dimanche 4 mars 2012

Vie de Saint Eustathe d'Antioche et autres Vies de Saints.

21 février – 5 mars 2012
Cycle mobile (Pascalion): Lundi de la Deuxième Semaine du Grand Carême
Il n’y a pas de Divine Liturgie ce jour en raison du Grand Carême
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture ce jour
Cycle fixe : Commémorations
SAINT EVEQUE EUSTATHE D'ANTIOCHE (+337)
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Originaire d’Asie Mineure, il fut d’abord consacré Evêque de Bérée (Alep) puis transféré à
Antioche la Grande. Il prit une part active au Premier Concile Oecuménique de Nicée. Les
partisans de l’arianisme réussirent à le faire déposer sous de faux témoignage, le faisant
accuser d’une liaison coupable où il aurait eu un enfant. L’Empereur Constantin et Sainte
Hélène l’envoyèrent en exil en Thrace où il rendit son âme au Seigneur peu après. Son
innocence ne fut reconnue que quelques années plus tard lorsque cette femme confessa avoir
agi sous la pression de plusieurs évêques partisans de l’arianisme.
ou
Originaire de Side en Pamphylie, Saint Eustathe fut d'abord consacré Evêque de Bérée (Alep),
en Syrie puis il fut transféré à Antioche la Grande comme successeur de Saint Philogone en
324. L'année suivante, au Concile OEcuménique de Nicée, il prit une part active dans la
condamnation de l'hérésie arienne et confessa fermement avec les autres Pères que Notre
Seigneur Jésus-Christ est vraiment Dieu par nature comme le Père et le Saint-Esprit. Par la
suite, il continua de confirmer la Foi et fut considéré comme le héraut des Orthodoxes, ce qui
provoqua la haine tenace et les attaques passionnées des hérétiques Eusèbe de Nicomédie,
Théognis de Nicée et Eusèbe de Césarée. Vers 330 (ou 326), ils réunirent un concile à
Antioche dans le but de déposer Saint Eustathe. Pour parvenir à leur fin, ils ne reculèrent
devant aucune perfidie et non contents de l'accuser d'hérésie, de perturber l'ordre public et
d'avoir fait affront à la Sainte Impératrice Hélène, ils offrirent une somme d'argent importante
à une femme de mauvaise vie qui présenta son nouveau-né à l'assemblée en accusant l'Evêque
d'en être le père. La déposition du Saint prononcée à la hâte par ce conciliabule des ouvriers
d'iniquité, fut communiquée à l'Empereur Constantin qui envoya Eustathe en exil à
Trajanopolis en Thrace où il s'endormit peu d'années après.
On raconte que la femme qui avait accusé le Saint fut frappée à ce moment d'une grave
maladie et qu'elle confessa avoir agi sous la pression des évêques ariens.
La déposition de Saint Eustathe fut l'occasion du schisme qui divisa pendant de longues
années l'Eglise d'Antioche jusqu'en 414.
Bien qu'il eût été célébré par Saint Jean Chrysostome comme un Martyr, ses Vénérables
Reliques ne furent ramenées à Antioche qu'en 482. Le peuple en liesse vint alors à sa
rencontre avec encens et luminaires et l'escorta pour faire son entrée triomphale dans sa cité
qui retrouva ainsi son unité dans la Foi et dans la commune vénération de ce champion de
l'Orthodoxie.
SAINT MARTYR PIERRE MAVIMÈNE (+ 734)
Ayant dit à des musulmans qui étaient venus à son chevet lors d'une maladie : "Quiconque
n'embrasse pas la Foi chrétienne est damné comme l'est le faux prophète Mahomet," ceux-ci
le mirent à mort.
ou
Pierre naquit à Gaza de Palestine, ville appelée aussi Maiuma, d'où lui vint son surnom de
Mavimène. Il faut le distinguer de Pierre de Damas dont il se montra l'émule par sa profession
de Foi. Étant venu à Damas, il reçut du calife Walid II la charge de collecteur d'impôts, bien
qu'il fût connu comme Chrétien. Le calife ne pensait pas que cet homme fût capable de
professer publiquement sa Foi. Mais Pierre étant tombé malade, ses amis fonctionnaires
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vinrent lui rendre visite. Reconnaissant de cette démarche, il leur dit : "Je prie Dieu de vous
récompenser pour votre attention charitable; bien que vous ne professiez pas ma croyance, je
vous considère pourtant comme mes amis. Je vous prends à témoin de mon testament dont
voici la teneur : "Quiconque ne croit pas au Père et au Fils et au Saint-Esprit, Trinité
consubstantielle, a une âme aveuglée et subira les supplices éternels. Mahomet votre prophète
et précurseur de l'Antéchrist, est dans ce cas. Je prends le Ciel et la terre à témoin de ce que je
vous déclare; renoncez donc à l'erreur fabuleuse et insensée de votre faux prophète."
Les visiteurs entendant cette déclaration, l'excusèrent, croyant que c'était chez ce malade
l'effet du délire mais peu de jours après, Pierre se trouva guéri et voulant rendre de nouveau
témoignage de sa Foi, il s'écria devant une foule nombreuse : "Anathème à Mahomet à son
enseignement de fables, à tous ceux qui croient en lui!"
On l'arrêta aussitôt et il fut décapité
SAINTS MARTYRS GERMAIN ET RANDOALD (OU RANDANT) (+ 675)
Germain, fils d’un riche Sénateur de Trèves, naquit en cette ville sous le règne de Clotaire II.
Dès sa plus tendre jeunesse, il fut confié à l'Evêque Modoald de Trêves qui prit un soin
particulier de son éducation. A dix-sept ans, il renonça entièrement au monde : du
consentement de Modoald il donna aux pauvres tout ce qu’il avait et pouvait attendre de ses
parents puis il alla trouver Arnoul qui d’Evêque de Metz s’était fait Ermite près de Romberg
ou Remiremont. Ce Saint l’accueillit avec tendresse et lui donna la tonsure.
Germain demeura quelques temps auprès de cet excellent maître pour apprendre de ses
exemples et de ses instructions l’état le plus parfait de la vie spirituelle; le plus jeune de ses
frères nommé Numérien était venu le rejoindre. Arnoul les envoya tous deux dans le
monastère contigu au sien, récemment fondé par Rosnaric. Germain y pratiqua toutes les
humiliations d’un Saint Moines, n’ayant que des vêtements d’étoffe grossière, domptant son
corps par des austérités continuelles, s’appliquant assidûment au travail des mains. Le désir
d’avancer davantage dans la perfection le fit aller à Luxeuil; son frère Numérien et quelques
autres Moines l’y accompagnèrent et tous y firent le voeu d’obéissance sous l’Abbé Walbert
qui gouvernait alors cette célèbre abbaye.
Le Duc Gondo, un des principaux seigneurs d’Alsace, venait de fonder un nouveau monastère
au diocèse de Bâle en un lieu appelé Grandval (en allemand, Granfeld). Pour le peupler,
Walbert y envoya Germain qu'il avait fait ordonner Prêtre avec quelques Moines; le nouvel
Abbé y remplit cette charge avec sagesse et piété, y fit fleurir la discipline monastique à tel
point qu’on lui donna en plus la direction de deux autres maisons dépendant de Luxeuil, à
savoir Saint-Ursanne ou Ursicin (vulg. Ursitz) et Saint-Paul-en-l’Ile (ou de Werd).
Après plusieurs années d’un calme favorable, Gondo, le fondateur de Grandval, vint à
s'endormir et son successeur le duc Boniface, surnommé Cathic, se mit à exercer des
vexations sur les habitants de la vallée, sujets du monastère parce que, disait-il, ils avaient
toujours été rebelles envers son prédécesseur. Des habitants, les vexations s’étendirent aux
Moines qui les protégeaient.
Un jour, le duc, suivi d’une troupe de soldats allemands, arriva pour dompter les prétendus
rebelles, mit le feu aux bâtiments et massacra les habitants. Accompagné de son prieur,
Randoald, Germain, vint présenter au duc de sages remontrances et pour calmer la fureur des
forcenés, il avait fait porter devant lui les Saintes Reliques avec le livre des Evangiles. Puis il
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entra dans l’église de Saint-Maurice près de laquelle avait eu lieu la rencontre; il y demeura
en prière, espérant que le duc se calmerait, conformément à sa promesse. Mais les soldats
continuaient à piller, à brûler et à massacrer. Germain et Randoald prirent donc le parti de
retourner à Grandval. C’est alors qu’ils furent arrêtés et percés de coups de lance.
SAINT EVEQUE GEORGES D’AMASTRIS ET CONFESSEUR (+806)
Georges naquit à Chromma près d'Amastris, sur la Mer Noire. Admis tout jeune au nombre
des clercs, il voulut vivre dans la solitude, vécut en Ermite sur le Mont Sirik et devint un peu
plus tard Moine dans le Monastère de Bonyssa où il s'appliqua à étudier la Sainte Ecriture et
notamment les modèles de vertu qu'elle présente, la chasteté de Joseph, la patience de Job
comme la Foi d'Abraham.
Les fidèles d'Amastris désirèrent l'avoir pour Evêque; ne pouvant par eux-mêmes le décider à
accepter cette charge, ils eurent recours à l'intervention du Patriarche Taraise de
Constantinople. Celui-ci se souvenait d'avoir admiré autrefois les vertus de l'enfant; il n'eut
pas de peine à ratifier ce choix et bien que l'Empereur Constantin VI eût songé à un autre
candidat, le Patriarche s'empressa de sacrer Georges. Il fallut faire violence au nouvel Evêque
pour lui faire accepter cette charge. Les fidèles accueillirent avec joie celui qu'ils
considéraient comme l'un des leurs; Georges travailla avec un grand zèle à leur sanctification.
Le Métropolite de Gangres lui ayant fait subir quelques mauvais traitements, Georges obtint
qu'Amastris fût érigé en Archevêché et ne dépendît plus que du Patriarcat de Constantinople.
Après une invasion des Sarrasins, il travailla efficacement à expulser les envahisseurs.
A sa Naissance Céleste, tout le diocèse le pleura et le vénéra comme un Saint. Les barbares de
Russie, ayant voulu renverser son tombeau, furent immobilisés sur place; il fallut une
intervention du Saint pour leur rendre l'usage de leurs membres.
SAINT PATRIARCHE JEAN III SCHOLASTIQUE DE CONSTANTINOPLE (+577)
Etant avocat, Jean fut ordonné Prêtre et par la suite il devint Patriarche en 565. Il compila des
Canons qui furent incorporés dans le Nomo-Canon. C'est durant son règne que l'Hymne
Divin, "l'Hymne des Chérubins," de même que la prière "avant la Sainte Communion à Ta
Cène Mystique" furent incorporés à la Sainte et Divine Liturgie.
ou
Hymne des Chérubins
Nous qui mystiquement représentons les Chérubins et chantons l'Hymne Trois Fois Sainte, à
la Vivifiante Trinité, déposons maintenant tout souci de ce monde. Afin de recevoir le Roi de
toutes choses, invisiblement escorté par les armées des Anges. Alléluia! Alléluia! alléluia!
Prière avant la Sainte Communion
Je crois, Seigneur et je confesse que Tu es en vérité le Christ, le Fils du Dieu Vivant, venu
dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis le premier.
Je crois encore que ceci même est Ton Corps Très Pur et que ceci même est Ton Sang
Précieux. Je Te prie donc : aie pitié de moi et pardonne-moi les fautes volontaires et
involontaires, commises en paroles, en actes, sciemment ou par inadvertance et rends-moi
digne de participer, sans encourir de condamnation, à Tes Mystères Très Purs pour la
rémission des péchés et la Vie Eternelle. Amen.
À Ta Cène mystique, Fils de Dieu, reçois-moi aujourd'hui; je ne révélerai pas le Mystère à
Tes ennemis et je ne te donnerai pas le baiser de Judas mais comme le larron, je Te
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confesse : souviens-Toi de moi, Seigneur quand Tu viendras dans Ton Royaume.
Que la participation à Tes Saints Mystères, Seigneur, ne me soit ni jugement ni condamnation
mais la guérison de mon âme et de mon corps.
SAINT EVEQUE ÉMEBERT (OU ABLEBERT) DE CAMBRAI ET CONFESSEUR (+710)
15 janvier - 21 février
Natif de Ham en Brabant et frère de Sainte Gudule, il fut Evêque de Cambrai où il est honoré
comme Saint. On n'a presque aucun détail sur sa vie. Il s'endormit à Ham d'où son corps a été
translaté à Sainte-Aldegonde de Maubeuge. D'inutiles efforts ont été tentés pour le retrouver
au dix-septième siècle.
ou
Saint Emébert naquit dans la ville de Ham de parents aussi distingués par leur piété que par
leur noblesse; son père était le Comte Witger et sa mère Sainte Amelberge. Il eut aussi pour
soeurs quatre Saintes : Sainte Reinelde, Sainte Pharaïlde, Sainte Ermentrude et Sainte Gudule.
Après les années de son enfance qu'il passa dans la Crainte de Dieu, ce fut un jeune homme
remarquable par la beauté de sa figure, par les attraits de sa parole, par la douceur de son âme,
par son humilité, son obéissance, sa dévotion et l'intégrité de ses moeurs, montant tous les
jours de vertu en vertu et progressant dans la soumission à Dieu.
Aimant la solitude, il évitait la compagnie des hommes du monde et se rendait agréable à
Dieu par la componction du coeur par la prière, les veilles, les jeûnes et les larmes. Cependant
l'Evêque Vindicien de Cambrai rendit à son âme au Créateur. Après son Départ de ce monde,
Emébert, par la Disposition de Dieu, fut élevé sur son siège.
Comme il visitait son diocèse, répandant la semence du Verbe Divin pour le plus grand bien
des âmes et voulant se livrer plus librement à la Contemplation, il se retira pour quelque
temps dans son pays natal; ce fut là que Dieu voulut enfin le récompenser : Il lui envoya une
légère fièvre qui abattit les forces de son corps. L'heure de l'Appel étant donc venue, il
termina sa carrière au bourg de Ham où il fut enseveli. Il fut plus tard translaté à Maubeuge et
déposé dans l'église de la Mère de Dieu et de Sainte Aldegonde, Vierge. Les papistes firent
d'inutiles recherches en 1637 pour retrouver son corps.
SAINT PEPIN DE LANDEN, DUC DE BRABANT (+640)
Ce Saint Duc était fils du Prince Carloman et de la Princesse Emegarde. Il fut maire du palais
sous les Rois de France Clotaire II, Dagobert Ier et Sigebert II et exerça cette grande charge
qui était peu différente de l'autorité royale avec une rare prudence. Il ne se pouvait rien ajouter
à sa fidélité pour son Roi ni à son amour pour le peuple. Il embrassait avec une constance
invincible, les justes intérêts de l'un et de l'autre, sans souffrir que pour favoriser le peuple, on
fit tort aux droits du Roi; ni que, sous prétexte des droits du Roi, l'on opprimât et accablât le
peuple parce qu'il préférait les Volontés de Dieu à celles des hommes et savait qu'il défend de
favoriser les puissants au préjudice des faibles. Ainsi, il rendait au peuple ce que la justice
voulait qu'on lui rendît et à César ce qui appartenait légitimement à César. Il n'en faut point de
meilleure preuve que son désir d'avoir pour associé dans sa conduite le Saint Arnoul l'Evêque
de Metz; il ne faisait rien sans son conseil, connaissant son éminente vertu et sa grande
capacité dans le gouvernement de l'Etat et après la Naissance au Ciel de Saint Arnoul, il prit
pour collègue dans l'administration des affaires un autre grand Saint, Cunibert l'Archevêque
de Cologne.
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Le Roi Clotaire II ne se contenta pas de mettre entre les mains de cet excellent prince la
première charge de l'Etat en le faisant maire du palais : il l'honora aussi de toute sa confiance
et lui donna tout le pouvoir qu'un grand ministre peut espérer. Ayant résolu d'associer son fils
Dagobert à une partie de sa puissance et de partager avec lui ses Etats en le mettant dès son
vivant en possession du royaume d'Austrasie, il choisit parmi tous les grands de la cour cet
homme admirable pour lui confier entièrement la conduite de ce jeune Prince qui devait n'agir
que d'après ce conseiller (622). Pépin s'acquitta si dignement de cette charge qu'il n'oublia rien
de ce qui pouvait imprimer dans l'esprit de Dagobert la Crainte de Dieu et l'Amour de la
Justice : il lui mettait souvent devant les yeux cette belle parole de l'Evangile : "Le trône d'un
roi qui rend justice aux pauvres ne sera jamais ébranlé." Ainsi ce fut par sa prudence que
Dagobert gouverna si bien et si heureusement, non seulement l'Austrasie mais aussi tous les
Etats que son père lui laissa en s'étant endormi. Son frère Caribert et plusieurs grands les lui
ayant disputés, cette faction fut bientôt dissipée par la valeur de Pépin qui n'était pas moins
généreux dans la guerre que juste et sage dans la paix et Dagobert après s'être maintenu dans
le droit qui lui appartenait, gagna le coeur de tous ses sujets par sa libéralité, sa justice, sa
douceur et toutes les autres qualités dignes d'un grand Roi de telle sorte qu'il égala et surpassa
même la réputation des plus illustres de ses prédécesseurs; son règne eût été des plus beaux
s'il eût toujours suivi les avis d'un si Saint et si habile maître.
Mais comme rien n'est plus difficile que de conserver son esprit pur au milieu de la corruption
du siècle et son corps chaste au milieu des plaisirs qui accompagnent la prospérité et la
souveraine puissance, ce roi se plongea dans la volupté et il eut recours à des moyens injustes
pour satisfaire à ses dépenses folles et désordonnées. Pépin en eut le coeur tout percé de
douleur, l'en reprit sévèrement et lui reprocha son ingratitude envers Dieu; ce prince reçut
d'abord si mal les avis de Pépin qu'il pensa même à le faire mourir, poussé en cela par
quelques grands de sa cour qui haïssaient le Saint et portaient envie à sa vertu. Mais Dieu Qui
est le Protecteur des Justes, délivra Pépin de ce péril. Le Roi comprit enfin la justesse de ses
remontrances et eut plus de vénération que jamais pour le mérite et la vertu d'un si grand
ministre et pour lui en donner une preuve non équivoque, il mit entre ses mains son fils
Sigebert qu'il envoya régner en Austrasie sous sa conduite (633). Ainsi Sigebert étant Roi de
nom et Pépin gouvernant en effet le royaume, l'Austrasie se trouva délivrée des grandes
incursions des Barbares qu'elle souffrait auparavant. Il les réprima, les resserra dans leur pays
et après l'endormissement du Roi Dagobert, il aurait mis Sigebert en possession de tous ses
Etats si son père ne l'eût obligé, dès son vivant, de se contenter de l'Austrasie et de laisser le
Royaume de France à Clovis, son aîné.
Ce Saint Duc naquit au Ciel le 21 février de l'an 640 dans son château de Landen en Brabant;
l'affliction que toute l'Austrasie en conçut fut si extraordinaire qu'elle ne le pleura pas moins
que l'un de ses meilleurs Rois car sa vie était toute Sainte, sa réputation sans tache, sa sagesse
et sa conduite admirables. Son corps qui fut d'abord déposé au lieu où il s'endormit, fut depuis
transféré au Monastère de Nivelle. Au reste, il faut prendre garde de ne le point confondre
avec deux autres Pépins dont le nom est célèbre dans nos histoires : le premier fut Pépin
d'Héristal, aussi maire de palais et père de Charles-Martel; le second, Pépin le Bref, fils du
même Charles-Martel et le premier de nos Rois de la seconde race : car Saint Pépin dont nous
parlons est plus ancien que tous les deux et fut l'aïeul de Pépin d'Héristal, par sa fille Sainte
Begghe qui ayant épousé Ansegise, fils de Saint Arnoul, lui donna ce fils pour le bien de la
France et le soutien de cette grande et illustre monarchie.
Il nous reste à remarquer que la maison de Saint Pépin n'était qu'une compagnie de Saints et
de Saintes car sa femme nommée Itte ou Ideburge, soeur du Saint Archevêque Modoald de
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Trèves et après avoir vécu Saintement dans le mariage à l'exemple de son mari, ne s'occupa
quand elle fut veuve qu'à pratiquer toutes sortes de bonnes oeuvres et elle reçut enfin, des
mains de Saint Amand, le voile sacré de Moniale dans le célèbre Monastère de Nivelle
qu'elle-même avait fait bâtir; elle y passa le reste de ses jours dans une si grande perfection
qu'elle offrait à toutes les Moniales qui y demeuraient un rare exemple de vertu.
L'aînée de leurs filles, la grande et illustre Sainte Gertrude, Abbesse de ce même monastère,
fut si éminente en Sainteté qu'on peut la considérer comme une des plus belles lumières de la
religion et sa soeur, Sainte Begghe, a l'honneur d'être l'heureuse tige d'où est sortie la seconde
lignée des Rois de France.
Tropaire de Saint Pépin de Landen ton 8
Bienheureux Pépin, ancêtre de nos Rois,
Toi qui sus par ta bonté adoucir le coeur des monarques,
Modèle des Pères et Gloire de Landen,
Aujourd'hui entends tes enfants qui te crient
Intercède pour nous auprès du Père Céleste.
SAINT GUNDELBERT (OU GOMBERT, GONDELBERT) DE SENS (+675)
S’étant démis de l'Evêché de Sens (Senoae), il se retira dans un Désert des Vosges près de la
rivière de Rabode et y bâtit, sous l'invocation de la Mère de Dieu et du Saint Apôtre Pierre, un
monastère qu'il appela Senones en mémoire de la ville épiscopale qu'il avait quittée. La
fondation est de l'année 661.
SAINTE VITALINE A ARTONNE, EN AUVERGNE, VIERGE (+390)
Sa Glorification Céleste fut révélée à Saint Martin de Tours qui visita son tombeau.
SAINTS CONVULDE, DE L'ORDRE DE SAINT-BENOIT AVEC EUSTOCHE, INFANT
ET D'AUTRES MOINES DE LA MEME REGLE A PALERME,
Après avoir beaucoup souffert sous Genséric le roi arien, il s'endormit dans le Seigneur au
sein d'une heureuse vieillesse. Les corps de ces Saints furent ensevelis avec honneur dans l'Île
d'Egile dans la Mer Thyrrhénienne.
SAINTE IRENE DE ROME, VIERGE, SOEUR DU SAINT PAPE DAMASE (+ 379)
C'est pour sa soeur que le Saint Pape Damase écrivit son livre de la "Virginité." Il composa
également son épitaphe où l'on ne sait ce qu'il faut admirer le plus de la tendresse du frère ou
de la sublime résignation du Saint. "Elle n'avait pas encore vu deux fois douze hivers," dit-il;
"chez elle la vertu avait devancé les années. O ma soeur... quelle preuve de ton Amour tu
m'avais donnée en fuyant le monde... Je souffre, je l'avoue, de perdre en toi le charme de ma
vie. Souviens-toi de nous, maintenant que te voilà auprès de Dieu."
SAINT TIMOTHÉÉ DE SYMBOLA (+795)
Italien de naissance, il devint Moine étant jeune et vécut en Ascète dans un monastère appelé
"Symbola" en Asie Mineure près du Mont Olympe. A l'époque, Théoctiste était
l'Archimandrite de ce Monastère. Saint Thimothée fut disciple de Théoctiste et aussi de Saint
Platon au Monastère du Studion. Ayant atteint un haut degré de perfection spirituelle, il reçut
de Dieu le don de la guérison des malades et de chasser les esprits impurs. Il passa nombre
d'années comme Ermite, demeurant dans le Désert, les montagnes et forêts, offrant jour et nuit
les prières au Seigneur Dieu. Il s’endormit dans le Seigneur fort âgé, en 795.
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SAINT PATRIARCHE ZACHARIE A JERUSALEM (+614 ou 633)
Il suivit en Perse comme captif, le bois de la Vraie Croix.
ou
Comme Prêtre, il était le gardien des vases sacrés de la ville de Constantinople jusqu'au jour
où il fut élu Patriarche de Jérusalem. Il connut l'invasion de la Ville Sainte par les Perses en
mai 614. Il tenta vainement d'empêcher le pillage des Lieux Saints et plutôt que d'abandonner
la Sainte Croix en des mains sacrilèges, il fut exilé en Perse en serrant dans ses bras cette
Précieuse Relique. Après la défaite des Perses par l'Empereur Honorius, il revint à Jérusalem
et procéda de ses propres mains à l'Exaltation Triomphale du Saint Bois le 14 septembre 629.
Nous commémorons cette fête chaque année à cette date dans nos calendriers d'Orient et
d'Occident.
ou
The Monk Zakharios, Patriarch of Jerusalem, lived from the end of the VI to the early VII
Centuries. In the year 614 the Persian emperor Chosroes fell upon Jerusalem, looted it, and
led into captivity many a Christian, including also Saint Zakharios. Together with his
captives, Chosroes seized also the Life-Creating Cross of Christ. During the time of the
invasion as many as 90,000 Christians perished. Afterwards Chosroes was compelled to sue
for peace with the Byzantine emperor Heraclius (610-641). The Cross of the Lord was
returned to Jerusalem. The Christian captives that yet remained alive also were returned,
among them Patriarch Zakharios, who died peacefully in the year 633.
SAINT EVEQUE FELIX DE METZ (+ 128)
Félix fut après Saint Clément, Père et Apôtre de l'église de Metz dont il avait été l'actif
coopérateur, le troisième Evêque de ce siège. Il posséda toutes les vertus épiscopales et
s'illustra par de Saintes veilles. Il gouverna son église pendant quarante-deux ans, triompha de
beaucoup de persécutions et parvint enfin à la patrie Céleste. Il fut enseveli dans la crypte de
l'oratoire que Saint Clément avait construit en l'honneur de Saint Pierre. Bientôt pour honorer
la mémoire du Bienheureux Prélat fut érigée sous son nom une basilique dans laquelle
éclatèrent des Signes de la Puissance Divine. La vénération du peuple pour Saint Félix ne fit
qu'augmenter avec le temps et au onzième siècle, le Saint Empereur Henri le Pieux voulut
enrichir de ses Précieuses Reliques la basilique de Wurtzbourg qu'il avait construite où elles
sont honorées très respectueusement.
SAINT HIEROMARTYR SÉVÉRIEN L'EVEQUE DE SCYTHOPOLIS (+ 452)
On possède peu de détails sur ce Saint Evêque. Peut-être assista-t-il au Concile de
Chalcédoine; en tout cas, il se montra l'ardent défenseur de la Vérité orthodoxe et fut victime
de son attachement à la Foi. Les moines infectés de l'erreur d'Eutychès suscitèrent des
troubles en Palestine; l'un d'entre eux, nommé Théodore, ignorant mais fécond en intrigues,
parvint à surprendre la simplicité de l'Impératrice Eudoxie, veuve de Théodose le Jeune qui
vivait à Jérusalem. Il obligea l'Evêque Juvénal à se retirer, prit possession de ce siège
important et se mit à attaquer les pasteurs des provinces voisines.
L'Evêque Sévérien de Scythopolis fut de ceux qui lui résistèrent avec le plus de fermeté. Mais
s'il parvint à garantir son Église contre l'erreur, il n'en fut pas de même de son propre corps.
Des furieux s'emparèrent de sa personne, le traînèrent hors de la ville et le massacrèrent vers
la fin de 452 ou au commencement de 453. On ignore la date exacte de son martyre. Aucun
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culte ne fut rendu à Sévérien, Martyr avant le seizième siècle. Le martyrologe romain a placé
sa fête au 21 février sans qu'on puisse donner la raison du choix de cette date.
SAINT EVEQUE FALCON DE TONGRES ET CONFESSEUR (+ VERS 512) 20 – 21 février
Les catalogues épiscopaux placent Falcon au troisième des Evêques de Tongres. Une lettre de
Saint Rémi de Reims lui reproche d'avoir inauguré sou épiscopat en s'annexant, sans doute par
ignorance des Saints Canons, la paroisse de Mouzon. Un tel conflit entre Evêques était assez
fréquent à cette époque où les partages politiques ne tenaient pas toujours compte de la
délimitation des diocèses. Cependant Rémi rend hommage à la science et au zèle de l'Evêque
qu'il admoneste.
SAINTE ERCONGOTA (OU ERCONGOTHA, ERKENGOTA) DE FAREMOUTIERS,
VIERGE (+660) 21 – 26 février – 7 juillet
Ercongota fut la fille du Roi Erconbert de Kent et de Sainte Sexburge qui devint Abbesse
d'Ely. Ensemble avec sa tante Sainte Sethrida, elle devint Moniale au Monastère double de
Faremoutier sous sa tante Sainte Ethelburge. Ercongota s'endormit encore jeune mais Saint
Bède rapporte les traditions de ses visions et prophéties. Elle visita les Moniales plus âgées
pour leur dire au revoir et leur demander leur prière avant sa Naissance Céleste. Un visiteur
angélique arriva au Monastère au moment de sa Naissance au Ciel et des fragrances
balsamiques s'exhalèrent de son tombeau à l'église Saint-Stéphane/Etienne, attestant sa
Sainteté.
ou
En 640, le Roi du Kent Eadbald quitta cette vie et laissa son royaume à son fils Earconbert qui
le gouvernera de la plus noble des manières vingt-quatre ans et quelque mois durant. Il sera le
premier des Roi anglais qui, de sa suprême autorité, ordonnera qu'à travers tout son royaume,
les idoles ne soient plus adorées mais détruites et qu'il faudrait observer le jeûne de quarante
jours avant Pâque et afin que cela ne soit pas négligé, il édicta des punitions particulières et
appropriées pour les offenseurs. Sa fille Earcongata comme le devient la descendance d'un tel
parent, était une Vierge des plus vertueuses, toujours ervant Dieu dans un monastère en
France bâti par la plus noble des Abbesses appelée Fare, en un lieu appelé la Brie car à cette
époque, il n'y avait que fort peu de monastères en construction dans le pays des Angles et
donc beaucoup de ceux attirés par la vie monastique étaient forcés de réparer les monastères
des Francs ou des Gaules et ils y envoyaient aussi leurs filles pour être instruites et remises à
leur Céleste Epoux, en particulier dans les monastères de Brie, de Chelles et d'Andelys. Parmi
elles, on trouvait aussi Sethride, la fille d'Anna le Roi des Angles orientaux mentionné plus
haut et Ethelberge la fille naturelle de ce même Roi. Toutes deux et bien qu'étrangères du fait
de leurs vertus, devinrent Abbesses du Monastère de Brie. Sexburge, la fille aînée du Roi et
l'épouse d'Earconbert le Roi de Kent, eut une fille appelée Earcongota de qui nous allons
parler.
De nos jours encore, les habitants du lieu racontent les nombreuses oeuvres merveilleuses et
Miracles que cette Vierge dédiée à Dieu a accomplis mais il nous sera suffisant de rapporter
brièvement son passage de ce monde au Royaume Céleste. Le jour de son Départ
s'approchant, elle visita les cellules des Servantes du Christ qui étaient infirmes, en particulier
celles d'un grand âge ou les plus remarquables par leur probité de vie et se recommanda
humblement à leurs prières, leur apprenant que son Départ était proche, ce qu'elle avait appris
par Révélation comme elle le leur expliqua. Elle avait vu un groupe d'hommes tous blancs
venir au monastère et questionnés par elle de la sorte : "Que voulez-vous et que venez-vous
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faire ici?" Ils avaient répondu avoir été envoyés "…/… pour prendre avec eux la pièce d'or
qui y avait été amenée du Kent." Cette même nuit, à l'aube du matin quittant les ténèbres de ce
monde, elle partit pour la Lumière des Cieux. Nombre de frères de ce monastère qui se
trouvaient dans d'autres maisons, déclarèrent qu'ils avaient clairement entendu des concerts de
chants d'Anges et que le bruit que cela produisait était comme celui d'une multitude entrant
dans le monastère. Sortant dès lors aussitôt pour aller voir de quoi il en retournait, ils virent
une Lumière extraordinairement grande descendre du Ciel qui conduisait cette Sainte Âme
libérée des liens de la chair vers les Joies Eternelles de la Patrie Céleste. Ils rapportent d'autres
Miracles qui eurent lieu cette même nuit dans ce même monastère mais comme nous devons
nous occuper d'autres récits, nous les laisserons être rapportés par ceux à qui ils appartiennent.
Le corps de cette Vénérable Vierge et Epouse du Christ fut enseveli dans l'église du
Bienheureux Protomartyr Stéphane/Etienne. Trois jour plus tard, il fut trouvé approprié de
relever la pierre qui couvrait la tombe et de la placer plus haut en ce même endroit et pendant
qu'ils faisaient cela, une si grande senteur de parfum s'éleva d'en-dessous qu'il sembla à tous
les frères et soeurs présents que l'on avait ouvert une réserve aux plus riches baumes.
Sa tante Ethelberga, mentionnée plus haut, préserva elle aussi la gloire si agréable à Dieu :
celle de la Virginité perpétuelle dans une grande continence du corps mais l'étendue de ses
vertus devint bien plus évidente encore après son Endormissement. Pendant qu'elle était
Abbesse, elle commença à bâtir dans son monastère une église en l'honneur de tous les
Apôtres dans laquelle elle désirait voir ses restes reposer. Mais alors que le travail était à
moitié achevé, la mort l'empêcha de l'achever et d'être ensevelie dans cet endroit de l'église
qu'elle avait désiré. Après son Départ, les frères s'occupèrent d'autres choses et le bâtiment
resta en l'état sept ans durant au bout desquels ils décidèrent, en raison de l'importance du
projet de laisser complètement de côté la construction de l'église mais d'enlever les ossements
de l'Abbesse pour les placer dans une autre église qui avait été achevée et consacrée mais à
l'ouverture de sa tombe, ils trouvèrent le corps libre de toute décomposition comme il l'avait
été de la corruption de la concupiscence charnelle et l'ayant relavé et rhabillé, ils en firent
Translation vers l'église de Saint Etienne/Stéphane dont la nativité et jour de commémoration
est célébrée avec une grande magnificence le 7 juillet.
Saint Bède le Vénérable, Histoire du peuple anglais, livre 4.
http://www.fordham.edu/halsall/basis/bede-book4.html
Chapitre 8; comment le Roi Earconbert du Kent ordonna de détruire les idoles; consécration à
Dieu de sa fille Earcongota et de sa parente Ethelberge, Vierge, an 640
St Zacharie le Patriarche de Jérusalem déporté en Perse sous Chosroès II avec la Vraie Croix
dont il était le gardien puis libéré par Héraclius (632 ou 633). -St Georges, Evêques
d'Amastris en Paphlagonie (vers 805-St Anthime l'Evêque de Terni et de Spolète, invoqué
contre la grêle (vers 176). -Soixante-dix-neuf Martyrs crucifiés en Sicile sous Dioclétien
(303).-Sts Claude, Sabia et Maxime, Martyrs en Sicile (303).-Ste Irène, vierge à Rome, soeur
du pape Damase (379). -Ste Vitaline, vierge à Artonne près de Riom en Auvergne (390).-Sts
André et Anatole, Ascètes palestiniens, disciples de St Euthyme le Grand (Vème siècle). -Ste
Blanche "reine" en Bretagne, épouse de St Frakan et mère des Sts Gwenolé, Klervie, Jacut et
Guézennec (Vème siècle).-St Bri, ermite en Bretagne (VIème-VIIème siècles).-St Patere
l'Evêque de Brescia en Lombardie (606).-St Pépin de Landen, maire du palais de la maison de
France sous Clotaire II, Dagobert II et Siegbert II et mari de Ste Itte; remarquable par sa foi,
sa moralité et son équité, il est l'ancêtre, par sa fille Ste Begghe, des Carolingiens qui ne
restèrent malheureusement pas dans les mêmes dispositions d'orthodoxie que leur glorieux
ancêtre; son autre fille fut Ste Gertrude de Nivelles (640).-Sts Germain, fondateur de l'abbaye
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de Grandval près de Moutier dans l'actuel Jura bernois (Suisse) et Randant son disciple,
Martyrs sur l'ordre du duc d'Alsace Adalric (675). (Adalric qui aurait été le père de Ste Odile,
se serait plus tard repenti et "à cette fin apaisée se mesure l'efficacité de la prière des Martyrs,
laquelle est semence d'oubli et de miséricorde).-St Dinan, fondateur de monastère à Dinan en
Bretagne (IXème siècle).-Sts Alexandre et Daniel, prêtres, Martyrs (Russie 1930).
L'ICONE DE LA MERE DE DIEU DU VILLAGE DE KOZELCHTCHINA DANS LA
REGION DE POLTAVA ("KOZELCHTCHINANSKAÏA") (UKRAINE 1881).
The Kozel'schansk Icon of the Mother of God belongs amongst the icons most recently
glorified, and is amongst those most venerated. This icon is of Italian origin and was brought
to Russia by one of the courtiers of the empress Elizaveta Petrovna (1741-1761). The owner
of the icon married a records-clerk of the Zaporozhsky-Cossack army, Siromakh. Therefore
down to the Ukraine went the icon. During the XIX Century it belonged to the Kapnist family
among their sacred possessionSaint The icon was situated in the village of Kozel'schina,
Poltava governance. During Cheesefare Week in the year 1880, the daughter of V. I. Kapnist,
Maria, fell grievously ill. The local doctor diagnosed an insignificant problem of the foot,
from an improper swaying towards the side, and he prescribed a plaster cast. A certain while
later they brought her to a Khar'kov surgeon. He likewise diagnosed the same problem. To
lessen the problem with the foot during walking, a special shoe was made with steel springs,
set with bracings for the foot above the knee, and the use of warm compresses was also
prescribed. Lent passed, but the sick girl did not sense any relief.
After Pascha, Maria sensed a terrible weakness in her other foot, which became distended like
the first. V. I. Kapnist again turned to the doctor, who found in the left foot a dislocation, and
he likewise put on this foot steel springs, advising him to take his daughter immediately to the
Caucasus for the curative mineral waters and mountain air. The journey to the Caucasus and
the curative-treatments caused even greater affliction. The powers of the daughter failed, she
lost all feeling in her hands and feet and did not even feel pinchingSaint Under observation,
besides the former problems, there were found dislocations even in her shoulder joints, in her
left hip and extreme sensitivity in the spinal column along its whole extent.
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With such an advanced degree of the illness, and ignorance as to its cause, they were
compelled to return home.
In the month of October the father journeyed with his sick daughter to Moscow. Here he had
recourse to the most reknown doctors, who declared that the sickness was beyond their
powerSaint
The parents and the sick girl began already to despair. But unexpectedly the opportunity
presented itself to turn for help to a foreign professor. Since it would be a prolonged while
before his arrival in Moscow, the sick girl asked to return home. The father sent her off to the
village, having the promise of his wife to bring their sick daughter back to Moscow, at such
time when he received news of the arrival of the professor. On 21 February 1881, they
received a telegram, that the professor had arrived in Moscow. Such news alarmed the sick
girl: would he, like the others, turn out to be powerless to help?
The mother, having decided to go on the following day, and pointing to the family image of
the Mother of God, said to her daughter: "Masha [a diminutive for "Maria"], tomorrow we go
to Moscow, take the image of the Mother of God, let us clean its cover and pray harder before
our Mediatrix. Ask, that we make a good trip and that thy illness be cured." The sick girl
herself, having lost hope in worldly physicians, placed all her hope in God and entrusted her
fate to Heavenly help. This icon had long before been known as wonderworking. According
to tradition, it particularly aided young women, who recoursed to it in prayer to have an happy
family. And with this too was the custom, to clean the cover of the icon, and the one praying
would wipe it with cotton or linen. Pressing the holy icon to her bosom, the sick girl, with the
help of her mother, rubbed at it and poured out all the burden of her infirmity, and sorrow and
despair of soul before the countenance of the Mother of God. And the ardent and intense
prayer of the sick girl was heard. She at once felt the strength in her hands and her feet and
she cried out loudly: "Mama! Mama! I feel my feet! Mama, I feel my hands!" She tore off the
metal braces and bandages and began freely to walk about the room, all the while continuing
to hold on reverently to the image of the Mother of God in her handSaint The parish priest
was summoned at once and a molieben of thanksgiving was made before the image of the
Mother of God. The joyous event quickly became known throughout all the surrounding
villageSaint The mother set off to Moscow with her now healthy daughter and took with them
the holy image of the Mother of God. News of the healing quickly spread about Moscow and
people began to throng in numbers to the hotel at first, and then to the church, where they had
transported the icon. From the icon occurred yet several more healingSaint When the family
returned home to Kozel'schina, all the surrounding areas had already learned about the
healings from the Kozel'schansk icon of the Mother of God done at Moscow, and many
gathered to venerate the icon. To keep the icon at home at longer was impossible, and with the
decision of His Grace Ioann, Archbishop of Poltava, on 23 April 1881 the icon was
transferred to specially constructed temporary chapel. Every day from early morning there
was never a silent moment before the image, with the singing of moliebens and reading of
akathistSaint
In 1882 a church was built, and by the confirmation of the Most-Holy Synod of 1 March 1885
a women's monastery was established – on 17 February 1891 transformed into the women's
monastery in honour of the Nativity of the MostHoly Mother of God.
At the present time the Kozel'schansk Icon of the Mother of God is located in the
Krasnogorsk Pokrov (Protection) women's monastery (Kiev diocese). And for the
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Kozel'schansk Icon of the Mother of God there has been compiled a Service (on 21 February)
and an akathist.
Lecture de l’Epître
Heb IX : 1-7
9.1 La première alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre.
9.2 Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient
le chandelier, la table, et les pains de proposition. 9.3 Derrière le second voile se trouvait la
partie du tabernacle appelée le saint des saints, 9.4 renfermant l'autel d'or pour les parfums, et
l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant
la manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. 9.5 Au-dessus de l'arche
étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Ce n'est pas le
moment de parler en détail là-dessus. 9.6 Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs
qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle; 9.7 et dans la
seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu'il
offre pour lui-même et pour les péchés du peuple.
Lecture de l’Evangile
Luc X : 38-12, XI : 27, 28
10.38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme,
nommée Marthe, le reçut dans sa maison. 10.39 Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant
assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 10.40 Marthe, occupée à divers soins
domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour
servir? Dis-lui donc de m'aider. 10.41 Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et
tu t'agites pour beaucoup de choses 10.42 Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la
bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
11.27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit:
Heureux le sein qui t'a porté! heureuses les mamelles qui t'ont allaité! 11.28 Et il répondit:
Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent!
RÉFLEXION - Qu'est-ce que dire la bonne aventure?
Il y a trois sortes de croyances qui ont leur origine dans les pratiques divinatoires : la croyance
dans le hasard aveugle, la croyance dans les choses et la croyance dans la toute puissance des
esprits des ténèbres. A travers cette divination, les évènements sont prophétisés, la puissance
des choses est distincte et un serment est juré aux esprits de ténèbres. Il n'y a pas une seule
croyance qui n'ait aussi décisivement condamné et rejeté la divination comme l'a fait la Foi
chrétienne; pas une seule croyance, sauf le Christianisme qui soit libre et pure de la
divination. Les autres croyances sont, plus ou moins, de la divination et certaines ne
consistent qu'en de la divination. La divination signifie soumettre l'homme à des choses et des
êtres inférieurs à l'homme. De cela, on peut dire que la divination pourrait être appelée
croyance dans la ténèbre. C'est pour cela que le Saint Apôtre Paul dit : "Evite les mythes
profanes et sots. Entraîne-toi à la dévotion" (1Timothée 4,7). Le Christianisme est la Foi de
lumière dans deux sens : d'abord parce qu'il élève l'homme au-dessus du hasard, au-dessus de
toutes choses et au-dessus des esprits de ténèbres; ensuite parce qu'il ne soumet l'homme
uniquement qu'à l'Autorité du Vivant, Sage et Tout-Puissant Dieu. Le Dieu Omniscient existe,
c'est pour cela que le hasard aveugle n'existe pas. Dans l'union avec ce Dieu Vivant et
Omniscient, l'homme peut être exalté plus que toutes les autres créatures et plus puissant que
tous les esprits des ténèbres.
HOMÉLIE - Au sujet du jeûne et de la prière.
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"Cette sorte ne s'expulse par rien que par la prière et le jeûne" (Saint Marc 9,29).
Voici la prescription salvatrice du plus grand Médecin de l'âme humaine. Voici le remède
testé et prouvé. Il n'y a pas d'autre remède pour la démence. Quel type de maladie est-ce
donc? C'est la présence et la domination d'un esprit du mal dans un homme, un dangereux
esprit du mal qui oeuvre pour tenter de détruire en définitive et le corps et l'âme de l'homme.
Le garçon que notre Seigneur a libéré d'un esprit mauvais; cet esprit du mal l'avait maintes
fois jeté au feu, maintes fois à l'eau, uniquement pour tenter de le détruire.
Tant que l'homme se contente de philosopher au sujet de Dieu, il est faible et complètement
sans défense contre l'esprit du mal. L'esprit du mal ridiculise les faibles sophismes de ce
monde. Mais aussitôt que l'homme commence à jeûner et à prier Dieu, l'esprit mauvais se
remplit d'une peur indescriptible. En aucun cas cet esprit du mal ne tolère le doux parfum de
la prière et du jeûne. Le bon goût et l'arôme le choquent et l'affaiblissent à l'extrême. En
l'homme qui ne fait que philosopher à propos de la Foi, il y a un grand espace en lui pour les
démons. Mais en l'homme qui sincèrement commence à prier Dieu et à jeûner avec patience et
espoir, cela devient étroit pour le démon, étriqué et il doit fuir un tel homme. Contre certaines
maladies corporelles, il n'existe qu'un seul remède. Contre la plus grande des maladies de
l'âme, la possession démoniaque, il existe deux remèdes qui doivent être utilisés
conjointement : le jeûne et la prière. Les Apôtres et les Saints jeûnent et prient Dieu. C'est
pourquoi ils sont puissants contre les esprits mauvais.
Ô Jésus-Christ Plein de Grâce, Notre Médecin et Aide dans toutes les misères, renforce-nous
par la Puissance de Ton Esprit-Saint afin que nous soyons aptes à suivre Tes Préceptes
Salvateurs concernant le jeûne et la prière pour l'amour de Notre Salut et le Salut de nos
prochains.
A Toi soit la Gloire et la Louange, à jamais. Amen.
Saint Nicolas Velimirovitch, Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

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