dimanche 22 janvier 2012

Vies de Saints.

1 – 24 janvier 2012

Cycle mobile (Pascalion): Mardi de la Trente-Troisième Semaine

Lecture de l’Epître

1Pierre III : 10-22

3.10 Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue
du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses, 3.11 Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il
recherche la paix et la poursuive; 3.12 Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses
oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
3.13 Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien? 3.14 D'ailleurs, quand vous
souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas
troublés; 3.15 Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous
défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui
est en vous,
3.16 et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si
vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de
confusion. 3.17 Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien
qu'en faisant le mal.
3.18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de
nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à
l'Esprit, 3.19 dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, 3.20 qui autrefois avaient
été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la
construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent
sauvées à travers l'eau.
3.21 Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du
corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve,
vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ, 3.22 qui est à la droite de Dieu, depuis qu'il est
allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.
Lecture de l’Evangile

Marc XI : 11-23

11.11 Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà
tard, il s'en alla à Béthanie avec les douze.
11.12 Le lendemain, après qu'ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim. 11.13Apercevant de
loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose; et, s'en étant
approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues. 11.14 Prenant alors
la parole, il lui dit: Que jamais personne ne mange de ton fruit! Et ses disciples
l'entendirent. 11.15 Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser
ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les
sièges des vendeurs de pigeons; 11.16 et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers
le temple. 11.17 Et il enseignait et disait: N'est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison
de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de
voleurs. 11.18 Les principaux sacrificateurs et les scribes, l'ayant entendu, cherchèrent les
moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa
doctrine. 11.19 Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville. 11.20 Le matin, en passant, les
disciples virent le figuier séché jusqu'aux racines. 11.21 Pierre, se rappelant ce qui s'était passé,
dit à Jésus: Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché. 11.22 Jésus prit la parole, et leur
dit: Ayez foi en Dieu. 11.23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi


de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit
arrive, il le verra s'accomplir.

Cycle fixe : Commémorations


SAINT PERE THEOPHORE THÉODOSE LE CÉNOBIARQUE (+529)
Saint Théodose, chef et pilote de ceux qui menaient la vie communautaire en Palestine
[cénobiarque = "chef des cénobites"] et astre brillant pour l'Eternité dans le firmament
spirituel, naquit vers 423 dans le village de Garissos en Cappadoce de Parents Pieux et
craignant Dieu qui lui inspirèrent l'amour des vertus qui découlent de la Vraie Foi et de
l'application aux Saintes Ecritures. Devenu Lecteur dès son jeune âge, il aimait à méditer sur
l'histoire d'Abraham, le modèle de tous ceux qui s'exilent par Amour du Seigneur (Gen. 12) et
sur les paroles de l'Evangile qui recommandent de quitter parents, biens et amis pour hériter la
Vie Eternelle (Mat. 19:29). L'âme brûlante d'une Divine Ardeur, il décida un jour d'appliquer
ces préceptes et prit la route de Jérusalem. Passant dans la région d'Antioche, il alla prendre la
bénédiction de l'illustre Saint Syméon le Stylite. Le Vieillard le salua de loin, disant :
"Théodose, Homme de Dieu, sois le bienvenu!" Il le fit monter en haut de sa colonne,
l'embrassa tendrement et lui prédit qu'il deviendrait le pasteur d'un immense troupeau de
brebis spirituelles.



Parvenu à Jérusalem et après avoir vénéré les Lieux Saints, Théodose se demanda comment il
pouvait commencer dans la vie ascétique. Certes, il désirait mener la vie solitaire mais averti
des dangers d'entrer dans la lutte contre les ennemis invisibles sans avoir été préalablement
exercé au combat par un maître expérimenté, il se mit à la recherche d'un tel guide et le trouva
en la personne d'un Vieillard originaire de Cappadoce nommé Longin qui brillait de toutes
sortes de vertus parmi les Moines consacrés au service de la basilique de la Résurrection (les
spoudaioi). Une fois instruit par l'obéissance à ne faire comme le Christ que la Volonté de
Dieu le Père et à discerner avec science le Bien et le mal, il s'installa seul dans une église
située sur le chemin de Bethléem. Lorsque la riche et Pieuse Fondatrice de cette église voulut
le mettre à la tête d'une communauté de Moines, il se retira dans une grotte située sur une
montagne déserte où on prétend que les Mages avaient logé après avoir vénéré l'Enfant-Dieu.
Tendu avec ardeur vers le Ciel et oubliant tout ce qui est de la terre, Théodose y purifiait son
âme par la mortification sans relâche des plaisirs de la chair, la station debout durant toute la
nuit soutenu par des cordes qu'il avait suspendues au plafond, la psalmodie et la prière
incessantes. Il demeura trente ans sans manger un morceau de pain ne se nourrissant que de
dattes, de fèves et de quelques herbes qui poussaient dans la grotte. La renommée de ses
combats et de la Vie Divine qui brillait en lui attirèrent bientôt vers la grotte de nombreux
disciples. Il n'en reçut d'abord que six puis douze et enfin accepta tous ceux que Dieu lui
envoyait.

En premier lieu, il leur enseignait à tenir toujours devant leurs yeux la pensée de la mort
comme fondement de la Vie en Christ. Un jour, il leur fit creuser un vaste sépulcre et leur dit :
"Voici votre tombeau; qui de vous veut l'inaugurer?" Un Prêtre nommé Basile tomba à
genoux et demanda au Saint sa bénédiction pour partir le premier vers le Seigneur. Théodose
ordonna alors de célébrer les Offices de commémoration du troisième, du neuvième et du
quarantième jour comme il est coutume jusqu'à nos jours pour les défunts. Sitôt venu le
quarantième jour, Basile expira et pendant les quarante jours suivants Théodose le vit se tenir
spirituellement au milieu des frères pendant la psalmodie.

Une veille de Pâque, les frères manquaient de toute nourriture et même de pain pour célébrer
la Divine Liturgie et ils s'agitaient, inquiets. Théodose recueilli en lui-même dans un endroit
isolé, leur recommanda de ne mettre leur espérance qu'en Dieu. De fait, la nuit venue, deux
mulets arrivèrent à la porte du Monastère chargés de provisions qui durèrent jusqu'à la
Pentecôte.

La grotte devint vite trop étroite pour le nombre grandissant de disciples et de riches amis
prêts à contribuer à toutes les dépenses pressaient le Saint de choisir un emplacement
convenable pour édifier un grand monastère, conformément à la prophétie de Saint Syméon.
D’abord hésitant, de peur de perdre les fruits de la vie solitaire, Théodose parvint à la
conclusion qu'avec l'Aide de Dieu il pourrait garder son âme dans une paix imperturbable tout
en menant un grand nombre d'hommes sur la Voie du Salut. Il prit donc un encensoir, l'emplit
de charbon et s'avança droit devant lui, en priant Dieu d'allumer Lui-même l'encens lorsqu'il
parviendrait à l'endroit convenable. Le Seigneur accorda ce signe à Son Serviteur dans un lieu
situé à environ sept kilomètres de Bethléem. On y construisit bientôt de vastes bâtiments pour
les Moines avec des ateliers et tout ce qui est nécessaire pour les libérer des distractions
causées par les relations avec le monde extérieur. A cette cité évangélique étaient jointes
plusieurs annexes : une hôtellerie pour les Moines étrangers, une autre pour recevoir les
pauvres et les indigents, un hôpital pour les malades, un hospice pour les Moines âgés et un
asile pour les aliénés. Oeil pour les aveugles, pied pour les boiteux, toit pour les sans-toits,
vêtement pour ceux qui étaient nus, le Saint se faisait tout pour tous, il soignait lui-même les



plaies les plus répugnantes et embrassait tendrement les lépreux. Les indigents accourraient en
si grand nombre au monastère en ces temps de disette qu'on allait jusqu'à dresser la table cent
fois par jour. Pour subvenir à de tels besoins, Dieu intervenait fréquemment par des Miracles
et multipliait le pain et les vivres.

La communauté était composée de plus de quatre cents Moines de nations différentes. C'est
pourquoi le Saint avait fait construire quatre églises dans l'enceinte du monastère : une où l'on
célébrait la Louange de Dieu en grec, l'autre en syriaque, une autre en arménien et la
quatrième était réservée aux aliénés et aux possédés. Sept fois le jour les Hymnes s'élevaient
vers le Ciel en un accord harmonieux de diverses langues et tous se réunissaient dans l'église
des Grecs après la lecture de l'Evangile pour célébrer en commun la Sainte Eucharistie. Père
unique, Théodose prenait soin de chacun et montrait à tous par sa conduite et ses
enseignements une Vivante Image du Christ. A la Naissance Céleste de Gérontios
l'Archimandrite du monastère fondé par Sainte Mélanie, il fut élu comme Archimandrite et

dirigeant de tous les Moines vivant en
communautés alors que Saint Sabas était
placé à la tête des Ermites et de ceux qui
vivaient dans les laures. Les deux Saints
étaient unis par une grande charité, ils se
rencontraient souvent pour s'entretenir de
sujets spirituels et luttèrent de concert contre
les hérétiques.

En ce temps-là (513), l'Eglise était en effet
troublée par l'empereur Anastase qui avait
pris la défense des monophysites, ennemis du
Concile de Chalcédoine. Il déposa le
Patriarche Elie de Jérusalem, lui substitua un
hérétique et tenta d'attirer à lui tous les
Moines éminents de Palestine en particulier
Saint Sabas et Saint Théodose. Si par
humilité Saint Théodose se laissait vaincre et
contrarier en toute chose, il se montrait
toutefois intraitable en ce qui concernait Dieu
et les Saints Dogmes de l'Eglise. Il rassembla
tous les habitants des Déserts, leur déclara
que le temps était venu pour le "doux de se
changer en guerrier" (Joël 3:11) et écrivit au

souverain une lettre dans laquelle il annonçait la ferme décision des Moines de rester fidèles
jusqu'au sang à la doctrine des Saints Conciles Oecuméniques. Impressionné par ce courage,
Anastase relâcha pour un peu de temps ses persécutions mais les reprit bientôt de plus belle.
Théodose se rendit alors à la basilique de la Résurrection et du haut de l'ambon, s'écria : "Si
quelqu'un refuse d'accepter les quatre Saints Conciles au même titre que les quatre Saints
Evangiles, qu'il soit anathème!" Puis et à la tête d'une armée de Moines, il parcourut la ville
en confirmant le peuple dans la Foi par sa parole et ses Miracles. Envoyé en exil sur ordre de
l'empereur, il put regagner son monastère deux ans plus tard lors de l'avènement de Justin I,
favorable à l'Orthodoxie (518).

Une fois la paix rétablie, le Bienheureux continua de répandre la Bénédiction de Dieu sur les
hommes : il guérit des maladies incurables; d'un seul grain de blé il remplit un grenier entier;




il rendit fécondes des femmes stériles, chassa des nuées de sauterelles, fit venir la pluie,
délivra des voyageurs en danger, annonça sept ans à l'avance le séisme qui détruisit la ville
d'Antioche (526). Mais ne comptant pour rien tant de Grâces, il montait sans cesse vers Dieu
en s'enfonçant dans l'abîme de l'humilité. Voyant un jour deux de ses disciples qui se
disputaient, il se jeta à leurs pieds et refusa de se relever tant qu'ils ne se furent pas
réconciliés. Une autre fois et comme il avait interdit la communion à un Moine responsable
d'une faute grave, celui-ci répliqua en faisant la même défense au Père. Théodose obéit et ne
se présenta à la communion que lorsque le Moine se fût rétracté.

Affligé vers la fin de ses jours d'une longue et douloureuse maladie, il supportait tout comme
Job avec Actions de Grâces, refusait de prier Dieu, d'en être délivré et ne relâchait en rien sa
Règle d'Ascèse et de prière. Un peu avant son trépas, il exhorta ses Moines à la persévérance
dans les épreuves, leur promit de toujours intercéder au Ciel pour son monastère puis et après
avoir rassemblé tous les Higoumènes de Palestine, il les bénit et remit son âme à Dieu. Il était
âgé de cent cinq ans (529). Ses funérailles furent célébrées avec tous les honneurs possibles
par le Patriarche en présence d'une foule immense de Moines et de laïcs. On ensevelit son
corps dans la première grotte où il avait demeuré et peu après les Miracles commencèrent à
abonder.

De toutes les vertus de Saint Théodose, trois restèrent à ses disciples comme un vivant
héritage : une sévère Ascèse jusqu'à la Naissance au Ciel accompagnée d'une Foi
inébranlable, la miséricorde envers les pauvres et les malades ainsi que l'assiduité continuelle
à la prière et à la Louange de Dieu.

SAINT THÉODOSE LE CHEVELU, HIGOUMÈNE PRÈS D'ANTIOCHE (+ 412)
Durant ses jeunes années, Saint Théodose quitta le riche domicile de ses illustres parents et
entra le chemin étroit et ardu de la vie ascétique. Il s'installa dans une petite cellule sur les
rives du golfe d'Isska, près de la ville d'Ossos. Le Saint affaiblit son corps par des
prosternations et en se couchant à même le sol. Il portait aussi un cilice et de lourdes chaînes
de fer. Ses cheveux étaient si longs qu'ils couvraient ses pieds.

Par ses exploits continuels de jeûne et de prière, il vainquit ses passions charnelles et
spirituelles, il apaisa son tempérament et chassa au loin les pensées impures. Il travailla
beaucoup, labourant son jardin et tressant des cordes. Dans sa terre natale, Saint Théodose
fonda un monastère (Skupela). Il communiqua aux Moines l'amour du travail physique et des
actions spirituelles. Saint Théodose avait grand soin des étrangers.

La vie sublime du Saint était connue bien au-delà des confins du monastère. Tant Chrétiens
que païens le connaissaient. En cas de péril, les marins invoquaient l'Aide du "Dieu de
Théodose." Il advint qu'à la simple évocation de Saint Théodose, les vagues de la mer étaient
apaisées. Les brigands le redoutaient et le respectaient et sollicitaient ses prières. Fuyant les
louanges du peuple, le Saint s'établit près du village de Maraton, fondant le Monastère
Maratonia. C'est là que le Grand Ascète acheva paisiblement les jours de sa vie agréable à
Dieu (412).

SAINT THÉODOSE DE L'ATHOS LE MÉTROPOLITE DE TRÉBIZONDE (+ 1392)
Sainted Theodosios, Hegumen of Athos, Metropolitan of Trapezund, was born in the village
of Koritsa, near the Kastorian hills. At 18 years of age he accepted monasticism at
Constantinople and set off to Athos, to the Philotheion monastery, in which he led a strict



ascetic life. He was chosen hegumen of the monastery, and afterwards was made metropolitan
of the Trapezund Church, and he died in the city of Trapezund in the XIV Century.


SAINT MICHEL LE FOL-EN-CHRIST DU MONASTERE DE KLOPS (NOVGOROD)
(+ 1456)
Saint Michel était issu de famille princière. Il simula la folie afin de cacher ses vertus au
monde et pour éviter les louanges des hommes. C'est ainsi qu'il se prépara la Louange devant
Dieu. Il s'endormit en 1453 dans le Monastère de Klops près de Novgorod où reposent ses
Précieuses Reliques.


ou


The Monk Michael of Klopsk was descended of boyar (noble) lineage, and he was a kinsman
of GreatPrince Dimitrii Donskoi (1363-1389). He toupon himself the exploit of Fool-for-
Christ: he left Moscow and in rags he arrived at the Klopsk monastery, near Novgorod. No
one knew, how he got into the locked cell of the priest-monk Makarii, who then was making a
censing at the 9th Ode of the Canon and was going round the cell censing. But there sat a man
in monastic garb and beneathe a candle he wrote copying from the Acts of the holy Apostles.
After the finish of matins the hegumen with brethren came and started to ask the stranger:
who is he and of what name? But he answered only by a repeating of the questions and did
not reveal his origin. In church the Saint sang in the choir and read the Epistle, and at meals
he read the Saint-Lives. All who listened were moved by the beauty and spirituality of his
reading. On the feast of the Transfiguration of the Lord, the Klopsk monastery was visited by
prince Konstantin Dimitrievich (son of GreatPrince Dimitrii Donskoi). After Communion he
together with the princess was at the refectory, during the time of which the unknown stranger
read from the Boof Job. Hearing the reading, the prince approached the reader and, having




looked him over, he bowed down to him, calling him by name his kinsman Mikhail
Maksimovich. The fool remarked: "The One Only Creator knoweth of me, who I be," but
confirmed that his name was Michael. The Monk Michael soon set example for the brethren
in all the monastic efforts. He lived at the Klopsk monastery for 44 years, exhausting his body
in work, vigils and various deprivations, and he received from the Lord the gift of
perspicacity. He denounced the vices of people, not fearing the powerful of this world. He
predicted the birth on 22 January 1440 of GreatPrince Ivan III (1462-1505), and the taking of
Novgorod by him. He denounced prince Dimitrii Shemyaka for blinding his brother the
GreatPrince Vasilii the Dark (1425-1462).


On a sandy spot the Monk Michael summoned forth a spring of water, having written upon
the earth: "I shalt take up the cup of salvation (Ps. 115 [116]: 13), let shew forth on this spot
the well-spring." And during a time of famine, the supplies of bread at the monastery granary
did not diminish, though they distributed grain abundantly to the hungry.


Having directed beforehand the place of his burial, the monk died on 11 January (+ c. 14531456).


SAINT ABBÉ BRANDAN (OU BEANDAN, BREANDAN) (+5°.S.)
Saint Brandan était Irlandais et vivait en Brittonie où il souffrit beaucoup des mains des
pélagiens. Il se réfugia dans un monastère en Gaule dont il devint l'Abbé.


SAINT ERMITE BOADIN (DATES INCONNUES)
Boadin fut un autre de ces Irlandais qui émigrèrent en France et il y devint Moine bénédictin.
Il se pourrait que ce soit un autre nom pour Brandan.


SAINTES ETHENEA ET FIDELMIA (OU ETHNA ET FEDELMA), VIERGES (+433)
L'histoire nous rapporte qu'un jour d'été les jeunes filles du roi Laoghaire de Connaught
prénommées Ehna et Fedelma qui sortaient à peine de l'enfance et qui étaient pétillantes de
joie, partaient pour prendre leur bain quotidien dans un lieu privé près du palais à un endroit
où personne ne venait jamais aussi tôt le matin. Mais ce jour-là, elles furent surprises
d'entendre des voix et de voir des tentes plantées dans la grasse pelouse près de l'étang.


On entendait comme le ronronnement d'un étrange langage et sans cesse revenait une douce
voix qui s'élevait dans un chant et se mêlait à ceux des oiseaux des arbres voisins et du
murmure de la rivière. Saint Patrick et ses compagnons qui étaient arrivés durant la nuit avec
un message pour le Roi du Connaught, étaient occupés à prier le Divin Office en latin. Pour
finir, chaque groupe épia l'autre.


La princesse la plus âgée demanda : "Qui êtes-vous et d'où venez-vous?"


Patrick hésita puis répondit : "Nous avons des choses plus importantes à vous dire que
simplement nos noms et d'où nous venons. Nous connaissons qui est le Vrai et Unique Dieu
que vous devriez adorer."


Les jeunes filles étaient enchantées plutôt qu'ennuyées. En un instant quelque chose sembla
s'illuminer en elles-mêmes comme un éclair aveuglant dans leur coeur et leur esprit. Elles
surent tout d'une fois que c'était réel, des vraies nouvelles et que c'était la Vérité. Tout se
passa instantanément. Alors elles déversèrent un torrent de questions :




"Qui est Dieu?," "Où vit-Il?," "Va-t-Il vivre à jamais?" Et ainsi de suite comme des jeunes
surexcités le font.

Patrick répondit vite et simplement à chaque question. Lui aussi était enchanté : la Lumière
qui jaillissait en ces filles était en l'homme aussi et ces trois lumières ensemble formaient un
énorme foyer. Tout le monde écoutait avec attention, se sentant heureux d'être témoin du
Saint et des douces filles comme de l'Esprit-Saint au milieu d'eux.

"Oh, dis-nous où trouver le Bon Dieu. Enseigne-nous plus encore à propos de Jésus-Christ
Qui mourut sur la Croix. Apprends-nous encore, encore, encore," insistaient les princesses.
Mais il y avait surtout autre chose qui manquait; les deux jeunes filles avaient déjà reçu le don
de l'Esprit de Vérité.

Patrick les mena au plan d'eau où il les baptisa. Peu après, Ethna et Fedelma devinrent fort
paisibles et profondément en prière. Pendant ce temps, Patrick se préparait à offrir le Saint
Sacrifice. Alors les Princesses recommencèrent : "Je veux voir Jésus-Christ maintenant," dit
Ethna.

"Et moi aussi," rajouta Fedelma. "Je veux être avec Lui dans Sa Demeure à jamais."

Bouleversé par cette attente amoureuse, Patrick leur expliqua très délicatement qu'elles ne
sauraient pas voir Dieu avant leur mort. Elles étaient encore fort jeunes, donc cela prendrait
probablement beaucoup de temps avant qu'elles puissent Le voir comme Il est. Si elles
vivaient une bonne vie de Chrétiennes, elles pourraient alors rejoindre Dieu pour toujours et
de grandes joies remplaceraient les actuelles peines. Les filles réfléchirent à cela pendant que
Patrick commençait l'Offertoire.

Tout le monde se tenait cois pendant que le Saint Offertoire se déroulait mais la rivière et les
bois semblaient chanter les Louanges de Dieu. Alors le plus jeune homme fit sonner une
petite cloche et tous courbèrent la tête. Jésus-Christ était avec eux sur cette butte herbeuse
dans le parc du roi. Peu après, la cloche résonna. Patrick invita les deux Princesses à s'avancer
et leur donna la Sainte Communion.

Durant quelques instants, les filles eurent l'air si heureuses et si belles qu'on aurait dit des
Anges. Puis de ce qu'on nous en rapporte, elles remirent leur âme au Seigneur. Saint Patrick
fut débordant de joie d'avoir rencontré des conversions si rapides et si profondément ancrées
dans des coeurs.

ou

Voici l'autre compte-rendu de la rencontre entre Patrick et les deux jeunes filles que l'on
trouve dans la Vie de Saint Patrick par Muirchu, au septième siècle :

Au cour de ses voyages missionnaires, Saint Patrick parvint à Rathcroghan près de Tulsk. A la
source de Clebach près de Cruachan (probablement l'actuelle Tobercrogheer), il fit une halte
pour se reposer.

Rathcroghan, le "rath de Croghan," est un ancien lieu de sépulture royale celtique, riche en
ouvrages de terre et antiques restes mégalithiques. La pierre dressée de sept pieds de haut au
milieu du fort de garde serait le lieu de sépulture du monarque païen Daithi.



Pendant que Patrick et ses clercs étaient assemblés à la source, deux Vierges royales, la
blonde Ethne et la rousse Fedelma, vinrent s'y laver les mains. Ces deux filles de Leoghaire
étaient élevées dans le Connacht par deux mages, les frères Mael et Caplait. Surprises par
l'étrange allure des Moines et des Prêtres, les filles leur demandèrent qui ils étaient et d'où
venaient-ils. Patrick leur répondit qu'il serait mieux pour elle de croire au Vrai Dieu que de
poser de telles questions.


Ethne lui demanda alors :


"Qu'est-ce que Dieu? Où est Dieu? Et de qui provient Dieu?
Et où est la Demeure de Dieu?
Est-ce que Votre Dieu a des fils et des filles?
A-t'il de l'or et de l'argent? Est-il immortel?
Est-il beau?
Est-ce que beaucoup de peuples ont adopté Son Fils?
Est-ce que Ses Filles sont belles et aimées des hommes?
Est-il au Ciel ou sur terre?
Ou sur la plaine?
De quelle manière vient-il à nous?
Dans les montagnes? Dans les marais?
Est-il jeune ou vieux?
Parlez-nous de lui comment peut-il être vu?"


Rempli de l'Esprit Saint, Patrick leur répondit :


"Notre Dieu est le Dieu de tous les hommes, le Dieu des Cieux et de la terre,
des mers et des rivières, du soleil, de la lune et des étoiles,
des hautes montagnes et des profondes vallées,
le Dieu au-dessus des Cieux et dans les Cieux et sur terre,
et dans la mer et dans tout ce qui s'y trouve.
Il guide toutes ces choses, il donne la vie à toutes les choses,
il surpasse toutes les choses, il soutient toutes les créatures.
Il donne la lumière au soleil et à la lune durant la nuit.
Il fait jaillir les fontaines dans le pays sec et sortir les îles des mers,
et il fixe les étoiles à leur place.
Il a un Fils, co-Eternel à Lui-même et de Sa Propre Apparence.
Ni le Fils n'est plus jeune que le Père,
ni le Père plus vieux que le Fils.
Et le Saint Esprit souffle en eux.
Le Père et le Fils et le Saint Esprit ne savent pas être divisés.
En vérité, je souhaiterais vous unir au Roi Céleste,
vous qui jusqu'à présent êtes les filles d'un roi terrestre.
Croyez!"


D'une même voix et d'un même coeur, les deux filles répondirent : "De quelle manière
pouvons-nous croire au Roi Céleste? Instruis-nous au plus vite afin que nous puissions Le
voir face à face, informe-nous-en et tout ce que tu nous diras, nous le ferons."


Patrick leur demanda si elles croyaient que dans le Saint Baptême, le péché de leur père et de
leur mère serait lavé, ce à quoi elles répondirent : "Nous croyons."




Patrick leur demande si elles croient dans la repentance après le péché, en la vie après la mort,
en la résurrection au Jour du Jugement dans l'Unité de l'Eglise. A toutes ces questions, les
filles répondirent : "Nous croyons."

Elles reçurent alors le Saint Baptême, Patrick bénissant le voile blanc sur leur tête et alors
elles supplièrent de voir la Face du Christ. Patrick leur dit qu'avant de recevoir la Communion
et de goûter la mort, elles ne pourraient pas voir la Face du Christ. Elles répondirent : "Donnenous
la Communion afin que nous puissions voir le Fils, Notre Epoux."

Elles reçurent la Sainte Eucharistie et s'endormirent. Elles furent enveloppées ensemble dans
un drap et abondamment pleurées par leurs amis.

Le druide Caplait, "parrain" d'une des filles, vint à Patrick en se lamentant. Patrick lui prêcha
et lui aussi crut, reçut le Saint Baptême et fut tonsuré. L'autre druide, Mael, frère de Caplait,
vint à Patrick et lui dit qu'il allait ramener son frère aux croyances païennes mais Patrick lui
prêcha aussi et à son tour, il se convertit et fut tonsuré.

La période de deuil passée, les corps d'Ethne et Fidelma furent ensevelis près de la source de
Clebach. Un fossé circulaire fut creusé autour du lieu de sépulture comme il est de coutume
(ajoute Tirechan) parmi les habitants d'Irlande. (Extrait de la "Vie de Saint Patrick," par
Muirchu)

Tropaire des Saintes Ethenia et Fidelmia Ton 5

Ô filles du roi Laoghaire et premiers fruits de la mission de Patrick,/
Très Pieuses Ethenia et Fidelmia,/
vous avez été bénies en recevant le voile monastique par l'Illuminateur de l'Irlande./
Pleurant et nous lamentant, nous faisons appel à votre charité./
Priez le Christ Notre Dieu/
qu'Il fasse se lever un nouveau Patrick en nos jours,/
afin que nous puissions être guidés sur le Chemin du Salut.


Kondakion des Saintes Ethenia et Fidelmia Ton 4

Ayant reçut la tonsure, Ô Très Pures et Saintes Vierges Ethenia et Fidelmia,/
vous avez été trouvées dignes de demeurer en cette vallée de larmes/
et de recevoir une seule fois le Corps et le Sang du Christ,/
avant d'aller recevoir Votre Récompense Eternelle./
Nous chantons vos louanges et implorons le Christ Notre Dieu/
afin qu'au Jour du Jugement,/
Il ne nous trouve pas réprouvés.


SAINT EVEQUE EGWIN (OU ECGWINE) DE WORCESTER (+717)

10 septembre (translation) -30 décembre (repos) -11 janvier (translation)

Il s'endormit à Evesham en Angleterre le 30 décembre 717. La Translation des Précieuses
Reliques d'Egwin en 1039 par l'Evêque Aelfward de Londres et ancien Abbé du Monastère
fondé par Egwin, fut à la base de la rédaction de la première Vita d'Egwin qui comporte des
ressemblances avec celle de Saint Aldhelm. Elle affirme contenir des éléments anciens mais
pourrait ne pas être tout à fait fiable.

Egwin est né dans la maison royale du Roi Ethelred de Mercie. Il fut consacré à Dieu dès son
enfance. Vers 692, il devint troisième Evêque de Worcester. Egwin gouverna le siège de



Worcester jusqu'à ce qu'il soit victime de la rancoeur d'une partie de son troupeau, du fait de
sa sévérité contre les vices et ils le dénoncèrent au Roi et à l'Archevêque de Canterbury.

Voulant se disculper, Egwin fit appel à Rome. Avant de quitter l'Angleterre pour un
pèlerinage pénitentiel pour répondre devant le siège romain des plaintes portées contre lui, on
rapporte qu'il aurait enchaîné ses pieds et jeté la clé dans la Rivière Avon. Miraculeusement,
cette clé fut retrouvée dans le ventre d'un poisson qu'il acquit sur un marché à Rome. En
raison de ce Miracle, le Pape disculpa Egwin et il fut réinstallé dans son siège épiscopal en

711.
Durant son épiscopat, il fonda l'Abbaye d'Evesham sous la Protection de la Mère de Dieu
après avoir eu une vision de la Mère de Dieu d'abord aperçue par le berger Eof puis par Egwin
dans un pré près de la Rivière Avon. Probablement vers 709, Egwin entreprit un nouveau
pèlerinage à Rome en compagnie des Rois Cenred de Mercie et Offa des Saxons orientaux. Il
aurait reçut du Pape Constantin de Rome des privilèges considérables pour sa fondation.
Evesham devint un des grands monastères bénédictins de l'Angleterre médiévale après sa
refondation vers 975.

La relation d'Egwin avec Malmesbury sera renforcée par le fait qu'il conduira les funérailles
d'Aldhelm en 709. Une relation avec Wilfrid est possible mais n'est pas démontrée par des
preuves contemporaines; toujours est-il qu'Evesham aurait pu être une des sept fondations non
identifiées de Wilfrid.

11 janvier – 22 avril
SAINT VITALIS DU MONASTÈRE D'ABBA SERID (SERIDOS) À GAZA (+609-620)
A l'époque du Patriarche Jean le Miséricordieux d'Alexandrie, un jeune Moine apparut et à
peine arrivé, il compila une liste de toutes les prostituées à Alexandrie. L'Ascèse de ce jeune
Moine était exceptionnelle et unique. Durant la journée, il s'offrait pour accomplir les plus
pénibles tâches et la nuit, il entrait dans des maisons de débauche, donnait l'argent gagné à



quelque prostituée et s'enfermait avec elle dans la chambre la nuit durant. A peine étaient-ils
enfermés, Vitalis suppliait la femme de se coucher et de dormir et lui passait toute la nuit dans
un coin de la chambre en prière avec Dieu pour la pécheresse. C'est ainsi qu'il préservait la
femme de pécher au moins une nuit. La nuit suivante, il allait en voir une autre, la troisième
nuit, une troisième et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il les ait toutes visitées et alors il
recommença avec la première. Par ses conseils, nombre de pécheresses abandonnèrent leur
honteux commerce. Certaines se marièrent, d'autres entrèrent au monastère et d'autres encore
entreprirent un métier avec des revenus honorables. Vitalis interdit à toutes ces femmes de
révéler la raison pour laquelle il les visitait. De ce fait, Vitalis devint un scandale pour tout
Alexandrie. Les hommes commencèrent à crier sur lui, à lui cracher dessus et à le battre en
rue. Il supporta tout cela avec patience ne laissant ses bonnes oeuvres connues que de Dieu et
cachées des hommes. Lorsqu'il s’endormit dans le Christ, tout fut connu à son sujet. Nombre
de Miracles de guérisons eurent lieu à sa tombe. Des gens de tous lieux vinrent y amener leurs
malades. Couvert de crachats par les hommes, il fut et reste glorifié par le Dieu Omniscient.

ou

The Monk Vitalios, a monk of the monastery of Saint Serid, arrived in Alexandria when the
Patriarch of Alexandria was Sainted John the Merciful (609-620, Comm. 12 November).

The Saint, already up in age (he was 60 years old), made bold to take upon himself an
extraordinary exploit: he wrote down for himself in memory all the harlots of Alexandria and
he began fervently to pray for them. The monk toiled from morning to evening and he earned
each day 12 copper coins. In the evening the Saint bought himself a single bean, which he ate
not earlier than sunset. The remaining money he would give to one of the harlots, to whom he
went at night and said: "I beseech thee, for this money preserve thyself in purity this night,
and sin with no one." Then the monk shut himself in with the harlot in her room, and while
she slept, the elder spent the whole night at prayer, reading the psalms, and in the morning he
quietly left. And such he did each day, visiting by turns all the harlots, and he tofrom them a
promise, to keep secret the purpose of his visit. The people of Alexandria, not knowing the
truth, became indignant over the behaviour of the monk, and they every which way reviled
him, but he meekly endured all the mockery and he only asked that they not judge others.

The holy prayers of the Monk Vitalios saved many a fallen woman. Some of them went off to
a monastery, others got married, and yet others started respectable work. But to tell the reason
of straightening out their life and lift the abuse heaped upon the Monk Vitalios they could not:
they were bound by an oath, given to the Saint. And when of the woman began to break her
oath to stand up in defense of the Saint, she fell into a demonic frenzy. After this, the
Alexandria people had no doubt concerning the sinfulness of the monk.

Certain of the clergy, scandalised by the behaviour of the monk, made denunciation against
him to the holy Patriarch John the Merciful. But the Patriarch did not believe the informers
and he said: "Cease to judge, especially monks. For know ye not, what transpired at the First
Nicea Council? Certain of the bishops and the clergy brought written letters of denunciation
against each other to the emperor of blessed memory Constantine the Great. He commanded
that a burning candle be brought, and not even reading the writings, he burned them and said:
"If I perchance with mine own eyes had seen a bishop sinning, or a priest, or a monk, then I
would have veiled such with his garb, so that no one might see his sin." Thus the wise
hierarch shamed the calumniators.



The Monk Vitalios continued on with his difficult exploit: appearing himself before people
under the guise of a sinner and a prodigal, he led the prodigal to repentance.

One time, emerging from an house of ill repute, the monk encountered a young man going
there – a prodigal fellow, who with an insult struck him on the cheek and cried out, that the
monk was a disgrace to the Name of Christ. The monk answered him: "Believe me, that after
me, humble man that I be, thou also shalt receive such a blow on the cheek, that will have all
Alexandria thronging to thine cry."

A certain while afterwards the Monk Vitalios settled into a small cell and in it at night he
died. In that selfsame hour a terrifying demon appeared before the youth who had struck the
Saint, and the demon struck the youth on the cheek and cried out: "Here for thee is a knock
from the Monk Vitalios." The youth went into a demonic madness. In a frenzy he thrashed
about on the ground, tore the clothing from himself and howled so loudly, that a multitude of
people gathered.

When the youth finally came to his senses after several hours, he then rushed off to the cell of
the monk, calling out: "Have mercy on me, O servant of God, in that I have sinned against
thee." At the door of the cell he came fully to his senses and he told those gathered there about
his former encounter with the Monk Vitalios. Then the youth knocked on the door of the cell,
but he received no answer. When they broke in the door, they then saw, that the monk was
dead, on his knees before an icon. In his hand was a scroll with the words: "Men of
Alexandria, judge not beforehand, til cometh the Lord, the Righteous Judge."

At this moment there came up the demon-possessed woman, punished by the monk for
wanting to violate the secret of his exploit. Having touched the body of the Saint, she was
healed and told the people about everything that had happened with her.

When the women who had been saved by the Monk Vitalios learned about his death, they
gathered together and told everyone about the virtues and mercy of the Saint.

Saint John the Merciful also rejoiced, in that he had not believed the calumniators, and that a
righteous man had not been condemned. And then together with the throng of repentant
women, converted by the Monk Vitalios, the holy Patriarch solemnly conveyed his remains
throughout all the city and gave them reverent burial. And from that time many of the
Alexandria people made themselves a promise to judge no one.

SAINT PAULIN D'AQUILÉE* (+ 804)
Paulin, second du nom sur le siège d'Aquilée, l'un des plus doctes Pontifes du règne de
Charlemagne, naquit en Alsace, probablement près de Strasbourg selon l'Abbé Leboeuf
(Dissertations sur l'histoire ecclésiastique et civile de Paris, t. 1, p. 399). D'autres le font naître
dans le Frioul ou en Austrasie.

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_d%27Aquil%C3%A9
On ignore quelle fut sa famille et le lieu précis de sa naissance. D'Alsace, il passa en Italie où
il enseigna publiquement les lettres. Il s'acquit tant de réputation dans cet emploi que le roi
Charles et futur Charlemagne qui protégeait les arts libéraux, se trouvant à Loredo, lui donna
par une espèce de reconnaissance des services qu'il rendait au public, une terre en Lombardie.
L'acte fut passé en 776 et dès la fin de l'année au plus tôt, le savoir de Paulin et la bonne odeur



de ses vertus et de sa conduite, le firent élever à la dignité de Patriarche d'Aquilée dont le
siège était alors à Frioul.

Bientôt le nouvel Evêque devint la lumière de toute l'Italie, "lux Àusoniae patriae" comme le
qualifie Alcuin. Mais il ne se borna pas à éclairer les provinces qui étaient déjà chrétiennes : il
voulut porter le flambeau de la Foi dans ce qu'on a depuis nommé la Carinthie où il contribua
beaucoup à la conversion des Avares. Charlemagne n'entreprenait rien que Paulin ne fût ou
appelé ou consulté. C'est de quoi il nous reste d'illustres vestiges dans quelques fragments de
ses lettres à ce roi. Rien n'est plus admirable que les avis qu'il lui donne pour faire régner dans
ses Etats le bon ordre, la justice et la vertu. Il témoigne lui-même qu'il se trouva souvent aux
Conciles que ce prince assemblait presque tous les ans dans tous les pays sous sa couronne. Il
brilla surtout dans celui de Ratisbonne (792) et dans celui de Francfort, tenu en 794, contre
l'hérésie d'Elipand de Tolède et de Félix d'Urgel. Un de nos anciens annalistes qui ne parle
qu'avec admiration de sa science et de sa Sainteté, le met à la tête de cette célèbre assemblée.

On croit qu'en qualité de légat du Saint Pape Léon III de Rome, il présida aussi à un autre
grand Concile que Charlemagne assembla à Aix-la-Chapelle à la fin de l'an 802. Ce fut sans
doute en ces diverses occasions que Paulin fit connaissance avec Alcuin, autre favori du roi
Charles qui l'avait attiré en France. De là se forma entre ces deux grands hommes cette Sainte
Amitié dont on lit tant de traits édifiants dans les lettres et les poésies d'Alcuin. Celui-ci
regardait Paulin comme son père et lui portait, en cette qualité, son respect filial. Paulin de
son côté avait en Alcuin une confiance sans réserve et une estime singulière pour ses vertus.

L'écrit de Félix d'Urgel ayant été apporté en France, Alcuin que Charles avait chargé d'y
répondre, se défiant de ses propres forces, pria ce prince de l'envoyer à Paulin comme à l'un
des plus savants Evêques et des plus capables de le réfuter. Paulin qui s'était déjà signalé par
un autre écrit contre Elipand de Tolède qui lui avait acquis la réputation d'auteur célèbre,
"inclytus auctor," prit encore la plume et composa trois livres contre Félix.

Tant de services rendus à l'Eglise ne lui firent pas négliger les besoins particuliers de son
diocèse. Dès l'année 791, il tint un Concile où après avoir condamné les erreurs qui tendaient
à renouveler celles de Nestorius contre la Maternité Divine, il régla plusieurs points de la
discipline qu'il voulait faire revivre dans sa première intégrité. En 803, il assembla un autre
Concile à Altino où il donna des marques de sa vigueur épiscopale en faveur des immunités
de l'Eglise. Il s'agissait des violences de Jean, doge de Venise qui avait fait mourir
indignement le Patriarche Jean de Grade parce que ce Prélat lui avait reproché ses scandales.
Paulin écrivit une longue lettre synodale à Charlemagne pour implorer sa protection. Ce fut
une des dernières actions de notre Saint Evêque qui naquit au Ciel l'année suivante, en 804, le
11 janvier, jour auquel il est honoré dans l'Eglise. Alcuin, son ami, lui dressa l'épitaphe
suivante :

"Ici, Paulin triomphant repose à tout jamais;
que ce Saint Père daigne demeurer en ce bercail.
Que jamais l'odieux ennemi ne traverse ce temple,
de peur qu'il ne désunisse aussitôt les chers amis de coeur
que la Charité du Christ a unis dans une tendre amitié."


"Hic Paulinus ovans toto requiescit in aevo;
Hocque cubile pater dignus dignetur habere.
Invidus hoc templum nunquam pertranseat hostis,




Ne caros animis subito disjungat amicos
Quos Christi caritas caros conjuxit amicos."

Des écrits de Saint Paulin
La manière dont la plupart des écrits de Saint Paulin ont été découverts ferait croire qu'on n'a
pas encore retrouvé tous ceux qui sont sortis de sa plume. Il est au moins vrai qu'une grande
partie de quelques-uns dont on n'a que des fragments, est encore cachée ou entièrement
perdue. Voici ce qui nous en reste :

-Trois livres contre Félix l'Evêque d'Urgel. Saint Paulin s'appuie sur l'Ecriture et les

Saints Pères de l'Eglise.

-Livres d'instructions Salutaires à un comte.

-Avis Salutaires tirés des écrits patristiques. [= exhortation à la pénitence]

-Actes du Concile de Frioul tenu en 791.

-Lettre synodale de Saint Paulin, au sujet des violences de Jean, doge de Venise.

-Lettres de Saint Paulin.

-Des Hymnes, au nombre de sept.

-Deux strophes de l'Hymne des Matines de la fête de Saint Pierre-aux-Liens dans le

bréviaire romain post-schisme, sont de Saint Paulin.

-Un Traité de la Trinité intitulé "Sacrosyllabus," contre les erreurs d'Elipand de Tolède

et de Félix d'Urgel.

-L'édition la plus complète des oeuvres de Saint Paulin a été donnée, en 1737, par

Madrisius, Prêtre papiste de l'Oratoire; elle est reproduite dans la Patrologie Latine de

Migne, tome 94

Sts Théodore et Agapios l'Archimandrite-St Mairos-St Vital-St Théodose, Higoumène du
Monastère de Philothéou Evêque de Trébizonde-St Michel de Klops, Fol en Christ-St Hygin,
pape et patriarche de Rome, Martyr sous Antonin (142). -St Leucius, Evêque de Brindisi,
confesseur (vers 173). -Sts Philorome, Eugène quinctus, Janvier, Saturnin et Vincent, Martyrs
d'Afrique. -St Alexandre, Evêque de Fermo (Italie) et Martyr (IIIème siècle). -St Martyr
Mairos. -Stes Ethenie et Fidelmie, princesses irlandaises, premières converties par St Patrick
et devenues Moniales (vers 433). -St Theodose le Chevelu, Higoumène près d'Antioche (vers
442). -Ste Honorate, soeur de l'Evêque St Epiphane de Pavie, Vierge à Pavie (500). -St
Anastase, Moine au Mont-St-Sylvestre (Italie 577). -St Euchade, évangélisateur des Pictes
(Ecosse 587).-St Vital, Moine de Gaza qui se consacra à la conversion des femmes de
mauvaise vie d'Alexandrie au temps du patriarche Jean le Miséricordieux (VIIème siècle). -St
Egwin, Evêque de Worcester en Angleterre (717).-St Michel du Monastère de Klops, fol-en-
Christ (Russie 1456)-Sts Nicolas, Theodore et Vladimir, Prêtres, Martyrs (Russie 1919).
L'Icône de la Mère de Dieu "De la ville du sapin " ("Elietskaya") (Eltsa, Russie 1060)






ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU D'ELETSA
L'Icône Eletskaïa de la Mère de Dieu apparut en 1060. Elle reçut son nom du fait qu'elle
apparut dans la ville d'Eletsa [= ville du sapin] dans l'église cathédrale dédiée à l'Icône de la
Mère de Dieu de Smolensk. Le jour de fête de cette Icône fut établi au 11 janvier.

Lecture de l’Epître

Heb XIII : 7-16

13.7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez
quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. 13.8 Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui,
et Eternellement. 13.9 Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car
il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien
à ceux qui s'y sont attachés. 13.10 Nous avons un autel dont ceux qui font le service au
tabernacle n'ont pas le pouvoir de manger. 13.11 Le corps des animaux, dont le sang est porté
dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. 13.12
C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors
de la porte. 13.13 Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. 13.14 Car
nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. 13.15
Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui


confessent son nom. 13.16 Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels
sacrifices que Dieu prend plaisir.

Pour l’usage slave
2Cor IV : 6-15

4.6 Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans
nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. 4.7
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à
Dieu, et non pas à nous.
4.8 Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse,
mais non dans le désespoir; 4.9 persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; 4.10
portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi
manifestée dans notre corps. 4.11 Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort
à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. 4.12
Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. 4.13 Et, comme nous avons le même esprit de
foi qui est exprimé dans cette parole de l'Écriture: J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé! nous aussi
nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons, 4.14 sachant que celui qui a ressuscité le
Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa
présence. 4.15 Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse
abonder, à la gloire de Dieu, les actions de Grâces d'un plus grand nombre.
Lecture de l’Evangile

Matthieu XI : 27-30

11.27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le
Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le
révéler. 11.28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
11.29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 11.30 Car mon joug est doux, et mon fardeau
léger.
RÉFLEXION -Être corruptible veut dire ne pas être Chrétien. Les Pères orthodoxes de
l'Eglise ne se sont jamais laissés acheter ou intimider. La corruption, en matière de Foi,
équivaut à la trahison du Christ par Judas : pour de l'argent. Une telle corruption est la
caractéristique de certains hérétiques. Lorsque l'empereur Anastase succomba à l'hérésie
d'Eutychès, l'empereur Anastase s'éleva contre les décisions du Quatrième Concile
Oecuménique (Chalcédoine 451) et voulut rendre illégal ses décisions. Afin de gagner les
faveurs des plus éminents représentants de l'Eglise, l'empereur commença à leur envoyer
divers présents. Saint Théodose, par sa célébrité, fut le premier en Palestine à en recevoir.
L'empereur lui envoya trente litres d'or comme don, prétendument pour les besoins du
monastère. Théodose comprit aussitôt que l'empereur tentait de l'acheter. Voyez avec quelle
sagesse ce Saint de Dieu agit! Il n'accepta pas l'argent pour le monastère quand bien même il
en avait grand besoin. Mais en même temps il ne le renvoya pas à l'empereur afin que ce
dernier ne prenne pas l'Orthodoxie en grippe. Et donc il fit immédiatement distribuer tout l'or
aux pauvres, au nom de l'empereur. Cette charité renforça sa prière à Dieu pour amender
l'empereur et le ramener sur le Vrai Chemin.

Saint Nicolas Velimirovitch, Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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