jeudi 26 avril 2012

Vie de Sainte Lydie et autres Vies de Saints.

23 mars – 5 avril 2012 Cycle mobile (Pascalion): Jeudi de la Sixième Semaine du Grand Carême Il n’y a pas de Divine Liturgie ce jour en raison du Grand Carême Lecture de l’Epître Pas de Lecture ce jour Lecture de l’Evangile Pas de Lecture ce jour Cycle fixe : Commémorations 28 septembre – 23 mars SAINT NIKON DE LA LAURE DES PROCHES CAVERNES DE KIEV (+1088) Nikon fut compagnon de Saint Antoine des Cavernes et Père Spirituel de Saint Théodose. Ayant donné la tonsure monastique au boyard Barlaam et à l'eunuque Ephrem Nikon fut menacé par le Prince Izjaslav mais la Princesse son épouse transforma la rancoeur du Prince en Crainte de Dieu. Alors Nikon, le Saint homme, fut laissé en paix. Voulant orner l'église de Saintes Icônes, Nikon implora l'Assistance de Dieu. En réponse à ses prières, des iconographes grecs vinrent de manière inattendue de Constantinople à Kiev. Saint Antony et Saint Théodose apparurent en songe à ces iconographes et les dirigèrent vers Nikon à Kiev. Nikon fut loué pour sa courageuse Ascèse et sa sagesse spirituelle. Contre sa volonté, Nikon devint en ses vieux jours Higoumène de Pecer. Il se présenta au Seigneur en 1066. Ses Précieuses Reliques Incorrompues sont conservées à la Laure des Proches Cavernes de Kiev. 2 ou Le Moine Nikon était le premier disciple et Ascète avec le Moine Antony, le fondateur de la Laure des Cavernes de Kiev où il vint alors qu'il était déjà Prêtre. Au monastère, il recevait les voeux des novices parmi lesquels se trouvera le Moine Théodose. Pour avoir accepté les voeux monastiques de deux favoris du Grand-Prince Izyaslav –les Moines Varlaam et Ephrem–, Saint Nikon s'est attiré le courroux du Prince mais il refusa courageusement de les forcer à quitter le monastère. Quand de nombreux frères furent rassemblés au monastère, le Moine Nikon désira aller vivre dans la solitude et garder le silence et il se retira sur la Péninsule de Tmutarakan (sur les bancs orientaux des détroits de Kerchensk) et s'installa dans un endroit inhabité. Quand les nouvelles de sa vie ont commencé à se répandre à travers la région, se sont rassemblé autour de lui ceux souhaitaient vivre une vie monastique. Un monastère fut donc érigé avec une église dédiée à la Très Sainte Mère de Dieu. Quand il retourna au Monastère de la Laure des Cavernes de Kiev, le Moine Théodose le prit respectueusement comme Père Spirituel. Selon les mots du Moine Nestor le Chroniqueur, le Moine Théodose s'étant absenté, il confia tous les frères aux soins du Moine Nikon. Parfois il confiait au Moine Nikon l'instruction des frères à sa place. Souvent quand le Moine Nikon reliait des livres, le Moine Théodose s'asseyait près de lui et préparait le fil nécessaire pour la reliure. Quand le Prince Svyatoslav chassa son frère Izyaslav hors de Kiev, le Moine Nikon partit à nouveau parti au monastère qu'il avait fondé. Il revint sous l'Higoumène Stéphane. Après le retrait de l'Higoumène Stéphane de la Laure des Cavernes de Kiev, Saint Nikon fut choisi pour en devenir l'Higoumène. Il oeuvra beaucoup pour enrichir son monastère avec des écrits et des mosaïques. Saint Nikon naquit au Ciel très âgé (+1088) et fut enseveli dans les Proches Cavernes près du Saint Moine Antony. SAINT EVEQUE EUSEBE II DU TRICASTIN (+VERS 600) A Saint-Paul-Trois-Châteaux, le Saint Evêque Eusèbe, deuxième de ce nom qui avant son épiscopat, souscrivit au Quatrième Concile de Paris où il avait été envoyé par Victor, son prédécesseur (mentionné par Grégoire de Tours.) Saint Eusèbe est célèbre par sa charité. Cette vertu qui doit faire le caractère d'un bon pasteur, paraissait en lui avec beaucoup d'éclat. Elle fut le présage et la cause de son élévation au souverain sacerdoce : un jour qu'il avait écouté les plaintes des pauvres, il fut tout à coup proclamé Evêque par le peuple et le clergé. Sa vie était si Sainte qu'on ne faisait pas difficulté de le comparer aux Apôtres. Comme eux, il prêcha sans relâche la Parole de Dieu; il eut la consolation et la gloire de porter en double dans le Ciel le talent que le Seigneur lui avait confié. SAINT ERMITE BENOIT DE CAMPANIE (+ 550) Contemporain de Saint Benoît du Mont-Cassin et lui-même Ermite en Campanie, il fut miraculeusement sauvé de la mort alors que Totila le Goth l'avait condamné à mourir brûlé vif. SAINT NEO-MARTYR LUC LE NOUVEAU D'ADRIANOPLE ET DE L'ATHOS (+1802) Né à Jedren, il fut capturé étant enfant par les Turcs à Constantinople et circoncis. Torturé en sa conscience pour cette raison, il considérait la circoncision comme la marque du diable sur lui que seul le martyre pour le Christ parviendrait à détruire. Tonsuré Moine sur l'Athos, il 3 accompagna son Ancien Bessarion à Mytilène et y fut pendu par les Turcs le 23 mars 1802. Pendant en l'air, le corps du Martyr exsudait d'une huile parfumée. SAINT HIEROMARTYR NIKON ET DE SES CENT QUATRE-VINGT-DIX-NEUF DISCIPLES (+251) Notre Saint Père Nikon naquit dans la région de Naples, au cours du troisième siècle, d'un père païen et d'une mère chrétienne. Engagé dans l'armée, il se trouva un jour dans une situation périlleuse. Se souvenant alors des enseignements de sa Pieuse Mère sur les promesses de la Vie Eternelle, il s'écria : "Seigneur Jésus-Christ, viens à mon aide!" Puis s'armant du Signe de la Croix comme d'une arme invincible, il s'élança au combat d'où il sortit victorieux et couvert de gloire. De retour dans sa patrie, il rendit visite à sa mère, lui raconta les événements et lui fit part de son projet d'aller se faire baptiser en Orient, aux sources de la Foi. Débarquant dans l'Île de Chios, il s'isola sur une montagne où il demeura dans le jeûne, la veille et la prière pendant une semaine entière afin de se préparer à recevoir le Saint Baptême. Un Ange de Dieu lui apparut alors et lui remettant un bâton, il lui donna l'ordre de se rendre sur le rivage. Il y trouva un navire qui le mena jusqu'au Mont Ganos en Thrace* où il rencontra l'Evêque Théodore de Cyzique qui s'était retiré pour mener la vie érémitique dans une grotte, sur les flancs de la montagne. Celui-ci comme s'il avait été informé à l'avance par Dieu de sa venue, le prit avec lui dans sa retraite, lui enseigna les fondements de la Foi et le baptisa au Nom de la Sainte Trinité. Nikon décida de rester dans cet endroit où la Providence l'avait conduit afin d'imiter en tout point la manière la Vie Angélique de son Père Spirituel. Au bout de trois années, Théodore l'ordonna Prêtre et quand vint pour lui le temps d'être rappelé à Dieu, il lui remit la direction des cent quatre-vingt-dix disciples qui s'étaient rassemblés autour de lui.** La persécution de Dèce (251) qui avait éclaté en Orient obligea Nikon et ses compagnons à prendre la mer. Après avoir fait escale quelque temps à Mytilène, ils abordèrent en Italie où Nikon put revoir sa mère mourante et procéder à ses funérailles. Pendant ce bref séjour dans sa patrie, Nikon conféra le Saint Baptême à neuf de ses concitoyens qui, abandonnant leurs familles, décidèrent de se joindre à sa communauté. Les deux cents Moines se rendirent ensuite en Sicile et s'installèrent sur le Mont Taormina dans les ruines d'un ancien établissement thermal. Mais ils ne purent jouir que peu de temps de la 4 paix de cette retraite car le préfet de Sicile Quintien *** ayant appris la présence des Saints Ascètes, les fît arrêter et traduire devant son tribunal. Comme les disciples de Nikon, encouragés par les paroles de feu de leur Père Spirituel, avaient refusé d'une seule voix de renier le Christ et leur Sainte Profession, le préfet les fît flageller à coups de nerfs de boeuf puis on les décapita et on jeta leurs corps dans la fournaise des thermes que l'on avait rallumée pour la circonstance. Le tour de Saint Nikon venu, il fut étendu, les quatre membres écartelés et des soldats le brûlèrent avec des torches puis ils l'attachèrent derrière un attelage de boeufs qui alla le jeter dans un profond ravin d'où on le sortit encore vivant pour lui fracasser la mâchoire à coups de pierres, lui couper la langue et finalement le décapiter. Les Précieuses Reliques de Saint Nikon et de ses compagnons furent retrouvées par la suite par Théodose l'Evêque de Messine, qui fit construire un sanctuaire en leur honneur. * Lequel devint plus tard un des grands centres monastique byzantins. ** Selon certain, il l'aurait aussi consacré Evêque. *** Ce personnage apparaît aussi dans la vie de Sainte Agathe, cfr. 5 février. ou Le Moine et Martyr Nikon naquit à Néapolis (Naples). Son père était païen et sa mère Chrétienne. Il ne fut pas baptisé mais sa mère lui donna secrètement les rudiments du Christianisme. Nikon était encore païen lorsqu'il atteint l'âge adulte. Il servit comme soldat et fit preuve d'un courage et d'une force peu communs. Une fois Nikon et sa compagnie militaire furent encerclés par les ennemis. En danger de mort, il se rappela les préceptes chrétiens de sa mère et se signant du Signe de la Croix, il pria Dieu, faisant voeu d'être baptisé s'il était sauvé. Rempli d'une force surhumaine, il tua nombre d'ennemis et mis le restant en fuite. Il s'arrangea pour rentrer chez lui, rendant Grâces à Dieu d'avoir préservé sa vie. Avec la bénédiction de sa mère, il se mit en quête d'un Prêtre. Ce n'était pas chose facile en ce temps de persécution. Saint Nikon fit voile vers l'Île de Chios. Il grimpa en haut d'une haute montagne et y passa huit jours dans le jeûne et la prière, suppliant le Seigneur de l'aider. Un Ange de Dieu apparut à Saint Nikon en songe, lui montrant le chemin. Saint Nikon vint sur le Mont Ganos où nombre de Moines étaient cachés et dirigés par l'Evêque Théodose de Cyzique. Saint Nikon reçut de l'Evêque tant le Mystère du Saint Baptême que la tonsure monastique. Vivant dans l'église de la caverne, Saint Nikon devint un exemple pour tous les autres frères. Après que Saint Nikon a vécu trois ans sur la montagne, un Ange révéla à l'Evêque que Saint Nikon devrait être consacré Evêque et qu'il devrait partir pour la Sicile avec tous les Moines. L'Evêque Théodose obéit à l'Ange puis s'endormit après avoir confié les cent quatre-vingtdix- neuf Moines à Saint Nikon. Après avoir enseveli l'Evêque Théodose, Saint Nikon fit voile vers la Sicile avec les frères et ainsi ils furent sauvés des barbares qui approchaient. Par la Grâce de Dieu, Saint Nikon revint à sa ville natale de Naples. Il y trouva sa mère encore en vie et il resta avec elle pour le restant des jours qu'elle vécut. Sa mère s'effondra en larmes sur sa poitrine et l'embrassa de joie. Se prosternant au sol, elle dit : "Je Te rends Grâces, Ô Seigneur que Tu m'as permis de revoir mon fils en Moine et en Evêque. A présent, Mon Seigneur, écoute Ta servante et reçoit mon âme." Lorsqu'elle eut achevé cette prière, la Juste Femme s'endormit. Ceux qui étaient présents glorifièrent Dieu et l'ensevelirent en psalmodiant. 5 Les rumeurs de l'arrivée de Saint Nikon se répandirent dans la ville et dix soldats, ses anciens compagnons, vinrent le trouver. Après avoir parlé avec le Saint, ils crurent et furent baptisés et l'accompagnèrent en Sicile. Arrivé sur l'île, Saint Nikon s'installa avec les Moines dans un coin désolé appelé Gigia, près de la rivière Asinum. Nombre d'années passèrent et survint une nouvelle persécution contre les Chrétiens. Le gouverneur Quintilian de Sicile fut informé que l'Evêque Nikon vivait dans les environs avec beaucoup de Moines. Tous les cent quatre-vingt-dix-neuf Moines furent arrêtés et décapités mais ils laissèrent Saint Nikon en vie pour le torturer. Ils le jetèrent dans un feu mais il demeura intact. Ils l'attachèrent à la queue de chevaux sauvages pour être traîné sur le sol mais les chevaux ne voulurent pas bouger. Ils coupèrent la langue du Saint, le jetèrent d'une falaise et pour finir le décapitèrent. Le corps du Hiéromartyr Nikon fut laissé dans un champ pour être dévoré par les bêtes sauvages et les oiseaux. Un berger, possédé d'un esprit mauvais, vint sur les lieux et trouvant le corps du Saint, il tomba aussitôt face contre terre. L'esprit impur vaincu par la puissance du Saint l'avait jeté sur le sol et sortit en poussant un hurlement perçant : "Malheur à moi, malheur à moi où puis-je fuir ce Nikon?" Le berger guérit raconta cela aux gens. L'Evêque de la ville de Messine entendit cela aussi. Son clergé et lui vinrent et ensevelirent les corps de Saint Nikon et de ses disciples. Sainte Lydie SAINTS MARTYRS PHILETOS LE SENATEUR, SON EPOUSE LYDIA, LEURS FILS MACEDONOS ET THEOPREPIOS, LE NOTAIRE CRONIDES ET AMPHYLOKIOS LE CAPITAINE, EN ILLYRIE (+125) Martyrs Philetos, his wife Lydia, their sons Macedonos and Theoprepios, together with Cronides and Amphylokios: Saint Philetos was an illustrious dignitary at the court of the emperor Adrian (117-138), a persecutor of christians. For openly confessing his faith in Christ the Saviour, Saint Philetos – together with his wife Saint Lydia and their sons Macedonos and Theoprepios – was brought to trial. By order of Adrian, Saint Philetos was sent off with his family to Illyria to the military-governor Amphylokios to subject them to torture. This one gave orders to suspend them from a tree and torture them with knives. After this act of 6 martyrdom they were locked up in prison with the believing head-jailer Cronides. An Angel came to them by night and eased their sufferings. On the following day the Martyrs were plunged into a cauldron of boiling oil, but the oil cooled down instantly, and the Saints remained unharmed. The military-governor Amphylokios was so astonished at this Miracle, that he himself believed on Christ and went into the boiling oil with the prayer "Lord, Jesus Christ, help me!" – and remained alive. The tortures were repeated when the emperor Adrian came to Illyria. They threw the holy Martyrs again and again into the boiling oil, and by the power of God they remained alive. The humiliated emperor returned to Rome, and the holy Martyrs began to give thanks and praise God and in prayer they offered up to Him their holy souls (+ c. 117-138). SAINT MARTYRS GWINEAR (OU FINGAR, GUIGNER, GWINNEAR), SAINTE MARTYRE PHIALA & LEURS COMPAGNONS, MARTYRS (+460) La "Vita" de ce Saint n'a été écrite par Anselme, probablement un chanoine papiste de Cornouailles qu'à peu près huit siècles après sa Naissance Céleste. Il y a des preuves que les fondements du récit sont authentiques. Quand Saint Patrick évangélisait l'Irlande, il vint au tribunal du roi Clito et fut traité avec dédain. Mais Gwinear, le fils du roi, était plus poli que son père. Bien que non Chrétien, il reconnut la piété de Patrick et se leva pour offrir au Saint son propre siège. Plus tard comme il chassait, méditant en même temps sur le Christianisme, il se convertit. Gwinear laissa son cheval partir librement et commença à vivre comme Ermite. Après la mort du roi Clito, le Saint revint à la maison mais ne refusa de monter sur le trône. Au contraire, il emmena sept cent soixante-dix hommes et femmes (dont sa soeur Piala, convertie) diffuser la Foi chrétienne dans le Pays de Galles et en Bretagne. Au début ils parvinrent à l'embouchure de la Hayle River. Parmi les Miracles célèbres accomplis par le Saint, il y a celui à Puvigner en Bretagne qui montre sa réputation d'ami des animaux. N'ayant plus d'eau, le Saint frappa le sol et fit surgir non pas une mais trois fontaines : celle pour lui, les deux autres pour son chien et son cheval. Le Saint et nombre de ses disciples ont souffert le martyre. Le tyran de Cornouailles Teudar avait longtemps haï les Chrétiens. Il avait un lac rempli de reptiles dans lequel il jetait ceux qu'il détestait. On rapporte qu'il attaqua par derrière un groupe de Chrétiens amis de Gwinear et les tua. Par la suite, Gwinear et quelques compagnons retrouvèrent leurs corps. Le Saint compris que son propre martyre ne devait plus tarder et il dit à ses compagnons : "Ici, frères, est le lieu de notre Repos." "Dieu a fixé cet endroit pour que nous y cessions notre oeuvre. Dès lors venez et offrons Lui avec joie nos vies en sacrifice. Ne craignons pas celui qui tue les corps. Craignons plutôt celui qui a le pouvoir de faire chuter et le corps et l'âme en enfer." Peu après, le Saint fut attrapé par Teudar et décapité à Hayle, près de Penzance. Une basilique fut construite des années plus tard par-dessus sa tombe. Et le village de Gwinear en Cornouailles porte son nom encore aujourd'hui. Il est aussi vénéré encore de nos jours à Pluvigner (diocèse papiste de Vannes) en Bretagne où il est appelé Saint Guigner. A Pluvigner, des vitraux montrent Gwinear qui chasse un cerf avec une Croix entre ses bois (évoquant Saint Eustace) et une source proche de l'église vers où vont les processions le jour du Pardon. 7 Une partie des disciples de Gwinear a réchappé et ils ont donné leurs noms aux églises de Saint Ives à Porthleven. Bien qu'il n'y ait pas de preuve sûre que Gwinear et ses compagnon fussent irlandais ou Missionnaires ni massacrés par un tyran, le récit historique suggère qu'il vint du Pays de Galles avec un autre Saint local, Meriadoc, évangéliser le district de Comborne et Gwinnear (Cornouailles) et qu'il s'en vint en Bretagne. ou Un groupe de Missionnaires d'Irlande est arrivé en Cornouailles l'estuaire du Hayle dans la première partie du sixième siècle. Le dirigeant est connu en Cornouailles comme Gwinear bien que son nom irlandais devait plus probablement avoir été Fingar. Le groupe comprenait sa soeur Piala ainsi que ses frères Erc et Uny. Il est difficile de savoir avec certitude s'ils ont été les premiers Chrétiens dans cette partie de la Grande-Bretagne ou s'ils sont venus raviver la Foi de ceux dont elle s'était affaiblie mais nous savons qu'ils ont excité le courroux du seigneur local. Tendrig, le tyran ténébreux des légendes corniques, avait sa forteresse sur les rives Towans du Hayle Pool, à un endroit appelé Riviere et il a entrepris de mettre un terme rapide à l'invasion spirituelle de son territoire. Il les a attaqués dans un champ proche d'un bois et on rapporte que l'église de Saint Givinear marquerait le lieu du martyre et où est tombée la tête de Gwinear qui la ramassa et recommença à marcher avec. Plus tard il est apparu à un paysan appelé Gurr et lui a demandé d'ensevelir son corps et celui de ceux qui s'étaient endormis avec lui que Tendrig avaient laissés couchés là où ils étaient tombés. L'Eglise de Phillack fort proche du fort de Tendrig est l'église de Sainte Piala et bien qu'elle soit médiévale, la série de Chi/Rho dans le mur au-dessus de la porte Sud pourrait bien dater de son époque; on trouve aussi une splendide et ancienne Croix dans le cimetière et plusieurs pierres sculptées. On pense généralement qu'elle remit son âme au Seigneur avec son frère dans le massacre mais quelques-uns ont suggéré que Tendrig aurait pu se repentir et lui avoir donner sa terre en réparation. Erc, adouci en cornique en Erth, est le Protecteur de la paroisse proche du Hayle sur la rive orientale et est identifié par beaucoup comme le premier disciple que Saint Patrick a converti à Tara quand l'Apôtre avait allumé le feu sur la colline de Slane. Ce Saint est connu en Irlande comme Saint Erc de Slane et sa date coïnciderait avec celles de Saint Erth. Saint Uny ou Uny en Cornouailles, était parent, probablement un frère et se trouve être le Protecteur de Lelant et Redruth. William de Worcester dit que [?] était la soeur d'Erth et d'Uny et qu'elle seule échappa au massacre. Un Moine du Mont-Saint-Michel du nom d'Anselme rapporte comment elle avait projeté de se joindre à l'expédition mais avait découvert que ses frères l'avait laissée en arrière. Ne se laissant pas contrecarrer, elle traversa la mer sur une feuille et arriva en avance sur le groupe de Givinear. Un seigneur plus raisonnable appelé Dinan lui donna sa terre à Saint Ives (Porth Ia en cornique) où elle est ensevelie. Son tombeau dans l'église a été vénéré au Moyen-Age. L'histoire de la feuille et les histoires similaires montrent que les écrivains médiévaux reconnaissaient la façon miraculeuse avec laquelle les Irlandais traversaient vers la Grande-Bretagne dans de frêles embarcations. SAINT (ERMITE) ETHELWALD (OU OIDILWALD) DE FARNE (+699) Endormi en 699 (ou le 23 mars ou le 21 avril), le Saint Hiéromoine Ethelwald du Monastère 8 de Ripon succéda en 687 à Saint Cuthbert comme Ermite sur l'Île solitaire de Farne. Le Vénérable Bède relate l'histoire d'un Miracle accompli par Ethelwald : ses prières ont calmé un violent orage qui menaçait Guthrid et deux autres Moines qui visitaient Lindisfarne avec une barcasse. A son Départ pour la Vraie Vie, le corps d'Ethelwald a été translaté à Lindisfarne et posé à côté de ceux des Saints Cuthbert et Edbert. Plus tard, ses Précieuses Reliques furent transportées de lieu en lieu avec celles de Cuthbert jusqu'à ce qu'elles soient placées dans la de cathédrale Durham. Beaucoup de Miracles ont été attribués par Florence de Worcester à l'intercession de Saint Ethelwald. SAINT ABBÉ MAIDOC (OU MO-MHAEDOG) DE FIDDOWN (+5°.S.) Le Saint Abbé irlandais Maidoc de Fiddown dans le Kilkenny, était extrêmement estimé. SAINT ARCHEVEQUE VASSIAN I DE ROSTOV (+1481) Sainted Vassian I, ArchBishop of Rostov, was a kinsman of Saint Joseph of Volotsk (+ 1515; Comm. 9 September and 18 October). He was also a beloved disciple of the Monk Paphnutii of Borovsk (+ 1477; Comm. 1 May), from whom he accepted monastic vows. In the year 1455 he became head of the Trinity-Sergiev monastery; in 1466 – Archimandrite of the Novospassky; and in 1467 – archbishop of Rostov. In 1479 the Saint participated in the transfer of the relics of Saints Kiprian, Photii and Jona – Sainted-hierarchs of Moscow and Wonderworkers of All Russia (Comm. 27 May). Sainted Vassian was known for his gift of edifying words of wisdom, and he often came forward as mediator in princely quarrels. At Rostov he built and beautified churches. In 1480 the Saint wrote a famous missive to Greatprince Ivan III at Ugra, calling on him for decisive action against the Tatars – as an high form of Christian patriotism. Saint Vassian also wrote a Life of Saint Paphnutii of Borovsk. The Saint died in extreme old age on 23 March 1481 and was buried in the Rostov Uspenie/Dormition cathedral. SAINT MARTYR LIBERAT ET SES SIX COMPAGNONS (+ 484) 23 mars – 17 août L'histoire que nous allons vous raconter n'est pas longue mais elle est très instructive puisqu'elle vous fera comprendre la différence qui existe entre l'amour humain et l'Amour Spirituel qui a sa source en Dieu. Cinq cents ans après Jésus-Christ, il y avait en Afrique un célèbre médecin nommé Libérat et qui fut emprisonné pour la Foi avec sa femme mais chacun séparément afin qu'ils ne puissent ni se voir ni se parler. On alla dire mensongèrement à son épouse : "Ne sois plus rebelle aux ordres du roi; ton mari s'y est soumis." Elle répondit : "Je veux d'abord le voir, ensuite je ferai ce que Dieu m'inspirera." On la conduisit au Forum où elle retrouva son mari et une foule immense. Indignée à la vue de Libérat car elle avait cru le mensonge qu'on lui avait dit, elle l'apostropha vivement : "Malheureux qu'as-tu fait? Pour quelques moments de bonheur terrestre tu as renoncé à la Grâce de Dieu et au Bonheur Eternel! A quoi te serviront les richesses que tu pourras encore acquérir? Te préserveront-elles des flammes éternelles?" Libérat lui répondit : "Es-tu folle? De quoi parles-tu donc? Qui a pu te faire croire que j'aie renoncé à la Foi? Jamais je ne cesserai d'adorer Jésus-Christ comme doit le faire tout Véritable Chrétien!" C'est ainsi que l'imposture des hérétiques se trouva dévoilée. Libérat fut donc exilé avec son épouse et leurs enfants. Mais avant de les expulser, on voulut encore tenter un dernier effort : on essaya de faire pression sur eux par les sentiments qu'ils avaient pour leurs enfants. On 9 commença par enfermer séparément parents et enfants. Libérat ne put s'empêcher de pleurer mais sa femme lui dit : "Veux-tu perdre ton âme à cause de nos enfants? Dès aujourd'hui, ils ne sont plus à nous mais à Jésus-Christ Qui saura bien prendre soin d'eux. N'entends-tu pas qu'eux aussi s'écrient : 'Nous sommes Chrétiens'?" Un autre hagiographe rapporte que plus tard, Libérat souffrit le martyre en même temps que sa Sainte et Héroïque Epouse. Voici cette autre hagiographie : les Vandales occupaient la province d’Afrique depuis bientôt cinquante ans quand le roi Hunéric décida de supprimer les Evêques et les Moines qui empêchaient les Chrétiens de passer à l’arianisme. Nous fêtons aujourd’hui les Moines du Monastère de Capsa. Arrachés à leur solitude, traînés devant le tribunal, ils furent mis en demeure de devenir ariens. Les geôliers se laissèrent acheter et les amis des Moines purent leur rendre visite. Aucun des Moines ne se laissa intimider et ils furent condamner à être placés sur un radeau chargé de fagots pour les faire mourir dans les flammes. Le feu s’étant éteint, ils furent assommés pêle-mêle à coups de rames puis jetés à la mer. SAINTS MARTYRS VICTORIEN, AINSI QUE FRUMENCE ET FRUMENCE (+484) Le roi Hunéric des Vandales d'Afrique demanda à Victorien le gouverneur de Carthage d'emprisonner les Chrétiens qui n'embrasseraient pas l'arianisme, à commencer par lui-même. Il refusa. La réponse de Hunéric fut de le mettre à mort ainsi que quatre riches commerçants : deux frères de la ville d’Aquarège et deux autres marchands nommés Frumence. Ils furent tourmentés par d'affreux supplices dans cette persécution des Vandales ariens sous le roi Hunéric à cause de leur constance dans la confession de la Foi orthodoxe. Ils remportèrent la Couronne du martyre en 484. SAINT HIGOUMENE PACÔME DE NEREKHTA (+ 1384) DANS LE MONDE YAKOV 23 mars (repos) - 15 mai Il naquit dans la famille d'un Prêtre à Vladimir sur la Klyazma. Il fut envoyé à l'école à l'âge de sept ans, connaissant déjà fort bien les Saintes Ecritures. Tonsuré au Monastère de la Nativité de Vladimir, il remplissant diverses tâches au monastère sans jamais se plaindre. Aspirant à la vie solitaire dans la nature, l'Ascète quitta secrètement le monastère et se retira à la lisière de Nerekhta. Là, à la rivière Gridenka, il trouva un endroit adéquat pour la vie monastique, une presqu'île dans la forêt profonde. Le Moine s'adressa aux habitants des environs de Nerekhta pour établir et construire un monastère à proximité de Sypanovo sur la frontière de Kostroma. Les habitants de Nerekhta consentirent avec joie et l'aidèrent à la construction du monastère. Saint Pacôme peignit une Icône de la Sainte Trinité et après avoir chanté un Moleben, il la porta à l'endroit où il devait ériger une église du Nom de la Sainte Trinité. Quand l'église fut terminée, Saint Pacôme organisa le nouveau monastère qui attira vite des Moines. Dans ce nouveau monastère, les Moines durent cultiver eux-mêmes la terre et se nourrir du fruit de leur labeur. Le Saint montra en la matière l'exemple à ses frères. Il naquit au Ciel en 1384 avancé en âge et fut enseveli dans l'église de la Trinité qu'il avait construite. Un de ses disciples, Irinarchos, peignit une Icône du Saint et plus tard on construisit une crypte pour ses Saintes Reliques. Le jour principal de commémoration de Saint Pacôme est le 15 mai et le 23 mars est le jour de son Repos. Saint Dométios de Phrygie Martyr sous Julien l'Apostat (entre 360 et 363).-Saint Luc de Mytilène-Saint Pachome de Nerekhta-Saint Basile pieux apprenti d'un commerçant de Mangazéïa en Sibérie occidentale, Martyr par la main de son patron sur un soupçon injuste de vol et thaumaturge (1602). -Saint Felix et 20 compagnons, Martyrs en Afrique (Vème siècle). 10 -Saints Crescent, prêtre, Liberat, médecin, Martyrs en Afrique avec la femme et les deux fils de Saint Libérat, ainsi qu'au autre enfant, par la main des Vandales ariens lors de la persécution de Hunéric (484). -Saint Victorien, proconsul de Carthage, deux autres Martyrs et deux marchands tous deux nommés Frumence, Martyrs en Afrique par la main des Vandales ariens lors de la persécution de Hunéric (484). -Saint Felix, moine et thaumaturge au monastère du Mont-Cassin (vers l'an 1000). -Saint Nikon l'Abbé de la Laure des Grottes de Kiev (1088)-Saint Pacôme, fondateur du monastère de Nerekhta dans la région de Kostroma et thaumaturge (1384).-Saint Bassian l'Archevêque de Rostov (1481). -Saint Luc, domestique de profession, Martyr à Mytilène (1802). -Saint Macaire, prêtre, Martyr par la main des Communistes (Russie 1931). -Saints Basile, prêtre, Anastase, moine et Alexis, laïque, Martyrs (Russie 1938).-Saint Serge, confesseur (Russie 1948). -Saints Martyrs Domice, Pélagie, Aquila, Eparchius et Théodosie. Saint Domice souffrit sous Julien l'Aspostat : il était de Phrygie. - A Antioche, Saint Théodule, prêtre. - A Césarée, Saint Julien, Martyr et Confesseur. - A Paris, la 1ère invention des corps sacrés de Saint Denis et de ses compagnons Rustique et Eleuthère. Lecture de l’Epître Pas de Lecture ce jour Lecture de l’Evangile Pas de Lecture ce jour REFLEXION - Saint Paphnuce priait Dieu de lui révéler à quoi lui, Paphnuce, ressemblait. Il entendit une voix qui lui dit : "Tu es semblable à un marchand qui cherche de bonnes perles; lève-toi et ne reste pas inactif!" Mais pourquoi est-ce que Dieu ne dirait pas à chacun d'entre nous que nous sommes similaires à un marchand qui cherche les bonnes perles? Parce que nombre d'entre nous ne cherchent pas les perles, au contraire, nous nous gavons plutôt avec de lourdes couches de poussière bon marché. Ce n'est pas tout ce que le filet retire du fond de la mer qui est une perle; parfois, ce n'est que de la vase et du sable. L'ignorant se contente de cette vase et de ce sable comme si c'était une perle. Seul le marchand qui reconnaît la vraie perle jettera le filet dans la mer un nombre incalculable de fois. Il le hisse à bord, le débarrasse de la vase et du sable jusqu'à ce qu'il trouve une graine de perle! Pourquoi est-ce que Dieu compare Paphnuce à un marchand? Parce que Paphnuce a donné tout ce qu'il avait, a investi tous ses efforts et tout son temps afin de trouver cette graine de vraie perle. Cette vraie perle est le coeur purifié de toutes les passions et de toutes les mauvaises pensées et réchauffé de la flamme de l'Amour pour Dieu. Lève-toi aussi, homme, et ne soit pas fainéant! Ton jour de marché approche de son crépuscule. HOMELIE - A propos de la faiblesse de l'homme devant la Majesté de Dieu. "A sa vue, je tombai à ses pieds comme mort." (Apocalypse 1,17). C'est Saint Jean qui tomba comme mort lorsqu'il vit le Seigneur Jésus en Gloire. Saint Jean, le Disciple Bien-Aimé de Jésus, l'Evangéliste, le Chaste, celui qui aimait le Seigneur, le zélé pour la Sainteté - ne parvint pas à rester debout ni à se ressaisir lorsqu'il vit Son Maître dans Sa gloire et puissance Céleste! Mais "tomba comme mort." Comment pourront-ils dès lors soutenir la Présence du Seigneur et Ses yeux "comme une flamme ardente," ceux qui pêchent contre Lui, ceux qui se lèvent contre Lui, ceux qui ridiculisent Son Nom, ceux qui méprisent Son amour et sacrifice, ceux qui se moquent de Sa Croix, ceux qui piétinent Ses Commandements, ceux qui persécutent Son Eglise, ceux qui font honte à Ses prêtres et ceux qui tuent Ses fidèles? Que va-t-il leur arriver devant la Face du Seigneur lorsqu'un Saint Jean tombait comme mort en L'apercevant à peine? Que va-t'il arriver aux écrivains qui 11 corrompent? Que va-t'il arriver aux enseignants qui détruisent la Foi dans les jeunes âmes? Que va-t'il arriver aux sceptiques qui par leur doutent empoisonnent l'esprit des hommes? Que va-t'il arriver aux voleurs et bandits et aux immoraux et aux infanticides? Que va-t'il donc arriver aux ennemis du Christ lorsque l'Ami de Jésus tombe comme mort, devant Son Indescriptible et Eblouissante Gloire? Car telle est la Gloire, Puissance, Autorité, Beauté, Seigneurie, Lumière et Majesté du Seigneur Jésus, ressuscité et monté que Son plus Proche Compagnon qui depuis trois ans sur terre avait contemplé Sa Face sans crainte, à présent tombe comme mort lorsqu'il voit Sa Face dans les Cieux à la suite de Sa Passion, mort et Victoire! Ô Seigneur, le Tout-Glorieux et le Tout-puissant, illumine-nous et anime-nous avec Ta Puissance et Ta Gloire. Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur du Synaxaire "Prologue d'Ochrid."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire