jeudi 16 février 2012

Vie de Sainte Agathe de Palerme et autres Vies de Saints.

5 – 18 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Samedi de la Trente-Cinquième Semaine
Lecture de l’Epître
1Cor X : 23-28
10.23 Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas. 10.24 Que
personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui. 10.25 Mangez
de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience; 10.26 car
la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme. 10.27Si un non-croyant vous invite et que
vous vouliez aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par
motif de conscience. 10.28 Mais si quelqu'un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n'en
mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et à cause de la conscience.
Pour les Défunts
1Thessaloniciens IV : 13-17
4.13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui
dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point
d'espérance. 4.14 Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi
que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. 4.15 Voici, en effet, ce que nous
vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du
Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.4.16 Car le Seigneur lui-même, à un
signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et
les morts en Christ ressusciteront premièrement. 4.17 Ensuite, nous les vivants, qui seront
restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur
dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Lecture de l’Evangile
Luc XXI : 8, 9, 25-27, 33-36
21.8 Jésus répondit: Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon
nom, disant: C'est moi, et le temps approche. Ne les suivez pas. 21.9 Quand vous entendrez
parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent
premièrement. Mais ce ne sera pas encore la fin. (21.10 Alors il leur dit: Une nation s'élèvera
contre une nation, et un royaume contre un royaume; 21.11 il y aura de grands tremblements de
terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines; il y aura des phénomènes terribles, et de
grands signes dans le ciel. 21.12 Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et l'on vous
persécutera; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant
des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom. 21.13 Cela vous arrivera pour que
vous serviez de témoignage. 21.14 Mettez-vous donc dans l'esprit de ne pas préméditer votre
défense; 21.15 car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne
pourront résister ou contredire. 21.16 Vous serez livrés même par vos parents, par vos frères,
par vos proches et par vos amis, et ils feront mourir plusieurs d'entre vous. 21.17 Vous serez
haïs de tous, à cause de mon nom. 21.18 Mais il ne se perdra pas un cheveu de votre
tête; 21.19 par votre persévérance vous sauverez vos âmes.
21.20 Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation
est proche. 21.21 Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui
seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n'entrent pas
dans la ville. 21.22 Car ce seront des jours de vengeance, pour l'accomplissement de tout ce qui
est écrit. 21.23 Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jourslà!
Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. 21.24 Ils
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
2
tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et
Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient
accomplies.) 21.25 Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la
terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des
flots, 21.26 les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre;
car les puissances des cieux seront ébranlées. 21.27 Alors on verra le Fils de l'homme venant
sur une nuée avec puissance et une grande gloire. (21.28 Quand ces choses commenceront à
arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
21.29 Et il leur dit une comparaison: Voyez le figuier, et tous les arbres. 21.30 Dès qu'ils ont
poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche. 21.31 De
même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est
proche. 21.32 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela
n'arrive.) 21.33 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. 21.34 Prenez
garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantissent par les excès du manger et
du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste; 21.35 car il
viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. 21.36 Veillez
donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui
arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme.
Pour les Défunts
Jean V : 24-30
5.24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a
envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la
vie. 5.25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts
entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. 5.26 Car, comme le
Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. 5.27 Et il lui a
donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme.5.28 Ne vous étonnez pas de cela; car
l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en
sortiront. 5.29 Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait
le mal ressusciteront pour le jugement. 5.30 Je ne puis rien faire de moi-même: selon que
j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la
volonté de celui qui m'a envoyé.
Cycle fixe : Commémorations
SAINTS MARTYRS INDRACT ET DOMINIQUE DE GLASTONBURY (+710)
Une vieille tradition fait d'Indract un chef irlandais devenu le vingt et unième Abbé d'Iona.
Vers 854, Indract et sa soeur Dominique (Drusa) quittent les Cornouailles ou le Somerset en
pèlerinage vers Rome. A leur retour de Rome, ils ont été tués par des Saxons païens, ensemble
avec neuf de leurs camarades irlandais, près de Glastonbury. Un important culte s'est
développé aussitôt. Leurs Précieuses Reliques ont été enchâssées à l'Abbaye de Glastonbury
que la tradition relie à Saint Patrick, à Sainte Brigitte et à Saint Benigne parce que c'était
d'abord dédié à la Mère de Dieu et à Saint Patrick et a été desservi par des Moines irlandais
jusqu'au dixième siècle. Une tradition tardive a fait d'Indract et de Dominique des
contemporains de Saint Patrick.
ou
En ce jour dans le Vieux Calendrier anglais sont commémorés Saints Indractus, Dominique et
leurs compagnons. Nous devons nous rapporter aux informations de William de Malmesbury
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
3
concernant ces Martyrs qui ont été vénérés à l'Abbaye de Glastonbury. Indractus était un chef
irlandais qui avait été à Rome en pèlerinage avec sa femme, Dominique et neuf autres et à
leur voyage du retour, ils décidèrent de visiter la "Deuxième Rome," comme Glastonbury était
alors appelée, en raison de ses Saintes associations.
Il existe une tradition selon laquelle Saint Patrick et Sainte Brigitte auraient vécu quelque
temps à Glastonbury et il y a un district appelé Beckery où Brigitte est supposée avoir fondé
un Couvent au pied de la Colline de Weary-all. C'était durant la Divine Liturgie dans la
Chapelle de Sainte-Marie-Madelène que, selon l'Histoire de John de Glastonbury, le Roi
Arthur aurait eu la vision de la Croix et de Notre Souveraine avec le Christ Enfant qui est
commémoré dans les Armoiries de l'abbaye. Un autre Saint irlandais que l'on dit avoir visité
Glastonbury est Benigne, localement connu comme Saint Bennings qui était le serviteur et le
successeur de Saint Patrick. Il se serait installé à Meare, trois miles à l'Ouest où il serait
endormi et son corps a été transporté à l'Abbaye quelque quatre cents années plus tard en 901.
Ces "connexions irlandaises" pourraient bien avoir été ajoutées à la vie d'Indractus et de ses
camarades pèlerins qui s'étaient installés dans le district de Shapwick. Les gens du coin
étaient païens et pensaient avoir affaire à de riches marchands, tandis que les papiers qu'ils
portaient ne contenaient que du persil et d'autres semences pour ramener en Irlande et leurs
bâtons de pèlerin n'étaient décorés que de cuivre et pas d'or. Après les avoir tués, leurs
dépouilles mortelles ont été jetées dans une fosse profonde mais une colonne de lumière
apparut, révélant de nuit la tombe des Martyrs chrétiens. Leurs corps ont été remontés et
ensevelis dans l'Abbaye au huitième siècle, pendant la restauration sous le Roi Ina.
ou
Indract, de famille royale irlandaise, avait une soeur nommée Dominique : ils reçurent
ensemble une bonne éducation et furent formés à la vertu par leurs parents. Parvenus à
l'adolescence, ils résolurent de faire le pèlerinage de Rome quittèrent l'Irlande avec neuf
compagnons, débarquèrent en Angleterre au port de Tamerworth (ou Tremanton) près de
Plymouth, s' établirent dans un petit oratoire et passèrent quelque temps dans la prière et la
pratique de la pénitence.
Indract, peu après son arrivée, avait planté en terre son bâton de voyage et ce bâton avait
reverdi. Le poisson d'un étang voisin fournissait la nourriture de chaque jour. Un jour que le
poisson avait été pêché sans la permission d'Indract, la provision fournie par l'étang diminua
peu à peu et l'on comprit qu'il fallait quitter la place. Dominique fut laissée pour garder
l'oratoire, les autres partirent pour Rome.
Quand ils revinrent, Dominique les rejoignit et tous visitèrent ensemble la ville de
Glastonbury. En chemin, ils s'arrêtèrent quelques jours auprès d'Ina le roi des Saxons
occidentaux et les serviteurs de celui-ci les ayant suivis, les massacrèrent pour s'emparer des
trésors qu'ils leur supposaient.
Le crime accompli, les assassins pour en effacer toute trace, jetèrent les cadavres dans un
puits profond. Une colonne de feu tournée dans la direction du puits, permit de découvrir les
corps qui furent inhumés à Glastonbury. Des Miracles nombreux furent opérés sur le
tombeau. Ce fut le signal du culte rendu à ces Martyrs.
SAINT BUO D'IRLANDE (+906)
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
4
Durant les septième et huitième siècles, les Missionnaires irlandais travaillaient en Islande et
les Iles Féroés avant la découverte des îles par les Norvégiens en 860. A leur arrivée, ils
trouvèrent des cloches irlandaises, des livres et des effets personnels. Le géographe irlandais
Dicuil note ceci dans De mensura orbis terrae : "certains ecclésiastiques restaient sur l'Île
d'Islande du 1 février jusqu'au 1 août." Saint Buo était un des Missionnaires distingués qui
ont évangélisé la province vers Esinberg alors qu'il était encore un très jeune homme.
SAINT THEODOSE DE TCHERNIGOV (+1696) 9 septembre (invention et translation) – 5 février
Fils de Prêtre, il suivit les cours théologiques de ce qui deviendra l'Académie théologique de
Kiev. Le Métropolite le fit ordonner Diacre et le garda à son service. Devenu Moine quelques
années plus tard, il fut nommé Higoumène du Monastère de Chorsun puis du célèbre
Monastère Vydubitsky de Kiev qui avait été démantelé durant l'occupation polonaise.
Consacré Evêque de Tchernigov, il consacra les deux dernières années de sa vie à maintenir
haut et ferme la Foi orthodoxe.
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
5
ou
Sainted Theodosii (Feodosii), Archbishop of Chernigov, was born at the beginning of the
decade of the thirties of the XVII Century in Podol'sk governance. He was descended from an
old court-nobility lineage, the Polonitsky-Uglitsky's. His parents were the priest Nikita and
Maria. The piety prevailing within the family of the future Saint contributed greatly to the
spiritual growth of the boy. From childhood he distinguished himself with his gentleness and
disposition towards prayer. The innate abilities of the youth came to light in the Kievo-Bratsk
college at the Kiev Theophany monastery. This was a time of an extensive flourishing of the
college (the end of the 1640's), when its rectors were the archimandrite Innokentii (Gizel'),
and later the hegumen and afterwards archbishop of Chernigov, Lazar (Baranovich). Among
its instructors were: the priestmonk Epiphanii (Slavinetsky), the priestmonk Arsenii
(Satanovsky), the Belorus bishop Theodosii (Baevsky), the hegumen Theodosii
(Saphonovich) and Meletii Dzik – all these were indeed men of enlightenment for those times.
The comrades of Saint Theodosii at the college were themselves to become future outstanding
pastors: Simeon Polotsky, Ioannikii Golyatovsky, Antonii Radivillovsky, Varlaam Yasninsky.
The Kievo-Bratsk Theophany school was at this time the chief centre in the struggle of
Orthodoxy against the assaults of Catholic clergy, and Jesuits and Uniates.
The vocation of Saint Theodosii to the monastic life ultimately formed during his years of
study: he devoted all his free time to prayer, meditation on God and the reading of Sacred
Scripture.
It might be surmised, that the Saint did not finish the full course of the college studies, since
the school ceased its activity for several years following the devastating of Podolia by the
Poles. The Saint all his life had deep regard for the Kievo-Bratsk monastery that had educated
him. In the Synodikon of the Kievo-Vydubitsk monastery is the following remark about Saint
Theodosii: "He was a man of fine intellect and generous to the Kiev Bratsk monastery."
Upon receiving his education, the future hierarch accepted monastic tonsure at the Kievo-
Pechersk Lavra with the name Theodosii, in honour of the Monk Theodosii (Feodosii) of
Pechersk (Comm. 3 May) (worldly name unknown).
The Kiev metropolitan Dionysii (Balaban) made him archdeacon of the Kiev Sophia
cathedral, and then appointed him administrator of the metropolitan cathedral house. But soon
he left Kiev and resettled at the distant Krutitsk monastery (in Chernigov diocese), near the
locale Baturino, which was famed for its strict monastic life. He was consecrated there to the
dignity of priestmonk. In the year 1662 Saint Theodosii was appointed hegumen of the
Korsunsk monastery in Kiev diocese, and in the year 1664 – was made head of the ancient
Kievo-Vydubitsk monastery. This monastery shortly before had fallen into the hands of the
Uniates and was in complete ruin. But thanks to the energy and initiative of Saint Theodosii,
the Vydubitsk Mikhailovsk monastery was quickly restored. He concerned himself in
particular about the order of churchly property. He formed an excellent choir, which was
famed not only in Little Russia, but also in Moscow, where Saint Theodosii in 1685 sent his
singers. And concerning himself over the spiritual growth of the monastery inhabitants, being
himself a strict ascetic, in 1680 the holy hegumen made on the island of Mikhailovschina, not
far from the monastery, a small skete-monastery for brethren wishing solitude. He appointed
there to organise and administrate it one of the most zealous monks of his monastery – the
priestmonk Job (Opalinsky).
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
6
In his role as hegumen of the Kievo-Vydubitsk monastery, Saint Theodosii had to live
through some quite difficult days. He was accused together with other hegumens by Methodii,
bishop of Mstislavsk and Orshansk, of betraying the Russian governance in a supposed
correspondence with those treasonous to Russia. On 20 September 1668 Saint Theodosii had
occasion to give an explanation in the matter. And on 17 November 1668 the slander
unraveled, and Saint Theodosii together with the other hegumens received a pardon. His
Grace Lazar (Baranovich) esteemed the high spiritual qualities of Saint Theodosii and
befriended him. He called him "a sheep of the flock of Christ, teaching by humility," and he
prophetically expressed the wish, that the name of Saint Theodosii might be inscribed in
Heaven. When His Grace Lazar in 1689 became locum tenens of the Kiev metropolitan see,
he appointed Saint Theodosii as his vicar in Kiev, while he himself remained at Chernigov. In
his capacity as vicar of the locum tenens of the Kiev metropolitan see, Saint Theodosii had an
active role in many a churchly event. In 1685 he participated with the right of a decisive vote
in the selection of bishop Gedeon (Chetverinsky) as metropolitan of Kiev, and he was sent to
Moscow with news of this event together with the Pereyaslavl' hegumen Ieronim (Jerome)
(Dubin). In Moscow both representatives were received with honour and esteem. And indeed,
the result of this delegation was the re-uniting of the Kiev metropolitan see with the Russian
Orthodox Church.
In 1688 Saint Theodosii was appointed archimandrite of the Chernigov Eletsk monastery,
replacing the deceased archimandrite Ioannikii (Golyatovsky). And from the time all the
activity of the Saint transferred over from Kiev to Chernigov. This appointment comprised
primarily, in accord with the wishes of His Grace Lazar, that Saint Theodosii should spare no
little toil over putting back the Eletsk monastery in good order, since this monastery had not
yet been set aright after the expulsion of the Jesuits and Dominicans, and it was very much in
bad shape and disorder. Through the efforts of Saint Theodosii, good results were achieved
over the course of two or three years, which then fully guaranteed its existence. The Saint in
his new position also rendered all kinds of assistance to His Grace Lazar in all kinds of
important matters. He participated in composing a conciliar reply to the Moscow Patriarch
Ioakim in response to his letters questioning the attitude of the Kiev metropolitan see to the
Council of Florence, and its judgement on the question of the transformation of the Holy Gifts
as accepted by this Florentine Council. When the Patriarch proved to be unsatisfied by these
answers, there was dispatched to him at the beginning of 1689 the Baturinsk hegumen Saint
Dimitrii (Tuptalo) (the future metropolitan of Rostov). Saint Theodosii journeyed with him in
the capacity of representative of His Grace Lazar. He was entrusted to present the Patriarch a
letter of reply and to clear up the misunderstandings. On 11 September 1692 Saint Theodosii
was solemnly ordained an archbishop in the Uspenie (Dormition) cathdral of the Moscow
Kremlin.
Little in the way of an account of the governance by Saint Theodosii of the Chernigov diocese
has been preserved. The Saint directed special attention to the rousing and increase in the
flock of a true Christian piety. With this end in mind he concerned himself with the upkeep of
the old and the building of new monasteries and churches. At the very beginning of his
episcopate, with his blessing, there was established the Pecheniksk women's monastery, and
he himself consecrated the monastery church in honour of the Uspenie (Dormition) of the
MostHoly Mother of God. In 1694, with his blessing, there was founded the Liubetsk sketemonastery,
2 versts from Liubech. In 1694 also the Saint consecrated at the Domnitsk men's
monastery a temple in honour of the Nativity of the MostHoly Mother of God. And in the
Summer of 1695 he consecrated a majestic temple in honour of the MostHoly Mother of God,
built on the summit of Boldinsk Hill, near the ancient Il'insk monastery. Under Saint
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
7
Theodosii may be noted an especial enthusiasm and strengthening of monasticism in the
Chernigov diocese. The Saint also devoted great attention to the clergy, and he was a strict
questioner in the selection of candidates for priesthood. He gave especial patronage to the
Chernigov clergy school, he invited learned monks from Kiev, among whom was Saint John
(Maksimovich), the future metropolitan of Tobol'sk, but likewise an helper and successor of
Saint Theodosii in organising the Chernigov clergy school. Strict uprightness in regard to
clergy and flock, deep compassion, concern and Christian love of peace were distinguishing
features in the activity of Saint Theodosii. To him often turned not only the Orthodox for aid
and advice, but even persons of other confessions.
But Saint Theodosii could not long sustain the Chernigov flock. Sensing the approach of
death, he summoned to him the administrator of the Bryansk Svensk monastery, Saint John
(Maksimovich), and elevated him from priestmonk to archimandrite of the Chernigov Eletsk
monastery. In this new archimandrite he prepared beforehand his successor. On 6 February
1696 Sainted Theodosii died and was buried in the Chernigov Borisoglebsk cathedral church,
beyond the right kleros-choir, in a special crypt made for this. His successor Sainted John
(Maksimovich) later built over his grave a brick arch with an eulogistic inscription in verse, in
gratitude for a miraculous healing from a grievous illness. The special granting of grace to
which Saint Theodosii attained, is testified to by his ascetic life and his hidden help to all,
who recourse to him in prayer.
The glorification of Saint Theodosii occurred on 9 September 1896.
SAINTE AGATHE HILDEGARDE DE CARINTHIE (+ 1024)
Dans la Carinthie du début du onzième siècle, deux époux chrétiens, le Comte palatin Paul et
sa femme Agathe Hildegarde demeuraient au château de Stein sur la Drau. Le Comte s'était
couvert de gloire dans la guerre mais la Comtesse s'était acquis l'Amour de Dieu et des
hommes par les vertus d'une bonne épouse et d'une femme vraiment Chrétienne.
* On sépare parfois ces noms. On dit aussi qu'elle a reçu le nom d'Hildegardis ou Hildegarda de son époux,
appelé Paulus Hildegardus.
Malgré cela la calomnie parvint à noircir l'opinion de son époux qui crut sa femme
infidèle et se laissa égarer au point que sa folie et sa fureur lui fit précipiter sa femme,
innocente, du haut de la tour du château. Mais Dieu la protégea et elle ne se fit pas de mal. Le
Comte rentra en lui-même reconnut son crime et se repentit au cours d'une longue pénitence.
Après cet événement, Hildegarde vécut encore plusieurs années qu'elle consacra entièrement à
des oeuvres de piété. Elle bâtit plusieurs églises, exerça la charité envers les pauvres et fut la
Consolatrice de tous les affligés.
Elle s'endormit le 5 Février 1024 en odeur de Sainteté que Dieu confirma par plusieurs
Miracles opérés avant et après sa Naissance au Ciel. Une partie de ses Saintes Reliques fut
translatée par suite à Gratz, sous l'Archiduc Ferdinand qui monta sur le trône impérial sous le
nom de Ferdinand II. Agathe Hildegarde est honorée dans la Carinthie et dans le Pusterthal
(vallée de Puster).
SAINT ABBÉ FINGEN DE METZ (+1005)
Saint Fingen, célèbre Abbé irlandais, émigra au royaume de Lothaire où il acquit la
réputation de restaurateur de vieux monastères. L'un d'entre eux, Saint-Symphorien, lui fut
donné en 991 par le Saint Evêque Adalbero et une communauté irlandaise. A l'insistance de
Sainte Adelaïde, l'Impératrice douairière, le Pape de Rome Jean XVII établi une charte
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
8
décrétant que seuls des Moines irlandais administreraient l'abbaye aussi longtemps qu'il
pourrait s'en trouver. Elle obtint une charte similaire d'Otto III en 992.
Le travail final de Fingen aidé de sept de ses Moines irlandais, était la restauration de Saint-
Vannes à Verdun. En 1001, Saint-Vannes attirait de bons candidats tels que le Bienheureux
Frédérick d'Arras le Comte de Verdun et son ami le Bienheureux Richard le doyen du diocèse
de Reims devenu plus tard l'Abbé de Saint-Vannes. Les Précieuses Reliques de Saint Fingen
se trouvent en l'église de Saint-Clément à Metz où l’hagiographie le loue hautement.
SAINTE MARTYRE AGATHE DE PALERME (+251)
Sainte Agathe, une des plus illustres Martyres d'Occident, était issue d'une noble et riche
famille de Catane en Sicile.* Depuis son plus jeune âge elle s'était appliquée à rehausser sa
rare beauté par le plus précieux ornement de la Vraie Foi et des Saintes Vertus, en se
consacrant tout entière au Seigneur. Au temps de la persécution de Dèce (251) alors qu'elle
n'était âgée que de quinze ans, elle fut arrêtée sur l'ordre du préfet Quintien et traduite devant
son tribunal. Séduit par sa beauté et avide de s'accaparer ses richesses, celui-ci chercha à faire
d'elle son épouse et pour la convaincre, il la livra à une femme de mauvaise vie, Aphrodise
qui pendant un mois entier essaya vainement de la faire céder. Mais fondée sur le roc
inébranlable de la Foi, la jeune fille restait imperturbable devant les promesses et les attraits
des plaisirs mondains. Comme Aphrodise s'était avouée vaincue, en disant qu'il serait plus
facile de changer la nature du fer ou de la pierre que la résolution de cette jeune Vierge,
Quintien la fit convoquer et l'interrogea sur son origine : "Si tu es de noble condition,
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
9
pourquoi te comportes-tu comme une esclave?" – "C'est que je suis Servante du Christ et tout
Serviteur du Christ est vraiment la plus libre de toutes les créatures car il acquiert par Sa
Grâce la maîtrise de soi." Comme elle continuait de se moquer des "dieux" qu'on voulait lui
faire adorer, le préfet la fit frapper au visage et jeter en prison, en attendant de décider à quels
supplices il la livrerait.
* Selon d'autres, elle aurait été originaire de Palerme.
Le lendemain, lors du second interrogatoire, la Sainte, sommée de sacrifier pour avoir la vie
sauve, répondit que c'est le Christ, Fils du Dieu Vivant qui est Notre Seul Salut. Etendue sur
le chevalet, elle fut alors flagellée et pendant qu'on lui labourait le corps avec des crochets de
fer et qu'on lui passait des torches sur ses plaies, elle s'écriait : "Ces tortures que tu m'affliges
sont pour moi l'occasion d'une grande joie car de même qu'on ne range pas le grain dans le
silo avant de l'avoir débarrassé de sa balle en le battant sur l'aire, de même pour mon âme, il
ne lui sera pas possible d'atteindre la Gloire de l'Eternelle Béatitude si elle n'est pas séparée de
mon corps par les tourments." Le tyran furieux lui fit alors couper les seins et ordonna de la
jeter dans son cachot en ne lui procurant aucun soin. Mais en pleine nuit, le Saint Apôtre
Pierre lui apparut précédé de son Ange-Gardien au milieu d'une brillante Lumière et il la
guérit complètement de toutes ses blessures.
Le quatrième jour, Quintien fit comparaître de nouveau Agathe devant lui et sans s'émouvoir
de sa guérison miraculeuse, il ordonna de dépouiller la Sainte de ses vêtements et de la rouler
sur des fragments de pots cassés et sur des charbons ardents répandus sur le sol. Un
tremblement de terre ébranla soudain toute la région et fit s'écrouler une partie du palais. Le
peuple de Catane effrayé courut vers le prétoire et menaça le préfet de le faire brûler avec le
reste de son palais s'il ne relâchait pas la Sainte Martyre, cause de cette Vengeance Divine.
On interrompit le supplice et la Sainte fut remise en prison. Elle y pria le Seigneur qui Lui
avait donné la Grâce de la constance dans les tourments, de lui accorder désormais d'accéder à
Son Royaume et elle rendit son âme.
Aussitôt qu'ils apprirent la nouvelle, les habitants de la cité se précipitèrent vers la prison avec
myrrhe et aromates et procédèrent à ses funérailles. Au moment où ils plaçaient son corps
dans un tombeau de porphyre, l'Ange-Gardien de la Sainte apparut dans la ville sous la forme
d'un brillant jeune homme escorté d'une centaine d'enfants vêtus de blanc et il vint placer sur
le tombeau une plaque de marbre sur laquelle était gravée l'inscription suivante : "Âme Sainte,
dévouée. Honneur de Dieu. Protection de la patrie." Puis il disparut.
Comme l'inique Quintien avait entrepris de s'emparer des biens de Sainte Agathe, il fut
renversé en chemin par ses chevaux et disparut, englouti dans les eaux du fleuve. L'année
suivante, au jour anniversaire de la Naissance Céleste de la Sainte, l'Etna entra en irruption et
une coulée de lave menaça de réduire en cendres la ville de Catane. Les païens eux-mêmes se
précipitèrent alors avec les Chrétiens vers le tombeau de la Sainte, ils prirent le voile qui le
recouvrait et le placèrent, tel un bouclier, face au fleuve de feu qui s'arrêta sur-le-champ. Le
même Miracle s'est répété bien des fois dans la suite des siècles, c'est pourquoi Agathe
est vénérée avec ferveur comme la Sainte Protectrice de la ville de Catane et son culte s'est
largement répandu tant en Occident qu'en Orient.
SAINT NOUVEAU MARTYR ANTONY D'ATHÈNES (+1774)
Saint Antony was the son of poor Christians from Athens. In order to help his parents, he
entered the service of an Albanian Muslim at the age of twelve. In 1770, during the repression
which followed the Greek rising in the Peloponnese, his masters sold him to some Turks, who
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
10
tried in vain to convert him. He was then sold to a succession of five harsh, fanatical masters,
but he remained unshaken in the Faith, and was bought at last by a Christian coppersmith in
Constantinople. Having been warned one night in a dream that he would receive God's help to
obtain the glory of martyrdom, he was recognized next day in the street by one of his former
masters, who began shouting to the passers-by that the young Christian was his runaway slave
and an apostate from Islam. Antony was dragged to the court amid much commotion. He
confessed that he was willing to die a thousand deaths for the love of Christ. "You would
become a Christian more easily than you could make me deny my Christ," he told the judge.
Unable to persuade the Saint to feign conversion in order to save his life and under pressure
from false witnesses, the judge reluctantly committed him to prison. Antony consoled the
other Christian prisoners, gave away what little money he had to the poor, and wrote to thank
his master for all his kindnesses and through him asked the forgiveness of all Christians and
besought the prayers of the Church.
'As the vizir delayed passing sentence, the Saint's accusers made a complaint to the Sultan
Abdul Hamid who, fearing a breach of the peace, ordered his immediate execution. The
valiant sixteen-year-old went joyfully to the place of martyrdom. He offered his neck to the
executioner, who struck him lightly three times to see if the pain would make him yield. Then,
finding that he remained steady, he cut his throat like a slaughtered lamb.' (Synaxarion)
SAINT RECLUS VODALUS (OU VODOALDUS VOËL OU VOUÉ OU WODOEL)
L'IRLANDAIS À SOISSONS (+ 700 OU 720) 4 – 5 février
Voël vint en Gaule à l'époque où les migrations d'Écosse et d'Irlande peuplaient notre pays
d'Anachorètes. Honoré du sacerdoce et accompagné d'un serviteur nominé Magnebert, Voël
parcourut en Missionnaire diverses régions, fut reçu comme pèlerin au Monastère de Soissons
et obtint de l'Abbesse la concession d'un petit réduit à l'entrée pour y vivre en Reclus.
Comme il recevait de l'Abbaye son repas de chaque jour, ce repas lui fut un jour présenté sur
un plat d'argent; l'Anachorète fit donner ce repas à un pauvre qui par indélicatesse emporta le
plat. L'Abbesse, contrariée de la perte du plat, s'en plaignit à l'Ermite avec une certaine
aigreur. Voël, sans rien répondre, se jeta à ses pieds pour demander pardon mais froissé du
reproche, il reprit sa vie de pèlerin qu'il mena neuf ans entiers. Il songea même à retourner en
Écosse mais une tempête rejeta sur les côtes de France le bateau sur lequel il s'était
embarqué.
Voël crut voir dans ce contretemps un indice que Dieu le voulait à Soissons. Il y revint donc,
fut accueilli avec joie par les Moniales et reprit son ancien genre de vie qui dura jusqu'à son
Rappel à Dieu le 5 février, vers 720.
Le corps de Voël fut enseveli dans le cimetière des Moniales et son culte paraît avoir été
établi dès le huitième siècle. Le Monastère de la Mère de Dieu de Soissons était plein du
souvenir des Miracles obtenus par l'intercession de Saint Voël. La plupart des martyrologes
modernes, sauf le romain, font mention du Saint soit au 4, soit au 5 février. On en fait
mémoire au 5 février dans le nouveau propre de Soissons.
ou
Le Reclus Voué, originaire d'Irlande, est un des héros les plus connus des traditions
soissonnaises. Il vint en Gaule à cette époque où les migrations de l'Ecosse et de l'Irlande
étaient si fréquentes et fournirent tant de pieuses colonies de solitaires, tout un exerçant,
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
11
chemin faisant, les fonctions de Missionnaires. Il n'avait qu'un compagnon de voyage nommé
Magnebert. S'étant arrêté au Monastère de la Mère de Dieu de Soissons en sa qualité de
pèlerin, il fut si édifié par la vie monastique de la communauté de Saint-Pierre qu'il demanda
et obtint de l'Abbesse Hildegarde d'y être admis.
Ce fut peut-être pour se dérober aux regards de ses nombreux compatriotes qui passaient par
Soissons pour faire le pèlerinage de Rome et de la Palestine qu'il quitta le Cloître de Saint-
Pierre et alla vivre en reclus dans une cellule pratiquée dans une tour appelée tour de Saint-
Benoît et plus tard tour de Saint-Voué. Elle était située près du mur de la cité et vis-à-vis la
porte de l'Abbaye. On pratiqua dans la suite, près de cette tour, une porte qui prit également
le nom de Saint-Voué. Il mena dans cette retraite obscure une Vie Angélique. Pauvre luimême,
il aimait les pauvres dont il était le soutien et le conseil.
Un incident fort simple mais qui donna lieu à la calomnie, vint troubler cette existence pure
et oubliée. La Puissante Abbesse dont il avait su gagner l'estime et l'amitié lui ayant envoyé
son repas quotidien dans un plat d'argent, Voué le donna à un malheureux qui habitait près de
sa cellule et à qui il offrait souvent la meilleure part de ce qu'on lui apportait mais celui-ci,
non content du dîner, prit le plat et s'enfuit. Hildegarde, fâchée de cette perte, adressa des
paroles aigres à Voué qui, sans répondre, se prosterna à ses pieds et ne pouvant supporter ces
injustes reproches, reprit son pèlerinage pendant neuf ans entiers.
Après bien des aventures, Voué revint à Soissons et comme il approchait du Monastère de la
Mère de Dieu, le démon qui avait été l'auteur secret de son départ se vit forcé de publier son
retour par la bouche d'un serviteur de l'Abbaye qu'il tenait en sa possession et qui se mit à
crier : "Levez-vous, allez au-devant de Voué qui revient en l'Abbaye pour me chasser."
L'Abbesse et les Moniales accourues à ce bruit reçurent le Reclus avec une vive allégresse.
Quant à lui, suivant l'exemple de Saint Benoît de Nursie qui avait donné un soufflet à un
Moine possédé pour le délivrer, il frappa de même le serviteur de l'Abbaye qui fut sur-lechamp
abandonné par le démon. Pour s'en venger, l'esprit malin mit le feu à la cellule que le
Saint Homme avait retrouvée avec tant de joie. Comme la porte était fermée en dehors, ainsi
que cela se pratiquait à l'égard des Reclus, le diable se mit à crier que Voué périrait dans les
flammes avant qu'on pût lui porter secours. Mais son Ange-Gardien le délivra, le transporta
dans une île de l'Aisne et éteignit cet embrasement infernal.
Ce récit alla s'embellissant à travers les siècles. On rapporte que du temps du Saint Voué, le
démon avait un très grand pouvoir dans la ville de Soissons et qu'il emportait le treizième de
ceux qui passaient par la rue du Mont-Revers. Le Serviteur de Dieu pour mettre fin à ce
pouvoir diabolique, fit faire un jeûne et des prières extraordinaires suivis d'une procession
solennelle. Il fit ensuite passer devant lui dans la rue magique douze personnes bien disposées
et passa la troisième. satan parut aussitôt pour l'enlever mais le Saint lui commanda avec
autorité de vider la place et de se retirer aux enfers. Forcé d'obéir à ce pouvoir extraordinaire,
le diable le pria de ne point le renvoyer en cet abîme et de lui donner une retraite moins
malheureuse.
Alors Voué l'envoya dans la rivière d'Aisne, au-dessous de la tour Lardier. Depuis lors, un
Prêtre alla tous les ans conjurer le démon dans cette tour où il était censé avoir établi sa
résidence, afin de satisfaire aux désirs du peuple. Tout ce qu'on peut dire de ces récits
romanesques, c'est que le nom de Saint Voué donné à la porte de la rue du Mont-Revers, était
un monument qui rappelait quelque événement important de la vie du Saint Reclus.
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
12
Le Monastère de la Mère de Dieu était aussi remplis de souvenirs de faits non moins
extraordinaires attribués à Saint Voué. Un jour, le feu ayant pris à l'Abbaye, une Moniale qu'il
avait guérie de la fièvre et du mal de dents courut l'en avertir. Lui, sans s'étonner, lui donna sa
cape pour l'opposer à l'incendie qui s'éteignit dès qu'on en eut approché ce vêtement. Le bâton
de voyage qu'il avait reçu de l'Ange et qu'on conservait au couvent sous la dénomination de
"croisillon de Saint Voué," jouissait également, croyait-on, de la vertu d'éteindre le feu. Aussi,
quand quelque incendie éclatait dans la ville, on l'y promenait et il l'éteignait aussitôt. On s'en
servit souvent pour éteindre le feu dans les officines du Monastère, même dans les derniers
temps.
Une Abbesse, Madame d'Harcourt, raconte que le feu ayant pris dans la cheminée du
chauffoir commun avec une extrême violence; qu’on fit le Signe de la Croix avec ledit
croisillon contre la cheminée et que le feu tomba gros comme un muid* de sorte que ceux
qui étaient présents eurent de la peine à s'en garantir.
* Le muid, du latin modius, "la mesure [principale]" est une ancienne mesure de capacité pour les grains et
autres matières sèches et également pour les liquides.
C'était encore la coutume que chaque jour de la fête de Saint Voué, le 5 février et après la
Divine Liturgie, la première sacristine prenne avec respect le merveilleux bâton et que suivie
de la seconde sacristine, une lanterne et un cierge à la main et de plusieurs Moniales récitant
des Psaumes et des prières, parcoure le monastère en faisant partout et particulièrement sur les
cheminées, le Signe de la Croix avec cet instrument de dévotion. Les Miracles se multipliaient
à Notre-Dame de Soissons par l'entremise de Saint Voué.
Entrant une fois dans le cloître pour célébrer la Divine Liturgie, il rencontra deux Moniales
fort tristes parce qu'elles avaient manqué la coupe d'une robe de grand prix qu'un seigneur de
la cour avait prié l'Abbesse de lui faire confectionner dans le couvent. Le Saint fit le Signe de
la Croix sur l'étoffe qui reprit sa première forme et put être taillée de nouveau avec plus de
précision.
Saint Voué rendit son âme à Dieu vers 700, le 5 février. Les Moniales du Monastère de la
Mère de Dieu accompagnèrent de leurs larmes la dépouille mortelle du Pieux Reclus qui fut
déposée dans l'église de Sainte-Croix.
SAINTE MARTYRE THEODOULA D'ANAZARBUS EN CILICIE, SAINTS MARTYRS
HELLADIUS, MACARIUS, BOETHOS ET EVAGRIUS (+304)
The Holy Martyress Theodoulia lived in the city of Anazarua (Asia Minor) during the reign of
the Roman emperors Diocletian (284-305) and Maximian (305-311). The governor of the city,
Pelagios, was a very cruel man. His servants sought out Christians throughout the entire
region and brought them to him for trial, at which they had read to them the imperial edict,
and were demanded to worship idols. One time they brought to him a Christian woman named
Theodoulia. (She feared not so much the tortures, as that she might be defiled by the pagans,
and so she had offered them much gold. But the servants would not take the gold, and so they
led her off to trial before the governor). Pelagios asked her name and he ordered her to
worship the pagan gods; in case of her refusal he threatened her with cruel tortures. Saint
Theodoulia answered: "I am a Christian. My very name means servant of the Eternal One, and
so people call me Theodoulia. I worship the One True God and will not worship a mere
stone."
Pelagios became furious and he gave orders to begin the tortures. The Lord granted
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
13
Theodoulia His help, and she did not sense any pain. Pelagios however ascribed this to the
workings of the gods, which it seemed had spared Theodoulia in the hope, that she would turn
to them.
Saint Theodoulia said to the governor: "Where art thine gods, which do spare me, show me
them, that I might offer up honour to them." They brought her into the temple of the ["deified"
deceased Roman emperor] Adrian, whom they esteemed as a mighty god. The Saint however,
in praying to the One True God, only but blew a breath at the idol, and it crumbled down into
dust. Seeing this, Pelagios was atremble with fright. If a report about the destruction of the
idol were to reach the emperor, he himself would be thrown for devouring by wild beasts. He
fell down sobbing at the feet of Saint Theodoulia, begging her to restore the idol from its dust,
and promising for this to accept Christianity.
The Saint made fervent prayer to the Lord Jesus Christ, and the idol, whole and intact, again
stood in its place. The governor Pelagios however not only did not fulfill his promise to
become a Christian, but with an even greater fury instead he began anew to torture the
martyress. At the time of these torments a certain fellow named Helladios came up to the
governor, and looking at the captives, he asked to be given the maiden Theodoulia, promising
to make her worship the pagan gods, doing this because he wanted to ingratiate himself with
the city governor and receive honours.
Helladios subjected Saint Theodoulia to harsh torments, exceeding in cruelty even Pelagios
himself. The Saint however prayed to God, that He might send down on her the ability to
persevere. She immediately received help from God and was healed. The tormentor was
awestruck, and Saint Theodoulia turned to him with words of admonition. "Become thou a
Christian, – she said to him, – to attain instead to honours eternal in the Kingdom of our Lord
Jesus Christ, Who shalt judge both the living and the dead and render to each according to his
deeds." Thus by her prayers and her precepts Saint Theodoulia led Helladios to the knowledge
of truth; he believed in Christ and confessed the True God in front of the governor. For this he
also accepted the crown of martyrdom. They cut off his head with a sword, and threw his
body into the sea.
Saint Theodoulia was thrown into a blazing oven, but she remained unharmed. After this they
stretched her on a sort of frying-pan, they poured on boiling tar, wax and oil, but the red-hot
plate shattered into pieces, and the fire scorched many people, including the city governor
Pelagios, who indeed died a death of fright, but Saint Theodoulia again remained unharmed.
In view of such a Miracle with such an extraordinary result, many of the people believed in
Christ, among which were the respected citizens Makarios and Euagrios. The pagans all the
more fiercely continued to torture Christians. They fired up an oven and threw into it Saint
Theodoulia, Makarios, Euagrios and many others who believed in Christ. With prayer on their
lips they all accepted a Martyr's death and were translated into life immortal.
SAINT ABBE BERTULPHE (OU BERTON, BERNON) (+ 705)
Né au septième siècle en Germanie de parents païens, Bertulphe quitta sa patrie alors encore
jeune et vint à Thérouanne. Il s'y enrôla sous les Enseignes du Christ et fut dans la suite
admis dans l'Ordre des clercs par Saint Omer. Wambert, homme remarquable par sa piété non
moins que par ses richesses lui ayant cédé la propriété de Renti en Artois, Bertulphe y réunit
des Moines qu'il dirigea plus par l'exemple de ses vertus que par l'autorité et la domination.
Il était très large dans la distribution des aumônes aux pauvres; il procurait le Salut de tout le
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
14
monde avec une ingénieuse sollicitude. Son corps enseveli à Renti et conservé en ce lieu
pendant deux cents ans fut translaté au dixième siècle à Boulogne dans la crainte des
Normands. Ces Saintes Reliques furent dans la suite transférées à Harlebeck, bourg de
Flandre sur la Lys puis à Blandinberg, monastère qui fut plus tard l'Abbaye de Pierre de
Gand. Les hérétique huguenots les brûlèrent en 1518 avec celles de huit autres Saints
Dans l’iconographie, on le représente avec une bourse à la ceinture, occupé à faire l'aumône,
et tous les ans, le jour de sa fête, on distribue mille pains aux pauvres dans l'église de Saint-
Vaast de Renti.
SAINT PATRIARCHE POLYEUCTE DE CONSTANTINOPLE (+970)
Il fut réduit, dès sa jeunesse, à l'état d'eunuque par ses parents dans l'espoir de le faire entrer
à la cour impériale. Mais lui préféra devenir Moine et son zèle pour la Foi le fit élire
Patriarche avec l'accord de l'Empereur. C'est ainsi qu'il rencontra la Princesse de Russie,
Sainte Olga, venue se faire baptiser par lui.
ou
Born in Constantinople, he was made a eunuch in childhood by his parents, who hoped that he
would go into the Byzantine civil service. But he became a monk, and so distinguished
himself for his holiness and learning that in 956 he was made Patriarch of Constantinople by
the Emperor Constantine VII Porphyrogenitos. In his own day he was called 'the Second
Chrysostom' for the power of his preaching and his zeal for the Orthodox faith.
In 957, St Polyeuctus baptized the Russian princess St Olga (July 11) in Constantinople; at
her baptism, he spoke these prophetic words: 'Blessed are you among all the women of
Russia, for you have rejected darkness and desired the light. Moreover, the children of the
Russian land will bless you in every generation.' He fell asleep in peace in 970.
SAINT EVEQUE AGRICOLE DE TONGRES ET MAËSTRICHT (+420)
C'est sous ce curieux nom que l'on trouve mention d'un onzième Evêque de Tongres
successeur de Saint Servais. Il construisit une église en l'honneur de son prédécesseur.
(Tropaire d'un pontife.)
SAINT ANDRE DE TOURNAI L'ABBE ITINÉRANT (+693), DISCIPLE DE SAINT
AMAND
SAINT EVEQUE AVIT DE VIENNE EN DAUPHINÉ (+ 525)
Saint Avit, fils et successeur de Saint Isice comme Evêque de Vienne en Dauphiné, convertit
à l'Orthodoxie le Saint Roi Sigismond des Burgondes.
ou
Ce Saint Evêque se nommait Alcimus Ecditius Avitus. Il naquit à Vienne en Dauphiné au
milieu du cinquième siècle (451 ou 452). Nous savons par ses écrits qu'il appartenait à une
famille patricienne et sénatoriale originaire de l'Auvergne : lui-même prend quelquefois les
titres de "sénateur romain" et de "sénateur catholique."
Ses parents eurent quatre enfants et le père, Isicius ou Hésichius, fut élevé sur le siége
épiscopal de Vienne immédiatement après le Départ Céleste de Saint Mamert. Son épouse
Audentia nous apparaît comme le modèle des mères chrétiennes. L'éducation qu'elle procura
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
15
à ses enfants fut la base de cette Vie Sainte qui les a placés presque tous sur les Autels. Le
dernier de ces enfants était une fille nommée Fuscine. Offerte à Dieu au moment de sa
naissance, elle reçut aussitôt le Baptême et lorsqu'elle eut atteint l'âge de douze ans, elle fit
voeu de Virginité. C'est à cette jeune Epouse de Jésus-Christ que notre Saint adressa le dernier
de ses poèmes où il retrace avec autant de force que d'élégance le bonheur et la dignité des
Vierges. Cet ouvrage ne fut pas d'abord destiné au public : Saint Avit voulut bien le
communiquer à son frère, l'Evêque de Valence mais à la condition qu'il n'en donnerait
connaissance à personne sinon à des parents ou à des amis sincèrement pieux.
La nature même de l'ouvrage nous explique suffisamment le désir de l'auteur sur ce point : il y
fait l'éloge de plusieurs membres de sa famille qui s'étaient illustrés par leur Sainteté; d'autre
part, il écrit spécialement pour une jeune femme (Fuscine, sa soeur) consacrée à Dieu et qui
avait besoin de direction spirituelle et de consolation dans ses moments d'épreuve; l'éloge de
la chasteté est donc une espèce de discours confidentiel. Dans son humilité et son admiration
pour les vertus de sa soeur, Saint Avit lui attribue sa propre conversion.
Il ne faut pas conclure de ce passage que Saint Avit n'eût jamais professé le paganisme ou
vécu dans le désordre. Se convertir signifiait renoncer aux plaisirs du monde pour embrasser
un état de vie plus conforme aux Commandements du Créateur; on appliquait cette expression
non seulement aux Moines et aux Moniales mais encore aux Evêques, aux Prêtres, aux
Diacres et à leurs épouses.
Pour en revenir à la famille de Saint Avit, son frère aîné Saint Apollinaire fut Evêque de
Valence sur le Rhône. Sa vie fut remplie de grandes actions et des Miracles éclatants
s'opérèrent longtemps sur son tombeau. Saint Adon nous apprend qu'il fut comme Saint Avit
une grande lumière.
La jeune Fuscine avait une soeur qui s'endormit avant elle. Nous ne la connaissons que par
une lettre où Saint Apollinaire s'excuse de n'avoir pu assister au service funèbre que Saint
Avit avait célébré pour elle dans l'église de Vienne et par la réponse de ce dernier à l'Evêque
de Valence.
Saint Avit qui nous fait connaître plusieurs membres de sa famille, nous laisse ignorer les
particularités de sa propre jeunesse. Il nous apprend seulement dans une de ses Homélies
qu'il avait reçu le Saint Baptême de Saint Mamert, le prédécesseur d'Isicius.
Il passa ses premières années et fit ses études à Vienne où le rhéteur Sapaude tenait alors une
école publique. Les écrits de Saint Avit lui-même et le témoignage des plus grands Evêques
de cette époque et des siècles suivant, nous prouvent assez qu'il obtint de grands succès dans
les sciences humaines. Mais les études profanes n'ôtèrent rien à la gravité de son caractère et
ne le détournèrent jamais de la vertu : il faisait chaque jour des progrès dans la piété qui
n'avait cessé d'illustrer sa famille.
Ainsi la Providence préparait-elle le jeune Avit à devenir un grand Evêque et l'une des plus
brillantes lumières de l'Eglise des Gaules. Vers l'an 490, Isicius s'étant endormi, notre Saint,
qui avait alors quarante ans, fut appelé à le remplacer dans le gouvernement du diocèse de
Vienne.
Les Burgundes auxquels cette ville était soumise, avaient alors à leur tête Gondebaud et son
frère Godégèsile, tous deux partisans de l'arianisme. Le premier de ces princes, au témoignage
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
16
de ses contemporains, se distinguait par de hautes qualités; il avait un esprit vif, une
imagination brillante, beaucoup d'éloquence; il avait été bien instruit de la Foi chrétienne et
possédait des connaissances très rares chez un prince barbare. Mais les belles qualités de son
esprit étaient singulièrement déparées par les vices de son coeur : poussé par une ambition
démesurée et cruelle, il fit mourir plusieurs de ses frères et son caractère, aussi faible que
rusé, le retint jusqu'à sa mort dans l'hérésie.
St Théodose de Skopelos Syrien de nation, ascète en Cilicie (vers 412). -St Polyeucte,
Patriarche de Contantinople(956-970) qui baptisa Ste Olga (970-St Néomartyr Antoine
d'Athènes-St Théodose l'Archevêque de Tchernigov-St Avit, fils et successeur de St Isice
comme Evêque de Vienne en Dauphiné qui convertit à l'Orthodoxie le roi des Burgondes St
Sigismond (525).-Sts Legontien et Domitien, Martyrs à Chiéti dans les Abruzzes. -Ste
Calamande, vierge et martyre en Catalogne. - St Genuin Evêque de Sabione exilé par les
Lombards (vers 640). -St Indract, Irlandais de nation, Martyr par la main des païens avec sa
soeur Ste Dominique et 9 autres près de Glastonbury en Angleterre (vers 710). -St Sabbas,
ascète en Sicile (995).-St Antoine d'Athènes, Martyr (Constantinople 1774). -Sts Agathe,
Moniale, Eugène, Moine du Grand-Habit et Paramon, Martyrs (Biélorussie 1941).
-L'Icône de la Mère de Dieu "Du sapin de Tchernigov" ("Elietskaïa") (1060). -L'Icône de la
Mère de Dieu "De Sicile" ("SitsiliskaïaI," "Dvinogorskaïa") (1092).
-L'Icône de la Mère de Dieu "Qui retrouve ceux qui sont perdus" ("Vsykanie Poguibchikh")
(1707).
ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU ELETSKAÏA (ARBRE PARFAIT) -CHERNIGOV (1060)
The Eletsk-Chernigov (Chernigov Spruce Tree) Icon of the Mother of God appeared on a
spruce-fir tree near Chernigov in the year 1060, during the time of the Chernigov prince
Svyatoslav Yaroslavich, as was recorded in the Synodikon of the Chernigov bishop Zosima
Prokopovich (1655-1657). The icon was placed in a church, built in honour of the Eletsk-
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
17
Spruce Icon of the Mother of God. The Monk Antonii (Anthony; + 1073, Comm. 10 July),
while asceticising on the Boldina Heights in the years 1068-1069), had given his blessing to
found a monastery at this place. In 1238 the monastery was pillaged by the Tatars (Mongols),
but the icon was hidden inside the monastery walls. In the year 1470 the Kiev prince Simeon
Olel'kovich restored the monastery, and they again placed the icon in church. The ultimate
fate of the icon is unclear. According to one tradition, a descendant of the Chernigov princes,
Baryatinsky carried off the icon to Moscow in the year 1579, when Chernigov fell into the
hands of the Polish king Stefan Bathory. In 1687 a somehow-related prince Daniil
Baryatinsky was returning from a campaign in the Crimea. At Kharkov he fell seriously ill
and before his death he bestowed the Eletsk Icon to the Kharkov Uspenie (Dormition), being
nearby it while on campaign. According to another tradition, the icon vanished from the
monastery during its sacking in the XVII Century by the forces of Sigismund III. In 1676
prince Konstantin Ostrozhsky presented the Eletsk monastery a copy of the Eletsk Icon of the
Mother of God, brought from Vladimir by the Kozel brothers. Archimandrite Ioannikii
(Golyatovsky) was at this time restoring the monastery and he described numerous Miracles
from this icon in his book, "Skorbnitsa" (or "Sokrovischnitsa," i.e. "Consoler" or "Treasury"),
published in 1676 in Northern Novgorod. There is still another Eletsk Icon of the Mother of
God that is known of, likewise appearing in the year 1060. It received its name in that it
appeared in the city of Elets, in a cathedral church in honour of the Smolensk Icon of the
Mother of God. The feastday of this icon was set under 11 January.
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
18
ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU "A LA RECHERCHE DE CEUX QUI PÉRISSENT"
The Celebration of the Mother of God in Honour of Her Icon Named "In Search of the
Perishing" ("Vzyskanie pogibshikh"): From time immemorial the Russian people, with its
faith in the all-powerful help of the MostHoly Mother of God, considered sacred Her title "In
Search of the Perishing" as a final recourse, a final hope of perishing people.
About the origin of the image, "In Search of the Perishing," credible accounts are not
preserved. Several wonderworking icons of this name are known, through which the Mother
of God showed forth Her mercy to people, already over the very threshold of perishing.
In the mid-XVII Century, in the village of Bor of Kaluzsk (Kaluga) governance, the pious
peasant Fedot Obukhov on the feast of the Baptism of the Lord was overtaken on his way by a
blizzard. The horses exhausted their strength and became hung up over an impassable gully.
Not seeing any way out of this to save himself, Obukhov lay in his sleigh and began to drowse
off, unaware that he was freezing all over. But in these terrible moments he called out with all
his being to the Queen of Heaven for help, and he gave a vow to have a copy made for his
parish church of the icon, "In Search of the Perishing." And She heard his fervent prayer: in
the nearby settlement a certain peasant suddenly heard by his window some sort of voice:
"Get up." He went out and saw the half-frozen Obukhov on his sleigh. Having recovered his
health, Obukhov immediately fulfilled his vow and commissioned a copy of the icon from the
Georgiev {Saint George] church of the city of Bolkhov in Orlov governance. And from that
time the Borsk "In Search of the Perishing" Icon was glorified by many manifestations of
grace and Miracles.
Other "In Search of the Perishing" Icons are known of: from the village of Malizhino in
Kharkov governance, manifesting itself in 1770 and thrice delivering the people from cholera;
another from the village of Krasnoe in Chernigov governance, and another from Voronezh
and Kozlov in Tambov governance. And in the year 1835, at the Moscow Alexandrov
Orphanage Institute, there was consecrated a church in honour of the "In Search of the
Perishing" Icon.
Of particular interest is an account preserved about an "In Search of the Perishing" Icon,
located in the church of the "Glorious Resurrection" in Moscow. This icon had been
transferred from the temple in honour of the Nativity of Christ to the Palashevska alley. Its
final owner had become widowed and was on the threshold of complete poverty. Fervent
prayer to the MostHoly Mother of God saved him from despair and straightened out matters
for his daughters. This man reckoned himself unworthy to have in his house this
wonderworking image and he gave it over to the church. In 1812 the Palashevsk church was
pillaged by the French. The desecrated icon was found broken into three pieces amidst the
general rubbish. With the finding of the icon occurred numerous Miracles of healing. To this
icon recourse brides entering marriage, so that the marriage might be an happy one. People
come to it, overwhelmed by drunkenness, perishing in poverty, suffering in illness, and with
their prayer they recourse to it as to a Mother over Her perishing children. And for all the
Heavenly Queen sends down help and support: "Seek out us the perishing, O MostHoly
Virgin, and chasten us not as regardeth our sin, but through Thine love for mankind have pity,
deliver us from hell and sickness and necessity, and save us" (Tropar, tone 4).
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
19
ICONE DE LA MÈRE DE DIEU "SICILIENNE OU DIVNOGORSK"
The Divnogorsk-Sicilian Icon of the Mother of God received the first part of its title from its
original dwelling place when glorified – the Uspensk Divnogorsk monastery, in the former
Ostrogozhsk district in Voronezh governance. Its title of "Sicilian" is from its place of origin,
since by tradition this icon at Diva (i.e. "Wondrous Heights") was brought from Sicily by the
pious monastic elders Xenophont and Joasaph. They suggest, that these Saints were by birth
Orthodox Greeks by descent, and that they had arrived hither, actually no earlier than the end
of the XV Century. Xenophont and Joasaph founded a monastery at a scenic spot above the
River Don nigh to the confluence into it of the River Tikha Sosna [i.e. Quiet-Pine River]. The
Wild-Wondrous Heights of the locale were called such by those struck by the form of the
chalk columns, dispersed throughout the hills.
It has been suggested, that Xenophont and Joasaph made their habitation in a cave (where
later was made the church of Saint John the Forerunner), and that the first church in a chalk
column was carved out by them, into which also they put the Sicilian Icon of the Mother of
God which they had brought with them. Herein moreover they found their eternal repose.
On the Divnogorsk-Sicilian Icon of the Mother of God, the Mother of God is depicted sitting
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
Click to buy NOW!
PDF-XChange
www.docu-track.com
20
in the clouds. In Her right hand is a white lily blossom, and with Her left arm She supports the
Divine Infant, Who sits upright upon Her knees. The Saviour in His left hand holds a lily
blossom, and with His right hand He blesses. Around the face of the Mother of God are
depicted eight angels, of which the two beneathe are depicted on bended knee and with
upraised hands in prayer. Over the head of the Mother of God – is the Holy Spirit in the form
of a dove. The especial glorification of the icon began with the year 1831, when cholera was
raging. At Korotoyak, located 7-8 versts from the monastery, there appeared in sleep to a
certain elderly woman, Ekaterina Kolomenska, the Most-Blessed Virgin (in the form She is
depicted in the Divnogorsk Icon), and She commanded that Her icon be brought and a
molieben be made before it. The wonderworking icon was brought to Korotoyak, and after a
fervent general molieben before the holy icon, the cholera ceased. By the intercession of the
Mother of God the city of Ostrogozhsk also was saved from cholera. The people of Korotoyak
and Ostrogozhsk likewise in 1847 and 1848 were saved from cholera through the miraculous
intercession of the Mother of God, which occurred after a church procession with the holy
icon around these towns.
According to tradition, the feastday of the wonderworking icon on 5 February was established
already at its original habitation – by Xenophont and Joasaph.
Lecture de l’Epître
Heb XIII : 17-21
13.17Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes
comme devant en rendre compte; qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec joie, et non en
gémissant, ce qui vous ne serait d'aucun avantage. 13.18 Priez pour nous; car nous croyons avoir
une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire. 13.19 C'est avec instance
que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu plus tôt. 13.20 Que le Dieu de paix,
qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle,
notre Seigneur Jésus, 13.21 vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l'accomplissement
de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, auquel soit la gloire
aux siècles des siècles! Amen!
Lecture de l’Evangile
Luc : VI : 17-23
6.17 Il descendit avec eux, et s'arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples
et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et
de Sidon. Ils étaient venus pour l'entendre, et pour être guéris de leurs maladies. 6.18 Ceux qui
étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. 6.19Et toute la foule cherchait à le
toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous. 6.20 Alors Jésus, levant les yeux
sur ses disciples, dit: Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous! 6.21
Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés! Heureux vous qui pleurez
maintenant, car vous serez dans la joie! 6.22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous
haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme,
à cause du Fils de l'homme! 6.23 Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce
que votre récompense sera grande dans le ciel; car c'est ainsi que leurs pères traitaient les
prophètes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire