lundi 16 janvier 2012

Vie abrégée de Sainte Synclétique, autres Vies de Saints, & Office de la Théophanie.



Icône des trois Saint Martyrs Théonas, Théopemptos de Nicomédie, et Synclétique.
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5 – 18 janvier 2012
Cycle mobile (Pascalion): Mercredi de la Trente-Deuxième Semaine
Lecture de l’Epître
Jacques III : 11-IV : 6
3.11 La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère? 3.12 Un figuier,
mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues? De l'eau salée ne peut pas non
plus produire de l'eau douce.
3.13 Lequel d'entre vous est sage et intelligent? Qu'il montre ses oeuvres par une bonne
conduite avec la douceur de la sagesse. 3.14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et
un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. 3.15 Cette sagesse
n'est point celle qui vient d'en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. 3.16 Car là où
il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises
actions. 3.17 La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée,
conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie. 3.18 Le
fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.
4.1 D'où viennent les luttes, et d'ou viennent les querelles parmi vous? N'est-ce pas de vos
passions qui combattent dans vos membres? 4.2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous
êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des
luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 4.3 Vous demandez, et vous
ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. 4.4
Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu?
Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. 4.5 Croyez-vous que l'Écriture
parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous. 4.6 Il
accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Écriture dit: Dieu résiste aux
l'orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
Lecture de l’Evangile
Marc XII : 28-37
12.28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux
sadducéens, s'approcha, et lui demanda: Quel est le premier de tous les
commandements? 12.29 Jésus répondit: Voici le premier: Écoute, Israël, le Seigneur, notre
Dieu, est l'unique Seigneur; 12.30 et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de
toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. 12.31 Voici le second: Tu aimeras ton
prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. 12.32 Le
scribe lui dit: Bien, maître; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu'il n'y en a point
d'autre que lui, 12.33 et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de
toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et
tous les sacrifices. 12.34 Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit: Tu n'es pas
loin du royaume de Dieu. Et personne n'osa plus lui proposer des questions.
12.35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit: Comment les scribes disent-ils que le
Christ est fils de David? 12.36 David lui-même, animé par l'Esprit Saint, a dit: Le Seigneur a dit
à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied. 12.37 David lui-même l'appelle Seigneur; comment donc est-il son fils? Et une
grande foule l'écoutait avec plaisir.
Cycle fixe : Commémorations
SAINT EVEQUE RUMON ET CONFESSEUR DU DEVON (+6°.S.)
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4 - 5 (translation) janvier - 1 juin - 22 juillet - 28 - 30 août
Ce Saint Protecteur de l'Abbaye de Tavistock et Romansleigh en Devonshire et de Ruan
Lanihorne, Ruan Major et Minor en Cornouailles est réputé avoir été le frère de Saint Tudwal.
William de Malmesbury nous rapporte que sa Vita fut détruire durant les guerres mais que
Rumon était Evêque d'un siège non-identifié. A cette époque, un Chanoine bien intentionné
fournit une Vita de Rumon en prenant une vie abrégée du Breton Saint Ronan et en changeant
simplement le nom en Rumon tout au long du texte. Cependant, celle-ci décrit en plus la
Translation des Saintes Reliques de Rumon le 5 janvier 981 de Ruan Lanihorne, un monastère
celtique et le plus ancien centre de son culte, vers Tavistock. Saint Rumon était en grande
vénération à Tavistock, le Duc Ordulf bâtit une église sous son invocation au dixième siècle et
demanda de ses Précieuses Reliques qui y demeurèrent tout au long du Moyen-Age.
Glastonbury affirme aussi avoir des Vénérables Reliques de Rumon. Il a pu avoir été un
Moine de Glastonbury qui aurait fondé un monastère dans la Péninsule du Lézard en
Cornouailles. Il est aussi vénéré à Norwich et à Ramsey.
ou
SAINT RUADAN (OU RONAN, RUMON, RUADHAN, RUAN) DE LOCRONAN
Ordonné par Saint Patrick. Ruadan était le Saint Protecteur de l'Abbaye de Tavistock dans le
Devonshire, de même que de plusieurs endroits en Cornouailles et Bretagne. Il est renommé
dans les traditions de Bretagne où il s’endormit et dans la région de Laon. Ruadan est enseveli
à Locronan. Tous les six ans, les fidèles font un pèlerinage processionnel le long d'une route
de quinze kilomètres suivant Ruadan dans sa mission. Le Saint de ce jour ne doit pas être
confondu avec le Saint Ruadan irlandais.
Tous les six ans, un pardon est célébré en l'honneur du Saint Ronan du sixième siècle. La
Grande Tromenie a lieu le deuxième dimanche de juillet et une procession massive suit la
route (près de quinze kilomètres) derrière deux boeufs comme ceux qui à la Naissance Céleste
du Saint furent autorisés à errer à leur guise depuis le lieu de son Départ jusqu'au lieu de
sépulture (la colline hors du village de Locronan). Après un Office à l'église, près de quinze
mille pèlerins gravissent la colline avec ses Saintes Reliques, les Croix et autres mémoriaux.
ou
Ronan, né en Irlande de parents devenus Chrétiens par les prédications de Saint Patrick, prit la
résolution de quitter un pays où il se trouvait entouré de trop d'honneurs et de se retirer dans
les solitudes de l'Armorique. Il se fixa d'abord dans le lieu où se trouve aujourd'hui la ville de
Saint-Renan-en-Léon que les Bretons appellent Loc-Renan-Ar-Fang. Il y serait apparemment
demeuré jusqu'à la fin de ses jours si les Miracles qu'il faisait n'eussent attiré la foule à sa
cellule. Il passa donc le Golfe de Brest et arriva dans la forêt de Coat-Neven dans le Pays de
Cornouailles.
Accablé de lassitude et de faim, il alla demander l'hospitalité à un bon paysan qui le reçut fort
charitablement et fut même si touché des intentions de Saint Rouan qu'il demanda à pouvoir
venir le voir de temps à autre mais l'épouse du paysan trouva que son mari prolongeait trop
ses visites à l'ermitage. Elle alla trouver Saint Ronan et vomit contre lui toutes les injures que
lui suggéra sa fureur pour se venger du tort prétendu qu'il faisait à son ménage en détournant
son mari du travail.
La patience et le silence de Saint Ronan ne firent qu'irriter de plus en plus cette femme
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furieuse qui entra dans une forme de rage contre le Serviteur de Dieu et fit courir le bruit dans
le voisinage qu'il était magicien et qu'il voulait débaucher son mari pour lui apprendre cet art
diabolique. Ses calomnies firent impression sur quelques personnes simplettes qui
commencèrent à ne plus regarder Saint Ronan qu'avec horreur.
Mais Keban (c'est le nom de cette malheureuse femme) voyant que les personnes les plus
raisonnables continuaient d'honorer Saint Ronan et détruisaient les calomnies atroces qu'elle
publiait contre lui, s'avisa d'une méchanceté des plus noires. Elle cacha dans un coffre une de
ses filles de quatre ou cinq ans et se plaignit à tout le monde que Ronan se transformant quand
il voulait en bête qui courant le pays était le loup qui avait dévoré les bestiaux qu'on avait
perdus et qu'elle, plus malheureuse que les autres, parce qu'elle en était la plus haïe, avait
perdu sa fille unique que cet homme abominable avait dévorée. Devenue plus effrontée quand
elle s'aperçut qu'on était ému par ses discours, elle alla d'abord à l'ermitage du Saint avec
plusieurs autres femmes lui demander sa fille avec des hurlements effroyables. Puis, suivie de
la même compagnie dont la présence l'animait, elle eut l'impudence d'aller à Quimper se jeter
aux pieds du Roi Grallon lui demander justice contre Renan qui aurait dévoré son enfant et
rendu son mari sorcier comme lui. Elle répandait tant de larmes et ses transports étaient si
violents qu'il était difficile de n'être pas séduit par ses paroles et de ne pas croire que c'était la
nature même qui parlait.
Grallon y fut trompé aussi bien que la plupart des seigneurs de sa cour et ayant horreur d'un
crime si énorme, il envoya sur-le-champ chercher Saint Ronan qui vint aussitôt. Grallon sa
laissant aller à l'impétuosité de sa passion et ne consultant que la dureté de son zèle, ne voulut
point se donner la peine d'approfondir l'accusation : "J'ai," dit-il, "deux dogues furieux qui me
feront connaître si cet homme est innocent; qu'on les lâche contre lui et que la Sainteté de sa
vie le sauve, s'il n'est point coupable." Les chiens fondirent sur Ronan pour le dévorer. Le
Saint levant la main et faisant le Signe de la Croix, dit : "Que le Seigneur vous arrête."
Aussitôt l'un et l'autre, adoucis, vinrent flatter et caresser Ronan, ce qui fit rentrer Grallon en
lui-même. Il reconnut la faute que sa précipitation lui avait fait commettre et donna tout loisir
à Ronan de se justifier.
Il découvrit publiquement la méchanceté de Keban. Il dit où elle avait caché sa fille, et avertit
en même temps qu'elle y était morte pour n'y avoir pas eu la respiration libre. La chose fut
reconnue vraie par les officiers que le Prince envoya sur les lieux et Keban ne pouvait éviter
d'être lapidée ou brûlée sur-le-champ tant l'indignation publique fut grande contre elle si la
charité de Ronan ne l'eut délivrée du péril. Il fit même plus : il ressuscita en présence de tout
le monde la fille de l'ennemie de Dieu.
La suite de l'histoire de Saint Ronan est restée dans l'ombre. Son corps fut enseveli au lieu de
son second ermitage qui prit le nom de Loc-Renan-Ar-Coat-Nevent. La piété du Comte de
Cornouailles y éleva dans la suite une très belle église. La dévotion et le concours du peuple
ont formé à l'entour un bourg considérable.
Une partie de ses Saintes Reliques est longtemps demeurée dans cette église qui ne possède
plus que deux de ses côtes mais la plus considérable fut transférée depuis dans la cathédrale
de Quimper qui les a perdues pendant la révolution. On rapporte plusieurs grands Miracles
faits à son tombeau et à Quimper. Outre les deux bourgs de Saint-Ronan dans les diocèses de
Léon et de Quimper, il y a encore dans celui de Saint-Brieuc la paroisse de Lan-Renan qu'on
nomme maintenant Laurenan.
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L'église de Loc-Renan-Ar-Coat-Nevent renferme encore le tombeau du Saint. Il est en pierre
de Kersanton et consiste en une table massive sur laquelle se trouve la statue couchée de Saint
Ronan représenté en habits épiscopaux, la mitre en tête et la crosse dans la main gauche; il
foule sous ses pieds un animal monstrueux, emblème du paganisme, dont il contribua à
extirper les restes dans ces contrées.
ou
Rumon is a Saint of some controversy. He is chiefly the patron of Tavistock in Devon, but
also apparently of several churches in Cornwall and Brittany where he is variously called
Ruan or Ronan. It is note completely certain that the character referred to in each was the
same man.
According to the relic lists of Glastonbury, Prince Rumon was a brother of Saint. Tugdual
and, therefore, one of the sons of King Hoel I Mawr (the Great) of Brittany. Tradition says he
was educated in Britain - probably Wales - but that he later accompanied Saint. Breaca on her
return from Ireland to her Cornish homeland. Like Tudgual, he had presumably travelled to
Ireland to learn the Holy Scriptures. He is said to have lived in a hermitage on Inis Luaidhe,
near Iniscathy, and was eventually raised to the episcopacy. In Cornwall, he founded churches
at Ruan Lanihorne (on the River Fal), Ruan Major & Minor (near the Lizard Peninsula), a
defunct chapel in Redruth and at Romansleigh in Devon; but he quickly moved on to
Cornouaille in Brittany, with Saint. Senan as his companion.
Rumon met up with Saint. Remigius in Rheims, which would place him in Brittany around
the early 6th century, the probable time of his birth if he was a son of Hoel Mawr. At any rate,
he settled first at Saint. Rénan and then moved on to the Forest of Nevez, overlooking the Bay
of Douarnenez. He seems to have acquired a wife, named Ceban, and children at some point.
He may be identical with Ronan Ledewig (the Breton), father of SS. Gargunan and Silan. His
lady wife took a distinct dislike to Rumon's preaching amongst the local pagan inhabitants
and considered him to be neglecting his domestic duties. The situation became so bad that she
plotted to have Rumon arrested.
Hiding their little daughter in a chest, Ceban fled to the Royal Court at Quimper and sought
an audience with the Prince of Cornouaille - supposedly Gradlon, though he lived some years
earlier. She claimed that her husband was a werewolf who ravaged the local sheep every
fortnight and had now killed their baby girl! Rumon was arrested, but the sceptical monarch
tested him by exposing the prisoner to his hunting dogs. They would have immediately
reacted to any sign of wolf, but Rumon remained unharmed and was proclaimed a holy man.
His daughter was found, safe and well, whilst his wife appears to have received only the
lightest of punishments. Despite this, her troubling making persisted and Rumon was forced
to abandon her and journey eastward towards Rennes. He eventually settled at Hilion in
Domnonia, where he lived until his death.
There was much quarrelling over Rumon's holy body after his demise. His companion had
thought to keep one of his arms as a relic and brutally cut it off. A disturbing dream soon
made him put it back though. Later, the Princes of Cornouaille, Rennes and Vannes all
claimed the honour of burying him in their own province. The matter was decided by
allowing him to be drawn on a wagon by two three-year-old oxen who had never been yoked.
Where they rested, he would be interred. However, the body would not allow itself to be lifted
onto the cart, except by the Prince of Cornouaille; so it was no surprise when the cattle chose
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Locronan in the Forest of Nevez, near his former home.
It is unclear when Rumon's relics left Locronan - despite the 16th century shrine still to be
seen there today. It was suggested by Baring-Gould & Fisher that they were removed to safety
in Britain during the Viking coastal attacks of AD 913 & 14. Tradition says they were taken
to Quimper, thence to Ruan Lanihorne in Cornwall. In AD 960, however, Earl Ordgar of
Devon founded his great Abbey of Tavistock, on the edge of Dartmoor. He translated the
body of Rumon into the abbey church with much pomp and ceremony and there it remained,
working Miracles for nearly six hundred years: until the Dissolution of the Monastery in the
late 1530s. Some relics, however, may have made their way back to Brittany, by the 13th
century, including, perhaps, his head.
Rumon's feast day is variously given as 1st June (in Brittany), 22nd July (in Ireland) and 28th
August (in England); perhaps around AD 560.
Tropaire de Saint Ruman de Tavistock ton 5
Tu nous as éblouis avec un joyau, un trésor,/
Une perle de grand prix,/
Ô Juste Père Ruman par ta vie agréable à Dieu et ton ascétisme dans le Désert./
Ta dévotion désintéressée, ton amour des animaux et ta patience/
En face des faux récits malicieux, tu es notre lumière qui nous guide./
Accorde-nous ta Grande Miséricorde.
Kondakion de Saint Ruman de Tavistock Ton 5
Aujourd'hui nous te fêtons, Saint Ruman,/
Toi qui ne t'es jamais soucié de toi-même/
Tu fis face aux dangers, aux calomnies et piétés mal dirigées/
Pour l'Amour de Celui Qui est le Créateur de toutes choses.
SAINTE MONIALE APOLLINARIA (+470)
The Nun Apollinaria was a daughter of Anthemias, a former governor of the Greek empire
during the minority of Theodosius the Younger (408-450). Having declined marriage, she
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requested of her pious parents permission to venerate at the holy places of the East. Having
arrived in Alexandria from Jerusalem, she secretly away from her servants changed into the
garb of a nun and hid in one of the marshy places, where she practised asceticism for several
years in strict fasting and prayers. By a revelation from above, she was guided into a skete
monastery to Saint Makarios of Egypt, and took for herself the monastic name Dorotheos.
The Monk Makarios accepted her into the ranks of his brethren, and she there quickly
distinguished herself by her ascetic life. The parents of Apollinaria had also another daughter,
who was beset by demons. They sent her to the skete to the Monk Makarios, who took the
sick girl to the monastic Dorotheos (Blessed Apollinaria), through whose prayers the maiden
received healing. In returning homewards the maiden was again beset by a violent demon,
which gave her the appearance of a pregnant woman. This produced great anger in her
parents, who dispatched soldiers to the skete, and they demanded to see the perpetrator of
their daughter's outrage.
Saint Apollinaria took on herself the blame and went with the envoys to the home of her
parents. There she revealed her secret to her parents, healed her sister, and returned to the
skete, where in a short while she died peacefully in the year 470. Only after the death of the
monastic Dorotheos was it revealed that this was a woman. The body of the saint was buried
in a cave in the monastery church of Saint Makarios of Egypt.
SAINTE SYNCLÉTIQUE D'ALEXANDRIE (+460)
Notre Sainte Mère Synclétique* naquit à Alexandrie au cours du quatrième siècle, de riches et
Pieux Parents Chrétiens originaires de Macédoine. Sa grande beauté, son intelligence et ses
nombreuses vertus la faisaient convoiter par un grand nombre de prétendants dès son jeune
âge mais elle restait sourde et aveugle à tous les attraits de ce monde pour n'aspirer qu'au
mariage spirituel avec le Christ, l'Epoux Céleste. Réduisant sa chair en servitude par les
jeûnes et toutes sortes d'austérités, elle rassemblait sans relâche son esprit au fond de son
coeur et s'écriait jour et nuit : "Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi!"
(Cantique des Cantiques 2:16).
* L'admirable biographie de Sainte Synclétique, attribuée à Saint Athanase d'Alexandrie, est un des textes de
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base de la spiritualité orthodoxe. Traduction française dans la collection "Spiritualité orientale n° 9," Abbaye de
Bellefontaine, 1972
A l'Endormissement de ses parents, elle distribua sa grande fortune aux pauvres et s'enfuyant
loin de la ville en compagnie de sa soeur aveugle, elle se consacra pour toujours à Dieu en se
faisant tondre la chevelure par un Prêtre. C'est ainsi qu'elle devint la fondatrice du
monachisme féminin comme Saint Antoine le Grand le fut pour les hommes. Déjà entraînée
aux travaux de l'Ascèse, elle progressa rapidement dans la voie qui mène les Moines à vivre
ici-bas comme au Ciel et prenait le plus grand soin à garder ses combats cachés aux yeux des
hommes, afin de ne pas perdre la récompense finale. Elle mourait chaque jour à elle-même et
au monde pour vivre avec le Christ et repoussait avec intelligence et discernement toutes les
tentations suggérées par les démons. Elle s'élevait ainsi sans cesse vers le Ciel par les Saintes
Vertus en répandant, malgré elle, partout aux alentours, sa renommée comme un parfum
spirituel, si bien qu'un nombre grandissant de ferventes jeunes femmes venait à elle en la
pressant de leur communiquer instructions et conseils pour leur salut. Tout d'abord la Sainte
refusa, par humilité, de rompre son silence mais finalement pressée par la charité, elle céda à
leurs instances et leur révéla, en de profonds soupirs arrosés de larmes, les trésors de sagesse
et de science que le Saint-Esprit avait déposés dans son coeur.
En premier lieu, Sainte Synclétique rappela à ses disciples que la charité, l'Amour Parfait de
Dieu et du prochain, est la perfection de la Loi Divine, Ancienne comme Nouvelle (Exode 20,
Rom. 13:10) qu'elle doit être le principe et la fin de tous les actes de ceux qui se retirent du
monde. "Heureux serons-nous," disait-elle, "si nous prenons pour plaire à Dieu et gagner le
Ciel toutes les peines que s'imposent les gens du monde pour amasser richesses et biens
périssables." Cette Sainte Charité ne s'épanouit telle une fleur délicate que dans un corps et
une âme gardés chastes et purs, non seulement des péchés de la chair et des sens mais aussi de
toute complaisance à l'égard des pensées impures suggérées sans trêve par le démon aux
combattants de l'armée du Christ; c'est pourquoi il leur faut faire preuve d'une constante
vigilance en se montrant prudents comme les serpents, pour déjouer les ruses de l'Ennemi et
simples comme les colombes (Matth. 10:16), par la pureté. De même qu'on lave et blanchit les
vêtements en les foulant aux pieds et en les retournant en tous sens, de même il convient de se
livrer à la pauvreté volontaire et à la vie ascétique, en joignant à la mortification de la chair la
vigilance, le discernement, la prière instante et la Sainte Humilité pour que l'âme recevant
l'Esprit-Saint devienne semblable à une blanche colombe qui s'élève vers Dieu. La Sainte
avait elle-même montré, par sa retraite et sa vie cachée, comment progresser dans l'humilité,
ce fondement de la charité; aussi disait-elle : "Comme un trésor est ravi et dissipé par les
voleurs sitôt qu'on le découvre, ainsi la vertu s'affaiblit et s'évapore à l'instant même où on la
révèle. Et comme la cire fond au feu, l'âme se relâche et perd sa vigueur par les louanges alors
que les injures et les opprobres l'élèvent au comble de la vertu." Sur la vie ascétique, elle
ajoutait encore cette comparaison suggestive : "De même que lorsqu'on allume un feu, d'abord
incommodés par la fumée les yeux en pleurent mais sitôt après on jouit d'une chaleur
bienfaisante; de même nous faut-il allumer en nous le feu de l'amour divin que le Christ a
promis d'apporter sur la terre (Luc 12:49), avec larmes et souffrances, pour jouir ensuite de la
consolation du Saint-Esprit."
Ces enseignements lumineux remplissaient les auditrices de la Sainte d'un enthousiasme
brûlant si bien qu'elles ne voulaient plus la quitter et désiraient rester à ses côtés de jour
comme de nuit pour contempler en sa personne une image vivante de la Perfection
Evangélique. Après bien des résistances, elle s'en remit à la Volonté de Dieu et guida sa
communauté grandissante dans la Voie Etroite du Royaume des Cieux, comme on mène un
navire entre les récifs. Elle exhortait ses disciples à mettre le même soin pour se parer de
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vêtements et de parures spirituels dans l'Attente du Christ que les fiancées en mettent en se
préparant à une union corruptible. Pour celles qui vivaient en commun, elle leur enseignait à
préférer l'obéissance et le rejet de leurs opinions ou jugements propres aux exploits ascétiques
et elle les exhortait à s'encourager et à se reprendre mutuellement, par la parole et surtout par
l'exemple, pour éviter les pièges du démon, le relâchement d'une part et la vanité de l'autre car
c'est ainsi que l'on progresse, avec mesure et discernement dans la voie royale de l'humilité.
Le corps desséché et affaibli par le jeûne mais l'âme illuminée par le Christ Soleil de Justice,
Synclétique rayonnait par ses Saints Enseignements, par son discernement infaillible à
débusquer toutes illusions et machinations démoniaques et surtout par ses progrès constants
dans la perfection. Au sacrifice volontaire de l'ascèse, elle ajouta dans les dernières années de
sa vie la patience dans les épreuves et les maladies : des fièvres continues et des troubles
pulmonaires qui usaient son corps lentement à la manière d'une lime. Quand elle eut atteint
l'âge de quatre-vingt-quinze ans, le diable lui livra un ultime combat et obtint de Dieu le
pouvoir de lui faire subir en trois ans et demi les souffrances endurées par Saint Job pendant
trente-cinq ans. Alors qu'il s'était attaqué à Job et aux Saints Martyrs de l'extérieur, il s'en prit
à la Sainte avec un égal acharnement mais de l'intérieur, brûlant peu à peu ses organes,
comme à petit feu, par un cancer qui lui occasionnait des douleurs cruelles et inhumaines. La
Sainte supportait cependant ces épreuves avec patience et Actions de Grâces et en profitait
même pour instruire ses disciples, en disant : "Si la maladie nous accable, ne soyons pas dans
l'affliction comme si, à cause de l'abattement de notre corps, nous ne pouvions pas chanter car
toutes ces choses sont pour notre bien et la purification de nos convoitises. En effet le jeûne et
l'Ascèse ne nous sont prescrits qu'en raison de ces plaisirs. Si donc la maladie en a émoussé
l'aiguillon, ces pratiques sont dès lors superflues. Telle est la grande Ascèse: être endurant
dans la maladie et faire monter vers Dieu des Hymnes d'Actions de Grâces." Se voyant ainsi
défait, le diable s'attaqua à sa voix et lui fit perdre l'usage de l'arme redoutable de sa parole
mais la seule vue de la sérénité du visage de la Sainte au milieu de tant de souffrances
remplaçait tout autre enseignement et affermissait ceux qui l'approchaient dans l'Amour de
Dieu. Il attaqua alors son corps par la gangrène et la putréfaction, en lui faisant dégager une
odeur si fétide que ses disciples ne pouvaient s'approcher d'elle qu'en brûlant force parfums et
en oignant les membres contaminés d'aromates comme pour les cadavres. Rien ne faisait
pourtant faiblir cette faible femme devenue, par la Grâce de Dieu, plus vaillante que tout
guerrier. Méprisant la mort et les impuissantes machinations du démon, elle était assistée par
les Anges et put contempler avec joie l'éclat ineffable de la lumière du Paradis. C'est ainsi qu'à
l'issue d'un martyre de trois mois, elle partit vers le Seigneur pour recevoir la Couronne de ses
combats après avoir prédit le jour de son Départ et consolé ses disciples par une dernière
instruction.
SAINT ABBE CONVOYON (OU CONWOION) DE REDON (+868)
Breton de naissance, Convoyon devint successivement Diacre de Vannes, Reclus, Moine à
Glanfeuil et finalement en 831, l'Abbé fondateur de la grande Abbaye du Saint-Sauveur à
Redon en Bretagne. Chassé de son monastère détruit par les Vikings, il en construisit un
nouveau à Plélan où il s'endormit octogénaire
ou
Saint Convoïon naquit à Comblessa d'une famille distinguée, vers l'an 138. Il reçut de ses
parents une bonne éducation et fit de rapides progrès dans la science et la vertu. Il se consacra
ensuite au service des Autels : il était déjà Prêtre du temps de Wenhaeloe l'Evêque de Vannes
(815-821), suivant un acte du Cartulaire de Redon.
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Sous l'Evêque Raginaire (ou Rainier; 821-833), il devint Diacre et s'acquitta pendant plusieurs
années de cette charge importante à la satisfaction générale. Il était le seul qui ne fût pas
content de sa personne parce que n'aimant pas le monde, il se trouvait hors de son centre au
milieu des honneurs du siècle. Pour répondre à l'Appel de Dieu, il résolut de se faire Moine et
fit partager son désir à cinq Prêtres du clergé de Vannes, nommés Louhemel, Gueucalon,
Condeloc, Conhoiarn et Thetwin.
C'était en 832. Il se démit de ses fonctions de Diacre et avec l'agrément de son Evêque, il se
fixa à l'extrémité orientale du diocèse de Vannes près du confluent de l'Oust et de la Vilaine
dans un lieu nommé alors Rôs ou Roton et aujourd'hui Redon. Ratuili, seigneur du lien, leur
céda l'emplacement nécessaire pour y élever un monastère. Un Saint Reclus nommé Gerfroi et
qui avait pratiqué la Règle de Saint Benoît de Nursie au Couvent de Saint-Maur-sur-Loire en
Aujou vint pendant deux ans former les nouveaux Moines aux observances bénédictines.
Cependant Saint Convoïou voulait obtenir peur son oeuvre la consécration civile. Il s'adressa
dès 832 à l'Empereur Louis le Débonnaire mais celui-ci le rebuta deux fois, au château de
Joao, en Limousin et à Tours. Enfin en 834, sur les instances de Noménoé, gouverneur de la
Bretagne, l'Empereur ratifia la fondation de l'Abbaye de Redon et lui donna les paroisses de
Bains et de Langon et quelque temps après il y ajouta Renac et Brain. Les vocations
monastiques affluèrent bientôt à Redon et le Saint Abbé eut la consolation de voir fleurir
autour de lui la charité, l'abstinence, la chasteté et toutes les autres vertus.
Le zèle du Saint Abbé ne se renfermait pas dans le monastère; il s'étendait aussi au dehors.
Ayant remarqué que la simonie commençait à s'introduire dans les ordinations, il signala ce
désordre au Prince Noménoé. Celui-ci convoqua les évêques accusés et il fut décidé qu'une
députation serait envoyée à Rome. Convoïon en fit partie. Mais au retour et quand il vit les
violences du prince contre les Evêques, il se sépara de lui en 848. Cependant les épreuves qui
sont toujours la marque des Oeuvres de Dieu, ne pouvaient manquer à l'établissement de
Redon. Plusieurs seigneurs tracassèrent les Moines, les menacèrent de mort et leur
extorquèrent parfois de l'argent. En 854, les terribles Normands remontèrent la Vilaine et les
Moines épouvantés prirent la fuite.
Ces incursions s'étant renouvelées plusieurs fois, Saint Convoïon eut recours au Prince
Salomon pour lui demander un lieu de refuge. Celui-ci, touché de ses instances réitérées, lui
bâtit un nouveau monastère près de Plélan. Saint Convoïon s'y retira avec une partie de sa
communauté, laissant le reste à Redon. Il s'endormit dans le Seigneur dans cette retraite le 5
janvier 868 à l'âge de quatre-vingts ans.
Son corps fut enseveli dans le nouveau monastère qui n'était pas encore complètement achevé.
Plus tard ses Précieuses Reliques furent transportées à Redon et y furent constamment
honorées jusqu'en 1793 où elles furent indignement profanées par les protobolcheviks
"français."
SAINTE MONIALE CERA (OU CIAR, CYRA, CIOR, CEARA) DE KILKEARY, VIERGE
(+680)
Native du Tipperary, elle gouverna comme Abbesse deux couvents irlandais : un à Kilkeary et
l'autre à Tech Telle (à présent Tehelly).
SAINT MOINE PHOSTERIOS LE VAGABOND, THAUMATURGE
The Monk Phosterios the Ermit led an ascetical life on a lofty mountain, where he was fed by
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an angel. He brought many back to the Church from the heresy of Iconoclasm by his miracles
and saintly life.
SAINTE MOINE MENAS LE SINAÏTE (+6°.S.)
Moine du Monastère de Sainte-Catherine au Mont Sinaï, il y servit Dieu dans l'Ascèse
pendant une cinquantaine d'années puis remit en paix son âme à Dieu.
SAINT PROPHÈTE MICHÉE 1ER (+9°.S. AVNSJC)
Saint Michée [Micaiah] était contemporain du Prophète Elie. Il prédit la mort du méchant roi
Akhab à la bataille contre les Assyriens (1 Roi, chapitre 22; 2 Chroniques, chapitre 18).
Michée prophétisa tout oralement et ne mit rien par écrit. Cependant, l'autre Prophète Michée
(14 août) est celui qui a prophétisé à propos de la Naissance du Seigneur à Bethléem : "Et toi,
Bethléem-Éphrata, petite parmi les clans de Juda, c'est de toi que sort pour moi celui qui doit
gouverner Israël. Ses origines remontent au temps jadis, aux jours antiques." (Michée 5,1). Il
est aussi l'auteur d'un des livres prophétiques.
ou
The Holy Prophet Micah was a companion of the holy prophet Elias. He prophesied the ruin
of King Ahab in a war with the Assyrians, for which he was put into prison. Set free after the
downfall of Ahab (3 Kings 22: 8-22), the holy prophet Micah died a martyr in the IX Century
BC.
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SAINTE MOINE GREGOIRE D'AKRITAS (+820)
Berger dans l'Île de Crète, il s'en fut en pèlerinage vers les Lieux Saints à l'âge de vingt-six
ans et il y resta douze ans supportant patiemment les brimades des musulmans. Puis il se
rendit à Rome aux tombeaux des Saints Apôtres et y entra dans la vie monastique. Saint
Michel de Synades, ambassadeur de Constantinople auprès du Pape, le fit revenir en Orient et
l'installa parmi les Moines d'un monastère du cap d'Akritas près de Chalcédoine. C'est là qu'il
vécut en Reclus dans une étroite cellule et couvert d'un seul vêtement de peau, se plongeant
nu dans un grand tonneau d'eau glacée chaque nuit, le temps de réciter les cent cinquante
Psaumes pour expier les fautes des iconoclastes qui recommençaient leur persécution.
ou
The Monk Gregory of Acretia was born on the island of Crete in the year 760. He received an
upbringing by pious parents. This was a time when the iconoclast heretics persecuted the
orthodox. The youth Gregory, wanting to preserve his Orthodox faith, went to Seleukos and
lived there leading a life of piety.
At age 20 the Monk Gregory set off to Jerusalem and dwelt there for 12 years, enduring fierce
persecution from the Arabs. From there Saint Gregory journeyed to Rome, where he took
monastic vows. He became spiritually acquainted there with Saint Michael, bishop of Synadia
(Comm. 23 May), who took him along and settled in a monastery on the Cape of Acretia (Sea
of Marmora). The saint accomplished great ascetic deeds and died in about the year 820.
SAINT MARTYR THEODORE A CAGLIARI EN SARDAIGNE (+ 313)
Martyr à Cagliari en Sardaigne où de nombreuses églises lui sont dédiées. Il n'est connu que
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par une inscription de la basilique souterraine de Sainte-Restitute.
SAINT MARTYR THÉOEIDOS (+303)
Il fut mis à mort, piétiné par ses bourreaux et même selon d'autres témoignages, piétiné par
des enfants.
SAINT MARTYR ROMAN DE CARPENESION, CONSTANTINOPLE (+1694)
5 janvier – 16 février
C’était un paysan simple et illettré. Ayant apprit l'héroïsme et la Gloire des Martyrs du Christ,
le jeune Roman désira le martyre pour lui-même. Il partit pour Thessalonique où il commença
à louer la Foi en Christ dans les rues, expliquant que l'islam n'était qu'une fable. Les Turcs le
torturèrent horriblement et le vendirent au capitaine d'une galère. Les Chrétiens payèrent une
rançon au capitaine et envoyèrent Roman à la Sainte Montagne de l'Athos où il fut tonsuré
Moine par l'illustre Ancien Acace. Mais Roman aspirait toujours au martyre pour le Christ.
Avec la bénédiction de l'Ancien Acace, Roman parcourut les rues de Constantinople,
proférant des insanités et promenant un chien parmi les rues des Turcs. A la question : "Que
fais-tu?" Roman répondait qu'il nourrissait le chien comme les Chrétiens nourrissaient les
Turcs. Les Turcs le jetèrent dans un puits asséché où il demeura sans pain quarante jours
durant. Puis ils l'en retirèrent et le décapitèrent. Une Lumière resplendit de son corps trois
jours durant. Un Anglais emporta son corps et l'emmena en Angleterre. Un Moine anonyme
trempa un linge dans le sang du Martyr. Ce tissu est conservé de nos jours encore au
Monastère athonite Dochiariu. Ce Glorieux Soldat du Christ souffrit en 1694.
SAINT HIEROMARTYR THEOPEMPTOS L'EVEQUE DE NICOMEDIE ET SAINT
MARTYR THEONAS (+303)
The Holy Martyrs Theopemptos and Theon suffered in Nicomedia in the year 303. Saint
Theopemptos was bishop in Nicomedia during the time of Diocletian. Speaking out against
idol-worship, he defended the faith in Christ. Summoned to the emperor, he refused to carry
out his demand to worship an idol of Apollo. They threw Saint Theopemptos into a red-hot
furnace, but by the power of God he remained alive. The emperor came by night with a
detachment of soldiers to the furnace and there actually saw the saint alive and praying to
God. Ascribing the miracle accomplished to be a work of magic, Diocletian gave orders to
wear down Saint Theopemptos by hunger and thirst during the course of 22 days, but here
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also by the will of God the martyr was preserved.
The emperor then summoned the famous sorcerer Theon, brought in to overcome the magical
power which, as they supposed, was possessed by the holy bishop Theopemptos. Theon
prepared a poison for Saint Theopemptos – put into a little cake, and offered it to him to eat.
The poison did no harm at all to Saint Theopemptos. A second time, Theon tried out the effect
of a still stronger poison on the martyr; but seeing, that Saint Theopemptos remained
unharmed, he himself came to believe in Christ. They threw him into prison together with the
holy bishop, who taught and baptised him, giving him the name Synesios (which means
"fulfillment of understanding").
In the morning Diocletian summoned Saint Theopemptos and again contended with him to
recant from Christ; but, seeing the unbending rigour of the holy man, he subjected him to
many grievous tortures, after which the saint was beheaded. The holy martyr Theon, having
refused to offer sacrifice to idols, was buried alive in a deep ditch. This occurred at
Nicomedia in the year 303.
SAINT EVEQUE DEOGRATIAS DE CARTHAGE (+457) 5 janvier – 22 mars
La ville de Carthage tomba entre les mains des Vandales au mois d'octobre 439. Ces barbares
qui suivaient l'hérésie arienne, chassèrent de son Eglise le Saint Evêque Quod-Vult-Deus qui
fut avec presque tous ses clercs, exposé en mer sur un vaisseau à demi-brisé. Cette Eglise
demeura ainsi sans pasteur jusqu’à ce qu'après une désolation de quatorze ans, Genséric, à la
prière de l'empereur Valentinien, permit qu'on lui donnât pour Evêque un excellent Prêtre
nommé Déogratias qui fut sacré le 25 octobre. C'était un homme d'une Sainteté de vie
admirable qui consola et fortifia beaucoup l'Eglise de Dieu dans ses afflictions par ses
discours et par l'exemple de ses vertus. Les barbares et les ariens purent constater une fois de
plus qu'on ne trouve la vertu véritable et la charité gratuite que dans l'Eglise Une, Sainte,
Catholique et Apostolique, c'est-à-dire Orthodoxe.
En effet deux ans après son élection, Dieu permit que Genséric prît la ville de Rome et qu'il
pillât ce qui restait des richesses de tant de royaumes qu'elle avait conquis et qu'il emmenât la
plus grande partie du peuple romain en captivité. Jetés aux rivages de l'Afrique, les Vandales
et les Maures se partagèrent cette multitude de prisonniers et selon la coutume des barbares,
ils séparaient sans aucune compassion les maris d'avec leurs femmes et les pères d'avec leurs
enfants.
L'Evêque Déogratias, plein de charité et conduit par l'Esprit de Dieu, employa pour les
racheter tous les vases d'or et d'argent destinés au ministère des Autels et par ce moyen, il
rendit les femmes à leurs maris et les enfants à leurs parents. Mais comme il ne se trouvait
point de maisons dans Carthage qui fussent capables de loger une si grande quantité de
peuple, il choisit pour cela deux églises qui étaient fort grandes, les fit remplir de lits et de
paillasses et eut soin qu'on donnât chaque jour à ces pauvres gens ce qui leur était nécessaire
pour vivre.
Comme plusieurs d'entre eux étaient demeurés malades par l'agitation de la mer à laquelle ils
n'étaient pas accoutumés et par les souffrances d'une si cruelle servitude, ce Saint Evêque
allait à tous moments les visiter, menait avec lui des médecins, faisait porter tout ce dont ils
pouvaient avoir besoin et le leur faisait donner en sa présence. Il ne se contentait pas de
s'employer durant le jour à ces exercices de Charité; il allait encore durant la nuit les voir tous
l'un après l'autre dans leurs lits pour savoir en quel état ils étaient, sans que son extrême
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vieillesse et la faiblesse où il se trouvait, le pût détourner d'une oeuvre de Miséricorde qui lui
était si pénible.
Les ariens que ses vertus offusquaient, essayèrent plusieurs fois vainement de le faire tomber
dans leurs pièges et de lui arracher la vie d'une manière violente. Il rendit son âme au
Seigneur après un épiscopat de trois années et de quelques mois. Sa Naissance au Ciel fut
pleurée par les captifs de Rome avec des larmes si abondantes et si douloureuses qu'ils firent
connaître que jamais ils n'avaient été plus abandonnés à la discrétion des barbares que
lorsqu'ils furent privés de sa présence et que Dieu le leur enleva pour le Ciel. Le peuple de
Carthage, de son côté, avait tant d'amour et d'estime pour ce Saint Pasteur qu'on n'eût pu
l'empêcher de mettre en pièces les membres de son corps pour en faire de Précieuses
Reliques, si, par un sage conseil, on ne l'eût secrètement enseveli dans le temps que les prières
publiques se faisaient.
Le martyrologe romain en fait mention en ce jour avec éloge mais dans le calendrier de
l'église de Carthage, dressé vers la fin du cinquième siècle, sa fête est marquée au 5 janvier,
aussi bien que celle de Saint Eugène, son successeur. L'Algérie hétérodoxe en fait son Office
le 29 octobre.
SAINT HIEROMARTYR TELESPHORE PAPE DE ROME (+ 136)
5 janvier (Occident) – 22 février (Orient)
Originaire de la Grande Grèce, il nous est peu connu. Il aurait décrété que le "Gloria" soit
chanté à la Liturgie de la nuit de la Nativité. Les Églises d'Orient le fêtent le 22 février. Sa
mémoire est célébrée le 5 janvier dans l'Église d'Occident.
SAINT ALTON (OU ALTO) D'ALTMUNSTER (+ 760)
5 septembre – 5 janvier - 9 février (Allemagne)
Alto était Moine et Irlandais ou Ecossais. Il a traversé l'Allemagne vers 743 et vécut comme
Ermite dans une forêt proche d'Augsburg. Le Roi Pépin, entendant parler de la Sainteté
d'Alto, lui a donna la terre là-bas sur laquelle Alto fonda le Monastère d'Altomuenster, en
Bavière Supérieure. Saint Boniface en consacra l'église en 750. En l'an 1000, selon la
tradition, Alto apparut dans une vision au Roi de Bavière et lui a demanda de restaurer
l'abbaye, ce que fit le Roi. Altomuenster qui a été une abbaye de brigittines (moniales
papistes) durant cinq siècles, existe encore.
Dans l'iconographie, Saint Alto est représenté en Evêque avec le Christ-Enfant et un calice.
De temps en temps il est montré avec Saint Virgile de Salzburg ou Sainte Brigitte.
Saint Prophète Zacharie, père de Saint Jean Baptiste- Ste Elisabeth, épouse de Saint Zacharie
et mère de Saint Jean-Baptiste (Ier siècle).- Saint Abda l'Evêque d'Hormizd en Perse- Sts
Médimnos, Urbain, Théodore et leurs 80 compagnons martyrs sur un bateau auquel les Ariens
mirent le feu (364). - Mémoire de l'apparition de l'Apôtre Pierre à Justinien Ier le Grand à
Athira près de Constantinople. - Saint Athanase, higoumène du monastère Saint-Syméon-
Stylite à Brest-Litovsk en Biélorussie, martyr par la main des Polonais catholiques-romains
pour avoir refusé la fausse union avec la Papauté (1648). - Sts Thathuil, ancien prêtre des
idoles et Bebaïa sa soeur, martyrs à Edesse en Osrrohène (aujourd'hui Urfa en Turquie) sous
Trajan ou Adrien (entre 98 et 138).- Saint Victorin l'Evêque d'Amiterne (Latium), martyr sous
Trajan (entre 98 et 117).- Saint Romulus, préfet du palais impérial, martyr sous Trajan pour
avoir blâmé la conduite de l'empereur à l'égard des chrétiens.- Saint Herculan, martyr à Porto
Romano dans le Latium sous Marc-Aurèle (vers 172).- Saint Adeodat, diacre, compagnon de
Saint Clair l'Evêque de Nantes en Bretagne (IIIe siècle).- Sts Quince, Arconce et Donat,
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martyrs vénérés à Capoue en Campanie.- Saint Taurin, premier évêque d'Eauze en Gascogne,
martyr (entre 303 et 305).- Saint Aman (Aignan) l'Evêque de Besançon en Franche-Comté
(vers 374).-Sts Felix et Moderat, martyrs en Bourgogne (vers 385).- Saint Rufinien l'Evêque
de Bayeux en Normandie (Ve siècle).- Ste Obdulice, vierge vénérée à Tolède en Castille.-
Saint Abda l'Evêque d'Hormizd en Perse, martyr par la main des Zoroastriens sous Yezdgerd
Ier (vers 420). - Saint Ursicin l'Evêque de Ravenne en Emilie-Romagne (537 ou 538). - Saint
Genebaud premier évêque de Laon en Picardie (550).- Saint Victorin l'Evêque de Côme en
Lombardie, confesseur de la foi orthodoxe face à l'arianisme (644). - Saint Bertin, natif de
Coutances en Normandie, missionnaire en Flandre, premier abbé de Sithieu près de
Thérouanne en Artois, thaumaturge (698 ou 709). On l'invoque pour la guérison des fractures,
quand on tombe d'une falaise et pour être délivré des pique-assiettes. - Invention des reliques
de Saint Taurin d'Evreux (vers 912).- Commémoration du martyr de Saint Gleb, appelé David
au Saint Baptême (Volyhnie 1015).- Saint Euthyme, martyr (Russie 1937).
Veille de la Théophanie
I Heures Royales
Prime
Parémies
Isaïe XXXV : 1-10
35.1 Le désert et le pays aride se réjouiront; La solitude s'égaiera, et fleurira comme un
narcisse; 35.2 Elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, Avec chants d'allégresse et cris
de triomphe; La gloire du Liban lui sera donnée, La magnificence du Carmel et de Saron. Ils
verront la gloire de l'Éternel, la magnificence de notre Dieu. 35.3 Fortifiez les mains
languissantes, Et affermissez les genoux qui chancellent; 35.4 Dites à ceux qui ont le coeur
troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La
rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera.
35.5 Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds; 35.6 Alors
le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront
dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude; 35.7 Le mirage se changera en étang Et la terre
desséchée en sources d'eaux; Dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, Croîtront des
roseaux et des joncs. 35.8 Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu'on appellera la voie
sainte; Nul impur n'y passera; elle sera pour eux seuls; Ceux qui la suivront, même les
insensés, ne pourront s'égarer. 35.9 Sur cette route, point de lion; Nulle bête féroce ne la
prendra, Nulle ne s'y rencontrera; Les délivrés y marcheront. 35.10 Les rachetés de l'Éternel
retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur
tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s'enfuiront.
Lecture de l'Epître
Actes XIII : 25-33
13.25 Et lorsque Jean achevait sa course, il disait: Je ne suis pas celui que vous pensez; mais
voici, après moi vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. 13.26
Hommes frères, fils de la race d'Abraham, et vous qui craignez Dieu, c'est à vous que cette
parole de salut a été envoyée. 13.27 Car les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu
Jésus, et, en le condamnant, ils ont accompli les paroles des prophètes qui se lisent chaque
sabbat. 13.28 Quoiqu'ils ne trouvassent en lui rien qui fût digne de mort, ils ont demandé à
Pilate de le faire mourir. 13.29 Et, après qu'ils eurent accompli tout ce qui est écrit de lui, ils le
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descendirent de la croix et le déposèrent dans un sépulcre. 13.30 Mais Dieu l'a ressuscité des
morts. 13.31 Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de la
Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins auprès du peuple. 13.32 Et nous, nous
vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères, 13.33 Dieu l'a
accomplie pour nous leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume
deuxième: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui.
Lecture de l'Evangile
Matthieu III : 1-11
3.1 En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. 3.2 Il disait: Repentezvous,
car le royaume des cieux est proche. 3.3 Jean est celui qui avait été annoncé par Ésaïe, le
prophète, lorsqu'il dit: C'est ici la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du
Seigneur, Aplanissez ses sentiers. 3.4 Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une
ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. 3.5 Les
habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se
rendaient auprès de lui; 3.6 et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le
fleuve du Jourdain.
3.7 Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit:
Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? 3.8 Produisez donc du fruit digne
de la repentance, 3.9 et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père!
Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 3.10 Déjà la
cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera
coupé et jeté au feu. 3.11 Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais
celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses
souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu.
Tierce
Parémies
Isaïe I : 16-21
1.16 Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; Cessez
de faire le mal. 1.17 Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l'opprimé; Faites
droit à l'orphelin, Défendez la veuve. 1.18 Venez et plaidons! dit l'Éternel. Si vos péchés sont
comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S'ils sont rouges comme la
pourpre, ils deviendront comme la laine. 1.19 Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes
dociles, Vous mangerez les meilleures productions du pays; 1.20 Mais si vous résistez et si
vous êtes rebelles, Vous serez dévorés par le glaive, Car la bouche de l'Éternel a parlé.
1.21 Quoi donc! la cité fidèle est devenue une prostituée! Elle était remplie d'équité, la
justice y habitait, Et maintenant il y a des assassins!
Lecture de l'Epître
Actes XIX : 1-8
19.1 Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de
l'Asie, arriva à Éphèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit: 19.2 Avez-vous reçu le
Saint Esprit, quand vous avez cru? Ils lui répondirent: Nous n'avons pas même entendu dire
qu'il y ait un Saint Esprit. 19.3 Il dit: De quel baptême avez-vous donc été baptisés? Et ils
répondirent: Du baptême de Jean. 19.4 Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance,
disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus. 19.5 Sur ces
paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. 19.6 Lorsque Paul leur eut imposé les
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mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. 19.7 Ils étaient
en tout environ douze hommes.
19.8 Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il
discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s'efforçant de persuader ceux qui
l'écoutaient.
Lecture de l'Evangile
Marc I : 1-8
1.1 Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. 1.2 Selon ce qui est écrit dans
Ésaïe, le prophète: Voici, j'envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton chemin; 1.3
C'est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses
sentiers. 1.4 Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la
rémission des péchés. 1.5 Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient
auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du
Jourdain. 1.6 Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des
reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. 1.7 Il prêchait, disant: Il vient après
moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la
courroie de ses souliers. 1.8 Moi, je vous ai baptisés d'eau; lui, il vous baptisera du Saint
Esprit.
Sexte
Parémies
Isaïe XII : 3-6
12.3 Vous puiserez de l'eau avec joie Aux sources du salut,
12.4 Et vous direz en ce jour-là: Louez l'Éternel, invoquez son nom, Publiez ses oeuvres
parmi les peuples, Rappelez la grandeur de son nom! 12.5 Célébrez l'Éternel, car il a fait des
choses magnifiques: Qu'elles soient connues par toute la terre! 12.6 Pousse des cris de joie et
d'allégresse, habitant de Sion! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël.
Lecture de l'Epître
Rom VI : 3-11
6.3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que
nous avons été baptisés? 6.4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort,
afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi
nous marchions en nouveauté de vie. 6.5 En effet, si nous sommes devenus une même plante
avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,
6.6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit,
pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; 6.7 car celui qui est mort est libre du péché.
6.8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 6.9
sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. 6.10
Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie,
et c'est pour Dieu qu'il vit. 6.11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et
comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.
Lecture de l'Evangile
Marc I : 9-15
1.9 En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le
Jourdain. 1.10 Au moment où il sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur
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lui comme une colombe. 1.11 Et une voix fit entendre des cieux ces paroles: Tu es mon Fils
bien-aimé, en toi j'ai mis toute mon affection. 1.12 Aussitôt, l'Esprit poussa Jésus dans le
désert, 1.13 où il passa quarante jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages, et les
anges le servaient.
1.14 Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Évangile de Dieu.
1.15 Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et
croyez à la bonne nouvelle.
None
Parémies
Isaïe XLIX : 8-15
49.8 Ainsi parle l'Éternel: Au temps de la grâce je t'exaucerai, Et au jour du salut je te
secourrai; Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le
pays, Et pour distribuer les héritages désolés; 49.9 Pour dire aux captifs: Sortez! Et à ceux qui
sont dans les ténèbres: Paraissez! Ils paîtront sur les chemins, Et ils trouveront des pâturages
sur tous les coteaux. 49.10 Ils n'auront pas faim et ils n'auront pas soif; Le mirage et le soleil ne
les feront point souffrir; Car celui qui a pitié d'eux sera leur guide, Et il les conduira vers des
sources d'eaux. 49.11 Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront
frayées. 49.12 Les voici, ils viennent de loin, Les uns du septentrion et de l'occident, Les autres
du pays de Sinim.
49.13 Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de
joie! Car l'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. 49.14 Sion disait: L'Éternel
m'abandonne, Le Seigneur m'oublie! - 49.15 Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite?
N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai
point.
Lecture de l'Epître
Tite II : 11-14, III : 4-7
2.11 Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. 2.12 Elle nous
enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent
selon la sagesse, la justice et la piété, 2.13 en attendant la bienheureuse espérance, et la
manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, 2.14 qui s'est donné
lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui
appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.
3.4 Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été
manifestés, 3.5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites,
mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint
Esprit, 3.6 qu'il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur, 3.7 afin que,
justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.
Lecture de l'Evangile
Luc III : 1-18
3.1 La quinzième année du règne de Tibère César, -lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la
Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l'Iturée et du territoire de
la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène, 3.2 et du temps des souverains sacrificateurs
Anne et Caïphe, -la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. 3.3 Et il
alla dans tout le pays des environs de Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la
rémission des péchés, 3.4 selon ce qui est écrit dans le livre des paroles d'Ésaïe, le prophète:
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C'est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses
sentiers. 3.5 Toute vallée sera comblée, Toute montagne et toute colline seront abaissées; Ce
qui est tortueux sera redressé, Et les chemins raboteux seront aplanis. 3.6 Et toute chair verra le
salut de Dieu. 3.7 Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui: Races
de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? 3.8 Produisez donc des fruits dignes de la
repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car
je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 3.9 Déjà même la
cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera
coupé et jeté au feu. 3.10 La foule l'interrogeait, disant: Que devons-nous donc faire? 3.11 Il leur
répondit: Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a
de quoi manger agisse de même. 3.12 Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui
dirent: Maître, que devons-nous faire? 3.13 Il leur répondit: N'exigez rien au delà de ce qui
vous a été ordonné. 3.14 Des soldats aussi lui demandèrent: Et nous, que devons-nous faire? Il
leur répondit: Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de
votre solde.
3.15 Comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient en eux-même si Jean
n'était pas le Christ, 3.16 il leur dit à tous: Moi, je vous baptise d'eau; mais il vient, celui qui est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous
baptisera du Saint Esprit et de feu. 3.17 Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il
amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. 3.18
C'est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple, en lui adressant encore beaucoup
d'autres exhortations.
II Vêpres
Parémies
Gen I : 1-13
1.1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 1.2 La terre était informe et vide: il y
avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
1.3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 1.4 Dieu vit que la lumière était bonne;
et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. 1.5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les
ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.
1.6 Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les
eaux. 1.7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les
eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. 1.8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y
eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.
1.9 Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et
que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. 1.10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux
mers. Dieu vit que cela était bon. 1.11 Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de
l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant
en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. 1.12 La terre produisit de la verdure, de
l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux
leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 1.13 Ainsi, il y eut un soir, et il y
eut un matin: ce fut le troisième jour.
Ex XIV : 15-18, 21-23, 27-29
14.15 L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent.
14.16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d'Israël entreront
au milieu de la mer à sec. 14.17 Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu'ils y
20
entrent après eux: et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma
gloire. 14.18 Et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses
cavaliers, auront fait éclater ma gloire.
14.21 Moïse étendit sa main sur la mer. Et l'Éternel refoula la mer par un vent d'orient, qui
souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. 14.22 Les
enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille
à leur droite et à leur gauche. 14.23 Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux de
Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer.
14.27 Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les
Égyptiens s'enfuirent à son approche; mais l'Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la
mer. 14.28 Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon,
qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël; et il n'en échappa pas un seul. 14.29
Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme
une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ex XV : 22-XVI : 1
15.22 Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur; et,
après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d'eau. 15.23 Ils arrivèrent à
Mara; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce
lieu fut appelé Mara. 15.24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous? 15.25
Moïse cria à l'Éternel; et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint
douce. Ce fut là que l'Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le
mit à l'épreuve. 15.26 Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais
ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes
ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens; car je suis
l'Éternel, qui te guérit. 15.27 Ils arrivèrent à Élim, où il y avait douze sources d'eau et soixantedix
palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau.
16.1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit d'Élim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui
est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d'Égypte.
Josué III : 7-8, 15-17
3.7 L'Éternel dit à Josué: Aujourd'hui, je commencerai à t'élever aux yeux de tout Israël, afin
qu'ils sachent que je serai avec toi comme j'ai été avec Moïse. 3.8 Tu donneras cet ordre aux
sacrificateurs qui portent l'arche de l'alliance: Lorsque vous arriverez au bord des eaux du
Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain.
3.15 Quand les sacrificateurs qui portaient l'arche furent arrivés au Jourdain, et que leurs pieds
se furent mouillés au bord de l'eau, -le Jourdain regorge par-dessus toutes ses rives tout le
temps de la moisson, 3.16 les eaux qui descendent d'en haut s'arrêtèrent, et s'élevèrent en un
monceau, à une très grande distance, près de la ville d'Adam, qui est à côté de Tsarthan; et
celles qui descendaient vers la mer de la plaine, la mer Salée, furent complètement coupées.
Le peuple passa vis-à-vis de Jéricho. 3.17 Les sacrificateurs qui portaient l'arche de l'alliance de
l'Éternel s'arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël
passait à sec, jusqu'à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain.
4Rois (2Rois) II : 1, 6-14
2.1 Lorsque l'Éternel fit monter Élie au ciel dans un tourbillon, Élie partait de Guilgal avec
Élisée. 2.2 Élie dit à Élisée: Reste ici, je te prie, car l'Éternel m'envoie jusqu'à Béthel. Élisée
répondit: L'Éternel est vivant et ton âme est vivante! je ne te quitterai point. Et ils
descendirent à Béthel.
21
2.6 Élie lui dit: Reste ici, je te prie, car l'Éternel m'envoie au Jourdain. Il répondit: L'Éternel est
vivant et ton âme est vivante! je ne te quitterai point. Et ils poursuivirent tous deux leur
chemin. 2.7 Cinquante hommes d'entre les fils des prophètes arrivèrent et s'arrêtèrent à distance
vis-à-vis, et eux deux s'arrêtèrent au bord du Jourdain. 2.8 Alors Élie prit son manteau, le roula,
et en frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et ils passèrent tous deux à sec.
2.9 Lorsqu'ils eurent passé, Élie dit à Élisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi,
avant que je sois enlevé d'avec toi. Élisée répondit: Qu'il y ait sur moi, je te prie, une double
portion de ton esprit! 2.10 Élie dit: Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant
que je serai enlevé d'avec toi, cela t'arrivera ainsi; sinon, cela n'arrivera pas. 2.11 Comme ils
continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent
l'un de l'autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. 2.12 Élisée regardait et criait: Mon père!
mon père! Char d'Israël et sa cavalerie! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il
les déchira en deux morceaux,
2.13 et il releva le manteau qu'Élie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s'arrêta au bord
du Jourdain; 2.14 il prit le manteau qu'Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit:
Où est l'Éternel, le Dieu d'Élie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et
Élisée passa.
4Rois (2Rois) V : 9-14
5.9 Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Élisée. 5.10
Élisée lui fit dire par un messager: Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair deviendra
saine, et tu seras pur. 5.11 Naaman fut irrité, et il s'en alla, en disant: Voici, je me disais: Il
sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, il
agitera sa main sur la place et guérira le lépreux. 5.12 Les fleuves de Damas, l'Abana et le
Parpar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël? Ne pourrais-je pas m'y laver et
devenir pur? Et il s'en retournait et partait avec fureur. 5.13 Mais ses serviteurs s'approchèrent
pour lui parler, et ils dirent: Mon père, si le prophète t'eût demandé quelque chose de difficile,
ne l'aurais-tu pas fait? Combien plus dois-tu faire ce qu'il t'a dit: Lave-toi, et tu seras pur! 5.14
Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu;
et sa chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur.
Isaïe I : 16-20
1.16 Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; Cessez
de faire le mal. 1.17 Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l'opprimé; Faites
droit à l'orphelin, Défendez la veuve. 1.18 Venez et plaidons! dit l'Éternel. Si vos péchés sont
comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S'ils sont rouges comme la
pourpre, ils deviendront comme la laine. 1.19 Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes
dociles, Vous mangerez les meilleures productions du pays; 1.20 Mais si vous résistez et si
vous êtes rebelles, Vous serez dévorés par le glaive, Car la bouche de l'Éternel a parlé.
Gen XXXII : 1-11
32.1 Jacob poursuivit son chemin; et des anges de Dieu le rencontrèrent. 32.2 En les voyant,
Jacob dit: C'est le camp de Dieu! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm.
32.3 Jacob envoya devant lui des messagers à Ésaü, son frère, au pays de Séir, dans le
territoire d'Édom. 32.4 Il leur donna cet ordre: Voici ce que vous direz à mon seigneur Ésaü:
Ainsi parle ton serviteur Jacob: J'ai séjourné chez Laban, et j'y suis resté jusqu'à présent; 32.5
j'ai des boeufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie l'annoncer à
mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux. 32.6 Les messagers revinrent auprès de Jacob, en
disant: Nous sommes allés vers ton frère Ésaü; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents
hommes. 32.7 Jacob fut très effrayé, et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui
22
étaient avec lui, les brebis, les boeufs et les chameaux; 32.8 et il dit: Si Ésaü vient contre l'un
des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver.
32.9 Jacob dit: Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Éternel, qui m'as dit:
Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien! 32.10 Je suis trop
petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur; car j'ai
passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. 32.11 Délivre-moi, je te
prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me
frappe, avec la mère et les enfants.
Ex II : 5-10
2.5 La fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner, et ses compagnes se promenèrent
le long du fleuve. Elle aperçut la caisse au milieu des roseaux, et elle envoya sa servante pour
la prendre. 2.6 Elle l'ouvrit, et vit l'enfant: c'était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié,
et elle dit: C'est un enfant des Hébreux! 2.7 Alors la soeur de l'enfant dit à la fille de Pharaon:
Veux-tu que j'aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, pour allaiter cet
enfant? 2.8 Va, lui répondit la fille de Pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de
l'enfant. 2.9 La fille de Pharaon lui dit: Emporte cet enfant, et allaite-le-moi; je te donnerai ton
salaire. La femme prit l'enfant, et l'allaita. 2.10 Quand il eut grandi, elle l'amena à la fille de
Pharaon, et il fut pour elle comme un fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l'ai
retiré des eaux.
Juges VI : 36-40
6.36 Gédéon dit à Dieu: Si tu veux délivrer Israël par ma main, comme tu l'as dit, 6.37 voici, je
vais mettre une toison de laine dans l'aire; si la toison seule se couvre de rosée et que tout le
terrain reste sec, je connaîtrai que tu délivreras Israël par ma main, comme tu l'as dit. 6.38 Et il
arriva ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, et en fit sortir la rosée,
qui donna de l'eau plein une coupe. 6.39 Gédéon dit à Dieu: Que ta colère ne s'enflamme point
contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois: Je voudrais seulement faire encore une
épreuve avec la toison: que la toison seule reste sèche, et que tout le terrain se couvre de
rosée. 6.40 Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche, et tout le terrain se couvrit
de rosée.
3Rois (1Rois) XVIII : 30-39
18.30 Élie dit alors à tout le peuple: Approchez-vous de moi! Tout le peuple s'approcha de lui.
Et Élie rétablit l'autel de l'Éternel, qui avait été renversé. 18.31 Il prit douze pierres d'après le
nombre des tribus des fils de Jacob, auquel l'Éternel avait dit: Israël sera ton nom; 18.32 et il
bâtit avec ces pierres un autel au nom de l'Éternel. Il fit autour de l'autel un fossé de la
capacité de deux mesures de semence. 18.33 Il arrangea le bois, coupa le taureau par morceaux,
et le plaça sur le bois. 18.34 Puis il dit: Remplissez d'eau quatre cruches, et versez-les sur
l'holocauste et sur le bois. Il dit: Faites-le une seconde fois. Et ils le firent une seconde fois. Il
dit: Faites-le une troisième fois. Et ils le firent une troisième fois. 18.35 L'eau coula autour de
l'autel, et l'on remplit aussi d'eau le fossé. 18.36 Au moment de la présentation de l'offrande,
Élie, le prophète, s'avança et dit: Éternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël! que l'on sache
aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses
par ta parole! 18.37 Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que
c'est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c'est toi qui ramènes leur coeur! 18.38 Et le feu de l'Éternel
tomba, et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était
dans le fossé. 18.39 Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C'est
l'Éternel qui est Dieu! C'est l'Éternel qui est Dieu!
23
4Rois (2Rois) II : 12-22
2.12 Élisée regardait et criait: Mon père! mon père! Char d'Israël et sa cavalerie! Et il ne le vit
plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux,
2.13 et il releva le manteau qu'Élie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s'arrêta au bord
du Jourdain; 2.14 il prit le manteau qu'Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit:
Où est l'Éternel, le Dieu d'Élie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et
Élisée passa. 2.15 Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l'ayant vu, dirent:
L'esprit d'Élie repose sur Élisée! Et ils allèrent à sa rencontre, et se prosternèrent contre terre
devant lui. 2.16 Ils lui dirent: Voici, il y a parmi tes serviteurs cinquante hommes vaillants;
veux-tu qu'ils aillent chercher ton maître? Peut-être que l'esprit de l'Éternel l'a emporté et l'a
jeté sur quelque montagne ou dans quelque vallée. Il répondit: Ne les envoyez pas. 2.17 Mais
ils le pressèrent longtemps; et il dit: Envoyez-les. Ils envoyèrent les cinquante hommes, qui
cherchèrent Élie pendant trois jours et ne le trouvèrent point. 2.18 Lorsqu'ils furent de retour
auprès d'Élisée, qui était à Jéricho, il leur dit: Ne vous avais-je pas dit: N'allez pas?
2.19 Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit
mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. 2.20 Il dit: Apportez-moi un
plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. 2.21 Il alla vers la source des eaux, et il y
jeta du sel, et dit: Ainsi parle l'Éternel: J'assainis ces eaux; il n'en proviendra plus ni mort, ni
stérilité. 2.22 Et les eaux furent assainies, jusqu'à ce jour, selon la parole qu'Élisée avait
prononcée.
Isaïe ILIX : 8-15
49.8 Ainsi parle l'Éternel: Au temps de la grâce je t'exaucerai, Et au jour du salut je te
secourrai; Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le
pays, Et pour distribuer les héritages désolés; 49.9 Pour dire aux captifs: Sortez! Et à ceux qui
sont dans les ténèbres: Paraissez! Ils paîtront sur les chemins, Et ils trouveront des pâturages
sur tous les coteaux. 49.10 Ils n'auront pas faim et ils n'auront pas soif; Le mirage et le soleil ne
les feront point souffrir; Car celui qui a pitié d'eux sera leur guide, Et il les conduira vers des
sources d'eaux. 49.11 Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront
frayées. 49.12 Les voici, ils viennent de loin, Les uns du septentrion et de l'occident, Les autres
du pays de Sinim.
49.13 Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de
joie! Car l'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. 49.14 Sion disait: L'Éternel
m'abandonne, Le Seigneur m'oublie! - 49.15 Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite?
N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai
point.
III Liturgie de Saint Basile le Grand
Lecture de l'Epître
1Cor IX : 19-27
9.19 Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de
gagner le plus grand nombre. 9.20 Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs;
avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la
loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; 9.21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi
(quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux
qui sont sans loi. 9.22 J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait
tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. 9.23 Je fais tout à cause de
l'Évangile, afin d'y avoir part.
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9.24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul
remporte le prix? Courez de manière à le remporter. 9.25 Tous ceux qui combattent s'imposent
toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous,
faisons-le pour une couronne incorruptible. 9.26 Moi donc, je cours, non pas comme à
l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. 9.27 Mais je traite durement mon corps et je
le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Lecture de l'Evangile
Luc III : 1-18
3.1 La quinzième année du règne de Tibère César, -lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la
Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l'Iturée et du territoire de
la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène, 3.2 et du temps des souverains sacrificateurs
Anne et Caïphe, -la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. 3.3 Et il
alla dans tout le pays des environs de Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la
rémission des péchés, 3.4 selon ce qui est écrit dans le livre des paroles d'Ésaïe, le prophète:
C'est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses
sentiers. 3.5 Toute vallée sera comblée, Toute montagne et toute colline seront abaissées; Ce
qui est tortueux sera redressé, Et les chemins raboteux seront aplanis. 3.6 Et toute chair verra le
salut de Dieu. 3.7 Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui: Races
de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? 3.8 Produisez donc des fruits dignes de la
repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car
je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 3.9 Déjà même la
cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera
coupé et jeté au feu. 3.10 La foule l'interrogeait, disant: Que devons-nous donc faire? 3.11 Il leur
répondit: Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a
de quoi manger agisse de même. 3.12 Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui
dirent: Maître, que devons-nous faire? 3.13 Il leur répondit: N'exigez rien au delà de ce qui
vous a été ordonné. 3.14 Des soldats aussi lui demandèrent: Et nous, que devons-nous faire? Il
leur répondit: Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de
votre solde.
3.15 Comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient en eux-même si Jean
n'était pas le Christ, 3.16 il leur dit à tous: Moi, je vous baptise d'eau; mais il vient, celui qui est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous
baptisera du Saint Esprit et de feu. 3.17 Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il
amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. 3.18
C'est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple, en lui adressant encore beaucoup
d'autres exhortations.
Grande Bénédiction des Eaux
Is XXXV : 1-10
35.1 Le désert et le pays aride se réjouiront; La solitude s'égaiera, et fleurira comme un
narcisse; 35.2 Elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, Avec chants d'allégresse et cris
de triomphe; La gloire du Liban lui sera donnée, La magnificence du Carmel et de Saron. Ils
verront la gloire de l'Éternel, la magnificence de notre Dieu. 35.3 Fortifiez les mains
languissantes, Et affermissez les genoux qui chancellent; 35.4 Dites à ceux qui ont le coeur
troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La
rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera.
35.5 Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds; 35.6 Alors le
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boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront
dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude; 35.7 Le mirage se changera en étang Et la terre
desséchée en sources d'eaux; Dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, Croîtront des
roseaux et des joncs. 35.8 Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu'on appellera la voie
sainte; Nul impur n'y passera; elle sera pour eux seuls; Ceux qui la suivront, même les
insensés, ne pourront s'égarer. 35.9 Sur cette route, point de lion; Nulle bête féroce ne la
prendra, Nulle ne s'y rencontrera; Les délivrés y marcheront. 35.10 Les rachetés de l'Éternel
retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur
tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s'enfuiront.
Is LV : 1-13
55.1 Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n'a pas d'argent! Venez, achetez
et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer! 55.2 Pourquoi pesezvous
de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie
pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets
succulents. 55.3 Prêtez l'oreille, et venez à moi, Écoutez, et votre âme vivra: Je traiterai avec
vous une alliance éternelle, Pour rendre durables mes faveurs envers David. 55.4 Voici, je l'ai
établi comme témoin auprès des peuples, Comme chef et dominateur des peuples. 55.5 Voici,
tu appelleras des nations que tu ne connais pas, Et les nations qui ne te connaissent pas
accourront vers toi, A cause de l'Éternel, ton Dieu, Du Saint d'Israël, qui te glorifie.
55.6 Cherchez l'Éternel pendant qu'il se trouve; Invoquez-le, tandis qu'il est près. 55.7 Que le
méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées; Qu'il retourne à l'Éternel, qui
aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. 55.8 Car mes pensées ne sont
pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel. 55.9 Autant les cieux sont
élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes
pensées au-dessus de vos pensées. 55.10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et
n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir
donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, 55.11 Ainsi en est-il de ma
parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma
volonté Et accompli mes desseins. 55.12 Oui, vous sortirez avec joie, Et vous serez conduits en
paix; Les montagnes et les collines éclateront d'allégresse devant vous, Et tous les arbres de la
campagne battront des mains. 55.13 Au lieu de l'épine s'élèvera le cyprès, Au lieu de la ronce
croîtra le myrte; Et ce sera pour l'Éternel une gloire, Un monument perpétuel, impérissable.
Is XII : 3-6
12.3 Vous puiserez de l'eau avec joie Aux sources du salut,
12.4 Et vous direz en ce jour-là: Louez l'Éternel, invoquez son nom, Publiez ses oeuvres
parmi les peuples, Rappelez la grandeur de son nom! 12.5 Célébrez l'Éternel, car il a fait des
choses magnifiques: Qu'elles soient connues par toute la terre! 12.6 Pousse des cris de joie et
d'allégresse, habitant de Sion! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël.
1Cor X : 1-4
10.1 Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont
tous passé au travers de la mer, 10.2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la
mer, 10.3 qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 10.4 et qu'ils ont tous bu le même
breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était
Christ.
Marc I : 9-11
26
1.9 En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le
Jourdain. 1.10 Au moment où il sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur
lui comme une colombe. 1.11 Et une voix fit entendre des cieux ces paroles: Tu es mon Fils
bien-aimé, en toi j'ai mis toute mon affection.
VEILLE DE LA THEOPHANIE (KRESHCHENSKYI SOCHELNIK)
http://www.holytrinityorthodox.com/calendar/los/January/05-09.htm
The Eve of Theophany anticipates the feast. Through the hymns and the readings of the Eve
in the Royal Hours, Vespers and the Liturgy (see pages l5 and 16), the Church presents from
both testaments of the Holy Scripture everything from the Old Testament prototypes and
prophecies concerning baptism, the very existence of baptism and its fruits 1). As on the Eve
whatever day of the week it falls, the Ustav (Rubrics) requires, for the sake of the blessing by
sprinkling and the tasting of the holy water, a fast and the need to eat "scalded seeds (grain),
or kutiya with honey", as this evening of the Baptism ordinarily is called Eve of Theophany or
Christmas Eve 2).
The Ustav (Rubrics) says, that if the Eve falls on Saturday or Sunday that "there is no fast",
should be understood in the sense of the simplification of the fast: that there is no fast as on
the Eve if it falls on the other days of the week. Instead of once it is permitted to eat food
twice, once after the liturgy and after the blessing of water (see The Order for Jan. 5).
On the Eve if it falls on a Monday, Tuesday, Wednesday, Thursday or Friday, the Royal
Hours (see about them in Part II) are served, then, especially right after the Hours, Vespers
with the Liturgy of St. Basil is served. If the Eve falls on Saturday or Sunday the Royal Hours
are served on the previous Friday and the Liturgy is not done on that Friday (the Ustav does
not place a fast on this day). But the Liturgy of St. Basil is done on the feast day. On Saturday
or Sunday, on the Eve of the feast, the Liturgy of St. John Chrysostom and at its own time
(separately from the liturgy) Vespers is performed. Vespers with the reading of the
Paramoeas, the Epistle, and the Gospel is served on the Eve before the Baptism. On the Eve
(when it falls on Monday, Tuesday, Wednesday, Thursday, or Friday) after the reading of the
Paramoeas the Vespers is joined to the Liturgy by the Little Litany with the exclamation: "For
holy art Thou, O our God" and then is said: "O Lord, save the pious", and we sing the
"Trisagion". If on the Eve (when it falls on Saturday or Sunday) the Vespers is served
separately from the liturgy then after the Paramoeas we do not sing the "Trisagion", but the
Little Litany is intoned, and after the exclamation we intone the Prokimenon, we read the
Epistle and the Gospel. After the Dismissal of the Liturgy, and after the Dismissal of Vespers
on Saturday and Sunday, a lighted candlestick is placed in the middle of the church and we
sing the Troparion and Kontakion for the feast.
"If the Eve falls on Saturday: the Prokimenon, the Alleluia, and the Communion Hymn is for
the day. The Epistle and the Gospel for the Saturday before Theophany is read and then the
rest according to the order". "If the Eve of Theophany falls on Sunday: the Prokimenon, the
Epistle, the Alleluia, and the Communion Hymn is for the Sunday before Theophany and then
the rest according to the order". See the Typikon for Jan. 5: If the Eve falls on Saturday or
Sunday.
On the Eve of the Theophany of the Lord in the temples 3) "The Order for the Great Blessing
of the Waters of Holy Theophany" is performed (see the Monthly Menaion for Jan. 6 and the
Book of Needs), which consists in remembering the prophecies concerning the event of
27
Baptism (see the Paramoeas), the very event and its signs (see the Epistle and the Gospel), of
the prayers of the blessing by God over the water and the infusion of the Holy Spirit in it for
granting to it the power of cleansing and healing, from the triple blessings and the triple
immersions of the cross in it, in the paradigm of the immersion of the Lord in the waters of
the Jordan. The Blessing of the Water ends, on the one hand, with the clergy and all the
people kissing the honorable cross and their sprinkling with holy water; on the other hand, by
the invocation of the faithful to the great glory of the acts of God, manifested in the Baptism
of the Lord and the blessing of water, and the final invitation to the use of this water for
salvation: "for upon those that draw in faith, the grace of the Spirit is invisibly bestowed by
Christ God and the Savior of our souls." 4). Done on the Eve of Theophany, the blessing of
water serves as a memorial that in antiquity on the eve of Theophany the blessing of water for
the baptism of the catechumens was performed, and is why it is done in the temples where the
catechumens were baptized. This blessing of water is called great, in comparison with other
blessings, called lesser (done on Aug. 1 and other days), because of the special solemnity of
the rite, and the penetrating memory of the baptism of the Savior. The beginning of the
custom to bless water on the eve of the feast coincides with the beginning of the feast itself.
Tertullian and St. Cyprian already remember these things. The Apostolic Constitutions also
contain prayers, said at the blessing of water. St. Epiphanius sees the beginning of the practice
to draw a little water from the springs in memory of the miracle at the marriage in Cana of
Galilee (refer to Dec. 25) and this practice is called ancient. St. Basil the Great asks: "on what
writings do we bless waters of baptism?" and he answers: "From the Apostolic Tradition on
the succession of the mystery". St. Chrysostom mentions the special property of the water
blessed on this day, noticed already in the ancient church and accepted with faith even today,
the property not to spoil with the duration of time and keeps completely fresh during the
whole year and even two and three years. Christians since ancient times have great awe for
the blessed water. The Orthodox Church calls the blessed water the great agiasmos (holy).
The Church uses this holy water for the sprinkling of temples and homes, appoints to drink
that which cannot be allowed up to holy Communion 5). Pious Christians from of old also
have the custom on the eve or on the feast of Baptism to draw a little of the blessed water for
domestic use and to keep it over the holy icons 6).
Troparion Before the Blessing of Water, tone 8
The voice of the Lord is upon the waters:
Come and receive the spirit of wisdom,
The Spirit of understanding,
The Spirit of the fear of God,
O Christ who is made manifest.
Today the nature of water is sanctified,
The Jordan is divided and returns its flow,
Seeing the baptism of the Master.
As man Thou didst come to the Jordan,
O Christ, our King,
To be baptized with the baptism of a servant:
For our sins, O Lover of man.
Glory to the Father, and to the Son, and to the Holy Spirit,
Both now and ever, and unto ages of ages. Amen.
Thou didst come, O Lord, to the voice in the wilderness
Crying: prepare the way of the Lord.
Thou didst come as a servant
Desiring baptism of John even though Thou art free from sin.
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The waters saw Thee and were afraid,
The Forerunner was trembling and cried:
How can the candlestick illumine the light?
How can the servant place his hand on the Master?
Sanctify the waters and me, O Savior,
Who takest away the sins of the world.
On the Eve, when it falls on Saturday or Sunday, the blessing of water will be done at the end
of Vespers, after the Litany of Supplication: "Let us complete our evening prayer", and the
exclamation of the priest. On the Eve, when it falls on the other days of the week, the blessing
of water will be done at the end of the liturgy, after the Prayer before the Ambo. For the
performance of this blessing of water, the priest, during the singing by the clergy: "The voice
of the Lord upon the waters", goes out through the Royal Doors "carrying on his head the
precious cross, the candle-bearers going before him, and the Deacon with the censer", to the
well-adorned table on which there is bowl prepared with water, and stand around it with
candles, and they give candles to the brotherhood". The blessing of water is done in this
manner: the rector, "blessing the water crosswise with the precious cross, immerses it straight
down, going down into the water and rising up, holding it with both hands 7), singing the
Troparion in the first tone: "When Thou was baptized in the Jordan". And the second time in
like manner the rector signs the water with the cross, and also the third time, singing the
Troparion himself, singing with him are the other priests: and on the fourth time they and the
choir sing the Troparion. The rector takes the bowl with holy water, and turning to the people
on the West, holding the precious cross in his left hand, and the basilisk (brush) in his right
hand, sprinkles crosswise on all sides". After that the concelebrants, and behind them the
laymen approach for the kissing of the cross and the rector sprinkles them "on the face" with
holy water "crosswise". During this time we sing the Troparion many times, until the end of
the sprinkling of holy water 8). (Ustav (Rubrics) for Jan. 6).
Imperial hours. 1) Paramoea: Is. 35:1-10. Epistle: Acts 13:25-32; sel. 33. Gospel: Mt. 3:1-11;
sel. 5. 3) Paramoea: Is. 1:16-20. Epistle: Acts 19:1-8; sel. 42. Gospel: Mk. 1:1-8; sel. 1. 6)
Paramoea: Is. 12:3-6. Epistle: Rom. 6:3-11; sel. 91. Gospel: Mk.1:9-15; sel. 2. 9) Paramoea:
Is. 49:8-15. Epistle: _i_. 2:11-14; 3:4-7; sel. 302. Gospel: _t. 3:13-17; sel. 6.
Vespers: Paramoeas: 1) Gen. 1:1-13. 2) Ex. 14:15-18, 21-23, 27-29. 3) Ex. 15:22-27-16:1 4)
Joshua 3:7-8, 15-17. 5) 4 Kings 2:6-14. 6) 4 Kings 5:9-14. 7) Is. 1:16-20. 8) Gen. 32:1-10. 9)
Ex. 2:5-10. 10) Judges 6:36-40. 11) 3 Kings 18:30-39. 12) 4 Kings 2:19-22. 13) Is. 49:8-15.
Epistle: 1 Cor. 9:19-27; on Sat. and Sun. 1 Cor. 10:1-4 9); sel. 143. Gospel: Luke 3:1-18; sel.
9.
Great Blessing of Water: Paramoeas: 1) Is. 35:1-10. 2) Is. 55:1-13. 3) Is. 12:3-6. Epistle: 1
Cor. 10:1-4; sel. 143. Gospel: _ark: 1:9-11; sel. 2.
As the holy water serves "for the cleansing of souls and bodies, and for the blessing of
houses", the clergy on the eve and on the feast of Theophany go to the homes of laymen to
sprinkle them with holy water.
1) Psalms 31 and 26 of the 1st Hour presents the Lord as the Pastor, the Enlightener and the
Savior. The spiritual renewal of the faith in Jesus Christ is announced in the Paramoeas of the
prophecies of the 1st hour. The Epistle and the Gospel tell about the Baptizer and Forerunner
of the Lord who testifies about His eternal and divine greatness.
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Psalms 28 and 41 of the 3 rd Hour describes the authority and the might of the Lord over
water and all the elements of the world. In the Paramoeas we hear the Prophet Isaiah, who
foresaw spiritual rebirth through baptism. The Epistle reading speaks about the distinction of
John's baptism from the baptism in the name of the Lord Jesus, and the Gospel lesson about
the Forerunner, who prepares the way of the Lord.
Psalms 73 and 76 of the 6th Hour describes the divine greatness and omnipotence of the Lord.
In the Paramoeas the Prophet Isaiah beholds the grace of the salvation in the waters of
baptism and calls believers to make it their own. The Epistle lesson inspires those baptized in
Christ Jesus to enter into the renewal of life. The Gospel announces the Theophany of the
Holy Trinity at the baptism of the Savior, about His forty-day ascetic effort in the desert and
the beginning of the preaching of the Gospel.
Psalms 92 and 93 of the 9th Hour proclaims the royal greatness and omnipotence of the Lord.
The Paramoeas of the prophecies describes the unspeakable mercy of God for the people and
help full of grace, opened to them in baptism. The Epistle lesson teaches about the appearance
of the grace of God that saves all humanity, and the abundant outpouring of the Holy Spirit on
believers. The Gospel narrates the baptism of the Savior and the Theophany. Thirteen
Paramoeas are read in Vespers.
The first Paramoea tells about the water "on which", at the creation of the world, "the Spirit of
God was moving", pointing it out as the type of spiritual regeneration and enlightenment in
the mystery of baptism.
The second Paramoea describes the divine authority of the Lord over the waters of the Red
Sea, parted for the salvation of Israel and joined together for the death of the Egyptians, and
spiritually describes the mystery of Holy Baptism. The third Paramoea speaks about the
omnipotence of the Lord shown over the waters of Marah, by the strength of grace was
changed from bitter to sweet, and pointed out the twelve springs of waters in the desert for
quenching the thirst of the people of God.
After the third Paramoea the reader proclaims the Troparion, glorifying the Creator of the
world who loves mankind and the Enlightener of "those sitting in darkness".
The fourth Paramoea points out in every detail the grace of God over the waters of the Jordan,
which opened a bottom for the passage to Israel. The fifth Paramoea tells about the authority
of grace over the waters of the Jordan, which opened a bottom for the passage of Elijah and
Elisha. The sixth Paramoea tells about the authority of grace over the waters of the Jordan
given to Naaman, who was cleansed from leprosy through the sevenfold immersion in them
according to the word of the Prophet Elisha.
After intoning these three Paramoeas the reader again proclaims the Troparion, glorifying
God, Who shines the light on "those sitting in darkness". The seventh Paramoea also repeats
the one that is read at the Third Hour of the Eve.
The eighth Paramoea tells about the "omnipotent grace of God over the waters of the Jordan
over which the Patriarch Jacob passed". The ninth Paramoea tells about how Moses was taken
unharmed from the waters of the river.
30
The tenth Paramoea tells about "the grace shown in the dew of the fleece of Gideon
strengthened his faith in calling God for the salvation of the Hebrews from Midianites.
The eleventh Paramoea tells about Prophet Elijah pouring water over his prepared offering
three times and this action did not inhibit the fire led down upon it through the prophet.
The twelfth Paramoea is also read at the Ninth Hour on the Eve. The Epistle at the Liturgy
preaches about the fulfillment of the ancient paradigm (Ex. 13:21.14:22) in Jesus Christ who
accepted Baptism. The Gospel tells the good news about the sermon by the Forerunner to the
people of God about Christ.
2) The day of the Eve of Theophany was especially solemnly honored by our ancestors and
was a day that was extremely holy in the people's consciousness. Being occupied with
dressing and fortune telling, considered permissible on the Forefeast of the Baptism, known to
the people by the name of "A Baptismal Evening" (with Jan. 2), on the Eve of the Baptism
this was considered a great sin. On the Eve of the Baptism everyone considered it an
indispensable sacred obligation to visit the temple. To eat fish on the Eve of Theophany was
considered as the greatest sin. Also it was not permissible to eat with oil. Everyone, in
compliance with the requirement of the church Ustav (Rubrics), considered it a sacred duty to
fast on this great day even up to the blessing of holy water (as this even now is still followed,
unfortunately, only in some pious families), did not dare to eat anything.
3) In the opinion of the "Tserkovnyi Vestnik (Church Messenger)" (1893, 16), "the Great
Blessing of Water" on the Eve of Theophany is performed in the prayer house, separate from
the parish, and it follows that the priest recognize by expression special care for his
parishioners who do not have the opportunity to be present at the blessing of water in the
temple.
4) On the Eve of Theophany as on the day of the blessing of water with the cross, we have
received the custom to trace out crosses with chalk on the doors, windows, etc. prominent
places of the building, for protection from harmful action of the evil spirit. But in some places
of Lithuania they write in Latin letters G. M. _., which are the first initials of the magi:
Gaspar, Melchior and Balthasar, who brought gifts to the born Savior (refer to page 16
comment 5 and Dec. 26), and only, if they are illiterate, write instead of these letters three
crosses. And in Kholm Russia, Belarus and some places in Little Russia a large candle called
"gromnitsia" is kept in each home which the hostess, being sent to church, takes with herself
for the blessing, after returning with the holy water of the Jordan she lights this candle, and
with its flame "smokes" on the beam and above the doors the form of a cross so that the evil
one will not dwell in the hut. And for each member of family she burns a pinch of hair on the
head "In the name of the Father and the Son and the Holy Spirit". (Refer to Feb. 2).
5) The allowance to drink Theophany water instead of communion of the Body and Blood of
the Lord could occur from deep antiquity, shortly after the canons were made, who excluded
sinners from communion for a long time. For the consolation of those repenting who have
declared sincerity of repentance, it was necessary to allow the Theophany water. (Archpriest
Nikolsky, Concerning the services of the Russian Church, having been in the previous
published theological books, page 290, St. Petersburg, 1885). There is no basis to prohibit
partaking of the Theophany water to pregnant women nor in general to women who are
menstruating: this water is sprinkled even "in all places and shabby, and everywhere " (see the
Monthly Menaion).
31
6) By the way, during an earlier time, according to the witness of the Domostroi (Manager),
we had the custom to wash with holy water everything found in the house of holy icons.
During an earlier time there existed also a custom in which the old Russian love for the needy
was so clearly expressed: on the eve of Theophany early until dawn our ancestors went to the
prisons and the homes of poor men with bountiful alms. On this day every Russian considered
it an obligation to give some food to the needy, so that poor men had something to break the
fast with on the next day. Unfortunately, the piety of our ancestors was easily reconciled with
pagan customs and superstitions, which even until now are in some places strong in our
people.
In villages, on the Eve of the Baptism, elderly women collect snow from the piles, in full
confidence that as one can bleach linen cloth by dipping in lye and sun, then the water will not
need to be done with sun and lye. The snow collected on the evening of the Baptism,
according to the belief of the peasants, can protect the artesian well water all year: all that is
necessary is to bring in the snow from the field, to purify it in the artesian well, and then from
it will be help and under this help which lasts all year, even if there isn't a drop of rain all
summer. With the snow collected on the Eve of the Baptism, peasants in the villages heal
infirmities as paralysis in the feet, dizziness and spasms.
The Baptismal supper among the Belarus is called "shchodra", and among the Little Russians
"hungry evening", or kutiya. This "hungry evening" supper as some people think, is so called
because the peasants did not eat anything all day, but at the evening meal use up everything
that is prepared. The belief exists, that at midnight on the Eve before Theophany the water is
stirred, in commemoration of the Baptism of the Lord done at this time. This is why some
people go to watch for this, and try within that instant of this imaginary wonderful commotion
of the water to take the water in jugs, reverentially keep it, considering it something that does
not spoil and attributes to it some special healing qualities.
7) According to the explanation in "Manual for Village Pastors (Rukovodstvo dlia seljskikh
pastirej)" (1889, 4), in these remarks "The Order", on immersing the holy cross in water it
says that 1) it is necessary to hold the holy cross with both hands (not the top or bottom end of
it, but the lateral ends of it, at least we have everywhere clergy so immerse the holy cross in
water) and, 2) immersing it in the water "right", i.e. in direct, instead of an indirect or
horizontal position ("right" = o'rqion or rectum, that means "correctly", "directly"), 3) "to
lower" it into the water (gradually to lower) "and to raise" it (gradually to lift or raise it out of
the water) "crosswise" i.e. as though to scribe in the water two arches, in a horizontal position
and with the ends turning upwards.
In the opinion of "Tserkovnyi Vestnik (Church Messenger) (1892, 21)", those priests more
correctly perform who, on the Eve of Theophany, at the blessing of water, immerse the holy
cross three times in one holy water bowl, transferring after each time the holy cross on this or
that tub with water so that the water runs down from the cross into it, but not to immerse the
cross one time in each vessel as the last in effect does not accomplish the blessing of water as
the holy cross should be immersed three times.
8) At the end of the blessing of water, usually everyone vies with each other to try to scoop
the holy water, assuming that the water scooped earlier possesses more curative properties, or
being afraid that there will not be enough of the prepared water for all. To eliminate these
disorders during the ladling of the consecrated water it is advised, having made the people
accustomed to the situation, the time and the place, and having assured them that there will be
32
enough water for everyone, to forbid them to take the water themselves, but to distribute it
through the members of the church clergy.
9) The Epistle and the Gospel are read: on Saturday, the one "for the Saturday Before
Theophany (see page 6) and then the one in the order for the day", on Sunday the one "for the
Sunday Before Theophany and then the one in the order for the day" (Ustav (Rubrics) Jan. 5),
and then sel. 143 is put in the order on the eve of Theophany, "if there is no fast, (i.e. on
Saturday and Sunday), the reading begins "from the center" (see for the Epistle "The
Collection of the 12 Months", Jan. 5), i.e. from the second half (from verse 1 of chapter 10).

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