lundi 13 février 2012

Vie de Saint Colomban et autres Vies de Saints.

2 – 15 février 2012
Cycle mobile (Pascalion): Mercredi de la Trente-Cinquième Semaine
Lecture de l’Epître
1Jean III : 21-IV : 11
3.21 Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant
Dieu. 3.22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous
gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.
3.23 Et c'est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et
que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a
donné. 3.24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous
connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné.
4.1 Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils
sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 4.2Reconnaissez à ceci
l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu; 4.3 et tout
esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez
appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.
4.4 Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est
en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. 4.5 Eux, ils sont du monde; c'est
pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute. 4.6Nous, nous sommes de Dieu;
celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là
que nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.
4.7 Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime
est né de Dieu et connaît Dieu.4.8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est
amour. 4.9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils
unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 4.10 Et cet amour consiste, non point en ce
que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime
expiatoire pour nos péchés. 4.11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi
nous aimer les uns les autres.
Lecture de l’Evangile
Marc XIV : 43-XV : 1
14.43 Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas l'un des douze, et avec lui une foule
armée d'épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les
anciens. 14.44 Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c'est lui;
saisissez-le, et emmenez-le sûrement. 14.45 Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus, disant:
Rabbi! Et il le baisa. 14.46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent. 14.47 Un de
ceux qui étaient là, tirant l'épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta
l'oreille. 14.48 Jésus, prenant la parole, leur dit: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec
des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. 14.49 J'étais tous les jours parmi vous,
enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais c'est afin que les Écritures soient
accomplies. 14.50 Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite. 14.51 Un jeune homme le
suivait, n'ayant sur le corps qu'un drap. On se saisit de lui; 14.52 mais il lâcha son vêtement, et
se sauva tout nu.
14.53 Ils emmenèrent Jésus chez le souverain sacrificateur, où s'assemblèrent tous les
principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes. 14.54 Pierre le suivit de loin jusque dans
l'intérieur de la cour du souverain sacrificateur; il s'assit avec les serviteurs, et il se chauffait
près du feu. 14.55 Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage
contre Jésus, pour le faire mourir, et ils n'en trouvaient point; 14.56 car plusieurs rendaient de
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2
faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s'accordaient pas. 14.57 Quelques-uns se
levèrent, et portèrent un faux témoignage contre lui, disant: 14.58Nous l'avons entendu dire: Je
détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas
fait de main d'homme. 14.59 Même sur ce point-là leur témoignage ne s'accordait
pas. 14.60 Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l'assemblée, interrogea Jésus,
et dit: Ne réponds-tu rien? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi? 14.61Jésus garda le
silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit: Es-tu
le Christ, le Fils du Dieu béni? 14.62 Jésus répondit: Je le suis. Et vous verrez le Fils de
l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. 14.63 Alors le
souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit: Qu'avons-nous encore besoin de
témoins? 14.64 Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble? Tous le condamnèrent
comme méritant la mort. 14.65 Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage
et à le frapper à coups de poing, en lui disant: Devine! Et les serviteurs le reçurent en lui
donnant des soufflets.
14.66 Pendant que Pierre était en bas dans la cour, il vint une des servantes du souverain
sacrificateur. 14.67 Voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda, et lui dit: Toi aussi, tu étais
avec Jésus de Nazareth. 14.68 Il le nia, disant: Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu
veux dire. Puis il sortit pour aller dans le vestibule. Et le coq chanta. 14.69 La servante, l'ayant
vu, se mit de nouveau à dire à ceux qui étaient présents: Celui-ci est de ces gens-là. Et il le nia
de nouveau. 14.70 Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre: Certainement tu
es de ces gens-là, car tu es Galiléen. 14.71 Alors il commença à faire des imprécations et à
jurer: Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. 14.72 Aussitôt, pour la seconde fois, le
coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite: Avant que le coq chante
deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait.
15.1 Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les
scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate.
Cycle fixe : Commémorations
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3
SAINTE RENCONTRE DE NOTRE SEIGNEUR, DIEU ET SAUVEUR JESUS-CHRIST
Lorsque les quarante jours prescrits par la Loi de Moïse pour la purification de la mère d'un
nouveau-né furent accomplis (voir Lévitique 12:2-4), la Toute-Sainte Mère de Dieu et Saint
Joseph amenèrent l'Enfant Divin à Jérusalem pour le présenter au Seigneur car tout garçon
premier-né appartenant de droit au Seigneur, devait Lui être consacré au Temple et être, en
quelque sorte, échangé contre l'offrande en sacrifice d'un agneau d'un an ou pour les familles
pauvres, d'un couple de tourterelles et de deux colombes. Le Seigneur du Ciel et de la terre et
le Législateur de Son Peuple Israël, Lui Qui n'est pas venu pour abolir la Loi mais pour
l'accomplir, ayant pris sur Lui notre nature mortelle depuis la désobéissance, la restaure dès
Sa Venue au monde en Se faisant obéissant à tous les préceptes de la Loi. Source de tous les
dons de la Grâce et de toutes les richesses, Il Se fait le plus humble et le plus pauvre d'entre
nous. Il Se soumet à la Loi qu'Il nous a donnée et que, nous hommes, n'avions cessé de
transgresser, nous montrant ainsi que l'obéissance est la voie de la réconciliation avec Dieu;
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bien que ni Lui ni Sa Mère Immaculée n'eussent besoin de purification après avoir soumis Sa
Chair à la circoncision le huitième jour.
Il attendit encore dans la grotte de Bethléem l'écoulement de la durée légale afin de présenter
dans le Temple de Sa Gloire ce corps qu'Il a assumé pour devenir le Nouveau Temple Parfait
de Sa Divinité. Lui, le Dieu Inaccessible et Incompréhensible accepte d'être échangé contre
l'offrande des pauvres : les colombes et les tourterelles, symboles de la pureté, de la paix et de
l'innocence que le Sauveur Ami des hommes est venu nous apporter. Parvenus dans le
Temple, ils furent accueillis, dit-on, par le Grand-Prêtre Zacharie, le père de Saint Jean le
Précurseur qui plaça de manière inattendue la Mère de Dieu dans l'emplacement réservé aux
Vierges.* A ce moment-là arriva dans le Temple un homme du nom de Syméon. Juste et
Pieux Observateur de tous les Commandements de Dieu, il avait attendu depuis de longues
années la réalisation de la Prophétie que l'Esprit Saint lui avait inspirée : il ne Lui rendrait pas
son âme au Christ Seigneur avant de L’avoir vu et touché.
* Ces précisions concernant le rôle du grand Prêtre Zacharie, absentes du récit de l'Evangile selon Saint Luc
ont été empruntées par les Synaxaires à la tradition apocryphe.
Ce Vieillard qui figurait toute l'attente d'Israël, tendit alors ses bras pour recevoir le Sauveur
comme sur un trône de Chérubins, il bénit Dieu et dit : "Maintenant, Ô Maître Souverain, Tu
peux laisser Ton Serviteur s'en aller en paix selon Ta Parole car mes yeux ont vu Ton Salut."
L'Alliance d'Israël devenue caduque à l'Apparition du Christ et la Loi obscure demandaient
par Lui à se retirer devant la lumière de la Grâce. Ce Vieillard voyant et touchant le Sauveur
Qui avait été annoncé et préparé par les Justes et les Prophètes depuis tant de siècles, pouvait
demander à Dieu en toute confiance d'être désormais délivré des liens de la chair et de la
corruption pour laisser la place à la jeunesse éternelle de l'Eglise. Il annonçait ainsi
solennellement l'abolissement des figures et prononçait l'ultime Prophétie concernant le
Sauveur en prédisant à Sa Mère que Sa Passion et Sa Vivifiante Résurrection seront un signe
de contradiction et qu'elles amèneront la chute des impies et le relèvement de ceux qui
croiront en Lui.
Une femme de la tribu d'Aser et nommée Anne était fort avancée en âge et était connue de
tous ceux qui fréquentaient le Temple : elle était restée veuve après sept ans de mariage et elle
y servait Dieu continuellement en attendant la Venue du Messie dans le jeûne et la prière. Elle
s'avança alors elle aussi vers l'Enfant et se mit à louer Dieu, annonçant à tous la délivrance
d'Israël.
SAINT LAURENT DE CANTERBURY (+619) 13 septembre (translation) – 2 février
Laurent était un des Moines ayant accompagné Saint Augustin dans sa mission au Royaume
de Kent et une fois le Roi Ethelbert baptisé et la Foi chrétienne fermement établie dans son
royaume, devint l'aide principal de l'Archevêque. Augustin a été averti qu'à sa Naissance au
Ciel, les nouveaux convertis pourraient retourner au paganisme alors il consacra Laurent
comme son Evêque coadjuteur pour lui succéder à sa mort.
Laurent était très actif une fois devenu Archevêque et a renouvelé les efforts d'Augustin pour
amener l'Eglise celtique aux coutumes des Romains mais la mission a souffert un revers
sévère car avec la Naissance Céleste d'Ethelbert les gens du Kent ont commencé à s'éloigner
de leur nouvelle Foi. La cause principale en fut le nouveau roi Eadbald qui n'avait pas suivi
son père dans la conversion au Christianisme et avait enfreint la Loi de l'Eglise en épousant sa
belle-mère. Les remontrances de l'Archevêque ont seulement rendu le roi plus déterminé dans
ses pratiques de païen et Laurent commença à désespérer au point de décider avec ses
collègues Evêques Mellitus de Londres et Justus de Rochester d'abandonner la nation anglaise
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comme étant fermée au Salut.
Mellitus et Justus quittèrent le pays et Laurent allait les suivre le lendemain. Pour son dernier
soir, il avait préparé un lit dans l'église de l'abbaye devant l'Autel et après avoir dit ses prières
s'était endormi. Au milieu de la nuit il fut réveillé par une vision dans laquelle le Saint Apôtre
Pierre le fouettait avec un grand fouet lui demandant la raison de sa désertion : "Pourquoi
abandonnes-tu le troupeau qui t’a été confié? À quels bergers confies-tu les Brebis du Christ
qui sont au milieu des loups? As-tu oublié mon exemple qui pour le bien de ces petits que
Christ m'a donné comme une marque de Son Affection, ai souffert enchaînés par les
incroyants, les coups, l'emprisonnement, les tortures et finalement la crucifixion afin d'être
couronné avec Lui?"
Au matin, Laurent alla chez Eadbald et lui montra les cicatrices des coups qu'il avait reçus et
le roi fut horrifié d'apprendre qu'on avait levé la main sur un tel Saint ; il exigea de savoir qui
avait osé le traiter de la sorte. Quand l'Archevêque le lui eut dit, le Roi, fort impressionné,
renonçant à son mariage et fut baptisé dans la Foi. Mellitus et Justus revinrent et Saint Laurent
continua la construction de son Eglise du Christ en Angleterre. A sa Naissance au Ciel, son
corps fut enseveli dans l'église de l'abbaye où il avait eu sa vision et on a prolongé sa mémoire
par un hôpital sur la Old Road de Douvres qui fait partie de la rue de Watling, à présent
remplacée par le terrain de Cricket du Comté qui porte son nom.
Collecte (ancienne Liturgie romaine)
Nous Te supplions, Ô Seigneur, d'entendre gracieusement les prières que nous T'offrons en la
solennité du Bienheureux Laurent, Ton Confesseur et Evêque : puisqu'il fut trouvé fidèle à
Ton Service, dès lors par son intercession puissions-nous êtres absous de tous nos péchés.
Par Jésus-Christ Ton Fils Notre Seigneur qui vit et règne avec Toi dans l'Unité du Saint-
Esprit, Dieu un à jamais pour les siècles des siècles. Amen.
SAINT RONAN DE L'ILE DE MAN
Selon Kneen, Marown se réfère à Saint Ronan –le préfixe 'Ma' (ou "Mo") est seulement la
formule de politesse irlandaise 'mon' (comme dans ma dame). Le Calendrier de Angus se
réfère au 'royal Evêque Ronan'. Cependant il y a beaucoup de Ronan mentionnés dans les
divers martyrologes. A.W. Moore le relie avec l'Abbé écossais Ronan de Cinngrad (Kingarth)
à Bute qui naquit au Ciel en 737 et est commémoré dans beaucoup d'endroits dans les Îles
Hébrides.
La "Ballade traditionnelle" de l'Île de Man, au verset 20, le place comme le troisième Evêque
après Maughold et enseveli dans Keeill Ma Rooney c’est-à-dire Kirk Marown; ainsi il est
possible que Ronan soit un Saint local que l'on a plus tard relié avec son patronyme plus
célèbre.
Connaghan vient ensuite,
Et alors Marown en troisième;
Là-bas tout trois gisent à Marown,
Et là-bas à jamais gisent en paix.
Farmer indique quatre Saints Ronan : un Ermite écossais du septième siècle que la tradition
rapporte comme installé sur l'Île de Rona au Nord où un fin et unique oratoire d'époque existe
encore de nos jours. La tradition rapporte qu'il s'était enfui pour échapper aux langues
diaboliques des femmes de Eoroby (Lewis) et qu'il a été transporté au Nord de Ronan par une
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baleine et là il a vaincu divers assauts diaboliques contre sa personne. Une église lui est
dédiée à Eoroby.
Un deuxième Ronan est l'Evêque écossais de Kilmaroren à Lennox; son identification avec le
Moine irlandais qui aurait défendu la datation romaine pour la Pâque au Concile de Whitby
dont parle Bède, est peu plausible. Ce Ronan est fêté le 7 février et est célébré par le puits de
Saint Ronan à Innerleithen en Peeblesshire comme popularisé par Sir Walter Scott où selon la
tradition le Saint est venu dans la vallée et en a chassé le Diable.
Deux autres Ronan sont l'Evêque qui s'est endormi en Bretagne après avoir travaillé dans les
Cornouailles et l'Evêque célébré à Canterbury dont le monastère a possédé le Précieux Reste
d'un bras –il peut être Romanus, le Diacre et l'exorciste de Caesarea dont le jour de fête est le
18 novembre.
Tropaire de Saint Ronan Ton 4
Comme armé de la beauté du discours,/
tu prêchas l'Evangile du Salut en Christ aux habitants de l'Île de Man, Ô Hiérarque Ronan./
C'est pourquoi Ô Saint, conscient de la puissance des paroles,/
prie que chacune de nos déclarations soit pour la Gloire de Dieu/
qu'à la fin Il nous accorde Grande Miséricorde.
Kondakion de Saint Ronan Ton 6
Nous chantons tes louanges, Ô Vertueux Ronan,/
priant pour recevoir la Grâce pour t'imiter,/
que l'exemple de nos vies/
puisse proclamer l'Amour de Dieu à ceux autour de nous.
SAINT MARTYR ADALBAUD (OU ADALBADE) D'OSTREVANT (+ VERS 650)
Saint Adalbaud était un des trois fils de Sainte Gertrude qui fonda le Monastère d'Hamage
près de Marchiennes où elle passa les dernières années de sa vie. Son père qu’il perdit de
bonne heure, s'appelait Rigomer; l'un de ses frères, Erchinoald, fut maire du palais sous la
régence de Sainte Bathilde; l'autre, appelé Sigebert, épousa Sainte Berthe qui, devenue veuve,
bâtit le Monastère de Blangy en Artois et s'y retira. Saint Amand qui prêchait la Foi dans ces
provinces, connut de bonne heure la maison d'Adalbaud avec laquelle il entretint une grande
intimité spirituelle. Ce fut même par son conseil et par reconnaissance pour les services qu'il
en avait reçus que le vertueux Adaldbaud commença la construction du Monastère de
Marchiennes.
Plus tard, en sa qualité de leude,* il fréquenta la cour de Dagobert I qui aimait à réunir autour
de sa personne les fils des principales familles afin de les attacher plus étroitement à sa
dynastie. Il s'y distingua par de brillantes qualités qui le firent apprécier de tous les
aristocrates du palais et qui inspirèrent au monarque lui-même une grande confiance en sa
bravoure et en sa fidélité. Jeune encore, il fit partie de plusieurs expéditions militaires en
Gascogne où remuait toujours un peuple belliqueux et indomptable. Les détails en sont peu
connus. Quant à ce qui concerne Adalbaud, on voit seulement qu'ayant fréquenté dans le pays
basque, l'illustre famille du seigneur Ernold, il demanda et oblint sa fille Rictrude en mariage.
C'est dans ce même pays que s'était retiré Saint Amand après l'injuste exil auquel Dagobert
l'avait condamné et des auteurs croient qu'il eut la consolation de consacrer lui-même l'union
d'Adalbaud et de Rictrude qui tous le regardaient comme leur guide et leur Père Spirituel.
* Pour assurer leur autorité, les rois mérovingiens cherchent à utiliser ces trois types d'aristocratie afin de
disposer de la richesse, de la force et de l'autorité; c'est pourquoi ils s'attachent les grands du royaume par un
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serment de fidélité spécial, le "leudesamio" d'où le nom de "leudes" qu'on donne aux assujettis. Ces leudes
assistent le souverain dont ils forment l'entourage dans la conduite du royaume.
Ce mariage, béni du Ciel, avait reçu l'approbation de tous les parents, à l'exception de
quelques-uns, probablement encore païens qui voyaient avec dépit l'alliance d'une de leurs
princesses avec un Franc d'Austrasie. Cet antagonisme des gens du Nord et de Midi était
encore vivace à cette époque et les guerres si longues et si meurtrières qu'eurent à soutenir
plus tard les rois successeurs de Dagobert, le témoignent suffisamment. La cérémonie du
mariage se fit avec solennité et de part et d'autre les présents d'usage furent offerts et acceptés.
Mais le biographe ajoute que le plus beau présent était celui que les fiancés se faisaient
mutuellement de leur personne. "Adelbaud offrait à sa jeune épouse des vertus héréditaires,
un sang illustre, une mâle beauté, une sagesse et une prudence qui avaient devancé les années,
Rictrude lui apportait en retour des charmes modestes et pudiques, une noble naissance, de
grands biens et par-dessus tout, une vie pure et chaste."
Adalbaud, de retour avec sons épouse dans ses possessions d'Ostrevant, continua de donner
tous les exemples de vertu que l'on avait admirés en lui dès soit adolescence. Souvent il
recevait dans sa demeure les missionnaires qui prêchaient l'Evangile. Saint Amand et Saint
Riquier, en particulier, vinrent leur adresser des conseils qu'ils recevaient avec bonheur.
Jaloux de voir les enfants que le Ciel lui avait donnés marcher dans la voie du Bien, il avait
soin de les confier à des maîtres vertueux.
Adalbaud et Rictrude s'appliquaient eux-mêmes à confirmer ces leçons par leur conduite.
Aussi était-ce d'ordinaire avec leurs enfants qu'ils pratiquaient les oeuvres de Foi et de charité
afin d'inspirer à ces jeunes coeurs l'Amour de Dieu et une tendre compassion pour les pauvres.
"Avec eux ils portaient secours aux indigents, donnaient la nourriture à celui que pressait la
faim et des vêtements à celui qui était transi de froid; avec eux ils visitaient les malheureux
pour les consoler, les malades pour leur procurer des remèdes, les criminels quelquefois pour
rappeler le repentir dans leurs âmes." C'est ainsi qu'Adalbaud et son épouse formèrent leurs
enfants Mauront, Eusébie, Clotsende et Adalsende qui croissaient en sagesse et dans la Grâce
de Dieu et devant les hommes.
Il y avait près de seize ans qu'il remplissait avec fidélité ces devoirs si doux pour un père
chrétien lorsqu’il fut rappelé en Gascogne. Adalbaud s'éloigna à regret de sa famille où il
goûtait tant de bonheur. Au moment de partir, sa vertueuse épouse Rictrude ne pouvait
s'arracher de ses bras : on eût dit qu'elle pressentait le coup qui allait la frapper. Elle voulut
l'accompagner quelque temps et le plus loin qu'il fut possible mais enfin il fallut se séparer, le
coeur rempli de tristes prévisions qui ne devaient que trop tôt se réaliser. En effet Adalbaud,
arrivé dans les environs de Périgueux, fut attaqué à l'improviste par des hommes de la famille
même de Rictrude qui brûlaient de satisfaire leur haine et leur vengeance. L'infortuné seigneur
succomba sous leurs coups dans les solitudes du Périgord et alla recevoir dans le Ciel la
récompense de sa piété et de ses bonnes oeuvres. Le bruit causé par ce meurtre arriva
promptement aux oreilles de Rictrude dont il serait impossible d'exprimer la douleur.
Rictrude fit rendre les honneurs funèbres à son époux et obtint peu après que son corps lui fut
remis. Des Miracles opérés auprès de ces Précieuses Reliques déterminèrent le culte qu'on lui
rendit dans le Périgord où il fut assassiné et dans les contrées d'où il était originaire, c'est-àdire
les Flandres. On donne ordinairement à Saint Adalbaud le titre de Martyr, soit parce qu'à
cette époque on désignait quelquefois sous ce nom les personnes de haute vertu qui mouraient
d'une mort violente, soit parce qu'on croit que le motif de la religion ne fut pas étranger à ce
meurtre dans un pays où il y avait encore beaucoup d'idolâtres.
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Ses Vénérables Reliques reposèrent au Monastère d'Elnon, du vivant même de Saint Amand;
dans la suite, le Chef fut transporté à Douai comme on le voit dans un ancien manuscrit de
l'église de Saint-Amé. Il existait autrefois dans cette collégiale une magnifique chapelle avec
un Autel dédié à Saint Mauront et à ses parents.
SAINT COLOMBAN LE RECLUS DE GAND, CONFESSEUR (+ 959) 2 – 15 février
Probablement Abbé et Irlandais, il emmena sa communauté en Belgique pour fuir les attaques
constantes des Normands. Le 2 février 957, Columban devint Ermite dans le cimetière près de
l'église de Saint-Bavon de Gand où il a acquis une grande réputation de Sainteté. Il est
enseveli dans la cathédrale et est un des Saints Protecteurs de Belgique.
ou
Originaire d'Irlande comme beaucoup de ses homonymes, il s'enfuit de son pays pour
échapper aux honneurs et alla mener la vie de Reclus près de l'église Saint-Bavon à Gand. Il
s'endormit en 959. Certaines églises invoquaient son nom dans les Litanies; il est mentionné
au jour anniversaire de sa réclusion le 2 février mais plus souvent au 15 février, anniversaire
de sa Naissance au Ciel.
SAINTE FEOCK, VIERGE. DATE INCONNUE.
On ne sait plus rien la vie de Sainte Feock mais son nom est perpétué par une dédicace
d'église en Cornouailles Brittoniques. Elle a pu être une immigrante irlandaise. Quelques-uns
ont postulé que le nom est une variation de Sainte Fiace (Fiech) ou de Saint Vougas de
Bretagne.
SAINT EVEQUE CORNEILLE LE CENTURION DE CESAREE (+1°.S.)
IL était centurion dans la cohorte romaine stationnée à Césarée en Palestine au début
du premier siècle. Païen et Romain, il reçut le Saint Esprit en écoutant la prédication
du Saint Apôtre Pierre. Il fit venir Saint Pierre qui baptisa toute sa famille. Il fut le premier
parmi les Gentils connu à se convertir au Christianisme. Il fut le premier Evêque de Césarée.
SAINTS MARTYRS D'EBBEKESTORP EN SAXE (+ 880)
2 février (martyre) – 1 août (translation)
A l'époque où Danois et Normands ravageaient la Saxe et la Bohême, renversaient les églises
et profanaient les Choses Saintes, une bataille sanglante eut lieu entre eux et les Germains à
Ebhekestorp dans le Duché de Lunebourg.
Les Germains sous la conduite de Bruno le Duc de Saxe, perdirent avec leur chef un grand
nombre des leurs. Les victimes tombées sous la main des païens furent honorées en Martyrs
pour avoir combattu sous l'étendard de la Croix et versé leur sang pour la Foi. Les plus
remarquables d'entre ces Martyrs furent :
- Bruno le fils du Duc Ludolphe de Saxe, véritable Héros chrétien qui dans le tumulte des
armes s'était montré Fidèle Disciple de Jésus-Christ.
- l'Evêque Théodoric (ou Thierry) de Minden qui avait fondé dans le Hanovre, l'Abbaye
bénédictine de Wunstorf;
- l'Evêque Marquard de Hildesheim, élu depuis 876;
- l'Evêque Erluph de Werden, venu d'Écosse ou d'Irlande;
- l'Evêque Gosbert d'Osnabrück qui avait été Missionnaire en Suède.
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A ces noms, on en ajoute vingt-cinq autres. On eut peine à reconnaître un certain nombre des
victimes qui reçurent une sépulture honorable. On célèbre leur fête le 2 février, anniversaire
du jour où ils ont succombé; on en fait aussi mémoire le 1er août à cause d'une Translation de
leurs corps. Les Miracles opérés sur leurs tombeaux amenèrent la fondation d'une Abbaye
bénédictine. En 1243, au jour anniversaire du martyre, on vit couler de leurs ossements une
huile abondante qui servit à de nouveaux prodiges, ce qui accrut la dévotion des peuples.
SAINT EVEQUE FLOSCULE (OU FLOU FUSCOLE) D'ORLEANS (+480)
Floscule mena une vie tout éclatante de Sainteté, témoins les antiques monuments de l'Eglise
d'Orléans, lesquels cependant se taisent sur les actes de son épiscopat. Usuard fait mention de
lui dans son martyrologe; depuis plusieurs siècles, sa fête se célèbre sous le rite double dans
l'Eglise d'Orléans; il y avait de plus dans la cité orléanaise, une église paroissiale qui portait
son nom. Sous le Roi Robert et au temps de l'Evêque Odolric, le corps de Saint Flou fut
transporté avec ceux de Saint Aignan, de Saint Moniteur et de quelques autres dans l'église de
Saint-Aignan, rebâtie par ce Pieux Roi. Une des rues d'Orléans porte encore le nom de Saint
Flou.
SAINT NEO-MARTYR JOURDAIN DE TREBIZONDE (+1650)
Né en Trébizonde, Jordan était chaudronnier de métier. Il défendit ouvertement sa Foi en
Christ et démasqua les croyances de l'islam, ce qui lui valut de souffrir des mains des Turcs en
1650 à Galata de Constantinople. Le Moine Gabriel, un Canonarque de la grande église de
Constantinople (Sainte-Sophie), souffrit de la même manière en 1672.
SAINT NOUVEAU HIEROMARTYR GABRIEL, HIERODIACRE A CONSTANTINOPLE
(+1676)
Après avoir été torturé, le Saint Martyr Gabriel fut décapité par les Turcs à Constantinople le
2 février 1672.
St Agathodore Martyr à Tyane en Cappadoce-St néomartyr Jourdain de Trébizonde,
chaudronnier, Martyr (Constantinople 1650). -St Néomartyr Gabriel moine, Martyr
Constantinople 1676).-St Apronin, geôlier, Martyr à Rome (304). -Sts Laurent et Hippolyte,
Martyrs à Fossombrone en Italie. -St Rhoddipe, deuxième évêque de Lentini en Sicile (vers
314). -St Eustase l’Evêque d'Aoste, confesseur (vers 451). -St Floscule ou Flou évêque
d'Orléans (vers 480). -Ste Sicaire, Vierge à Orléans (vers 500). -St Feock (Cornouailles). -St
Goal, ermite à Locoal-Mendon en Bretagne (VIIème siècle). -St Laurent, archevêque de
Cantorbéry (619). -St Adalbade ou Adalbaud d'Ostrevant, duc flamand à la cour du roi Clovis
II, petit-fils de Ste Gertrude, époux de Ste Rictrude, père de St Mauront, Ste Eusébie, Ste
Adelsinde et Ste Clotsinde, assassiné en Périgord et considéré comme Martyr (vers 645). -St
Protais II l’Evêque d'Aoste et confesseur (727). -Ste Radelogue (Hadeloga), fille de Charles
Martel, fondatrice en 745 du couvent de Kitzingen en Franconie (VIIIème siècle).-St-Bavon à
Gand en Flandre belge (959). -Ste Anne de Kiev (princesse Ingrid-Irène de Suède), grandeduchesse
devenue moniale en son veuvage (1056).
Lecture de l’Epître
Heb VII : 7-17
7.7 Or c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur. 7.8 Et ici, ceux qui perçoivent
la dîme sont des hommes mortels; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant. 7.9 De
plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham; 7.10 car il était encore
dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham.
7.11 Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, -car c'est sur ce
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sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, -qu'était-il encore besoin qu'il parût un autre
sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron? 7.12 Car, le sacerdoce
étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi. 7.13 En effet, celui de qui ces
choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a fait le service de l'autel;
7.14 car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce
qui concerne le sacerdoce. 7.15 Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre
sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, 7.16 institué, non d'après la loi d'une
ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable; 7.17 car ce témoignage
lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek.
Lecture de l’Evangile
Dans l’Orthros [Matines et Laudes]
Luc II : 25-32
2.25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il
attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. 2.26 Il avait été divinement averti
par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. 2.27 Il vint au
temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour
accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, 2.28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: 2.29
Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. 2.30 Car mes
yeux ont vu ton salut, 2.31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples, 2.32 Lumière pour
éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple.
Dans la Liturgie
Luc II : 22-40
2.22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et
Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, - 2.23 suivant ce qui est écrit dans
la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, - 2.24 et pour offrir en
sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du
Seigneur.
2.25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et
pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. 2.26 Il avait été
divinement averti par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du
Seigneur. 2.27 Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit
enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, 2.28 il le reçut dans ses bras,
bénit Dieu, et dit: 2.29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta
parole. 2.30 Car mes yeux ont vu ton salut, 2.31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples,
2.32 Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple. 2.33 Son père et sa mère
étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de lui. 2.34 Siméon les bénit, et dit à Marie, sa
mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et
à devenir un signe qui provoquera la contradiction, 2.35 et à toi-même une épée te transpercera
l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées. 2.36 Il y avait aussi une
prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle
avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. 2.37 Restée veuve, et âgée de quatre vingtquatre
ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans
la prière. 2.38 Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de
Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 2.39 Lorsqu'ils eurent accompli
tout ce qu'ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth,
leur ville. 2.40 Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu
était sur lui.
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REFLEXION
Parlant de la diffusion et de la Célébration de la Nativité, Saint Jean Chrysostome dit : "Les
arbres magnifiques et nobles une fois plantés dans le sol atteignent vite de grandes hauteurs et
se chargent lourdement de fruits; ainsi en est-il de ce jour."
Ainsi en est-il aussi de ce jour de la Rencontre de Notre Seigneur dans le Temple. Au début,
ce jour fut sujet à discussion parmi les Chrétiens mais la célébration solennelle commença
sous l'Empereur Justinien. Durant le règne de cet Empereur, une grande peste frappa le peuple
de Constantinople et des environs au point que près de cinq mille personnes voire plus en
mouraient chaque jour. Au même moment un terrible tremblement de terre frappa Antioche.
Voyant la faiblesse de l'homme face à ces évènements et son incapacité à les empêcher,
l'Empereur ordonna une période de jeûne et de prière dans tout l'empire après avoir consulté
le Patriarche. Et au jour de la Rencontre (la Présentation), il permit l'organisation de grandes
processions à travers les villes et villages afin que le Seigneur prenne Son Peuple en
compassion. Et en vérité, le Seigneur montra Sa Compassion car l'épidémie et le tremblement
de terre cessèrent aussitôt. Ceci eut lieu en 544. Depuis ce temps-là, la Fête de la Présentation
(Rencontre) commença à être célébrée comme une des fêtes majeures du Seigneur. L'arbre
grandit avec le temps et commença à porter du fruit en abondance.
Saint Nicolas Velimirovitch l’Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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