samedi 29 mai 2010

Dimanche après la Pentecôte, Extrait du Prologue d'Ochrid de Saint Nicolas Vélimirovitch.

CE DIMANCHE APRES LA PENTECOTE, NOUS CELEBRONS LA MEMOIRE DE
TOUS LES SAINTS QUI ONT VECU DANS LE MONDE ENTIER
De Mon Seigneur et Dieu je loue tous les amis,
souhaitant d'être un jour dans leur grand nombre admis.
Les Saints Pères de l'Eglise ont décrété de célébrer la présente fête après la Descente du Très
Saint Esprit pour montrer en quelque manière que Sa Venue s'est produite par l'intermédiaire
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des Apôtres, instruisant et sanctifiant ceux qui appartiennent à notre terrestre condition pour
parfaire ceux qui avaient été déchus de l'Ordre Angélique, pour les restaurer dans leur
première dignité, le rapprocher de Dieu par Son Verbe Incarné : les uns par le témoignage et
le sang, les autres par une vie et une conduite vertueuse et Il accomplit ce qui dépasse notre
nature. L'Esprit descend sous forme d'un feu dont la tendance naturelle est de s'élever et notre
poussière monte vers le Haut, elle qui a un penchant naturel vers le bas. Alors notre terrestre
condition, notre chair qui vient d'être assumée et divinisée par le Verbe de Dieu incarné et qui
en s'élevant s'est assise à la droite de la Gloire du Père, entraîne maintenant tous ceux qui le
veulent, selon la promesse du Verbe Divin nous montrant les effets de la réconciliation. Quel
est le but le plus désirable de Sa Venue dans la chair auprès de nous et de tout Son Plan de
Salut, sinon d'avoir mené les bannis de jadis à l'Unité avec Dieu et à Son Amour, d'avoir tiré
des nations un peuple qui ne le connaissait pas tandis que la nature humaine offre à Dieu,
comme prémices, ceux qui en elle lui ont plus de façon particulière. Et c'est une des raisons
pour lesquelles nous célébrons cette fête de Tous les Saints.
La seconde, c'est que beaucoup de ceux qui ont plu à Dieu par leur haute vertu sont par
ailleurs demeurés inconnus auprès des hommes même si peut-être ils ont reçu Grande Gloire
auprès de Dieu. Ou bien du fait que beaucoup ont vécu selon le Christ en Inde, en Egypte, en
Arabie, en Mésopotamie, en Phrygie, au-dessus du Pont-Euxin ou dans tout le Couchant,
jusqu'aux îles britanniques, en somme en Orient et en Occident mais qu'il n'était pas facile à
cause de leur grand nombre de les vénérer comme il convient et comme il est d'usage dans
l'Eglise. Afin donc d'obtenir également l'aide de tous ces Saints en quelque lieu de la terre
qu'ils aient plu à Dieu et aussi à cause des Saints qui allaient peut-être venir encore, les Pères
ont décidé de célébrer cette fête de Tous les Saints pour les vénérer tous de façon exhaustive,
des premiers aux derniers, qu'ils soient connus ou inconnus, tous ceux qu'a sanctifiés
l'habitation de l'Esprit Saint.
La troisième, c'est qu'il fallait réunir en un seul jour les Saints fêtés chaque jour en particulier
afin de montrer qu'ils ont combattu pour un seul et même Christ, que tous ont parcouru le
même stade de la contemplation et de la vertu, que tous ont été dignement couronnés comme
les Serviteurs de l'Unique Dieu, qu'ils nous ont formés en tant que membres du corps
mystique du Christ, c'est-à-dire de l'Eglise, qu'ils ont rempli le monde d'En-Haut, qu'ils nous
invitent nous aussi à mener, de façon différente et variée, le même combat vers lequel chacun
reçoit la force de s'élancer de tout coeur vers le Créateur.
A tous les Saints qui depuis les siècles ont existé, l'Illustre Empereur Léon le Sage a consacré
une grande et belle église près du sanctuaire des Saints Apôtres à l'intérieur de
Constantinople. Il la fit construire tout d'abord, à ce qu'on dit, avec l'intention de la faire
dédicacée à sa première femme Théophanô qui avait été hautement agréable à Dieu et ce de
manière étonnante au milieu de l'agitation du monde et à l'intérieur des palais impériaux.
Après avoir communiqué son projet à l'Eglise, cette lui objecta que celle qui hier et avant-hier
était corrompue par le luxe et les délices de la cour ne pouvait pas être vénérée aussi vite au
point qu'on l'honore d'une église importante et magnifique, sans laisser au temps de lui
accorder l'honneur et la vénération dans la mesure où elle avait été agréable à Dieu. Et le Sage
Empereur, avec l'agrément de toute l'Eglise, consacra l'édifice à Tous les Saints de l'univers
en disant : "Si Théophanô est elle-même Sainte, qu'elle soit comptée avec eux tous!"
C'est probablement à ce moment-là qu'on se mit à célébrer davantage la présente Fête, même
si elle existait déjà auparavant. Pour cette raison, elle prit place à la fin du Triode pour
clôturer définitivement la série des Fêtes mobiles. Car même si le bon ordre avec lequel
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l'Eglise s'est constituée a commencé bien avant, il a atteint peu à peu sa perfection comme il
convenait. Mais c'est précisément à l'époque de cet empereur qu'il s'est tout à fait établi et fixé
dans la forme qu'il a maintenant. En somme, le Triode contient en lui-même et soigneusement
énoncé tout ce que Dieu a opéré ineffablement à notre sujet : le châtiment du Diable qu'il fit
choir du Ciel après la première désobéissance, celui d'Adam qu'il chassa du Paradis après sa
faute, toute l'oeuvre salvifique du Verbe Divin en notre faveur, notre réintégration dans les
Cieux grâce à l'Esprit Saint et la façon dont nous remplissons à nouveau l'ordre dont nous
étions déchus et qui se manifeste par les Saints.
Il faut savoir que nous fêtons maintenant tous les êtres qu'en Sa Bonté a sanctifiés l'Esprit
Saint : les esprits sublimes et sanctificateurs, les neufs choeurs des Anges, les Ancêtres et les
Patriarches, les Prophètes et les Saints Apôtres; les Martyrs et les Pontifes, les Hiéromartyrs et
les Hosiomartyrs, les Vénérables et les Justes ainsi que de toutes les Saintes Femmes et tous
les Saints anonymes. Avec eux soient tous les Saints à venir! Avant tous en tous et avec tous,
la Sainte des Saints : la Toute Sainte Qui sans conteste surpasse tous les Ordres Angéliques,
Notre Souveraine la Très Sainte et Toujours Vierge Marie la Mère de Dieu.
6 mars – Dimanche de Tous les Saints
L'ICONE DE LA MERE DE DIEU "BENIS DES CIEUX" ("BLAGODATNOE NEBO")
Elle se trouve sur l'iconostase de la cathédrale de l'ArchAnge dans le Kremlin de Moscou.
Auparavant, cette Icône était à Smolensk et fut amenée à Moscou par Sophia, fille du prince
lituanien Vitovt lorsqu'elle devint l'épouse du Prince Basile de Moscou (1389-1425). Sur
l'Icône, la Mère de Dieu est dépeinte en pleine taille. Sur Son bras gauche se trouve le Divin
Enfant. Certains appellent aussi cette Icône de la Mère de Dieu "Comment nous
T'appellerons." Cette Icône est aussi commémorée le Dimanche de Tous les Saints.
ou
The Icon of the Mother of God, named "Graced of Heaven" ("Blagodatnoe Nebo"), is situated
on the iconostas of the Moscow ArchAngel cathedral of the Kremlin. It is known, that this
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image was earlier situated at Smolensk and brought to Moscow by Sophia, daughter of the
Lithuanian prince Vitovt, when she became the spouse of the Moscow prince Vasilii
Dmitrievich (1389-1425). On the icon, the Mother of God is imaged in full stature. On Her
left arm is the Divine-Infant. Certain people call also this image of the Mother of God "What
Name we Thee" ("Chto Tya narechem").
Besides the day of 6 March, celebration of this image is made also on the Sunday of All
Saints.
Dimanche de Tous les Saints – 13 août
UPON THE "SEVEN-ARROW" ("SEMISTREL'NA") ICON OF THE MOTHER OF GOD
Upon the "Seven-Arrow" ("Semistrel'na") Icon of the Mother of God is depicted a piercing by
seven arrows. For a long time the icon was situated at the bell-tower stairway entrance of a
church in honour of the Apostle John the Theologian (near Vologda). Turned face
downwards, they mistook the icon for an ordinary board along which they walked, until a
cripple in the city of Kadnikova had a vision; that he would receive healing after a prayer
before this icon. They served a molieben before the discovered icon, after which the sick one
became well. The icon was especially glorified in 1830 during the time of a cholera epidemic
at Vologda.
Lecture de l’Epître
Heb XI : 33-40
11.33 qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses,
fermèrent la gueule des lions, 11.34 éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de
l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées
étrangères. 11.35 Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d'autres furent livrés
aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection;
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11.36 d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; 11.37 ils furent lapidés,
sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de
peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, 11.38 eux dont le monde n'était pas
digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. 11.39
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était
promis, 11.40 Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent
pas sans nous à la perfection.
Heb XII : 1, 2
12.1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins,
rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec
persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 12.2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le
consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix,
méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
Lecture de l’Evangile
Matthieu X : 32, 33, 37, 38
10.32 C'est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi
devant mon Père qui est dans les cieux; 10.33 mais quiconque me reniera devant les hommes, je
le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.
10.37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime
son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; 10.38 celui qui ne prend pas sa croix, et
ne me suit pas, n'est pas digne de moi.
Matthieu XIX : 27-30
19.27 Pierre, prenant alors la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi;
qu'en sera-t-il pour nous? 19.28 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de
l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui
m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus
d'Israël. 19.29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son
père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le
centuple, et héritera la vie éternelle. 19.30 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs
des derniers seront les premiers.
Cycle fixe : Commémorations
SAINTS NECTAIRE (+1550) ET THEOPHANE (+1544)
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Saints Nectaire et Théophane étaient deux frères de la noble et puissante famille des
Apsarades de Ioannina. Après avoir reçu une excellente éducation, ils renoncèrent aux
illusions et à la fausse gloire de ce monde et devinrent Moines sous la direction d'un Saint
Ancien nommé Sabas dans une île du lac de Ioannina. Celui-ci les instruisit sur les principes
de la vie ascétique et ils embrassèrent pour le reste de leur vie un mode de vie strict et sans
complaisance pour le repos de la chair : ils ne prenaient jamais d'huile, mAngeaient souvent
qu'une fois tous les deux jours et Théophane porta jusqu'à sa Naissance au Ciel de lourdes
chaînes sur le corps. A la Naissance Céleste de leur Ancien dix ans plus tard, les deux frères
qui avaient été ordonnés au sacerdoce mais se sentaient orphelins, se rendirent sur la Sainte
Montagne de l'Athos au Monastère de Dionysiou réputé pour son austérité afin d'y prendre
conseil du Saint Patriarche Niphon. Celui-ci leur recommanda de retourner dans leur ermitage
pour y vivre en conformité aux enseignements reçus de leur Ancien. Mais à leur retour, ils
découvrirent que les fondateurs laïcs du monastère exigeaient le paiement de droits de
propriété. Désireux de préserver leur quiétude et d'éviter les chicanes, les deux frères
préférèrent abandonner leurs justes droits et ils partirent construire un nouvel ermitage à
l'intérieur de l'île où ils édifièrent par la suite deux églises, l'une dédiée au Précurseur et l'autre
à Saint Nicolas (1507) et à proximité duquel leurs trois soeurs s'installèrent ainsi que leurs
parents pour y mener eux aussi la Vie Angélique. Mais là encore, à l'instigation de l'Ennemi
du genre humain qu'est l'Ange déchu jaloux des Moines, les autorités ecclésiastiques et civiles
de l'endroit ne cessèrent de tracasser les deux Ascètes qui avaient pourtant obtenu du
Patriarche toute licence pour y fonder un monastère indépendant. Se souvenant du conseil de
Saint Niphon qui leur avait dit : "Si une épreuve survient, ne résistez pas mais fuyez de ce lieu
pour trouver un autre endroit où vous pourrez vivre en paix," ils choisirent une fois de plus
d'abandonner tout ce qu'ils avaient construit avec labeurs et à grands frais par amour de
l'hésychia. Ils se rendirent alors aux Météores en Thessalie qui étaient en passe de devenir le
plus important centre monastique de l'époque.
Après en avoir reçu l'autorisation de l'Higoumène du Monastère de la Transfiguration, ils
passèrent sept ans sur l'un de ces nids d'aigles nommé la colonne du Précurseur. Puis en 1518,
ils s'installèrent sur l'inaccessible rocher de Barlaam où un Moine de ce nom y avait jadis
construit une église des Trois-Hiérarques, tombée depuis en ruine. Ils la restaurèrent et leur
mode de Vie Angélique y attira bientôt d'autres Moines. La communauté grandit rapidement
jusqu'au nombre d'une trentaine si bien que l'on dût ériger une nouvelle église dédiée à Tousles-
Saints. Les deux frères prirent soin d'édifier aussi tous les autres bâtiments nécessaires à la
vie cénobitique ainsi que de doter le monastère de dépendances agricoles pour que leurs
Moines puissent persévérer sans soucis dans l’oeuvre de Dieu. Ils les instruisaient tant par la
parole que par l'exemple sur les moyens d'acquérir la perfection de l'âme et parvenus à la fin
de leur séjour terrestre, ils leur laissèrent le récit de leur vie et un testament qui les exhortait à
rester unis comme les membres d'un seul corps et à rivaliser par le zèle dans la vertu.
Lorsqu'on acheva l'église, le 17 mai 1544, Saint Théophane gravement malade depuis dix
mois, s'y fit transporter pour y voir le résultat de tant de labeurs. Il rendit Grâces à Dieu, bénit
les frères et les ouvriers puis retourna dans sa cellule où il se prépara à rejoindre la Vraie Vie.
Pendant que les frères chantaient le Canon pour les agonisants, un astre lumineux brillait audessus
de l'endroit et dès que le Saint eut rendu l'âme, il disparut. Quant à Saint Nectaire, il
trouva le Repos le 7 avril 1550.
SAINTS MARTYRS SOLOKHON, PAMPHAMYROS ET PAMPHALON A
CHALCEDOINE (+298)
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The Holy Martyrs Solokhon, Pamphamyros and Pamphalon: The holy Martyr Solokhon, a
native Egyptian, suffered for Christ during the reign of the emperor Maximian (284-305). The
holy Martyrs Pamphamyros and Pamphalon also at the same time accepted death for Christ
together with him. All of them served in the imperial armies in the regiment of the tribune
Campanus. During the time of persecution against Christians by the emperors Maximian and
Diocletian, Campanus with his soldiers was sent to the city of Chalcedon. All the soldiers of
his regiment were required to offer sacrifice in an idolous pagan temple there. The three
soldiers – Saints Solokhon, Pamphamyros and Pamphalon, refused to offer sacrifice to idols,
explaining, that they worship only the True God, the Lord Jesus Christ. On the orders of
Campanus they subjected them to terrible tortures, during the time of which the holy Martyrs
Pamphamyros and Pamphalon died. Saint Solokhon survived the torture and remained alive,
glorifying Christ. The torturer in great Anger gave orders to open the mouth of Saint
Solokhon and pour in it by force the idol-worship blood. But Saint Solokhon so strongly
clenched his teeth, that they were not able to open them even with iron, – the sword bent, and
the saint broke his bonds and stood before the torturer, continuing to glorify Christ. There was
a voice from the heavens to Saint Solokhon, encouraging him to endure to the end. At the
command of the torturer they subjected the saint to a merciless beating, after which they
dragged the bruised man over sharp stones, demanding a renunciation of Christ, but the holy
martyr remained steadfast. Then it was commanded to hang him up by one hand, and to his
leg tie an heavy weight. In such a position Saint Solokhon hung for about three hours. When
finally however they cut the ropes, then to the surprise of everyone Saint Solokhon stood up
straight on his feet like an healthy man. Crazed with Anger, Campanus seized a writing-reed
and with force thrust it deeply into the ear of the holy martyr. The sufferer fell down, and
Campanus and the soldiers departed, having cast him aside. Christians carried the martyr to
the house of a certain pious widow and placed him on a cot. The saint partook of food and
conversed with the Christians, exhorting them to stand firmly for the faith, and then having
prayed and lifted up his eyes to heaven, he gave up his soul to the Lord Jesus Christ.
Saint Apôtre Paul, Saints Barsanuphe de Tver, Saint German de Kazan et Sainte Eudoxie
SAINTE EUDOXIE, EN MONACHISME EUPHROSYNIE, GRANDE-DUCHESSE DE
MOSCOU (+ 1407) 17 mai – 7 juillet
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La Moniale Euphrosyne, Eudoxie dans le monde, fut la fille du Prince de Suzdal Dimitrios
Constantovich (+ 1383). A partir de 1367, elle devint l'épouse du Grand-Prince de Moscou
Dimitri Donskoi. Leur heureuse union fut pour la Russie un gage d'union et de paix entre
Moscou et Suzdal. Saint Alexis, Métropolite de Moscou et même Saint Serge de Radonège
qui baptisèrent un des fils de Dimitri et d'Eudoxie, eurent une grande influence sur la vie
spirituelle de la Princesse Eudoxie. La Sainte Princesse fut une bâtisseuse d'églises. En 1387,
elle fonda le Monastère féminin de l'Ascension au Kremlin de Moscou. En 1395 durant
l'invasion de la Horde d'Or dans les régions Sud de la Russie, l'Icône Vladimir de la Mère de
Dieu fut transférée à Moscou sur son conseil, défendant miraculeusement la terre russe.
Durant le Printemps, la Princesse portait secrètement des chaînes sous ses magnifiques habits
royaux. C'est sous sa protection que fut peinte la célèbre Icône de l'ArchAnge Michel qui
devint par la suite l'Icône Protectrice de la cathédrale de l'ArchAnge du Kremlin. Après avoir
élevé cinq fils, la Princesse fut tonsurée Moniale sous le nom d'Euphrosyne. Elle accomplit
son Voyage Céleste le 7 juillet 1407 et fut enterrée au Monastère de l'Ascension qu'elle avait
fondé. On trouve avec elle un exemple de la vieille poésie ecclésiale russe, la "lamentation de
la princesse pour son époux parti à trente-neuf ans."
De part et d'autre du Saint Athanase le Nouveau, Evêque et Thaumaturge de Christianopolis
SAINT MARTYR ANDRONICUS & SAINTE MARTYRE JUNIA DES 70 DISCIPLES
(+58)
En Orient, Saint Andronique et Sainte Junia du nombre des soixante-douze Disciples de
Jésus-Christ et dont Saint Paul a fait l'éloge dans son Épître aux Romains (16,7) : "Saluez
Andronique et Junia, mes parents, les compagnons de mes liens qui sont considérables entre
les Apôtres et qui ont embrassé la Foi de Jésus-Christ avant moi." Ces deux disciples de Notre
Seigneur ont évangélisé notamment Apamée, en Syrie, Comanes dans le Pont et l'Illyrie.
ou
The Holy Disciple from the 70 Andronicus and his helper in apostolic works, Saint Junia
(June), were relatives of the holy Apostle Paul. They laboured much, preaching the Gospel to
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pagans, about which the Apostle Paul makes mention in his Epistle to the Romans: "Greet
Andronicus and Junia, my kinsfolk and prisoners with me, acknowledged amongst the
Apostles and having still before me believed in Christ" (Rom. 16: 7). Saint Andronicus was
ordained bishop of Pannonia, but the preaching took Saint Junia and him also to other lands,
far from the boundaries of his diocese. By the efforts of Saints Andronicus and Junia the
Church of Christ was strengthened, pagans were converted to the knowledge of God, many
pagan temples ceased functioning, and in their place were erected Christian churches. From
the service in honour of these saints it is known, that they suffered martyrdom for the Name
of Christ.
In the V Century, during the reign of the emperors Arcadius and Honorius, their holy relics
were uncovered on the outskirts of Constantinople together with the relics of other martyrs "at
the Eugenius gate" (Comm. 22 February).
It was revealed to the pious cleric Nicholas Kalligraphos that among these 17 martyrs were
also the relics of the holy Disciple Andronicus. Afterwards on this spot was built a
magnificent church.
SAINT MAILDULF (OU MAELDUBH), ABBE DE MALMESBURY (+673)
Endormi en 673 à l'Abbaye de Malmesbury en Angleterre, le Moine irlandais Saint Maildulf
quitta sa terre natale pour diffuser l'Evangile en Angleterre. Il s'installa dans une forêt isolée
comme il y en avait en ces temps dans le nord-est du Wiltshire. Après avoir vécu quelques
temps en Ermite, il commença à rassembler les enfants des environs pour les éduquer. Son
ermitage devint alors une école où il aura Saint Aldhelm parmi ses disciples. L'école et la
fondation firent florès même après sa Naissance Céleste et acquirent une réputation
d'érudition sous le nom de Malmesbury.
16 – 17 mai
SAINT NOUVEAU MARTYR NICOLAS DE METSOVO (+ 1617)
Le NéoMartyr Nicolas fut brûlé par les Turcs en 1617. Son Chef se trouve au Monastère
Varlaam dans les Météores.
ou
Apprenti boulAnger chez un Turc de Trikkala en Thessalie, il renia le Christ. Puis il s'en
repentit et retourna dans son pays natal Metsovo en Epire pour y reprendre sa vie chrétienne.
Reconnu par un barbier turc, il obtint son silence en lui livrant chaque année un chargement
de bois. Après quelques années et toujours tenaillé par le remord de son parjure, il se fit
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reconnaître publiquement comme Chrétien à Trikkala. Arrêté, il fut mis en prison, condamné
à endurer la soif et la faim tout en étant fustigé à chaque interrogatoire. Enfin le juge fit
allumer un grand brasier sur la place du village et l'on y jeta. Et c'est ainsi qu'il rendit le
témoignage de sa Foi retrouvée.
SAINT MADRON (OU MADEN, MADERN) DE CORNOUAILLES, ERMITE (+545)
Endormi près de Land's End en Cornouailles, Saint Madron, Ermite en Bretagne d'origine
cornique, est le Protecteur de nombre d'églises y compris le lieu de son ermitage à la Source
Saint Madern en Cornouailles et de deux paroisses à Saint-Malon. Nombre de Miracles sont
attribués à Saint Madron bien qu'on ne connaisse fort peu de sa vie en dehors des dédicaces en
Cornouailles et Bretagne. On l'a identifié avec Saint Medran, disciple de Saint Kieran, le
Gallois Saint Padarn ou un homme du lieu qui aurait accompagné Saint Tudwal en Bretagne.
Tropaire de Saint Madern ton 2
Parmi les ténèbres du paganisme en Cornouailles/
tu as brillé comme Témoin du Christ./
Saint Ermite Madern, implore Le/
que la lumière que tu fis briller puisse jaillir de nos coeurs.
SAINT MEGALOMARTYR NICOLAS DE SOFIA (+1555)
SAINT STEPHANE LE NOUVEAU, PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE (+893)
Saint Stéphane, Patriarche de Constantinople, était le plus jeune fils de l'Empereur Basile le
Macédonien et frère de l'Empereur Léon le Sage. Il reçut le Mystère de la prêtrise dignement
sous le Patriarche Saint Photios. Lorsque en 886 ce dernier fut contraint d'abandonner le siège
patriarcal, Saint Stéphane fut élevé à ce même trône patriarcal.
Saint Stéphane veilla avec vigilance spirituelle sur son troupeau spirituel. Il était
compatissant et il avait l'habitude d'intercéder pour ceux qui étaient sans; il se dévouait luimême
aux veuves et aux orphelins; il se distingua par une extrême modération. Il s'endormit
dans le Seigneur paisiblement en 893 et fut enseveli dans le Monastère de Sikellian.
SAINT MARTYR MONTAIN (OU MONTAN), ERMITE A LA FERE (+5°.S.)
20 septembre - 17 mai
De race royale, disent quelques auteurs, il vint de la Champagne (440) prêcher l'Evangile sur
les bords de la Chiers (rivière qui naît au bourg d'Esch en Belgique, baigne Longwy,
Longuyon, Montmédy, Carignan et se perd dans la Meuse près de Sedan). Il établit sa cellule
près d'Iré-les-Prés sous le rocher de Mad (Montmédy) consacré alors à l'immolation des
victimes païennes. Il éleva deux petites chapelles, l'une au Valendon et l'autre à Iré-les-Prés.
Celle-ci appelée depuis longtemps la Mère de dieu de Iré serait l'église-matrice de Montmédy.
On lui attribue encore la fondation à Juvigny d'un oratoire dédié en l'honneur de Saint Denis,
Apôtre des Gaules, qu'il bâtit sur l'emplacement d'un temple de Jupiter, origine assez probable
du nom de Juvigny (Joviniacum). Le courageux Anachorète poursuivi par les idolâtres se
réfugia au fond des bois avec quelques disciples. Plusieurs hagiographes disent qu'il endura le
martyre.
Il rechercha la présence de Dieu dans sa solitude. Par son rayonnement, il empêcha l'hérésie
de Nestorius de progresser dans cette région.
ou
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Tandis que les Gaules étaient le théâtre des guerres, des concussions et des rapines, un
solitaire nommé Montain ou Montan (Montanus) vivait sur la Cher, près de Juvigny dans le
Luxembourg.
Formé à la vertu dès l'enfance, il vivait séparé du monde pour n'avoir de commerce qu'avec
Dieu et se livrer tout entier aux exercices de la pénitence. Inquiété dans sa retraite par les
courses des Barbares, il la quitta et alla chercher une solitude plus profonde à La Fère (Aisne),
lieu alors rempli de bois et environné de précipices et de marais. Là, Montan, tout occupé des
besoins de l'Eglise troublée par les guerres et par l'hérésie de Nestorius que le Concile
Oecuménique d'Ephèse (431) venait de condamner, ne cessait d'implorer le Secours du Ciel.
Ses prières ne furent pas sans effet. Un jour que Montan reposait d'un léger sommeil, il fut par
trois fois averti de prédire à Célinie, noble dame de la contrée, qu'elle aurait un fils et de lui en
déclarer en même temps le nom et les mérites. Tout à coup il lui semble que par une Grâce
Divine, il est transporté au milieu du choeur des Anges et de l'assemblée des Saintes âmes,
tenant ensemble conseil et conférant de la subversion ou de la restauration des Eglises des
Gaules : tous déclarent que le temps est venu d'en avoir pitié et en même temps une voix qui
retentit avec douceur se fait entendre d'un lieu plus élevé et plus secret : "Le Seigneur a
regardé du Saint des Saints et du Ciel en la terre pour entendre les gémissements de ceux qui
sont enchaînés et pour briser les fers des fils de ceux qui ont péri afin que Son Nom soit
annoncé parmi les nations et que les peuples et les rois se réunissent ensemble pour Le
servir." La voix disait "que Célinie concevrait un fils nommé Rémi, auquel le peuple serait
confié pour être sauvé."
Après avoir reçu une si grande et si douce consolation, le Saint Personnage trois fois averti
d'accomplir sa mission, vint annoncer à Célinie l'oracle de la Céleste Vision. Or cette mère
bienheureuse avait eu longtemps auparavant dans la fleur de sa jeunesse, de son mari Emile,
un fils nommé Principe (ou Prince), depuis Evêque de Soissons et père de Saint Loup, son
successeur à l'épiscopat de la même ville : la Bienheureuse Célinie s'étonne : comment, déjà
vieille, elle enfanterait son fils et le nourrirait de son lait, d'autant que son mari et elle-même,
grandement avancés en âge, épuisés, n'avaient plus ni espoir ni désir d'avoir désormais des
enfants. Mais le Bienheureux Montan devenu aveugle pour un temps afin que les fruits de la
patience abondent en lui, déclare à Céline que ses yeux doivent être arrosés de son lait et
qu'aussitôt il recouvrera la vue. Cependant les bienheureux parents se livrent à la joie d'une si
grande consolation et "quand le moment arrivaé," le futur Pontife de Jésus-Christ vin au
monde heureusement et reçu sur les Saints Fonts de Baptême le nom de Rémi. L'heureuse
promesse faite au Saint Prophète est ainsi fidèlement accomplie car pendant l'allaitement, ses
yeux sont arrosés du lait de la bienheureuse mère Célinie et il recouvre la vue
miraculeusement.
Si Montan vécut encore quelques années après avoir recouvré la vue, il retourna dans sa
solitude de La Fère au lien dit la Fosse de Saint-Montan et il y rendit son âme au Seigneur le
17 mai. La ville de La Fère et sa collégiale ont pris pour Protecteur Montan. On conserve
encore aujourd'hui une petite portion de ses Reliques à l'église paroissiale papiste et à la
chapelle papiste de l'Hôtel-Dieu. La cathédrale de Laon possédait autrefois le Chef et un bras
du Saint solitaire mais c'est l'Abbaye de Juvigny qui détenait la principale partie de son corps.
SAINTE FRAMECHILDE (OU FRAMEUZE) (+ 685)
Mère de Sainte Austreberte, Sainte Framechilde était issue d'une famille puissante de
Germanie et elle épousa Badefroy, noble seigneur de la cour de Dagobert II. Les anciens
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hagiographes unissent ces deux noms et disent que Badefroy et Sainte Framechilde étaient
"l'un et l'autre d'une très haute vertu et d'une grande sagesse de conduite, fermes dans la Foi,
remarquables par leur charité et leur amour de la justice, nourrissant leurs âmes des Saintes
Espérances de la Foi et se faisant un devoir et un bonheur de secourir les pauvres de Jésus-
Christ."
La vie de Sainte Austreberte, leur fille, nous apprend l'opposition momentanée qu'elle
rencontra à son projet de se consacrer à Dieu : Badefroy dut en être le principal et peut-être
l'unique auteur. Pour la Bienheureuse Framenchilde, elle pouvait reconnaître dans ces
instances de sa fille la vérité d'une vision qu'elle avait eue, dit-on, avant sa naissance et dans
laquelle on lui apprenait que l'enfant qu'elle portait dans son sein attirerait beaucoup d'âmes à
Jésus-Christ. Et cette parole eut donc son entier accomplissement à compter du jour où
Austreberte se retira au Monastère du Port, près d'Abbeville.
On ne connaît rien de plus de la vie de Sainte Framenchilde qui s’endormit un 17 mai vers l'an
685. On l'enterra dans l'église de Marconne qu'elle avait fait bâtir elle-même. Son corps fut
levé de terre en 1030 par Baudouin l'Evêque de Théreouanne. Ses Reliques reposaient dans
l'Abbaye de Montreuil-sur-Mer fondée par Sainte Austreberte. On en gardait aussi une partie
dans l'église collégiale et paroissiale d'Hesdin. La châsse de Montreuil fut détruite par les
proto-bolcheviks français mais quelques ossements encore vénérés aujourd'hui à l'église
paroissiale papiste de cette ville, ont été sauvés.
SAINTE MARTYRE RESTITUTE, VIERGE (+4°.S.)
La tradition la fait placer par ses bourreaux dans une barque remplie d'étoupe pour y être
brûlée vive. Les mariniers la conduisirent en haute mer, allumèrent l'étoupe mais les flammes
se retournèrent contre eux et ils moururent dans d'atroces souffrances tandis que Sainte
Restitute accéda paisiblement au Ciel. La barque conduisit son corps jusqu'à Ischia en Italie et
de là ses Reliques furent emmenées à Naples. La vérité, c'est que les Reliques vinrent à Ischia
au neuvième siècle en provenance de Teniza près de Carthage où il semble bien que Sainte
Restitute ait subi le martyre au début du quatrième siècle.
ou
Sous l'empire de Valérien, elle fut diversement torturée par le juge Proculus, en Afrique et
placée dans une nacelle pleine d'étoupes et de poix pour être brûlée en pleine mer mais dès
qu'on y mit le feu, la flamme se tourna contre ceux qui venaient de l'allumer et elle, se mettant
à prier, rendit ainsi son esprit à Dieu. Son corps avec la nacelle vint aborder par la volonté de
Dieu à l'Île d'Ischia, près de Naples où les Chrétiens le reçurent avec une grande vénération.
Constantin le Grand fit depuis bâtir une église en son honneur dans la ville de Naples. Sainte
Restitute ne fut pas oubliée à Carthage : on pense que c'est à cette Sainte Martyre qu'était
consacrée la grande basilique connue sous son nom dans laquelle furent tenus quelques
Conciles et où Saint Augustin prononça plusieurs discours. Elle naquit à Ponizara.
SAINTS MARTYRS HÉRADE, PAUL ET AQUILIN, AVEC 2 AUTRES A NOYON
Règne de Dioclétien. On n'est pas d'accord sur le lieu où ont souffert ces Martyrs : Noyon, sur
le lac de Genève ou en Bulgarie. Il est impossible de trancher la question.
SAINT MARTYR SOLOCANE ET SES COMPAGNONS A CHALCÉDOINE (+ 4°.S.)
Soldats sous l'empereur Maximien, ils étaient originaires d'Egypte.
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SAINT MOINE MARTYR ADRIAN D'ONDRUSOV (VALAAM) (+1549)
17 mai (translation) – 26 août
The Monk Adrian of Ondrusovsk (in the world the nobleman Andrei Zavalushin), was the
owner of a rich estate (Andreevschina), 9 versts from the monastery of the Monk Alexander
of Svirsk (+ 30 August 1533). He accidentally encountered the Monk Alexander of Svirsk at
the time of a stag hunt in 1493, and after this he went often to him for guidance, and supplied
bread for the ascetics. Forsaking his estate, he took monastic tonsure at the Valaamo
monastery with the name Adrian. Several years later, with the blessing of the Monk
Alexander of Svirsk, the Monk Adrian settled in a solitary place on the peninsula of Lake
Ladoga. There he built a church in honour of Saint Nicholas the Wonderworker. Opposite the
settlement of monks in the deep forest was an island, Sala (the Thicket), on which hid out a
gang of robbers, under the leadership of Ondrusa as their ataman. Encountering the monks,
the ataman demanded that they get off his land. Saint Adrian, knowing that he did not have
money to offer to buy the place, promised the ataman to intercede for him before God. The
robber laughed at the monk, but that one entreated him so long and so humbly, that the
ataman softened and said: "Live."
This ataman was soon taken captive by another gang, hidden not far from the stoney Cape of
Storozhev. The hapless fellow knew, that after suffering torture death awaited him, and he
bitterly repented of his former life. Suddenly he saw before him the Monk Adrian, who said:
"Through the mercy of the Lord, for Whom wast besought of thee mercy for the wilderness
brethren, thou art freed" – and he vanished. The ataman saw himself without fetters at the
shore and with no one around. Astonished, he rushed to the monastery of Saint Adrian and
found all the ascetics at psalms. And it seemed that the monk had not left the monastery. The
robber fell at the knees of the saint and besought to be accepted amidst the brethren. He
finished his life in repentance at the monastery. The robber of another gang likewise repented.
Through the prayers of Saint Adrian he took monastic tonsure with the name Kiprian. And
afterwards at the place of a tributary he built a monastery and was glorified by Miracles.
The monastery of the Monk Adrian received an endowment from tsar Ivan the Terrible (1533-
1584). In August 1549 the Monk Adrian was god-father for Anna, daughter of tsar Ivan the
Terrible. When the saint was returning from Moscow to the monastery, robbers killed him
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near the village of Obzha, hoping to find money. The brethren waited for a long time for their
head, and 2 years afterwards he appeared in a vision by night to a few elders and told them
about his end. On another day, 17 May, the brethren found his undecayed body in a swamp
and committed it to burial in the wall of his church in honour of Saint Nicholas. The memory
of the Monk Adrian, having received the martyr's crown, has come to be celebrated twice: on
the day of the finding and transfer of his relics – 17 May, and on the day of repose and namein-
common (tezoimenitstvo) with the Martyr Adrian.
SAINT MARTYR TORPÈS (OU TROPEZ) (+1°.S.)
Saint Tropez était un aristocrate romain qui faisait partie des officiers de la maison de Néron.
Il dut être converti de bonne heure puisque Saint Paul parle de lui dans la lettre qu'il écrivit de
Rome aux Philippiens. Or il arriva que Néron fit élever un temple et une statue à Diane dans
la ville de Pise : il alla en personne assister à la dédicace de ce temple et ordonna à tous ses
serviteurs d'adorer la déesse. Tropez s'y refusa et prit même la liberté de démontrer à
l'empereur l'inanité du culte des idoles. Le courageux Chrétien n'ignorait pas comment un
Néron traitait ceux qui lui déplaisaient : il résolut donc de se préparer à la lutte suprême et alla
demander le Baptême à un Saint Prêtre nommé Antoine qui se tenait caché dans une grotte
des environs de Pise. Là un Ange lui apparut et fortifia son âme. De retour à Pise, Néron le fit
sommer d'obéir mais l'énergique Chrétien resta inébranlable : il fut remis entre les mains de
Sattelicus, un de ses proches qui avait reçu la mission de le faire mourir.
Sattelicus le jeta en prison et l'y laissa deux jours sans nourriture : ce terme expiré, il le fit
attacher à une colonne où les exécuteurs le flagellèrent si inhumainement que bientôt tout son
corps ne fut plus qu'une plaie sanglante. Mais voilà que pendant l'exécution, la colonne
chancela sur sa base et écrasa dans sa chute le juge et cinquante des assesseurs ou spectateurs.
Sylvin, le fils de Sattelicus, condamna ensuite le Martyr à la roue puis au supplice des bêtes :
le lion auquel on l'exposa vint mourir à ses pieds et le léopard qu'on lâcha sur lui vint le
caresser. A ce spectacle, Evellius, un des conseillers de l'empereur, se convertit et eut la Grâce
de couronner sa vie par le martyre, à Rome.
Sylvin, transporté de colère, fit conduire Tropez hors des portes de Pise où on lui trancha la
tête. C'était le 3 des calendes de mai mais on célèbre sa fête aujourd'hui à cause de la
merveilleuse Translation de son corps. Ce dépôt sacré ayant en effet été jeté dans une barque
avariée sans voiles et sans rameurs et au lieu de sombrer dans les flots, arriva sur les côtes de
Fréjus et s'échoua dans le golfe de Grimaud. Il fut recueilli par les Chrétiens de la contrée.
Lorsque l'ère des persécutions païennes fut passée, on éleva une église à l'endroit où étaient
les Reliques de Saint Tropez. Le golfe où avait abordé la barque prit le nom du Saint : il en fut
de même de la ville et du prieuré qu'on bâtit plus tard au même lieu.
Les papistes ont vainement recherché à deux reprises les Précieux Restes de Saint Tropez au
dix-septième.
SAINTS MARTYRS ADRION, VICTOR ET BASILLA A ALEXANDRIE
SAINT BRUNON ÉVÊQUE DE WURTZBOURG, CONFESSEUR. (+1045)
SAINT MARTYR CÉLESTIN A TOURNAI
TROIS SAINTES COMPAGNES DE SAINTE URSULE A SAINT-AMAND, EN
FLANDRE
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SAINT JEAN TAULER (TAULÈRE) A STRASBOURG
SAINT POSSIDIUS, EVEQUE DE CALAME, EN NUMIDIE, BIOGRAPHE DE SAINT
AUGUSTIN (+ 5°. S.)
SAINT ALPINIEN, PRETRE, DISCIPLE DE SAINT MARTIAL (+1°.S.)
SAINT CATHAN (OU CATAN, CADAN), EVEQUE DE BUTE (+6°-7° S.)
Selon les Scottes, les Reliques du Saint Evêque Cathan reposent sur l'Île de Bute où il aurait
été Evêque. Il fut si célèbre que le pays était souvent appelé Kilcathan. Sa tombe est aussi
montrée à Tamlacht près de Londonderry. Il est possible qu'il existe deux Saints de ce nom.
SAINT MAW
Né en Irlande, Maw dont le nom dans la langue des Cornouailles signifie "un garçon," aurait
quitté sa terre natale à la recherche de solitude en Cornouailles. Dans son ermitage en front de
mer près de Falmouth, il vécut une vie de prière et d'austères pénitences à Saint-Mawes. Une
église, un siège de pierre dans le cimetière et une source sainte portent encore son nom. On a
écrit que Maw fut d'abord enseignant puis plus tard Evêque en Angleterre
Sts Apôtres Andronique et Junia- Sts Solochon, Pamphamer et Pamphylon- St Athanase le
Nouveau, Evêque de Christianopolis- St Nicolas de Metsovo- Ste. Euphosyne de Moscou
dans le monde grande-princesse Eudoxie, veuve de St Démètre Donskoï, régente de la
principauté de Moscou à la mort de son époux et ascète (1407). St Adrien (transfert des
Reliques) Higoumène du Monastère d'Ondroussov- Pères Nectaire et Théophane, frères selon
la chair et fondateurs du monastère de Barlaam aux Météores (1550 et 1544). -St Tropez ,
officier romain, martyr à Pise sous Néron (67)- Ste Restitute, vierge, martyre en Afrique sous
Valérien (vers 255). -Sts Solochion l'Egyptien, Pamphaner et Pamphylon, soldats romains,
martyrs à Chalcédoine sous Maximien (entre 286 et 305). -St Possidius, évêque de Calames
en Afrique qui confessa la foi orthodoxe face au pélagianisme, au donatisme et à l'arianisme
(vers 445). -St Eber fondateur des paroisses de Pleyber-Christ et de Lannebert en Bretagne
(VIème siècle). -St Tudon, père de Sts Gouesnou et Majan, ermite à Lannilis en Bretagne
(VIème siècle). -Ste Frameuze ou Framechilde, épouse de Baufroy ou Baudefroy, comte du
palais de Dagobert II, mère de Ste Austreberte, fondatrice d'église à Marconne en Artois (vers
685). On l'invoque contre les maux de tête. -St Rasso (ratho), noble germain qui combattit les
Hongrois, se fit pèlerin à Rome et en Palestine puis moine en Bavière (953). -Translation des
Reliques de St Adrien d'Ondroussov .-St Nicolas de Métsovo en Epire, boulAnger de
profession, martyr parla main des Musulmans (1617). -St Athanase le Nouveau, originaire de
Corfou, évêque de Christianopolis thaumaturge (1735). -St Jonas Atamansk, prêtre à Odessa
(Ukraine 1924).
Lecture de l’Epître
Pas de lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de lecture ce jour
REFLEXION - Suite à un terrible tremblement de terre à Antioche, Saint Jean Chrysostome
parlait au peuple : "Ils sont grands, les fruits d'un tremblement de terre. Voyez le Seigneur
Philanthrope Qui secoue la ville et renforce l'âme qui fait trembler les fondations et renforce
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les pensées, Qui montre la faiblesse de la ville et rend la volonté populaire puissante! Tournez
votre attention vers Son Amour pour l'humanité : il fait vaciller un temps et renforce pour
toujours; un tremblement de terre durant deux jours mais la dévotion qui pourrait rester pour
toujours; vous avez été très peinés durant un court moment mais renforcés pour toujours. Une
mère qui veut sevrer son enfant de son habitude de souvent pleurer lui donne une bonne
fessée, non pour lui faire mal mais pour l'effrayer. De la même manière, le Seigneur de tout
Qui tient l'Univers dans Sa Main, le secoue non pas pour le détruire mais plutôt pour ramener
au Salut ces hommes qui vivent sans Foi ni loi." Voyez donc comment les Saints Pères,
pilliers de l'Eglise Universelle, savaient comment expliquer l'Amour de Dieu pour l'homme,
les tribulations comme les bonnes oeuvres et l'infortune comme la chance. Alors donc nous
autres qui sommes lents à rendre Grâces Dieu, soyons honteux lorsqu'Il donne, nous qui
sommes rapides à murmurer contre Lui lorsqu'Il reprend.
CONTEMPLATION - Pour contempler l'Action de Dieu le Saint-Esprit sur les Saints
Martyrs de la Foi :
1. Comment le Saint Esprit leur donne la sagesse pour s'exprimer devant les juges;
2. Comment le Saint Esprit leur donne le courage pour mourir sur l'échafaud.
HOMELIE - A propos de l'Esprit Saint Consolateur.
"Mais le Paraclet l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et
vous rappellera tout ce que je vous ai dit." (Saint Jean 14,26)
Quelle est la signification concrète que ces mots ont si ce n'est pas la nécessité pour nous de
prier quotidiennement afin que le Saint Esprit nous soit envoyé de même que nous prions pour
notre pain quotidien? Dieu veut nous envoyer l'Esprit Saint chaque jour mais Il attend que
nous prions chaque jour pour le Saint Esprit. Car face au pain qui est parfois abondant parfois
manquant, il en est de même pour le Saint Esprit. Le Saint Esprit vient en nous et nous quitte
en fonction de notre zèle et de notre paresse dans la prière, en fonction de nos bonnes oeuvres
et de notre patience. C'est la raison pour laquelle l'Eglise a décidé que les Offices du matin
devaient commencer par une invocation au Saint Esprit : "Ô Roi Céleste, Consolateur, Esprit
de Vérité, viens!" et après cela vient la prière : "donne-nous notre pain quotidien!" Pourquoi?
Parce que sans le Saint Esprit, nous ne savons pas même utiliser le pain comme il le faut en
vue de Notre Salut.
"Il vous enseignera toutes choses." C'est-à-dire : chaque jour et chaque nuit, selon les
conditions et circonstances dans lesquelles vous vous trouverez, Il vous guidera, vous
conseillera, vous enseignera que penser, que dire et que faire. Pour cette raison, implorez de
Dieu seulement le Saint Esprit et tout le restant, Il l'amènera Lui-même avec Lui, tout ce dont
vous avez besoin au moment approprié. Lorsque le Saint Esprit descendra sur vous, vous
saurez tout, comprendrez tout et vous serez capable de tout ce qui est nécessaire.
"Et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit." C'est-à-dire : ne craignez pas d'oublier Mes
Enseignements et Mes Paroles. Le Saint Esprit sait aussi tout ce que Je sais, de sorte que
lorsqu'Il sera présent en vous, tous Mes Enseignements seront présents en vous avec Lui.
Ô Seigneur, Saint Esprit, daigne descendre sur nous, non d'après nos mérites, mais ceux du
Seigneur Jésus-Christ et d'après Ton Infinie Bonté.
A Toi soient la Gloire et la reconnaissance, à jamais. Amin.
Saint Nicolas Velimirovitch, Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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