lundi 30 avril 2012

Vie de Saint Antipas de Pergame et autres Vies de Saints.

11 – 24 avril 2012 Cycle mobile (Pascalion): Mardi de la Deuxième Semaine Lecture de l’Epître Actes IV : 1-10 4.1 Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple, et les sadducéens, 4.2 mécontents de ce qu'ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts. 4.3 Ils mirent les mains sur eux, et ils les jetèrent en prison jusqu'au lendemain; car c'était déjà le soir. 4.4 Cependant, beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, et le nombre des hommes s'éleva à environ cinq mille. 4.5 Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les scribes, s'assemblèrent à Jérusalem, 4.6 avec Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race des principaux sacrificateurs. 4.7 Ils firent placer au milieu d'eux Pierre et Jean, et leur demandèrent: Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela? 4.8 Alors Pierre, rempli du Saint Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et anciens d'Israël, 4.9 puisque nous sommes interrogés aujourd'hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, 4.10 sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus Christ de Nazareth, que vous avez été crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Lecture de l’Evangile Jean III : 16-21 3.16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 3.17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 3.18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 3.19 Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. 3.20 Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; 3.21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. Cycle fixe : Commémorations SAINT JACQUES DE ZHELEZNY BOR (+ 1442) 11 avril – 5 mai (invention) Fils du boyard Anosov (ou Amosov) qui avait ses terres à Kostroma en Galicie, il naquit dans la seconde moitié du quatorzième siècle. Encore jeune homme, il alla voir Saint Serge de Radonège, reçut de lui la tonsure monastique et vécut plusieurs années à la Laure de la Sainte Trinité. En 1392, le Moine Jacques s'installa dans une dense forêt à proximité de mines de fer en un lieu appelé Sapins de Fer sur les bords du fleuve Tebza. Sa Sainteté fut vite connue alentours. En 1415, l'épouse du Grand-Prince Vasili Dmitrievitch (1389-1425), Sophie Vitovtovna (Synclétique dans la vie monastique, + 1453), enceinte, tomba gravement malade avant de pouvoir accoucher. Le Grand-Prince envoya un message au Moine Jacques le suppliant de prier pour son épouse et demandant si elle vivrait. Le Moine lui demanda de prier le Saint Martyr Longin et lui prédit l'heureuse naissance d'un fils, Vasili. (En 1450, son fils, le Grand2 Prince Vasili Vasilevitch (1425-1462) après sa victoire contre le prince Dimitri Shemyaka, visitera le monastère du Moine Jacques et y priera avec reconnaissance). Le Prince Vasili Dmitrievich, plein de reconnaissance, récompensera généreusement le Moine Jacques en lui donnant de quoi bâtir sur son lieu d'Ascèse un monastère avec une église dédiée au Saint Prophète Jean le Précurseur. En 1429, les Tatars de Khazan dévastèrent la région de Galice. Le Moine Jakob se cacha dans la forêt avec ses disciples. Quand ils revinrent, tout était détruit et il fallait tout reconstruire. Il rebâtit une église dédiée à Saint Nicolas et il creusa des étangs avec ses frères. Une Règle de stricte vie commune fut introduite à l'exemple du Monastère de la Laure de la Trinité-Saint- Serge. Nombre de gens affamés et ruinés, victimes des Tatars, furent nourris au monastère. Après de longues années d'efforts communs, les Moines demandèrent au Moine Jacques de devenir leur Higoumène. Il accepta humblement leur requête, il voyagea vers Moscou où il reçut la dignité de la prêtrise. Le Moine remit pieusement son âme à Dieu en vénérable Ancien le 11 avril 1442 et fut enseveli dans l'église de Saint Jean le Précurseur dans le monastère qu'il avait fondé. SAINT HIEROMARTYR ANTIPAS L'EVEQUE DE PERGAME (+92) En ce jour, le Saint Evêque Antipas de Pergame fut martyrisé. Il était disciple de Saint Jean l'Evangéliste (Apoc. 2). Domitien lança une persécution et tua les Chrétiens parce qu'il avait entendu qu'ils disaient que Christ était le Dieu et leur Roi. Ce Saint était l'un d'entre eux. Il fut gravement torturé 3 mais n'en fut que plus ferme dans la Foi. Durant son emprisonnement, Saint Jean l'Evangéliste lui envoya un message pour le réconforter et le renforcer. Dans son message, il l'appelle Prêtre fidèle et Bon Berger. Finalement, l'empereur le fit placer dans un taureau de bronze et allumer le feu sous lui jusqu'à ce qu'il délivre son âme dans la main du Seigneur. Les fidèles emportèrent son corps et le placèrent avec de grands honneurs dans l'église. ou Le Saint et Glorieux Martyr Antipas était contemporain des Saints Apôtres et avait été placé par eux à la tête de l'Eglise de Pergame. Au temps de la persécution de Dométien (vers 83) alors qu'il était très âgé, le Saint Evêque fut arrêté par les païens auxquels les démons avaient révélé qu'il ne leur était plus possible d'accepter leurs sacrifices car la prière d'Antipas les repoussait de la ville. Le Saint fut donc traîné devant le gouverneur qui tenta de lui faire renier le Christ sous prétexte que le culte des idoles était plus ancien et plus respectable que cette religion nouvelle prêchée par des pêcheurs et des gens de rien. Pour toute réponse, Saint Antipas rappela au magistrat l'histoire de Caïn qui, bien qu'il fût l'ancêtre du genre humain, n'en reste pas moins abominable et méprisable à cause du meurtre de son frère. De même, les croyances et les cultes helléniques, bien qu'antérieurs dans le temps, n'en sont pas moins méprisables pour ceux qui ont reçu, en ces derniers temps, la Révélation de la plénitude de la Vérité. En entendant ces paroles, le gouverneur et les païens présents éclatèrent de fureur et jetèrent le Saint dans un boeuf d'airain rougi au feu. Au coeur de cette fournaise, Saint Antipas élevait une ardente prière vers le Seigneur et lui rendait Grâces de souffrir pour témoigner que l'Amour de Dieu est plus fort que la mort. Il demanda aussi au Christ d'accorder à tous ceux qui invoqueront Son Nom la délivrance des maladies, en particulier des maux de dents et à tous ceux qui célébreront avec dévotion sa mémoire annuelle le pardon des péchés et la Faveur Divine au Jour du Jugement. Ayant obtenu cette faveur, il remit son âme au Seigneur. Son corps fut enseveli dans l'église de Pergame et un baume aux propriétés thérapeutiques se dégagea de son tombeau pendant de longues années pour la consolation des Chrétiens de la cité et des nombreux pèlerins qui de toutes parts venaient le vénérer. Quelque temps après le martyre de Saint Antipas, Saint Jean le Théologien témoigna de lui au Nom du Christ dans son Apocalypse, en disant : "Ecris à l'Ange de l'Eglise de Pergame : Voici ce que dit Celui Qui a le glaive aigu à deux tranchants : Je sais où tu habites, là où se trouve le trône de satan : mais tu es fermement attaché à Mon Nom et tu n'as point renié Ma Foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle, fut mis à mort chez vous où Satan habite." (Apoc. II:12-13)* *D'après ce texte qui s'adresse à l'Evêque (Ange) de Pergame, il ne semble pas que Saint Antipas fût l'Evêque de la cité. SAINT ERMITE GUTHLAC DE CROYLAND (+714) 11 avril – 26 et 30 août (translation) Né en Mercie vers 673, il naquit au Ciel à Crowland dans le Lincolnshire en Angleterre en 714. Originellement fêté le 12 avril, la fête de sa Translation est au 30 août; on le commémore 4 aussi le 26 août. Comme jeune homme de sang royal du clan des Guthlacingas, Guthlac avait été soldat neuf ans durant, combattant pour le Roi Ethelred de Mercie. A l'âge de vingt-quatre ans, il renonça tant à la violence qu'à la vie du monde et devint Moine dans la double Abbaye de Repton qui était dirigée par l'Abbesse Elfrida. Même en ces jeunes anées, sa discipline était extraordinaire. Certains des Moines ne l'aimaient pas parce qu'il refusait tout vin et toute boisson enivrante. Mais il passait outre ces critiques et finit par gagner le respect de ses frères. Après deux ans dans le Monastère, cela lui sembla un lieu trop agréable. Lors de la fête de Saint Barthélémy vers 701, il trouva un endroit reclus, humide et désagréable sur la rivière Welland dans les Fens et qu'on ne pouvait atteindre qu'en bateau; il y vécut en Ermite le restant de sa vie, cherchant à imiter les rigueurs des Pères du Désert. Ses tentations rivalisèrent les leurs. Des sauvages sortirent de la forêt et le battirent. Même les corbeaux lui volèrent le peu qu'il avait. Mais Guthlac était patient, même avec les créatures sauvages. Petit à petit, les animaux et les oiseaux commencèrent à lui faire confiance comme à un ami. Un Saint Homme appelé Wilfrid visita Guthlac un jour et fut étonné de voir deux hirondelles se posant sur ses épaules puis lui sautillant dessus. Guthlac lui dit : "N'as-tu pas appris, frère que celui qui aura mené une vie conforme à la Volonté de Dieu, les bêtes sauvages et les oiseaux lui deviendront intimes comme pour ceux qui quittent le monde, les Anges se rapprochent?" Apparemment, Guthlac eut aussi une vision de Saint Barthélémy, son Protecteur. Il ne restera pas seul dans son refuge. En effet il aura plusieurs disciples : Saints Cissa, Bettelin, Egbert et Tatwin qui auront une cellule proche de la sienne. L'Evêque Hedda de Dorchester l'ordonnera à la prêtrise durant une visite. Le Prince exilé Ethelbald venant souvent le voir pour un conseil, apprendra de Guthlac qu'il porterait un jour la couronne des Merciens. A l'article de la mort, Guthlac fit quérir sa soeur Sainte Pega qui était Recluse dans le même voisinage (Peakirk ou église de Pega). L'Abbesse Edburga de Repton lui envoya un linceul et un cercueil de plomb. Un an après sa Naissance au Ciel, le corps de Guthlac fut exhumé et trouvé incorrompu. Bien vite son tombeau dans lequel sa soeur avait aussi placé son Psautier et son fouet devint populaire. Lorsque ensemble le Roi Wiglaf de Mercie (827-840) et l'Archevêque Ceolnoth de Canterbury (qui avait été guéri par Guthlac de la fière paludéenne en 851) devinrent ses fidèles, le culte de Guthlac grandit et se répandit. Un Monastère fut fondé sur l'emplacement de l'ermitage de Saint Guthlac qui se développa en la grande Abbaye de Crowland dans laquelle ses Vénérables Reliques furent transférées en 1136 par les papistes qui opérèrent une nouvelle translation en 1196. On peut aller de nos jours en pèlerinage sur le site qui est très intéressant mais dont il ne reste hélas rien de l'époque du Saint car tout fut détruit par les envahisseurs païens qui ravagèrent la région à l'époque. Ceux qui ont fréquenté Cambridge se souviendront que leur université fut fondée sous l'inspiration de l'Abbé de Crowland et comme le rappelle Sabine Baring-Gould, cela fait donc de Saint Guthlac le Père Spirituel de cette université. La Vita de Guthlac fut rédigée en latin par Félix, un quasi contemporain. D'autres furent composées en vieil anglais, en vers comme en prose. Avec Saint Cuthbert, Guthlac fut un des Saints Ermites les plus populaires dans l'Angleterre d'avant la Conquête. 5 Extrait de l'Acathiste (en anglais) http://www.orthodoxengland.btinternet.co.uk/akaguth.htm Prière à notre Saint Père Théophore, Guthlac de Crowland et des Landes : "Ô bien-aimé Père Guthlac, pendant que tu étais sur terre, tu vis le futur comme s'il était présent, les choses éloignées comme si elles étaient proches, les coeurs et les pensées des hommes comme s'ils étaient les tiens. Nous savons que cela te fus accordé par Dieu avec Qui tu étais toujours en communion mystique par la prière et avec Qui tu demeures à jamais. Puisqu'un jour avant même qu'ils ne puissent te parler, tu entendis les demandes de tes disciples et de ceux qui venaient à ta suite, écoute de même nos prières et apporte-les au Seigneur. Tu es parti pour la Vie Eternelle dans l'autre monde et pourtant en Vérité tu n'es pas loin de nous car les Cieux sont plus proches de nous que notre propre âme. Accorde-nous, à nous qui sommes perturbés et plongés dans le péché, la même compassion dont tu fis autrefois preuve à ceux qui vinrent te trouver dans la solitude du Fenland. Donne-nous, à nous qui sommes plongés dans le péché, la confusion et la désespérance, la même instruction ferme et cependant aimante dont tu gratifias autrefois ton troupeau de prédilection. En toi nous voyons la vivante ressemblance avec Notre Créateur, l'esprit vivant de l'Evangile, un second Apôtre Barthélémy et la fondation de notre Foi. Dans la vie pure que tu as vécue, nous voyons un modèle de vertu, une source d'instruction et d'inspiration pour ceux qui luttent dans la vie ascétique. Contemplant la Grâce qui te fut accordée, nous savons que Dieu n'a pas abandonné Son Peuple. C'est plutôt nous qui nous sommes éloignés de Lui et ainsi devons retrouver la ressemblance de la Divinité comme tu l'as fait. Par ton intercession, Ô bénit, accorde que nous puissions augmenter nos efforts vers Notre Patrie Céleste, plaçant notre attente dans les Choses d'En-Haut, menant le labeur dans la prière et livrant la guerre aux attaques de notre nature déchue. Fais appel à la Miséricorde de Dieu afin que nous puissions un jour te rejoindre dans Son Royaume. Car notre plus profond désir est de vivre pour toujours avec Lui le Père, le Fils et l'Esprit Saint, maintenant et dans les siècles sans fin. Amin." SAINT EUTHYME DE SYANZHEMA (+1456) ET SON DISCIPLE SAINT CHARITON DE SYANZHEMA (+1509) 28 septembre (Chariton) - 20 janvier (Euthyme) - 11 avril (ensemble) 6 SAINT EUTHYME DE SYANZHEMA Saint Euthyme naquit en Vologda et reçut la tonsure monastique au Monastère du Sauveur sur le Lac Kuben. Il vécut un temps comme Solitaire dans une cellule sur la rivière Kuben puis donna l'emplacement à Saint Alexandre de Kushta et partit pour Syanzhem où il fonda le Monastère de l'Ascension et en devint l'Higoumène. Saint Euthyme s'endormit vers l'an 1465 après avoir nommé Saint Chariton comme son successeur. L'histoire de l'apparition de ses Précieuses Reliques fut indiquée au seizième siècle par l'Evêque Ioasaph de Vologda, un Hagiographe connu de son époque. ou The Monk Evphymii and his disciple the Monk Khariton asceticised at the River Syanzhema during the close of the XV to the beginning XVI Centuries. The Monk Evphymii came to the Spasokamensk monastery from the Volokolamsk outskirts. For a long time he continued as a novice-obedient at the monastery, but later he settled on the eastern shore of Lake Kuben near the mouth of the River Kushta. Amidst the impenetrable swamps and dense woods there, the Saint built himself a small cell, wherein he asceticised in total solitude. After a certain while there came to him the Monk Alexander of Kushtsk (+ 1439, Comm. 9 June), who also had set out from the Spasokamensk monastery and at first settled at the River Syanzhema. The Monk Alexander besought the Monk Evphymii to switch cells with him, since he was seeking a place of complete quiet. Transferring himself over to the River Syanzhema, the Monk Evphymii did not refuse the local people his spiritual counsel and guidance. And there too the Monk Khariton came to him. The Monk Evphymii built a church in honour of the Ascension of Christ and made next it a monastery. At Rostov, under Sainted Archbishop Dionysii (1418-1425), he received the permission to build, and evidently, he also received there the priestly dignity and was made hegumen of the monastery started by him. Both monks were an example to the brethren in prayer, and in the works of construction and supervision. They made do with such food and clothing, as even the brethren reckoned worthless. In temple the Monk Evphymii stood in fear and trembling, and the brethren often saw upon his face tears of tenderness. Working at hand-crafts, the monk always sang psalms. The Monk Evphymii died in about the year 1465, though the actual day of his death is unknown. His successor as hegumen was his beloved disciple – the Monk Khariton. For more than 40 years he continued the work at the monastery, and he died in old age on 11 April 1509. Both monks were buried at the Ascension church. The memory of the Monk Evphymii is celebrated also on 20 January, and that of the Monk Khariton on 28 September, on the days of their Saints-names in common. SAINT ANACHORETE PHARMUPHIOS (OU PARMUTHIUS) D'EGYPTE (+4°.S.) The Monk Pharmuphios lived during the IV Century at that wilderness monastery, where within a well asceticised the Monk John (Comm. 29 March), to whom the Monk Parphumios gave food. SAINT ABBÉ MACHAI (OU MACCAI) DE BUTE (+5°.S.) 7 Machai, un disciple de Saint Patrick, fonda un monastère sur l'Île de Bute. Il y servit comme premier Abbé et mena plusieurs missions d'évangélisation depuis ce monastère. 4 octobre (invention) – 11 avril SAINT EVEQUE BARSANUPHE DE TVER (+ 1576) Saint Barsanuphe de Tver est né en 1495. En 1567, il est ordonné Evêque de Tver. Il rendit son âme à Notre Seigneur au Monastère de la Transfiguration qu'il avait construit dans la cite de Kazan en 576. ou INVENTION DES PRECIEUSES RELIQUES DE SAINT BARSONOPHIUS L'EVEQUE DE TVER (+1576) EN 1595 Saint Barsanuphe était fils de Prêtre. Dans sa jeunesse il fut fait prisonnier par les Tatares de Crimée et passa trois années en captivité, apprenant à cette occasion leur langue. Après sa libération, il entra au Monastère du Saint-Sauveur à Moscou dont il fut nommé Higoumène en raison de sa vie ascétique et de sa Sainteté. Transféré à Kazan pour aider Saint Gouri, il fonda le Monastère de la Transfiguration où il rayonna par sa Sainte vie. Grâce à sa connaissance de la langue tatare et de la science médicale, il put venir en aide aux foules qui venaient à lui pour obtenir la guérison de leurs maux et il en profitait pour délivrer aussi leurs âmes de l'ignorance par la Grâce du Saint-Esprit. Consacré Evêque (et Métropolite) de Tver en 1567, il n'en continua pas moins sa vie ascétique et dans sa vieillesse, il revint à son Monastère de Kazan où il reçut le Grand-Habit et s'endormit dans le Seigneur le 11 avril 1576. On découvrit alors que pendant toute sa vie le Saint avait porté de lourdes chaînes sur le corps. Le 4 octobre 1596, le Métropolite de Kazan Hermogène fit procéder à la Translation des Précieuses Reliques des deux Saints Hiérarques et depuis leur mémoire principale est célébrée à cette date. 8 SAINT ABBÉ MAEDHOG (OU AEDHAN, AEDHAN, MOGUE) DE CLONMORE (+6°.S.) L'Abbé irlandais Saint Maedhog de Clonmore, était étroitement associé aux Saints Onchu et Finan. Tropaire de Saint Maedhog ton 3 Tu gouvernas ton Monastère de Clonmore/ Durant l'Age des Saints en Irlande, Ô Saint Abbé Maedhog./ Prie le Christ Notre Dieu afin que nous aussi puissions trouver la Grâce/ De vivre dans la Foi et la pénitence,/ Afin de pouvoir atteindre le Salut. SAINTE GODEBERTE (OU GODEBERTHE) À NOYON, VIERGE (+ 695) Godeberte naquit vers 640 selon les uns près d'Amiens à Boves à la Neuville-au-Bois selon les autres, d'après l'ancienne tradition locale conservée dans ce dernier village. Ses parents, nobles et Pieux, prirent un grand soin de son éducation et comme elle se comportait d'ellemême de manière fort vertueuse, elle passa sa jeunesse, suivant l'étymologie de son prénom dans un zèle et un Fervent Amour pour Dieu car Godeberte signifie ferveur. Elle se confiant grandement en l'intercession des Saints et dans la Puissance du Signe de la Croix. Dès qu'elle fut en âge d'être mariée, elle ne manqua pas de partis avantageux. Ses parents, néanmoins, n'osèrent donner parole à personne sans la permission du Roi,* de la libéralité duquel ils tenaient leur domaine. * Clotaire II ou Clovis II Tandis que cette affaire se traitait devant le Roi et que chacun attendait sa volonté pour savoir à qui la jeune fille serait donnée, le Saint Evêque Eloi de Tournai et Noyon se présenta au milieu de la compagnie et poussé d'un Mouvement Divin, donna son anneau d'or à la Vierge Godeberte, la fiançant par ce moyen et en présence du Roi et de ses parents à Notre Seigneur Jésus-Christ, l'Unique Epoux des Vierges. On admira cette action du Saint Evêque et chacun en parlait selon ses sentiments mais on vit bientôt qu'il avait été inspiré du Saint-Esprit car à la même heure, la jeune Godeberte se sentit embrasée d'une si vive flamme de l'Amour Divin que, méprisant le monde, foulant aux pieds toutes ses vanités et renonçant à tous les plaisirs du corps, elle supplia de tout son coeur le Saint Evêque de la consacrer à Dieu et de lui donner le voile des Vierges, ce qu'il lui accorda. Elle le choisit aussi pour son Père Spirituel. Touché d'une si pieuse résolution, le Roi de France assista à la cérémonie et céda le palais qu'il avait au faubourg de Noyon* à Sainte Godeberte avec un oratoire de Saint-Georges afin qu'elle s'y retirât et y servit Dieu en compagnie de douze autres filles dont elle entreprit la direction suivant l'ordre et la Règle que leur prescrivit Saint Eloi (656). * Le palais donné par le Roi Clovis II à Sainte Godeberte se trouvait à l'endroit où est aujourd'hui l'hôtel du Chevalet place du Blé (1872). Sainte Godeberte vécut ainsi avec ses filles dans la solitude ne conversant qu'avec Dieu, passant les nuits en prières et menant une vie d'Ascète dans le jeûne et les austérités. Sa vie tout entière était une perpétuelle offrande au Seigneur Qui la récompensa par la conversion des païens qui avaient jusque-là résisté aux lumières de la Foi* et par la puissance des Miracles qui ont rempli cette vie toute merveilleuse. * Il est certain qu'une partie du Noyonnais et Tournaisis était encore plongée, au septième siècle dans les ténèbres du paganisme. Nous en voyons une preuve évidente dans le traité composé par Saint Eloi sous le titre de "de Rectitudine conversationis." Il y engage son peuple à ne point pratiquer les cérémonies des païens, à ne 9 pas observer les Augures, à ne pas invoquer les noms de Neptune, de Diane et de Minerve, à ne rendre aucun culte aux Termes, aux fontaines, aux arbres etc. Une horrible peste sévissait à Noyon et riches et pauvres, enfants et vieillards, gens de toutes classes, tous tombaient sous ses coups. Ceux qui pouvaient fuir laissaient leurs maisons abandonnées et la contagion était si foudroyante qu'on n'osait point toucher aux cadavres pour leur rendre les derniers honneurs de la sépulture. Voyant la désolation qui régnait dans la ville, Godeberte engagea le clergé à prescrire un jeûne de trois jours. A l'exemple de Judith exhortant les habitants de Béthulie, elle exaltait l'efficacité de la pénitence, Mystère salvateur qui lave les souillures de l'iniquité. Elle rappelait l'histoire de David rentrant en Grâces auprès du Seigneur, du reniement du Saint Apôtre Pierre pardonné, de la conversion du bon larron et de Marie-Madeleine noyant dans ses larmes les souvenirs du passé. On se rendit aux prières de Godeberte et après trois jours de jeûne rigoureusement observés, le fléau destructeur cessa ses ravages. A quelque temps de là, probablement en 676, un violent incendie menaça d'embraser la cité tout entière. Godeberte, épuisée par les austérités, gisait sur son lit de douleurs mais son abattement physique n'altérait point la sérénité de son esprit ni l'ardeur de ses prières. Cependant l'incendie, propageant ses ravages, gagnait les abords de la basilique de la Mère de Dieu. On ne comptait plus que sur Dieu pour assurer le Salut de cet édifice construit par Saint Médard et chacun fuyait le théâtre effrayant du sinistre. Godeberte oubliant alors ses souffrances, se fit transporter sur une chaise au foyer même de l'incendie, se signa du Signe de la Croix et arrêta soudain l'activité des flammes. Ce fut également par un Signe de Croix, formé sur les yeux d'une aveugle nommée Transirique que Godeberte rendit la vue à cette pauvre femme qui avait mis en elle toute sa confiance. L'aveugle fit ses voeux dans le Monastère de Noyon, montrant de la sorte que la Grâce avait illuminé son âme en même temps que la lumière du jour avait éclairé ses yeux. Bien différente était Vulgude. Entrée dans ce même monastère pour y pratiquer la perfection, elle le scandalisait par l'aigreur de son caractère et par ses désobéissances. Un jour, elle alla même jusqu'à injurier grossièrement son Abbesse. Celle-ci, indignée, lui cracha au visage. L'incorrigible soeur devint soudain aveugle et resta dans ce misérable état jusqu'à la fin de ses jours. "Le bon et naïf Le Vasseur," dit l'abbé papiste Laffineur, "a trouvé jusqu'à dix raisons pour justifier cet acte de Sainte Godeberte. Si cette sévérité de Godeberte paraît étrange, on pourra rappeler que les Saints, inspirés de Dieu, ont des vues plus hautes que les nôtres; que si un médecin sacrifie un membre pour sauver les autres, on comprend que Sainte Godeberte pour corriger une soeur opiniâtre, l'ait frappée d'aveuglement afin de guérir son obstination et d'ouvrir son âme à une Lumière plus élevée que celle des yeux. Nous rappellerons encore que Saint Paul, au livre des Actes, a infligé pareil châtiment à Elymas dont la malice entravait la prédication de l'Evangile." Il ne faut pas confondre le sentimentalisme le plus malsain à l'Amour chrétien. La renommée de Godeberte s'étendit au loin et attira vers elle un grand nombre de malades qu'elle rendit à la santé mais le souvenir détaillé de ses Miracles n'est point parvenu jusqu'à nous. Godeberte remit son âme au Seigneur le 11 avril. Godeberte fut ensevelie près de son monastère dans l'oratoire de Saint-Georges qui devait prendre plus tard le nom des Saints Apôtres et être ensuite remplacé par une église dédiée sous son invocation. Dieu voulut témoigner de la Sainteté de Sa Fidèle Servante par le grand nombre de Miracles qu'Il accomplit bientôt sur son tombeau. On a toujours invoqué Sainte Godeberte dans les 10 calamités. Toutes les fois que dans les sécheresses ou les pluies excessives sa châsse fut exposée, on a vu les effets de la Protection de la Sainte SAINTS MARTYRS PROCESSE ET MARTINIEN, À ROME (+68) 11 avril - 2 juillet Lorsque le Saint Apôtre Pierre eut remporté sur Simon le Magicien son illustre victoire, il fut jeté dans la prison Mamertine avec le Saint Apôtre Saint Paul par le commandement du cruel Néron. Parmi les soldats qui furent chargés de les garder, Processe et Martinien étaient parmi les principaux. Comme ils furent témoins des merveilles que les Apôtres opéraient à tous moments sur les malades et les possédés qu'on amenait à leurs pieds, ils résolurent de se faire Chrétiens. S'adressant donc à eux, ils leur dirent : "Vénérables Serviteurs de Jésus-Christ, il y a déjà neuf mois que nous vous tenons dans cette prison par ordre de l'empereur. Comme il y a beaucoup d'apparence qu'il ne pense plus à vous, vous pouvez donc vous en aller où il vous plaira. Nous vous demandons une faveur avant que vous sortiez : nous conférer le Saint Baptême au Nom de Celui duquel vous faites de si grands prodiges." Les Saints Apôtres leur dirent que s'ils voulaient croire de tout leur coeur en la Très Sainte Trinité, ils pourraient euxmêmes faire de semblables merveilles. Les autres prisonniers ayant entendu, ils se mirent à crier tous ensemble : "Donnez-nous donc de l'eau par la Puissance de Jésus-Christ car nous sommes consumés de soif." Saint Pierre leur répondit que s'ils croyaient en Dieu le Père Tout Puissant, en Jésus-Christ Son Fils Unique et au Saint-Esprit, ils obtiendraient tout ce qu'ils demanderaient et faisant en même temps sa prière, il libéra par le Signe de la Croix qu'il imprima sur la roche tarpéienne où était située la prison, une fontaine d'eau vive qui n'a point cessé de couler jusqu'à présent et avec cette même eau, il baptisa Processe et Martinien et cinquante-sept autres prisonniers de l'un et de l'autre sexe. Le bruit de cette conversion s'étant bientôt répandu par toute la ville, Paulin, magistrat très illustre, fit arrêter Processe et Martinien et les fit comparaître dès le lendemain devant son tribunal. Quand ils furent en sa présence : "Quoi donc! Mes amis, avez-vous été si fous que d'abandonner les "dieux" de l'empire et le service de votre prince pour cette religion nouvelle que les Romains ne connaissent point? Revenez, je vous prie, à vous-mêmes et rentrez dans le culte des dieux tout puissants; ne quittez point les ornements de votre milice et rendez-vous recommandables par votre obéissance aux volontés de votre souverain; renoncez à cette folie que l'on vous a mise dans l'esprit et adorez les dieux immortels que vous avez reconnus dès votre enfance et dans la religion desquels vous avez été élevés." "Nous étions alors dans l'ignorance," répondirent les Généreux Confesseurs, "mais maintenant que nous avons été éclairés d'une Lumière d'En-Haut et que nous avons reçu les Sacrements de la Milice Céleste, nous faisons profession d'être Chrétiens et nous vous protestons que nous serons toute notre vie les Fidèles Serviteurs du Vrai Dieu Que les Bienheureux Saints Apôtres Pierre et Paul nous ont annoncé et ne vous attendez pas que nous soyons assez lâches pour abandonner un si juste parti. Vos menaces non plus que les supplices ne nous étonnent point et nous sommes tous prêts à mourir pour Notre Seigneur Jésus-Christ dont nous avons embrassé la Foi." Voyant bien par cette confession intrépide qu'il ne gagnerait rien sur eux et que ses paroles ne feraient aucune impression sur leur coeur que la Foi rendait invincible, Paulin leur fit casser les dents et rompre les mâchoires avec des cailloux. Mais ce supplice fut loin d'ébranler la constance des Saints Martyrs. Au contraire : yeux élevés au Ciel, ils chantaient de toute leur force des Cantiques de Louange pour remercier Dieu de la Grâce qu'Il leur accordait de souffrir pour la Gloire de Son Nom. Ensuite, le tyran ayant fait apporter une idole de Jupiter, leur commanda de lui offrir de l'encens sous peine d'endurer de nouveaux tourments. Mais les 11 Valeureux Athlètes de Jésus-Christ, méprisant les menaces de Paulin et au lieu de sacrifier à cette fausse divinité, la chargèrent d'injures et de crachats. Le juge, irrité, les fit à l'heure même appliquer à la torture. Leurs membres furent disloqués avec une cruauté inouïe et leurs côtés brûlés avec des plaques de fer ardentes. Ils furent si peu troublés que dans le fort de ce supplice, ils chantaient ces belles paroles : "Béni soit à jamais le Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ Qui nous a appelés à Sa Connaissance par les Bienheureux Apôtres Saint Pierre et Saint Paul!" Parmi les personnes qui regardaient cet horrible spectacle, il se trouva une dame romaine nommée Lucine qui les exhortait puissamment à la persévérance : "Généreux Soldats de Jésus-Christ, montrez que vous avez du coeur : n'appréhendez point des supplices qui passent en un moment, vous serez amplement récompensés de toutes vos peines." Pour les empêcher d'entendre les Pieuses Exhortations de cette Sainte Femme, on leur criait aux oreilles en déchirant leurs corps avec des scorpions : "Si vous voulez que nous cessions de vous tourmenter, obéissez aux ordres de l'empereur, ne refusez point de sacrifier aux dieux et nous vous laisserons en repos; ne différez pas davantage de reconnaître la religion de l'empire et vous serez mis en liberté." Mais Processe et Martinien, bien loin de se laisser toucher par ces paroles, se fortifiaient au contraire de plus en plus dans la Foi et dans l'Amour de Jésus-Christ et se moquaient des cruels tourments qu'on leur faisait endurer. Cependant, Dieu ne laissa point cette cruauté impunie car durant ce supplice, Paulin perdit l'oeil gauche et au lieu de reconnaître la Puissance du Vrai Dieu qui éclatait par ce premier châtiment, il fit resserrer plus étroitement les Saints Martyrs en prison pour les réserver à d'autres supplices. Trois jours après, le démon se saisit de son corps, le fit mourir et emporta son âme dans les enfers. Pompinius son fils, voulant venger son père, courut aussitôt au palais pour demander justice contre nos Saints Confesseurs de sorte que Néron ordonna à Césaire, préfet de la ville, de ne plus différer leur condamnation. Ce nouveau juge n'eut pas plutôt reçu cet ordre qu'il l'exécuta : les ayant fait conduire hors des murs de Rome, il leur fit trancher la tête sur la Voie Aurélienne auprès de l'aqueduc le 2 juillet de l'an 68 du Salut et la treizième année de l'empire de Néron. Leurs corps furent laissés au milieu de la campagne pour être dévorés par les chiens mais la vertueuse Lucine qui les avait suivis avec toute sa famille les ayant fait promptement enlever, les embauma avec de précieux parfums et les ensevelit dans son héritage où ils furent depuis transférés dans une église que l'on bâtit en leur honneur. Mais cette église ayant été ruinée, le Pape Pascal Ier fit transporter vers l'an 820 les Précieuses Reliques des deux Martyrs dans celle de Saint-Pierre au Vatican où elles sont conservées encore aujourd'hui. Saint Grégoire le Grand dans la trente-deuxième Homélie sur les Evangiles qu'il prononça devant le peuple au jour de leur fête et en présence de leurs Saintes Reliques, dit que les malades qui priaient à leur tombeau y trouvaient leur guérison et que ceux qui avaient la témérité d'y faire de faux serments étaient à l'heure même saisis du démon et que les énergumènes y trouvaient leur délivrance. Il rapporte aussi ce trait : une Femme Pieuse avait coutume de visiter souvent l'église des Saints Martyrs; comme elle en sortait un jour après avoir fait sa prière sur leur sépulcre, ils lui apparurent sous la forme de deux Moines qui s'approchant d'elle, lui dirent : "Tu nous visites maintenant et nous au jour du Jugement, nous te chercherons entre toutes les autres créatures pour te rendre tout le service que nous pourrons." Là-dessus, ce grand Pape romain exhorte les fidèles à invoquer ces deux Martyrs afin de les avoir pour défenseurs en ce jour terrible qui saisira de crainte les plus innocents. 12 11 – 18 avril SAINT JEAN L'ISAURIEN DISCIPLE DE SAINT GREGOIRE LE DECAPOLITE (+820) Originaire d'Isaurie et épris depuis sa jeunesse d'un Ardent Amour pour le Christ, il renonça à toutes les vanités de ce monde pour devenir disciple de Saint Grégoire le Décapolite. Il servit son Père Spirituel comme une Vivante Image du Seigneur puis devint un Moine exemplaire. Jean prit part aux glorieux combats de son maître pour la défense des Saintes Icônes pendant la persécution de Léon l'Isaurien. Il trouva le Repos Eternel en 820 et fut inhumé auprès de son ami Saint Joseph l'Hymnographe. ou The Monk John was born at the end of the VIII Century. At a young age he became a disciple of the Monk Gregory Dekapolites (+ c. 820, Comm. 20 November) and accepted monastic tonsure from him at the Soluneia (Thessalonika) monastery. Under the guidance of this experienced teacher, the Monk John attained to high spiritual accomplishment. When the emperor Leo the Armenian (813-820) renewed the persecution against Orthodox Christians because of their veneration of holy icons, the Monk Gregory Dekapolites together with the Monk Joseph the Writer of Church-Song (+ c. 863, Comm. 4 April) and his student the Monk John set off from Soluneia to Constantinople, to muster opposition to the Iconoclast heresy. In spite of persecution, for several years Saints Gregory and John fearlessly defended Orthodoxy, and preached veneration of holy icons. After many hardships the Monk Gregory died (in about the year 820), and soon after him his faithful student John also expired to the Lord. The Monk Joseph the Song-Writer transferred the relics of Saints Gregory and John and placed them in a church of Saint Nicholas the Wonderworker. SAINT HIEROMARTYR SILVAIN L'EVEQUE DE GAZA ET AVEC LUI 40 AUTRES MARTYRS DE PHENNO (+ 311) 14 octobre – 11 avril - 3 – 4 mai Il vint des environs de la ville de Gaza et fut soldat. Désirant servir le Roi du Ciel, il devint Prêtre et fut sacré Evêque de Gaza. Saint Silvain convertit nombre de païens au Christ. Durant la persécution contre les Chrétiens sous l'empereur Dioclétien, il fut emmené pour être jugé à la ville de Césarée. Il fut soumis à la torture et l'endura bravement puis fut condamné aux travaux forcés dans les mines de cuivre. Le Saint Evêque fut épuisé par ce travail mais demeura joyeux en esprit. Il ne cessa pas de prêcher le Christ à tous ceux autour de lui. Ceci rendit les païens enragés et ils le décapitèrent. Quarante Saints Martyrs qui crurent en Christ à la prédication du Saint Evêque, furent aussi martyrisés avec lui. Leur Naissance Céleste survient en 311. 13 ou D`après Eusèbe (Martyrs de Palestine, 13, 4), Silvain, originaire de Gaza dont il était Evêque, portait en lui le type de la prudence et le modèle authentique du christianisme. Depuis le premier jour de la persécution et pendant tout le temps qu'elle avait duré, il s'était distingué dans les combats de toutes sortes de confessions. Chef des Confesseurs qui soit à cause de vieillesse, soit à cause de mutilations ou d'autres infirmités du corps, étaient exempts de service dans les travaux, il avait été conservé pour ce moment afin qu'il pût devenir le sceau final de toute la lutte en Palestine. Condamné aux mines de Phenno, il était incapable d'un travail aussi dur et il fut décapité avec bon nombre d'autres, affligés de la même incapacité. Outre ce premier groupe, le martyrologe romain signale le même jour un autre groupe de trente-neuf Martyrs qui se trouvèrent dans les mêmes conditions conduits aux mêmes mines et assujettis à divers tourments avant de subir la décapitation. Les uns venaient d'Égypte, les autres de Palestine. La mémoire, inscrite au 4 mai, se trouve ailleurs au 14 octobre et plus rarement au 11 avril et au 13 mai. ou The Holy PriestMartyr Siluan, Presbyter of Gaza (IV), was a native of the city of Gaza, where he as presbyter. For his zeal in preaching the faith of Christ, he was banished to work at digging in the Palestinian city of Phena. In spite of many a tribulation, the Saint did not renounce Christ. He later received a Martyr's end: he was beheaded together with forty Christian soldiers. ou Saint Sylvanus came from the vicinity of the city of Gaza. In the world Sylvanus was a soldier. Wishing to serve the Heavenly King, he became a priest, and was ordained bishop of Gaza. Saint Sylvanus converted many pagans to faith in Christ. During the time of the persecution against Christians under the emperor Diocletian he was taken for trial to the city of Caesarea, he underwent torture and bravely endured it, and was then sentenced to harsh labour in the copper mines. At this work the holy bishop reached the edge of exhaustion, but always cheerful of spirit, he incessantly preached Christ to all those around him. This occurrence angered the pagans, who beheaded him. Such death there also accepted together with him 40 holy Martyrs, who through the words of the bishop believed in Christ. Their death followed in the year 311. Pious Lucina buried the bodies of the Martyrs. SAINT MOINE JACQUES DE BRYLEEVSK (+15°.S.) The Monk Jakov of Bryleevsk was a disciple of the Monk Jakov of Zheleznoborovsk (Comm. 11 April) and was a "trudnik" at his monastery (the word "trudnik" has two meanings: "truzhenik"-"toiler" and "posluzhnik"-"obedient"). He later founded the Bryleevsk wildernessmonastery in honour of the Entry into the Temple of the MostHoly Mother of God at a distance of 5 versts from the Zheleznoborovsk ForeRunner monastery, off in the direction of the city of Bua. The Monk Jakov died during the XV Century and was buried in the Entry into the Temple church. His memory is marked likewise on the Day of the Descent of the Holy Spirit upon the Apostles (i.e. Pentecost). SAINT ABBE AID D'ACHAD-FINGLAS 14 D'époque inconnue, l'Abbé Saint Aid d'Achard-Finglas, au Conté de Carlow en Irlande, pourrait être identique à Saint Aed Maedhog. Il est le Saint Protecteur d'une église, d'une abbaye et de plusieurs chapelles. St Antipas l'Evêque de Pergame Martyr sous Domitien (vers 83). -St Pharmouthios , Egyptien de nation, Ascète dans une grotte en Cappadoce au temps de la persécution de Dioclétien (début du IVème siècle). -St Jacques, Higoumène de Jeliezny-Borok-Sts Euthyme et Chariton, fondateurs du Monastère de l'Ascension près du fleuve Sianjéma dans la région de Vologda (Russie, 1465 et 1509). -St Barsanuphe l'Evêque de Tver(Russie 1576). -Sts Callinique de Tchernica l'Evêque de Rimnicu-Vilcea-Sts Procès et Martinien de Rome-St Chariton, Higoumène de Sianjemsk-St Algéric de Tours-Sts Syagre et Patrice, Martyrs à Lyon (IIème siècle). -St Domnion, premier Evêque de Salone en Dalmatie et huit soldats, Martyrs avec lui, probablement sous Dioclétien (entre 303 et 305). -St Sicaire l'Evêque de Lyon et confesseur (433). -St Machai, disciple de St Patrick, fondateur de monastère en Ecosse (Vème siècle). - Stes Tryphaine et Matrone, mortes en paix. -St Guthlac, ancien soldat devenu Moine puis ermite, en Angleterre (714). -St Georges, fondateur en 1091 du Monastère de St-Chrysostome sur l'Île de Chypre (XIIème siècle). -St Jakob, issu d'une famille de boyards de Galicie, fondateur du Monastère de Jélieznoborovsk(Russie 1442). -St Jakob, disicple de St Jakob de Jélieznoborovsk. -St Callinique, Higoumène de Cernica en Valachie puis père spirituel de nombreux monastères de la région de Bucarest l'Evêque de Râmnicu Vâlcea, fondateur du Monastère de Frasinei, thaumaturge et visionnaire, mort dans son ancien Monastère de Cernica où il s'était retiré après dix-sept ans d'épiscopat (1868).-Sts Pierre et Prochore, Martyrs (Russie 1918) Lecture de l’Epître Pas de Lecture ce jour Lecture de l’Evangile Pas de Lecture ce jour

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