vendredi 13 janvier 2012

Vie de Saints Côme et Damien et autres Vies de Saints ( Prologue d'Ochrid).



Icône des Saints Anargyres Côme et Damien.

2 – 15 janvier 2012
Lectures Spéciales : Le Dimanche Avant la Théophanie
Lecture de l’Epître
2Tim IV : 5-8
4.5 Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un
évangéliste, remplis bien ton ministère. 4.6 Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment
de mon départ approche. 4.7 J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la
foi. 4.8 Désormais la couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le
donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son
avènement.
Lecture de l’Evangile
Marc I : 1-8
1.1 Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. 1.2 Selon ce qui est écrit dans
Ésaïe, le prophète: Voici, j'envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton
chemin; 1.3 C'est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur,
Aplanissez ses sentiers. 1.4 Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de
repentance, pour la rémission des péchés. 1.5 Tout le pays de Judée et tous les habitants de
Jérusalem se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par
lui dans le fleuve du Jourdain. 1.6 Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture
de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. 1.7 Il prêchait,
disant: Il vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier,
en me baissant, la courroie de ses souliers. 1.8 Moi, je vous ai baptisés d'eau; lui, il vous
baptisera du Saint Esprit.
Cycle mobile (Pascalion): Dimanche de la Trentième et Unième Semaine
Lecture de l’Epître
1Tim I : 15-17
1.15 C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans
le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 1.16 Mais j'ai obtenu miséricorde,
afin que Jésus Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse
d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. 1.17 Au roi des siècles, immortel,
invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles! Amen!
Lecture de l’Evangile
Luc XIX : 1-10
19.1 Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la ville. 19.2 Et voici, un homme riche, appelé
Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus; 19.3 mais il ne pouvait y parvenir,
à cause de la foule, car il était de petite taille. 19.4 Il courut en avant, et monta sur un sycomore
pour le voir, parce qu'il devait passer par là. 19.5Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva
les yeux et lui dit: Zachée, hâte-toi de descendre; car il faut que je demeure aujourd'hui dans
ta maison. 19.6 Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. 19.7 Voyant cela, tous
murmuraient, et disaient: Il est allé loger chez un homme pécheur. 19.8 Mais Zachée, se tenant
devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si
j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. 19.9 Jésus lui dit: Le salut
est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham.
19.10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
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Cycle fixe : Commémorations
SAINT EVEQUE MUNCHIN (OU MAINCIN, MANCHEN, LUIMNICH) DE LIMERICK
(+7°.S.)
Munchin est vénéré comme Saint Protecteur de Limerick, Irlande, parce que c'est autour de sa
fondation d'Innis Ibhton sur le Shannon que Limerick s'éleva et qu'elle tire son nom de lui,
Luimnich. Dans trois antiques martyrologes, il est appelé "le Sage" et "Maincin" (Petit
Moine). Bien qu'on n'ait plus grand chose de certain concernant sa vie, on pense qu'il
appartenait au clan des Dal Cais qui vivait près de la côte Ouest du Comté de Clare (région
d'Ennistimon). Un prince local lui aurait donné l'Île de Limerick, peut-être en échange de sa
revendication de suprématie sur son propre peuple. On pense qu'il fonda une école à Mungret.
Une tradition en fait aussi le premier Evêque de Limerick, quoique les érudits doutent qu'il ait
jamais été Evêque.
SAINT MOINE BLADULPHE DE BOBBIO, CONFESSEUR (+ VERS 630)
Disciple de Saint Colomban, il vécut au Monastère de Bobbio en Italie, sous l'Abbé Attale.
Pour avoir reproché publiquement au roi Lombard Ariovald son arianisme, il fut blessé
mortellement puis guéri par Miracle. Il fut honoré comme un Saint après sa Naissance au Ciel
et en 1482, les papistes firent une translation de ses Précieuses Reliques. Mabillon le nomme
"Blidulphe," d'où nous est venu le nom vulgaire de "Blidou."
SAINT ABBE FRODOBERT (OU FROBERT) DE MOUTIER-LA-CELLE (+ 673)
1 – 2 – 8 (translation) janvier
Né à Troyes, il fut élevé dans l'école ecclésiastique de cette ville et admis dans le clergé. Il
alla passer quelques années au monastère de Luxueil où sa Sainteté le mit en grande
Vénération; il revint ensuite dans son pays et y fonda le Monastère de Moutier-la-Celle dont il
fut le premier Abbé. Il s'endormit le 31 décembre 673. La Translation de ses Précieuses
Reliques, le 8 janvier 873, amena à cette date la célébration de sa fête. Cependant dans le
nouveau"propre" de Troyes, cette fête est au 2 janvier, jour plus rapproché du "dies natalis."
SAINT VINVENTIEN (OU VIANCE) EN CORREZE (+667 OU 674)
Vincentien ou Viance que l'on dit natif de l'Anjou étant devenu orphelin, fut élevé par les
soins d'un duc d'Aquitaine sur la recommandation de l'Evêque Didier de Cahors. Animé des
sentiments d'une fervente piété, il refusa de contracter mariage et pour ce motif, subit les
mauvais traitements du duc. Il parvint à s'échapper et alla mener la vie érémitique dans un
Désert du Limousin.
A sa Naissance au Ciel survenue le 2 Janvier vers 672, on voulut transporter son corps dans
une église récemment bâtie sur les bords de la Vézère. Des Miracles accomplis au moment de
cette Translation ne firent qu'augmenter le renom de sa Sainteté et à partir de ce moment, il
fut l'objet d'un culte dans le lieu qui porta le nom de Saint-Viance, au diocèse de Tulle. Au
moment de la révolution, les papistes parvinrent à conserver une grande partie de ses
Précieuses Reliques.
SAINT SYLVESTRE DES CAVERNES DE KIEV, PROCHES CAVERNES (+12°.S.)
28 septembre – 2 janvier – 2ème Dim. du Gr. Carême
The Monk Sylvester of Pechersk lived during the XII Century and was hegumen of the
Mikhailovsk Vydubitsk monastery at Kiev. He continued the work of the Monk-Chronicler
Nestor and he wrote nine Vitae of the Pechersk holy Saints. In the service to the Pechersk
Fathers venerated in the Nearer Caves, the Monk Sylvester is called blessed and endowed
with "a miraculous gift to ward off demonic suggestions (Ode 9 of the Canon). The Monk
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Sylvester was buried in the Nearer Caves, and his memory is celebrated likewise on 28
September and on the 2nd Sunday of Great Lent.
SAINT EVEQUE SILVESTRE DE ROME (+335) 31 décembre – 2 janvier
Notre Bienheureux Père Silvestre, originaire d'une Pieuse Famille de Rome, montra depuis
son enfance un zèle ardent pour la défense et la propagation de la Foi. Pendant la persécution,
il pratiqua avec courage l'hospitalité pour les Confesseurs pourchassés par les autorités, en
particulier pour le Saint Martyr Timothée d'Antioche qu'il alla ensevelir en secret après son
exécution. Arrêté puis miraculeusement délivré, il fut ordonné Prêtre par le Saint Evêque
Miltiade et à la Naissance Céleste de ce dernier (314) il fut contraint d'accepter la succession
par les fidèles qui appréciaient ses vertus et sa charité. Silvestre devint alors un digne
imitateur du Saint Apôtre Pierre par le soin pastoral de son troupeau spirituel et par le zèle
pour les Saints Dogmes. Il organisa avec soin le service des pauvres, organisa les coutumes de
l'Eglise de manière à les différencier des usages païens et s'illustra par de nombreux Miracles.
Lorsque Constantin le Grand, vainqueur de Maxence par la puissance de la Précieuse Croix,
entra dans Rome et fit promulguer de nombreuses mesures favorables au Christianisme, Saint
Silvestre put sortir de la clandestinité et enseigner aux foules les Mystères de la Foi. Alors
nombreux furent ceux qui reçurent le Saint Baptême dans l'allégresse générale. Quant à
l'Empereur qui venait d'être catéchisé par le Saint, il préféra remettre la date de son Saint
Baptême afin d'être initié à la vie nouvelle dans le Jourdain sur les lieux mêmes du Saint
Baptême du Sauveur.* Avec les conseils de Silvestre, Constantin fit construire dans Rome
sept grandes basiliques pour célébrer dignement et désormais sans entraves les Fêtes du
Seigneur et des Saints Martyrs.
* Selon certains Constantin le Grand aurait été baptisé par Saint Sylvestre mais d'après les historiens
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ecclésiastiques (Théodoret Socrate, Sozomène), il reçut le Saint Baptême à l'approche de la mort, aux environs
de Nicomédie.
Seul le diable, ennemi du genre humain, grinçait des dents et méditait une vengeance. Il
suggéra à la mère de l'Empereur, Sainte Hélène alors encore adepte du Judaïsme, d'organiser
une grande confrontation publique de douze scribes des plus savants, menés par un certain
Zambré adonné à la magie et de douze Evêques chrétiens sous la direction de Silvestre. A
toutes les objections des Juifs, le Bienheureux montrait de manière indiscutable au moyen des
paroles mêmes des Prophètes que tous les événements de l'Ancienne Alliance et toutes les
Promesses de Dieu trouvent la plénitude de leur réalisation en la Personne du Christ Sauveur.
Après leur avoir exposé que la Confession des trois Personnes Père, Fils et Saint-Esprit ne
contredit pas mais confirme plutôt l'Unité du Dieu Un en Sa Nature, il répondit à leur question
sur l'Incarnation à l'aide d'exemples. Prenant en main le manteau de pourpre de l'empereur, il
dit : "Tout comme il convenait que cette étoffe écrue subisse violence et travail et qu'elle soit
teinte de pourpre, taillée et façonnée de manière à servir d'ornement et d'emblème de la
dignité impériale, sans pour cela que le souverain n'en souffre quoi que ce fût; de même il
fallait que la Chair du Christ, assumée par Lui, fusse soumise à l'épreuve sans que Sa Divinité
n'en souffrît quoi que ce fût pour que l'homme tout entier, âme et corps, devienne un digne
ornement de la Gloire de Dieu." A une autre objection sur la mort du Christ, il
répondit : "Parce que l'homme était devenu prisonnier de la mort par la transgression, Dieu
n'envoya pas un Ange mais Son Propre Fils pour L'échanger et Le livrer comme en otage à la
mort. Mais découvrant que cette proie était incorruptible car Dieu même incarné, elle Le
rejeta et la nature humaine tout entière avec Lui, convaincue dès lors de son impuissance.
C'est ainsi qu'avec le Christ-homme, l'homme déchu ne fut pas seulement délivré de la mort
mais gagna le Ciel et le séjour avec Dieu." Les scribes juifs restèrent muets devant de tels
arguments. Mais voulant montrer malgré la puissance de son dieu, Zambré souffla une
invocation magique dans l'oreille d'un taureau sauvage qui tomba mort sur le coup et défia
Silvestre d'en faire autant. "Mon Dieu ne donne pas la mort mais la vie et la résurrection,"
répondit Silvestre et élevant les mains vers le Ciel, il ressuscita la bête qu'il renvoya docile.
L'Empereur et la foule saluèrent le Saint par des ovations et nombreux furent ceux qui
décidèrent alors de se faire baptiser. Saint Sylvestre continua d'oeuvrer pour la Gloire de
l'Eglise et la défense des Saints Dogmes. Il remit son âme à Dieu le 31 décembre 335.
Tropaire de Saint Sylvestre de Rome ton 4
Tu parus pour ton troupeau comme une Règle de Foi,
Une image d'humilité et un maître d'abstinence.
De par ta modestie, le Ciel s'est ouvert pour toi;
Grâce à ta pauvreté, les richesses te furent accordées.
Ô Saint Pape Sylvestre, prie le Christ Notre Dieu de sauver nos âmes!
SAINT HIÉROMARTYR THEAGÈNE L'EVÊQUE DE PARIUM DANS L'HELLESPONT
(+320)
The PriestMartyr Theogenes was bishop of the Asia Minor city of Pareia at the beginning of
the IV Century. During the reign of the emperor Licinius (307-324), – a co-ruler of
Constantine the Great, the tribune Zalicentius demanded him to forsake the priestly dignity, to
renounce Christ and to enlist in military service. After his resolute refusal, Saint Theogenes
was mercilessly beaten with canes and thrown into prison, where it was forbidden to allow
him food. They then sentenced him to be drowned in the sea. Before execution the saint
requested time for prayer, during which time an extraordinary light shone on him. The sailors
and certain of the soldiers entrusted to drown the saint were struck by the light and were
converted to Christ, but other soldiers hastened to cast the saint into the sea. Saint Theogenes
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accepted a martyr's death in about the year 320. His body was afterwards taken from the
waters by Christians and buried at the city walls. And at this spot numerous healings
occurred.
SAINT NEO-MARTYR GEORGES D'IBERIE (GEORGIE) (+1770)
Saint Georges (Zorzes) était de Géorgie et fut vendu comme esclave alors qu'il était encore
jeune. Son maître, un musulman de l'île grecque de Mytilène, le força à apostasier pour l'islam
et le renomma Sali. Après la mort de son maître, Georges demeura sur l'île et ouvrit un petit
magasin. En 1770 alors qu'il avait soixante-dix ans, il se présenta aux autorités et leur
annonça qu'il était Chrétien orthodoxe. Le cadi pensa que Georges était devenu fou vu que sa
déclaration lui vaudrait la peine de mort. Le lendemain, Georges fut à nouveau questionné et
puis il fut battu. Il endura tous ces tourments en silence mais ne se détourna jamais de sa
confession de Foi. Après bien d'autres tortures, ce Saint Martyr fut pendu le 2 janvier 1770 et
reçut la Couronne de Gloire du Christ Sauveur.
ou
A native of Georgia, he was sold as a slave to a Turk and made a Muslim in his youth. He
lived a long life as a Muslim, seemingly having no memory of the faith or language of his
parents. Without warning, however, when he had reached the age of seventy, his conscience
awakened, he presented himself to the judge and stated that he had been born a Christian and
wished to die a Christian. The old man remained immovable under questioning, exhortation,
threats and, finally, torture; he would only say 'I am a Christian; I want to die a Christian!' The
executioners hanged him, then cut him down to see if this last trial would change his mind.
When he assured them once again that he was a Christian, they hanged him again, and he was
allowed to claim his martyrdom.
SAINTS MARTYRS DE LICHFIELD (+304)
En Angleterre, durant la persécution de Dioclétien, nombre de Chrétiens souffrirent à
Lichfield, peut-être un millier. Lichfield vient de Lyke-field, le champs des corps morts.
SAINTE THEODOTA (+3°.S.)
Theodota fut la mère des frères Côme et Damien, les Saints Médecins Anargyres et
Thaumaturges. Théodota mena une vie agréable à Dieu et par une telle vie, instruisit ses fils.
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SAINTE JULIENNE (OSSORGUINE) DE LAZAREVSKOÏE (+1604)
Propriétaire terrienne et mère de famille, elle s'illustra dans la prière et l'Ascèse au milieu des
occupations de la vie quotidienne (Russie 1604).
ou
Sainte Juliana Lazarevskoïe est un exemple de l'abnégation de la femme chrétienne russe. Elle
était la fille de l'aristocrate Justin Nediurev. Dès son enfance, elle vécut pieusement,
respectant strictement les jeûnes ecclésiaux et prenant beaucoup de temps pour la prière. Elle
devint orpheline et fut confiée à des proches qui ne l'apprécièrent pas et se moquèrent d'elle.
Juliana supporta tout avec patience et sans se plaindre.
Son Amour pour les gens s'exprimait dans son souci des malades et elle recousait les
vêtements des pauvres. La Vie Pieuse et vertueuse de la jeune fille attira l'attention du chef du
village de Lazarev, Yurii Ossorguine qui l'épousa bientôt. Elle trouvait toujours du temps
pour la prière et était toujours à même de nourrir l'orphelin et de vêtir le pauvre. Durant une
période de terrible famine, elle demeura sans nourriture pour elle, ayant donné son dernier
morceau à un mendiant.
Quand une épidémie éclata après la famine, Juliana se dévoua entièrement aux soins des
malades. Elle eut six fils et une fille. Après le Départ de deux de ses fils, elle décida de se
retirer dans un monastère mais son mari la persuada de continuer à élever ses enfants. Dès ce
moment, elle devint de plus en plus exigeante envers elle-même : elle intensifia son jeûne et
sa prière, ne dormit plus que deux heures par nuit, la tête sur une planche.
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A l'Endormissement de son mari, Juliana distribua sa part d'héritage aux pauvres. Vivant dans
une extrême pauvreté, elle n'en était pas moins débordante de vivacité, cordiale et en toute
chose elle rendait Grâces à Dieu. La Sainte fut gratifiée d'une visite de Saint Nicolas le
Thaumaturge et de la guidance de la Mère de Dieu dans une église.
Quand Juliana s'endormit dans le Seigneur, elle fut ensevelie aux côtés de son mari à l'église
de Saint-Lazare. On y ensevelit aussi par la suite sa fille, la Moniale du Grand Schème
Théodosie. En 1614, les Précieuses Reliques de Sainte Juliana furent élevées, exhalant une
fragrance de myrrhe, par laquelle nombre reçurent une guérison.
Tropaire de Sainte Juliana Lararevskaïa ton 4
Par tes justes actions tu révélas au monde
Une image de la Parfaite Servante du Seigneur.
Par tes jeûnes, vigiles et prières,
Tu fus inspirées dans ta vie évangélique,
Nourrissant l'affamé et prenant soin du pauvre,
Soignant le malade et renforçant le faible.
A présent que tu te tiens à la droite du Maître, le Christ,
Ô Sainte Juliana, intercède pour nos âmes.
SAINTS ANARGYRES ET THAUMATURGES COSME ET DAMIEN*
Saints Cosme et Damien étaient frères selon la chair et originaires de la province d'Asie
(région d'Ephèse). Leur père, un noble païen, embrassa la Foi chrétienne quelque temps après
leur naissance. Mais sa Naissance Céleste prématurée laissa les deux enfants aux seuls soins
de leur pieuse mère, Théodote qui était chrétienne depuis son enfance et s'appliqua à élever
ses deux fils dans la piété et l'imitation de ses vertus. Cosme et Damien furent instruits dans
les diverses sciences du temps mais ils abandonnèrent bientôt ces vaines connaissances pour
se livrer à l'art médical et délivrer leurs prochains de toutes maladies et infirmités. De même
que les Saints Apôtres envoyés en mission par le Christ (cf. Mat. 10), ils reçurent le pouvoir
de chasser les esprits impurs et de guérir toutes sortes de maladies sans autre remède que leur
prière. Ayant reçu gratuitement la grâce du Saint-Esprit, ces nouveaux Apôtres donnaient
gratuitement, soignaient sans aucune distinction les riches, comme les pauvres, les étrangers
comme leurs proches, sans jamais demander quoi que ce fût en contrepartie. Leur charité
était telle qu'ils prodiguaient aussi leurs bienfaits aux animaux sans raison. Bien que versés
dans la science médicale, ils n'utilisaient en guise de remède, de bistouri ou d'emplâtre que le
Nom Vivifiant du Christ et joignaient la prédication de l'Evangile du Salut à la guérison, si
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bien qu'en eux c'était le Christ-Médecin Lui-même Qui poursuivait Son Oeuvre et guérissait
les âmes et les corps. On accourait de tous les horizons vers leur demeure et chacun y trouvait
guérison et réconfort dans la mesure de sa Foi.
* La première des trois paires de Saints du même nom distinguées par la tradition.
Saint Damien, le plus jeune des deux frères, s'endormit le premier dans la paix, suivi quelque
temps plus tard par son frère Cosme. Par la suite, des multitudes de Chrétiens ne cessèrent
d'affluer vers l'église qui avait été construite à l'emplacement de leur tombeau, au lieu-dit
Féréman. Leurs Précieuses Reliques et leur Icône étaient une source abondante de guérisons
pour les malades qu'on y amenait et qu'on laissait séjourner plusieurs jours dans l'église au
milieu des prières et des supplications. Personne ne s'en retirait sans avoir obtenu soit la
guérison, soit la force d'endurer avec patience et espérance la maladie permise par Dieu pour
le Salut de son âme.
SAINT ADALARD (OU ADELARD) DE CORBIE (+826)
Saint Adalard était le petit-fils de Charles Martel, né à Huise près d'Oudenaarde en 751.
Honoré de la confiance de Charlemagne avec lequel il était parent, il se fit Moine à Corbie et
devint Abbé de ce monastère. Mais après la mort de l'empereur, des intrigues de palais le
firent exiler. Il s'enfuit alors en Allemagne où il fonda en 823 l'Abbaye de Corvey ou
Nouvelle Corbie. Après sept ans d'exil, il put revenir au pays et c'est au milieu de ses Moines
qu'il s'endormit le 2 janvier 826
ou
Adélard, né vers 753, appartenait à une illustre famille, étant par son père, Bernard, petit-fils
de Charles-Martel et neveu de Pépin le Bref. Son enfance se passa à la cour, au milieu des
Princes, il vit les dangers qu'il y avait là pour le Salut de son âme et à vingt ans, il quitta le
monde pour aller s'enfermer dans l'Abbaye de Corbie, fondée au siècle précédent, en Picardie,
par la Reine Bathilde. Après sa profession, il fut employé aux travaux du jardin, sans que cet
emploi pût le distraire de la contemplation pour laquelle il avait un vif attrait. Voulant
s'assurer une plus profonde retraite, il obtint la permission d'aller vivre en inconnu dans
l'Abbaye du Mont-Cassin, en Italie. Il y fut vite découvert et dut rentrer à Corbie où quelques
années après son retour, il était élu Abbé.
Charlemagne, son cousin, ne l'y laissa pas en paix; il le manda à la cour pour s'aider de ses
conseils et le nomma ensuite premier ministre de son fils aîné, Pépin le Jeune alors Roi
d'Italie. Au Départ de celui-ci, survenue en 810, Adélard devint le tuteur du jeune Prince
Bernard âgé de douze ans. Cependant, Charlemagne ne tardait pas à le rappeler de Milan
pour l'adjoindre à l'ambassade extraordinaire auprès du Pape Léon III de Rome; il s'agissait de
faire agréer par le Pontife le statut du concile d'Aix-la-Chapelle, relatif à l'insertion hérétique
du "Filioque" dans le chant du Symbole; Léon III jugeait cette insertion inopportune. (Voir
Dict. théol. cath., t. 5, col. 2316.)
Après la mort de Charlemagne en 814, Adélard avait pu rentrer dans son abbaye et s'y
occuper de la sanctification de ses Moines; il était d'une grande générosité à l'égard des
pauvres au point d'inquiéter ses Moines; un Miracle prouva à ceux-ci qu'il faut avant tout
chercher le Seigneur et s'abandonner aux soins de la Divine Providence.
Vint un moment où la persécution s'abattit sur l'Abbé de Corbie et sur les siens. En 817, Louis
le Débonnaire avait associé son propre fils, Lothaire, au pouvoir et l'avait désigné comme son
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successeur à l'empire. Cette mesure blessa le jeune Bernard le roi d'Italie qui entra en révolte,
fit la guerre à son oncle mais la fortune lui fut contraire, il perdit la couronne avec la vie.
Louis le Débonnaire soupçonna Adélard d'avoir favorisé les prétentions du jeune prince, son
élève et sans plus ample information, l'envoya en exil dans le Monastère de l'Île Héri, située
sur les côtes d'Aquitaine (plus tard appelée Noirmoutier). Dans cette disgrâce furent
enveloppés Wala, frère aîné d'Adélard qu'on envoya à l'Abbaye de Lésine; Gondrade, une de
leurs soeurs qui fut enfermée à Sainte-Radegonde de Poitiers, tandis que Théodrade, l'autre
soeur alors Moniale, était laissée dans son Cuvent de Soissons.
Cette épreuve n'enleva point à Adélard sa tranquillité d'âme. Vers la fin de 821, Louis le
Débonnaire reconnut ses torts : ayant constaté l'innocence d'Adélard, il lui rendit le
gouvernement son abbaye et par diverses faveurs, s'efforça de réparer son injustice. L'Abbé de
Corbie dont l'âme planait au-dessus de la terre, se montra le même dans la prospérité et dans
l'adversité dans le palais de l'empereur comme dans sa cellule de Moine. Au milieu de ses
Moines, il montrait le plus grand zèle pour les faire avancer dans la vertu; il ne se passait pas
de semaine sans qu'il les entretînt, au moins une fois, en particulier pour s'assurer de leurs
progrès. En même temps, il recevait leurs observations avec une étonnante humilité; quand
quelque Moine lui demandait de modérer ses austérités, il répondait simplement, faisant
allusion à sa propre personne : "Je soignerai bien ton serviteur pour qu'il puisse vous servir le
plus longtemps possible."
Adélard fit construire plusieurs hôpitaux pour le soin des malades de la contrée. Durant ses
années d'exil, il suggéra à celui qui gouvernait Corbie en son nom l'idée d'une nouvelle
fondation et en pressa l'exécution après son retour. Ce fut le Monastère de la Nouvelle-Corbie
ou Corwey, au diocèse de Paderborn. Adélard s'y rendit en personne à diverses reprises pour y
préparer des Missionnaires destinés à convertir les peuples du Nord de la Germanie; il
s'agissait aussi d'y consolider l'observation de la discipline monastique. De ce foyer
d'évangélisation devait sortir Anschaire, Apôtre des peuples du Nord de l'Europe.
Pour ses Moines de l'une et l'autre abbaye, Adélard composa le "Livre des statuts" dont Luc
d'Achéry a publié des fragments considérables dans son "Spicilège". Nous savons par les
disciples d'Adélard et notamment par son biographe, Paschase Radbert qu'il était très instruit
pour son temps, tellement familiarisé avec le style de Saint Augustin qu'on l'appela l'Augustin
de son époque. Alcuin dans les lettres qu'il lui écrit, le désigne sous le nom d'Antoine (P. L.,
t.100, col. 461), l'appelle son fils, ce qui permet de conclure qu'il l'eut comme disciple.
Adélard pouvait prêcher aux Teutons et aux Francs en leur langue respective. Au retour d'une
visite à Corwey, l'Abbé de Corbie fut saisi d'une forte fièvre quelques jours avant Noël.
Hildemar l'Evêque de Beauvais qui avait été son élève, vint le visiter quelques jours après et
lui administra les derniers sacrements.
Le 2 janvier, Adélard put encore recevoir la Sainte Communion et expira dans la journée
(827). Les obsèques furent célébrées par l'Evêque de Beauvais; le corps fut inhumé dans
l'église Saint-Pierre; une épitaphe gravée sur son tombeau exalta l'illustre naissance mais
surtout la charité, la Foi, la pureté des moeurs du Pieux Abbé.
De nombreux Miracles attestèrent la Sainteté d'Adélard. Sur le rapport qui lui en fut fait, l'an
1026, le Pape Jean XIX de Rome (al. 20) autorisa l'Elévation de son corps mais la Translation
solennelle n'en fut faite qu'en 1040, le 10 octobre (ce qui, a l'époque, était l'équivalent d'un
acte de canonisation). Les Précieuses Reliques, sauf une partie qui fut donnée aux Moniales
de Chelles, furent conservées dans une riche châsse à l'Abbaye de Corbie jusqu'à la
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révolution. En 1827, la maison des jésuites de Saint-Acheul les obtint d'un particulier qui les
avait tenues cachées. Le nom d'Adélard n'a jamais été inséré au martyrologe romain mais le
Saint est honoré comme Saint Protecteur de beaucoup d'églises, notamment sur les bords du
Rhin et dans les Pays-Bas.
2 janvier (repos) - 19 juillet (invention)
SAINT PERE THEOPHORE SÉRAPHIM DE SAROV (1759 – 1833)
(voir la pièce jointe à cet envoi)
SAINT SEIRIOL (+6°.S.)
Gallois, sa mémoire est perpétuée dans le nom de l'Île d'Ynys-Seiriol.
Tropaire de Saint Seiriol ton 4
Nous te louons, Ô Père Seiriol,/
Car tu transformas le Désert gallois en un vignoble fertile pour le Seigneur./
C'est pourquoi nous supplions ton intercession, Ô Saint,/
T'implorant de prier pour nous le Christ Notre Dieu/
Afin que nos oeuvres soient bénies et que nous soyons sauvés.
SAINT AMMON DE TABENNE (+5°.S.)
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Ammon fut un grand Ascète du cinquième siècle. Il fut Abbé du Monastère de Tabenne en
Haute Egypte. Il avait trois mille Moines menant la vie ascétique sous sa direction. Il
possédait abondamment le don des Miracles et du discernement. Un jour, un Moine lui
demanda conseil et il lui répondit : "Sois comme un coupable en prison qui sans arrêt se
demande : "Quand est-ce que le Juge va arriver?" et pose-toi cette question en tremblant."
St Sylvestre, (autre mémoire le 13 janvier)-St Théagène l'Evêque de Parium dans l'Hellespont,
martyr sous Licinius (320)-St Basile d'Ancyre-St Théopemptos-St Marc le Sourd-St Serge
mort par le glaive à Césarée de Cappadoce (301). -St Cosme 1er, Patriarche de
Constantinople-St Georges le Géorgien -Saint Vincentien ou Viance-Saint Silain ou Silan,
harpiste, disciple de saint Front le premier évêque de Périgueux en Dordogne, martyr (Ier
siècle). -Saints Frontais, Severin et Severien, martyrs en Dordogne. -Saint Paracode, Grec
d'origine, septième évêque de Vienne en Dauphiné (vers 235). -Saint Antere, Grec d'origine,
pape et patriarche de Rome (236). -Sainte Theodote, mère des Saints anargyres Côme et
Damien célébrés le 1er novembre (IIIème siècle). - Mémoire des Saints Martyrs qui refusèrent
de livrer les Saintes Ecritures lors de la persécution de Dioclétien (Rome 304). -Plusieurs
Martyrs jetés dans un puits à Plaisance en Emilie-Romagne sous Dioclétien. -Plusieurs
Martyrs égorgés à Lichfield (Angleterre) sous Dioclétien (304). -Saints Argeu, Narcisse et
Marcellin, martyrs à Tomis (aujourd'hui Constantia en Roumanie) lors de la persécution de
Licinius (vers 320). -Saint Basile d'Ancyre en Galatie, martyr sous Julien l'Apostat (362 ou
363).-Saint Nil le Sanctifié, fondateur du monastère de Géromérion. -Saint Vincentien,
esclave palefrenier qui s'enfuit parce que son maître voulait le contraindre à se marier et qui
devint solitaire dans le Limousin (667 ou 674). -Saint Sylvestre, Moine de la Laure des
Grottes de Kiev, continuateur de la chronique de saint Nestor (XIIème siècle). -Saint Georges
le Géorgien, esclave contraint à l'apostasie dans son enfance, martyr par la main des
Musulmans à Mytilène (1770).
Lecture de l’Epître
Pour Notre Père parmi les Saints, Sylvestre, Pape de Rome
Heb V : 4-10
5.4 Nul ne s'attribue cette dignité, s'il n'est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. 5.5 Et Christ ne
s'est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui
qui lui a dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui! 5.6 Comme il dit encore ailleurs: Tu
es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. 5.7 C'est lui qui, dans les jours de
sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à
celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, 5.8 a appris, bien
qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, 5.9 et qui, après avoir été élevé à la
perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel,
5.10 Dieu l'ayant déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek.
Pour l’usage slave
Heb VII : 26-VIII : 2
7.26 Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent,
sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, 7.27qui n'a pas besoin, comme les
souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés,
ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant luimême.
7.28 En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse;
mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.
8.1 Le point capital de ce qui vient d'être dit, c'est que nous avons un tel souverain
sacrificateur, qui s'est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, 8.2 comme
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ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un
homme.
Pour Notre Vénérable Père et Théophore Séraphim, Thaumaturge de Sarov
Gal V : 22-VI : 2
5.22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la
fidélité, la douceur, la tempérance; 5.23 la loi n'est pas contre ces choses. 5.24 Ceux qui sont à
Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 5.25 Si nous vivons par l'Esprit,
marchons aussi selon l'Esprit. 5.26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les
uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
6.1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels,
redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi
tenté. 6.2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
Gal III : 23-29
3.23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui
devait être révélée. 3.24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ,
afin que nous fussions justifiés par la foi.3.25 La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce
pédagogue. 3.26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ; 3.27 vous tous, qui
avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 3.28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a
plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus
Christ. 3.29Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la
promesse.
Lecture de l’Evangile
Pour Notre Père parmi les Saints, Sylvestre, Pape de Rome
Jean III : 1-15
1.1 Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, 1.2 qui
vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de
Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. 1.3 Jésus lui
répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le
royaume de Dieu. 1.4 Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux?
Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? 1.5 Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le
dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 1.6 Ce qui
est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. 1.7 Ne t'étonne pas que je t'aie
dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. 1.8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le
bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de
l'Esprit. 1.9 Nicodème lui dit: Comment cela peut-il se faire? 1.10 Jésus lui répondit: Tu es le
docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses! 1.11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons
ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez
pas notre témoignage. 1.12 Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres,
comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes? 1.13Personne n'est monté au
ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. 1.14 Et
comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit
élevé, 1.15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
Pour l’usage slave
Jean XV : 1-7
15.1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 15.2 Tout sarment qui est en moi et qui ne
porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte
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encore plus de fruit. 15.3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai
annoncée. 15.4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de luimême
porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous
ne demeurez en moi. 15.5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en
qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 15.6 Si
quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on
ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. 15.7 Si vous demeurez en moi, et que
mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Pour Notre Vénérable Père et Théophore Séraphim, Thaumaturge de Sarov
Luc VI : 17-23
6.17 Il descendit avec eux, et s'arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples
et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et
de Sidon. Ils étaient venus pour l'entendre, et pour être guéris de leurs maladies. 6.18 Ceux qui
étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. 6.19 Et toute la foule cherchait à le
toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.
6.20 Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit: Heureux vous qui êtes pauvres, car le
royaume de Dieu est à vous! 6.21 Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez
rassasiés! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie! 6.22 Heureux
serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et
qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme! 6.23 Réjouissez-vous en
ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car
c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Pour la Sainte et Juste Juliana de Lazarevo
Mark V : 24-34
5.24 Jésus s'en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait. 5.25 Or, il y avait une
femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans. 5.26 Elle avait beaucoup souffert entre les
mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait, et elle n'avait
éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. 5.27 Ayant entendu parler de
Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. 5.28 Car elle disait: Si je puis
seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. 5.29 Au même instant la perte de sang s'arrêta,
et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. 5.30 Jésus connut aussitôt en luimême
qu'une force était sortie de lui; et, se retournant au milieu de la foule, il dit: Qui a
touché mes vêtements? 5.31 Ses disciples lui dirent: Tu vois la foule qui te presse, et tu dis: Qui
m'a touché? 5.32 Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela. 5.33 La femme,
effrayée et tremblante, sachant ce qui s'était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit
toute la vérité. 5.34 Mais Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix, et sois guérie de
ton mal.
RÉFLEXION - Comment répondez-vous à ceux qui vous disent que le Christ et Ses Miracles
n'ont pas leur place dans une mentalité rationnelle? Répondez simplement ceci : c'est vous qui
vous placez dans Sa Logique. Dans Sa Logique, toute l'Eternité a sa place et tout ce qui est
noble et alors, si vous le voulez, on peut même vous y trouver une place. Si un tonneau ne sait
pas entrer dans un dé à coudre, cependant, vous savez faire entrer un dé à coudre dans un
tonneau. Saint Clément d'Alexandrie disait : "Les philosophes sont des enfants tant qu'ils ne
sont pas devenus des hommes à travers le Christ. Car la Vérité n'est jamais uniquement
question de réflexion." Le Christ est venu pour corriger ce qui était perverti dans l'homme et
dès lors aussi la pensée, la logique humaine. Il est notre Pensée et notre Logique. C'est
pourquoi nous devons diriger notre raison vers Lui et non pas Lui vers notre raison. Il est
Celui Qui corrige notre raison. Le soleil ne règle pas sa course sur notre horloge mais notre
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horloge est réglée en fonction du soleil.
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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