dimanche 12 février 2012

Vie de Sainte Brigitte et autres Vies de Saints.

1 – 14 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Mardi de la Trente-Cinquième Semaine
Lecture de l’Epître
1Jean III : 9-22
3.9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure
en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. 3.10 C'est par là que se font reconnaître
les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de
Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère.
3.11 Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est
que nous devons nous aimer les uns les autres, 3.12 et ne pas ressembler à Caïn, qui était du
malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et
que celles de son frère étaient justes.3.13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.
3.14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les
frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. 3.15 Quiconque hait son frère est un
meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. 3.16 Nous
avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner
notre vie pour les frères. 3.17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère
dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en
lui? 3.18 Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec
vérité. 3.19 Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos
coeurs devant lui;
3.20 car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît
toutes choses. 3.21 Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance
devant Dieu. 3.22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que
nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.
Lecture de l’Evangile
Marc XIV : 10-42
14.10 Judas Iscariot, l'un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer
Jésus. 14.11 Après l'avoir entendu, ils furent dans la joie, et promirent de lui donner de l'argent.
Et Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
14.12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque, les disciples de Jésus
lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque? 14.13 Et il envoya deux de ses
disciples, et leur dit: Allez à la ville; vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau,
suivez-le. 14.14 Quelque part qu'il entre, dites au maître de la maison: Le maître dit: Où est le
lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples? 14.15 Et il vous montrera une grande chambre
haute, meublée et toute prête: c'est là que vous nous préparerez la Pâque. 14.16 Les disciples
partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils
préparèrent la Pâque. 14.17 Le soir étant venu, il arriva avec les douze. 14.18 Pendant qu'ils
étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit: Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui mange
avec moi, me livrera. 14.19 Ils commencèrent à s'attrister, et à lui dire, l'un après l'autre: Est-ce
moi? 14.20 Il leur répondit: C'est l'un des douze, qui met avec moi la main dans le plat. 14.21 Le
Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de
l'homme est livré! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né. 14.22 Pendant qu'ils
mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en
disant: Prenez, ceci est mon corps. 14.23 Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces,
il la leur donna, et ils en burent tous. 14.24 Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de
l'alliance, qui est répandu pour plusieurs. 14.25 Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais
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du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.14.26 Après
avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. 14.27 Jésus leur dit: Vous
serez tous scandalisés; car il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis seront
dispersées. 14.28 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. 14.29 Pierre
lui dit: Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé. 14.30 Et Jésus lui dit:Je te le
dis en vérité, toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me
renieras trois fois. 14.31 Mais Pierre reprit plus fortement: Quand il me faudrait mourir avec toi,
je ne te renierai pas. Et tous dirent la même chose.
14.32 Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses
disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. 14.33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. 14.34 Il leur dit:Mon âme est triste
jusqu'à la mort; restez ici, et veillez. 14.35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta
contre terre, et pria que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui. 14.36 Il disait: Abba,
Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je
veux, mais ce que tu veux. 14.37 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à
Pierre: Simon, tu dors! Tu n'as pu veiller une heure! 14.38 Veillez et priez, afin que vous ne
tombiez pas en tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. 14.39 Il s'éloigna de
nouveau, et fit la même prière. 14.40 Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux
étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre. 14.41 Il revint pour la troisième fois, et leur
dit: Dormez maintenant, et reposez-vous! C'est assez! L'heure est venue; voici, le Fils de
l'homme est livré aux mains des pécheurs. 14.42 Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre
s'approche.
Cycle fixe : Commémorations
SAINT EUBERT (OU EUGÈNE) DE TOURNAI ET SÉCLIN (+293)
Eubert était aristocrate. Il s'adjoignit comme compagnon à Saint Chrysole, à Saint Piat et à
d'autres qui vinrent prêcher la Foi en Gaule belgique sous les empereurs Maximien et
Dioclétien. Il annonça le Christ aux Nerviens du pays de Tournai et à d'autres populations
encore. La tradition veut qu'il ait été marqué du caractère épiscopal. Il entreprit en premier
lieu le défrichement du canton qu'on a appelé plus tard la Châtellenie de Lille. Lorsque Saint
Chrysole et Saint Piat subirent le martyre, il eut soin de confirmer leurs néophytes dans la
Vraie Foi. Enfin après avoir combattu le bon combat et consommé sa course, il remit son âme
à Dieu vers la fin du troisième siècle à Séclin où il fut enseveli.
C'est pourquoi les Saintes Reliques d'Eubert furent d'abord honorées à Séclin. Après avoir été
apportées à Lille en 1067 par les papistes pour la dédicace solennelle de l'église collégiale de
Saint-Pierre, elles y furent conservées avec beaucoup d'honneur. Elles furent peu après
transférées pour un temps au monastère d'Hannon à l'occasion de la dédicace de cette abbaye.
Les chanoines papistes cédèrent un de ses ossements à l'abbaye de Liessies. L'an 1229, Walter
(ou Gautier) l'évêque papiste de Tournai reconnut ces Précieuses Reliques dans la ville de
Lille. Elles étaient exposées à la vénération des fidèles le jour de la fête du Saint, honoré le
1 février comme Protecteur de Lille et on les portait dévotement dans les rues de la ville dans
la célèbre procession qui avait lieu tous les ans pour la fête de Sainte-Marie-des-Grilles.
Le Saint Confesseur figurait à la série des Bienheureux Evêques dans les Litanies que les
papistes chantaient d'habitude par les rues de la cité. Mais depuis la destruction malheureuse
et cruelle de l'église Saint-Pierre, la mémoire de Saint Eubert disparaissait insensiblement.
Elle a revécu à l'occasion du fléau terrible du choléra-morbus. Enfin, Saint Eubert a recouvré
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son culte antique lorsqu'à la demande de Pierre Giraud l'archevêque papiste de Cambrai,
Rome "permit" en 1848 que dans tout le diocèse on célébrât la fête du Bienheureux Eubert.
Tropaire de Saint Eubert, ton 8
Lorsque tes compagnons Chrysole et Piat
Eurent reçu la Couronne des Martyrs
Tu persévéras sans craindre la mort
Et demeuras Apôtre de l'Evangile
Auprès des païens idolâtres.
Tu annonças le Dieu Vivant
Qui S'est incarné en Jésus le Christ, Notre Sauveur.
SAINT NÉO-HIÉROMARTYR PIERRE SKIPETROV DE PETROGRAD (+ 1918)
L'Archiprêtre Pierre Skipetrov était le Recteur de l'église des Saints Boris et Gleb qui se
trouvait à côté de la célèbre chapelle de la Théotokos "Joie des Affligés" dans le district
Kalashnikov de Saint-Petersbourg. Des centaines de milliers de pèlerins affluaient après de
l'Icône miraculeuse de la Mère de Dieu. Le Père Pierre bénéficiait d'une grande influence sur
les gens et était un grand ennemi des communistes dont il dénonçait courageusement le
régime dans ses sermons.
Début 1918, le vieux Père Pierre venait de rentrer d'une rencontre du Concile diocésain. Alors
qu'il leur souhaitait l'au revoir, le Métropolite Benjamin de Petrograd conseilla au clergé de ne
pas rentrer seul à la maison mais de le faire en groupe. Le Père Pierre et son beau-frère, le
futur Martyr Père Philosoph, partirent avec un de ces groupes. A proximité de la Cathédrale
de la Laure Saint Alexandre Nevsky, ils croisèrent un gros détachement de soldats et marins
de l'armée rouge. Des agents de tcheka prétendirent vouloir inspecter le coffret en argent
contenant les Précieuses Reliques de Saint Alexandre Nevsky. Un des soldats apostropha
vulgairement le Père Pierre avec des paroles insultantes.
D'après un témoignage, le Père Pierre se tenait sur le porche de l'église, portant ses vêtements
et une Croix de bénédiction. Ses yeux étaient enflammés de colère, ses longs cheveux blancs,
tels ceux des anciens Prophètes, flottaient dans le vent. Il tenta vainement d'arrêter les
hommes armés, les exhortant à ne pas faire violence aux fidèles.
Un ordre fusa et le Père Pierre fut abattu d'une balle dans la bouche. Il tomba sur le sol,
couvert de sang. Les agents passèrent tranquillement sur son corps et entrèrent dans l'église.
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Le Père Pierre fut emmené à la petite infirmerie militaire sur la Perspective Nevsky mais
lorsque les médecins arrivèrent, ils ne purent rien faire de plus qu'une trachéotomie. Le
lendemain matin, il entra dans le Repos du Seigneur.
Ses funérailles furent solennellement triomphantes car elles eurent lieu durant la période
pascale et "Christ est ressuscité!" fut chanté. L'Office funèbre fut présidé par le Métropolite
Benjamin accompagné d'un grand nombre de clergé. Le sermon fut prononcé par le Saint Père
Philosophe (Ornatsky).
SAINT MARTYR TRYPHON DE CAMPSADA (+250)
Il était originaire de la ville de Lampsaque en Phrygie (Asie Mineure). Ses parents, modestes
mais Pieux, lui inspirèrent dès son plus jeune âge l'amour des Saintes Vertus Evangéliques de
sorte qu'il obtint très tôt de Dieu le don de guérir les hommes et les animaux de leurs maladies
et de chasser les esprits impurs, tout en restant dans l'humble condition de gardien d'oies. Au
temps du règne de l'empereur Gordien (238-244), un démon furieux prit possession de la fille
du souverain, sans que ni les médecins ni les mages ne puissent rien faire pour elle. Le démon
s'écria un jour : "Seul Tryphon a la force de me déloger!" Gordien envoya aussitôt des
émissaires dans tout l'Empire à la recherche de ce guérisseur. L'ayant trouvé en train de garder
paisiblement ses oies, ils emmenèrent à Rome le jeune garçon de dix-sept ans. Dès son
arrivée, Tryphon expulsa le démon par la puissance de sa prière et le fit apparaître aux
habitants de la ville sous la forme d'un chien noir et répugnant afin qu'il confesse
qu'instrument de satan, le père de tout mal, il n'avait, lui et les siens, aucun pouvoir contre les
Chrétiens.
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L'empereur reconnaissant couvrit Tryphon de présents que le Saint distribua aux pauvres sur
le chemin du retour vers sa patrie. Il reprit en paix ses activités, répandant autour de lui
Miracles et bénédictions divines jusqu'au temps de la persécution de Dèce (250). Il fut alors
dénoncé au préfet de l'Orient Akylin comme un dangereux Promoteur du Christianisme. Il se
livra de lui-même aux soldats qui avaient été envoyés pour l'arrêter et se présenta radieux à
Nicée devant le tribunal, méprisant avec assurance les flatteries du préfet comme ses menaces.
Comme il semblait rester étranger à la souffrance, le tyran le fit ensuite attacher derrière son
cheval. Puis de retour à Nicée comme il refusait d'adorer l'image de l'empereur, on lui planta
des clous dans les pieds et on le traîna ainsi au milieu de la ville. Mais l'Amour du Christ
transformait les souffrances du jeune Martyr en de divines délices* et le spectacle de ces
tortures ne faisait qu'attirer l'admiration de la foule. Et soudain, une couronne de fleurs, ornée
de pierres précieuses, descendit du Ciel pour se poser sur sa tête. Akylin, impuissant et
ridicule, ordonna alors de le décapiter en-dehors de la ville. Mais avant même que le bourreau
n'abatte son glaive meurtrier, le Saint Martyr rendit son âme à Dieu.
Les Chrétiens de Nicée se précipitèrent pour honorer sa précieuse dépouille mais le Saint leur
apparut pour leur révéler que sa place était dans sa patrie. C'est donc à Lampsaque qu'il fut
enseveli et qu'il accomplit de nombreux Miracles au cours des siècles.
* Tryphie signifie "délices."
SAINT PRECORD DE REIMS, SOLITAIRE (+6°.S.)
Précord, natif d'Ecosse, vint en France, attiré par la renommée du Saint Evêque Remi de
Reims. Sur le conseil de cet Evêque dont il devint l'ami, il se retira dans le Soissonnais à
Vailly-sur-Aisne pour y mener la vie solitaire. On ignore l'année de sa Naissance au Ciel. Ses
Précieuses Reliques rendirent célèbre pendant plusieurs siècles l'église de Vailly. Elles furent
dérobées puis emportées en Angleterre par un prêtre, Thiard qui avait trahi la confiance du
sanctuaire et qui parvint à se faire rendre le précieux trésor mais au lieu de le rapporter à
Vailly, il le céda à l'Abbé de Corbie. C'est ainsi que les Vénérables Reliques de Saint Précord
restèrent jusqu'à la révolution française dans l'Abbaye de Saint-Pierre de Corbie; cependant on
en restitua une partie à l'oratoire de Vailly.
SAINTE KINNIA D'ULSTER, VIERGE (+5°.S.)
Vierge et Irlandaise, Sainte Kinnia fut baptisée et consacrée par Saint Patrick. Elle est
hautement vénérée dans le Comté de Louth.
SAINTE ABBESSE DARLAUGDACH (OU DARDULACHA, DERLUGDACH) DE
KILDARE, VIERGE (+525)
Rappelée à Dieu après 525. Successeur de Sainte Brigitte de Kildare comme Abbesse de ce
monastère.
SAINT ASCÈTE CREWENNA (+6°.S.)
Saint Crewenna accompagna Saint Breaca, un disciple de Sainte Brigitte, d'Irlande vers la
Cornouaille brittonique. On ne trouve plus rien le concernant en dehors d'un nom de lieu
appelé Crowan, près de Saint Erth.
SAINT EVÊQUE JARLATH (OU HIERLATH) D'ARMAGH (+480)
Saint Jarlath, disciple de Saint Patrick, succéda à Saint Benigne sur le siège d'Armagh.
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1 février – 10 juin (translation)
SAINTE BRIGITTE DE KILDARE, THAUMATURGE ET ILLUMINATRICE
D’IRLANDE (436 - +523)
Il n'appartient qu'à Dieu, dit Job, de faire des vases purs d'une matière impure. C'est lui seul
qui peut faire quand il lui plaît que les épines produisent des raisins et que les chardons
portent des figues. Sainte Brigitte dont Notre Seigneur a su conserver la Virginité toute pure,
quoiqu'elle fût née dans les infamies et les impuretés d'un adultère de son père avec une
esclave. Cette infidélité de Duptace (c'est ainsi qu'on appelait ce seigneur irlandais) toucha si
sensiblement le coeur de sa légitime épouse qu'imitant l'ancienne Sara, la mère de tous les
Croyants, elle ne donna point de repos à son mari qu'il n'eût mis dehors cette servante,
quoique deux Saints Prélats l'eussent assuré qu'elle enfermait une Sainte dans son sein.
En effet l'esclave bannie mit au monde une fille qui fut nommée Brigitte au Baptême que son
père prit soin de lui faire donner pour la rendre fille adoptive de Jésus-Christ. Elle fut confiée
à une femme chrétienne qui eut soin de l'élever dans la Crainte de Dieu et l'Amour de la
Virginité. Peu après, Duptace voyant que sa fille avançait en âge et en sagesse, la fit venir en
sa maison où elle se rendit très aimable par les rares vertus dont son âme était remplie et
qu'elle faisait paraître au dehors. Elle était humble, paisible et obéissante et surtout il semblait
que la compassion pour les pauvres fut sortie avec elle du sein de sa mère parce qu'elle usait
de toutes sortes d'inventions pour leur faire du bien.
Ces admirables vertus étaient relevées par une beauté parfaitement régulière qui ravissait
aisément les coeurs de tous ceux qui la regardaient; c'est pourquoi elle fut recherchée par
divers partis. Mais Brigitte qui s'était déjà consacrée par voeu à Jésus-Christ, l'Epoux des
Vierges, s'apercevant que cet empressement qu'on témoignait pour l'épouser ne procédait
d'ailleurs que d'elle-même et de cette rare beauté qui éclatait sur son visage, pria Notre
Seigneur de la rendre si laide qu'on ne pensât plus à elle. Sa prière fut exaucée et par la perte
d'un oeil, la Sainte Fille demeura si difforme qu'il ne se trouva plus personne qui parla de
l'épouser, ce qui obligea son père de lui permettre de se faire Moniale comme elle en avait le
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désir.
Son entrée en religion fut rendue remarquable par trois insignes faveurs qu'elle y reçut du
Ciel : l'Evêque Malchille (ou Mel), ancien disciple du Saint Apôtre Patrick d'Irlande qui lui
donna le voile, aperçut sur sa tête une colonne de feu; quand Brigitte pencha la tête pour
baiser le marche-pied de l'Autel, le bois quoique sec et déjà vieux reverdit par son
attouchement; enfin, au même instant, son oeil se trouva guéri et son visage reprit sa première
beauté à laquelle Notre-Seigneur ajouta encore un nouvel éclat, ne voulant pas que celle qui
avait désiré pour son amour perdre la beauté de son corps afin de conserver la pureté de son
âme, demeurât avec la moindre difformité corporelle.
Trois jeunes filles de ses amies avaient suivi Brigitte dans la retraite. Elles se construisirent
dans un gros chêne des cellules qui furent appelées depuis "Kill-Dara" ou "Cellules du Chêne"
à huit lieues de Dublin et adoptèrent un costume différent de celui des autres Moniales du
pays. Ce fut comme une Pépinière Sainte qui donna naissance à un grand nombre de
monastères en Irlande lesquels reconnaissent tous Sainte Brigitte pour leur mère et leur
fondatrice. La réputation de sa Sainteté et de ses Miracles rendit Kildare si célèbre et si
fréquenté que le grand nombre des édifices qu'on bâtit de son vivant même autour du
monastère, y forma une ville qui devint assez considérable dans la suite pour qu'on y ait
transféré le siège métropolitain de la province.
La surveillance qu'elle devait exercer sur un grand nombre de maisons monastiques l'obligea à
de fréquents voyages qui occupèrent une grande partie de sa vie et qui furent toujours d'une si
grande utilité qu'on peut dire que chacun de ses pas a été marqué par la fondation de quelque
nouveau monastère.
Cette Pieuse Vierge avait reçu de Dieu le don des Miracles dans un haut degré et elle en a fait
un si grand nombre que le papiste Baronius écrit avoir lu au Monastère de Sainte-Cécile
au-delà du Tibre à Rome un vieux manuscrit qui en contenait vingt-quatre chapitres. Nous en
rapporterons seulement deux ou trois qui feront juger des autres.
Deux lépreux s'adressèrent à la Sainte pour être guéris. Elle pria Dieu pour eux et faisant le
Signe de la Croix sur un peu d'eau, elle leur commanda de s'en laver l'un l'autre : le premier
après avoir été lavé et se sentant guéri, fut si ravi de sa santé que de crainte de la perdre, il ne
voulut jamais rendre le même service à son compagnon. Mais en punition de son ingratitude,
il se vit aussitôt recouvert de la même lèpre et son compagnon fut parfaitement guéri par la
seule prière de Sainte Brigitte qui semblait tenir en ses mains les clefs de la santé et de la
maladie.
Une fille aveugle nommée Darie pria la Sainte de faire une bénédiction sur ses yeux et par ce
moyen elle recouvra la vue mais alors aussi éclairée d'une plus haute Lumière et reconnaissant
que tout ce qui se voit des yeux du corps n'est qu'un embarras pour l'âme, elle s'en retourna
vers sa bienfaitrice pour la prier de lui rendre sa première cécité et à l'instant ses yeux qui
avaient été ouverts à la supplication de Sainte Brigitte, se refermèrent à sa prière.
Une autre fille, âgée de douze ans qui était muette de naissance, fut amenée par sa mère à
Sainte Brigitte. La Sainte la prit par la main et lui demanda si elle ne voulait pas bien pour
l'Amour de Jésus-Christ, garder la Virginité perpétuelle et comme la mère lui représenta
l'impuissance de sa fille pour parler, la Sainte lui répliqua : "Cependant, je ne la laisserai point
aller qu'elle ne m'ait répondu." Alors la muette déliant sa langue, lui promit de demeurer
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Vierge toute sa vie avec la Grâce de Dieu et depuis l'usage de la parole lui demeura toujours
libre.
Une méchante femme ayant mis au monde un garçon disait hautement pour excuser son crime
qu'elle l'avait eu de l'Evêque appelé Broon, lequel était un Saint homme, aussi disciple de
Saint Patrick. Cette calomnie fut rapportée à Sainte Brigitte et la misérable soutint
effrontément son mensonge en sa présence et celle du même Saint Patrick mais la Sainte
faisant le Signe de la Croix sur la bouche de cette infâme, lui fit enfler la langue de telle sorte
qu'elle ne pouvait parler et faisant de même sur la langue de l'enfant, elle la délia et il dit
distinctement après que Sainte Brigitte le lui eut commandé que l'Evêque n'était pas son père
mais bien un pauvre homme du commun. Ainsi la vérité fut découverte, l'honneur de l'Evêque
conservé et la Gloire rendue à Dieu, Protecteur de l'innocence.
Elle a fait encore quantité de prodiges par le Signe de la Croix. C'est par ce moyen qu'elle
chassait les démons des corps humains et qu'elle retenait les personnes qu'elle voyait en
danger de se perdre. On raconte à ce sujet une chose surprenante : la fille d'un gentilhomme
s'étant dérobée secrètement de la maison de son père le jour même de ses noces pour se
sauver dans le monastère de Brigitte, ce père monta à cheval, suivi d'une bonne escorte pour
enlever sa fille de force mais la Sainte l'ayant aperçu fit le Signe de la Croix en terre et à
l'instant les hommes et les chevaux devinrent immobiles comme des statues jusqu'à ce que le
père reconnaissant sa faute, permît à sa fille d'exécuter son voeu et de demeurer en religion.
Ce peu que nous venons de lire suffit pour faire voir évidemment la Sainteté de Brigitte. Le
temps de sa récompense étant arrivé après avoir heureusement achevé sa course, elle eut
Révélation du jour de son Départ Céleste dont elle donna avis à une bonne fille qu'elle avait
élevée en la Crainte et en l'Amour de Dieu, lui marquant le jour qu'elle partirait de cette vie
pour aller jouir des chastes embrassements de son Epoux dans le Ciel.
Elle rendit son âme à Dieu, suivant l'opinion la plus probable dans son premier monastère
d'Irlande, le mercredi 1 février 523.
Les auteurs ne conviennent pas du lieu où elle naquit au Ciel : les uns disent que c'est à
Glastonbury, en Angleterre; d'autres, à Kildare, en Irlande. Il est marqué au martyrologe
romain que ce fut en Ecosse. Mais il est bon de savoir que les Scots qui ont donné leur nom à
la partie septentrionale de la Grande-Bretagne habitaient l'Irlande au cinquième siècle;
l'Irlande s'appelait indifféremment Scottie et Hiberniae. Elle s'endormit le 1 février 518 selon
Sigebert et 521 selon Marien sous l'empire de Justin l'aîné ou enfin 523 plus probablement
selon d'autres, étant âgée de soixante-dix ans.
Son corps fut enseveli à Kildare où les Moniales pour honorer sa mémoire, instituèrent un feu
sacré perpétuel appelé le feu de Sainte Brigitte : ce qui fit donner au monastère le nom de
Maison du Feu. Elles l'y entretinrent jusqu'en 1220, époque à laquelle l'archevêque papiste de
Dublin le fit éteindre. Le corps de la Sainte en avait été enlevé dès le neuvième siècle à cause
des incursions des Danois et transporté à Down Patrick.
On ne perdit pas la mémoire de Sainte Brigitte à Kildare quoiqu'en moins d'un siècle, de 835 à
924, la ville et le monastère eussent été saccagés cinq fois mais à Down on l'oublia. Il fallut
attendre 1186 pour qu'on retrouvât le corps de Sainte Brigitte. Il fut découvert déposé avec
ceux de Saint Patrick et de Saint Colomb dans une triple voûte d'où on le transféra dans la
cathédrale de la même ville. L'impie Grey, sous Henri VIII, détruisit l'église qui renfermait
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ces Saintes Reliques et les jeta au vent. Le Chef de Sainte Brigitte se trouvait à Neustadt en
Autriche et put échapper à la profanation. Il y fut conservé dans la chapelle du château
impérial jusqu'à l'année 1587 où Rodolphe II en fit présent à l'ambassadeur d'Espagne, Jean de
Borgia : celui-ci à son tour en enrichit l'église des jésuites de Lisbonne. La ville de Cologne
qui a une paroisse placée sous la protection de cette Sainte, se vante d'avoir aussi de ses
Précieuses Reliques.
La fête de Sainte Brigitte a toujours été célébrée le 1 février, jour de son Entrée au Ciel. On
croit communément que c'était un mercredi, ce qui ne peut convenir pour le commencement
du sixième siècle qu'aux années 506, 517, 523 et 534. Le culte de Sainte Brigitte était
autrefois très répandu non seulement en Irlande où elle tient le premier rang des Saintes après
la Mère de Dieu mais en Flandre, en Allemagne et dans une partie de la France. Sa fête était
reçue dans tout l'Occident au neuvième siècle. L'Irlande la regarde comme sa Sainte
Protectrice, de même que Saint Patrick est son Protecteur.
"Partout où les Moines irlandais ont pénétré, à Cologne comme à Séville, des églises se sont
élevées en son honneur et partout où de nos jours encore se répand l'émigration britannique, le
nom de Brigitte signale la femme de race irlandaise. Dix-huit paroisses en Irlande portent
encore le nom de Sainte Brigitte. Privés par la persécution et la misère de construire des
monuments en pierre, ils témoignent de leur inébranlable dévotion à cette chère mémoire en
donnant son nom à leurs filles. Noble et touchant hommage d'une race toujours infortunée et
toujours fidèle qui fut comme elle esclave et comme elle Chrétienne."
Il n'existe pas de vestiges du passage de Sainte Brigitte sur la terre excepté une tour ronde et
des ruines d'une église qu'on dit dater du sixième siècle. La congrégation des soeurs ou
Moniales qu'elle a fondée a disparu. Toutes ses Vénérables Reliques sont probablement
perdues. Dans son office imprimé par les papistes à Paris en 1620, l'Hymne des premières [?]
Vêpres dit : "Pour témoigner de sa vertu calomniée, le bois sec de l'Autel reverdit tout à coup,
au contact de sa main virginale." On ajoute qu'il en sortit un petit rameau. On la représente
donc portant la main à l'Autel ou à genoux sur le marchepied. Dans l’iconographie, on la peint
aussi à genoux et tenant un vase à large ouverture; près d'elle une vache. Cet attribut fait
allusion à plusieurs traits de sa vie.
Nous choisirons toutefois une seule circonstance et nous renverrons à Surius au 1er février
pour les autres où la vache joue un rôle quelconque. Sainte Brigitte étant devenue célèbre par
ses vertus, reçut un jour la visite de plusieurs Evêques mais elle n'avait pas de quoi les traiter.
Elle se recommande à Dieu et imagine de traire trois fois dans la même journée la seule vache
qu'elle eût : sa Foi fut récompensée, elle tira autant de lait qu'auraient pu en donner trois
bonnes laitières.
Encore de nos jours dans la paroisse papiste d'Hamay entre Huy et Liège en Belgique, on fait
des pèlerinages en l'honneur de Sainte Brigitte pour les vaches. Près de Fosses-la-Ville dans le
diocèse papiste de Namur, les paysannes font bénir le premier février des baguettes avec
lesquelles on touche les vaches malades pour les guérir.
ou
Née à Faughart (près de Dundalk) ou Uinmeras (près de Kildare), Louth, Irlande, vers 450,
rappelée à Kildare en Irlande vers 525; sa Translation est fêtée le 10 juin.
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"Nous T'implorons, par la mémoire de Ta Sainte Croix et Ton angoisse la plus amère, donnenous
la Crainte de Toi, fais-nous T'aimer, Ô Christ. Amen." (prière de Saint Brigitte)
Saint Brigitte était une "originale" et c'est ce que chacun de nous est supposé être, une
création originale de l'Imagination Toute Puissante. Malheureusement, la plupart d'entre-nous
sont captifs du désir de plaire aux autres et d'être acceptés. Nous nous conformons à la norme
plutôt que de s'ouvrir à la Puissance Créatrice de Dieu et de Lui offrir le doux et unique
parfum de nos vies. Nous manquons la Gloire d'offrir à Dieu le cadeau de qui nous serions
supposés devenir.
Ce défaut manquait chez Brigitte. Elle a fait ce qu'il fallait faire. Elle a accueilli chacun,
s'efforçant de les aider à être "originaux," eux aussi. Elle était ainsi si généreuse qu'elle a
donné jusqu'à son manteau. Elle n'a jamais fuit loin du travail difficile ou de la prière intense.
Elle s'écartait des règles, même celles de l'Eglise, si c'était nécessaire pour mettre en évidence
le meilleur chez autrui. Peut-être pour cette raison, cette Sainte qui n'a jamais quitté l'Irlande
est vénérée dans le monde entier comme prototype de toutes les Moniales. Elle a franchi et
comblé le fossé entre les cultures chrétiennes et païennes.
Brigitte voyait la Beauté et la Bonté de Dieu dans toute Sa Création : les vaches lui faisaient
aimer Dieu davantage. De même les canards sauvages qui arrivaient et se posaient sur ses
épaules et mains quand elle les appelait. Elle était appréciée, d'une grande popularité parmi
ses propres disciples et les villageois des alentours et elle a eu une grande autorité, dirigeant
un monastère double avec des Moines et des Moniales.
Sa principale vertu était sa gentillesse, sa compassion et sa nature heureuse et dévouée qui a
conquit l'affection de tous ceux qui l'ont connue. Elle était une grande évangéliste et donnait
la main joyeusement à tous les Saints de l'époque qui répandaient l'Evangile. Elle était si
vénérée dans l'ensemble de l'Europe que les chevaliers médiévaux cherchant un modèle de
perfection féminine, avaient choisi Brigitte comme exemple. On avance parfois qu'en raison
de l'image d'idéal féminin de Brigitte, le mot anglais "Bride" ("jeune mariée") dérivé de son
prénom, serait passé dans l'anglais; c'est peu probable. Cependant le mot probablement
dérivant du vieux germanique "bryd," c'est-à-dire "jeune mariée." L'explication vaut se qu'elle
vaut mais elle dénote l'importance de Brigitte.
Les faits historiques sur la vie de Saint Brigitte sont peu nombreux parce que les compterendus
à son sujet après sa Naissance Céleste ont commencé à être écrits au septième siècle.
Ils consistent principalement en des Miracles et des anecdotes dont certaines sont
profondément enracinées dans le folklore païen irlandais. Néanmoins, ils nous donnent une
forte impression de son caractère. Elle est probablement née au milieu du cinquième siècle en
Irlande orientale. Certains indiquent que ses parents étaient d'origine humble; d'autres qu'ils
étaient Dubhthach, un chef de clan irlandais de Leinster et Brocca, une esclave de sa cour.
Tous les récits rapportent qu'ils ont tous deux été baptisées par Saint Patrick. Certains
indiquent que Brigitte a été amie avec Patrick, bien qu'il soit peu sûr qu'elle l'ait jamais
rencontré. La belle Brigitte s'est consacrée très jeune à Dieu. Elle a reçu le voile de Moniale
par Saint Macaille à Croghan et consacrée comme Abbesse par le Saint Evêque Mel à
Armagh.
Le Livre de Lismore contient ce récit :
Brigitte et d'autres Vierges allèrent avec elle recevoir le voile de l'Evêque Mel à Telcha Mide.
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11
Il était heureux de les voir. Par humilité, Brigitte resta en arrière afin d'être la dernière à
recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête du faîte du toit de l'église. L'Evêque Mel
dit alors : " Ô Sainte Brigitte! Avance-toi que je puisse orner ta tête du Voile avant les autres
Vierges." Elle s'est alors avancée. Et par la Grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel d'ordination
épiscopale qui a été lu sur elle! Macaille dit que l'Ordination épiscopale ne devrait pas être
donnée à une femme. L'Evêque Mel répondit : "Je n'ai aucun pouvoir en la matière. C'est Dieu
qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme."
C'est pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au
successeur de Brigitte.
Cette histoire tient très probablement au fait que le système diocésain du Patriarcat de Rome
était inconnu en Irlande. Les monastères formaient le centre de la vie chrétienne dans l'Eglise
primitive d'Irlande. Par conséquent l'Abbés et Abbesses pouvaient avoir tenu certaines des
dignités et fonctions d'un Evêque sur le Continent. L'évidence de ceci peut être également
constatée aux Synodes et aux Conciles comme celui de Whitby qui a été convoqué par Saint
Hilda. Des femmes ont parfois dirigé un double monastère, dirigeant donc des hommes et des
femmes. Brigitte en tant que première parmi les Abbesses pourrait avoir rempli quelques
fonctions semi-épiscopales comme prêchant, recevoir les confessions (sans absolution) et
diriger les Chrétiens de la région.
Elle a commencé sa vie consacrée comme Anachorète, sa Sainteté a attiré beaucoup d'autres.
Quand elle eut environ dix-huit ans, elle s'installa avec sept autres filles aux mêmes
aspirations près de la colline de Croghan afin de se consacrer au Service de Dieu. Aux
environs de 468, elle a suivi Saint Mel à Meath.
Il y a peu d'informations fiables sur le couvent qu'elle a fondé aux alentours de 470 à Kildare
(à l'origine Cill-Daire ou 'église du chêne'), premier Monastère d'Irlande et sur la Règle qui y a
été suivie. C'est une des manières par lesquelles Brigitte a sanctifié le païen avec le Chrétien :
le chêne était sacré pour les druides et à l'intérieur du sanctuaire de l'église il y avait une
flamme perpétuelle, un autre symbole religieux des croyances des druides, autant que des
Chrétiens. Gerald du Pays de Galles (treizième siècle) a noté que le feu était perpétuellement
maintenu par vingt Moniales de sa communauté. Ceci a continué jusqu'en 1220 où il a été
éteint. Gerald a noté que le feu était entouré par un cercle de buissons où il n'était permis à
aucun homme d'entrer.
On pense généralement que c'était un double monastère logeant hommes et femmes, une
pratique courante dans les terres celtiques qui a été parfois emmenée par les Irlandais sur le
Continent. Il est possible qu'elle ait présidé aux deux communautés. Elle a fondé des écoles
pour hommes et femmes. Une autre source indique qu'elle a installé un Evêque appelé
Conlaeth.
Cogitosus, un Moine de Kildare du huitième siècle, a retravaillé la vie "métrique" de Sainte
Brigitte et l'a mise en versets en bon latin. Ce texte est connu comme "deuxième vie" et est un
excellent exemple de l'érudition irlandaise du milieu du huitième siècle. Ce qui est peut-être le
plus intéressant dans le travail de Cogitosus est sa description de la cathédrale de Kildare à
son époque :
"Solo spatioso et in altum minaci proceritate porruta ac decorata pictis tabulis, tria
intrinsecus habens oratoria ampla et divisa parietibus tabulatis."
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12
Le jubé était constitué de panneaux en bois largement décorés et avec des rideaux
admirablement décorés. La célèbre tour ronde de Kildare date probablement du sixième
siècle.
La sixième vie de la Sainte imprimée par Colgan est attribuée à Coelan, un Moine irlandais du
huitième siècle et elle a une importance particulière du fait qu'elle est préfacée par un avantpropos
de la plume de Saint Donatus lui aussi Moine irlandais qui devint Evêque de Fiesole
en 824. Saint Donatus se rapporte aux vies précédentes écrites par les Saints Ultan et Aileran.
Tout enfant, Brigitte montrait déjà un Amour particulier pour les pauvres. Une fois sa maman
l'envoya lui pour ramener du beurre, l'enfant le distribua entièrement. Devenue adulte, sa
générosité était proverbiale : on a constaté que si elle donnait de l'eau à boire à un étranger
assoiffé, le liquide se transformait en lait et un fût de bière envoyé à une communauté
chrétienne s'avéra en satisfaire dix-sept de plus.
Plusieurs des histoires la concernant ont trait à la multiplication de la nourriture. Comme par
exemple qu'elle changea son eau de bain en bière pour étancher la soif d'un Ecclésiastique
arrivé à l'improviste. Même ses vaches donnaient trois fois du lait le même jour pour en
fournir pour quelques Evêques en visite.
Brigitte voyait les besoins du corps et ceux de l'esprit comme entrelacés. Dévouée à améliorer
aussi bien la vie spirituelle que matérielle de ceux autour d'elle, Brigitte fit de son monastère
une remarquable maison de formation comprenant aussi une école d'art. Les manuscrits
enluminés qui en sortirent furent loués, en particulier le Livre de Kildare qui fut loué comme
un des plus beaux de tous les manuscrits enluminés irlandais avait sa disparition il y a trois
siècles.
Un jour elle s'endormit durant un sermon de Saint Patrick mais étant de bonne humeur, il lui
pardonna. Elle avait rêvé et elle le lui rapporta de la terre labourée largement et au loin et de
semeurs en blanc qui semaient la bonne semence. Puis arrivèrent d'autres, habillés de noir qui
arrachèrent la bonne semence et semèrent de l'ivraie à la place. Patrick lui dit que cela aurait
lieu; des faux enseignants viendraient en Irlande et déracineraient tout leur bon travail. Cela
attrista Brigitte mais elle redoubla ses efforts, enseignant au peuple à prier et à louer Dieu et
leur expliquant que la lumière sur l'Autel était le symbole de la Lumière de l'Evangile dans le
coeur de l'Irlande et ne devrait jamais s'éteindre.
On appelle Brigitte la "Marie des Gaëls" pour son esprit de charité et les Miracles qu'on lui
attribue ont en général eu lieu en réponse à un appel à sa piété ou son sens de la justice.
Durant un important Synode pour l'Eglise d'Irlande, un des Saints Pères l'Evêque Ibor
annonça qu'il avait rêvé que la Mère de Dieu apparaîtrait au milieu des Chrétiens assemblés.
Quand Brigitte arriva, Ibor cria : "Voilà la Vierge Sainte que j'ai vue dans mon rêve." D'où
l'origine de son surnom. Ses prières et ses Miracles auraient eu une puissante influence sur la
croissance de l'antique Eglise d'Irlande et son nom est bien aimé en Irlande de nos jours
encore.
A sa Naissance au Ciel à l'âge de soixante-quatorze ans, Sainte Brigitte fut assistée de Saint
Ninnidh qui fut par la suite connu sous le nom de "Ninnidh à la Main Propre" parce que par la
suite il eut sa main droite enfermée dans un gant de métal pour éviter que ne soit souillée celle
par laquelle il avait administré le viatique à la Protectrice de l'Irlande.
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13
Elle fut ensevelie à droite du Maître-Autel de la cathédrale de Kildare et une tombe fort
coûteuse fut dressée au-dessus d'elle. Dans les années qui suivirent, son tombeau fut l'objet de
la vénération des pèlerins en particulier le jour de sa fête le 1 février comme le rapporta
Cogitosus. Vers 878, à cause des invasions des Scandinaves, les Précieuses Reliques de Sainte
Brigitte furent emportées vers Downpatrick où elles furent placées dans la tombe avec celles
des Saints Patrick et Columba.
Une tunique lui ayant appartenu et donnée par Gunhilda, soeur du Roi Harold II, se trouve à
Saint-Donatien à Brugge en Belgique. Une Sainte Relique de sa chausse faite d'argent et de
cuivre et décorée de bijoux se trouve au Musée National à Dublin. En 1283, trois chevaliers
papistes prirent le Chef de Brigitte pour partir en pèlerinage en Terre Sainte. Ils s'endormirent
à Lumier près de Lisbonne où l'église possède à présent une châsse spéciale avec son Chef
dans une chapelle dédiée.
On retrouve en Angleterre dix-neuf anciennes dédicaces d'église à son nom. La plus
importante est celle de la plus ancienne église de Londres : Saint-Bride dans Fleet Strret et
Bridewell ou Saint-Bride's Well. En Ecosse, East et West Killbride portent son nom. Saint
Brigid's Church à Douglas rappelle qu'elle est la Sainte Protectrice de la grande famille des
Douglas. Plusieurs noms de lieux au Pays de Galles portent le nom de Llansantaffraid, ce qui
signifie "Eglise Sainte Brigitte." Le Saint Evêque irlandais Donato (829-876) de Fiesole
(Italie) bâtit une église Sainte-Brigitte à Piacenza où la Paix de Constance fut ratifiée en 1185.
La coutume la plus connue qui soit reliée à Sainte Brigitte est le tressage de Croix en roseau le
jour de sa fête. La tradition rapporte à l'histoire qu'elle était occupée à tresser des Croix en
roseau tout en soignant un chef païen qui était occupé à mourir. Il lui demanda la raison de
son activité et son explication l'amena à se faire baptiser.
La bénédiction traditionnelle irlandaise l'invoque : "Brid agus Muire dhuit que Brigitte et
Marie soient avec toi" est la salutation irlandaise classique et au Pays de Galles les gens
disent : "Sanffried suynade ni undeith que Sainte Brigitte nous bénisse durant notre voyage."
Une bénédiction pour le bétail dans les îles écossaises dit ceci : "Que la Protection de Dieu et
de Columba couvre vos allées et venues et qu'avec vous soit la laitière aux douces mains
blanches, Brigitte des alentours, aux cheveux bruns or."
Dans l'iconographie, on la représente en général avec une vache couchée à ses pieds ou tenant
une crosse et chassant le démon. Son emblème est une lampe ou bougie allumée (à ne pas
confondre avec Sainte Geneviève qui n'était pas Abbesse). Parfois on la trouve représentée
avec une flamme au-dessus d'elle; avec des oies ou une vache près d'elle; près d'une étable;
laissant la cire d'un cierge tomber sur son bras ou restaurant la main d'un homme.
Brigitte est la Sainte Protectrice de l'Irlande, des poètes, des laitières, des forgerons, des
guérisseurs, du bétail, des fugitifs, des Moniales Irlandaises, des sages-femmes et des enfants
nouveaux-nés. Elle est encore actuellement fort vénérée en Alsace dans les Flandres et au
Portugal de même qu'en Irlande et à Chester, Angleterre.
Tropaire de Sainte Brigitte de Kildare Ton 1
Ô Sainte Brigitte, tu devins sublime par ton humilité,/
et tu volas sur les ailes de ton désir pour Dieu./
Quand tu arrivas à la Cité Eternelle et parut devant Ton Divin Epoux,/
portant la Couronne de la Virginité,/
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14
tu tins ta promesse/
de te souvenir de ceux qui auraient recours à toi./
Tu fais descendre des pluies de Grâce sur le monde et multiplie les Miracles./
Intercède auprès du Christ Notre Dieu afin qu'Il sauve nos âmes.
Kondakion de Sainte Brigitte de Kildare Ton 4
Remplie de Divine Sagesse, la Sainte et Vierge Brigitte/
vécut dans la joie son enfance évangélique,/
et avec la Grâce de Dieu/
atteint de la sorte le sommet de la vertu./
C'est pourquoi elle répand à présent les bénédictions sur ceux qui viennent à elle avec Foi./
Ô Sainte Vierge et Brigitte, intercède auprès du Christ Notre Dieu/
afin qu'Il fasse Miséricorde à nos âmes.
LITURGIE
Collecte pour la Fête de Sainte Brigitte d'Irlande
Ô Créateur et Gouverneur des Cieux et des régions terrestres, Dieu Tout Puissant dans Ton
Amour Paternel, aide Tes Enfant qui Te prient et accorde que nous qui célébrons
solennellement la Fête ce jour en l'honneur de Sainte Brigitte, par ses prières d'intercession,
nous puissions hériter de la Gloire qui n'a pas de fin. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, Ton
Fils Qui vit et règne avec Toi dans l'Unité avec le Saint-Esprit, Dieu pour les siècles sans fin.
Amin.
SAINT MARTYR BISADA (OU PSATI)
Son père était d'El-Kase et sa mère qui était la fille d'un prêtre païen, était d'Ehreet. Elle
croyait dans le Seigneur Christ. Quand le fils d'un prêtre païen demanda à l'épouser, elle
s'enfuit vers El-Kase où elle épousa un fermier et Dieu lui donna ce fils qu'elle appela Bisadi.
Ils l'élevèrent dans la Crainte du Seigneur et le respect de Ses Commandements. Quand Saint
Bisadi eut vingt ans, son père mourut et le laissa fort riche. Saint Bisadi accomplit de grands
actes de charité et de justice.
Lorsque l'empereur Dioclétien publia son décret obligeant au culte des idoles, le Saint se
cacha dans sa maison et continua à adorer Dieu. Une voix lui vint du Ciel lui disant :
"Pourquoi retardes-tu?" Aussitôt il alla voir le gouverneur et confessa sa Foi en disant : "Je
suis Chrétien."
Le gouverneur ordonna de le faire torturer en le battant avec des fouets, flagellant sa tête de
clous, arrachant ses ongles et plongeant ses doigts dans le vinaigre et le citron. Il endura
plusieurs jours durant ces tortures avec grande patience et le Seigneur Christ guérit toutes ses
blessures.
Saint Bisadi accomplit plusieurs Miracles et le gouverneur craignit de le torturer; il l'enchaîna
et l'envoya au gouverneur d'El-Fayyoum. Là, Saint Bisadi ressuscita un enfant mort. Une
grosse pierre était tombée sur l'enfant pendant qu'il se tenait près d'un mur. L'Evêque de la
ville d'El-Fayyoum entendit parler de Saint Bisada, alla vers lui et l'ordonna Prêtre. Puis il fut
ramené devant le gouverneur d'El-Fayyoum qui le fit torturer et puis renvoyer à Alexandrie où
il reçut la Couronne du martyre.
Saint Julius El-Akfahsi (qui a rédigé les biographies des Saints) prit son corps et le donna à sa
mère qui était présente. Elle retourna avec le corps dans sa ville, Ehreet et là tout le peuple
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reçut le corps de Saint Bisadi avec joie et l'ensevelit avec les grands honneurs. Ils bâtirent une
église dédiée sous son nom et le Seigneur accomplit nombre de Miracles à travers son corps.
SAINT ARCHIDIACRE OURS D'AOSTE (+6°.S.) 1 février – 17 juin – 30 juillet
Saint Ours naquit en Ecosse.* Tous les auteurs qui ont parlé de lui sont d'accord sur le pays de
son origine mais ne le sont pas de même sur l'époque précise de sa vie; cependant, il paraît
certain qu'il a vécu vers la fin du cinquième siècle ou au commencement du sixième. C'est à
cette époque qu'il quitta sa patrie et vint se fixer à Aoste. Le motif qui guida ainsi ses pas, fut
le zèle de la Gloire de Dieu et du Saint des âmes, le désir de soutenir la Foi chancelante et de
propager les vertus chrétiennes et monastiques qui brillaient de son temps dans l'Île des
Saints. Ce fut le même motif qui dans le même siècle, porta Saint Gall, Saint Colomban et
leurs douze compagnons à quitter l'Irlande pour venir en Bretagne d'abord puis en Suisse et
enfin en Italie où ils opérèrent une multitude de conversions et fondèrent des établissements à
l'ombre desquels fleurirent un nombre prodigieux de Saints.
* Jusqu'au neuvième siècle, par les noms de Scottia, Ecosse et Scotus, Ecossais, on entendait l'Irlande et les
Irlandais.
En quittant l'Irlande, Saint Ours s'arrêta quelque temps à Meyronnes dans le diocèse de Digne.
Cette vallée était alors désolée par l'arianisme. II s'empressa d'annoncer au peuple la Parole de
Vérité et il eut la consolation de ramener à la Vraie Foi ceux qui étaient dans l'erreur. Après
avoir évangélisé cette contrée et y avoir laissé des traces si profondes de son passage qu'elles
subsistent encore après plus de treize siècles; il arriva à Aoste où il déploya une telle
supériorité de génie, de science et de vertu que non-seulement il trouva place dans les rangs
du clergé mais il fut bientôt élevé à la dignité d'Archidiacre.*
*La dignité d'Archidiacre est très ancienne dans l'Eglise. L'Evêque Cécilien de Carthage et Saint Jérôme la
supposent déjà établie de leur temps. Les attributs étaient alors et furent longtemps très considérables. Ils
exerçaient, en vertu de leur dignité, les mêmes droits, la même juridiction qu'exercent maintenant les vicaires
généraux ou grands vicaires dans le diocèse de leur Evêque respectif. Bien plus, c'était à l'Archidiacre qu'était
réservée l'éducation cléricale des sujets qui aspiraient à l'état ecclésiastique, le soin des veuves, des orphelins,
des pèlerins, la surveillance des Prêtres et des pasteurs subalternes. Il avait le droit et l'obligation de visiter les
paroisses du diocèse et d'y régler tout ce qui pouvait concerner l'Office Divin. C'est pour cela qu'on appelait
l'Archidiacre "l'oeil ou la main de l'Evêque" : l'oeil qui devait voir tout ce qui méritait d'être réglé; la main qui
devait exécuter ce que l'oeil avait observé. Aussi, selon le témoignage de Saint Jérôme, l'Archidiacre était choisi
parmi les membres les plus instruits, les plus vertueux et les plus zélés du clergé.
Saint Ours répondit parfaitement à sa vocation car ce fut dans l'exercice des fonctions et
l'accomplissement des devoirs qui se rattachaient à cette dignité qu'il se concilia l'admiration
et la confiance des peuples, ce qui le fit reconnaître Saint. En effet il embrassa dans sa
solitude toutes les parties du ministère pastoral, annonçant la Parole de Dieu avec un zèle
apostolique et avec le succès qui accompagne ordinairement la Sainteté, donnant des conseils
aux uns, des encouragements aux autres tantôt reprenant le vice avec une sévérité tempérée
par la charité tantôt donnant à la vertu les éloges et les récompenses qu'elle mérite, visitant les
paroisses du diocèse pour y affermir les fidèles et arracher au paganisme ou à l'hérésie les
âmes qui n'avaient pas encore ouvert les yeux à la Lumière de l'Evangile ou qui avaient été
induites en erreur; veillant sur les pasteurs et les ouailles, sur les jeunes lévites comme sur les
anciens du sanctuaire.
Quelque pénibles que fussent pour Saint Ours les travaux de son ministère, ils étaient
supportables pendant qu'il ne faisait que seconder le zèle et la sollicitude du Saint Evêque qui
régissait alors le diocèse d'Aoste. C'était le Pieux Joconde, honoré à Aoste sous le nom de
Saint Joconde Ier. Ce digne pasteur déployait, lui aussi, de concert avec son Archidiacre, le
zèle le plus ardent, le plus actif et le plus industrieux pour le Salut des âmes mais les temps
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16
qui couraient étaient des temps mauvais. Soutenue par ceux qui disposaient alors de la force et
des faveurs temporelles, l'hérésie d'Arius s'insinuait partout comme un poison subtil. Déjà
même elle infectait quelques membres du clergé. Ceux-ci ne pouvaient s'accommoder des
mesures adoptées par le Saint Evêque pour conserver ou ramener la pureté de la Foi et des
moeurs, soulevèrent contre lui la plus terrible persécution; ils l'accusèrent de félonie, de
trahison et de crime de lèse-majesté royale. Ils surent si bien donner à la calomnie l'apparence
de la vérité qu'ils réussirent à faire expulser Joconde du siège épiscopal avec privation de
toutes les rentes attachées à l'évêché. Ce revers causa par contre-coup au coeur si bon de
l'Archidiacre Saint Ours la plus grande douleur et lui procura, en même temps un surcroît de
travail et de sollicitude.
Mais après avoir partagé avec son Evêque le poids de son affliction, il eut le bonheur de
partager bientôt avec lui la joie qu'il éprouva lorsque le roi Théodoric après un mûr examen
des accusations dirigées contre l'Evêque d'Aoste, reconnut qu'elles étaient le fruit de l'envie,
restitua ce Prélat à sa première dignité et le réintégra dans le droit de percevoir les rentes
appartenant à l'évêché.
Saint Ours priait cent fois le jour et cent fois la nuit, à l'exemple de Saint Patrick, Apôtre de
l'Irlande qu'il vénérait comme son modèle et son maître. Il faisait souvent le Signe de la Croix
sur son front,* couchait sur la dure, ne se mettait jamais à table qu'il n'ait avec lui quelque
pauvre. L'église quand il pouvait s'y rendre, était le lieu qu'il choisissait de préférence pour ses
prières parce que c'est là qu'habite spécialement et comme sur le trône de Sa Miséricorde,
Celui Qui a passé sur la terre en faisant le bien et qui tient entre ses mains toute la Grâce dont
nous avons besoin.
* Ceux qui ont fait une étude particulière sur les antiquités chrétiennes ont découvert qu'au siècle de Saint Ours,
le Signe de la Croix que nous faisons en portant successivement la main sur le front, la poitrine puis d'une
épaule à l'autre, se faisait simplement sur le front.
Sa douceur et son affabilité donnaient libre accès auprès de sa personne à tous ceux qui
avaient besoin de consolation et de conseil. Sa charité ne se bornait pas à des paroles, sa main
était toujours ouverte pour répandre ses bienfaits sur les indigents. Il planta de sa propre main
une vigne sur laquelle le Seigneur versa avec tant d'abondance Ses bénédictions que les
raisins ou le vin qui en provenait, guérissaient les malades lorsqu'ils en usaient avec Foi. Il
acheta aussi un champ dont le produit était partagé avec les pauvres. Dans ce partage, les
oiseaux mêmes n'étaient pas oubliés.
Il était assidu auprès des malades pour les exhorter à la patience et les préparer au Départ
Céleste. La veuve et l'orphelin trouvaient toujours en lui un appui et un père. Il avait un grand
respect pour les églises où reposent les Précieuses Reliques des Saints et il aurait voulu que
tous partageassent le même sentiment.
La Divine Providence ménage souvent aux hommes qu'elle veut élever à un haut degré de
Sainteté, certaines épreuves qui, en épurant leur vertu, leur fournissent l'occasion de la faire
éclater davantage et forment pour ainsi dire, le noyau de leur Sainteté. Telle fut pour Saint
Ours la circonstance dont nous allons faire le récit.
Pendant que Saint Ours travaillait sans cesse à sa sanctification par la pratique des oeuvres de
piété, de charité et de pénitence pendant qu'il poursuivait avec zèle l'exercice du Saint
ministère, le siége d'Aoste vint à vaquer par la Naissance au Ciel de Saint Joconde. La faction
des ariens alors nombreuse, intrigante et favorisée d'ailleurs par le roi Théodoric d'Italie, arien
lui-même, se donna tant de mouvement qu'elle réussit à élever sur le siége d'Aoste un certain
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Plocéan, infecté de l'hérésie dominante et qui était au surplus d'un caractère dur, violent, cruel
même et qui sévissait contre quiconque osait lui résister. Non content de professer lui-même
une doctrine contraire à l'enseignement de l'Eglise, il employait tous les moyens de propager
dans son troupeau le venin de l'hérésie.
En sa qualité d'Archidiacre, Saint Ours fut le premier à s'opposer aux entreprises du faux
pasteur. Il n'oublia rien pour le retirer lui-même de l'erreur et pour en préserver du moins le
troupeau dont il avait la garde; remontrances, prières, exhortations, prédications, tout ce que le
zèle le plus ardent et le plus charitable peut suggérer de moyens pour conjurer le fléau de
l'hérésie, tout fut mis en oeuvre. Mais si ses efforts réussirent à préserver ou à retirer de
l'erreur une multitude de personnes dociles à sa voix, rien ne put vaincre l'obstination de
Plocéan.
Ce fut alors que Saint Ours pour écarter tout soupçon de connivence avec cet hérétique et
pour être lui-même plus libre dans l'exercice de son zèle pastoral, prit le parti de se retirer hors
des murs de la ville, à l'endroit où était une ancienne église bâtie en l'honneur du Saint Apôtre
Pierre, il fut suivi dans sa retraite par le tiers des Chanoines de la cathédrale avec lesquels il
commença le service de cette église.
C'est là l'origine de la Collégiale de Saint-Pierre et de Saint-Ours, la plus ancienne de toutes
les collégiales et de tous les établissements monastiques des Etats sardes. En fondant sa
Congrégation de Prêtres restés fidèles au milieu des plus rudes épreuves, il les soumit à une
Règle parce qu'il n'y a pas de vie commune possible sans une Règle quelconque. Dans sa
nouvelle position, Saint Ours continuait ses exercices de piété, de mortification et de charité et
ses compagnons ou plutôt ses disciples, s'efforçaient de suivre les exemples de celui qu'ils
respectaient comme leur maître et leur modèle.
Saint Ours ne perdait pas de vue les obligations que lui imposait sa charge d'Archidiacre car
c'était pour y vaquer plus librement et avec plus de succès qu'il s'était séparé de Plocéan.
Partout où la Gloire de Dieu et le Salut des âmes l'appelaient, il s'y trouvait ou
personnellement ou par le moyen de ses compagnons qui étaient autant de Missionnaires
dépendant de sa volonté.
Toutes les vertus brillaient dans la vie de notre Saint. Mais il en est une qui était pour lui un
vrai besoin; c'est la bienfaisance. En lui cette noble disposition n'embrassait pas seulement les
maux spirituels, il l'étendait encore à toutes les calamités publiques et particulières qui
affligent notre humanité. Nous allons en reproduire quelques traits.
Le torrent du Buthier qui prend sa source dans les Alpes Pennines et passe près de la ville
d'Aoste, grossit un jour au point que non seulement les propriétés riveraines mais la ville
même et ses habitante allaient en être victimes. Desservie par Saint Ours et les Prêtres de sa
Congrégation, l'église surtout de Saint-Pierre était tellement envahie par les eaux que
personne ne pouvait plus y entrer et ceux qui s'y étaient réfugiés comme en un lieu de sûreté,
ne pouvaient plus en sortir. Alors Saint Ours, voyant que tous les secours humains étaient
inutiles, s'adressa avec la Foi la plus vive à Celui qui commande aux éléments et après s'être
muni du Signe de la Croix, il lui adressa cette prière que la tradition nous a conservée :
"Seigneur Qui après avoir créé le monde, continue à le gouverner; Qui, lors du déluge
universel, as sauvé des eaux le genre humain, la race de tous les animaux et la semence de
toutes les productions de la terre; Qui as frayé à travers la Mer Rouge une route pour
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18
soustraire les Enfants d'Israël à la captivité dans laquelle ils gémissaient sous le règne de
Pharaon; Qui as sauvé le Prophète Jonas du gouffre de la mer et du ventre de la baleine;
Qui, à la prière du Prophète Elie, as suspendu le bienfait de la pluie pendant trois ans et six
mois; Qui as donné la main à Ton Fidèle Saint Apôtre Pierre pour le préserver du naufrage;
Qui, par la force de Ta Parole, as apaisé la fureur des vents et de la mer, abaisse maintenant
un regard favorable sur ce peuple qui T’invoque, ne trompe pas l'espérance qu'il a mise en
Toi. Selon Ta Miséricorde, exauce ma prière ordonne que la pluie cesse et que la rivière
rentre dans son lit."
Saint Ours n'eut pas plus tôt achevé sa prière que les nuages se dissipèrent, la pluie cessa, le
Ciel reparut et la rivière retirant ses eaux reprit son cours ordinaire.
Pendant la saison d'été, Saint Ours se trouvant au hameau de Busseia à peu de distance du lieu
de sa résidence, entendit des paysans se plaindre de l'extrême chaleur et de la soif qu'ils
enduraient. Et comme il faisait ses délices à exercer les oeuvres de miséricorde, il se rappela
la parole de l'Evangile : "Tout est possible à celui qui a la Foi." Il frappe de son bâton la roche
qu'il avait sous les pieds et aussitôt il en jaillit une source d'eau claire et limpide qui a
continué à couler et coule encore de nos jours, sans jamais cesser quelque temps qu'il fasse.
Cette fontaine porte le nom de Fontaine Saint-Ours dans des actes fort anciens. Il existe dans
les archives du chapitre un titre de 1290 par lequel un certain Jacquemet donne à l'église de
Saint-Ours, devenue papiste, douze pièces de terre dont la première était située au lieu dit la
Fontaine Saint-Ours.
On voit un grand nombre de personnes accourir à cette fontaine pour y boire ou emporter l'eau
qui en découle dans la confiance d'en recevoir un soulagement dans leurs infirmités, confiance
souvent justifiée par le succès.
Voici un trait qui prouve la bonté de son coeur et le respect qu'il professait pour la Maison de
Dieu et les Précieuses Reliques des Saints :
Un jeune homme, auquel son maître avait confié le soin de ses chevaux, passait souvent
devant l'église de Saint-Pierre sans se soucier de descendre de cheval ni même de se découvrir
par respect pour le Saint Sacrement et les Remarquables Reliques des Saints qui reposaient
dans l'église : ce que Saint Ours ayant remarqué avec peine, il l'en avertit et le corrigea avec
un zèle plein de douceur mais le jeune homme n'ayant pas tenu compte de son avis pour le
punir de sa résistance, Dieu le livra à une espèce d'illusion assez singulière mais qui lui fit
trouver sa punition dans sa faute même. Il crut, un jour, avoir perdu un des chevaux confiés à
sa garde, celui que son maître affectionnait le plus. Son trouble était tel que, monté sur le
cheval, il le cherchait partout avec la plus grande anxiété. Il passait et repassait comme il avait
coutume de le faire, devant l'église Saint-Pierre en pleurant et en poussant des sanglots. Le
voyant, Saint Ours fut ému de compassion et lui demanda le sujet de ses pleurs. Le jeune
homme, devenu plus docile, lui déclara le motif de sa douleur et lui promit d'être désormais
plus soumis à ses avis, s'il lui faisait trouver le cheval qu'il cherchait. Saint Ours accepta la
condition et dit au jeune homme : "Combien de chevaux ton maître t'a-t-il confiés? - Six. A
qui appartient le beau cheval que tu montes?" Le jeune homme, baissant les yeux, reconnut le
cheval qu'il cherchait avec tant de peine et voyant dans son illusion la Main de Dieu, il
descendit de cheval, entra à l'église pour remercier le Seigneur et promit d'être plus
respectueux envers son temple et les Précieuses Reliques des Saints.
Saint Ours, plein de charité pour le prochain, ne manquait jamais l'occasion de rendre service
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19
aux malheureux qui avaient recours à lui. En voici un exemple frappant:
Un domestique de l'Evêque Plocéan s'était rendu coupable d'une faute grave pour laquelle il
craignait d'avoir encouru l'indignation de son maître qu'il savait être d'une humeur fort
irascible. Pour se soustraire au châtiment qui l'attendait, il se réfugia dans l'église de Saint-
Pierre où selon les Saints Canons, il devait jouir de la franchise. Saint Ours l'ayant vu au pied
de l'Autel dans la contenance d'un homme troublé et déconcerté, s'approche de lui et le prie de
lui découvrir confidentiellement le sujet de son alarme. Ce serviteur qui ne demandait pas
mieux que de trouver un coeur compatissant et un protecteur, lui fit naïvement le récit de son
crime et le pria d'intercéder pour lui auprès de l'Evêque. Saint Ours qui ne laissait échapper
aucune occasion de rendre service aux malheureux, se rendit volontiers au désir et à la prière
du serviteur, alla de suite auprès de l'Evêque et lui dit : " Monseigneur et mon père, un de tes
serviteurs, sachant qu'il t'a gravement offensé, est venu chercher un asile dans l'église de
Saint-Pierre; je te prie pour l'Amour de Celui dans le temple duquel il s'est réfugié, de lui
pardonner." Plocéan, croyant l'occasion favorable de satisfaire sa colère et d'exercer sa
vengeance contre son serviteur et surtout contre Saint Ours, dissimula adroitement son dessein
et affectant un air de bienveillance, il dit au Saint : "Va, mon frère et dis à mon serviteur qu'il
se présente à moi avec une parfaite assurance, aucun mal ne lui sera fait." Saint Ours n'eut
rien de plus empressé que d'aller annoncer à ce serviteur le succès de son ambassade. "Va,"
lui dit-il, "te présenter à ton maître, je te promets qu'aucun mal ne t'arrivera." Mais en
mesurant le coeur de Plocéan sur le sien, Saint Ours s'était grandement trompé car à peine
était-il sorti de chez l'Evêque que celui-ci ordonna à ses gens d'aller de suite attendre le
malheureux serviteur au sortir de l'église et de le lui conduire sous peine de subir eux-mêmes
les peines qu'il lui réservait. Cet ordre fut ponctuellement exécuté. Le serviteur qui, sur la
parole de Saint Ours, avait compté sur l'indulgence de son maître, fut saisi sur la porte de
l'église et conduit immédiatement à Plocéan qui dans l'accès de sa fureur, le fit cruellement
flageller depuis la tête jusqu'aux pieds au point qu'il faillit expirer sous les coups de fouet. Il
lui fit ensuite raser les cheveux et verser sur la tête de la poix bouillante et le renvoya dans
l'état le plus pitoyable. Cet infortuné, s'imaginant que Saint Ours l'avait trompé, son
indignation lui prêta assez de force pour se rendre auprès de lui et dans l'amertume dont son
coeur était navré, il lui adressa ce reproche :
"Pourquoi, mon Père, m'as-tu ainsi trompé? Fallait-il me tirer de l'église où je m'étais réfugié
pour me faire tomber sous la main de ce cruel tyran? Au lieu de m'excuser, tu m'as livré à un
traître, à mon plus cruel ennemi. Que le souverain Juge prononce entre toi et moi!" Un
reproche si amer joint à l'aspect déchirant que présentait le serviteur et à l'insigne mauvaise
foi de Plocéan, excita dans le coeur si généreux de Saint Ours, le sentiment le plus profond de
compassion et d'indignation et se sentant animé d'un esprit prophétique, il dit à ce malheureux
serviteur :
"Va trouver Plocéan et dis-lui de ma part : "Sache que dans peu de jours tu mourras suffoqué
par les démons et entraîné par eux dans les enfers. Il est juste que tu sois reçu par ceux que tu
as servis en ne craignant pas de violer le Temple du Seigneur."
Ensuite il dit au serviteur :
"Quant à toi, prépare-toi à la mort car tu ne tarderas pas à suivre ton maître pour recevoir l'un
et l'autre du Souverain Juge ce que tu as mérité; pour moi, je te suivrai de près et je serai peutêtre
le témoin du Jugement qui sera prononcé sur ton altercation."
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20
L'événement justifia en effet la prédiction du Saint. Plocéan rendit son âme à Notre Seigneur
la nuit même qui suivit, renversé de son lit par une main invisible et il expira ainsi
misérablement. Le domestique, selon la parole de Saint Ours, s'endormit le même jour. Pour
le Saint après s'être préparé à la mort par un redoublement de piété et de ferveur et par le
jeûne et la prière, il ne tarda pas à rendre son âme à Celui Qu'il avait servi avec tant de
fidélité.
Il y a plusieurs Saints qui portent le même nom et qui sont honorés en divers pays, entre
autres Saint Ours, martyrisé dans la vallée d'Aoste, compagnon de Saint Alban, Martyr de
Mayence, honoré le 21 juin dans la paroisse de Burano, port de la ville d'Altino, île dans les
lagunes de Venise, diocèse de Torcello où l'on conserve son corps.
Il y a un autre Saint Ours, compagnon de Saint Victor, Martyr de la légion thébaine dont le
corps repose à Soleure. Sa fête se fait le 30 septembre. Le Saint dont nous venons de donner
la vie est honoré comme Confesseur; il est fêté le 1er février et les 17 juin et 30 juillet
localement et son corps est conservé à Aoste. Ainsi toute confusion devient impossible.
SAINTS MARTYRS PERPETUA DE CARTHAGE ET LES CATÉCHUMÈNES
SATURUS, REVOCATUS, SATURNIUS, SECUNDUS ET FELICITAS (+202-203).
The Holy Martyress Perpetua was descended from patrician lineage and lived in Carthagena.
In secret from her father, a convinced pagan, she accepted holy Baptism through believing in
the Saviour. She was vouchsafed a Martyr's end together with her own brother Satyrus, the
maid-servant Felicita and the youths Revocatus, Satornilus and Secundus, who also were
preparing to become Christians. Despite the exhorting of her father who persistently appealed
to her maternal feelings, the early on widowed 22 year old Saint Perpetua subdued earthly
attachment for the beloved infant at her bosom on account of the Heavenly Life. Before
execution the Saint had a vision from God, fortifying her strength of soul. Saint Secundus
died in prison, but the remaining Martyrs were given over for devouring by wild beasts. But
the beasts would not touch the condemned, and then they were all killed by the sword. This
occurred in about the year 203.
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SAINT MOINE VENDIMIAN DE BYTHINIE (+512)
The Monk Vendimian was born in Myzia. In his youth he was a disciple of Saint Auxentios,
one of the fathers of the Fourth OEcumenical Council. Having settled in the monastery,
founded by the Monk Auxentios (Comm. 14 February) on Mount Oxea – not far from
Chalcedon (Asia Minor), he pursued asceticism for 42 years in fasting and prayer at the cell of
his teacher – in the crevice of a cliff, undergoing temptation from demons. For his deeds the
monk was granted a gift of healing. He died in about the year 512.
SAINT ERMITE SOUR DE TERRASSON (+592)
Ermite, il fut le fondateur et premier Higoumène du Monastère de Terrasson près de Sarlat
dans le Périgord.
SAINTE GALLE A VALENCE, VIERGE (+6°.S.)
Fort riche, elle ne jugea pas nécessaire de se retirer dans la solitude pour mener une vie
d'austérité et de pauvreté. Les malheureux de toute condition venaient dans sa maison comme
des amis et elle les servait, aidée de plusieurs jeunes femmes. Sa prière protégea sa ville au
moment de l'invasion des Lombards. Elle ne survécut pas longtemps à cette délivrance
miraculeuse.
SAINT ROI SIGEBERT III (OU SIGISBERT) D'AUSTRASIE (+654)
Roi d'Austrasie (Nord Est de la France et région rhénane en Allemagne), il fut l'un des
illustres Saints de France, remarquable par sa piété. Fils de Dagobert I, il gouverna ses états
avec sagesse et les dota de nombreux monastères pour y faire rayonner la Foi. Il s'endormit
dans le Seigneur à l'âge de vingt-cinq ans sans avoir connu beaucoup de succès durant son
règne. Il fut inhumé dans l'église de Saint-Martin de Metz qu'il avait fondée. Il est également
considéré comme le fondateur des abbayes de Malmédy et Stavelot en Belgique sur des
terrains cédés par Saint Remacle.
SAINT EVÉQUE TORQUAT DE SAINT-PAUL-TROIS-CHATEAUX (+AVANT 371)
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22
Sa vie nous est inconnue, même s'il fut mentionné dans les livres liturgiques du diocèse de
Viviers jusqu'au dix-huitième siècle.
SAINT JOSSEBAIOD, MOINE DE CIITIAS (+321)
SAINT SEIRIOL DE GALLES (+6°.S.)
Saint Seiriol vécut au sixième siècle. Il bâtit une cellule au Prieuré de Penmon sur Anglesey
au large du Nord de la côte du Pays de Galles. Plus tard, il migra vers Ynys Seiriol (l'Île
du macareux; en anglais Puffin Island). C'était un fils du Roi Owain Danwyn de Rhos.
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23
Selon la tradition, lui et Saint Cybi étaient de bons amis et aimaient à se rencontrer chaque
semaine non loin de Llanerchymedd aux puits de Clorach. Saint Cybi aimait marcher depuis
Holyhead, faisant face au soleil levant le matin et au soleil couchant le soir.
Seiriol était jeune frère du Roi Cynlas de Rhos et du Roi Einion de Ll􀇔n. On dit que sa
cellule de Penmon fut reconstruite par ses frères tant ils considéraient son humble résidence
indigne de lui.
Dans sa vieillesse, Seiriol se retira à YnysLannog.
Tropaire de Saint Seiriol ton 4
Nous te louons, Ô Père Seiriol,/
Car tu transformas le Désert gallois en un vignoble fertile pour le Seigneur./
C'est pourquoi nous supplions ton intercession, Ô Saint,/
T'implorant de prier pour nous le Christ Notre Dieu/
Afin que nos oeuvres soient bénies et que nous soyons sauvés.
SAINT EVEQUE TRYPHON DE ROSTOV (+ 1468)
Il était à la tête du Monastère de Moscou Novospassky (Nouveau Sauveur) et fut le confesseur
du Grand Prince Basile le Noir. Le 23 mai 1462, il fut consacré comme Evêque de Rostov par
le Métropolite Théodose de Moscou. En 1466, il se retira au Monastère du Sauveur à
Yaroslavl où il s'endormit dans le Seigneur le 30 décembre 1468 (certains documents locaux
indiquent 1466). Sa commémoration fut transférée au 1 février, probablement pour qu'il soit
honoré avec son homonyme Saint Tryphon de Campsada. Saint Prokhore fut aussi enseveli
dans ce monastère comme le Moine du Schème Tryphon, lui aussi devenu Evêque de Rostov
qui remit son âme au Seigneur en 1328 .
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24
SAINT PIERRE DE GALATIE (+429)
A l'âge de sept ans, Pierre quitta le domicile parental pour l'Amour du Christ et se retira dans
le Désert. En y jeûnant et priant, Pierre atteint un tel état de perfection qu'il accomplit nombre
de Miracles par la Puissance de l'Esprit de Dieu. A quatre-vingt-dix-neuf ans, il prit domicile
dans le Royaume Eternel du Christ, vers l'an 429.
ou
About the Monk Peter of Galatia is known, that at nine years of age and yearning for the
spiritual life, he left his parental abode, and set off first to Jerusalem, and then to Antioch.
There he enclosed himself in a cave, devoted himself to deeds of prayer and strict abstinence,
taking bread and water only after the daytime. In these exploits he was granted from God the
gift of wonderworking, healing infirmities and expelling devils. The monk died in about the
year 429 at the age of ninety-nine, of which he served God incessantly for ninety years.
SAINT HIÉROMARTYR AGRÈVE (OU AGRIPAN, ACIRÈVE) DU PUY-EN-VELAY
(+7°.S.)
Probablement Espagnol de nation (?), l'Evêque du Velay il obtint la Couronne du martyre
avec Saint Urcisin par la main des ariens à Chiniacum, village du Vivarais aujourd'hui appelé
Saint-Agrève. Son action missionnaire s’est concentré sur la zone des Boutières, à la limite de
la Haute-Loire et de l’Ardèche. Cette région, le haut du plateau du Vivarais, était jusque là
restée isolée. Il y fonde une paroisse à Chinac, village qui prendra son nom : Saint-Agrève,
actuellement dans le diocèse papiste de Viviers. De là, il étend son apostolat sur toute la
région.
Venu d'Espagne, il fut très vite remarqué par sa science et sa fidélité à vivre l'Évangile. Il
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25
refusa le mariage pour se consacrer à Dieu et par la suite, au Peuple de Dieu en devenant
Evêque du Puy, en Auvergne. Au cours d'un de ses voyages, il fut attaqué et tué par des
brigands de grand chemin qui étaient encore païens ou ariens. Une source jaillit sur le lieu de
sa Naissance Céleste et une localité le rappelle : Saint-Agrève-07320.
C'est probablement à Chinac qu'il rendit son âme au Seigneur. Il y est inhumé. Plus tard, ses
Précieuses Reliques furent translatées au Puy où une église portait son nom jusqu’à la
révolution. Ses Vénérables Reliques sont actuellement dans l’Eglise Saint Georges.
SAINT EVÉQUE SÉVÈRE DE RAVENNE ET CONFESSEUR (+389)
Onzième Evêque de Ravenne, il fut désigné à l’épiscopat par l’insistance d’une colombe. Il
défendit, contre l'arianisme, la Foi en la Divinité du Verbe de Dieu fait homme, définie au
Concile de Nicée. Il accompagna le légat pontifical lors du Concile de Sardique en 344. Il est
le Saint Protecteur des tisserands et du bourg de Bourron-Marlotte près de Fontainebleau.
SAINT EVÊQUE SÉVÈRE D'AVRANCHES (+7°.S.)
Né dans une humble famille chrétienne du Cotentin en Normandie, il fut emmené très jeune
comme serf par un certain Corbec qui était encore païen. Ses vertus ébranlèrent son maître qui
se convertit et le libéra. Séver put ainsi se retirer dans une solitude jusqu'au moment où son
grand rayonnement et sa piété décidèrent les habitants d'Avranches d'en faire leur Evêque.
Une localité rappelle sa mémoire : Saint Sever-14380.
SAINT EVÊQUE PAUL DE TROIS-CHÂTEAUX (OU DU TRICASTIN) (+5°.S.)
Evêque de ce diocèse de la vallée du Rhône pendant quarante ans, il était originaire de Reims
mais sa famille, fuyant les invasions barbares des Francs, s'installa dans la région d'Arles. Il
gouverna son Eglise avec beaucoup de sagesse.
Il a donné son nom à la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le nom de la tribu gauloise des
Tricasti a été plaisamment traduit en "Trois Châteaux" comme si le nom avait été latin.
St Tryphon, Protecteur des jardins Martyr à Nicée lors de la persécution de Dèce (vers 250).-
Sts Saturus, Saturnin, Secondus, Revocat, Perpetue et Felicite-St Pierre de Galatie Ascète
dans la région d'Antioche (vers 404).-St Bendenianos (ou Bendimien) du Mont St Auxence-
Sts David, Syméon et Georges de Mytilène-St Basile le Confesseur l'Evêque de
Thessalonique (vers 895).-St Nil le Nouveau à Damas, charpentier, Martyr à Damas par la
main des Musulmans (779).-St Timothée le Confesseur-St Theion mort par le glaive avec
deux enfants-St Carion Martyr, mort après avoir eu la langue arrachée-St néomartyr Anastase
à Nauplie-St Tryphon de Pechenga et Kola, apôtre de la Laponie (1583)-Ste Brigitte disciple
de St Patrick, Abbesse du monastère de Kildare (Cell-Dar) dans la région de Dublin et
thaumaturge (Irlande 523).-Avant-fête de la Ste Rencontre de Notre Seigneur, Dieu et
Sauveur Jésus-Christ-Sts Victor, Lucien, Apollinaire, Hilaire, Ammon, Zotique, Cyriaque et
Eugène, Martyrs. -St Eubert de Séclin, chorévêque, apôtre des Nervins et des Morins et patron
de la ville de Lille (vers 294). -St Cécil l'Evêque itinérant, missionnaire au Roussillon et en
Espagne (IVème siècle). -St Sévère l'Evêque de Ravenne et confesseur (348), Ste Vincentia
son épouse devenue sa soeur spirituelle et Ste Innnocentia leur fille. -St Torquat l'Evêque du
Tricastin (sud de l'actuel département de la Drôme) (avant 371). -St Paul l'Evêque du
Tricastin, successeur de St Torquat (vers 375)-Ste Kinnie, Vierge irlandaise, baptisée par St
Patrick (Vème siècle). -St Sévère l'Evêque de Monte-Falco en Ombrie (vers 445). -St Léger
l'Evêque de Coutances (VIIème siècle). -St Martin l'Evêque du Velay (VIIème siècle). -St
Agrève, Espagnol de nation (?) l'Evêque du Velay et St Ursinin, Martyrs par la main des
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26
Ariens à Chiniacum, village du Vivarais aujourd'hui appelé St-Agrève (vers 650). -St Siegbert
III le roi d'Austrasie, un des illustres Sts de la maison de France, remarquable par sa piété
(654). -St Ours, prêtre à Aoste, confesseur contre l'iconoclasme qui infestait les Alpes à cause
de l'hérésie de Claude de Turin (début du IXème siècle). -St Evrard l'Archevêque de Sens en
Bourgogne (888). -Dédicace de l'église du Christ-Sauveur à Armoladis ou Armouladis. -Ste
Brigitte, Ecossaise de nation, Moniale à Fiésole en Italie (début du Xème siècle). -St Rizcallah
Ibn Nabí, Martyr à Tripoli du Liban par la main des Musulmans (1363 ou 1365). -St Tryphon
l'Evêque de Rostov (Russie 1468). -St Anastase, peintre, Martyr par la main des Musulmans
(Nauplie 1655). -St Pierre Skipetrov , prêtre, Martyr (Russie 1918). -St Nicolas, prêtre, Martyr
(Russie 1938).
Lecture de l’Epître
Pour le Martyr Tryphon
Rom VIII : 28-39
8.28 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de
ceux qui sont appelés selon son dessein.
8.29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image
de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. 8.30 Et ceux qu'il a
prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a
justifiés, il les a aussi glorifiés.
8.31 Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre
nous? 8.32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous,
comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? 8.33 Qui accusera les élus de
Dieu? C'est Dieu qui justifie! 8.34 Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est
ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! 8.35 Qui nous séparera de l'amour
de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou
le péril, ou l'épée? 8.36 selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le
jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 8.37 Mais dans toutes ces
choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 8.38 Car j'ai l'assurance
que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à
venir, 8.39 ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra
nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.
Pour la Vénérable Mère Brigitte Illuminatrice d’Irlande
Gal III : 23-29
3.23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui
devait être révélée. 3.24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ,
afin que nous fussions justifiés par la foi. 3.25 La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce
pédagogue. 3.26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ; 3.27 vous tous, qui avez
été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 3.28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni
esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. 3.29 Et
si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.
Lecture de l’Evangile
Pour le Martyr Tryphon
Luc X : 19-21
10.19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute
la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire. 10.20 Cependant, ne vous réjouissez pas
de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits
dans les cieux. 10.21 En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit: Je
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te loue, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux
intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as
voulu ainsi.
Pour la Vénérable Mère Brigitte Illuminatrice d’Irlande
Matthieu : XXV : 1-13
25.1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix Vierges qui, ayant pris leurs lampes,
allèrent à la rencontre de l'époux. 25.2 Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. 25.3 Les
folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; 25.4 mais les sages prirent,
avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. 25.5 Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et
s'endormirent. 25.6 Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! 25.7 Alors
toutes ces Vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. 25.8 Les folles dirent aux sages:
Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. 25.9 Les sages répondirent: Non; il n'y
en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetezen
pour vous. 25.10 Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes
entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 25.11 Plus tard, les autres
Vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. 25.12 Mais il répondit: Je vous le dis
en vérité, je ne vous connais pas. 25.13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
MEDITATION - La prière de Saint Tryphon avant sa Naissance au Ciel : "Ô Seigneur, Dieu
des dieux et Roi des rois, le plus Saint de tous les Saints, je Te remercie parce que Tu m'as
rendu digne de compléter ma mortification sans faillir. Et à présent, je Te prie avec la que
main des démons invisibles ne me touche pas; que le démon ne m'emmène pas vers les abîmes
de la destruction. Mais laisse plutôt Tes Saints Anges m'introduire dans Ta Magnifique
Demeure et me faire un héritier de Ton Désirable Royaume. Reçoit mon âme et prête l'oreille
à tous ceux qui T'offriront des sacrifices en ma mémoire. Regarde-les du haut de Ta Sainte
Demeure et accorde-leur des dons abondants et incorruptibles. Car Toi Seul est Bon et
Miséricordieux Donateur pour les siècles sans fin. Amin." Tryphon ayant souffert à Nicée et
puisque nombre de Miracles ont eu lieu sur son corps sans vie, les citoyens de Nicée ont
voulut ensevelir Tryphon dans leur cimetière. Mais le Saint apparut en vision et exprima son
désir d'être transféré au village de Lampsacus où il avait autrefois gardé les oies et d'y être
enterré.
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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