jeudi 30 décembre 2010
La Lumière du Thabor n°1. Traduction nouvelle de l'Evangile de Luc.
9
TRADUCTON NOUVELLE
DE L’EVANGILE DE LUC
Certes, elles ne manquent pas les traductions de la Bonne Nouvelle, du Message du Christ. La Bible et plus particulièrement le Nouveau Testament, n’est-ce pas le livre le plus traduit dans toutes les langues !
Et quel est le chrétien qui n’a pas au fond du cœur, eu, un jour ou l’autre, la poignante nostalgie de n’avoir pas été là, à entendre le Maître… Pourtant l’aurions-nous suivi ? Aurions-nous tout quitté pour marcher avec Lui…
Jésus, d’un regard, avait aimé le jeune homme riche… et lui s’en est allé… tout triste… Et dans cette nuit de printemps de Judée, ce soir d’avril, au Jardin des Oliviers, tous les disciples eux-mêmes ne se sont-ils pas enfuis…
Et voilà qu’aujourd’hui, près de deux mille ans après, dans ce siècle de fer, de larmes et d’horreurs (mais eut-il jamais sur cette terre des siècles de douceur… sur cette terre où règne Satan) les hommes malgré tout, veulent encore entendre la Parole du Seigneur. On peut la présenter travestie et changée par la voix des sectes innombrables qui trompent tellement de pauvres gens, par l’illusion qu’elles présentent de la Vérité.
On peut aussi ne pas l’apporter et parler du tiers-monde, ou de la faim dans le monde, ou de quelques pays d’Amérique du Sud et des excès qu’on y commet.
Et puis il y a tous ceux qui attendent le Message, parfois sans le savoir.
Or, si les pas des Légions avaient marché pour Lui, et si la paix romaine avait réuni les conditions favorables à la pénétration de l’Evangile ? Cet Evangile avait bien été écrit en grec, sauf Matthieu, bien sûr, écrit lui directement en Araméen, mais très tôt traduit en grec. Ce n’était pas pour rien que le grec était alors pour le monde méditerranéen, qui fut le milieu où se répandit l’Evangile, ce qu’est très exactement l’Anglais à notre époque.
Tout le monde le parlait, et ce message, en grec, permit dans les siècles qui suivirent, la merveilleuse floraison des Pères de l’Eglise. Alors, pour pouvoir mieux comprendre la Parole et la présenter aux autres, j’ai réappris le grec que j’avais oublié… Et j’ai commencé par saint Luc, car son Evangile est le plus complet des trois synoptiques, et qu’il est aussi le plus proche de celui de saint Jean.
Saint Luc, c’est le médecin qui ménage la corporation (dans le récit du miracle de la femme qui saignait).
Saint Luc qui a connu la Mère de Dieu, et en a peint les premières Icônes.
Saint Luc, le fidèle disciple de saint Paul, comme son message est à la fois plein de miséricorde et plein d’exigence !
Luc nous montre en Jésus, le Sauveur, venu chercher et sauver ce qui était perdu. Salut promis à tous, universalisme de son Evangile. Jésus est miséricordieux, pardonne à la pécheresse, à l’enfant prodigue, à Zachée, au bon larron, et répond à l’appel des publicains.
Mais Jésus est aussi : exigeant, ascétique, dur à l’égoïsme des jouisseurs, dur aux riches et à l’argent. Mais pas d’appel à la révolte… L’Evangile de Luc est aussi celui du renoncement.
C’est l’Evangile de la prière : il faut prier sans cesse et de façon importune.
Luc aussi fait la part belle aux femmes, ces parias du monde antique : la veuve de Naïm, la pécheresse, les femmes qui accompagnent Jésus, Marthe et Marie. Les filles de Jérusalem, Marie de Magdala, au matin de la Résurrection.
L’Evangile transmis par saint Luc, comme il frappe nos cœurs !
Mais comment en pourrait-il être autrement puisque celui qui l’a écrit, c’était aussi le compagnon de Cléophas, l’autre disciple d’Emmaüs, celui dont le coeur était tout brûlant quand Jésus leur expliquait les Ecritures.
Comme on le chante aux Vêpres de sa fête : « Nous avons connu de toi, initié, en toute certitude, comme tu l’as dit, les paroles que tu avais reçues de Dieu. Car tu nous a écrit les évènements dont tu avais connaissance… Saint Apôtre Luc, intercède auprès du Seigneur miséricordieux pour qu’il accorde à nos âmes le pardon de nos fautes ».
TRADUCTON NOUVELLE
DE L’EVANGILE DE LUC
Certes, elles ne manquent pas les traductions de la Bonne Nouvelle, du Message du Christ. La Bible et plus particulièrement le Nouveau Testament, n’est-ce pas le livre le plus traduit dans toutes les langues !
Et quel est le chrétien qui n’a pas au fond du cœur, eu, un jour ou l’autre, la poignante nostalgie de n’avoir pas été là, à entendre le Maître… Pourtant l’aurions-nous suivi ? Aurions-nous tout quitté pour marcher avec Lui…
Jésus, d’un regard, avait aimé le jeune homme riche… et lui s’en est allé… tout triste… Et dans cette nuit de printemps de Judée, ce soir d’avril, au Jardin des Oliviers, tous les disciples eux-mêmes ne se sont-ils pas enfuis…
Et voilà qu’aujourd’hui, près de deux mille ans après, dans ce siècle de fer, de larmes et d’horreurs (mais eut-il jamais sur cette terre des siècles de douceur… sur cette terre où règne Satan) les hommes malgré tout, veulent encore entendre la Parole du Seigneur. On peut la présenter travestie et changée par la voix des sectes innombrables qui trompent tellement de pauvres gens, par l’illusion qu’elles présentent de la Vérité.
On peut aussi ne pas l’apporter et parler du tiers-monde, ou de la faim dans le monde, ou de quelques pays d’Amérique du Sud et des excès qu’on y commet.
Et puis il y a tous ceux qui attendent le Message, parfois sans le savoir.
Or, si les pas des Légions avaient marché pour Lui, et si la paix romaine avait réuni les conditions favorables à la pénétration de l’Evangile ? Cet Evangile avait bien été écrit en grec, sauf Matthieu, bien sûr, écrit lui directement en Araméen, mais très tôt traduit en grec. Ce n’était pas pour rien que le grec était alors pour le monde méditerranéen, qui fut le milieu où se répandit l’Evangile, ce qu’est très exactement l’Anglais à notre époque.
Tout le monde le parlait, et ce message, en grec, permit dans les siècles qui suivirent, la merveilleuse floraison des Pères de l’Eglise. Alors, pour pouvoir mieux comprendre la Parole et la présenter aux autres, j’ai réappris le grec que j’avais oublié… Et j’ai commencé par saint Luc, car son Evangile est le plus complet des trois synoptiques, et qu’il est aussi le plus proche de celui de saint Jean.
Saint Luc, c’est le médecin qui ménage la corporation (dans le récit du miracle de la femme qui saignait).
Saint Luc qui a connu la Mère de Dieu, et en a peint les premières Icônes.
Saint Luc, le fidèle disciple de saint Paul, comme son message est à la fois plein de miséricorde et plein d’exigence !
Luc nous montre en Jésus, le Sauveur, venu chercher et sauver ce qui était perdu. Salut promis à tous, universalisme de son Evangile. Jésus est miséricordieux, pardonne à la pécheresse, à l’enfant prodigue, à Zachée, au bon larron, et répond à l’appel des publicains.
Mais Jésus est aussi : exigeant, ascétique, dur à l’égoïsme des jouisseurs, dur aux riches et à l’argent. Mais pas d’appel à la révolte… L’Evangile de Luc est aussi celui du renoncement.
C’est l’Evangile de la prière : il faut prier sans cesse et de façon importune.
Luc aussi fait la part belle aux femmes, ces parias du monde antique : la veuve de Naïm, la pécheresse, les femmes qui accompagnent Jésus, Marthe et Marie. Les filles de Jérusalem, Marie de Magdala, au matin de la Résurrection.
L’Evangile transmis par saint Luc, comme il frappe nos cœurs !
Mais comment en pourrait-il être autrement puisque celui qui l’a écrit, c’était aussi le compagnon de Cléophas, l’autre disciple d’Emmaüs, celui dont le coeur était tout brûlant quand Jésus leur expliquait les Ecritures.
Comme on le chante aux Vêpres de sa fête : « Nous avons connu de toi, initié, en toute certitude, comme tu l’as dit, les paroles que tu avais reçues de Dieu. Car tu nous a écrit les évènements dont tu avais connaissance… Saint Apôtre Luc, intercède auprès du Seigneur miséricordieux pour qu’il accorde à nos âmes le pardon de nos fautes ».
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