of metropolitan. He adorned Pereslavl' with many beautiful
churches and public edifices, and in the Greek manner he erected stone walls around the city.
He built free hospices for the poor and wanderers, and constructed several public bath-houses.
In the year 1091 Saint Ephrem participated in the opening and solemn transfer of the relics of
the Monk Theodosii. It is known, that in former times there existed a vita (life) of the Monk
Ephrem, which has not survived down to the present. We find an account about him both in
the vita of the Monk Theodosii, and in the Russian Chronicles. To Saint Ephrem is ascribed a
tale and laudation of Saint Nicholas the Wonderworker. Saint Ephrem died in the year 1098.
He was buried in the Antoniev Caves of the Kievo-Pechersk monastery. His memory is
celebrated also both on 28 September and on the 2nd Sunday of Great Lent.
SAINT HIGOUMÈNE THÉODOSE DE TOTMA, VOLOGDA (+ 1568)
Saint Théodose naquit à Vologda vers 1530. Durant sa jeunesse, il fut élevé dans l'esprit de la
piété chrétienne et la Crainte de Dieu. Ses parents insistant, il se maria mais la vie de famille
ne le détourna pas de Dieu. Il allait avec ferveur pour prier à l'église et priait à la maison, en
particulier la nuit. Après le Départ Céleste de ses parents et de son épouse, il se retira au
Monastère Priluki, non loin de Vologda.
Au monastère, Théodose passa par diverses obédiences : porteur d'eau, coupeur de bois pour
le feu, travail au moulin à farine et à la boulangerie. Il partit pour Totma sur ordre de
l'Higoumène afin d'y chercher des salines pour le monastère. Il demanda la permission du
Tsar Ivan Vasilevich et la bénédiction de l'Archevêque Nicandre pour fonder un monastère à
Totma. Théodose fut nommé à la tête de ce monastère nouvellement fondé qui dans une
charte de 1554, se vit exempter de taxes.
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Le Saint fonda le Monastère Ephraimov du Désert et y fit venir des frères. Il finit par devenir
responsable des deux monastères. Théodose continua cependant à mener une vie ascétique. Il
portait de lourdes chaînes sur son corps et un cilice et sous son capuchon monastique, une
coiffe métallique. Assidu à la lecture spirituelle, il acquit nombre de livres pour le monastère.
Saint Théodose s'endormit en 1568 et fut enseveli au monastère qu'il avait fondé et des
Miracles eurent lieu sur sa tombe.
Le 2 septembre 1796, durant la reconstruction de l'église de l'Ascension, on retrouva ses
Reliques Incorrompues et leur Glorification eut lieu le 28 janvier 1798, le jour anniversaire de
son Repos.
SAINTS MARTYRS THYRSOS, LEUKIOS ET KALLINIKOS (CORONATUS) ET
D'AUTRE DE BITHYNIE (+250) 14 décembre – 28 janvier – 17 août
The Holy Martyrs Thyrsos, Leukios and Kallinikos suffered for Christ under the emperor
Decius (249-251) at Bithynian Caesarea. Saint Leukios, having reproached the governor
Qumvricius for his unjust persecution of Christians, after torture was beheaded by the sword.
Saint Thyrsos, sentenced to cruel tortures and torments, endured them unharmed and by the
will of God he died peacefully. The pagan priest Kallinikos, having seen the bravery and the
Miracle involving Saint Thyrsos, believed in Christ and boldly confessed the true faith, for
which he was beheaded by the sword.
ou
SAINT MARTYR THYRSE ET SES SAINTS COMPAGNONS MARTYRS EN ASIE
MINEURE : LEUCIUS, CALLINIQUE ET 15 AUTRES (+ 250)
Leurs Saintes Reliques amenées en Occident les firent invoquer à Sistéron, Limoges et
Oviedo. Toutefois leur historien déclare que si leur histoire est incertaine, leur mémoire les a
rendus célèbres.
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SAINT HIGOUMÈNE ET THAUMATURGE EPHREM DE NOVY TORG (+ 1053)
28 janvier – 11 juin (translation)
The Monk Ephrem of Novotorzhsk, founder of the Borisoglebsk monastery in the city of
Torzhok, was a native of Hungary. Together with his brothers, Saint Moses (Moisei) the
Hungarian (Comm. 26 July) and Saint George (Slavic "Georgii"/"Yuri," or in Hungarian
"Sandor" pronounced "Shandor"), he quit his native land, possibly for reasons of being
Orthodox. Having come to Rus', all three brothers entered into the service of the Rostov
prince Saint Boris, son of the Equal-to-the-Apostles Saint Vladimir. Saint Ephrem's brother
George also perished in the year 1015 at the River Al'ta, together with holy Prince Boris. The
murderers cut off his head, to take the gold medallion which hung upon his neck. Moisei
(Moses) managed to save himself by flight, and became a monk at the Kievo-Pechersk
monastery. Saint Ephrem, evidently at this time at Rostov, and arriving at the place of the
murder, found the head of his brother and took it with him. Forsaking service at the princely
court, Saint Ephrem withdrew to the River Tvertsa so as to lead there a solitary monastic life.
After several others settled alongside him to monasticise, in the year 1038 he founded a
monastery in honour of the holy princely "Passion-Bearers" ("Strastoterptsi") Boris and Gleb.
The brethren chose him to head them. Near the monastery, situated not off afar from a
merchant's road to Novgorod, a wanderer's home was built, where for free stayed the poor and
wanderers. The Monk Ephrem died in old age. His body was buried at the monastery founded
by him, and in the grave, in accord with his last wishes, was placed the head of his brother,
Saint George. The relics of the Monk Ephrem were uncovered in the year 1572.
THE TRANSFER OF THE RELICS OF THE MONK EPHREM OF NOVOTORZHSK
The Transfer of the Relics of the Monk Ephrem of Novotorzhsk (+ 28 January 1053) was
done in the year 1572 by the Novgorod archbishop Leonid. The feastday was established
under the Moscow Metropolitan Daniel (1584-1587).
St Pallade l'Anachorète d'Antioche-St Jacques, l'Ascète de Porphyrianos-Ste Charis qui
mourut après avoir eu les pieds coupés.-St Isaac le Syrien, Diacre à Nisibe puis à Edesse,
professeur à l'Ecole des Perses (373).-St Ephrem l'Eunuque des Grottes de Kiev l'Evêque de
Pereslav-St Ephrem de Novotorjk-Ste Théodose (Soumorine) de Totma, Higoumène (1568).-
St Jean de Réomé Moine de Lérins, fondateur du Monastère de Réomé près de Flavigny en
Bourgogne (entre 525 et 545).-Mémoire de tous les Saints Ermites. -St Flavien, Martyr à
Rome sous Dioclétien (vers 304). -St Valère Ier l'Evêque de Saragosse en Espagne (315). -St
Ephrem le Syrien, Diacre à Nisibe puis à Edesse, professeur à l'Ecole des Perses (373). -St
Pallade l'Anachorète, ascète près d'Antioche (fin IVème siècle). -Stes maure et Britte, vierges,
Martyres en Touraine. -St Valere II l'Evêque de Saragosse (vers 414). -St Jacques l'Ascète,
solitaire en Palestine qui convertit un grand nombre de Samaritains.-St Pallade l'Evêque
d'Embrun (première moitié du VIème siècle). -Ste Cannera, vierge en Irlande (vers 530). -Sts
Hilaire et Quietta, les père et mère de St Jean de Réomé. -St Philomère, disicple de St Jean de
Réomé. -St Arnoul, chevalier, assassiné à Cysoing près de Lille par des ennemis de son maître
et considéré comme Martyr de la fidélité (742). -St Glastian, ascète en Ecosse (vers 830). -St
Ephrem de Novotorjok, Hongrois de nation, frère des Sts Georges et Moïse, fondateur du
Monastère des Sts-Boris-et-Gleb sur la rivière Tvertsa (1053). -L'Icône de la Mère de Dieu «
Soumorine de Totma » ("Soumorinskaïa- Totemskaïa") (1554). -St Athanase de Paros,
hiéromoine, professeur de logique, de métaphysique, de théologie, de réthorique et d'éthique,
éducateur du peuple grec orthodoxe sous la domination ottomane et partisan du mouvement
de retour aux sources philocaliques de l'Orthodoxie (Chio 1813-St Théodore, Prêtre,
confesseur en Russie (1933). -Sts Vladimir, Prêtre et Barthélémy, Moine, Martyrs (Russie
1938). -St Paul, Prêtre, Martyr (Russie 1940). -St Léonce d'Ivanovo, confesseur (1972).
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L'ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU SOUMORINE DE TOTMA ("SOUMORINSKAÏA -
TOTEMSKAÏA") (1554)
The Sumorin Totemsk Icon of the Mother of God was glorified by numerous healings at the
Spaso-Sumorinsk monastery of the city of Tot'ma. When the inhabitants of the city turned to
tsar Ivan the Terrible for permission to build a monastery in their city, the Rostov archbishop
Nikandr in the year 1554 bestowed upon the Monk Theodosii the grammota-grant for
building. The hegumen of the Prilutsk monastery blessed the Monk Theodosii with an icon of
the Mother of God for success at building the new monastery. The icon thereafter received the
name Sumorinsk-Totemsk ("Sumorinsk" derives from the family name of the Monk
Theodosii, and Totemsk from the placename Tot'ma). After the death of the monk, the
wonderworking icon was situated in a kiosk-case in front of the crypt of the Saint at the
Ascension church of the monastery.
It is to be noted, that for many of the sick, the Monk Theodosii has appeared to them holding
this icon in his hands.
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Lecture de l’Epître
Gal V : 22-VI : 2
5.22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la
fidélité, la douceur, la tempérance; 5.23 la loi n'est pas contre ces choses. 5.24 Ceux qui sont à
Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 5.25 Si nous vivons par l'Esprit,
marchons aussi selon l'Esprit. 5.26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les
uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
6.1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels,
redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi
tenté. 6.2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
Lecture de l’Evangile
Luc VI : 17-23
6.17 Il descendit avec eux, et s'arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples
et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et
de Sidon. Ils étaient venus pour l'entendre, et pour être guéris de leurs maladies. 6.18 Ceux qui
étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. 6.19 Et toute la foule cherchait à le
toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.
6.20 Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit: Heureux vous qui êtes pauvres, car le
royaume de Dieu est à vous! 6.21 Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez
rassasiés! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie! 6.22 Heureux
serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et
qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme! 6.23 Réjouissez-vous en
ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car
c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Pour l’usage slave
Matthieu : XI : 27-30
11.27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le
Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le
révéler. 11.28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
11.29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 11.30 Car mon joug est doux, et mon fardeau
léger.

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