dimanche 4 mars 2012

Vie de Saint Athanase de Nicomédie et autres Vies de Saints.

22 février – 6 mars 2012
Cycle mobile (Pascalion): Mardi de la Deuxième Semaine du Grand Carême
Il n’y a pas de Divine Liturgie ce jour en raison du Grand Carême
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture ce jour
Cycle fixe : Commémorations
SAINT HIEROMARTYR PAPIAS L'EVEQUE DE HIEROPOLIS (PHRYGIE) (+163)
Disciple de Saint Polycarpe de Smyrne et de Saint Ignace d'Antioche, il était Evêque de
Hiérapolis. Il écrivit beaucoup et dans ce qui reste des fragments de son livre intitulé "Les
Discours du Seigneur," nous avons des renseignements précieux concernant les auteurs des
quatre Evangiles.
Saint Irénée, auditeur de Jean le Théologien, familier de Saint Polycarpe et qui donna son
interprétation des Paroles du Seigneur, dit de Saint Papias qu'il était un Homme Vénérable.
De la vie de Papias, nous ne savons à peu près rien. Les détails relevés dans Eusèbe laissent le
lecteur quelque peu perplexe, soit par le manque de précision, soit même par des
appréciations contradictoires.
Originaire de Phrygie, Papias naquit peu d’années avant Polycarpe vers 69 et fut, au
témoignage de Saint Irénée, disciple de Saint Jean et familier de Polycarpe. Et cependant
Papias dit dans la préface de son ouvrage n’avoir ni entendu ni vu les Saints Apôtres; il nous
apprend qu’il a reçu les enseignements de la Foi de ceux qui les avaient connus. Eusèbe lui
prête en effet ce langage : "Pour toi, lecteur, je n’hésiterai pas à ajouter ce que j’ai appris des
Presbytres et dont j’ai fort bien conservé le souvenir pour confirmer la vérité de leurs
explications. Ce n’était pas auprès des beaux parleurs que je me plaisais mais auprès de ceux
qui enseignaient le Vrai; je n’aimais pas ceux qui rapportaient des préceptes étrangers mais
ceux qui transmettaient les Commandements imposés par le Seigneur à notre Foi et nés de la
Vérité Elle-même. Lorsque je rencontrais quelque part ceux qui avaient été dans la compagnie
des Presbytres, je cherchais à savoir les propos de ceux-ci, ce qu’avait dit André ou Pierre ou
Philippe ou Thomas ou Jacques ou Jean ou Matthieu ou quelque autre des Disciples du
Seigneur. Je ne croyais pas que ce qu’il y a dans les livres me fût aussi profitable que les
choses exprimées par une parole demeurée vivante."
Eusèbe ajoute qu'il est bon de remarquer que Papias mentionne deux personnages appelés
Jean : il place le premier avec Pierre, Jacques, Matthieu et le reste des Saints Apôtres et c’est
clairement l’Evangéliste qu’il indique. Il introduit ensuite une distinction et range le second
Jean parmi d’autres qui sont en dehors du nombre des Apôtres; il le place après Aristion et le
désigne positivement sous le nom de Presbytre, homme d’une génération précédente. Ainsi se
trouverait confirmée l’assertion de ceux qui tiennent pour l’existence de deux hommes du
nom de Jean en Asie et qu’il existe à Éphèse deux tombeaux portant encore maintenant le
nom de Jean.
2
Papias reconnaît donc avoir reçu la doctrine des Saints Apôtres et de ceux qui les ont
fréquentés. D’autre part, il dit avoir été l’auditeur direct d’Aristion et de Jean le Presbytre. Ce
sont les sources où il a puisé ce qu’il nous a laissé dans ses écrits : il y mêle des éléments
venus, dit-il, par une tradition orale, des paraboles étranges, des récits tout à fait fabuleux, par
exemple au sujet du millénarisme. Il est grandement probable que Papias avait un Nouveau
Testament contenant les quatre Evangiles, les Actes, les principales Epîtres de Saint Paul,
l’Apocalypse, les Epîtres de Saint Jean, la première Epître de Saint Pierre.
On ignore la manière dont Papias rendit son âme à Notre Seigneur. Quelques-uns, se fondant
sur ce que dit la chronique pascale, ont prétendu qu’il avait souffert le martyre à Pergame en
163 mais cette date paraît de beaucoup postérieure à celle que l’on assigne communément. De
plus, le passage d’Eusèbe ne s’applique pas à Papias. Les opinions de Papias n’ont pas
empêché de le reconnaître généralement pour un Saint. C’est ainsi que le qualifie Saint
Jérôme. Cependant les martyrologes ne mentionnent son nom qu’à partir du neuvième siècle
on le trouve dans Adon et Usuard.
SAINT ELWIN (OU ELWYN) EN CORNOUAILLES (+6°S.)
Saint Elwin est probablement le Saint titulaire de l'église de Saint Allen, en Cornouailles. Il
aurait accompagné Saint Breaca en Cornouailles mais les traditions ne sont pas entièrement
claires ou cohérentes.
Tropaire de Saint Elwin ton 1
Parti de ton Irlande natale, tu travaillas pour le Christ/
dans la lointaine Kernow,/
te donnant aux luttes ascétiques et aux voyages missionnaires,/
Ô Père Elwin/
C'est pourquoi nous te prions pour avoir le courage et la force pour imiter ton exemple/
pour le Salut de nos âmes.
Kondakion de Saint Elwin ton 6
Accompagnant le Pieux Breaca,/
tu partis prêcher l'Evangile du Christ à ceux-là qui étaient dans l'obscurité,/
c'est pourquoi nous te glorifions, priant à jamais/
que nos vies puissent être aussi utilisées dans des oeuvres agréables à Dieu.
SAINTS ASCETES THALASSE ET SON DISCIPLE LIMNEE, EN SYRIE (+5°.S.)
Ces Pères Théophores vécurent en Syrie au temps de l'épiscopat de Théodoret de Cyr, lequel
3
profita de leur compagnie et rapporta leur genre de vie. Saint Thalasse fonda un monastère
cénobitique sur une colline et dépassa tous les Ascètes de son temps par sa douceur et
l'équilibre de son jugement. Limnée y était entré tout jeune afin d'y être instruit par Thalasse
des rudiments de la vie ascétique. Sachant combien la langue peut être occasion de péché, il
s'imposa dès son entrée un silence complet. Après avoir imprimé en lui comme un sceau, les
vertus et les enseignements du Saint Vieillard, il se rendit auprès de Saint Maron.
Au bout de quelques années, il fut saisi du désir de s'offrir au martyre quotidien de la vie en
plein air comme son condisciple Jacques. Il s'installa alors sur une montagne qui surplombait
le bourg de Targola et y demeura pendant plus de trente huit ans, exposé aux intempéries dans
un enclos qu'il n'ouvrait que pour recevoir l'Evêque Théodoret. Il ne parlait aux autres
visiteurs qu'à travers une étroite fenêtre, d'où il leur donnait sa bénédiction qui avait le
pouvoir de guérir les maladies et de chasser les démons.
Lorsqu'il était lui-même assailli par quelque maladie, il prenait patience comme Job et calmait
la douleur par l'invocation du Nom Divin. C'est donc par la prière qu'il fut gardé indemne des
morsures répétées d'une vipère. Emu d'une tendre compassion envers les aveugles de la région
réduits à la mendicité, il les installa dans des refuges qu'il avait construits aux alentours de son
enclos et il engageait ses visiteurs à subvenir à leurs besoins. Placé au milieu d'eux comme
une colonne de prière, l'Homme de Dieu les exhortait à transformer leur infortune en voie de
sanctification, en chantant sans arrêt les Louanges de Dieu.
SAINT ERMITE BARADATES LE SYRIEN, PRES D'ANTIOCHE (+460)
Il entama une vie d'habitant du Désert dans une hutte près d'Antioche. Il se bâtit ensuite une
cellule en pierre au sommet d'une montagne, si étroite et basse que l'Ascète ne pouvait que s'y
tenir en position courbée. Il n'avait ni fenêtre ni porte et le vent, la pluie, le froid rentraient à
4
travers les interstices et en été il n'était pas protégé de la chaleur. Après nombre d'années, le
Patriarche Théodore d'Alexandrie urgea le Moine de quitter sa hutte si étroite. Alors le Saint
se retira dans une nouvelle réclusion : couvert d'une coque de cuir de la tête aux pieds munie
d'une petite ouverture pour son nez et sa bouche, il se tenait debout à prier avec les bras levés
au Ciel. La Grâce de Dieu le renforça dans ses oeuvres et purifia son coeur des passions. Le
peuple commença à affluer vers lui pour des conseils spirituels et Saint Baradates les guida
avec une profonde humilité. Ayant acquis nombre de dons spirituels, Saint Baradates partit en
paix pour le Seigneur en 460.
SAINT MOINE ATHANASE DE PAVLOPETRIA A NICOMEDIE, CONFESSEUR (+826)
The Monk Athanasias the Confessor was born in Constantinople of rich and pious parents.
From the time of his childhood he dreamt of totally devoting himself to God, and having
attained to maturity of age, he settled in one of the Nicomedia monasteries, called the
Paulopetreia (i.e., in the names of the holy Apostles Peter and Paul), and he took monastic
vows there. The high degree of his ascetic life became known at the imperial court. During
the reign of the iconoclast emperor, Leo the Armenian (813-820), Saint Athanasias was
subjected to torture for venerating icons, and then underwent exile, grief and suffering.
Confessing the Orthodox faith to the very end of his life, the Monk Athanasias died
peacefully in the year 821.
SAINT MOINE JEAN LE SAXON (+895)
Né dans la Vieille Saxe, le Moine français Jean fut invité par le Roi Alfred en Angleterre pour
restaurer la connaissance et la discipline monastique après la dévastation des envahisseurs
danois. Il fut nommé Abbé d'Athelingay. Jean a travaillé avec zèle pour atteindre les buts
fixés par le Roi. Il est considéré comme Martyr parce que deux moines français de sa propre
communauté l'ont assassiné une nuit.
SAINTS MARTYRS MAURICE, PHOTIN, THÉODORE ET D'AUTRES (+ VERS 298)
Lorsque l'empereur Maximien traversait la ville d'Apamée, en Syrie, on lui dénonça comme
5
Chrétiens Maurice et soixante-dix de ses compagnons. Il se les fit amener sur-le-champ et
comme en sa présence ils déclarèrent ouvertement leur Foi au Christ, il leur fit enlever le
ceinturon des soldats et les fit jeter en prison. Trois jours plus tard, on les cita de nouveau à
comparaître devant le tribunal de l'empereur. Ils persistèrent à confesser leur Foi; Maximien
les fit flageller, étendre sur le chevalet pendant qu'on leur déchirait le corps avec des ongles
de fer. Pour accroître la peine de Maurice, Maximien fit décapiter sous ses yeux son fils
Photin. Ne pouvant parvenir à ébranler ces Athlètes du Christ ni les amener à exécuter ses
ordres, l'empereur fit conduire ces vaillants Chrétiens dans un endroit boisé et situé entre un
fleuve et un marais, tout infesté de guêpes et d'insectes malfaisants. Quand ils y furent arrivés,
les bourreaux, conformément aux ordres reçus, les dépouillèrent de leurs vêtements,
enduisirent de miel tous leurs membres puis ils les laissèrent pendant dix jours et dix nuits
exposés à d'atroces douleurs. Ils expirèrent en priant Notre Seigneur.
INVENTION DES PRECIEUSES RELIQUES DES SAINTS APOTRES ET MARTYRS DE
LA PORTE D'EUGENE A CONSTANTINOPLE
Uncovering of the Relics of the Holy Martyrs at Eugenium: During the times of persecutions
against Christians the remains of the holy Martyrs usually were buried by believers in hidden
places. So also at Tsar'grad (Constantinople), nearby the gates and tower named the
Eugenikoi, were found buried a great number of the bodies of Martyrs, the names of which
remained unknown by the Church. When on this spot Miracles of healing began to happen,
the relics of the Saints were discovered and with great honour moved to a church. It was
revealed to a certain pious clergyman nicholas Kalligraphos, that among the relics discovered
at Eugenium were also the relics of the holy Disciple from among the 70 Andronikos and his
helper Junia, about whom the Apostle Paul makes mention in the Epistle to the Romans
(Rom. 16: 7). In the XII Century at the place of discovery of the relics of the holy Martyrs
was built a great-domed church by the emperor Andronikos (1183-1185), the patron Saint of
whom was the holy Disciple Andronikos.
SAINT EVEQUE PASCHASE DE VIENNE EN DAUPHINE (+ 312)
Il monta sur le siège de Vienne en Dauphiné après Saint Simplide. Ce fut sous son épiscopat
qu'eut lieu le martyre de la légion thébéenne, fait glorieux qui intéresse particulièrement
l'Eglise de Vienne. Le voisinage du Rhône offrit une sépulture toute prête pour la Sainte
Légion. Averti par un Ange, c'est précédé de son clergé que Paschase alla recueillir sur le
rivage du fleuve la tête et le tronc du corps de Saint Maurice qui avaient été jetés à Agaune et
que le courant des eaux avait amenés jusqu'à Vienne. "Le corps était séparément," dit la
vieille chronique, "et la tête posée dessus son bouclier."
L'Evêque transporta ces Précieuses Reliques en l'église métropolitaine des Saints Macchabées
qui prit dès lors le nom de Saint-Maurice. Depuis, la ville de Vienne est sous la protection de
cet illustre Martyr et le reconnaît pour son Saint Protecteur. Cette tradition de l'abordage des
Précieuses Reliques de Saint Maurice à Vienne se trouvait autrefois peinte dans l'antique
chapelle des cloîtres dédiée sous son nom.
Paschase que Dieu avait conservé à son église pendant la persécution de Maximien, vit se
lever l'aurore du beau jour qui devait bientôt donner à l'Eglise quelques jours de paix, sous le
règne de Constantin. Il s'appliqua surtout à former des disciples dignes de l'Evangile. On fixe
sa Naissance au Ciel à l'année 312.
SAINTE NÉO-MARTYRE THEOCTISTA MIKHAILOVNA, FOLLE-EN-CHRIST (+
1936)
6
"According to one source, at the end of 1924 and the beginning of 1925 Vladyka Peter was in
prison or exile in Petrovsk.
After the death of Patriarch Tikhon, Vladyka Peter was offered either of two dioceses: that of
Nizhni-Novgorod, or that of Voronezh. He chose Voronezh because of his devotion to the
saintly hierarchs of Voronezh, Metrophanes, Tikhon (of Zadonsk) and Anthony. Bishop Peter
arrived at his new see on July 16, 1925 with the reputation of being the first preacher of the
Moscow metropolia. He took up residence in the Alexeyev Akatov monastery.
The people loved Vladyka Peter very much. He was exceptionally welcoming, attentive and
kind. Everyone felt close to him, and he called everyone: "my dear ones." During his services
the church was so full that it was literally impossible for an apple to fall to the ground. He
most often served in a large, five-altared church on the edge of the town, at Ternovaya glade,
because most of the churches, including the cathedral, were in the hands of the renovationists.
In Voronezh Vladyka was helped by Archimandrite Innokenty, whom he had first met in
Tver. Vladyka sent him to Sarov and Diveyevo to get a copy of the akathist with music to St.
Seraphim of Sarov. He used to serve this akathist every Wednesday during his time in
Voronezh.
Blessed Parasceva Ivanovna had once told Vladyka that he would be imprisoned three times.
He had already been in prison three times, so Vladyka did not fear anything anymore.
"There will be no fourth [term]," he said.
However, the Diveyevo eldress Maria Ivanovna warned him through the nun Margarita:
"Let Vladyka sit quietly, otherwise the Heavenly Queen will turn away from him."
But he, remembering the words of Paraskeva Ivanovna, paid no attention to this warning.
However, on November 10 (or 16, according to another source), 1925, he was arrested and
taken to the GPU headquarters at the Lubyanka in Moscow, to the well-known head of the
Bolsheviks' anti-church activity, Eugene Tuchkov - "Metropolitan Eugene," as Vladyka
jokingly called him. The people were greatly saddened at this parting, and Vladyka Peter said
that wherever he stayed he left a part of his heart.
"And so here in Voronezh I am again leaving a part of my heart," he said.
On arriving at the northern station in Moscow, Vladyka shouted:
"Are there any Diveyevo nuns here?"
There were two sisters there.
"Give Blessed Maria Ivanovna a bow from me."
After Vladyka Peter's departure to Moscow, Metropolitan Vladimir died, on December 24.
The people were constantly asking:
"When is Vladyka Peter coming back?"
7
A blessed fool-for-Christ living in the Voronezh Devichi monastery, Theoctista Mikhailovna,
said:
"He'll come when we'll be eating meat."
And sure enough, he returned on December 28, in the fast-free period after Christmas. On
December 30, he buried Metropolitan Vladimir. After the burial he again had to go to
Moscow, but returned for the fortieth day after the repose of the hierarch.
On February 2, 1926, after serving the Feast of the Meeting of the Lord in the Devichi
monastery, Vladyka was asked to take upon himself the task of administering the diocese.
Vladyka agreed, and on February 5/18 he again travelled to Moscow, probably with the aim
of receiving a sanction for his election from the higher church authorities. On returning with
the rank of archbishop, he began to live in a small house not far from the St. Alexeyev
monastery. Here Theoctista Mikhailovna constantly visited him - evidently, he was a friend of
the blessed one. She would go straight to his cell and sit on his bed, where she would wait
until Vladyka sent away those who were constantly coming to him. She would always call
Vladyka by his first name and patronymic.
Vladyka kept very strictly to the church typicon, allowing no shortening in the services. As he
said to his cell-attendant:
"Your Peter is sinful in everything, but he never breaks the typicon."
For this reason the services lasted many hours. But the people did not mind, and no-one
thought of leaving the church before the end of the services, which were always very well
attended. After the services he would instruct the people, and people were constantly visiting
him at home. It was observed that a person entered his cell sad and gloomy, he would come
out radiant and consoled.
Under Vladyka Peter almost all the churches in Voronezh returned from renovationism to the
Orthodox Church. Vladyka would carry out the return to Orthodoxy very majestically. All
returning priests had to repent in front of the whole people. Vladyka stood in his cathedra
while the priests from the ambon pronounced their repentance before him and the whole
people. The penitents would prostrate to the ground and "Thee, O God, do we praise" was
chanted. Vladyka did not immediately allow the penitent to serve, but put them on the kliros
for a certain time. The churches of the penitent, which included the Vvedensky nikolsky,
Voskresensky and Mitrophanievsky monasteries, were first consecrated, and he was always
met in them by a cross procession and a vast crowd of people. Of course, not all the priests
returned by conviction, with sincerity. Some admitted in private conversations that they were
frightened of remaining alone, without the people. Thus Protodeacon Simeon Silchenko was a
renovationist, repented in front of the people and served with Vladyka Peter, but then
renounced his priesthood and published an article against the Church in Vechernij Voronezh.
The repentance of the renovationists was also received by Fr. John Andreyevsky, who later
joined the Catacomb Church and died in 1961."
http://www.orthodox.net/russiannm/peter-archbishop-and-hieromartyr-of-voronezh-andthose-
with-him.html
8
SAINTS 9 FRÈRES MARTYRS DE KOLA
Many centuries ago, the village of Kola was located at the source of the Mtkvari River. There
Christians and pagans dwelt together as neighbors. Christian and pagan children would play
together, but when the Christian children heard church bells ringing, they recognized the call
to prayer and dropped their games. Nine pagan children—Guram, Adarnerse, Baqar, Vache,
Bardzim, Dachi, Juansher, Ramaz, and Parsman—would follow the Christian children to
church.
But the Christians always stopped them near the gates of the church and reprimanded them,
saying, “You are children of pagans. You cannot enter God’s holy house.” They would return
sorry and dejected.
One day the nine pagan children tried to enter the church forcibly, but they were cast out and
scolded. “If you want to enter the church, you must believe in our Lord Jesus Christ and be
baptized in the name of the Father and of the Son and of the Holy Spirit,” they were told.
“You must receive Holy Communion and join the community of Christian believers.”
With great joy the youths promised the Christians that they would receive Holy Baptism.
When the Christians of Kola related to their priest the good news of the pagan boys’ desire, he
recalled the words of the Gospel: He that loves father or mother more than Me is not worthy
of Me: and he that loves son or daughter more than Me is not worthy of Me. And he that takes
not his cross, and follows after Me, is not worthy of Me. (Matt. 10:37–38).
He was not afraid of the anger that would follow from the pagan community, but rather took
the boys on a cold winter night and baptized them in the icy river. A Miracle occurred while
the Holy Sacrament was being celebrated: the water became warm and angelic hosts appeared
to the youths. Greatly encouraged in their faith, the children decided to remain in the Christian
community rather than return to their parents.
9
When their parents learned that they had been baptized in the Christian Faith, they dragged
their children away from the church, abusing and beating them into submission all the way
home. The heroic children endured the abuses and, though they went hungry and thirsty for
seven days, repeated again and again, “We are Christians and will not eat or drink anything
that was prepared for idols!”
Neither gentle flattery, nor costly clothing, nor promises of good things to come could tempt
the God-fearing youths. Rather they asserted, “We are Christians and want nothing from you
but to leave us alone and allow us to join the Christian community!”
The enraged parents went and reported to the prince everything that had happened. But the
prince was of no help—he simply told them, “They are your children, do with them as you
wish.” The obstinate pagans asked the prince permission to stone the children. So a large pit
was dug where the youths had been baptized, and the children were thrown inside.
“We are Christians, and we will die for Him into Whom we have been baptized!” proclaimed
the holy Martyrs, the Nine Children of Kola, before offering up their souls to God.
Their godless parents took up stones, and then others joined in, until the entire pit had been
filled. They beat the priest to death, robbed him, and divided the spoils among themselves.
The martyric contest of the Nine Righteous Children of Kola occurred in the 6th century, in
the historical region of Tao in southern Georgia.
SAINT HIEROMARTYR TELESPHORE PAPE DE ROME (+ 136)
5 janvier (Occident) – 22 février (Orient)
Originaire de la Grande Grèce, il nous est peu connu. Il aurait décrété que le "Gloria" soit
chanté à la Liturgie de la nuit de la Nativité. Les Églises d'Orient le fêtent le 22 février. Sa
mémoire est célébrée le 5 janvier dans l'Église d'Occident.
SAINT ABYLE, 2EME EVEQUE D'ALEXANDRIE APRES SAINT MARC (+97)
Il remplit la dignité du sacerdoce avec une grande réputation de vertu. (Le premier successeur
de Saint Marc avait été Saint Aniane.)
Sts Apôtres et Martyrs du Quartier d'Eugène à Constantinople (Invention des Reliques) -St
Télesphore, Pape de Rome Martyr sous Adrien (136). -St Athanase abbé du monastère de
Paulopétrion sur le golfe de Nicomédie (Bithynie),confesseur des Stes Icônes (826). -Ste
Anthouse et ses 12 servantes-St Synetos-Sts Thalasse et Limnée.-St Baradates-St Blaise
l'Evêque-St Léonce originaire d'Athènes, Ascète en Lycie.-St Ariston l'Evêque de Chypre
(IIème siècle?). -St Baradate, Ascète en Syrie (460).-St Elwinn (Cornouailles VIème siècle).-
Sts Gouram, Adarnasse, Bakhar, Vatche, Bardzim, Datchi, Djvanchere, Ramaz et Pharssam,
les neuf enfants lapidés par les païens du village de Kola (Géorgie, VIème siècle). -St Ingar
ermite et fondateur de paroisses en Bretagne (VIème siècle).-Invention des Reliques des Sts
Apôtres et Martyrs (dont des Reliques de St Andronique et Ste Junia, les disciples de l'Apôtre
Paul) au quartier d'Eugène à Constantinople (entre 607 et 610)-St Jean le Saxon, restaurateur
du monachisme en Angleterre après les invasions danoises (895).-Sts Jean et Vladimir,
prêtres, Jean, diacre et Jean, Martyrs (Russie 1918).-Ste Theoctistie Mikhaïlovna, folle-en-
Christ à Voronège, (Russie 1936).-Sts Michel Lisitsyne et Victor, prêtres, Pierre, Léonide et
Irène, Martyrs (Russie 1938). -St Andre, Martyr (Russie 1941).
10
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture
RÉFLEXION - Concernant la Constante Demeure en Dieu, Saint Antoine enseigne : "Que
votre âme demeure avec le Seigneur en tout temps et que votre corps demeure sur terre
comme une statue. Tenez-vous toujours droits devant la Face du Seigneur. Que la Crainte de
Dieu soit toujours devant vos yeux et de toute manière, conservez le souvenir de la mort et la
répulsion pour tout ce qui est de ce monde. Mourrez chaque jour que vous pouvez vivre car
quiconque craint Dieu vivra à jamais. Soyez toujours vigilants afin de ne pas tomber dans la
paresse et l'oisiveté. Détestez tout ce qui est mondain et distancez-vous en, sinon cela vous
distancera de Dieu. Détestez tout ce qui pourrait ruiner votre âme. Ne déviez pas de Dieu par
intérêt pour ce qui est transitoire. N'acceptez pas l'exemple d'un plus faible que vous plutôt
que d'un qui est plus parfait que vous. Avant toute chose, continuellement priez, rendez
Grâces à Dieu pour tout ce qui vous arrive. Si vous accomplissez tout ce qui est commandé,
vous recevrez l'héritage : "ce que l'oeil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est
pas monté au coeur de l'homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment."" (1
Corinthiens 2,9).
HOMÉLIE - Au sujet des fous, plus sages que le monde
"Nous sommes fous pour l'amour du Christ" (1 Corinthiens 4,10).
Ainsi parle le Grand et Saint Apôtre Paul d'abord guidé par la sagesse de ce monde et contre
le Christ jusqu'à ce qu'il reconnaisse la fausseté et la pourriture de la sagesse de ce monde et la
Lumière et la solidité de la Sagesse du Christ. Ensuite, le Saint Apôtre ne devint pas fâché
contre le monde parce qu'ils l'appelèrent "un fou pour l'Amour du Christ," pas plus que par
défi pour le monde, il n'hésita à s'appeler de ce nom.
La manière dont ce monde nous appelle ou nous regarde est sans importance pour nous.
Néanmoins, ce qui est important et extrêmement important même, c'est comment les Saints
Anges dans les Cieux nous regarderont et nous appelleront quand après notre mort, nous les
rencontrerons. Ceci a une importance capitale et tout le reste n'est rien.
Soit nous sommes fous pour ce monde à cause du Christ ou nous sommes fous pour le Christ
à cause du monde. Ô combien courte est la vie du son d'une parole de ce monde! Si le monde
nous dit "fou," ce monde mourra et sa parole sera morte! Quelle est dès lors la valeur de ses
mots? Mais si le Monde Céleste et Immortel nous dit "fou," cela ne mourra jamais ni ne nous
sera enlevé comme Condamnation Eternelle.
Si quelqu'un ne croit pas dans le Dieu Vivant ni dans la Vie Eternelle ni dans l'Incarnation du
Seigneur Christ ni dans la Résurrection ni dans la Vérité de l'Evangile ni dans l'Eternelle
Miséricorde et Justice de Dieu, qu'y-a-t-il de surprenant s'il considère comme fou celui qui
croit en tout cela?
Ô puisse chacun d'entre nous qui se signe avec le Signe de la Croix non seulement trouver
léger à endurer mais aussi recevoir avec satisfaction le nom de "fou" pour l'Amour du Christ!
Réjouissons-nous et soyons heureux si les incroyants nous appellent de la sorte car cela
signifie que nous sommes proches du Christ et loin des incroyants. Réjouissons-nous et
soyons heureux et répétons avec force dans les oreilles de ce monde : oui oui, en effet nous
sommes fous pour l'Amour du Christ!
Ô Seigneur Très-Sage, renforce-nous par Ta Puissance afin que nous ne craignions pas ce
monde incroyant ni quand ils nous fouetteront avec leurs fouets ni quand ils nous insulteront
avec des mots pour Ton Amour.
11
A Toi soit la Gloire et la Louange, à jamais. Amin.
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire