vendredi 20 janvier 2012

Vie de Sainte Vassilissa et autres Vies de Saints.

8 – 21 janvier 2012

Commémorations Spéciales : Samedi Après la Théophanie

Lecture de l’Epître

Eph VI : 10-17

6.10 Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. 6.11 Revêtez-vous
de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. 6.12 Car
nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les
autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les
lieux célestes. 6.13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister
dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. 6.14 Tenez donc ferme: ayez à
vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; 6.15 mettez pour chaussure à
vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix; 6.16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de
la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; 6.17 prenez aussi le
casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.
Lecture de l’Evangile

Matthieu IV : 1-11

4.1 Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. 4.2 Après
avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. 4.3 Le tentateur, s'étant approché, lui
dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. 4.4 Jésus répondit: Il
est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche
de Dieu. 4.5 Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, 4.6 et lui
dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à
ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. 4.7
Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. 4.8 Le diable le
transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et
leur gloire, 4.9 et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. 4.10
Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le
serviras lui seul. 4.11 Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le
servaient.
Cycle mobile (Pascalion): Samedi de la Trente-Deuxième Semaine

Lecture de l’Epître

1Thess V : 14-23

5.14 Nous vous prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux
qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. 5.15 Prenez garde que
personne ne rende à autrui le mal pour le mal; mais poursuivez toujours le bien, soit entre
vous, soit envers tous.
5.16 Soyez toujours joyeux. 5.17 Priez sans cesse. 5.18 Rendez grâces en toutes choses, car
c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. 5.19 N'éteignez pas l'Esprit. 5.20 Ne
méprisez pas les prophéties. 5.21 Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; 5.22
abstenez-vous de toute espèce de mal.
5.23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit,
l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus
Christ!
Lecture de l'Evangile


Luc XVIII : 2-8

18.2 Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard
pour personne. 18.3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi
justice de ma partie adverse. 18.4 Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même:
Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne, 18.5 néanmoins, parce
que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me
rompre la tête. 18.6 Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. 18.7 Et Dieu ne fera-
t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? 18.8Je vous le
dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la
foi sur la terre?
Cycle fixe : Commémorations

SAINT MOINE AGATHON D’EGYPTE (+ 435) 8 janvier -2 mars
Il fut un grand Ascète Egyptien qui vécut une Ascèse extrême au cinquième siècle. Ascète
égyptien, Contemporain de Saint Macaire et disciple de Saint Lot, il travailla et tenta
d'accomplir tous les Commandements de Notre Seigneur. Un des frères le complimentait à
propos d'un petit couteau qu'il utilisait pour couper le jonc avec lequel il fabriquait les paniers.
En entendant ce compliment, le Saint donna avec joie le couteau à ce frère, en cadeau. Saint
Agathon disait aussi : "Ce serait magnifique si je pouvais endosser le corps d'un lépreux et lui
donner le mien."

ou

The Monk Agathon of Egypt, a contemporary of the Monk Makarios the Great (Comm. 19
January), pursued asceticism in a skete monastery in Egypt. He was distinguished by an
especial meekness, accounting himself most sinful among men. One time monks from afar
came to the monk Agathon for spiritual talk and asked him: "Art thou Father Agathon?" "Ye
see before you a sinful servant of God," – answered the monk. "It is rumoured, that thou art a
man proud and intemperate," – replied the monks. "Completely true," agreed the Saint. "We
have heard also, that thou art a liar that loveth to gossip about others." "This also is true," –
assented Saint Agathon. "They say moreover, that thou art an heretic?" – the monks persisted,
but immediately they met with an objection: "In vain, I am not an heretic." When they asked
the monk why, having accepted upon himself other vices, that he refused this last one, the
Saint explained: "These vices it is impossible not to ascribe to myself, since every man by his
nature falls into sin, and all of us, through the corruption of our nature, are involuntarily
captivated by vices; but heresy is apostacy from God, a deliberate renunciation of the True
God."

To the question about which ascetic deeds are more important for salvation, the external or
the inner, the monk Agathon answered: "A man is like a tree; the outer or bodily concerns
itself with leaves, whereas the inner soul grows fruit. But just as Holy Scripture asserts, that
"every tree which does not bear good fruit, shalt be cut down and thrown into the fire" (Mt 3:
10), so then it is evident from this, that the greater attention ought to concern the fruit. But a
tree also has need for its leaves, so as to sustain the life-bearing sap and by the shade of its
leaves offer protection to the tree and its fruit from the desiccating heat."

The monk Agathon died in about the year 435. For three days before his end the monk sat in
silence and concentration, as though disturbed about something. To the perplexed questioning
of the monks he answered, that he saw himself at the Judgement in front of Christ. "How is it


possible that thou father, should fear judgement?" – they asked him. "I through my strength
have kept the commandments of the Lord, but as a man how might I be certain, that my deeds
have been pleasing to God?." "Dost thou not trust that thy good deeds which thou hast
accomplished, are pleasing to God?" – asked the monks. "I have no hope until such time as I
see God. Human judgement is one thing, but Divine judgement is another matter." Having
said this, the Saint expired to the Lord.

[Trans. Note: "Agathon" in Greek means "Good," just as also "Makarios" means "Blessed;" –
there is a didactic thread woven into the fabric of many of the Saints vitae teaching this or that
moral point or insight. Thus, whether or not Saint Agathon started monastically with such a
name is less relevant than having finished with it. The opening dialogue with the monks from
afar takes on a deeper dimension when set in perspective of: "Art thou Brother Good," – "Ye
see before you a sinner" "guilty of all the sins ye allege and more" "but God forbid, no
heretic!"].

ou

Saint Agathon of Egypt, a contemporary of St Macarius the Great (January 19) and a disciple
of St Lot (October 22), he lived in asceticism in a skete in Egypt. He was distinguished by
exceptional meekness, accounting himself the most sinful of men.

Once, monks who had heard of his discernment came to St Agathon to see if they could make
him lose his temper. They asked him, "Are you Abba Agathon, a fornicator and a proud
man?"

"Yes, that is true," the monk replied.

"Are you the Agathon who is always talking nonsense?" the monks inquired.

"I am," the Saint agreed.

"Are you Agathon the heretic?" the monks persisted.

St Agathon said, "I am not a heretic."

They asked the Saint why he agreed with them when they accused him of vices, but then
denied this last charge. Agathon replied, "I accepted the first accusations, since that was
beneficial for my soul. But heresy is separation from God, and I do not wish to be separated
from God."

Astonished at his discernment, they returned to their monastery, edified.

When asked which was more important for salvation, bodily asceticism or interior vigilance,
St Agathon said, "Man is like a tree. Bodily asceticism is the foliage, but interior vigilance is
the fruit. Holy Scripture says that "every tree which does not bring forth good fruit shall be
cut down and thrown into the fire" (Mt.3:10). Therefore, we should focus our attention on the
fruit. But a tree also needs the protection of its foliage, which is bodily asceticism."

St Agathon died in about the year 435. For three days before his repose the monk sat in
silence and concentration, as though disturbed about something. When the monks questioned


him, he answered that he saw himself before the Judgment Seat of God. "How is it possible
that you Father, should fear judgment?" they asked him.

"I have done my best to keep the commandments of the Lord, but I am a man. How can I be
certain that my deeds have been pleasing to God?"

"Do you not trust that all the good deeds which you have accomplished are pleasing to God?"
asked the monks.

"I have no such hope until I see God. His judgment is not man's judgment." Having said this,
the Saint departed to the Lord.

SAINT ABBE FRODOBERT (OU FROBERT) DE MOUTIER-LA-CELLE (+ 673)

1 – 2 – 8 (translation) janvier

Né à Troyes, il fut élevé dans l'école ecclésiastique de cette ville et admis dans le clergé. Il
alla passer quelques années au monastère de Luxueil où sa Sainteté le mit en grande
Vénération; il revint ensuite dans son pays et y fonda le Monastère de Moutier-la-Celle dont il
fut le premier Abbé. Il s'endormit le 31 décembre 673. La Translation de ses Précieuses
Reliques, le 8 janvier 873, amena à cette date la célébration de sa fête. Cependant dans le
nouveau"propre" de Troyes, cette fête est au 2 janvier, jour plus rapproché du "dies natalis."


SAINT MARTYR CELSE D'ANTINOE EN EGYPTE


SAINT MARTYR ANTOINE D'ANTINOE EN EGYPTE


SAINT (CLAUDE) APOLLINAIRE D'HIERAPOLIS (+ 180)
Apologiste de la Foi chrétienne et Evêque en Phrygie sous l’empereur Marc Aurèle, il brilla
par sa doctrine et sa Sainteté et sa lutte contre l'hérésie des Phrygiens. Eusèbe de Césarée lui
consacre une notice. (voir "Histoire ecclésiastique")


SAINT EVEQUE PATIENT DE METZ (+2° OU 4°.S.)
Saint Patient fut le quatrième Evêque de Metz, succédant à Saint Félix au quatrième siècle.


Patient est issu de l'aristocratie grecque; il rencontre le Saint Apôtre Jean lors d'un voyage de
celui-ci en Asie-Mineure et décide de le suivre. Selon une première version de la tradition,
c'est du vivant de son prédécesseur Félix qu'un jour Dieu le choisit pour aller prêcher
l'Evangile. Dans un autre récit, c'est le Saint Apôtre Pierre qui demande à Saint Jean
d'envoyer un émissaire car les siens Clément, Céleste et Félix sont tous trois partis depuis un
certain temps déjà, laissant sans pasteur l'Église naissante.


Patient refuse dans un premier temps de quitter Jean puis il accepte à condition de pouvoir
emporter une Précieuse Relique de son maître. L'Evangéliste porte alors la main à sa bouche
et en retire une dent qu'il remet à Patient en lui annonçant qu'il saura miraculeusement parler
la langue des habitants de Metz quand il approchera de cette cité.


Patient est consacré Evêque par Saint Jean puis il se met en route muni de sa Précieuse
Relique. Il élève une basilique au Sud de la ville où il dépose la dent de Saint Jean, douze
fragments des vêtements des Saints Apôtres et d'autres Insignes Reliques. Patient aurait ainsi
fondé l'église Saint-Jean-l'Evangeliste (ou Saint-Jean-Baptiste?) qui deviendra plus tard



Saints-Apôtres puis l'ancienne Abbaye hors les murs de Saint-Arnould (à l'emplacement de
l'actuel hôpital Notre-Dame-de-Bon-Secours).

Il rend son âme à Notre Seigneur sous le règne du Pape Hygin et des empereurs Hadrien et
Antonin vers 157. On dit qu'il fut enseveli dans l'église Saint-Jean qu'il avait fondé. En 1193,
on a exhumé ses Précieuses Reliques qui ont été placées dans une châsse près de l'autel. Elles
y étaient encore avant la révolution française.

Cette tradition qui fait remonter la fondation de l'évêché de Metz au temps des premiers
Apôtres est en contradiction avec les autres sources qui la datent du troisième siècle. La
tradition qui fait de Patient un proche de Saint Jean aurait été forgée par des moines de
l'Abbaye Saint-Arnould en réaction aux récits créés par le chapitre de l'Abbaye Saint-
Clément entre les dixième et quatorzième siècles pour faire de Clément de Metz le fondateur
de leur ordre. La concurrence étant forte entre les deux abbaye messines, Saint-Arnould
souhaitait elle aussi se donner une fondation apostolique. Elle aurait choisi Patient, quatrième
Evêque dont la Gesta episcoporum Mettensium écrite par Paul Diacre vers 783 ne citait que le
nom car Céleste et Félix, les deuxième et troisième Evêques, étaient déjà les acteurs de la saga
de Saint Clément.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Metz


SAINT GEORGES DE CHOZIBA (+7°.S.)
Notre Saint Père Georges naquit vers le milieu du sixième siècle au sein d'une Pieuse Famille
de l'Île de Chypre. Après l'Endormissement de ses parents, désirant embrasser la vie ascétique
et échapper à un mariage forcé, préparé par son onde et tuteur, il s'enfuit vers les Lieux Saints
pour retrouver son frère aîné Héraclide qui vivait en Ermite depuis déjà plusieurs années dans
la Laure de Calamon sur les rives du Jourdain. Mais le trouvant encore trop jeune pour mener


ce genre de vie, son frère le conduisit au Monastère de la Mère de Dieu de Choziba sur la
route de Jérusalem à Jéricho, lequel avait été fondé au cinquième siècle par le Saint Evêque
Jean de Césarée. Après avoir reçu la tonsure monastique, il fut confié à un Ancien originaire
de Mésopotamie, sévère et injuste mais il lui était cependant soumis avec douceur, patience et
humilité comme si le Seigneur Lui-même manifestait par lui Sa présence. Un jour comme il
avait tardé à rapporter de l'eau du torrent, son Ancien lui asséna en présence de toute la
communauté, un violent soufflet; sa main se trouva aussitôt desséchée et paralysée et il n'en
retrouva l'usage que grâce à la prière de son disciple devant le tombeau des Saints du
Monastère. Saint Georges s'enfuit alors pour échapper à la vaine admiration des hommes et se
rendit à Calamon où il partagea pendant de longues années la cellule et l'admirable mode de
vie de son frère. Il lui obéissait en tout et le considérait plus comme son Père Spirituel que
comme son frère selon la chair. N'échangeant jamais une parole superflue, ils persévéraient
sans cesse dans la prière et ne se contentaient pour nourriture que de quelques restes à demi
moisis et couverts de vers qu'on gardait pour eux d'une semaine à l'autre. La prière de Georges
acquit bientôt une telle faveur auprès de Dieu qu'il pouvait faire fructifier un arbre stérile ou
approcher sans crainte un lion redoutable. Héraclide s'endormit en paix à l'âge de soixante-dix
ans, laissant la réputation d'un parfait modèle d'humilité et Georges poursuivit seul dans la
même cellule sa manière de vivre tout en restant toujours prompt à servir les frères de la laure.

A la Naissance Céleste de l'Higoumène, les troubles qui agitèrent la communauté pour
l'élection d'un successeur poussèrent Georges à quitter Calamon et à regagner, sur un Signe de
Dieu, le monastère de sa tonsure, Choziba où l'Higoumène Léonce le reçut avec joie et lui
assigna une cellule à part en le laissant mener le genre de vie qui lui convenait. Reclus toute la
semaine et gardant strictement secrets ses travaux spirituels, il se joignait à la communauté
cénobitique le dimanche, prodiguait alors ses discours utiles à l'âme et recevait avec
sollicitude la confession des pensées des frères. Il recueillait quelques restes de la table
commune, les faisait sécher au soleil et les utilisait comme nourriture les autres jours en les
trempant dans l'eau. Malgré les nombreux assauts des démons pour le distraire, il ne rompait
sous aucun prétexte sa Règle de prière et ne prononçait jamais une parole sans avoir une
Inspiration de Dieu; c'est ainsi qu'il acquit un grand pouvoir contre les esprits impurs.

Malgré sa vie de Reclus, il restait soucieux du service de ses frères et le jour où l'on cuisait le
pain, il tenait à être chargé de l'entretien du four d'autant plus brûlant que la chaleur est en
cette région insupportable.

Bien qu'il fût dépouillé de tout esprit de jugement, il se lamentait souvent sur le manque de
ferveur et de Crainte de Dieu des Moines de son époque, en comparaison des Anciens, sur
leurs dissipations pendant l'Office Liturgique et blâmait surtout les Moines qui, estimant avec
présomption leurs années passées dans le monastère, traitaient dédaigneusement leurs frères
laïcs et les pécheurs. "Croyez-moi," disait-il, "même si un homme pouvait mettre à neuf le
Ciel et la terre mais méprisait avec orgueil son prochain, son labeur resterait vain et son lot
serait avec les hypocrites. On ne peut approcher de Dieu qu'en étant en paix avec son
prochain. Les péchés et les passions ont tous l'orgueil pour source commune et conduisent à la
mort alors que l'obéissance et la soumission au Seigneur sont Vie, Joie et Lumière." Il
enseignait à ses Moines à se délivrer de leurs passions par la Crainte de Dieu manifestée par le
labeur, les larmes, la prière et le jeûne et les exhortait à rivaliser dans l'humilité en se gardant
de tout jugement ou de toute envie à l'égard d'autrui afin de parvenir ainsi à la Sainte Charité,
le lien de la perfection (Colossiens 3:14).

A la veille de l'invasion perse de 614 et à la suite d'une vision, le Saint prédit la prise de


Jéricho et le siège de Jérusalem. L'Higoumène et les frères eurent ainsi le temps de s'enfuir :
les uns en Arabie, les autres dans des grottes; quant à lui, il ne voulait pas quitter le lieu où
Dieu l'avait placé. Ce n'est que sur les instances de ses disciples qu'il accepta finalement de se
réfugier à Calamon. La plupart des Moines furent découverts par les envahisseurs, massacrés
ou emmenés en captivité. Saint Georges imposa cependant le respect aux barbares et fut laissé
libre. Il retourna à Choziba où jusqu'à la fin de ses jours, il demeura en Reclus dans l'enceinte
du monastère, servi par son fidèle disciple et biographe Antoine. Grâce à ses prières, le
monastère ne manqua jamais de pain et d'huile pour la réception des hôtes malgré les temps
de disette et de misère qui suivirent la prise de la Ville Sainte. Ayant atteint un grand âge, il
tomba malade et sentant venir le moment de son Départ de cette vie, il fit appeler Antoine.
Celui-ci, occupé au service des hôtes, ne pouvait se rendre à son chevet. L'Ancien lui fit dire :
"Ne te trouble pas, j'attendrai jusqu'à ce que tu aies fini ton service." Quand son disciple arriva
vers minuit, il l'embrassa et dit : "Sors, mon âme! Va vers le Seigneur!" Et il s'endormit.


SAINTE DOMNICA LA CARTHAGINOISE, ASCÈTE À CONSTANTINOPLE (+ 474)
Sainte Domnica vint de Carthage à Constantinople à l'époque de l'Empereur Théodose le
Grand. Elle y fut baptisée par le Patriarche Nectaire et entra dans un monastère féminin.
Par des efforts ascétiques stricts et prolongés, elle atteignit une haute perfection spirituelle. La
Sainte guérissait les malades, faisait preuve de sa maîtrise des éléments naturels et prédit le
futur. Par ses Miracles, la Sainte amena les habitants de la capitale à se soucier de la vie
éternelle et de leur âme. Ornée de vertus, d'une Virginité sans tâche, la Sainte quitta fort âgée
cette vie.

SAINT HIEROMARTYR VOLUSIEN (OU VOUSSIEN) L'EVEQUE DE TOURS (+507)

8 janvier – 11 -13 février

Le Saint Evêque Volusien de Tours naquit à Lyon d'une famille sénatoriale, originaire de
l'Auvergne. Malgré les bienveillantes attentions des empereurs dont ils furent souvent l'objet
ses ancêtres préférèrent aux faveurs impériales la Grâce du Baptême. Ils n'hésitèrent point, en
effet à embrasser le Christianisme dès qu'ils en eurent connu la divinité. Le père de Volusien
se nommait Apollinaire et sa mère Matertera.

Fidèle aux glorieuses traditions de sa famille, le jeune Volusien donna de bonne heure
l'exemple des vertus chrétiennes mais son âme ardente et généreuse le fit embrasser la vie


monastique au célèbre Monastère de Lérins, cette pépinière d'Evêques qui jeta un si vif éclat
dans les Eglises des Gaules.

Nous ignorons les circonstances qui l'amenèrent à Tours, sous l'épiscopat de Saint Eustache.
Ce Pieux Evêque, charmé de ses vertus, le retint près de lui et il y resta sous l'épiscopat de
Saint Perpet dont il était d'ailleurs le parent. On prétend qu'il était également parent de Sidoine
Apollinaire mais cette opinion ne nous paraît pas assez solidement établie.

A la Naissance Céleste de Saint Perpet le peuple de Tours, grand admirateur des vertus de
Volusien, le choisit pour son Evêque. C'était en l'année 491. Digne imitateur de son illustre
parent, il employa son immense fortune au soulagement des pauvres et aux besoins de son
Eglise. Il érigea la paroisse de Manthelan dans l'arrondissement de Loches et consacra la
basilique de Saint-Jean à Marmoutier. Les honneurs de l'épiscopat ne diminuèrent en rien
l'éclat de son humilité et il conserva sur le siège épiscopal la simplicité et la modestie du
Moine. Il sut par sa douceur gagner l'affection de son peuple mais homme de conscience, de
fermeté, il se rendit bientôt suspect à Alaric qui tenait alors sous sa domination une grande
partie de la Gaule et de la Touraine jusqu'à la Loire. Le chef arien comprenant que la
conversion de Clovis au Christ allait porter un rude coup à son autorité et redoutant par-dessus
tout l'influence des Evêques, ne recula pas devant la persécution. La courageuse éloquence et
les abondantes aumônes de Volusien le désignèrent l'un des premiers aux rigueurs du roi
barbare. Arraché violemment du siège épiscopal qu'il occupait si dignement depuis sept ans, il
fut emmené en exil dans la ville de Toulouse.

Malgré le profond chagrin qu'il éprouvait d'être séparé de son église, Volusien ne resta pas
inactif; ne pouvant plus instruire son peuple, il fit entendre constamment sa parole aux ariens;
il discutait avec leurs évêques et par l'ardeur de son zèle et l'efficacité de ses discours, il fit
triompher la Foi orthodoxie.

Les Goths chassés par les troupes victorieuses de Clovis, résolurent d'emmener le Saint
Evêque dans leur fuite jusqu'en Espagne mais comme le courageux Evêque ne cessait de leur
reprocher leur hérésie avec une Sainte Hardiesse, ils lui tranchèrent la tête dans les environs
de Pamiers vers l'année 499.

La tradition rapporte que le Saint s'appuyait sur son bâton en présentant sa tête au glaive du
bourreau. Ce bâton demeura en terre et il devint dans la suite un bel arbre qu'on voyait encore
au neuvième siècle. Son corps, enseveli d'abord auprès de Foix, fut transporté plus tard dans
une église que le Comte Roger fit élever en son honneur. On construisit un monastère autour
de cette tombe qui devint bientôt un lieu de pèlerinage que de nombreux Miracles rendirent
très célèbre.

Le martyrologe romain fixe sa fête au 8 janvier mais l'église de Tours la célèbre le 11 février
et celui de Pamiers le 13.

Nous ajoutons un document de 1384 [ou 1354] extrait d'une "Histoire du Languedoc" :

"À tous ceux qui liront le présent écrit faisons savoir que nous Hugues, par la Grâce de Dieu,
Humble Abbé du Monastère de Saint-Augustin de Pamiers, avons trouvé, vu, appris et lu mot
à mot dans les archives …/…de la sacristie de notre monastère divers actes, livres et anciens
manuscrits destinés à conserver le souvenir des faits relatifs à l'abbaye, à sa basilique et à ses
anciens Canons ou règlements. Nous avons vu dans ces titres que le Bienheureux Volusien


Martyr de Jésus-Christ et Archevêque de Tours (sic) de noble mémoire dont le corps repose
dans la basilique de Poix [ou Foix?] du temps de Clovis, premier Roi Chrétien de France alors
qu'une bande de Goths et d'ariens, vraie peste publique, envahit la Gaule et que la ville de
Tours décimée par le fer et livrée au pillage, fut privée de son Evêque et pasteur, nous avons
lu que le Bienheureux Volusien fut pris et lié par ces détestables ennemis de la Foi et conduit
en exil jusqu'à Toulouse. On y fit entrer que ces farouches Wisigoths, soupçonnant leur propre
roi Alaric qui habitait Toulouse de s'entendre avec Volusien pour rendre la ville aux armées
franques, éloignèrent celui-ci qui était tenu en dehors des murs de la ville lié et enchaîné. Ils
voulurent tout conduire le Saint Evêque en Espagne ou dans quelque contrée éloignée; afin de
dominer seuls sur la ville et de pouvoir sans obstacle naturaliser leurs doctrines perverses sur
[???] la population chrétienne. Volusien, entravé jusqu'au lieu de Coureuse…/…[il fut]
décapité par ces soldats barbares et reçut ainsi d'eux la Couronne du martyre. De plus, on lit
que la même nuit où le Saint fut mis à mort, il apparut à deux Femmes Pieuses [???] et [???]
et qu'il leur raconta les circonstances de son martyre, leur ordonnant d'aller trouver les clercs
et les fidèles de Foix [ou de Poix] afin que son corps fût porté dans la basilique de cette ville
et y reçut la sépulture : ce qui fut fait sans retard et comme pas enchantement, d'après ce que
rapportent ces écrits authentiques et dignes de toute croyance.../…Nous avons trouvé ces faits
rapportés dans des monuments anciens dans des manuscrits dignes de Foi et nous y puisons
un témoignage irrévocable de ce que nous avançons et afin que toute croyance soit aussi
ajoutée, nous, abbé susdit, à la prière des consuls et de la communauté de Poix [ou de Foix?],
nous dressons le présent diplôme et le revêtons de notre propre sceau. Fait et donné dans notre
susdit monastère, le 23 du mois d'octobre, année de l'Incarnation du Seigneur, 1354 [ou
1384?]


SAINT MARTYR ABO DE TIFLIS EN GEORGIE (+786)
Saint Abo était un jeune arabe de la ville de Bagdad, la capitale de l'immense califat qui en
cette seconde moitié du huitième siècle, s'étendait jusqu'aux confins de l'ancien empire perse.
Elevé dans la religion musulmane et instruit dans l'art des parfums autant que dans les lettres



arabes, il rentra au service du Prince Nersès de Géorgie, alors en disgrâce et tenu prisonnier à
Bagdad. Lorsque ce dernier fut libéré par le nouveau calife (776) et put reprendre le
gouvernement du royaume chrétien de Géorgie, Abo le suivit dans cette terre lointaine. Il en
apprit la langue, s'intéressa à sa culture et surtout, frappé par la douceur des moeurs des
Chrétiens, il se mit avec ferveur à l'étude de l'Ecriture Sainte et des Dogmes de la Sainte
Eglise. Rapidement convaincu que là était la Vérité, il ne pouvait cependant recevoir le Saint
Baptême de peur d'être aussitôt mis à mort par les Sarrasins; aussi observait-il en secret le
mode de vie des Chrétiens. Trois ans plus tard, Nersès ayant de nouveau perdu les faveurs du
calife, Abo l'accompagna dans sa fuite vers le pays des Khazars(au Nord du Caucase, peuple
sauvage et sanguinaire qui reconnaissait pourtant le Dieu Créateur et qui leur fit bon accueil.
Abo put être baptisé au Nom de la Sainte Trinité et persévérer librement dans le jeûne et la
prière, tout en suivant son maître dans ses tribulations. Pendant le Carême, bien qu'il vécût en
ville, il menait des combats semblables à ceux des Grands Maîtres du Désert, soumettant les
élans de la chair à l'esprit et repoussant les assauts des démons par le jeûne prolongé, le
silence et les veilles.

Comme Nersès avait obtenu la permission de rentrer dans sa patrie, Abo insista pour le suivre
et révéler publiquement sa conversion à ses anciens coreligionnaires. "Quel mérite y aurait-il
pour moi à rester en ce pays où il n'y a ni danger ni occasion de mourir pour le Christ?" disait-
il. Parvenu à Tiflis, il professa ouvertement sa Foi chrétienne en dépit des injures et des
tentatives d'intimidation, sans être toutefois sérieusement inquiété car son heure n'était pas
encore venue (cf. Jean 7:30; 8:20). Finalement arrêté à la fin de l'année 785 et mis en
jugement devant l'émir, il fut jeté en prison où chargé de lourdes chaînes. Il resta pendant dix
jours dans le jeûne, les Hymnes d'Actions de Grâces et la prière incessante. Le dernier jour
après avoir annoncé à ses compagnons que l'heure de son union au Christ était désormais
proche, il vendit ses vêtements et demanda qu'on brûlât pour lui dans toutes les églises de la
ville encens et cierges afin qu'il fût fortifié par les prières de l'Eglise. Puis il passa toute la nuit
de la Fête de la Théophanie debout au milieu de sa cellule en tenant en mains deux grands
cierges qui achevèrent de se consumer à l'aube. Le Saint dit alors : "Comme Mon Seigneur
Jésus-Christ est descendu nu en ce jour dans les eaux du Jourdain pour être baptisé, c'est mon
tour maintenant de descendre en ville comme dans les eaux sacrées pour être baptisé par le
feu et l'Esprit dans mon propre sang... " Il se lava le visage, s'oignit de parfums en chantant :
"Courons derrière Toi dans l'effluve de tes parfums" (Cantique des Cantiques 1 : 4) puis après
avoir communié aux Précieux Corps et Sang de Notre Seigneur, il suivit docilement ses
bourreaux en consolant sur le chemin les fidèles qui pleuraient. Il leur disait : "Ne pleurez pas
sur moi mais soyez joyeux car je vais vers Mon Seigneur." Quand on lui enleva ses chaînes, il
arracha soudain sa tunique et nu comme au Baptême, les bras en Croix et le visage plein de
joie, il tendit le cou sous l'épée en invoquant le Christ.

De peur qu'on ne vienne vénérer son corps, les Sarrasins le brûlèrent et jetèrent ses
Vénérables Restes dans le fleuve avec la terre imprégnée de son sang mais une colonne de feu
apparut bientôt sur le lieu de son exécution et au-dessus des eaux si bien que les fidèles purent
récupérer et dignement vénérer ses Précieuses Reliques.

ou

The Martyr Abo of Tbilela (Tbilisi), an Arab by descent, lived during the VIII Century in
Baghdad and was a preparer of fragrant ointments. At 17-18 he found himself in Tbilisi,
having followed the ruler of Kartla (Eastern Gruzia), Nerses. Nerses, having been slandered
before the caliph, had spent three years at Baghdad imprisoned; but having been set free by a


new caliph, he took Abo with him. In Tbilisi Abo learned the Gruzian (Georgian) language.
By his virtues he gained the love and respect of the people. Abo began to study the Holy
Scripture and quite frequently to visit the temples of God. Persevering in fasting and prayer,
he sought the proper moment, to accept holy Baptism. During this time the ruler of Kartla,
Nerses, was again denounced before the caliph and summoned to Baghdad. Nerses, wanting
to flee retribution, journeyed north to Khazaria. In his retinue of 300 men was also Abo. In
Khazaria he accepted holy Baptism. After several more months of following Nerses, Abo
found himself at Abkhazia. He led there a strict ascetic life, constantly meditating upon the
Holy Scripture, and he prayed long at church services. The pious life of Saint Abo became
known both to the ruler and the bishop of Abkhazia. They often invited Saint Abo for spiritual
conversation, marvelling at his deep faith and knowledge. But in wishing to shun earthly
glory, and impressed by the exploit of the Monk Anthony the Great, Saint Abo devoted
himself to quietude, and only after three months, on the day of the Radiant Resurrection of
Christ did he break his silence, glorifying and preaching the Resurrection of the Saviour.

Nerses soon decided to return to Tbilisi, and Abo fearlessly followed him, although the ruler
of Abkhazia besought him to remain, fearing for his fate. At Tbilisi, situated then under the
power of the Mahometans, Saint Abo openly confessed Christ the Saviour, and by this he
drew down upon himself the vindictive wrath of the Persians. Saint Abo was locked up in
prison, and then brought to trial. They tried to get him to return to Mahometanism at first by
persuasion and by promises of all sorts of riches and honours. But when they saw, that Abo
remained unyielding, they again threw him in prison. On the 9th day of imprisonment an
Angel of the Lord revealed to Saint Abo about the impending day of his martyr's death.

At the third hour of the feast of Theophany Saint Abo received the Holy Mysteries and was
soon led away by the guards for execution. Hoping by means of fear to compel a recanting
from Christ, they three times struck at Saint Abo with the blunt side of the sword. The martyr
however remained steadfast. He then died through the cutting off of his venerable head on
that day, a Friday, 6 January 786.

The body of Saint Abo was smeared with naphtha and set afire at the rock-cleft edge of that
place, where later was built the Tbilisi Metekhsk church. "The Lord did send to this place a
star, shining like unto a lampada, which stood in the air until the third hour of the night and
moreso... and itself did illumine all Tiflis." The bones of Saint Abo were thrown over a bridge
into the River Kura. On the next day, 7 January, they were glorified by a wondrous pillar of
light coming out of the water, about which testified the contemporary of Saint Abo, John
Sabanisdze, who compiled his life.

SAINT GREGOIRE LE THAUMATURGE DES PROCHES CAVERNES DE KIEV
(+1093) 28 septembre -8 janvier – 2ème Dim. du Gd. Carême
The Monk Gregory was tonsured into monasticism at the Kievo-Pechersk monastery during
the time of the Monk Theodosii (+ 1074, Comm. 3 May). The Saint devoted much time to the
reading of books, which were his sole possession. The monk had the ability to bring thieves to
their senses. Several times robbers broke in on him in his cell or in the garden, but the Saint
mildly reasoned with them; the thieves became repentant, straightened themselves out and
from that time they began to lead honest lives.

One time, when the monk went to the Dneipr River for water, young fellows marching off on
a campaign with prince Rostislav, caught sight of the elder and began rudely to laugh and
mock at him. The Saint answered them: "Children, it becometh ye to be contrite and ask for


my prayers, since over you is already decided the judgement of God. All ye together with
your prince will find death in the water." By orders of the enraged prince Rostislav, the monk
was bound hand and foot and with a stone about his neck he was drowned in the Dneipr. But
his prediction came true. Rostislav did not return from the campaign. In that same year of
1093 the twenty year old prince drowned in view of his brother, Vladimir Monomakh, trying
to save himself in flight from the Polovetsians.

Several sources identify Saint Gregory with the Monk Gregory, a compiler of canons
commemorating holy Equal-to-the-Apostles Prince Vladimir, the Monk Theodosii, and the
holy Martyrs Boris and Gleb. But the Monk Gregory, compiler of canons, lived later and died
in about the year 1120. The Monk Gregory the Wonderworker died in 1093 and was buried in
the Nearer Caves. His memory is made also on 28 September and on the 2nd Sunday of Great
Lent.


SAINT HIEROMARTYR ISIDORE ET 72 MARTYRS A YURIEV, ESTONIE (+1472)
Ces Saints Martyrs et leur Saint Prêtre Isidore furent mis à morts par les catholiques romains
de Germanie en 1472.

ou

The PriestMartyr Isidor was priest of the Nikol'sk church in the city of Yur'ev (Derpto, at
present Taru in Estonia). According to the terms of a treaty concluded in 1463 between the
Moscow Greatprince Ivan III and the Livonian knights, the latter were obligated to extend to
the Orthodox at Derpto every protection. But the Livonian knights broke the treaty and began
to try forcing the Orthodox into the Unia. Presbyter Isidor bravely stood forth in defence of
Orthodoxy. He preferred to accept a martyr's crown rather than submit to the Catholics.


Blessed Isidor together with 72 of his parishioners were drowned in the ice-hole, cut open on
the feast of Theophany after the blessing of waters in the River Amovzha (or Emaiyga, now
Emajogi). In Spring, during a time of flooding, the undecayed bodies of the holy martyrs, and
among them the fully-vested body of the PriestMartyr Isidor, were found by Russian
merchants journeying along the River bank. They buried the Saints around the Nikol'sk
church.

ou

St Isidore encouraged his flock to prepare themselves for death, and not to fear torture. He
partook of the reserved Gifts he carried with him, then communed all the men, women, and
children with the Holy and Life-Giving Mysteries of Christ.

Then the bishop and the judges summoned the Orthodox to appear before them once more,
demanding that they convert to Catholicism. When they refused to do so, they were dragged
back to the river and pushed through the hole in the ice that they had cut to bless the water. So
they all suffered and died for Christ, Who bestowed on them crowns of unfading glory.

During the spring floods, the incorrupt bodies of the holy martyrs, including the fully-vested
body of the hieromartyr Isidore, were found by Russian merchants journeying along the river
bank. They buried the Saints around the church of St Nicholas.

Although people began to venerate these Saints shortly after their death, they were not
officially glorified by the Church until 1897.


8 janvier – 2ème Dim. du Gd. Carême – 28 août

SAINT MOINE GREGOIRE, ERMITE DE KIEV (+14°.S.)


The Monk Gregory, Hermit of Pechersk, lived during the XIV Century. In the "Accounts of
the Lives of the Saints, Reposed in the Cave of the Monk Theodosii," it says, that uncooked
grass served as the food of the Monk Gregory all his life. He gave this grass to those coming
to him, and the sick were healed. His memory is also 28 August and on the 2nd Sunday of
Great Lent.


SAINT HIÉROMARTYR EMILIAN LE CONFESSEUR L'ÉVÊQUE DE CYZIQUE (820)

8 janvier – 8 août

Saint Emilian fut un défenseur zélé des Saintes Icônes durant le règne de l'empereur Léon
l'Arménien. Il souffrit la torture et le martyre en 820. Sa fête principale est au 8 août.

ou

Notre Saint Père Émilien fut d'abord Moine au Monastère fondé par Saint Taraise. Quelque
temps après ses amis et compagnons d'Ascèse Saint Michel de Synnades et Saint
Théophylacte de Nicomédie, il fut à son tour élevé à la dignité épiscopale et prit la succession
du Métropolite Nicolas de Cyzique (après 788). Il se montra un fidèle économe de la Grâce
Divine et se distingua tant par sa charité que par la douceur de ses moeurs.

Lors de la conférence sur la Vénération des Saintes Icônes, convoquée au palais par
l'empereur Léon V en 815, Saint Émilien interpella le souverain hérétique et lui dit que si la
question des dogmes était d'ordre strictement ecclésiastique, elle devait se traiter à l'église et
non devant les autorités civiles. A la suite de cette courageuse Confession de Foi, il fut exilé.
C'est au terme d'environ cinq années d'épreuves qu'il périt, croit-on, assassiné par les agents
de l'empereur et alla rejoindre au Ciel la cour des Saints Martyrs triomphants.

D'après le Ménologe de Basile II, il se serait endormi en paix dans son lieu d'exil.

SAINTS MARTYRS THEOPHILE LE DIACRE ET HELLADIUS, EN LIBYE (+4°.S.)
Saint Théophile le Diacre souffrit avec Saint Helladius. Après avoir confessé le Christ devant
le gouverneur de Libye, ils furent torturés et massacrés.

ou

Both of them spread the faith in Christ, reviled idols and accused their worshippers in Libya
and for this they were seized and given over to torture. After being tortured they were beaten
with stones in 3rd century in Libya.


Saint Carter (à droite) Saint Carter (à droite)
SAINT MARTYR CARTER DE CESAREE EN CAPPADOCE (+304)
Saint Carterius vécut au temps de l'empereur Dioclétien et fut enseignant à Césarée de
Cappadoce. Il se présenta devant une statue de Serapis, pria le Christ et l'idole vola en éclats.
Le procureur Urbanus ordonna de torturer Saint Carterius puis de le décapiter. Cependant,
certains disent qu'il fut tué par une flèche.


ou


A presbyter in Caesarea, Cappadocia, during the reign of the Emperor Diocletian and Urban
his deputy for Caesarea, he suffered severely for his confession of faith in and preaching
about Jesus Christ. After heavy torture he died from the spear of the guilt of the Jews in the
year 304.


SAINT EVEQUE ERHARD (OU ALBERT, ERHART) DE RATISBONE (REGENSBURG)
(+686)
Erhard est décrit comme un autre de ces nombreux Evêques Missionnaires irlandais qui sont
venus sur le continent et ont évangélisé la Bavière, en particulier dans l'actuelle région de
Regensburg. On attribue nombre de Miracles à ses prières. Erhard est mentionné dans les
traditions locales encore vivaces. Après sa Naissance Céleste, un groupe de femmes forma
une congrégation monastique appelée les Erardinonnen (Moniales d'Erhard) pour prier



perpétuellement à sa tombe à Regensburg, ce que, devenues papistes, elles firent jusqu'à la
"Réforme." Dans l' iconographie Saint Erhard est représenté en Evêque baptisant Sainte
Odile, restaurant dès lors sa vue. Il est vénéré à Regensburg.


SAINTE PEGA, VIERGE (+719)
Née en Mercie ( Angleterre) et endormie à Rome, Sainte Pega, Vierge, soeur de Saint Guthlac
de Croyland avait son ermitage dans les Fens (Peakirk = église de Pega dans le
Northhamptonshire) près de celle de son frère. Lorsqu'il comprit que sa Naissance Céleste
était proche (714), il l'invita à ses funérailles. Afin d'y parvenir, on rapporte que Pega navigua
en descendant le Welland et chemin faisant rendit la vue à un aveugle de Wisbech. Guthlac lui
légua son Psautier et son fouet et elle les donna tous deux au monastère qui grandit autour de
l'ermitage de son frère. Après le Départ de Guthlac, elle serait partie en pèlerinage à Rome et
s'y serait endormie. Ordericus Vitalis affirmait que ses Précieuses Reliques se trouvaient
encore à son époque dans une église de Rome non précisée et que des Miracles y avaient lieu.


SAINT EVÊQUE ATHELM (OU ATHEIM) DE SOMERSET (+923)
Oncle paternel de Saint Dunstan, Athelm entra à l'Abbaye de Glastonbury, en devint l'Abbé et
fut nommé pour être le premier Evêque de Somerset. En 914, il fut transféré sur le siège de
Canterbury.



SAINT PAISSIOS D'UGLICH (+ 1504) 8 janvier – 6 juin
Il fut Higoumène du Monastère de la Protection près d'Uglich. Il naquit dans le district de
Tver près de la ville de Kashin et était le neveu de Saint Macaire de Kalyazin. A
l'Endormissement de ses parents alors qu'il n'était encore qu'un enfant de onze ans, Saint


Païsios partit pour le monastère de son oncle où il reçut l'Habit Angélique. Sous la direction
spirituelle de son oncle, il mena une vie monastique d'obéissance, de jeûne et de prière et
s'occupa de la copie de livres salutaires pour l'âme. Il fonda en 1464 le Monastère cénobitique
de la Protection à trois vesdres d'Uglich en réponse aux souhaits du Prince André et en fut
choisi l'Higoumène. Il fut aussi le fondateur et l'organisateur du Monastère Nikolsky
Grekhozaruchnya, en 1489


Saint Paisios vécut fort vieux et rendit son âme au Seigneur le 6 juin 1504. Glorifiées par des
Miracles, ses Insignes Reliques reposent dans la crypte du Monastère de la Protection.


SAINT ERGNAD (OU ERCNACT) D'ULSTER (+5°.S.)
Né dans l'Ulster, Ergnad aurait reçut la tonsure de Saint Patrick.


Tropaire de Saint Ergnag ton 3


Te détournant des attraits de ce monde,/
Ô Sage Père Ergnag,/
Tu revêtis par Saint Patrick la tenue monastique./
En accomplissant ton obédience, tu nous enseignas la vertu de l'humilité./
Dès lors Ô Saint, nous te prions afin que nous recevions la Grâce d'accepter la direction
spirituelle pour Notre Salut.


Kondakion de Saint Ergnag ton 8

Ornement de l'Irlande et joie des Moines,/
Ô Père Ergnag,/
tu foulas aux pieds les passions qui mènent la guerre à l'âme./
Les ayant toutes conquises, Ô Champion de la Pureté,/
dès lors la louange t'es due,/
et en ton honneur nous chantons Alleluia.


SAINT MARTYR JULIEN D'ANTINOE EN EGYPTE ET SES COMPAGNONS DONT
BASILISSA, MARCIONILLA, ANASTASIUS, 7 ENFANTS, 20 SOLDATS (+283-305)
The Holy Martyr Julian was born in the Egyptian city of Antinoe, and to satisfy his parents he
entered into marriage with the nobleborn and rich maiden, Basilissa. In marriage the spouses
remained virginal. Upon the death of their parents they built two monasteries: a men's and a
women's, and they themselves accepted monasticism and headed these monasteries. In the
year 313, during the reign of Diocletian, Saint Julian suffered cruelly for his faith in Christ.
But by his bravery he converted Celsius, the son of his torturer the hegemon Marcian, and
also that one's wife, Marionilla. Having resurrected a dead pagan, the Saint converted him
also. The converts received Baptism from Presbyter Anthony. In Baptism the pagan was given
the name Anastasias (i.e. "Resurrected"). After imprisonment they all accept a martyr's crown,
won through beheading by the sword. With them also were numbered 20 soldiers and 7
youths.

SAINT EVEQUE WULSIN (OU WULFSIN, WULFSIGE) DE SHERBORNE (+1005)
Saint Wulsin est décrit comme un Moine loyal et fiable que Saint Dunstan aimait d'une pure
affection comme un fils. Lorsque Dunstan restaura l'Abbaye de Westminster, il y nomma
Wulsin supérieur (vers 960) et finalement Abbé en 980. En 992, Wilsin fut consacré Evêque
de Sherborne mais il continua à servir en même temps comme Abbé de Westminster. L'année
suivante, l'Evêque Wulsin introduisit un chapitre monastique dans sa cathédrale. Wulsin


rebâtit l'église de Sherborne et améliora sa dotation. Il fut un grand Evêque bénédictin, même
à cette époque de Moines distingués.

On possède encore plusieurs correspondances avec Saint Wulsin. Il y a la lettre de l'érudit
Aelfric (ensuite Abbé de Cerne) qui introduit sa collection de Canons pour l'instruction des
prêtres. William de Malmesbury rapporte que Wulsin avait averti ses Moines qu'avoir
l'Evêque pour Abbé pourrait leur causer des ennuis à l'avenir.

Le bâton pastoral de Wilsin et d'autres objets pontificaux ont survécu à Sherborne, ils étaient
d'une simplicité remarquable qui dénotait son austérité générale. Une autre Sainte Relique
non-mentionnée par William de Malmesbury, c'est le célèbre Pontifical de Sherborne qui lui
appartenait et est un riche exemple des enluminures de Winchester. Les Précieux Restes de
Wulsin furent transférés avec ceux de Saint Juthwara à Sherborne aux alentours de l'an 1050.
Wulsin est vénéré à Sherborne, Westminster, Abbotsbury et Worcester.

SAINT EVEQUE NATHALAN D'ABERDEENSHIRE (+678) 8 – 19 janvier
Né dans une famille de l'aristocratie au début du septième siècle sur la côte Est de l'Ecosse,
Nathalan décida de montrer sa dévotion envers Dieu en passant son temps à cultiver la terre. Il
en obtenait assez de légumes pour nourrir les gens en temps de famine. Il préserva l'Ecosse du
pélagianisme. Il résidait à Tullicht, à présent dans le diocèse d'Aberdeen dont il deviendra
l'Evêque. Il bâtit des églises à Tullicht, Bothelim et Hill. Il reposa à la fin du septième siècle
et fut enseveli dans l'église à Tullicht.

ou

Le nom de Saint Nathalan est repris par d'anciens martyrologes irlandais, tel celui d'Aengus.
Le bréviaire d'Aberdeen rapporte que Nathalan était aristocrate, possédait de grands domaines
qu'il donna aux pauvres afin de devenir Anachorète. Nathalan est particulièrement loué pour
avoir tiré ses ressources en fermier, "ce qui rapproche le plus de la Contemplation Divine." Il
nourrissait ses voisins avec ses produits durant les famines et considéra qu'être fermier lui
servait de pénitence.

Durant son pèlerinage à Rome, Nathalan fut consacré Evêque par le Pape en raison de sa
Sainteté et de sa grande érudition tant dans les sciences profanes que sacrées. Il s'installa à
Tullicht (à présent diocèse papiste [ou anglican?] d'Aberdeen) où il bâtit une église mais il
continua à utiliser tous ses revenus pour soulager les pauvres comme auparavant. Il continua à
gagner sa vie par le travail de ses mains, tout en vivant dans l'austérité et prêchant l'Evangile.
On lui attribue aussi la fondation des églises de Bothelim et Colle.

Son histoire comporte des éléments de folklore qui ressemblent à celles de bien d'autres Saints
de cette partie du monde mais avec une différence. Une soudaine tempête avait gêné la récolte
de Nathalan et il protesta contre Dieu. Quand il prit conscience de ce qu'il venait de faire, il
s'enchaîna mains et pieds et jeta la clé dans la rivière Dee.

Il fit le voeu que ses membres ne seraient pas libérés avant qu'il n'ait accompli un pèlerinage à
Rome. A son arrivée, il rencontra un garçon qui lui proposa d'acheter un poisson. Il l'acquit et
retrouva la clé à l'intérieur du poisson. On rapporte que lorsque le Pape de Rome entendit
parler de ce Miracle, il décida de le faire Evêque.

Nombre de Miracles eurent lieu sur sa tombe à Tullicht où ses Précieuses Reliques furent


préservées jusqu'à la Réforme. Il faut noter que le siège d'Aberdeen n'avait pas encore été
établi régulièrement; il le fut au d'abord à Murthlac par Saint Bean au début du onzième
siècle puis transféré à Aberdeen par son quatrième Evêque, Nectan.


SAINT EVEQUE GUILHELIN DE LONDRES ET CONFESSEUR (+ 445)
Anglais d'origine, Guilhelin occupa au cinquième siècle le siège de Londres. Il a laissé
comme témoignage de son influence salutaire un recueil d'instructions et diverses lettres.


SAINT EVEQUE GARIBALD DE RATISBONNE ET CONFESSEUR (+ 761?)
Garibald ou Gaudebaud fut le premier Evêque de Ratisbonne, sacré par Saint Boniface.
Pratiquement, nous n'avons aucun détail sur sa vie; nous savons seulement qu'il découvrit les
Précieuses Reliques de Saint Emmeran et les exposa à la Vénération des fidèles dans une
châsse très riche. Son nom est inscrit au 8 janvier dans les additions au martyrologe d'Usuard.



Saints Amand de Maastricht, Lambert, Géry, Gudule de Bruxelles (en haut à droite), Bavon de Gand,
Remacle, Hubert, Gertrude de Nivelles et Godelieve, sous la protection de l'Archange Saint Michel,
SAINTE GUDULE DE BRUXELLES (+659)
Saint Witger et de Sainte Amelberge eurent deux filles dont une appelée Gudule mais on



trouve également les formes Gode, Gote, Goule ou Ergoule. Elle naquit vers 650 à Ham,
hameau d'Erdersem, prés d'Aalst (Alost). Suite à une vision qu'aurait eue sa mère, lui révélant
la Sainteté de l'enfant, on décida que Sainte Gertrude serait sa marraine et que l'enfant lui
serait confié pour recevoir auprès d'elle une éducation profondément chrétienne. Gudule y
gravissait les échelons de la Sainteté : elle s'introduisait à la doctrine chrétienne, refusait les
mets variés et délicats, écoutait attentivement les lectures des offices, montrant beaucoup de
charité envers les pauvres et déployait les vertus de patience, d'humilité et de douceur.

A la Naissance au Ciel de Sainte Gertrude, Gudule rentra chez ses parents. Elle passa une
dizaine d'années en famille tout en ayant voué sa Virginité à Dieu. Elle mena une vie de
jeûnes, de veilles et de prières. Elle fréquentait quotidiennement le Prieuré consacré au Saint
Sauveur à Moorsel, faisant le bien, aidant les pauvres et soignant les malades. Elle devint
ainsi vraiment la mère de tous les affligés.

Lorsque ses parents résolurent tous deux d'embrasser la vocation
monastique, les deux soeurs restèrent ensemble pour administrer le
domaine, au plus grand profit des pauvres de l'endroit. Gudule ressentait
déjà l'envie d'être Moniale mais d'incessantes tentations et inquiétudes
sur son mode de vie l'assaillaient continuellement. A force de prières,
elle retrouva la paix.
Gudule accompagne sa soeur chez l'Evêque Aubert mais devant les
portes fermées de l'Abbaye de Lobbes, elle renonce et retourne vivre à
Ham où sa charité et les Miracles qu'elle accomplit attirent de plus en
plus de monde. Elle guérit entre autres un enfant de dix ans totalement
paralysé et une femme atteinte de la lèpre. Une Pieuse tradition rapporte
que alors que Gudule était en route pour le sanctuaire de Moorsel, le
diable souffla brusquement la flamme de la lanterne que portait la
suivante de notre Sainte mais un Ange vint à sa prière et ralluma le feu.
C'est sans doute pour cela que Gudule est généralement représentée
avec une lanterne ou une bougie à la main.

Sainte Gudule s'endormit à Ham le 8 janvier 712 après une courte

maladie. Elle fut ensevelie en grande pompe dans le domaine allodial de
Ham en présence de la grande foule des malheureux qu'elle avait secourus. "L'on vit rarement
autant de béquilles et de besaces à un enterrement" dit un chroniqueur. Et une tradition
affirme qu'un peuplier poussa en une nuit près de son tombeau qui devint un lieu de
pèlerinage très fréquenté.

Les Vénérables Reliques de Sainte Gudule voyagèrent beaucoup : transportées à Moorsel en
760, elles furent conduites à Romsée près de Liège en 836, ramenées à Moorsel, déposées au
dixième siècle en l'église Saint-Géry à Bruxelles et enfin en l'église Saint-Michel de la même
ville qui porta à partir du douzième siècle le titre de "Saints-Michel-et-Gudule." Elles
disparurent définitivement au quinzième lorsque la collégiale fut mise à sac par les
iconoclastes.

On la fête le 8 janvier et elle est encore vénérée dans les diocèses papistes de Malines et de
Gand. Des sanctuaires lui sont dédiés à Moorsel, Romsée, Wavre et Bruxelles où la collégiale
Saint-Michel-et-Gudule, devenue cathédrale, a retrouvé récemment son nom complet après
une tentative menée en 1962 de faire disparaître la Sainte mérovingienne pour des raisons qui
demeurent obscures. Le peuple d'ailleurs n'avait jamais accepté l'ukase clérical papiste et


continuait à désigner sous le nom de "Sainte Gudule" le majestueux édifice. Sainte Gudule est
la Sainte Protectrice de la ville de Bruxelles.

Tropaire de Sainte Gudule Ton 2

Par Amour Véritable pour le Christ
Tu en es devenue l'Illustre Fiancée;
Demeurant Vierge tu as connu la Vraie Joie
D'être en esprit la mère des indigents.
Aux misérables tu as voué ta Sainte Vie
Et dans les pauvres tu as vu l'Image du Seigneur;
Sans cesse prie donc le Maître pour nous
Qui fêtons de tout coeur ta mémoire sacrée.


Kondakion de Sainte Gudule ton 2

Dans le siècle tu as vécu la même vie
Que dans le cloître les Moniales consacrées;
Sans voeu tu t'es acquittée de ton voeu:
Celui d'irradier autour de toi l'Amour du Christ;
Et pour ce qu'à ses moindres frères tu as fait,
Dans la lumière de Son Royaume Il t'a reçue;
Bienheureuse Gudule, intercède pour tous ceux
Qui vénèrent ta mémoire porteuse de Dieu.


SAINT PATRIARCHE ATTICUS DE CONSTANTINOPLE (+425)
Born in Sebaste in Armenia, he was reared by monks who held to the heresy of Macedonius,
which denied the uncreated divinity of the Holy Spirit; but when he came of age he rejected
this error and embraced the Orthodox faith. He settled in Constantinople and became a priest
in the Great Church. Though he had little formal education, his amazing memory, his zeal for
Christ, and his powerful sermons recommended him to all, and he was elected Patriarch in
406, during the reign of the Emperor Arcadius. He served as shepherd to the Church for
twenty years, ruling always with wisdom and moderation. Though he was unbending in
upholding the Faith exactly, he took a conciliatory, persuasive approach to heretics and
schismatics; in this way he was able to restore many to the Church rather than driving them
away. His best-known single act is his restoration of the name of St John Chrysostom to the
diptychs. Saint John had been unjustly denied commemoration in the Patriarchate since his
exile, which had led to a schism; restoration of his commemoration not only corrected a grave
injustice but healed a schism. Saint Atticus also presided over the rededication of the Agia
Sophia, which had been burned in 404 in the rioting that followed St John Chrysostom's exile.
He reposed in peace in 425.


SAINT PATRIARCHE CYRUS DE CONSTANTINOPLE (+714)
St. Cyrus, Patriarch of Constantinople, died in 714. His memory is kept in the countryside
Chorus Monastery.


SAINT ELIAS LE THAUMATURGE, ERMITE EN EGYPTE (+4°.S.)
Saint Elias the Egyptian became a monk and pursued asceticism for seventy-five years on a
desolate mountain in a cave. He died in the fourth century at the age of 110.


SAINT GREGOIRE D'OCHRID L'EVEQUE DE MOESIA (EN BULGARIE) (+1012)
Saint Grégoire fut un fidèle enseignant et berger du Troupeau du Christ. Une inscription de



l'église Sainte Sophie (Hagia Sophia) à Ochrid le présente comme "Grégoire le Sage."

ou

After judicial duty he was vested as the Bishop of Pelagonia and Prilep and died in peace in
the year 1012.

SAINT SEVERIN DE GOTTWEIG L'APOTRE DE L'AUTRICHE ET DE LA BAVIERE
(+ 482)
Saint Protecteur de l'Autriche et de la Bavière, Moine inconnu venu sans doute d'Asie
Mineure après les invasions d'Attila, il fonda en 454 un monastère à Passau en Allemagne et
de là, il évangélisa toutes ces régions. Il défendit les pauvres contre les petits rois barbares et
sut faire vivre en bonne entente les Romains et les Barbares. Il mena une vie ascétique qui
impressionnait son disciple et biographe, Eugypius. Il inculqua à tous ses convertis les moeurs
chrétiennes.

Saint Severin du Norique, Abbé, Apôtre du Norique (actuelle Autriche) (481).-Ste Domnique-
St Cartérios de Césarée-Sts Théophile et Hellade-St Agathon d'Egypte-St Attique, Patriarche
de Constantinople-St Cyr, Patriarche de Constantinople-St Théodore, fondateur du Monastère
de Chora-St Macaire Makris, Higoumène du Monastère du Christ Pantocrator -St Grégoire le
Reclus, clairvoyant de la laure des Grottes de Kiev (1093). -autre St Grégoire, thaumaturge de
la laure des Grottes de Kiev (XIII-XIVème siècles)-St Grégoire évêque d'Ochrid (1012). -Sts
Isidore de Yuriev et ses 72 compagnons-St prophète Shemaya (Xème siècle avant J-C). -St
Patient l'Evêque de Metz (IIIème siècle). -Sts Claude carbonan, Tibudien et Planius Martyrs à
Terni (Ombrie) sous Claude II le Gothique (268). -St Maxime Ier l'Evêque de Pavie (vers
270). -St Lucien, premier évêque de Beauvais (?) et ses compagnons Maximien et Julien
Martyrs à Beauvais (vers 290). -Ste Domnique moniale (Vème siècle)-Ste Ergnad, moniale en
Irlande. -St Attique, patriarche de Constantinople (406-425) qui réhabilita la mémoire de St
Jean Chrysostome injustement condamné (425). -St Maxime, prêtre et Cinquante-cinq
compagnons Martyrs en Norique par la main des Hérules. -St Severin l'Evêque de
Septempeda, aujourd'hui San-Severino dans la Marche d'Ancône, thaumaturge (540). -St
Theodore, oncle de l'impératrice Théodora, épouse de Justinien, général devenu ermite puis
fondateur du monastère de Chora à Constantinople (568). -St Georges de Chozéba, ascète en
Palestine (VIIème siècle)-St Albert, patron de la ville de Cashel en Irlande (VIIème siècle). -
St Jean, ermite en Sicile qui vit St Denis, St Maurice et St Martin disputer l'âme du roi
Dagobert au démon (VIIème siècle). -St Baudouin, fils de St Blandin et de Ste Salaberge,
chanoine de la cathédrale de Laon, assassiné en haine de sa justice et de sa piété (677). -St
Cyr ou Kyros, patriarche de Constantinople (706-711) qui confessa la Foi orthodoxe contre le
regain du monothélisme sous l'usurpateur Philippicus (vers 714). -St Païssius d'Ouglitch
(Russie 1504).-St Victor, prêtre Martyr (Russie 1937). -St Demetre, prêtre Martyr (Russie
1938). -St Michel, prêtre Martyr (Russie 1941).

Lecture de l’Epître

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Lecture de l’Evangile

Jean III : 22-33

3.22 Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il
demeurait avec eux, et il baptisait. 3.23 Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y
avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé. 3.24 Car Jean n'avait pas encore été

mis en prison. 3.25 Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif
touchant la purification. 3.26 Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi
au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. 3.27
Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. 3.28 Vous-mêmes
m'êtes témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. 3.29 Celui à
qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend,
éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est
parfaite. 3.30 Il faut qu'il croisse, et que je diminue. 3.31 Celui qui vient d'en haut est au-dessus de
tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient
du ciel est au-dessus de tous, 3.32 il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne
reçoit son témoignage. 3.33 Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai;

RÉFLEXION -Sur une des pierres de l'église de Sainte-Sophie, les paroles suivantes étaient
gravées : "Lavez vos péchés, pas seulement votre visage." Quiconque entrait dans cette
glorieuse église lisait cette inscription et se rappelait que la Foi chrétienne requiert de lui la
pureté morale : pureté de l'âme, pureté du coeur et pureté de l'esprit. De même que dans le
coeur de l'homme est concentré tout l'homme spirituel, ce pourquoi le Seigneur a aussi dit
"Bienheureux les coeurs purs" (Saint Matthieu 5, 8). La propreté externe complète n'aide en
rien pour gagner le Royaume des Cieux. Oh si seulement nous pouvions fournir autant
d'efforts à nous laver de nos péchés que ce que nous en fournissons quotidiennement pour
notre hygiène corporelle alors Dieu pourrait vraiment être vu dans nos coeurs comme dans un
miroir!

Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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