samedi 19 mai 2012

Vie de Saint Cyrille de Tourov et autres Vies de Saints.

28 avril – 11 mai 2012 Cycle mobile (Pascalion): Vendredi de la Quatrième Semaine Lecture de l’Epître Actes X : 44-XI : 10 10.44 Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. 10.45 Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint Esprit était aussi répandu sur les païens. 10.46 Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. 10.47 Alors Pierre dit: Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous? 10.48 Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d'eux. 11.1 Les apôtres et les frères qui étaient dans la Judée apprirent que les païens avaient aussi reçu la parole de Dieu. 11.2 Et lorsque Pierre fut monté à Jérusalem, les fidèles circoncis lui adressèrent des reproches, 11.3 en disant: Tu es entré chez des incirconcis, et tu as mangé avec eux. 11.4 Pierre se mit à leur exposer d'une manière suivie ce qui s'était passé. 11.5 Il dit: J'étais dans la ville de Joppé, et, pendant que je priais, je tombai en extase et j'eus une vision: un objet, semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, descendait du ciel et vint jusqu'à moi. 11.6 Les regards fixés sur cette nappe, j'examinai, et je vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles, et les oiseaux du ciel. 11.7 Et j'entendis une voix qui me disait: Lève-toi, Pierre, tue et mange. 11.8 Mais je dis: Non, Seigneur, car jamais rien de souillé ni d'impur n'est entré dans ma bouche. 11.9 Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 11.10 Cela arriva jusqu'à trois fois; puis tout fut retiré dans le ciel. Lecture de l’Evangile Jean VIII : 21-30 8.21 Jésus leur dit encore: Je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais. 8.22 Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit: Vous ne pouvez venir où je vais? 8.23 Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 8.24 C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. 8.25 Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement. 8.26 J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. 8.27 Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père. 8.28 Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. 8.29 Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. 8.30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Cycle fixe : Commémorations SAINT GERARD LE PELERIN (+639) Gérard fut un des quatre pèlerins anglais qui s’endormit à Galinaro dans le Sud de l'Italie; les trois autres étaient Ardwine, Bernard et Hugh. 2 SAINT EVEQUE CYRILLE DE TOUROV (+1183) Né dans une riche famille de Tourov dans la région de Minsk, Saint Cyrille ne montra pourtant aucun attrait pour la richesse et la gloire. Après avoir passé sa jeunesse à étudier les Livres Saints auprès de maîtres russes et grecs, il entra au Monastère des Saints-Boris-et- Gleb. Ayant revêtu le Saint Habit Monastique, il épuisait son corps dans la prière, les veilles et le service de ses Frères et devint pour les autres Moines un modèle de la parfaite observance monastique. Il les incitait par de fraternelles exhortations à rester dans la soumission car le Moine qui n'obéit pas en tout à son Higoumène ne saurait être sauvé. Par la suite, aspirant à des labeurs plus élevés, il vécut sur une colonne à l'exemple des Saints Stylites d'autrefois. Cette Ascèse extraordinaire et ses écrits ascétiques contribuèrent à propager sa renommée dans toute la contrée si bien que le Prince et le peuple unanimes l'obligèrent à accepter la charge d'Evêque de Tourov. Tout le labeur qu'il avait investi jusque-là dans l'Ascèse, il le dépensa alors pour l'édification spirituelle du peuple. Il rédigea de nombreuses Homélies sur les Fêtes de l'année ainsi que des enseignements tirés de l'Evangile et des prophéties de 3 l'Ancien Testament. Ces oeuvres oratoires témoignent de sa parfaite connaissance de l'Ecriture Sainte et des Pères de l'Eglise acquise dans sa vie d'Anachorète. Lors d'un séjour au Monastère de Saint-Nicolas, il rédigea aussi un recueil de prières empreintes d'un esprit de componction, semblable à celui de Saint Ephrem le Syrien. A l'imitation de Saint André de Crète, il composa aussi un "Grand Canon de pénitence au Seigneur" ainsi qu'un Canon paraclitique. Au terme d'une vie passée dans les labeurs pour l'édification du Corps du Christ, c'est vénéré en Russie comme un "second Chrysostome" que Saint Cyrille s'endormit en paix en 1183 peu après avoir démissionné de sa charge pour retrouver son Hésychia monastique. ou Le Saint Evêque Cyrille de Turov naquit de riches parents dans les années trente du douzième siècle dans la ville de Turov sur le fleuve Pripyat. Dès son plus jeune âge, Saint Cyrille lut avec avidité les livres sacrés et parvint à les comprendre en profondeur. Il n'étudia pas seulement en russe mais aussi en grec. Parvenu à l'âge de la maturité, Saint Cyrille refusa son héritage et prononça ses voeux au Monastère Borisoglebsk de Turov [= Monastère des Saints- Boris-et-Gleb, fils de Saint Vladimir, Martyrs]. Il se voua à l'Ascèse la plus rude dans le jeûne et la prière et entraîna les autres Moines à obéir pleinement à l'Higoumène, expliquant qu'un Moine qui n'obéissait pas en tout à son Higoumène ne répondait dès lors pas à ses voeux et saurait être sauvé. On a conservé trois compositions de Saint Cyrille sur la vie monastique dont un s'appelle "Le Récit à propos de l'Ordre de la Tunique-Noire de l'Ancienne Loi et de la Nouvelle" qu'on attribue à sa période dans ce monastère. Après un temps, Saint Cyrille se retira pour aller vivre en Ermite sur une colonne [= stylite] où il intensifia son Ascèse et pour "mieux comprendre la Sainte Ecriture." Nombre de gens vinrent le trouver pour demander conseil pour leur vie spirituelle. La Sainteté de vie et l'illumination intérieure de Saint Cyrille lui valurent une large réputation et ils le choisirent pour occuper le siège épiscopal de Turov. En l'an 1169, Saint Cyrille participa à un Concile, censurant l'évêque Théodore (Féodor) qui occupait le siège de Vladimir-Suzdal et qui cherchait à se séparer du Métropolite de Kiev. Saint Cyrille dénonça l'hérésie de Théodore et adressa nombre de lettres au Saint Prince André Bogoliubsky dans lesquelles il l'instruisait et le guida pour résoudre les troubles dans l'église de la région de Rostov. Par amour de la solitude, Saint Cyrille se démit de son siège (en 1182, on trouve déjà mentionné l'Evêque Laurent sur le siège de Turov) pour se consacrer entièrement à la rédaction d'écrits spirituels. Il composa en effet des sermons sur toutes les Fêtes du Seigneur dans le cycle liturgique annuel mais tous ne nous sont pas parvenus. Les travaux de Saint Cyrille méritent une place dans les collections de bibliothèque aux côtés des travaux des autres Saint Pères. La collection la plus complète des oeuvres de Saint Cyrille de Turov fut publiée par l'Evêque Eugène de Turov en 1880; elle comprend : 1. Sermon sur le Dimanche des Rameaux, selon l'Evangile 2. Sermon sur la Sainte Pâque au Jour Radieux de la Résurrection du Christ, selon les 4 annonces des Prophètes 3. Sermon sur le nouveau Dimanche après Pâque, à propos de la Nouvelle Résurrection, à propos de l'Artos [pain bénit à Pâque] et à propos de Thomas touchant le Côté du Seigneur 4. Sermon sur la Descente de Croix du Corps du Christ et les Femmes Myrrhophores, selon l'Evangile et la louange de Joseph au troisième Dimanche après Pâque 5. Sermon du Paralytique de la Genèse et selon l'Evangile, au quatrième Dimanche après Pâque 6. Sermon sur l'Aveugle et l'inimitié de Juifs, selon l'Evangile, au quatrième Dimanche après Pâque 7. Sermon sur l'Ascension du Seigneur, le jeudi de la sixième semaine après Pâque, d'après les Prophètes et concernant la sortie de l'Hadès de la Race d'Adam 8. Sermon sur les 318 Saints Pères, des Livres Saints, décrétant que le Christ est le Fils de Dieu et Louange aux Pères du Concile de Nicée le Dimanche avant la Pentecôte 9. La parabole de l'Aveugle et du Boiteux 10. La parabole sur l'Ame Humaine et le Corps et le non-respect des Commandements de Dieu et la Résurrection du Corps de l'Homme et du Jugement Futur et du Châtiment. 11. Le récit de l'Ordre de la Tunique-Noire, de l'Ancien Testament et du Nouveau, formant un tout et de l'accomplissement de cette question 12. Explications pour l'Higoumène Basile : une Parabole sur ceux qui porteront la Tunique- Blanche et sur le monachisme et sur l'âme et sur la Pénitence. 13. La lettre d'un certain Starets [Ancien] au Bénit-de-Dieu Archimandrite Basile, à propos du Schème [voeux monastiques définitifs] 14. Quatre Prières pour le Dimanche (après les Matines, les Heures et trois après les Vêpres) 15. Quatre Prières pour le lundi 16. Quatre Prières pour le mardi 17. Cinq Prières pour le mercredi (après Matines, les Heures et trois après Vêpres) 18. Trois Prières pour le jeudi (après Matines, les Heures, Vêpres) 19. Quatre Prières pour le vendredi (après Matines, les Heures et deux après Vêpres) 20. Six Prières pour le samedi (deux après Matines, une après les Heures et trois après Vêpres) 21. Canon pour le Moleben [office d'intercession] 22. Confession et Mémoire. Plus tard, on retrouva un "Sermon sur la Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ." On sait aussi que le Saint a également composé un "Grand Canon de la Pénitence envers le Seigneur en chapitres alphabétiques." Comme théologien, Saint Cyrille considérait de voir le sens parfois caché des divers textes de la Sainte Ecriture. Saint Cyrille s’endormit dans le Seigneur 28 avril 1183. Ses contemporains lui décernèrent le titre de Chrysostome russe (Zlatoust'). De lui-même, l'Humble Saint écrivait : "Je ne suis pas un moissonneur mais je rassemble les gerbes de blé; je ne suis pas féru en matière de livres." Cependant, toujours conscient du sublime service hiérarchique auquel le Seigneur l'avait appelé, il écrivait : "Si je devais parler de moi-même, il serait mieux pour vous que vous ne soyez pas venus à l'église. Mais je vous proclame la Parole de Dieu, je vous lis ce qui concerne le Christ. Je sème les Mots de Dieu, plus fins que l'or ou les autres pierres, plus doux que l'hydromel ou le miel et vous vous en seriez privés si vous n'étiez pas venus à l'église mais puisque vous êtes venus, je loue et je bénis." SAINTES MARTYRES PROBE (OU PREUVE) ET GERMAINE (OU GRIMONIE), VIERGES (+5°.S.) 5 Sainte Probe et Sainte Germaine, aussi nommées Preuve et Grimonie, naquirent en Irlande au quatrième siècle. Pour se soustraire aux sollicitations de parents idolâtres qui voulaient les engager dans le mariage, elles quittèrent leur pays et virent se fixer en Gaules. Grimonie se retira au lieu dit plus tard "la Capelle" en raison d'une chapelle élevée sur son tombeau et Probe à Tonson, près de Laon dans le Val-des-Chenixelles. Les émissaires de leurs parents les y découvrirent peu après et les sommèrent de retourner avec eux mais ils trouvèrent ces Vierges chrétiennes inébranlables dans leur résolution et leur tranchèrent la tête. Dom Robert Wyard, bénédictin, ajoute dans son Histoire de l'Abbaye de Saint-Vincent de Laon que Sainte Probe porta sa tête jusqu'à l'église de Saint-Pierre-le-Vieil sur une pierre qui s'y voit encore. Ses Saintes Reliques furent longtemps conservées en cette abbaye de Saint-Vincent de Laon et les papistes y célèbrent encore aujourd'hui sa fête, conjointement avec celle de Sainte Grimonie. Une partie des Précieuses Reliques de Sainte Probe fut réunie dès le neuvième siècle aux Précieuses Reliques de Sainte Grimonie mais les guerres qui désolèrent la France ayant obligé quatre siècles plus tard les habitants de la Capelle de déposer en un lieu plus sûr leur trésor, ils le confièrent aux Moines bénédictins de Saint-Jean de Lesquielles dont le monastère situé sur une haute montagne, était protégé par sa propre position et par la tour du fort de la ville. Au seizième siècle, l'antique Monastère de Saint-Jean de Lesquielles tombait sous la rage des hérétiques, l'église elle-même n'échappait qu'en partie à leur fureur mais Dieu veillait sur les Précieux Restes de Ses Servantes. Grâce aux soins du papiste Adrien de Croï, comte de Roeux et gouverneur de Flandre et d'Artois, les Précieuses Reliques ont été transportées en 1540 dans l'église des chanoines papistes d'Hénin-Liétard où elles furent l'objet d'une grande vénération. En 1748, l'église de Lesquielles obtint des chanoines papistes d'Hénin restitution d'une partie de ces Vénérables Reliques et elles furent rapportées en grande pompe à Lesquielles où se font encore aujourd'hui chez ces papistes trois processions annuelles en leur honneur. SAINTS MARTYRS MAXIMUS, DADA ET QUINTILIAN (+286) Maximus, Dada et Quintilian souffrirent durant le règne de Dioclétien. Ils furent jugés et torturés par le commandant Tarquinius. Après leur emprisonnement et leurs tortures, ils furent tous décapités. ou The Martyrs Dadus, Maximus and Quintilian suffered under the emperor Diocletian (284- 305), when there came out a decree to offer sacrifice to the pagan gods on the solemn feastdays, and to put Christians to death. The representatives of the emperor in the city of Dorostolum, – Tarquinius and Gabinius, made a sumptuous festivity, to which came not only the inhabitants of the city, but also from the surrounding villages. When the festivity finished, someone reported to the emperor, that three brothers -- Dadus, Maximus and Quintilian, did not obey the decree of the emperor and withdrew themselves into the Ozovia forest. Soldiers were sent after them, who caught the holy brothers at prayer and led them forth for trial. The governors interrogated the brothers, who confessed themselves Christians. But Tarquinius offered to Saint Maximus to become a pagan-priest of the god Zeus. But that one 6 called Zeus a foul adulterer and again confessed the True God. Tarquinius attempted to reason with Saints Dadus and Quintilian. They said, that their brother well knew the Holy Scripture and they would follow him in everything. They dispatched the martyrs to prison, but there also they pondered only about the salvation of their souls. At midnight when the Saints were asleep, the devil appeared to them, up in arms against them. But when the martyrs woke, they beheld an Angel, which said: "Fear not, for God your hope bringeth you to Himself. He is not far from you and wilt sustain you." In the morning Tarquinius said to the brothers that the gods had declared their will to him in a dream: give them death if they would not offer sacrifice. The martyrs answered, that the Lord had commanded them to endure torments for His Holy Name. The tortures and interrogations continued constantly from morning to evening for several days. Finally, they brought out a death sentence against the martyrs, led them out under guard to their forest and there beheaded them with a sword (+ 286). SAINT ABBE CRONAN (OU CROMAN) DE ROSCREA (+626) Né dans le Munster en Irlande, Cronan fut Moine et Père Spirituel de Moines. Il est le Protecteur de Roscrea au Comté de Tipperary, un des nombreux monastères qu'il fonda et hautement vénéré dans la région. ou Saint Cronan naquit à Munster et grandit à Clare. Quand il fut assez âgé, il partit avec ses deux frères Mochoinne et Mobi étudier dans diverses maisons monastiques; ils se rendirent notamment à Scattery Island et Clonmacnois. Quand Cronan revint dans son pays natal, il fonda un monastère à Seanruis où l'on peut encore voir des ruines de sa fondation près de Lough Cree. On rapporte que le Saint aurait perdu une Précieuse Copie des Evangiles dans le lac et que malgré qu'elle ait séjourné quarante jours et nuits dans l'eau, lorsqu'il la récupéra, il fut tout heureux de voir que pas une seule lettre n'avait été endommagée. Il reçut ici la visite de Saint Molua à qui il administra le Mystère de l'Onction des malades avant sa Naissance au Ciel, recevant en retour la charge de son Monastère de Clonfert-Molua. Saint Cronan était particulièrement connu pour sa générosité et son hospitalité; ce qui le contraint de déplacer son monastère. Certains voyageurs voulurent lui rendre visite mais le nouvel endroit était si retiré qu'ils ne le trouvèrent pas et qu'ils furent contraints passer la nuit à la belle étoile au milieu des marais entourant le lac. Cronan en fut si attristé qu'il construisit une nouvelle Abbaye à Rosecrea où les voyageurs ou les gens en détresse pourraient plus facilement trouver le repos; ce fut le début de l'établissement de la commune sur la route entre Port Laoise et Nenagh. On y trouve encore des ruines d'une tour ronde, une porte d'entrée romane, une haute Croix et un portrait patiné de Saint Cronan indiquant sa seconde fondation. Le Livre de Dimma à la bibliothèque du Trinity College de Dublin appartenait à ce monastère. Cronan fut fort vénéré par ses contemporains et le Roi Fingen le considérait avec un énorme respect. On possède le récit d'une de ses visites à Cashel alors qu'il était déjà fort âgé, juste avant sa Naissance Céleste le 28 avril vers 620. Tropaire de Saint Cronan Ton 1 Ô Saint Cronan dans les monastères que tu fondas / 7 tu fus connu pour ton hospitalité envers les pauvres et les voyageurs. / Prie pour nous que nous puissions suivre ton exemple / et accueillir tout le monde au Nom du Christ, à Sa Gloire. SAINT HIEROMARTYR IMON (OU EMON) L'EVEQUE DE TOURNAI- NOYON (+ 860) Ce nom figure au vingt-cinquième rang dans la liste des Evêques de Tournai-Noyon. Il fut chargé par Charles le Chauve d'une mission auprès de Louis le Germanique. On trouve son nom sur un grand nombre de documents et en dernier lieu dans les actes du Concile de Thusey le 22 octobre 860. Les Annales de Saint-Bertin cependant rapportent à l'année 859 sa capture par les Danois qui l'emmenèrent et le massacrèrent deux mois après la prise de Noyon. SAINT HIÉROMARTYR APHRODISE, PREMIER EVEQUE DE BEZIERS ET SAINTS MARTYRS CARALIPPE, EUSEBE, AGAPE, MALINE ET CENT SEPTANTE AUTRES (+65) L'église de Béziers en Languedoc commémore aujourd'hui le martyre de Saint Aphrodise, son Apôtre et son premier Evêque. Selon l'auteur du Martyrologe des Saints de France, il était de la ville d'Hermopolis en Egypte; il eut le bonheur de loger chez lui les fugitifs Jésus-Christ, Marie et Joseph lorsqu'ils quittèrent Bethléem par un Ordre du Ciel pour éviter la fureur d'Hérode. Eclairé en ce pays de ténèbres par un rayon de la Lumière Divine, il vint en Judée au bruit des merveilles qu'y opérait Jésus-Christ, son ancien hôte; s'y unissant aux Saints Apôtres, il fut admis au nombre de Ses Disciples. Après la Résurrection, il s'attacha plus particulièrement au Saint Apôtre Pierre et l'accompagna ensuite en tous ses voyages, surtout à Rome. Saint Paul y vint aussi : dans une conférence qu'ils eurent sur ce qui était plus expédient pour la Gloire de Dieu et pour la prédication de l'Evangile, il fut résolu que Saint Paul passerait en Espagne et que Saint Pierre demeurerait en Italie; Saint Aphrodise fut donné comme auxiliaire à Saint Paul. Il le suivit donc jusqu'en France avec Serge-Paul, proconsul que cet Apôtre des Gentils avait inscrit et baptisé en l'Île de Chypre comme il est rapporté dans les Actes des Apôtres. Il fut sacré Evêque de Béziers par l'un ou l'autre des deux Paul. Aphrodise y trouva des consciences corrompues par le vice et le pays infecté par l'idolâtrie. Il ne voyait dans les villes que désordres, iniquité et monuments de superstition. Les esprits étaient ensevelis dans les plus épaisses ténèbres et les coeurs plongés dans tous les dérèglements mais il ne perdit pas courage et Aphrodise commença à prêcher avec ferveur la Foi de Jésus-Christ et à reprendre les moeurs déréglées de ce peuple. Les païens, charmés, faisaient paraître en même temps étonnement et satisfaction; ils commençaient à se plier aux principes de la vertu qu'il leur présentait. Mais un jour que Saint Aphrodise distribuait à ses ouailles le Pain de la Parole de Dieu, une troupe d'idolâtres armés de fureur et de rage se jeta au travers de l'assemblée, se saisit de sa personne et lui trancha la tête ainsi qu'à trois de ses compagnons : Caralippe, Agape et Eusèbe. Ce fut en la rue Ciriaque, dite depuis de Saint-Jacques en 65, le 28 avril, la première année de son épiscopat. Le même auteur du martyrologe des Saints de France ajoute que Saint Aphrodise se releva, prit entre ses mains sa tête abattue et que passant par le milieu de la ville, il la porta jusqu'à une petite chapelle qu'il avait auparavant consacrée sous le titre de Saint-Pierre où il fut enseveli. Dieu l'a rendu depuis illustre par plusieurs Miracles; les fidèles lui ont bâti une plus grande église desservie par des Chanoines et on y a transféré solennellement ses Saintes Reliques. Cette église existe encore, dit le Propre (papiste) de Carcassone de 1855 et les Saintes Reliques de Saint Aphrodise y sont toujours vénérées; c'était la cathédrale de l'ancien 8 évêché de Béziers avant la construction de l'église des Saints Nazaire et Celse. Dans l'iconographie, on représente Saint Aphrodise monté sur un chameau, sans doute pour rappeler qu'il venait d'Afrique. Les Biterrois ont conservé jusqu'au dix-huitième siècle l'usage de promener un chameau artificiel le jour de l'Ascension en mémoire de leur Apôtre venu de si loin et qui était censé avoir été témoin de l'Ascension du Sauveur. LES 9 MARTYRS DE CYZIQUE : THEOGONIUS, RUFUS, ANTIPATER, THEOCTIST, ARTEMAS, MAGNUS, THEODOTUS, THAUMASILUS ET PHILEMON (+286-299) 28 avril (Grecs) – 29 (Slaves) Ces Martyrs enflammés d'Amour pour le Christ, refusèrent d'offrir des sacrifices aux idoles ou de renier le Christ Seigneur et ils furent donc brutalement torturés et finalement décapités. Durant le règne de l'empereur Constantin, une église fut bâtie à Cyzique en l'honneur de ces Martyrs où leurs Saintes Reliques incorrompues furent placées. D'innombrables guérisons ont eu lieu sur leurs Précieuses Reliques. Tous méprisèrent le temporel en faveur de l'Eternel, le corruptible en faveur de l'Incorruptible. C'est pourquoi le Seigneur les guida vers Sa Demeure Eternelle et les couronna avec les Couronnes de la Gloire qui ne passe pas. Ils souffrirent honorablement et furent glorifiés au troisième siècle. ou The Nine Holy Martyrs of Kyzika: The city of Kyzika is located in Asia Minor at the coast of the Dardenelles (Hellespont) Straits. Christianity there began to spread about already during the time of the preaching of the Apostle Paul (Comm. 29 June). But under the times of persecutions by the pagans events came to this – that some of the Christians fled the city, while others kept their faith in Christ in secret. Therefore by the time of the end of the III Century Kyzika was still basically a pagan city, although there was also a Christian church there. The situation in the city distressed true Christians, who sought to uphold the Christian faith. From there were also the Nine holy Martyrs: Theognides, Ruphos, Antipater, 9 Theostikhos, Artemon, Magnos, Theodotos, Thaumasios and Philemon. They hailed from various places, and were of different ages: both the young like Saint Antipater, and the very old like Saint Ruphos, and they came from various positions in society: among them were soldiers, countryfolk and city-people, and clergy. But all of them declared their faith in Christ and were all the more intense in their yearning for the spread and strengthening of the True Faith. Having shown up in the city of Kyzika, the Saints boldly confessed Christ and fearlessly denounced the pagan impiety. They were arrested and brought to trial before the city governor. Over the course of several days they were tortured, locked up in prison and again led out from it, and promised their freedom for a renunciation of Christ. But the valiant martyrs of Christ continued to glorify the Name of Christ. All nine martyrs were beheaded by the sword (+ c. 284-292), and their bodies buried nearby the city. In the year 324, – when the Eastern half of the Roman empire came under the rule of Saint Constantine the Great (306-337, Comm. 21 May), and the persecutions against Christians ended, the Kyzika Christians removed the undecayed bodies of the 9 martyrs from the ground and placed them in a church, built in their honour. Various Miracles occurred from the holy relics: the sick were healed, and the mentally aberrant brought to their senses. The faith of Christ grew within the city through the intercession of the holy martyrs, and many of the pagans were converted to Christianity. When Julian the Apostate (361-363) came to rule, the pagans of Kyzika turned to him with a complaint against the Christians for the destruction of pagan temples. Julian gave orders to rebuild the pagan temples and to lock up in prison bishop Eleusios. Bishop Eleusios was set free after the death of Julian, and the light of the Christian faith shined anew through the assist of the holy martyrs. In Russia not far from the city of Kazan was built a monastery in honour of the Nine Martyrs of Kyzika. It was built by the monk-deacon Stefan, who brought with him from Palestine part of the relics of the Saints. This monastery was built in the hope of deliverance through their intercession and prayers from various infirmities and ills, particularly the fever which raged through Kazan in the year 1687, "since, – writes Sainted Dimitrii of Rostov (+ 1709, Comm. 21 September), the compiler of the service to the 9 Martyrs, – by these Saints was given abundant grace for the dispelling of feverish and trembling sicknesses." Saint Dimitrii likewise described the sufferings of the holy martyrs and compiled a sermon on the day of their memory. SAINT EVEQUE AFFRIQUE DE COMMINGES (+6°.S.) On croit que Saint Affrique est originaire de Bourgogne et qu'il tire sa naissance d'une noble et illustre maison de cette contrée. Ses vertus le rendirent digne de gouverner le diocèse de Comminges. C'est au sixième siècle que se place son épiscopat de Saint Afrique. L'arianisme déployait encore dans le Midi des Gaules un zèle ardent à semer le poison de ses hérésies. Les succès des armes des Goths les encouragèrent à imposer aux vaincus les erreurs de l'arianisme dont ils étaient infectés de même que leur domination et les Confesseurs de la Vraie Foi subissaient la persécution. Le pays de Rouergue était une des provinces du Midi où les Goths avaient le mieux assis leur funeste empire mais où aussi l'arianisme était devenu le plus florissant. 10 Impatient de faire Gloire à Dieu indignement outragé, d'honorer le Nom de Jésus-Christ blasphémé et de prodiguer son zèle pour le Salut des âmes, Saint Affrique se dévoua à la conquête de ces peuples arrachés du sein de l'Eglise par l'hérésie. Il quitte donc Comminges et va se placer sur les lieux les plus envahisseurs et opiniâtres de l'arianisme. Il appelle ses adversaires à la lutte spirituelle tantôt par de savantes discussions religieuses ou des conférences éloquentes, tantôt par l'exposé de la doctrine orthodoxe et il fait ressortir la faiblesse et l'erreur perfide de l'arianisme. Il parvient à ramener à la Vraie Foi ces peuples trompés et retenus dans la perdition par la mauvaise influence de leurs vainqueurs gothiques. Ses succès ne devaient pas laisser les ariens indifférents et ceux-ci noircirent la réputation du Saint Evêque Missionnaire par la calomnie : ils lui imputent toutes sortes de crimes, le maltraitent, l'accablent de reproches, d'outrages et d'injures. Mais tel un roc immobile, l'Homme de Dieu est impassible et inébranlable. Au fond de sa prison où ils l'ont jeté comme à l'heure de sa libération, il poursuit son oeuvre sans découragement ni ralentissement. C'est alors que Dieu voulut assurer définitivement la victoire à l'évangélisation entreprise par Saint Affrique contre l'arianisme et Il lui vint en aide par don des Miracles qu'Il lui donna. L'un des Miracles survint lorsque Saint Affrique célébrait la Divine Liturgie. A la Communion, une auréole de feu brilla autour de sa tête; ceux-là qui étaient assez purs pour communier eurent seuls le bonheur de la contempler, comme le dit l'historien de sa vie : "quam qui sanctissimae synaxis digni erant, conspiciebant, indignis autem non aspectabilem." Après une telle vie apostolique, Saint Affrique naquit au Ciel et son corps fut enseveli dans une des villes du Rouergue qui porte désormais son nom, ville formée suite au grand nombre de fidèles que la Puissante Protection de Saint Affrique attirait à son tombeau. Ses Précieuses Reliques y étaient vénérées dans l'église collégiale établie en 1444 par les papistes mais la fureur des calvinistes les dispersa et il n'en reste plus aujourd'hui que quelques petites parcelles. Le culte de Saint Affrique est célèbre dans plusieurs villes du Midi : à Nîmes, Rodez, Castres, Comminges (Lugduni convenarum), Albi et Toulouse. Ces deux dernières villes possèdent quelques-unes de ses Saintes Reliques. On célèbre la fête de Saint Affrique dans le diocèse de Rodez le 28 avril. Vabres l'a choisi pour un de ses Protecteurs de même que Saint-Pierre. De vieilles tapisseries rappelaient quelques-uns de ses Miracles : ici c'est un imprudent navigateur qui veut traverser la Sorgue pendant qu'elle déborde et qui, précipité dans les flots, est transporté par une force invisible sur l'autre rive après avoir invoqué l'Homme de Dieu; là c'est un misérable qui après avoir contrefait le paralytique pour arracher une aumône à Saint Affrique, est réellement frappé de paralysie et n'est guéri qu'après lui avoir confessé sa faute. Plus loin, c'est le Miracle de l'auréole brillant autour de sa tête pendant la célébration de la Divine Liturgie. Pour être complet, ajoutons que tout n'est pas absolument certain dans la vie de Saint Affrique telle que nous venons de la donner : en adoptant la tradition du Propre de Rodez qui le fait Evêque de Comminges, nous avons suivi l'opinion la plus probable. Les anciens documents appellent Lugdunum la ville dont il fut Evêque. Or, il y avait trois villes épiscopales de ce nom dans les Gaules : Lugdunum Clavatum (Laon); Lugdunum Secusianarum (Lyon) et Lugdunum Convenarum (Comminges) et on doute laquelle des trois était le siège épiscopal du Saint Evêque Affrique. Les plus fortes probabilités sont cependant pour Comminges. 11 S'appuyant sur l'Histoire manuscrite des Saints du comté de Bourgogne conservée à la bibliothèque de la rue Richelieu à Paris, Théophile Raunaud soutient dans son Hagiolocium Lugdunense que Saint Affrique fut Evêque de Lyon sur le Rhône en 490. Cependant, il faut avouer que les autres historiens de la ville de Lyon et tous les hagiographes modernes, Baillet Godescard etc, ne sont ni pour cette date ni pour cette ville : ils adoptent, sans donner de preuves du reste, le sixième siècle et la ville de Comminges. Comme les documents concernant Saint Affrique ont péri dans un incendie, on en sera encore longtemps réduit à ces probabilités. St. Jason SAINTS MARTYRS ET APÔTRES JASON ET SOSIPATER DES SOIXANTE-DIX, LEURS COMPAGNONS DES SOIXANTE-DIX MARTYRS : SATURNINUS, JAKISCHOLUS (INISCHOLUS), FAUSTIANUS, JANUARIUS, MARSALIUS, EUPHRASIUS, MAMMIUS, LA VIERGE CERCYRA ET CHRISTODOLE L'ÉTHIOPIEN, À CORFOU (+1°.S.). 28 (Slaves) – 29 (Grecs) avril Both were disciples of the Apostle Paul, who mentions them in his Epistle to the Romans: "Jason and Sosipater my kinsmen greet you" (16:21). Jason was born in Tarsus of Cilicia (as was the Apostle Paul), and became bishop of that town. Sosipater was from Patras of Achaia (now Greece), and became bishop of Iconium. After serving their flocks for many years, these two travelled together to Corfu, where they were the first to preach the Gospel. They were furiously opposed by the ruler of that island, but when he died, the new king came to faith in Christ and was baptised with the name Sebastian. Jason and Sosipater remained on Corfu, freely preaching the Gospel and building up the Church until they reposed in great old age. An ancient church in the city of Corfu, dating from the first centuries, bears inscriptions that mention the Saints by name. ou The Disciple Jason hailed from Tarsus (Asia Minor). He was the first Christian in the city. The Disciple Sosipater was a native of Achaeia. They both became disciples of the Apostle Paul, who even called them his "kinsmen" (Rom. 16: 21). Saint Jason was made bishop in his native city of Tarsus, and Saint Sosipater – in Iconium. They set out to the West preaching the Gospel, and in the year 63 they reached the island of Kerkyra (Korfu) in the Ionian Sea near Greece. 12 There they built a church in the name of the First-Martyr Stephen and they baptised many. The governor of the island learned about this and locked them up in prison, where they saw seven thieves: Satornius, Iakyscholus, Faustian, Jannuarius, Marsalius, Euphrasius and Mammius. The disciples converted them to Christ. For their confession of Christ the seven prisoners died as martyrs in a cauldron of molten tar, wax and sulfur. The prison guard, having beheld their act of martyrdom, declared himself a Christian. For this they cut off his left hand, then both feet and finally his head. The governor ordered the disciples Jason and Sosipater to be whipped and again locked up in prison. When the daughter of the governor, the maiden Kerkyra, learned how the martyrs would suffer for Christ, she declared herself a Christian and gave away all her finery to the poor. The infuriated governor attempted to persuade his daughter into a renunciation of Christ, but Saint Kerkyra stood firm against both persuasions and against threats. Then the enraged father devised a terrible punishment for his daughter: he gave orders to situate her in a separate prison-cell and bring in to her the robber and murderer Murinus, so that he would defile the betrothed of Christ. But when the robber approached the door of the prison-cell, a bear pounced upon him. Saint Kerkyra heard the noise and in the Name of Christ she drove off the beast, and then by her prayer she healed the wounds of Murinus. After this Saint Kerkyra enlightened him with the faith of Christ, and Saint Murinus declared himself a Christian and thereupon was executed. The governor gave orders to burn down the prison, but the holy virgin remained alive. Then by order of her enraged father, she was suspended upon a tree, choked with bitter smoke and executed with arrows. After her death, the governor decided to execute all the Christians on the island of Kerkyra. The Martyrs Zinon, Eusebios, Neonos and Vitalius, having been enlightened by the Disciples Jason and Sosipater, were burnt. The inhabitants of Kerkyra, escaping from the persecution, crossed over to an adjoining island. The governor set sail with a detachment of soldiers, but was swallowed up by the waves. The governor succeeding him gave orders to throw the Disciples Jason and Sosipater into a cauldron of boiling tar, but when he beheld them unharmed, with tears he cried out: "O God of Jason and Sosipater, have mercy on me!" Having been set free, the disciples baptised the governor and gave him the name Sebastian. With his help the Disciples Jason and Sosipater built several churches on the island and, living there until old age, by their fervent preaching increased the flock of Christ. SAINTS MARTYRS EUSÈBE, NÉON, LÉONCE, LONGIN ET QUARANTE AUTRES À NICOMÉDIE (+303) 21 septembre - 23 – 24 – 28 avril Après avoir été cruellement tourmentés, ils périrent par le glaive durant la persécution de Dioclétien (vers 303). D'après une tradition, ces huit Chrétiens se seraient converti en voyant le supplice de Saint Georges et auraient été martyrisés un jour après lui. ou Ces quatre étaient les compagnons soldats de Saint Georges. Etant témoins de la courageuse endurance et des Miracles de Saint Georges, ces magnifiques soldats devinrent Chrétiens, ce pour quoi ils furent décapités. 13 ou The Martyrs Eusebios, Neon, Leontios, Longin and 40 Others were present at the sufferings of the GreatMartyr George (+ 303, Comm. 23 April), through which they came to believe in Christ. They were then locked up in prison. After the execution of the GreatMartyr George, the emperor Diocletian (284-305) issued an edict, that all the prisoners were to offer sacrifice to the idols. The Martyrs refused. They beat them with iron rods, almost laying bare their insides, and then their heads were chopped off with the sword (+ 303). SAINT EVEQUE ARTHEME DE SENS (+ 609) Il fut Evêque de Sens. Tout d'abord père de famille avant son épiscopat, il donna l'exemple d'un père de famille qui sut entraîner ses enfants dans la piété comme il le fit plus tard pour ses diocésains. ou Issu de l'aristocratie locale, Arthème fut engagé dans les liens du mariage avant d'être promu aux fonctions épiscopales. Au nombre de ses enfants, il eut la Pieuse Eulosie qui prit le voile. Le sacre d'Arthème eut lieu le 23 avril 579. Il reçut à la pénitence publique un Espagnol nommé Bond (Baldus) et d'un grand criminel il en fit un grand Saint. On voyait encore il y a peu, sur la rive gauche de l'Yonne, au sommet d'une montagne, les ruines d'un ermitage où vécut et naquit au Ciel Saint Bond après sept années de sévères austérités. Saint Arthème rendit son âme au Seigneur le 28 avril 609 et fut inhumé dans l'église Saint-Pierre. SAINT MARTYR TIBALD DE PANNONIE (+304) Tibald était un Slave de Pannonie. Durant le règne de Dioclétien, il fut brutalement torturé pour la Foi en Christ et souffrit en un lieu appelé Tsibal. SAINT MARTYR BABNUDA (PAPHNUTE) SAINT HIEROMARTYR MARC LE GALILEEN, EVEQUE (+82 OU 92) Galiléen de nation et disciple du Saint Apôtre Pierre, Saint Marc fut le premier Evêque des Abruzzes. Il reçut la Couronne du martyre sous Domitien SAINTS MARTYRS VITAL ET VALERIE DE MILAN, EPOUX (+ 171) Marié à Saint Valeria de Milan, père de Saint Gervais et Saint Protais, Vital était soldat et converti à la Vraie Foi. Lorsque Saint Ursicinus de Ravenne vacilla dans sa Foi sur le chemin de martyre, Vitalis l'encouragea à tenir bon. L'exposé la Foi qu'il délivra à cette occasion le conduisit à l'arrestation immédiate, la torture et le martyre. Il fut enseveli vivant à Milan. Son épouse Valérie reçut la Couronne glorieuse, elle aussi, pour avoir donné un ensevelissement décent aux Martyrs chrétiens et pour avoir refuser de sacrifier aux "dieux" des païens. Certains esprits chagrins prétendent qu'il peut s'agit de personnages de fiction. SAINTS MARTYRS POLLION, LECTEUR ETC (+ 304) Pollion fut martyrisé dans la région du Danube. A son juge qui l'interrogeait sur sa religion, il parla des devoirs "d'humanité envers les hôtes, de miséricorde envers les pauvres et de charité pour tous." 14 ou Dans la Panonnie (Hongrie), Pollion était Lecteur de l'église de Cibales. Il souffrit, à quelques années de distance, le même jour que son Saint Evêque Eusèbe sous l'empereur Dioclétien. SAINT HIEROMARTYR PATRICE L'EVEQUE DE PRUSE (+360) SAINTE MARTYRE THEODORA ET SAINT MARTYR DIDYME À ALEXANDRIE (+ 304) A Alexandrie, la Sainte et Vierge Théodora refusa de sacrifier aux idoles. Elle fut enfermée dans un lieu infâme d'où un des frères nommé Didyme la retira promptement, ayant changé de vêtements avec elle. Peu après, ils furent exécutés et couronnés ensemble dans la persécution de Dioclétien sous le président Eustrate. SAINT HIEROMARTYR LAMBERT L'EVEQUE DE MAESTRICHT EN TOXANDRIE (LIMBOURG ACTUEL) (+704) 17 septembre (martyre) – 28 avril (translation) Il naquit à Maastricht d'une famille aristocratique. Après avoir brillé sur les champs de bataille, il fut Evêque de Maastricht de 668 à sa Naissance Céleste sauf durant un intermède où l'hostilité d'Ebroïn, maire du palais, le força de se retirer à l'Abbaye de Stavelot (Belgique) où il vécut sept ans aussi humble et fervent qu'un novice. Quand son Père Spirituel l'Evêque Théodard fut tué en 671, Saint Lambert devint Evêque de Maastricht en dépit de sa jeunesse. Il fut aimé par ses ouailles pour sa Sainteté, ses travaux ascétiques et son aumône mais il fut séparé de ses brebis en 675 après que son protecteur le Roi Childeric II fût assassiné. Il se retira au Monastère de Stavelot où il vécut sept années comme n'importe lequel de ses autres frères Moines, ne réclamant aucun privilège malgré son rang ecclésiastique. 15 Une nuit d'hiver et alors que les Moines priaient dans le choeur, notre Evêque renversa un banc dont la chute dérangea la communauté. Dans l'obscurité, l'Abbé ordonna au coupable d'aller prier, nu-pieds, dehors, devant la Croix du parvis. Les Moines chantèrent les longues Matines [Orthros] puis se rendirent au chauffoir avant de regagner leur lit. On remarqua l'absence de l'Evêque. L'Abbé l'envoya chercher et l'on vit entrer Lambert couvert de neige et qui avait prié deux heures durant, agenouillé à l'extérieur. L'Abbé présenta ses excuses : "C'est à moi de te remercier," lui dit Saint Lambert d'un air joyeux. "Tu m'as permis comme le veut le Saint Apôtre Paul, de servir Dieu dans la nudité et la froidure." (2Corinthiens 11. 27) Quand le Roi Pépin de Herstal prit le pouvoir en 681, il rétablit Saint Lambert sur son siège épiscopal malgré le désir de Saint Lambert de rester à l'abri des honneurs de cette charge. Le Saint Evêque renouvela son labeur pastoral avec vigueur, visitant les paroisses les plus éloignées et prêchant l'Evangile aux païens qui habitaient toujours son diocèse en dépit du danger et des menaces mais quand le roi Pépin répudia son épouse pour la remplacer par sa concubine Alpais, Saint Lambert fut le seul Evêque qui osa le réprimander. Il encourut la colère d'Alpais qui ordonna sa mort. Ses assassins s'acquittèrent de leur tâche diabolique bien qu'ils aient trouvé une Croix briller au-dessus du modeste et humble logement qui fut le sien. Il empêcha ses gardes de répandre le sang pour le défendre. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage et le hameau grandit jusqu'à devenir la ville de Liège. Cent quarante églises portent son nom en Belgique. ou Lambert était noble de naissance mais plus encore par la pureté de sa vie. Dès ses premières années, il fut instruit dans les lettres; sa Sainteté le fit tellement aimer de tous qu'après la mort de Théodard, son maître, il fut promu à l’évêché de l’église de Maastricht. Le Roi Childéric l’aimait beaucoup et le préféra toujours aux autres Evêques mais la malice des envieux prenant le dessus et après l’avoir chassé, ils le privèrent de sa charge épiscopale et mirent Féramond sur son siège. Alors Lambert se retira dans un monastère où il passa sept ans dans l’exercice des bonnes oeuvres. Une nuit qu'il s'était levé pour prier, il fit involontairement du bruit sur le pavé. L'Abbé dit en l’entendant : "Que celui qui a fait ce bruit aille à l’instant à la Croix." Tout aussitôt Lambert courut à la croix, nu-pieds et en cilice; il y resta debout malgré la neige, la gelée et la glace jusqu'à ce que l’Abbé s'aperçut que le Saint ne se trouvait pas avec les frères qui se chauffaient après les Matines. Un frère lui dit que c'était Lambert qui était allé à la Croix; alors il le fit venir et lui demanda pardon avec les Moines. Lambert ne se contenta pas d'avoir de l’indulgence mais il leur parla d'une manière sublime sur la vertueuse patience. Après sept ans, Féramond fut expulsé et Saint Lambert, par l’ordre de Pépin, fut réintégré dans son propre siège. Or et comme il était puissant en paroles et en exemples, de même que par le passé, deux méchants s'élevant contre lui se mirent à le tourmenter gravement mais ils furent tués par les amis du Prélat. Dans ce temps-là, Lambert adressa de vifs reproches à Pépin au sujet d'une femme de mauvaise vie qu'il gardait. Dodon, parent de ceux qui avaient été tués et frère de cette femme, officier employé à la cour du Roi, rassembla des soldats et entoura de toutes parts la maison de l’Evêque dans l’intention de se venger sur le Saint de la mort de ceux qui avaient été tués. Un valet en ayant informé Lambert alors en prières saisit une épée pour se défendre mais rentré en lui-même, il jeta le glaive, jugeant qu'il valait mieux vaincre en restant tranquille et 16 en mourant que souiller ses mains dans le sang de ces impies. Alors l’Homme de Dieu recommanda à ses gens de confesser leurs péchés et de souffrir la mort avec patience. Aussitôt les impies se ruèrent sur Saint Lambert qui était prosterné en prière et le tuèrent vers l’an du Seigneur 620. Quand les assassins furent retirés, quelques-uns des serviteurs du Saint s'échappèrent et conduisirent secrètement dans une nacelle le corps de Lambert à l’église cathédrale où ils l’ensevelirent, accompagnés de tous les citoyens plongés dans la tristesse. SAINT MARTYR TIBALD DE PANNONIE SOUS DIOCLÉTIEN SAINTS MARTYRS PATRICE L'EVÊQUE, ACACE, MÉNANDRE ET POLYÈNE DE BRUSE EN BITHYNIE (+3°.S.) SAINT EVÊQUE PRUDENCE À TAZONA EN ESPAGNE, CONFESSEUR (+ AVANT 846) D'abord Ermite, il évangélisa la Catalogne avant d'être consacré Evêque. SAINT EVÊQUE PAMPHILE DE VALVA LE THAUMATURGE (+VERS 706) Païen converti, il fut Evêque de Sulmona et Corfinium en 682. Renommé pour sa Sainteté, sa charité les nécessiteux et par le don des Miracles. Il fut accusé d'arianisme car il célébrait la Divine Liturgie le dimanche avant le lever du soleil; il put s'expliquer et fut disculpé par le Pape Serge qui lui offrit une importante somme d'argent pour les pauvres de son diocèse. Il fut enseveli au tombeau en la cathédrale San Panfilo à Sulmona dans les Abruzzes vers 700. SAINT FRANCAIRE DE CLÉRÉ, CONFESSEUR En Poitou, à Cléré, près de Passavant, Saint Francaire était le père de Saint Hilaire. Sts Theognide, Rufus, Antipater, Théostique, Artémas, Magnos, Théodule, Thaumasios et Philémon de Cizique- - St Cyriaque, fondateur du monastère de la Dormition à Kargopol dans le territoire de Vologda (Russie 1402). - St Aphrodise, 1er Evêque de Béziers- St Marc, Galiléen de nation, disciple de St Pierre, premier évêque des Abruzzes, martyr sous Domitien (82 ou 92)-Sts Vital officier romain , père de Sts Gervais et Protais, martyr à Ravenne sous Marc-Aurèle (171).- Ste Valérie, épouse de St Vital de Ravenne, martyre à Milan. -Sts Maxime, lecteur quintilien et Dadas, laïcs, martyrs à Ozovia près de Durostrum (nord de la Bulgarie, près de la frontière roumaine), sous Dioclétien (probablement en 304). St Arsène, martyr. -St Agathon.- St Memnon le Thaumaturge, higoumène - St Auxive, mort en paix. - Stes Probe et Germaine, moniales irlandaises, martyres près de Laon en Picardie (Ve siècle). - St Affrique l'Evêque du Comminges, apôtre dans le Rouergue où il fut exilé par les Wisigoths ariens (Ve siècle).-Commémoration du Miracle qui eut lieu à Carthage (565). -St Arthème le Métropolite de Sens en Bourgogne (609). -St Cronan, fondateur du monastère de Roscrea en Irlande (vers 626). -St Gerard, pèlerin anglais mort en Italie (vers 639). -St Gombert, seigneur franc descendant de Chilpéric ou de Clotaire II, frère de St Nivard de Reims, fondateur de monastère et martyr en Irlande (fin du VIIe siècle). -Ste Berthe, épouse de St Gombert puis abbesse d'Avenay en Champagne et martyre assassinée par des membres de sa famille (fin du VIIe siècle).-St Pamphile l'Evêque de Valva dans les Abruzzes (vers 700). -St Prudence l'Evêque d'Armentia en Espagne (vers 700). -St Emon l'Evêque de Noyon en Picardie, martyr par la main des Vikings païens (860). -Ste Anne, martyre (Russie 1939). Lecture de l’Epître Pas de Lecture ce jour 17 Lecture de l’Evangile Pas de Lecture ce jour REFLEXION - Les Mystères de Notre Salut s'achèvent avec l'Apparition de Dieu parmi les hommes dans un corps humain. Saint Méliton de Sardes écrit : "Les Oeuvres du Christ, à la suite de Son Baptême, manifestent et prouvent au monde que Sa Divinité était cachée dans Son Corps. Etant Dieu, Il était aussi un homme parfait. Il nous révèle Ses deux Natures. Divine par Ses Miracles accomplis tout au long des trois années suivant Son Baptême et Son humanité durant toutes ces années où la faiblesse de la chair cache les marques de Sa Divinité alors même qu'Il était vraiment le Dieu Eternel." La manière de l'union de la Divinité avec l'humanité est difficile à comprendre mais l'évènement de l'Apparition de Dieu comme homme parmi les hommes est parfaitement compréhensible, découlant de l'Amour de Dieu pour l'humanité. Pas même la Création du monde comme évènement, n'est plus compréhensible que cela; l'on pourrait même dire, elle est même moins compréhensible, moins que l'évènement au-dessus de tous les autres : l'Incarnation de Dieu. CONTEMPLATION - Pour contempler l'Ascension du Seigneur Jésus-Christ : 1. Comment Il a guidé Ses Disciples vers la colline près de Béthanie; 2. Comment avec Ses Mains Levées, Il bénit les Disciples. HOMELIE - Chercher la Face du Seigneur "C'est Ta face, Seigneur que je cherche"(Psaume 27,8). "Fais luire Ta face sur Ton serviteur" (Psaume 31,17). Le Roi David aspirait à ce que de simples pécheurs le reçoivent sans même le chercher. Le Roi David était plongé dans les ténèbres et aspirait à voir la Face Lumineuse du Seigneur qui fut révélée à de simples pécheurs dans son complet magnificence. Le Roi David appartenait à la période de l'attente mais les disciples appartenaient à la période de l'accomplissement. En son temps (la période d'attente), il n'y avait que l'annonce de la Venue du Seigneur mais là (période d'accomplissement), la Venue du Seigneur. Ici un pressentiment et des rêves éveillés à propos de la Face du Seigneur, Son Eclat et la Beauté de cette Face. La Face du Seigneur était radieuse déjà avant la Résurrection et combien plus encore après la Résurrection! L'Inextinguible Flamme de la Divinité se tenait cachée derrière l'Icône de Son corps et resplendissait à travers cette Icône corporelle. Les disciples le contemplèrent fixement et alors ils se réjouirent en leur coeur. Quarante jours durant, ils contemplèrent Son Corps Glorifié et se réjouirent dans leurs coeurs! Ô mes frères, nous aussi, cherchons la Face Radieuse du Seigneur afin de ressentir le plaisir qui a enflammé les Anges de Dieu. Si nous nous mettons à Le chercher ardemment durant cette vie-ci alors nous Le verrons, au moins dans l'autre vie. Si nous ne Le cherchons pas durant cette vie alors nous ne Le verrons pas ni dans cette vie-ci ni dans l'autre vie. Frères, aspirons après la Face du Christ! La moindre de Ses Paroles nous montre quelque aspect de Sa Face. Chacun de Ses Saints nous montre quelque rayon de Sa Face Radieuse. En aspirant après Lui, frères, observons la Face du Seigneur. Récoltons rayon après rayon jusqu'à ce que se révèle le soleil tout entier. Enchâssons ce Soleil dans la profondeur de nos coeurs afin qu'Il illumine nos coeurs corporels de l'intérieur. Plantons cette inexprimablement douce vigne en nos coeurs afin que nous puissions goûter cette boisson immortelle qui saoula les Anges. Ô Seigneur, Porteur de la Lumière, montre-nous Ta Face Radieuse, à nous, Tes Serviteurs. Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur de ce Sanctoral "Prologue d'Ochrid

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