vendredi 17 février 2012

Vie de Saint Photios de Constantinople et autres Vies de Saints.

6 – 19 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Dimanche du Jugement Dernier, Dimanche du Carnaval
CE DIMANCHE, NOUS FAISONS MEMOIRE DE LA SECONDE ET SEVERE
PAROUSIE DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
Lorsque Tu descendras, Ô Juge Universel,
et jugeras toute la terre,
juge-moi digne aussi d'entendre cet appel :
"Venez, les bénis de Mon Père."
Cette mémoire, les Très Saints Pères l'ont placée après les deux paraboles afin qu'après avoir
appris par elles l'Amour de Dieu envers les hommes, nul ne vive dans l'insouciance en se
disant : Dieu est l'Ami des hommes et du moment que je me tiens éloigné du péché, je suis
prêt à l'achèvement total. C'est donc ici qu'ils ont placé la mémoire de ce jour redoutable afin
que par la contemplation de la mort et l'attente des châtiments à venir, ceux qui sont disposés
à l'insouciance, éprouvant de la crainte, reviennent à la vertu, sans compter sur le seul Ami
des hommes mais considérant aussi que le Juge est Juste et qu'il rendra à chacun selon ses
oeuvres. D'ailleurs, les âmes s'étant avancées, il fallait bien que vînt aussi le Juge. D'une
certaine manière, la présente fête prend place maintenant comme le terme de toutes puisque ce
sera aussi la dernière de tous nos semblables. Il faut en effet considérer qu'on place au
dimanche suivant le commencement du monde et la chute d'Adam hors du Paradis. La
présente Fête marque la fin de tous les jours et la fin du monde. On l'a placée au Dimanche de
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l'Apokréo pour contenir la gourmandise et la voracité grâce à l'effroi que procure cette fête et
pour nous appeler à la compassion envers le prochain. D'ailleurs puisque c'est après avoir
mangé que nous avons été chassés de l'Eden et que nous avons encouru jugement et
malédiction pour cette raison, la présente Fête trouve place ici et aussi parce que nous devons,
le Dimanche suivant qui commémore Adam, être symboliquement chassés de l'Eden jusqu'à
ce que le Christ, en revenant, nous ramène au Paradis.
La seconde Parousie, cela signifie qu'une première fois Il est
venu jusqu'à nous mais simplement et sans Gloire tandis que
maintenant c'est avec des merveilles surnaturelles et une
Gloire Eclatante qu'Il vient depuis le Ciel et avec Son Corps
afin que tous sachent bien que c'est le même Qui est venu la
première fois et Qui a sauvé le genre humain et Qui doit à
présent le juger pour voir s'il a bien gardé ce qu'Il lui avait
donné. Quand arrivera cette Parousie, personne ne le sait car
le Seigneur l'a caché même à Ses Apôtres. D'ici là, certains
signes auront dû se manifester que quelques Saints ont
exposés assez largement. On dit qu'il devra s'écouler sept
mille ans. Mais avant sa Parousie viendra l'Antéchrist et il
naîtra (au dire de Saint Hippolyte de Rome) d'une femme
souillée mais prétendue vierge, appartenant au peuple hébreu,
dans la tribu de Dan, fils de Jacob; il ira çà et là, imitant le
Christ par sa vie : il fera des Miracles, ceux que le Christ a
faits et il ressuscitera les morts. Mais tout cela, il le fera de façon imaginaire : qu'il s'agisse de
la naissance, de la chair et du reste comme dit l'Apôtre (2 Thess 2:9) : alors, dit-il, le fils de la
perdition se manifestera "par toute espèce d'oeuvres de puissance, de signes et de prodiges
mensongers." Et ce n'est pas que le Diable lui-même se transmuera en chair comme le dit Jean
Damascène mais un homme, né de la prostitution, recevra tout le pouvoir de satan et surgira
soudainement, au point de sembler à tous bon et bienveillant. Il y aura alors une grande
famine et il subviendra aux besoins des gens; il continuera les Saintes Ecritures et pratiquera
le jeûne, sera pris de force par les hommes et proclamé roi, il entretiendra d'excellentes
relations avec les Hébreux, se fera établir à Jérusalem et reconstruira leur temple. Avant sept
ans comme dit Daniel, viendront Enoch et Elie, avisant le peuple de ne pas l'accueillir mais il
les fera prendre et torturer puis il leur coupera la tête. Ceux qui voudront persévérer dans la
piété devront fuir au loin mais il les trouvera dans les montagnes et leur enverra des démons
pour les éprouver. Cependant, les sept années "seront abrégées, à cause des Elus" et il y aura
une grande famine; l'ensemble des éléments sera changé et tous, ils risqueront de disparaître.
Après cela, soudaine comme un éclair venu du Ciel, ce sera la Parousie du Seigneur, précédée
par Sa Vénérable Croix et un fleuve de feu bouillonnant s'avancera devant Lui, purifiant toute
la terre de ses souillures. Aussitôt l'Antéchrist sera pris avec ses suppôts et ils seront livrés au
feu éternel. Tandis que les Anges sonneront de la trompette, on se rassemblera des confins de
la terre et de tous les éléments, tout le genre humain affluera à Jérusalem puisque c'est le
centre du monde et des trônes y seront installés pour le Jugement. Tous avec corps et âmes, se
transmueront en rejoignant l'Incorruptibilité, chacun ayant son aspect unique et tous les
éléments accuseront un changement vers le mieux. Alors, d'une seule parole, le Seigneur
séparera les Justes des pécheurs et ceux qui auront fait le Bien iront jouir de la Vie Eternelle.
De leur côté, les pécheurs iront vers l'éternel châtiment et ils n'auront plus de répit. Il faut
savoir que le Christ ne s'enquerra pas sur le jeûne, le dénuement ou les Miracles : certes, ces
choses-là sont bonnes mais il y a encore mieux, à savoir la charité et la compassion. Car aux
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Justes comme aux pécheurs il dira six choses : "J'ai eu faim et vous, M'avez donné à manger.
J'ai eu soif et vous M'avez donné à boire. J'étais étranger et vous M'avez accueilli. J'étais nu et
vous M'avez vêtu. J'étais malade et vous M'avez visité. J'étais prisonnier et vous êtes venus
Me voir. Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de Mes Frères, c'est à Moi
que vous l'avez fait."
Et cela, chacun doit le faire selon ses possibilités. Alors "toute langue proclamera, de Jésus
Christ qu'il est Seigneur, à la Gloire de Dieu le Père" (Ph 2:11). Quant aux châtiments que
nous révèle le Saint Evangile, les voici : "Il y aura des pleurs et des grincements de dents, le
ver qui ronge sans fin, le feu qui jamais ne s'éteint" et l'on sera "jeté dans les ténèbres
extérieures." Mais l'Eglise de Dieu recevra tout de façon radieuse et par le Royaume des
Cieux on entend les délices, le séjour des Saints avec Dieu, l'illumination et l'élévation
perpétuelles. Le châtiment, ce sont les ténèbres ou ce qui leur ressemble : la séparation d'avec
Dieu, le harcèlement de la conscience demandant aux âmes comment elles ont pu, par
insouciance ou pour une jouissance éphémère, se priver de la Divine Illumination.
Lecture de l’Epître
1Cor VIII : 8-IX : 2
8.8 Ce n'est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien
de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins. 8.9 Prenez garde, toutefois,
que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles. 8.10 Car, si quelqu'un
te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d'idoles, sa conscience, à lui
qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles? 8.11 Et ainsi le
faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort! 8.12 En péchant de la
sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. 8.13
C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de
ne pas scandaliser mon frère.
9.1 Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? N'êtes-vous
pas mon oeuvre dans le Seigneur? 9.2 Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins
pour vous; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur.
Lecture de l’Evangile
Matthieu XXV : 31-46
25.31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le
trône de sa gloire. 25.32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns
d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; 25.33 et il mettra les brebis
à sa droite, et les boucs à sa gauche. 25.34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez,
vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la
fondation du monde. 25.35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous
m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 25.36 j'étais nu, et vous m'avez
vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 25.37
Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à
manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? 25.38 Quand t'avons-nous vu étranger, et
t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? 25.39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en
prison, et sommes-nous allés vers toi? 25.40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité,
toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi
que vous les avez faites. 25.41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de
moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 25.42
Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas
donné à boire; 25.43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez
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pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. 25.44 Ils répondront aussi:
Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou
en prison, et ne t'avons-nous pas assisté? 25.45 Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes
les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les
avez pas faites. 25.46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.
Cycle fixe : Commémorations
SAINT MOINE ARSENIOS D'IQALTO (+1127)
The Monk Arsenios of Ikaltoi was descended from the Gruzian/Georgian princely line of the
Vachnadze. He was born in Kakhetia (Eastern Gruzia), – according to certain sources, in the
village of Ikaltoi. Raised by pious parents, the Monk Arsenios distinguished himself from
childhood by his love for church services and prayer. He received religious education at the
Constantinople academy, where he studied not only the theological, but also the natural
sciences.
At the completion of academy he accepted monasticism and bore obedience in one of the
Gruzian monasteries of the Black Hill (near Antioch) under the guidance of Saint Ephrem
Mtsira (+ 1101, Comm. 18 January). Here the Monk Arsenios zealously occupied himself
with theological and translating activity, investigating in particular the causes of the breaking
away of the non-Chalcedonian Churches from Orthodoxy.
To Saint Arsenios belongs the translation into the Gruzinian language of the "Great
Nomocanon" of Saint Photios, Patriarch of Constantinople (857-867, 887-886), the "Golden
Nectar" of Saint John Damascene, and also the compiled collection of translated works in the
"Dogmatikon" with commentaries, directed against various heretical teachings. After the
death of his teacher, the Monk Arsenios returned to Constantinople and continued his
teaching activities.
Defending the purity of Orthodoxy, the Monk Arsenios while still during his lifetime gained
fame for his instructive encyclopedia (theology, philosophy, philology, logic, physics,
anatomy, poetics). Upon the invitation of the Gruzian emperor David III the Restorer (1089-
1125), he returned to Gruzia in the year 1114 and for a certain while taught at the Gerat
academy (Western Gruzia). Then the Monk Arsenios headed the founding, under his active
participation, of the Ikaltoi academy (where he was born in Kakhetia, in the village of Ikaltoi,
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at the monastery of the Saviour Image-not-Wrought-by-Hand, during the years 1114-1120).
At this academy, by tradition, he taught the great Gruzian poet Shota Rustaveli.
The Monk Arsenios was one of the initiators and an active participant of a Church Council in
the Armenian city of Ano; under his influence part of the Armenian Monophysite bishops
inclined towards an acceptance of Orthodoxy. Over the course of many years the Monk
Arsenios was priest for the holy emperor David III the Restorer and by his good counsels
contributed immensely to the enlightenment of the Gruzian Church. His astute intelligence
and spiritual wisdom, the purity and righteousness of his life, are esteemed holy by the
Gruzian Orthodox Church. The memory of the Monk Arsenios of Ikaltoi is celebrated on 6
February, the day of his blessed death.
SAINT EVÊQUE BUKOLOS DE SMYRNE (+100)
The Monk Bukolos, Bishop of Smyrna, was a disciple of the holy Apostle and Evangelist
John the Theologian, and was established by him as the first bishop of the Smyrna Church
(Asia Minor).
By the grace of God, Saint Bukolos converted to Christ and baptised many of the pagans, and
as an experienced and wise guide he defended his flock from the darkness of heresy. He died
at peace in about the years 100-105. He passed his flock on to Saint Polycarp (Comm. 23
February), one of the apostolic fathers, who likewise was a disciple of the holy Apostle John
the Theologian. At the grave of Saint Bukolos grew a myrtle tree, which healed the sick.
SAINT EVÊQUE MUN DE LOUGH REE (+5°.S.)
On dit qu'il serait un autre neveu de Saint Patrick qui le consacra Evêque de l'actuel Comté de
Longford. Il finit ses jours comme Ermite sur une Île dans le Lough Ree.
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SAINT PHOTIOS LE GRAND LE CONFESSEUR ET PATRIARCHE DE
CONSTANTINOPLE (+891)
Notre Saint Père Photios le Grand naquit en 820 dans une famille de la haute aristocratie
byzantine. Son père, le spartharios Serge, était le frère du Patriarche Saint Taraise et le frère
de sa mère Irène avait épousé la soeur de l'Impératrice Théodora. Ses parents aimaient les
Moines et ils souffrirent le martyre pendant la persécution iconoclaste, laissant ainsi à leur fils
en héritage un bien plus précieux que la noblesse et la fortune : l'amour de la Vraie Foi jusqu'à
la mort. Doté par Dieu d'aptitudes intellectuelles exceptionnelles, le jeune Photios reçut une
éducation des plus raffinées dans toutes les sciences profanes et sacrées. Il passait des nuits
entières à l'étude, ne laissant échapper aucun domaine de la connaissance d'alors et il acquit
ainsi un savoir universel qui fit de lui l'homme le plus savant de son temps et la figure centrale
de la renaissance intellectuelle de Byzance après la tourmente iconoclaste. Il devint ensuite un
professeur renommé de philosophie aristotélicienne et de théologie à l'université impériale
fondée dans le palais de Magnaura. Envoyé en mission diplomatique auprès du calife de
Bagdad, il rédigea de mémoire à l'intention de son frère sa "myriobiblos" [=bibliothèque],
véritable résumé critique de quelques deux cent quatre-vingts ouvrages de toutes natures et
preuve de l'étendue de ses connaissances. Cette mission couronnée de succès, il reçut à son
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retour la dignité de directeur de la chancellerie impériale (Protasécretis) sans pour autant
abandonner ses tâches professorales et ses chères études.
En 857, l'oncle de l'Empereur Michel III Bardas prenait le pouvoir politique avec le titre de
César. Pour se venger du Patriarche Saint Ignace qui avait réprouvé ses moeurs, il le
contraignit à démissionner de sa charge et fit élire contre son gré par le clergé unanime le
Pieux et Sage Photios. Préférant même la mort à cette fonction périlleuse dans une période si
troublée, celui-ci résista tant qu'il put aux injonctions et aux menaces puis c'est en pleurant
qu'il céda finalement et accepta d'abandonner la paix de son cabinet et les entretiens
philosophiques avec ses amis spirituels pour être ordonné Patriarche de Constantinople le 25
décembre 858 après avoir gravi en six jours tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique. En
envoyant sa Profession de Foi au Pape de Rome, il écrivait : "C'est involontairement que nous
avons été élevé et c'est comme un prisonnier que nous siégeons..." Les partisans extrémistes
d'Ignace commencèrent alors à s'opposer au nouveau Patriarche par toutes sortes d'intrigues,
prétextant l'irrégularité de son élévation subite de l'état laïc au degré suprême de la hiérarchie.
Quant à Photios, il cherchait à éviter tout affrontement et entreprenait ce qui était en son
pouvoir pour rétablir l'unité et la paix dans l'Eglise en la confirmant dans le lien de la charité.
Il s'efforça d'abord de liquider les restes des hérésies manichéenne et iconoclaste, entreprit la
restauration de quantité d'églises, de monastères et d'établissements de bienfaisance qui
avaient été victimes du vandalisme iconoclaste et montra un souci tout particulier pour
organiser les missions d'évangélisations chez les peuples barbares. Malgré ses efforts pour
apaiser les partisans d'Ignace et tout en réprouvant les violentes répressions menées contre
eux par le gouvernement, il fut contraint de réunir un Concile (859) qui confirma la déposition
d'Ignace et l'envoya en exil à Mytilène puis à Thérébinthe. Comme l'agitation n'avait pas
cessé, on réunit un autre Concile en 861 dans l'église des Saints-Apôtres en présence des
légats du Pape, Concile connu sous le nom de Concile "Premier-Second" dans le but officiel
de sanctionner la restauration de l'Orthodoxie et de condamner définitivement l'iconoclasme.
Mais outre ce rôle dogmatique, le Concile reconnut la validité de la nomination de Photios
avec la pleine adhésion des légats qui, quoiqu'ils eussent agi contre les ordres du Pape,
pensaient ainsi faire triompher l'autorité romaine.
L'arrogant et ambitieux pape Nicolas I (858-868) qui avait pris le parti d'Ignace, avait vu dans
cette affaire l'occasion d'affirmer pour la première fois de façon si manifeste dans l'histoire de
l'Eglise la prétention hallucinée des papes de Rome à la juridiction "sur toute la terre et sur
l'Eglise universelle." De la primauté d'honneur et du pouvoir d'arbitrage en matière
dogmatique qui avaient toujours été reconnus par les autres Eglises au Patriarche/Pape de
Rome, en particulier pendant les grandes hérésies menées par les empereurs byzantins
(arianisme, monothélisme, iconoclasme), on voit en effet à cette époque la papauté reprendre
à son compte la prétention hégémonique de l'empire franc, avortée avec la mort de
Charlemagne et le Traité de Verdun (843). Sous l'initiative de papes au caractère autoritaire,
la papauté cherche alors à imposer à toute l'Eglise sa suprématie, laquelle lui aurait été léguée
par le Christ Lui-même et lui donnerait le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures des
autres Eglises et donc d'imposer partout les usages de l'Eglise romaine, par exemple le célibat
du clergé, le jeûne du samedi, l'utilisation du pain azyme pour l'Eucharistie etc.
L'opposition du pape Nicolas I et son ingérence dans les affaires de l'Eglise de Constantinople
alors qu'il n'avait été sollicité que pour trancher sur l'iconoclasme, poussa Saint Photios à
dénoncer les innovations romaines. Il écrivait en effet : "L'abolition des petites choses
transmises par la Tradition conduit au mépris complet des dogmes." Cette réaction provoqua
la fureur du pape qui écrivit alors à tous les Evêques d'Orient accusant Photios d'adultère
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puisqu'il occupait un siège du vivant de son titulaire légitime et il décréta de son propre chef
la déposition du Patriarche de Constantinople, fait encore jamais vu. Il décidait de surcroît que
les décisions du Concile de 861 étaient invalides, invoquant le droit des papes à juger les
Conciles. Et il n'en resta pas là. En 863, il convoqua à Rome un concile d'Evêques
occidentaux qui décida la déposition de Photios et excommunia tous les Clercs ordonnés par
lui. Aux objections de l'Empereur Michel III, le pape déclarait en 865 qu'il tenait du Christ
Lui-même sa suprématie sur l'Eglise universelle et pouvait de ce fait intervenir dans les
affaires intérieures des autres Eglises. Puis dans une suite de lettres, il couvrit Photios d'une
kyrielle d'injures qui ne méritèrent aucune réponse de la part de ce Vrai Disciple du Sauveur.
Malgré les oppositions et les préoccupations, le Saint
Patriarche n'en poursuivait pas moins son activité
apostolique. En accord avec l'Empereur, il organisa
alors des missions d'évangélisation chez les peuples
slaves. Il fit appel pour cela à son collègue et ami, le
très savant Constantin que nous vénérons sous le nom
de Saint Cyrille et à son frère Méthode qui était
Ascète du Mont Olympe et ce pour entreprendre une
première mission chez les Khazars de la Russie du
Sud. Peu après, à la demande du Prince de Moravie, il
envoya les deux frères pour une grande mission qui
marqua le début de la conversion des peuples slaves
des Balkans.
Dans le même temps, le Prince de Bulgarie, Boris
(Michel) qui venait d'être baptisé par Photios avec
l'Empereur Michel comme parrain, entraînant derrière
lui toute sa nation au Christianisme, se détournait de
Byzance qui avait refusé de lui accorder un Patriarche
pour faire appel à Rome (866). Saisissant cette
occasion qui répondait si bien à ses ambitions, le pape
envoya aussitôt des missionnaires latins en Bulgarie
avec ordre de répandre leurs innovations dans cette
jeune Eglise évangélisée par les Byzantins, en
particulier l'addition du Filioque dans le Symbole de
Foi.* Devant le danger de ces innovations qui atteignaient le dogme de la Sainte Trinité luimême,
Saint Photios jugea qu'il était temps pour le doux de devenir combattant (Joël 4:9) et
qu'il fallait rompre le silence pour passer à la riposte. Il adressa une Lettre Encyclique à tous
les Evêques d'Orient dans laquelle il condamnait énergiquement les erreurs latines, en
particulier le Filioque. Puis il convoqua un grand Concile à Constantinople en 867 qui
proclama la doctrine orthodoxe victorieuse sur toutes les hérésies et anathématisa le pape
Nicolas et ses missionnaires de Bulgarie. Un schisme officiel séparait ainsi les deux Eglises,
précurseur de la rupture définitive de 1054.
* Cette doctrine erronée sur la procession du Saint-Esprit du Père et du Fils et non du Père seul comme
l'enseigne l'Ecriture Sainte, avait d'abord été formulée par Saint Augustin comme une opinion personnelle et
n'avait pas créé de véritable difficulté tant qu'elle n'avait pas été adoptée, d'abord par les théologiens francs
désireux de se distinguer de manière doctrinale de l'Eglise grecque et finalement par l'Eglise romaine elle-même
afin de servir d'instrument doctrinal à l'ambition des papes sur l'Eglise universelle.
Cependant, à la fin de l'année 867 et après l'assassinat de Michel III, l'empereur Basile I (867-
886) montait sur le trône en fondant la dynastie macédonienne. Il fit aussitôt déposer Saint
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Photios et le fit emprisonner au Monastère de la Protection et il replaça Saint Ignace dans sa
charge. En dépit des interventions pacifiques d'Ignace, les ennemis de Photios commencèrent
alors à mener une persécution en règle contre tous les Clercs qu'il avait ordonnés. Devant
cette agitation, Basile I crut opportun de remettre à Rome le jugement entre les deux
prétendants au siège patriarcal. Le successeur de Nicolas I, Adrien II, profita de cette aubaine
offerte par l'Empereur pour réunir un concile (869) qui condamna de nouveau Photios, déclara
invalide le Concile de 867 en brûlant publiquement ses actes et manda la réunion d'un concile
à Constantinople. Ce faux concile appelé par les Latins "Huitième Concile OEcuménique"
réunit en 869-870 des évêques peu nombreux qui, par crainte du despote et par lâcheté,
condamnèrent le Phare de l'Eglise et firent exiler ses partisans aux extrémités de l'Empire.
Plus de deux cents Evêques furent alors déposés et de multiples Prêtres furent réduits à l'état
laïc. Traîné comme un malfaiteur devant le Synode et sommé de répondre aux accusations
portées contre lui, le Saint Prélat répondit après un long silence : "Dieu entend la voix de celui
qui se tait. Car Jésus-Christ Lui-même gardant le silence n'a pas échappé à la condamnation."
Comme on insistait, il répondit : "Ma justification n'est pas de ce monde." Digne imitateur de
la Passion du Très Doux et Très Patient Jésus-Christ, le Saint, bien que malade, supporta
pendant trois ans toutes les peines d'une rude incarcération, la privation de toute compagnie et
même de ses livres, sans une plainte, sans jamais accuser Ignace innocent de toutes ces
cruautés, ne pensant qu'à encourager par lettres ses amis souffrants et à prier pour l'Empereur
et pour ses persécuteurs.
Pendant ce temps, les Evêques avaient compris que leur lâche opportunisme les avait conduits
à soumettre l'Eglise byzantine au despotisme romain. Ils persuadèrent l'Empereur de déclarer
invalides les décisions du concile de 870 et de relâcher Photios. Le souverain rappela alors le
Saint avec de grandes marques d'honneur et le nomma précepteur de ses enfants. Le premier
geste de Photios fut alors de se précipiter chez Ignace pour se réconcilier avec lui. Les deux
Saints, victimes des rivalités entre les partis qui s'étaient servis de leurs noms, s'embrassèrent
chaleureusement et Photios accorda toute son assistance au vieux Patriarche malade qu'il
visitait quotidiennement. A la Naissance Céleste de Saint Ignace le 23 octobre 877, l'Eglise
unanime replaça Photios sur le trône patriarcal. Peu après, Photios lui-même introduisit la
célébration de la mémoire de Saint Ignace. C'est donc à juste titre que l'Eglise réunit les deux
Saints en un même éloge dans le Synodikon lu le Dimanche de l'Orthodoxie : "Eternelle
Mémoire aux Très Saints et Très Illustres Patriarches Ignace et Photios!" Un Concile réunit
par la suite à Constantinople trois cent quatre-vingt-trois Pères (879-880),* sous la présidence
de Photios et en présence des légats du Pape. Ils confirmèrent la réhabilitation du Patriarche,
annulèrent le Concile de 869 et rétablirent la communion entre les deux Eglises et
anathèmisèrent toute innovation en particulier l'addition hérétique dans le Symbole de Foi. Le
plus grand désir du Prélat était comblé : le rétablissement de la paix et de l'unité de l'Eglise. Il
se remit aussitôt à sa tâche de pacification, proposant charitablement à ses ennemis la
réconciliation et en prenant sans rancune un soin paternel des partisans d'Ignace.
* Voir le dossier sur cet authentique Huitième Concile OEcuménique en pièce jointe.
Quand Léon VI le Sage (886-912) succéda à son père sur le trône, désireux de se venger d'un
ami de Photios qui avait, croyait-il, dénoncé à son père le complot qu'il avait tramé contre lui,
il déposa sans jugement le Saint Patriarche (886) et le fit enfermer comme un malfaiteur dans
le Monastère des Arméniaques où le Saint resta Reclus pendant cinq ans, privé de toute
consolation humaine mais éclatant comme l'or éprouvé dans la fournaise des épreuves. C'est
alors qu'il rédigea sans l'aide du moindre livre, sa Mystagogie du Saint Esprit : réfutation
systématique de l'hérésie du Filioque dans laquelle il démontre que le Saint-Esprit procède
éternellement de la Personne du Père qui est la Source de la Divinité et nous est envoyé par le
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Fils pour nous rendre participants de la Nature Divine. Laissant ce traité en guise de testament
à la Sainte Eglise en vue des combats à venir, il partit rejoindre le choeur des Saints Pères et
des Docteurs le 6 février 891. Les Miracles qui abondèrent bientôt sur sa tombe contribuèrent
à convertir même ses plus grands ennemis. Humble, silencieux et patient dans les tribulations,
ce Confesseur de la Foi injustement taxé de fanatisme par ses ennemis, reste un des grands
luminaires de l'Orthodoxie et un des témoins les plus authentiques de l'esprit évangélique.*
* Les injustes calomnies répandues à son sujet par les partisans extrémistes de Saint Ignace, reprises sans
examen sérieux depuis des siècles par les historiens et apologistes occidentaux, avaient fait de Saint Photios le
responsable de toutes ces divisions qui préparèrent la grande rupture de 1054. Heureusement, les recherches
récentes d'historiens catholiques (notamment F. Dvornik) ont rétabli la vérité, en tout point conforme à la
Tradition de l'Eglise Orthodoxe
Bibliothèque de Saint Photios : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/photius/table.htm
Lien très intéressant sur Saint Photios le Grand :
http://stmaterne.blogspot.com/2008/02/vie-de-saint-photios-patriarche-de.html
SAINTES MARTYRES MARTHE ET MARIE, VIERGES ET LEUR FRÈRE SAINT
MARTYR LYCARION, EN ÉGYPTE
Les Saintes, Vierges et Martyres Marthe et Marie étaient soeurs de naissance. Elles vécurent
en Asie Mineure et brûlèrent de l'ardent désir de souffrir pour le Seigneur Jésus-Christ. Un
jour qu'un commandant militaire païen défilait devant leur maison, les soeurs s'en allaient vers
lui et déclarèrent vivement qu'elles étaient Chrétiennes. Au début, le commandant ne fit pas
attention à elles mais elles persistèrent à lui répéter leur confession. Ensuite, elles furent
arrêtées avec leur frère le petit Licarion. Tous trois furent été mis en croix et pendant leur
exécution, leur mère vint à eux les encourager dans leurs souffrances pour le Christ. Les
soeurs furent percées de lances et Licarion décapité à l'épée.
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SAINTS HIEROMARTYRS MEL L'EVEQUE D'ARDAGH (OU MAEL, MELCHNO) ET
MELCHU EVEQUE D'ARMAGH (+488-490)
Mael et son frère Melchu (plus Munis et Rioch) étaient deux enfants parmi les dix-sept fils et
deux filles de Darerca, la soeur de Saint Patrick. Tous leurs enfants sont connus pour avoir
embrassé la vie monastique. Mael et Melchu, ensemble avec leurs frères Muinis et Rioch, ont
accompagné Patrick en Irlande et se sont joints à son travail de Missionnaire.
Patrick a ordonné Mael et Melchu Evêques. On sait que Patrick a nommé Mael Evêque
d'Ardagh et Melchu au siège d'Armagh (ou inversement). Il y aurait quelque indice que
Melchu ait pu être Evêque sans siège épiscopal attitré et qu'il aurait pu succéder à son frère.
Quelques rumeurs ont circulé parce que Mael habitait avec sa tante Lipait mais les deux ont
pu démontrer leur innocence de manière miraculeuse auprès de Saint Patrick qui leur
recommanda d'habiter à part.
Selon une vénérable tradition, Mael a admis Sainte Brigitte dans la vie monastique. Pendant le
rite, il parcourut par inadvertance celui de la consécration épiscopale et Saint Macaille
protesta. Le toujours serein Mael, cependant, était convaincu que c'était arrivé selon la
Volonté de Dieu et insista que la consécration soit tenue valide.
Brigitte et certains Vierges partirent avec elle recevoir le voile de l'Evêque Mael à Telcha
Mide. Il était heureux de les voir. Par humilité, Brigitte était restée en arrière afin d'être la
dernière à recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête du faîte du toit de l'église.
L'Evêque Mael dit alors : "Avance-toi, Ô Sainte Brigitte que je puisse orner ta tête du voile
avant les autres Vierges." Elle s'avança alors. Et par la Grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel
d'ordination épiscopale qui fut lu sur elle! Macaille dit que l'ordination épiscopale ne devrait
pas être donnée à une femme. L'Evêque Mael répondit : "Je n'ai aucun pouvoir en la matière.
C'est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme." C'est
pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de
Brigitte.
Cette histoire tient probablement au fait que le système diocésain romain était inconnu en
Irlande. Les Monastères ont formé le centre de la vie Chrétienne dans l'Eglise primitive
d'Irlande. Par conséquent, Abbés et Abbesses pouvaient avoir tenu certaines des dignités et
fonctions d'un Evêque sur le Continent. L'évidence de ceci peut être également constatée aux
Synodes et aux Conciles comme celui de Whitby qui a été convoqué par Saint Hilda. Des
femmes ont parfois dirigé un double monastère, dirigeant donc des hommes et des femmes.
Brigitte, en tant que première parmi les Abbesses, pourrait avoir rempli quelques fonctions
semi-épiscopales comme prêcher, recevoir les confessions (sans absolution) et diriger les
Chrétiens avoisinants.
Rien n'est connu avec certitude absolue sur ces Saints cependant Mael a un culte fort répandu
à Longford où il fut le premier Abbé-Evêque d'un monastère richement doté qui prospéra
durant des siècles. La cathédrale de Longford est dédiée à Mael comme l'est une université.
La crosse qu'on pense avoir appartenu à Saint Mael est maintenant conservée à l'Université de
Saint Mael dans un reliquaire en bronze sombre, autrefois décoré avec de la dorure et des
pierres colorées. Il a été retrouvé au dix-neuvième siècle à Ardagh près de la vieille cathédrale
de Saint Mael.
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12
Les diverses sources sont parfois confuses. Il est possible que Mael ait été l'Evêque d'Armagh
et/ou que Melchu et Mael ne soient qu'une seule et même personne.
Tropaire des Saints Mael et Mun ton 5
Accompagnant l'Illuminateur de l'Irlande, votre glorieux oncle,/
dans ses voyages de Missionnaire,/
Ô Bienheureux Hiérarques Mael et Mun,/
bénis par le don de l'éloquence,/
vous avez inspiré beaucoup à rejeter les ténèbres du paganisme et à croire au Christ./
Priez pour nous, Ô Vous les Saints,/
que les ténèbres de nos péchés puissent être effacées par la Miséricorde de Notre Dieu.
Kondakion des Saints Mael et Mun ton 2
De même que coulaient des flots de pure doctrine de vos lèvres bénies,/
Ô vertueux Mael et Mun,/
priez le Christ Notre Dieu que les flots de Sa compassion et Son pardon/
se déversent sur les pécheurs indignes que nous sommes.
SAINT VAAST (OU GASTON) D'ARRAS L'EVANGELISATEUR DE CLOVIS ET DE
SES FRANCS (+540) 6 – 13 février
Au sixième siècle après avoir catéchisé Clovis, Saint Vaast arriva à Arras. La cité croupissait
dans une complète incurie et l'église dans l'abandon le plus total. Saint Vaast entreprit d'en
nettoyer l'intérieur quand des habitants l'appelèrent soudain à l'aide : un monstre dévorait les
bêtes et les gens, un ours! Grâce aux indications des pauvres gens, le Saint arriva devant un
ruisseau, le Crinchon, le traversa et arriva devant l'ours. Il lui ordonna au Nom de Dieu de
quitter les lieux. L'ours se radoucit et passa le ruisseau et nul ne revit la bête. En remerciement
à Dieu, Saint Vaast aidé par ses disciples, restaura l'église et vint se recueillir quotidiennement
dans l'oratoire dressé sur la rive droite du Crinchon où s'était opéré le Miracle.
Après un long apostolat, Saint Vaast naquit au Ciel en 540. Il est inhumé en son église. Un
siècle plus tard, Saint Géry respecta la dernière volonté exprimée par le Saint et fit translater
ses Précieuses Reliques de l'autre côté du Crinchon dans son oratoire. Dès lors, la chapelle
devient un Lieu Saint où vinrent prier les pèlerins. Une communauté de Moines de la Règle de
Saint Benoît de Nursie est à l'origine de l'abbaye. En 783, celle-ci brûle mais Charlemagne en
ordonne la reconstruction; trois églises juxtaposées sont construites, la plus grande est
dédicacée à Saint Vaast.
ou
Près de l'abbaye trappistine de Belval dans la région de Saint-Pol sur Ternoise et à l'entrée de
l'église de Troisvaux, un bas relief représente un Evêque avec un ours bien docile à ses pieds.
Nous sommes en l'an 500 et il y a quelques mois, à la Nativité de Notre Seigneur en 499, le
Roi des Francs Clovis fut baptisé à Reims. Nous ne connaissons rien des origines de Saint
Vaast, sans doute né d'une famille de l'aristocratie gallo-romaine. Appelé à devenir Moine-
Ermite, il se retira pour vivre Reclus dans la région de Toul mais il vient en aide aux malades
qui le sollicitent. Il apprend aussi à lire et c'est ainsi qu'il se retrouve appelé à une vie
publique. Quand Clovis passe part Toul pour se rendre à Reims, on l'invite à rencontrer Saint
Vaast. C'est ainsi qu'il lui donne les premiers enseignements sur la Foi chrétienne avant Saint
Rémi.
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La guérison d'un aveugle sur la route de Reims symbolise aussi l'ouverture de Clovis à la Foi
chrétienne. C'était après la victoire de Tolbiac où Clovis fit voeu de se convertir au Dieu de
son épouse Clotilde s'il gagnait la bataille. A Reims, Saint Rémi confie l'éducation chrétienne
de Clovis à Saint Vaast. Bientôt Saint Vaast est consacré Evêque et envoyé plus au Nord du
Royaume à Cambrai et Arras, Arras qui est alors un pays mal géré, pillé et ravagé par les
barbares. L'histoire rapporte que Saint Vaast entra dans les ruines d'une église pour se trouver
face à un ours. Saint Vaast le fit reculer et retourner dans la forêt.
Saint Vaast guérit aveugles et boiteux et l'espérance chrétienne qu'il apporte à toute une
population broyée dans la misère la rendit capable de voir la Vérité et de marcher dans la Foi.
Il fit rebâtir églises maisons et granges et l'église d'Arras sera mise sous la protection de la
Mère de Dieu. Mais Saint Vaast cherchait bâtisseurs et collaborateurs pour les ordonner
Prêtres et les envoyer dans les campagnes baptiser, prier et enseigner. Mais à peine partis
ailleurs, le peuple s'en retourna au paganisme. En quarante ans de présence, Saint Vaast
évangélisa son diocèse et devient le Saint Protecteur de l'Église d'Arras. Soixante-treize
églises comme celle de Troisvaux portent son nom. Il est fêté le 6 février.
ou
Ce Saint Evangélisateur fut le catéchète de Clovis qui donna son nom au berceau de La
Louvière. Précisons que son prénom Vaast (en latin Vedastus) est la forme ancienne du
prénom Gaston.
De sa naissance et de son enfance, les chroniqueurs ne nous ont presque rien rapporté. On sait
juste qu’il était originaire du Périgord. Il vit sans doute le jour à Villac mais ignore la date.
Adolescent, le jeune Vaast désire se tourner vers Dieu. Il choisit alors la solitude et la
Contemplation.
Mais le roi des Wisigoths Euric qui occupaient la région périgourdine, mit tout en oeuvre pour
supprimer la religion chrétienne. Saint Vaast dut donc fuir devant les persécutions. Il trouva
refuge au Nord de La Loire et s’établit à Toul où il fut introduit dans le collège presbytéral.
Alors de passage à Toul, le Roi franc Clovis s’inquièta de trouver un Saint Homme pour
commencer son éducation chrétienne. En effet Clovis avait promis de croire au Dieu des
Chrétiens s’Il lui donnait la victoire contre les Allamans à Tolbiac en 496 : "Dieu de Clotilde,
si Tu me donnes la victoire, je croirai en Toi." Clovis prononça ce serment par sur le champ
de bataille en voyant ses troupes menacées.
La rumeur publique lui indique alors Saint Vaast qui se vit alors prier par Clovis de
l’accompagner jusqu’à Reims pour l’instruire et le préparer au Mystère du Saint Baptême, ce
qui le ferait mieux accueillir auprès du peuple chrétien, outre que son entrée dans l'Eglise du
Christ rendit possible son Salut.
Une tradition rapporte qu’en chemin, au village de Von, près de Rilly-sur-Aisne, un aveugle
vint à leur rencontre et supplia Saint Vaast de lui rendre la vue. Le Saint imposa alors les
mains sur le malheureux et le guérit sur-le-champ. Cette tradition explique le culte rendu à
Saint Vaast pour les maladies des yeux : "Saint-Vaast ouvre nos yeux aux Lumières de la
Foi"…
A Reims, Saint Vaast rencontra Saint Rémy l'Evêque de cette ville. Et sur la recommandation
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de Clovis, Rémy donne l’Onction à Saint Vaast et le fait Evêque d’Arras. C’était aux environs
de l’année 500 mais la région était totalement désorganisée. Les invasions barbares avaient
mis à mal la Gaule romaine : les terres étaient abandonnées, les édifices du culte avaient
disparu et étaient remplacés par des idoles et, surtout, l'évangélisation devait être reprise à
zéro ou presque.
Un jour qu’il recherchait l’emplacement des anciens Lieux Saints, un ours féroce s’élança sur
Saint Vaast. Mais ce dernier commanda d’une voix calme et forte à l’animal de se retirer dans
le bois sans faire aucun mal et de ne plus jamais franchir la rivière qui marquait l’entrée de la
ville. L’ours lui obéit et ne réapparut plus en ville. Cette anecdote explique pourquoi le Saint
est souvent représenté avec un ours à ses pieds.
Après avoir reconstruit la cité d’Arras et relevé de ses ruines la cathédrale primitive, le Saint
Evêque Vaast partit évangéliser les vallées de la Scarpe, de la Clarence, de la Haute-Deule et
une partie de la vallée de la Haine. Les rives de la Haine étaient très sauvages et outre son rôle
d'Evangélisateur, Vaast contribua également à la relance de l’économie en organisant de
nombreux défrichements.
Il érigea de nombreux oratoires et des familles nouvellement converties à la Foi chrétienne
vinrent s’établir autour de ceux-ci. A propos du village de Saint-Vaast en Hainaut belge, le
village naquit grâce à des habitations qui s’établirent autour de la maison de Saint Vaast et le
village devenu paroisse reçut comme Protecteur le Saint Evêque qui l’avait créé. Saint Vaast
s'endormit le 6 février 540 à Arras après avoir poursuivi son oeuvre ecclésiastique et gouverné
son diocèse pendant quarante ans.
Il fut d’abord enseveli dans la cathédrale de la Mère de Dieu d’Arras qu’il chérissait puis sa
dépouille fut translatée cent vingt-huit ans plus tard (septième siècle) dans la chapelle bâtie
au-delà de la rivière, là où se dresse actuellement l’Abbaye de Saint-Vaast auprès de laquelle
se développa la grande ville d’Arras.
Le plus ancien texte biographique sur Saint-Vaast nous est parvenu grâce au Moine italien
Jonas de Bobbio. Il rédigea sa "Vita" entre 639 et 642. Ce récit de Jonas, rédigé plus d’un
siècle après la Naissance Céleste du Saint, a recueilli des traditions très anciennes. Environ
cent cinquante ans plus tard, c’est le Moine et homme de confiance de Charlemagne Alcuin
qui retravailla cette première biographie. Alcuin était un des hommes les plus cultivés de son
temps. Il organisa, entre autres, les premières écoles d’abord au palais de l’empereur (Aix-la-
Chapelle) puis dans tout l’Empire. Il se chargea également de rédiger l’épitaphe inscrite sur la
tombe de Saint Vaast à Arras.
Bref outre le grand Evangélisateur que l’on connaît (pas moins d’une centaine d’églises sont
dédiées à Saint-Vaast dans les seuls diocèses de Lille et d’Arras), Saint Vaast fut le moteur,
l’initiateur de Clovis qui par son baptême le 25 décembre 496 (ou 498) a posé les premiers
fondements de l’Europe. Il inaugura l’alliance de la force germanique à la tradition romaine
encore orthodoxe. Cette alliance permettra la naissance du plus puissant état germanique, ce
royaume des Francs qui mènera par la suite à l’empire de Charlemagne, Charlemagne qui fut
le grand responsable de l'imposition quasi kagébiste du "Filioque" dans l'Eglise d'Occident.
Cette hérésie conduisit plus tard l'Eglise de Rome a confessé des positions doctrinales de plus
en plus éloignée de l'Eglise du Christ et qui aboutit au terrible schisme de 1054 qui vit cette
même Eglise d'Occident se séparer du reste de la chrétienté d'alors et qui était restée
orthodoxe.
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15
Vita par le Moine Alcuin, texte des MGH en traduction anglaise :
http://www.mtholyoke.edu/courses/cstraw/PrimaryDocuments/thelifeofsaintvedastus.html
SAINTE MARTYRE FAUSTA, VIERGE ET SAINTS MARTYRS EVILASIAS ET
MAXIMUS À CYZIQUE (+305-311)
The Holy Virgin Martyress Fausta and with her, Euvilasias and Maximus, suffered during the
time of the persecution against Christians by the emperor Diocletian in the city of Kyzika
(Mezium), between the years 305-311.
Saint Fausta was raised by Christian parents and, early having been orphaned, she led a strict
and virtuous life. The report about her as a Christian reached the governor, and the Saint was
sent to the 80 year old pagan-priest Euvilasias, to induce her into a renunciation from Christ.
The Saint bravely confessed her faith and was subjected to many cruel tortures, but
strengthened by the Lord, she did not sense the pain. They locked her up in a wooden trunk,
but the torturers got tired of trying to saw it and burn it in the fire: not only the holy martyress
herself, but the truck also remained unharmed, guarded by Divine power. The pagan-priest
Euvilasias was shaken by the evident and manifest power of God, he believed in the Saviour
and confessed himself a Christian.
The eparch Maximus was sent to make inquiry into the matter for the emperor, and he began
to torture the old man who had come to believe in Christ. Euvilasias turned to Saint Fausta
and asked her to pray for him, after which he bravely endured the tortures. They gave Saint
Fausta over for devouring by vultures, but the creatures would not touch her. Then they
pierced her with nails in the head and other parts of her body and finally, they threw her into a
boiling cauldron together with Saint Euvilasias. During this time the Martyrs prayed for their
torturers.
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Having seen the faith and endurance of the Saints and vouchsafed the heavenly vision, the
eparch Maximus likewise was converted to Christ, and he prayed to God for the forgiveness
of his sins, and having been thrown into the cauldron, in which Saints Fausta and Euvilasias
suffered, he merited with them a Martyr's end.
SAINTE MARTYRE DOROTHÉE, SAINTES CHRISTINA ET CALLISTA ET SAINT
MARTYR THEOPHILOS À CÉSARÉE, CAPPADOCE (+288-300)
The Holy Martyress Dorothea, together with the Martyresses Christina and Callista and the
Martyr Theophilos lived in Caesarea Cappadocia and suffered under the emperor Diocletian
in either the year 288 or 300.
Saint Dorothea was a pious Christian maiden, distinguished by her great beauty, humility,
prudence, and wisdom bestown by God, which astonished many. Arrested upon orders of the
governor Saprikios, she steadfastly confessed her faith in Christ and was subjected to tortures.
Failing to break the will of the Saint, the governor sent to her two women, the sisters Christina
and Callista, who formerly were Christians, but in fearing the tortures they abjured Christ and
began to lead impious lives. He ordered them to talk Saint Dorothea into offering sacrifice to
the pagan gods. But just the reverse happened: persuaded by Saint Dorothea, that the mercy of
God is granted to all that repent, they repented themselves and again were converted to Christ.
For this they tied them back to back and burned them in a tar barrel. The holy sisters Christina
and Callista died suffering, offering up a prayer of repentance to the Lord and atoning for the
sin of apostacy.
Saint Dorothea was again subjected to tortures, and she very gladly endured them and
accepted the death sentence. When they led the Saint to execution, a certain student, (the
Scholastic) Theophilos, with mockery said to her: "Bride of Christ, throw to me rose blossoms
and apples from the garden of thy Bridegroom." In reply the martyress nodded to him. Before
death, the Saint requested time to pray. When she finished the prayer, an Angel appeared
before her in the form of an handsome youth presenting her on a pure linen cloth three apples
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and three rose blossoms. The Saint requested all these be handed over to Theophilos, after
which she was beheaded by the sword. Having received the gracious gift, the recent mocker
of Christians was shaken, and he believed in the Saviour and confessed himself a Christian.
Subjected to cruel tortures because of this, Saint Theophilos accepted a Martyr's death
through beheading by the sword.
The relics of Saint Dorothea are located at Rome in a church in her name, and her head
likewise is at Rome, in a church of the Mother of God at Trastevero.
SAINTS MOINES BARSANUPHE LE GRAND ET JEAN LE PROPHÈTE, TOUS DEUX
DE GAZA (+543)
The Monks Barsonophios the Great and John the Prophet lived during the VI Century during
the reign of the emperor Justinian I (483-565). They pursued asceticism at the monastery of
Abba Serid in Palestine, near the city of Gaza.
The Monk Barsonophios was born in Egypt (the year of his birth is unknown). From his
youthful years he began to lead an ascetic life. It is known, that having arrived at the
monastery of Abba Serid, he constructed himself a small cell aside the monastery (cells in the
East frequently were dug out in the form of a cave).
Later on in this cell the Monk John, – disciple of the Monk Barsonophios, lived for 18 years
until his death. The Monk John imitated his teacher in silence, ascetic deeds and acquired
virtues. For his gift of perspicacity he received the appellation "Prophet."
The Monk Barsonophios after a certain while passed on to another cell, also near the
monastery. For complete solitude he withdrew himself from people, seeing no one, eating
only bread and water, and he dwelt for 50 years in work and ascetic deeds. When the Patriarch
of Jerusalem Eustokhios heard about the ascetic, the manner of life of the Monk Barsonophios
appeared to him unbelievable. He decided to see for himself. For this he arranged to enter the
cell of the monk unexpectedly. But those attempting to make the climb into the narrow
quarters of the Saint were singed by flames spewing forth. In his hermitage the Monk
Barsonophios gave himself over entirely to prayer, and he attained an high degree of spiritual
perfection. Accounts are preserved in manuscripts about the life, the deeds and graced talents
of Saints Barsonophios and John. During the lifetime of the Elder Paisii, they were translated
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into the Moldavian and Slavonic languages. The publication of these manuscripts, and also
their translation into the Russian language, was realised during the XIX Century by the startsielders
of the Vvedenie-Visitation Optina Monastery. The precepts of the Monks Barsonophios
and John show clearly the degree of their moral perfection, their love towards people, but it
holds scant facts about their lives. We do not know exactly when the Monk Barsonophios
died: some sources say the year of his death was 563, others say more cautiously – before the
year 600. Having spent a long time in seclusion, the Monk Barsonophios thereafter and until
the death of the Monk John the Prophet – about which Abba Dorotheos (Comm. 5 June)
testifies, began to serve people by instructing on the path to salvation. It is known, that Saint
Barsonophios transmitted his answers to questioners through the Monk John, sometimes
instructing him to give the answers, or even through the hegumen Abba Serid, who wrote
down the answers of the Saint. In the answers of the Monks Barsonophios and John the
Prophet having become guides for the spiritual life not only for their contemporaries, but also
for succeeding generations, it is clearly possible to see a gradual spiritual ascent "from power
to power" of the monks. By deeds of fasting, silence, guarding the heart, and unceasing
prayer, the Monk Barsonophios attained the heights of humility, reasoning and fiery love. The
Lord gave him the gifts of perspicacity, foresight and wonderworking, and even the power by
prayer to purify from sins the souls of people. Sometimes he took the sins of another upon
himself. The monk knew the dispositions of hearts, wherefore he instructed in accord with the
trend of thought of each person. By the Name of the Lord he resuscitated the dead, he cast out
demons, he healed the hopelessly sick; things blessed by him bestowed help (for example,
kukol' or furrow-weed took away the headache of a monk). Through the prayer of the Monk
Barsonophios God sent rain upon the earth, withdrawing His wrath from the multitudes of the
people, and predictions of the monk always happened. Thus, he predicted of a silent one from
that monastery – the Elder Euthymios, that he would be placed with him in a single grave,
which indeed happened, and many other things. All these great talents the Monk
Barsonophios acquired after many years of patiently enduring great temptations and illness.
(Besides Barsonophios the Great, the Orthodox ascetic, there lived almost at the same time
another Barsonophios – an heretic and Monophysite. Sophronias, Patriarch of Jerusalem,
spoke about him in his "Confession of Faith," sent to the Sixth Ecumenical Council).
When it was that he arrived at the monastery of Abba Serid, and also from whence was the
Monk John the Prophet remains unknown. Having followed the instructions of the Monk
Barsonophios, John attained the heights of perfection, having become like his teacher in all
things. But, through his humility, those turning directly to him with questions he dispatched to
Abba Barsonophios. The Monk John foresaw and predicted much, thus even his own death,
following after the death of Abba Serid. The young hegumen of this monastery – Elian –
besought the monk to live on even though it be two weeks, to teach him the ustav-rule and the
running of the monastery. The Monk John fulfilled his request and actually died after the two
weeks. The Monk Barsonophios the Great survived his disciple and friend. We know about
these two ascetics from the book, "Guidance towards the Spiritual Life of the Monastics
Fathers Barsonophios the Great and John in Answers to the Questionings of Disciples." This
book was known to many of the Saints, living later in time, as evidenced by the wrings of the
Monk Theodore the Studite (Comm. 11 November and 26 January), the priestmonk Nikon
Chernogorets (+ 1060), the Monk Simeon the New Theologian (Comm. 12 March), and other
Orthodox ascetics and writers (Euagrios).
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19
SAINT AMAND DE MAASTRICHT, CATÉCHISTE DE CLOVIS 1ER, APOTRE DU
BEAUVAISIS ET DE LA FLANDRE (+651 OU 675 OU 679) 20 septembre (invention) – 6 février
A la Naissance Céleste de Saint Jean l'Agneau en 637, le Roi Dagobert désigna Amand pour
lui succéder. Saint Amand fut l'un des plus célèbres Saints de Belgique et l'importance de son
apostolat est considérable. C'est une vie profondément humaine que celle de Saint Amand,
très différente des clichés de l'hagiographie traditionnelle où l'on ne conte que vertus, succès
et Miracles. Pour Amand, nous connaissons ses échecs, ses craintes, ses dégoûts, ses états
d'âme. Il est l'un des Saints de cette époque les mieux connus et l'un des plus proches de nous.
Amand était né à Herbauge, près de Nantes, le 7 mai 594. Ses parents étaient de condition
illustre, certaines sources avancent que son père était duc d'Aquitaine. Mais renonçant très tôt
aux choses du monde, Amand quitta la maison paternelle et se retira dans un monastère bâti
sur une île près de La Rochelle. Mais son père le retrouve et le presse de quitter l'habit
religieux, menaçant même de le déshériter s'il n'obtempère pas à ses désirs. Amand demeure
ferme et pour ne pas devoir soutenir plus longtemps la lutte contre l'auteur de ses jours,
reprend subrepticement le bâton de pèlerin.
Ses pas le mèneront premièrement à Tours où il prie sur le tombeau de Saint Martin. Il est
même reçu quelque temps dans le clergé de cette église. Puis avec la bénédiction de ses
supérieurs, il se rend à Bourges où le Saint Evêque Austregisile lui fait bâtir une cellule aux
alentours de l'église. Amand y demeure durant quinze ans, jeûnant et priant puis il décide de
faire le pèlerinage de Rome pour visiter les tombeaux des Saints Apôtres Pierre et Paul. Son
apparence extérieure devait être misérable car à Rome comme il demande à veiller une nuit
devant les Saints tombeaux, il en est chassé comme malpropre par les gardiens! Cette
aventure lui arrivera d'ailleurs maintes fois dans sa vie. Et comme il méditait, assis sur les
marches de la basilique, sur la cruauté des hommes envers leurs semblables, Amand eut une
vision au cours de laquelle le Saint Apôtre Pierre lui montra le chemin de la Gaule belgique
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20
en lui intimant l'ordre d'aller y porter la Parole de Dieu.
Amand obéit et ayant reçu en 626, des mains de Saint Achaire, la consécration épiscopale
sans résidence déterminée, il s'enfonce dans les forêts du Nord et se rend en premier lieu sur
les rives de l'Escaut, accompagné de quelques amis qui s'empressent de... l'abandonner aux
premières difficultés. Demeuré seul, le Saint prêche d'abord dans les régions de Gand et de
Tournai. Il y trouve un peuple qui après avoir reçu le Christianisme, était retourné aux faux
"dieux" et si farouche que les Prêtres n'osaient plus entreprendre de l'évangéliser. Longtemps,
Amand erre sans asile, abandonné de tous fors de Dieu, accablé d'injures par les femmes et de
coups par les hommes et plusieurs fois précipité dans les eaux glacées des rivières.
Il y avait en ces temps-là un brigand fameux nommé Bavon originaire de Hesbaye et parent,
dit-on, de Saint Pépin de Landen. Il ne connaissait comme loi que la force et n'avait d'autre
but dans la vie que d'assouvir ses passions. Parti de Hesbaye pour exercer le pillage dans les
forêts du Mempisque, il s'empara un jour d'Amand et celui-ci résolut de le convertir, sans se
laisser rebuter par les difficultés. Il prévoyait que la conversion d'un tel homme serait pour les
populations un formidable exemple qui ramènerait un grand nombre au Service du Seigneur.
Les efforts d'Amand furent finalement couronnés de succès : Bavon prit conscience de ses
erreurs et se convertit. Dès ce moment, il mit autant d'ardeur à pratiquer le bien qu'il n'en avait
mis à satisfaire ses passions. Cette conversion eut un énorme retentissement et plusieurs des
anciens compagnons de Bavon commencèrent à suivre ses traces.
Bavon avait abandonné une partie de ses biens à Amand pour faire élever une église dans les
lieux qu'il avait souillés de ses crimes. Cette église sera à l'origine de la cathédrale de Gand.
Et Amand, encouragé par ce premier succès, entreprit alors de convertir les environs dont les
peuples pratiquaient encore le culte de Mercure et de quelques autres Divinités païennes. Le
Saint Missionnaire fit partout tomber les idoles et éleva sur les lieux où elles étaient adorées
des églises et des monastères.
Mais il est d'autres idoles plus difficiles à abattre que les statues de Mercure : les vices du roi
Dagobert et de sa cour ne cessaient de scandaliser le peuple. Amand prit la résolution de
réprimander le roi de ses désordres. Mais Dagobert, plus habitué à la flatterie qu'aux
reproches, ne l'entendait pas de cette oreille : il chassa l'importun de la cour après l'avoir fait
rouer de coups de bâton et l'exila de son royaume. Amand s'en fut, une nouvelle fois, seul et
rejeté et parvint sur les rives du Danube où il se mit à évangéliser les Slaves. Mais son
éternelle solitude finit par lui peser : il se rend alors à Rome pour demander au Pape des
compagnons pour ses voyages d'évangélisation. Il en obtint plusieurs dont un homme célèbre
par ses vertus nommé Landoald dont nous reparlerons.
Sur ces entrefaites, le Roi Dagobert était revenu à de meilleurs sentiments. Ayant épousé la
sage Ragentrude, il en avait eu un enfant qui deviendra Saint Sigebert. Se souvenant du zèle
d'Amand pour la vertu, il souhaita que son enfant reçût de lui le Saint Baptême. Il rappela
donc d'exil le Saint Evêque et par la suite, lui témoigna autant d'estime pour sa personne que
de respect pour ses conseils.
Saint Jean l'Agneau étant né au Ciel comme nous l'avons dit, en 637, Dagobert pressa Amand
d'accepter de diriger le diocèse de Tongres-Maastricht.* Amand aurait préféré continuer son
apostolat dans les différentes contrées qu'il avait évangélisées mais peu soucieux de subir une
nouvelle fois les foudres du roi, il finit par accepter la charge qui lui était offerte.
* On remarque de plus en plus à cette époque une tendance des grands de ce monde d'intervenir dans le choix
des Evêques au lieu de s'en tenir à l'élection comme aux premiers temps de l'Eglise.
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21
Il n'en fut guère heureux et s'affligea souvent du fait que de grands personnages qui auraient
dû seconder ses efforts, ne cessaient au contraire de scandaliser le peuple par leur conduite et
restaient insensibles à ses appels à la conversion. Aussi ne demeura-t-il que trois ans au siège
épiscopal. Puis désolé de ne pouvoir convertir les grands de ce monde, il confia le soin de son
diocèse à son disciple Landoald et repartit répandre la Parole Divine chez les Gantois.
Dans un premier temps, il ne délaisse pas totalement le diocèse de Tongres puisque c'est lui
qui conseille à Sainte Itte, veuve de Pépin et à sa fille Gertrude, d'établir à Nivelles un
Monastère de Moniales. Mais ensuite, affligé par les désordres qui régnaient dans son diocèse,
il songe alors à s'en démettre officiellement et écrit en ce sens au Saint Pape Martin. Celui-ci
l'engage à supporter courageusement les peines qui sont inhérentes à l'épiscopat et lui
conseille de faire preuve de plus de sévérité à l'égard des pécheurs endurcis.
Amand dut donc continuer à porter le fardeau de l'épiscopat mais il n'était pas homme à
renoncer à un projet. Il revint donc à la charge et en 650, il obtint enfin la permission de
donner sa démission. Il se retira dans la solitude d'un monastère qu'il avait fondé à Elnone,
aujourd'hui Saint-Amand-les-eaux, à quelques kilomètres de Valenciennes. Mais il ne profita
pas longtemps de sa retraite et l'année suivante, il s'éteignait Saintement dans le Seigneur. On
raconte que Sainte Aldegonde, en prières à l'heure de sa Naissance Céleste devant un Autel
dédiée à la Mère de Dieu à Maubeuge, le vit transporté dans le Ciel entouré de tous ceux qu'il
avait convertis.
Il est encore honoré dans les diocèses papistes de Brugge, Gand, Tournai, Namur, Liège et
Malines. Sa fête se célèbre le 6 février. La Mémoire de Saint Amand est très présente chez les
Orthodoxes de Belgique. Une fresque le représentant auprès de Saint Bavon a été peinte dans
l'ancienne chapelle de la paroisse orthodoxe du Saint Apôtre André, à Gand. Une très belle
Icône qui le représente également avec Saint Bavon, a été réalisée par l'artiste belge d'origine
grecque Michel Kramboussanos. Elle est propriété d'un paroissien de la chapelle de Tous les
Saints de Russie à Ottignies. Enfin, une autre Icône le représentant seul est exposée dans la
chapelle de la paroisse orthodoxe Saint-Amand à Courtrai.
Chez les hétérodoxes, une paroisse copte lui est dédiée à Lillois en Belgique près de Waterloo
(Saint Athanase et Saint Amand). Il y est représenté en grand sur la fresque du sanctuaire au
milieu d'autres Saintes et Saints de chez nous. Chez les papistes, une procession se déroute
dans une localité flamande qui porte son nom, Saint-Amand, chaque premier dimanche de
septembre. De nombreuses églises lui sont dédiées tant en Flandre qu'en Wallonie.
Office de Saint Amand
VÊPRES
Lucernaire, t. 4
Aimant le Christ, Saint Amand, * comme Abraham tu quittas la terrestre patrie, * les richesses de ton
père, la tendresse des tiens * pour l'interminable chemin * de l'apostolique prédication * auprès des
peuples captifs * des ténèbres et de l'erreur, * afin de leur rendre la liberté * et de leur révéler
clairement.* le Salut de leur âme, Jésus, * la Divine Lumière des nations.
Bienheureuse région, * Aquitaine bénie, * fertile terroir, tu as produit * le fruit d'un père serein * et de
l'aimante épouse dont est sorti * Amand, l'éponyme du Saint amour, * afin qu'il puisse chanter au
Seigneur: * Tu es ma part d'héritage, tu es mon lot, * tu me fais connaître le chemin de la vie * et
devant ta face à jamais * tu me combles de tes délices et de ta joie.
Charité bien ordonnée * commence par Dieu et le prochain; * c'est pourquoi, prenant le bouclier de la
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22
Foi * l'espérance pour fanion, * tu es allé dire aux nations: Le Seigneur est roi ! * et brisant les chaînes
des captifs, * tu en fis des socs pour retourner * les terres en friches sur les confins * du royaume que
le Christ avait conquis; * puis semant comme graines le verbe Divin, * tu fis porter à la semence
beaucoup de fruit.
Tropaire, t. 4
Toi l'Ami du Christ, Saint Amand, * dans le combat solitaire tu mis en fuite le Serpent: * aux captifs
de l'erreur tu as rendu * la liberté des fils de Dieu; * aimable Evêque de Maastricht, * qui fus l'apôtre
de multiples nations,* sur les Chrétiens de l'Europe déploie ta Sainte protection.
MATINES
Cathismes 1 et 2 de l'Hypapante.
Le canon de Saint Amand porte l'acrostiche: Au Saint Amant de Dieu ma dilection. Denis.
Ode 1, t. 1
A celui qui délivra le peuple d'Israël * de l'amère servitude de Pharaon * et le conduisit à pied sec sur
l'abîme de la mer * chantons une ode de victoire, * car il s'est couvert de gloire.
Sur nos âmes fais briller * l'Orient venu d'en haut, * toi qui as surgi du couchant, * tel un astre pour
illuminer * au levant le nord et le midi.
Ode3
Il s'affermira, mon coeur, * dans le Seigneur mon Dieu, * en celui qui a sauvé le genre humain * et l'a
rappelé de son égarement dans son amour envers nous.
Nombreuses sont les contrées qui gardent ta mémoire, Saint Amand, * puisque de l'Aquitaine, ta
patrie, * tu portas l'évangile aux Basques, aux Frisons, * dans les Flandres et la Wallonie.
Cathisme, t. 4
Puisque le royaume des Francs * s'était donné le Christ comme roi, * au-delà de ses frontières, Saint
Amand, * tu portas la lumière du vrai Dieu * pour dissiper les ténèbres des païens * et rendre au-
Céleste Souverain * la drachme frappée à sa Divine effigie.
Ode 4
Montagne ombragée par la Grâce de Dieu, * Habacuc t'a reconnue de son regard de voyant. * De toi,
a-t-il prédit, * sortira le Saint d'Israël * pour notre salut * et notre restauration.
Amour fut le programme de ta vie: * aimable Père, si par ton nom * tu devais en être l'objet * dans la
Grâce tu t'es épris * du Seigneur et du prochain, * toi le pontife au grand coeur.
Ode5
Dieu suprême, gloire des régnants,* qui donc ici-bas n'admirerait ton amour du genre humain? * En ce
jour tu t'es montré, sans quitter le sein paternel, * sur terre pour renouveler l'entière humanité * et la
pacifier, toi l'unique principe de la paix.
Diligemment, Pontife Saint, * tu fis connaître aux nations * le salut de notre Dieu * et tu annonças aux
peuples païens * l'universelle royauté du Seigneur.
Ode 6
Englouti par le péché * comme dans les entrailles du monstre marin, * vers toi je crie, Dieu d'amour: *
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23
au gouffre de mes fautes arrache-moi, Seigneur.
Un seul baptême, une seule Foi, * Père Saint, par toi réunissaient * en l'unique Dieu les Basques, les
Slavons * et comme un seul peuple les Celtes et les Frisons.
Kondakion et ikos de l'Hypapante.
Synaxaire
Le 6 Février, mémoire de notre vénérable Père Saint Amand l'Aquitain l'Evêque de Maastricht, Apôtre
de la Frise et des Flandres mais aussi des Gascons, des Basques et des Slaves occidentaux.
C'est toutes les nations qu'en son coeur enveloppe, * par amour du Seigneur, le Saint Pontife Amand. *
Le six, il prend son vol et siège au firmament, * l'Evêque de Maastricht, Apôtre de l'Europe.
Par ses Saintes prières, Ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Ode 7
De même que les enfants de Sion, * dans la fournaise louant Dieu, * formèrent un choeur en l'Esprit, *
nous les fils de l'Eglise, entonnons * à haute voix : Tu es béni, *Roi d'immense gloire, Très-Haut, *
Dieu de nos Pères.
Ils ont porté leur message aux confins de l'univers: * Pierre et Paul dans tout l'empire des Romains, *
André en Grèce; * en Asie ce furent Philippe et Jean, * Marc en Egypte, Matthieu en Ethiopie, * en
Inde, Thomas, Barthélemy; * sur les confins de la Gaule franque, ce fut Saint Amand.
Ode 8
Celui qui protégea les Jeunes Gens * dans la flamme ardente du brasier * et qui sur eux descendit *
sous la forme d'un Ange, * c'est le Seigneur, chantez-le, * exaltez-le dans tous les siècles.
Tu quittas l'aimable Aquitaine, ta patrie, * et le doux pays des Francs * pour les terres plates et les
brumes du Nord * afin de porter, Saint Amand, * aux idolâtres cruels * l'amour et la paix de notre
Dieu.
Bénissons le Seigneur, Père, Fils et Saint Esprit.
Infatigablement tu parcourus * les campagnes, les bourgades, les cités,* Pontife Saint pour y faire ouïr
* les Préceptes et la Parole du Christ, * à l'imitation du Maître et Créateur * Qui n'avait sur terre ni
couche ni toit.
Maintenant...
Oeuvrant pour le royaume d'En-Haut * et ne demandant au Père des Cieux * rien de terrestre, Saint
Amand, * pour avoir tout quitté et suivi le Fils, * c'est le centuple que tu as reçu * comme un don de
l'Esprit.
Ode 9
Gloire... Maintenant...
de la fête de l'Hypapante, même ton:
Sans quitter le sein du Père, par extrême bonté, * ineffablement le Verbe naît de la Vierge et devient
un enfant; * Siméon le reçoit dans ses bras; * la Prophétesse et le Vieillard reconnaissent en lui le
Seigneur, * en qui d'avance ils annoncent le salut des mortels.
De la vision d'Ezéchiel * tu es la porte par où Dieu Seul * et nul autre, a pu passer : * Ô Vierge Mère
de Dieu, * par des Hymnes nous te magnifions.
Epris de tant d'amour, * Saint Pontife pour le Christ, * inlassablement tu répétais: * Le Seigneur est
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ma part et lui seul, * son Verbe est le trésor de mon coeur.
Ne te fiant pas à ta seule vertu, * à tes propres forces, tu fondas, * vénérable Père, les Saints moutiers
* pour être les camps retranchés, * les solides bases de ton apostolat.
Exapostilaire, t. 2
Le Soleil venu d'en haut nous visiter * pour illuminer ceux des ténèbres, tu l'as révélé * aux captifs de
l'erreur et des faux dieux, * car toi-même, Saint Amand, tu avais fait * des Préceptes du Christ la
lumière de tes pas.
SAINT MARTYR JULIEN D'EMESSE (+312)
Le Saint Martyr Julien était natif de la ville phénicienne d'Emesse. Il souffrit en l'an 312 sous
l'empereur Maximien. Il était un médecin très qualifié et il soignait tant les maladies du corps
mais aussi celles de l'âme. Il convertit beaucoup de gens à la Foi dans le Christ Sauveur.
Quand ils emmenèrent les Saints Hiéromartyrs l'Evêque Sylvanus, le Diacre Luc et le Lecteur
Mokios (comm. 29 février) pour être dévorés par les bêtes sauvages, Julian les encouragea et
leur demanda de ne pas craindre la mort pour le Seigneur. Pour ce motif, il fut également
arrêté et enfermé dans un recoin étroit où ils l'assassinèrent après lui avoir percé la tête, les
mains et les pieds avec de longs ongles.
SAINTES ABBESSES HERLINDE ET RELINDE DE MAASEIK (+ 745 ET ?)
12 octobre (repos de Herlinde) – 6 février (repos de Relinde) – 22 mars (translation des deux)
La Translation des Saintes Abbesses et Vierges Herlinde et Relinde s'opéra à Maaseik aux
Pays-Bas. Abbesses du Monastère de Maaseike situé entre Maastricht et Ruremonde près de
la Meuse, Herlinde et Relinde étaient filles du Comte Adélard. Elevées toutes deux dans un
monastère, elles y prirent goût pour la vie du cloître. Leur père leur construisit le Monastère
de Maaseike où plusieurs jeunes personnes virent se placer sous leur direction. Les deux
soeurs chargées en commun du gouvernement de la communauté, reçurent la bénédiction
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25
abbatiale des mains de Saint Boniface et de Saint Willibrord vers 722. Dans les moments
destinés au travail des mains, elles faisaient des ornements d'église ou copiaient des livres de
l'Office Divin. Après la dormition de Sainte Herlinde survenue vers l'an 745, Relinde
demanda au Ciel la Grâce d'être bientôt réunie à sa soeur. Ses voeux furent bientôt exaucés
puisqu'elle s'endormit dans le Seigneur peu après.
ou
Herlinde (ou Harlinde) et Relinde étaient soeurs et les filles du Comte Adalard. Elles furent
élevées dans un monastère à Valenciennes et manifestèrent leur volonté de prendre l'Habit
Angélique. Leur père conçut alors le dessein de leur construire un monastère. Ce fut l'Abbaye
de Maaseyk en Belgique. Après avoir concouru à la construction du bâtiment, elles s'y
retirèrent loin du monde, s'y appliquèrent à la pratique des vertus, non sans rencontrer
d’obstacles lancés par le démon. Elles surent en triompher et nombre de jeunes personnes
vinrent se grouper autour d'elles. Vers 722, les deux Saints Apôtres de la Germanie, Boniface
et Willibrord, donnèrent la bénédiction abbatiale aux deux soeurs qui gouvernaient ensemble
la communauté.
Les parents des deux Abbesses reçurent la sépulture dans le couvent. Les Saintes filles
s'occupaient à la confection des ornements d'Eglise et à la transcription des livres nécessaires
à la récitation de l'Office Divin : elles ne pouvaient supporter l'inaction et donnaient à leurs
Moniales l'exemple d'une grande activité. Par leur entremise, le Créateur accomplit plusieurs
Miracles durant leur vie et c'est ainsi qu'elles fournirent un vin excellent pour la réception des
Evêques dont nous avons parlé.
Herlinde s'endormit la première le 12 octobre vers 745. Relinde lui survécut et gouverna seule
l'abbaye pendant de longues années. Elle s'endormit le 6 février d'une année qui n'est point
marquée. Les Miracles qui suivirent leur Départ Céleste à toutes deux firent glorifier leur
Sainteté.
Il y eut une première Translation de leurs Insignes Reliques vers 930 quand l'église fut rebâtie
après les invasions normandes puis une deuxième en 1571 par les papistes pour les soustraire
à la profanation des gueux de Flandre. On les transféra alors dans la petite ville de Maaseyk.
Outre les deux fêtes particulières du 12 octobre et du 6 février, il y a au 22 mars une fête
commune qui rappelle la Translation de leurs Saintes Reliques.
SAINT HIEROMARTYR TANCO (OU TANTON, TANCHO, TANTON, TATTA, TATTO,
TANCE) L'EVEQUE DE WERDEN (+808 OU VERS 815) 6 – 15 – 16 février
Evêque et Martyr endormi dans le Seigneur en 808, l' Irlandais Saint Tanco devint Abbé du
Monastère bénédictin d'Amalbarich et finalement Evêque de Werden. Il succomba des mains
d'une foule de païens dont il dénonçait les moeurs barbares.
ou
Missionnaire en Germanie, il succéda à Saint Patton (Patto) comme Abbé d’Amalbarich puis
devint Evêque de Werden en Saxe. Grand prédicateur, il condamna le vice en termes si
violents qu’une foule en colère le mit à mort.
ou
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26
Souvent des noms irlandais enchâssés dans les mémoires de nations étrangères à ce pays, ont
été oubliés en Irlande même. Ainsi, c'est à peine si Tanton est mentionné dans les calendriers
irlandais tandis qu'on le trouve inscrit dans les autres martyrologes. Tanton était-il Irlandais
ou Ecossais d'origine? Pour lui comme pour beaucoup d'autres, la question demeure insoluble;
le mot Scotia s'appliquait aux deux contrées et les auteurs n'ont pas toujours eu soin de
spécifier s'ils parlent de la Scotia major (l'Irlande) ou de Scotia minor (l'Ecosse), alias
Albania.
J. O'Hanlon qui soutient l'origine irlandaise de Tanton, déclare ignorer en quelle partie de
l'Irlande il naquit tout en affirmant son origine aritocratique. Comme beaucoup de ses
compatriotes, Tanton montra du zèle pour les missions. Il alla d'abord en Saxe près de
Werden dans un Monastère appelé Amarbarie (ne pas confondre avec Arniagh d'Irlande
comme a fait Colgan). Il y fut reçu, admis à la profession et quand l'Abbé Patton fut nommé
Evêque de Werden, Tanton gouverna le monastère à sa place. Il devait lui succéder encore
plus tard sur le siège de Werden, bien qu'on ne puisse dire au juste en quelle année. La date de
760 donnée par Colgan paraît fautive car elle est antérieure à l'érection de l'évêché par
Charlemagne.
On croit généralement que Tanton rendit son âme au Seigneur Martyr de son zèle pour avoir
prêché contre les moeurs des Saxons mais les auteurs ne peuvent déterminer ni le lieu ni la
date du martyre. Krantz, l'un des premiers écrivains qui ait laissé des détails authentiques sur
Saint Tanton, se contente de nous le présenter comme un Saint Homme, fidèle observateur de
ce qui fait honorer un ecclésiastique, un homme qui a laissé la réputation d'un savant et plus
encore la réputation d'un Saint mais il ne dit rien au sujet du martyre. On croit que Tanton
rendit son âme au Seogneur frappé d'un coup de lance par un scélérat qui n'avait pu supporter
ses remontrances (vers 815).
L'église de Werden a longtemps conservé comme une Précieuse Relique le dalmatique de cet
Evêque.
8 septembre – 6 février
SAINT INA ET SAINTE ETHELBURGE (+727-730)
Ina était le Roi anglo-saxon du Wessex (688- 726), il avait une mauvaise réputation mais sa
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27
femme Ethelburge lui enseigna comment faire bon usage de sa puissance et de ses biens. On
se souvient favorablement de sa restauration de l'Abbaye de Glastonbury. Il abdiqua en 726
afin de faire un pèlerinage avec Ethelburge à Rome où ils finirent leurs jours dans la piété et
la pénitence
Au centre de la partie inférieure de cette Icône se trouvent quatre Saintes. La première à
gauche, en Habit Angélique, est la Sainte Moniale Hildelitha de Barking et à sa gauche Sainte
Ethelburga, en manteau monastique brun.
ou
SAINT ROI INA DE WESSEX PUIS MOINE (+VERS 730) ET SAINTE ETHELBURGA
Ina, descendant de Cerdic, naquit à Somerton et devait devenir le dirigeant du royaume élargi
des Saxons occidentaux durant trente-huit ans. Ce royaume incorporait nombre d'anciens
habitants brittons que l'on appelle à présent Gallois et Ina fut le premier des Saxons à tenir
compte d'eux dans ses lois pour lesquelles il est particulièrement célèbre. C'est en fait la plus
ancienne collection de lois saxonnes, en dehors de celles du roi jutte Ethelbert de Kent. Ina et
son épouse Ethelburga étaient de Pieux Chrétiens et la fondation de Saint-André à Wells qui
devait devenir par la suite cathédrale et la création du nouveau diocèse de Sherborne où il
nomma son parent Aldhelm comme Evêque, démontrent son zèle chrétien. Cependant, son
amour pour Glastonbury en fera son centre d'intérêt principal.
Ina reconnut Glastonbury comme un lieu Saint et s'occupa lendemain matin, le cortège royal
n'était parti que de quelques miles que la Reine supplia son mari de revenir. Là elle lui montra
ce qu'elle avait fait : elle avait ordonné aux serviteurs de déverser des détritus et de la bouse
de vache dans le hall et de placer une truie et sa portée dans le lit royal. Ainsi Ethelburga
montra au Roi que le faste de ce monde passe et que la splendeur du monde est comme un
souffle qui disparaît.
En 720 Ina abdiqua de son royaume et partit passer les dernières années de sa vie avec son
épouse à Rome, priant sur la tombe des Apôtres. Il fut gracieusement reçut par le Pape
Grégoire II de Rome qui lui donna une part de terrain près de Saint-Pierre où il fonda un
hospice pour les pèlerins anglais avec une église y adjointe appelée Sainte Marie des Saxons,
"Sancta Maria in Saxia." Elle est à présent incorporée dans le grand hôpital San Spirito mais
le district s'appelle toujours "In Sassia." Ina et sa femme Ethelburga s'endormirent et furent
ensevelis à Rome, probablement près de l'Autel de Sainte Marie mais certains disent que ce
fut sous le narthex de l'ancienne basilique Saint Pierre.de faire restaurer et agrandir les
bâtiments brittoniques. On crédite Saint Paulin d'York pour avoir enclos et protégé l'église
originale avec des palissades en bois et une toiture en plomb. Et le Roi Ina y ajouta une
"basilique en bois dédiée en l'honneur de la Sainte Mère de Dieu" et une nouvelle église
dédiée aux Saints Apôtres Pierre et Paul. Cette église fut à la mémoire de son frère Mul qui
s'endormit à la bataille contre le roi de Kent et fut enseveli dans l'Abbaye des Saints-Pierre-et-
Paul à Canterbury. Ina donna l'église de Glastonbury à Rome et en échange il reçut un
privilège du siège romain qui devait propulser l'abbaye au premier plan jusqu'à la Dissolution.
SAINT JACUT ET SAINT GUETHENOC (+5°.S. OU 6°.S.) 6 - 8 février – 5 mars
Fils de Saint Fragan et Sainte Gwendoline et frères du bien connu et vénéré Saint Gwenaloe
(Winwaloee, frère jumeau de Jacut), Jacut et Guethenoc sont devenus des disciples de Saint
Budoc comme lui ont été chassés de leur Grande-Bretagne natale par les envahisseurs saxons
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28
Plus tard, ils souhaitent vivre en Ermite et se retirent alors dans un lieu très incommode d'où
ils passent ensuite dans la presqu'Île de Landouar où ayant rassemblé quelques disciples, ils
jetteront alors les fondements de l'abbaye dont Saint Jacut aura le gouvernement, son frère
s'étant choisi une autre solitude.
ou
SAINT JACUT ABBÉ ET CONFESSEUR
Jacut eut pour père Fracan, cousin du roi breton Catoui et pour mère Alba (ou Guen). Il naquit
en Grande-Bretagne dans la première moitié du cinquième siècle et eut un frère jumeau
nommé Weithnoc ou Guethnoc. Tous deux étaient bien jeunes quand leurs parents, fuyant
devant l'envahisseur saxon, traversèrent l'océan britannique et vinrent chercher la paix en
Armorique vers 460 pour finalement parvenir au port de Brahee dans la baie de Saint-Brieuc.
Là naquit un troisième enfant nommé Guennolé dont la renommée devait rejeter dans l'ombre
celle des deux jumeaux Jacut et Weithnoc. On a lieu de croire que Fracan confia ses deux
aînés à Saint Rudoc et que ceux-ci, à l'Abbaye de Lavré, se formèrent au travail des mains, à
la prière et à la pénitence.
Aspirant à une solitude plus complète, ils allèrent ensuite se fixer à Landoac pour y bâtirent
un ermitage et y consacrer le jour au travail des mains et la nuit à la prière. Ils convertirent la
population qui vivait autour d'eux et formèrent ces nouveaux Chrétiens à la mise en labour
des terrains en friche. Bientôt ils eurent quelques disciples et ce fut comme le noyau de
l'Abbaye de Saint-Jacut; le nouveau monastère dut sans doute son accroissement aux
émigrations de Grande-Bretagne en Armorique. Une tradition conservée à l'Abbaye de Saint-
Jacut rapporte que vers la fin de sa vie et pour une cause demeurée inconnue, Weithnoc se
sépara de son frère sans qu'on puisse dire vers quel lieu il dirigea ses pas. Demeuré seul à
Landoac, Jacut continua d'y mener une vie pleine de Sainteté.
D'après Noël Mars, il s'endormit 8 février dans la première moitié du sixième siècle. Son
corps fut enseveli dans l'église du monastère qui était dédié à la Mère de Dieu et qui plus tard
prit le nom de Saint-Jacut. A la descente des Normands en Bretagne vers 878, les Précieux
Restes de Saint Jacut furent translatés en un lieu inconnu.
SAINT MARTYR ANATOLIEN, EN AUVERGNE (+ 265)
Saint Grégoire de Tours met Saint Anatolien parmi les Martyrs d'Auvergne dont le triomphe
arriva pendant l'irruption en Gaule de Chrocus le roi des Allamans, sous les empereurs
Valérien et Gallien. Il est dans le "Livre des Eglises de Clermont" que Saint Anatolien repose
dans l'église de Saint-Gal. Après la destruction de cette église, son corps fut translaté dans
celle de Saint-Allyre. D'autres veulent qu'après la destruction de l'église de Saint-Gal au
dixième siècle, les Précieuses Reliques de Saint Anatolien aient été portées au Monastère
bénédictin de Chanteuge, aujourd'hui au diocèse papiste de Saint-Flour et qu'elles y soient
encore parmi beaucoup d'autres Saintes Reliques.
Saint Boucole l'Evêque de Smyrne-Saint Julien d'Emèse -Sts Dorothée, vierge et Théophile
avocat, Martyrs à Césarée de Cappadoce lors de la persécution de Dioclétien (vers 305). -
Saint Faust et Basile de Darion à Constantinople-Saint Photios le Confesseur, Egal-aux-
Apôtres, patriarche de Constantinople (858-67 et 877-86), encyclopédiste, confesseur de
l'Orthodoxie contre les hérésies du papisme et du filioquisme, considéré comme un des trois
Saints-Nouveaux-Docteurs (vers 893).-Saint Jacques disciple de Saint Maron, Ascète près de
Cyr en Syrie (vers 460). -Saint Barsanuphe le Grand et Jean le Prophète qui brillèrent par leur
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Ascèse et leur enseignement au Monastère de l'Abbé Séridos, à Gaza (VIème siècle). -Ste
Dorothée de Kachin, princesse devenue Ascète et Moniale du Grand-Habit (Russie 1629). -
Saint Vaast ou Gaston l'Evêque d'Arras en Artois à qui l'on confia aussi le diocèse de Cambrai
(540)-Saint Amand, originaire de Nantes l'Evêque régionnaire et missionnaire en Flandre, en
Gascogne et parmi les Slaves de Carinthie puis Evêque de Maëstricht en Limbourg, de
nouveau missionnaire parmi les Basques et enfin Moine à Elnon près de Tournai (675 ou
679). -Dormition de l'Archevêque Théophane de Poltava-Saint Antolien, Martyr en Auvergne
(vers 265). -Sts Fausta, vierge, Evilassios, sénateur et Maxime, préfet Martyrs à Cyzique sous
Dioclétien et Maximien (vers 299). -Saint Julien, médecin, Martyr à Emèse (aujourd'hui
Homs en Syrie) (vers 312). -Saint Jean de Lykos en Thébaïde d'Egypte, Moine et
thaumaturge. -Saint Mun, neveu de Saint Patrick l'Evêque puis ermite en Irlande (Vème
siècle). -Ste Achée , Moniale en Bretagne (Vème siècle). -Saint Mel (Melchno), neveu de
Saint Patrick et premier Evêque d'Ardagh en Irlande (vers 490). -Saint Gwelan, fondateur de
paroisse à Langoëlan en Bretagne (VIème ou VIIème siècle). -Saint Macaire-. -Saint Angul,
ermite au diocèse de Saint-Brieuc en Bretagne. -Saint Domnolet comte de Limoges, tué en
défendant la ville contre Théodebert d'Austrasie et considéré Martyr (vers 535). -Saint
Constantien, Auvergnat d'origine, fondateur du Monastère de Javron près de Laval (570). -
Saint Andre, Moine d'Elnon et disciple de Saint Amand (vers 690). -Saint Arsène d'Ikaltho
(Géorgie 1127). -Sts Demetre, Prêtre et Anatole, laïque, Martyrs (Russie 1921). -Saint Basile,
Prêtre, Martyr (Russie 1930). -Saint Theophane (Bystrov) l'Archevêque de Poltava et de
Péréiaslav, par la suite émigré à Constantinople (1920-21), en Yougoslavie (1921-25), en
Bulgarie (1925-31) et enfin en France où il mourut ermite à Limeray près de Blois dans
l'Orléanais (1940).
Lecture de l’Epître
Pour Saint Photios
Heb VII : 26-VIII : 2
7.26 Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, Saint, innocent,
sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, 7.27 qui n'a pas besoin, comme les
souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés,
ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. 7.28
En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la
parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.
8.1 Le point capital de ce qui vient d'être dit, c'est que nous avons un tel souverain sacrificateur,
qui s'est assis à la droite du trône de la majesté Divine dans les cieux, 8.2 comme ministre du
sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme.
Lecture de l’Evangile
Jean X : 9-16
10.9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il
trouvera des pâturages. 10.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je
suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. 10.11 Je suis le bon
berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 10.12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le
berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et
prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 10.13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est
mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. 10.14 Je connais
mes brebis, et elles me connaissent, 10.15 comme le Père me connaît et comme je connais le
Père; et je donne ma vie pour mes brebis. 10.16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de
cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul
troupeau, un seul berger.
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RÉFLEXION - Saint Barsanuphe qui avait vécu cinquante ans durant Reclus dans une
cellule sans jamais s'autoriser à voir quiconque, parvint à une exceptionnelle pureté et
clairvoyance grâce à ses Pieuses Pensées et Prières. Voici quelques-unes unes de ses pensées,
tirées de son "Livre des réponses" :
"Chaque pensée qui n'est pas précédée par le silence de l'humilité ne provient pas de Dieu.
Tout ce qui provient du diable arrive dans la confusion et le désordre."
"Lorsque vous priez et que Dieu délaie l'accomplissement de votre demande, Il le fait pour
votre bénéfice afin de vous enseigner l'indulgence."
"Les voleurs visibles sont les serviteurs des voleurs invisibles; pensées imaginaires."
"Le Seigneur Jésus-Christ a enduré toutes choses et est pour finir monté sur la Croix, ce qui
signifie la mort du corps et de toute passion et un repos Saint et parfait."
"Notre Seigneur veut que vous honoriez tout homme plus que vous-mêmes."
Lorsqu'ils demandèrent à l'Ancien s'ils devaient payer un avocat concernant une dispute entre
le monastère et un certain homme, l'Ancien répondit : "Si vous voulez vous acheter la défense
des hommes alors Dieu ne vous défendra pas."
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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