mercredi 25 avril 2012
Vie de Saint Séraphim de Vyritsa et autres Vies de Saints.
21 mars – 3 avril 2012
Cycle mobile (Pascalion): Mardi de la Sixième Semaine du Grand Carême
Il n’y a pas de Divine Liturgie ce jour en raison du Grand Carême
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture ce jour
Cycle fixe : Commémorations
SAINT MOINE HILARION DE GDOV (PSKOV) (+1476) 21 octobre – 21 mars
The Monk Ilarion of Gdovsk and Pskovoezersk ("Pskov-Lake"), was a disciple of the Monk
Evphrosyn of Pskov (Comm. 15 May). In 1460 on the banks of the River Zhelcha, not far
from Gdov, he founded the Ozersk (Lake) Pokrov (Protection of the Mother of God)
monastery. The monastery was situated on the boundary with the Livonian Knights order, and
the monks constantly suffered the incursions of the military order. Despite the harsh
conditions and insufficiency of means, the Monk Ilarion maintained an high degree of
reverence at the monastery, and made great efforts to adorn and build up the monastery.
The Monk Ilarion reposed on 28 March 1476 and was buried at the north doors of the
iconostas in the church of the Protection of the MostHoly Mother of God, in the monastery
founded by him. Afterwards at the monastery was built a temple in honour of the Nativity of
Christ, the left chapel of which was dedicated in the name of the founder of the Gdovsk
monastery. The commemoration of the Monk Ilarion of Gdov is made also on 28 March.
SAINT EVÊQUE JACQUES DU STUDION, CONFESSEUR (+8°.S.)
On ne connaît plus ni son lieu de naissance ni l'endroit où Jacques fut Evêque. On sait
seulement ceci : il accomplit la Loi du Christ et passa beaucoup de temps à se mortifier par
une stricte Ascèse et la prière. Durant le règne de l'empereur Copronyme, Jacques endura de
grandes épreuves et souffrit de la main des iconoclastes, étant affamé, emprisonné et
diversement ridiculisé. Pour finir, il rendit son âme à Dieu qu'il avait fidèlement servi durant
sa vie. Il vécut et souffrit au huitième siècle.
ou
Jacques souffrit en défendant les Saintes Icônes sous Léon l'Arménien. Il était Moine et
Moine au Monastère studite. Lorsque le Studite Théodore le Grand fut exilé, Jacques fut
soumis à de grandes tortures afin de le persuader d'abandonner la Vénération des Saintes
Icônes. Il demeura ferme jusqu'au bout et fidèle à l'Orthodoxie. Battu et torturé, il fut pour
finir renvoyé au monastère après que le maudit empereur Léon eut péri affreusement. Suite
aux nombreux coups endurés, il s'endormit dans le monastère.
ou
Notre Saint Père Jacques avait entrepris dès son plus jeune âge de mener la vie ascétique afin
de se présenter devant Dieu comme un pur réceptacle de Sa Grâce. Il entra au Monastère du
Studion et devint fils spirituel de Saint Théodore,* lequel lui inspira son ardent Amour de
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Dieu et son zèle pour la Foi orthodoxe. Brillant donc de toutes sortes de vertus, il fut élevé à
la charge épiscopale et souffrit les persécutions et l'exil en défendant le bien-fondé de la
Vénération des Saintes Icônes. Après avoir enduré avec la constance des Martyrs la faim, la
soif et les mauvais traitements des agents de l'empereur hérétique, il remit son âme à Dieu et
remporta la Couronne Incorruptible des Vaillants Confesseurs de l'Orthodoxie.
*Saint Théodore fait de lui un vibrant éloge dans une de ses lettres (PG 99, 1353-1356)
ou
The Monk James, Bishop and Confessor, had from his early years yearned towards the ascetic
life. Saint James left the world and withdrew to the Studite monastery, where he was
monasticised. He led a strict life, full of works, fasting and prayer. Pious as a monk and
remarkably learned in Holy Scripture, the Monk James was elevated to the bishop's cathedraseat
of the Church in Catania (Sicily). During the reign of the iconoclast emperor Constantine
V Kopronymos (741-775), Saint James was repeatedly urged in vain towards a renunciation
of holy icons. They exhausted him in prison, starved him with hunger, and they beat him, but
he bravely endured all the suffering. The holy Bishop James died in exile.
SAINTS MARTYRS D'ALEXANDRIE SOUS CONSTANCE (+ 339)
A l'occasion du rétablissement de Saint Athanase sur son siège d'Alexandrie vers 337, une
persécution fut soulevée par le parti arien. On en voulait surtout à l'Evêque dont le retour avait
causé une grande joie chez les Orthodoxes dans toutes les églises de la région. Un jour de
Vendredi Saint, les ariens et les païens armés de bâtons et d'épées envahirent l'église. "Les
Vierges Saintes," a écrit Athanase, "furent alors dépouillées de leurs vêtements, traitées de la
façon la plus indigne, des Moines furent foulés aux pieds, d'autres frappés cruellement, les
Autels furent profanés, des Prêtres et des laïques furent traînés devant les tribunaux, d'autres
Chrétiens frappés de verges, d'autres Vierges jetées en prison. L'intrus Grégoire de Cappadoce
osa bien pénétrer lui-même dans l'église, excita le préfet à saisir sur l'heure trente-quatre
Vierges ou dames chrétiennes, en même temps que des hommes libres : on les flagella
publiquement, on les chargea de fers."
Athanase qui put échapper à grand peine à cette scène tumultueuse, en a fait une description
dans une lettre encyclique dans "Seconde Apologie" et dans "Vie de Saint Antoine." Les
troubles eurent lieu entre le 18 et le 22 mars. L'Église a voulu commémorer les victimes dans
la mention du 21 mars au martyrologe romain.
SAINTS MARTYRS PHILÉMON ET DOMNIN DE ROME (+ 4°.S.)
Originaires de Rome, ils s'adonnèrent dans les provinces au ministère de la prédication
lorsqu'ils furent arrêtés et mis à mort.
SAINT ABBÉ ENDA (OU EANNA, ENDEUS, ENNA) D'ARRANMORE, PÈRE DU
MONACHISME IRLANDAIS (+530) 16 – 21 mars
Né dans le Meath et endormi à Killeany en Irlande vers 530 ou 590; il est anciennement au 16
mars.
Au sixième siècle, le rocher sauvage appelé Arran au large de la côte de Galway, était une île
de Saints et parmi eux il y avait Saint Enda, le Patriarche du monachisme irlandais. C'était un
prince irlandais, fils de Conall Derg d'Oriel en Ulster. Une tradition rapporte que, soldat, Enda
aurait été converti par sa soeur la Sainte Abbesse Fanchea de Kill-Aine. Renonçant à ses rêves
de conquête, il décida d'épouser une des filles du Monastère de sa soeur. Quand celle qu'il
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voulait épouser s'endormit soudainement, il abdiqua de son trône et de sa vie de gloire en ce
monde pour devenir Moine. Il fit un pèlerinage à Rome et y fut ordonné. Ces histoires
racontant les débuts de la vie de Saint Enda et de sa soeur sont peu fiables, au contraire de la
suite. Une "Vita" plus authentique existe encore à Tighlaghearny, Inishmore où il fut
enseveli.
On y apprend qu'Enda a appris les principes de la vie monastique à Rosnat en Grande-
Bretagne qui était probablement la fondation de Saint David dans le Pembrokeshire ou Saint
Ninian dans le Galloway. Retourné en Irlande, Enda a construit des églises à Drogheda et un
monastère dans la Boyne Valley. Ce qui est incertain, c'est la proportion de la Règle d'Enda
qui serait une adaptation de celle de Rosnat.
Par la suite vers 484, il supplia son beau-frère le roi Oengus (Aengus) de Munster de lui
donner l'Île sauvage et stérile d'Arran (Aranmore) dans la Baie de Galway. Oengus voulait lui
donner un terrain fertile dans la Golden Vale mais Arran était l'idéal pour la vie monastique
selon Enda. Sur Arran il fonda le Monastère de Killeaney considéré comme le premier
monastère irlandais au sens strict du terme, la capitale de "L'Irlande des Saints." Ils y
menèrent une vie rude faite de travail manuel, prières, jeûnes et de l'étude des Ecritures. Il est
dit qu'on n'y a jamais autorisé le moindre feu pour réchauffer les cellules de pierres froides,
même si "le froid pouvait être ressentit par ces coeurs brûlants de l'Amour de Dieu."
Enda divisa l'île en dix parties et dans chacune, y construisit un monastère et sous sa Règle
sévère et Arran devint une lumière ardente de Sainteté durant des siècles en Europe
occidentale. A présent les moutons paissent et frissonnent dans l'orage, au pied de ruines de
vieux murs où autrefois des hommes ont habité et prié. Ceci était la maison choisie par un
groupe d'hommes pauvres et consacrés, dirigés par Saint Enda. Il leur apprit à aimer le dur
rocher, la caverne humide et la terre stérile balayée par les vents violents de l'Ouest. C'était
des hommes de la caverne et aussi des hommes de la Croix qui, se rappelant que leur Seigneur
était né dans une mangeoire et n'avait nulle part où reposer Sa Tête, suivirent le même dur
chemin.
Leur venue a produit de l'agitation et les pêcheurs de Galway venaient continuellement avec
leurs petits bateaux remplis de curieux car la renommée d'Arran-More s'étendit vite et loin. Le
groupe de disciples d'Enda était remarquable. Il y avait Saint Ciaran Clonmacnoise qui était
venu une première fois là-bas quand il était jeune pour meuler le maïs. Il y serait resté si Enda
n'avait pas insisté à le convaincre que son véritable labeur résidait ailleurs, bien qu'il hésitait à
les quitter. Quand il partit, les Moines d'Arran s'alignèrent sur la rive pendant qu'il
s'agenouillait pour recevoir une dernière fois la bénédiction d'Enda et regarder avec regret le
bateau s'éloigner d'eux. A son Départ, ils ont déclaré que leur île avait perdu sa fleur et sa
force.
Un autre était Saint Finnian qui quitta Arran pour aller fonder le Monastère de Moville (où
Saint Columba a passé une partie de sa jeunesse) et qui devint ensuite Evêque de Lucca en
Toscane. Parmi eux il y avait aussi Saint Brendan le Navigateur, Saint Columba d'Iona,
Jarlath de Tuam et Carthach l'Ancien. Ceux-là et beaucoup d'autres formèrent une grande et
vaillante compagnie qui apprit premièrement sur Arran les diverses Voies de Dieu et qui de ce
sanctuaire rocheux ont porté la Lumière de L'Evangile au monde païen.
La sauvagerie même d'Arran l'a fait plus riche et plus cher à ceux-là qui l'ont habité. Ils ont
aimé ces îles qui étaient "comme un collier de perles que Dieu aurait déposé à la surface de la
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mer."Il y avait trois Îles en tout avec de charmants noms irlandais : Inishmore, Inishmain et
Inisheen.
Sur la plus grande il y avait le puits de Saint Enda et son Autel et la tour circulaire de l'église
où sonnait la cloche donnant le signal quand Saint Enda avait pris sa place à l'Autel. Au son
de la cloche, la Divine Liturgie commençait dans toutes les églises de l'île.
"Ô, Arran," pleura Columba en extase, "la Rome des pèlerins!" Il n'a jamais oublié sa maison
spirituelle qui baignait dans le soleil de l'Ouest, à la terre pure sanctifiée par tant de mémoires.
En effet, disait-il, elles brillaient d'une telle gloire que les Anges de Dieu descendaient pour
adorer dans les églises d'Arran.
Un article sur la Vie Monastique des Iles Arranes (site traditionaliste papiste) :
http://www.newadvent.org/cathen/01677b.htm
Tropaire de Saint Enda ton 8
O Père du monachisme irlandais, de Candida Casa tu t'installas sur l'Île d'Arran,/
où tu entraînas Saint ColumCille et d'autres Saints Glorieux./
Saint Père Enda, prie le Christ Notre Dieu pour qu'Il nous accorde Sa Grande Miséricorde.
SAINT ÉVÊQUE CYRILLE DE CATANE (+1°.S-2°.S)
Né à Antioche, il était disciple du Saint Apôtre Pierre qui l'installa comme Episcope de
Catania en Sicile. Saint Cyrille guida son troupeau avec sagesse; il était Pieux et le Seigneur
le gratifia du don des Miracles. Par ses prières, l'eau d'une source imbuvable perdit son
amertume et devint potable. Ce Miracle amena nombre de païens au Christ. Saint Cyrille
s'endormit fort âgé et fut enseveli en Sicile.
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SAINT EVÊQUE ISENGER (OU ISENGRIN?) DE VERDUN (+9°.S.)
Il fut un des anciens Evêques irlandais de Verdun dans l'Allemagne septentrionale qui vint du
Monastère irlandais d'Anabaric.
SAINT ABBE LUPICIN DE LAUCONNE, CO-FONDATEUR DES "PERES DU JURA"
(+ 480)
Lupicin était frère aîné de Saint Romain de Condat, commémoré conjointement avec lui le 28
février. Jeune encore, il fut engagé dans les embarras du monde dont le contact ne lui fit
pourtant rien perdre de cette tendre piété qu'il avait constamment pratiquée pendant son
enfance. Lorsque ce fervent Chrétien eut perdu sa femme et son père, Lupicin alla rejoindre
son frère Romain dans les Déserts du Mont Jura.
L'enfer, jaloux de tout le bien que cette réunion allait procurer à la Foi en donnant naissance à
tant de Maisons Saintes qui devaient devenir en Occident les égales des Laures de la
Thébaïde, mit tout en oeuvre pour la détruire dès son principe. Si l'on en croit Saint Grégoire
de Tours, ce n'est pas seulement par des tentations intérieures que le démon attaqua les deux
Saints Anachorètes mais il les molestait jour et nuit par mille mauvais traitements, à un tel
point que, lassés de ses poursuites, ils résolurent de quitter ces lieux et reprirent le chemin de
leur pays.
Ils logèrent d'abord chez une pauvre femme qui s'informa d'où ils venaient et quel était leur
dessein; les deux frères ayant satisfait à ses demandes, elle leur représenta combien il serait
honteux pour eux de se laisser vaincre si lâchement par celui que les Amis de Dieu avaient si
souvent vaincu. La Vérité qui parlait par la bouche de cette femme les fit rentrer en euxmêmes;
ils reprirent courage, retournèrent dans leur Désert et à force de prières, ils obtinrent
de la Miséricorde de Dieu, non seulement de persévérer dans la résolution qu'ils avaient
formée de passer leur vie dans la solitude mais encore d'être délivrés des assauts du démon.
Ils avaient établi leur demeure sous les branches épaisses d'un énorme sapin, au fond d'une
gorge que dominent de hautes montagnes et auprès d'une fontaine qu'on appelle aujourd'hui le
Bugnon. Ce fut le berceau du Monastère de Condat. C'est là que les Pieux Anachorètes
reçurent leurs premiers disciples et les initièrent à cette vie de renoncement dont ils avaient les
premiers donné l'exemple dans la Séquanie.
Bientôt le nombre des Moines rassemblés sous la conduite de Romain et de Lupicin augmenta
tellement qu'il fallut songer à construire un nouveau monastère pour y envoyer une partie des
Moines. Cette colonie placée spécialement sous la conduite de Lupicin, s'établit vers 445 à
une lieue de Condat dans une plaine assez fertile appelée Lauconne et où s'élève aujourd'hui
le village de Saint-Lupicin. Cette nouvelle maison fondée sur le modèle du monastère
principal, en adopta les règles et les usages. On y éleva un oratoire; on y construisit des
cellules isolées pour chaque Moine et les Moines y partagèrent leur temps entre le travail et la
prière. Les Moines de Condat et de Lauconne se proposaient surtout d'imiter la vie des
Anachorètes de l'Orient. Ils lisaient tous les jours les Règles de Saint Pacôme, de Saint Basile,
des Moines de Lérins, de Cassien et trouvaient leurs modèles dans les Vies des Pères du
Désert.
L'austérité de Lupicin, tempérée par la direction paternelle de son frère, maintenait la
discipline parmi les Moines. Jusqu'à Saint Oyend, quatrième Abbé de Condat, il n'y eut pas de
Règle spécialement rédigée pour ce monastère. L'exemple de Lupicin était la meilleure des
Règles.
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Surtout sévère envers lui-même, il ne semblait s'inspirer que de l'austérité la plus rigide.
Toujours il fut vêtu d'une tunique de poil fort incommode et d'autant plus propre à le
maintenir dans des sentiments d'humilité qu'elle était composée de peaux de diverses bêtes,
mal apprêtées et grossièrement cousues; son capuce pouvait tout au plus le garantir de la pluie
mais non pas du froid qui était rigoureux à Lauconne; il portait des sabots dans son monastère
et ne prenait des souliers que lorsqu'il fallait sortir pour le service du prochain. Il n'avait point
de lit; lorsque tous ses Moines étaient couchés, il entrait dans la chapelle où il passait une
partie de la nuit en méditation; quand il se sentait abattu par la fatigue, il prenait un peu de
repos sur un banc. Dans le fort de l'hiver, il présentait au feu une longue écorce d'arbre faite
en forme de berceau et lorsqu'elle était un peu échauffée, il s'y couchait, seulement couvert de
ses habits.
Quoique plusieurs écrivains tels Sulpice Sévère ou Henschenius aient remarqué que les
Gaulois ne fussent pas d'une complexion telle qu'ils pussent jeûner aussi rigoureusement que
les Moines de l'Orient - il faut tenir compte dans la question d'abstinence, plus encore des
conditions climatiques que de la complexion des Occidentaux -, Lupicin ne se laissa pas
d'aller encore plus loin que la plupart d'entre eux par l'austérité de ses abstinences et la
longueur de ses veilles. Ordinairement il ne prenait de nourriture que tous les trois jours; il ne
but jamais de vin depuis qu'il eut quitté le monde; il s'abstint même d'eau les huit dernières
années de sa vie : quand la soif le prenait, il en éteignait peu à peu les ardeurs en trempant les
mains dans un bassin d'eau sans prendre d'autre rafraîchissement; jamais dans ses maladies il
ne souffrit qu'on mêlât à son potage de l'huile ni du lait, bien que l'usage en fût permis aux
infirmes dans son monastère; près de remettre son âme au Seigneur, en proie aux accès d'une
fièvre ardente, s'étant aperçu qu'on lui administrait de l'eau dans laquelle on avait mis un peu
de miel, il refusa ce breuvage.
Avec un tel esprit d'abnégation, Lupicin était préparé à tous les sacrifices. Dieu lui en imposa
cependant un bien pénible pour son coeur et plus dur que toutes ses pénitences corporelles.
Vers l'an 460, son frère Romain s'endormit dans le Seigneur entre ses bras au Monastère de la
Balme dont leur soeur Iole était Abbesse. Dès lors, Lupicin eut à supporter seul la lourde
tâche de diriger toutes les communautés du Jura. Il resta à Lauconne où étaient alors réunis
cent cinquante Moines et mit quelque temps après, Saint Minase ou Minause à la tête de
Condat pour administrer ce monastère sous sa direction.
Lupicin gouvernait ses Moines avec autant de zèle que de prudence. Sévère à l'égard des
hommes orgueilleux et opiniâtres, il savait au besoin allier la douceur à l'austérité du caractère
et se montrer indulgent pour les fautes qui attestaient plus de faiblesse que de malice. Dans
l'année qui suivit l'endormissement de Saint Romain, deux frères, ayant formé le dessein de
fuir ensemble du monastère, se donnèrent rendez-vous pour la nuit à l'église afin d'y prier
encore avant de partir. Ils s'y rendirent en effet au milieu des ténèbres et quand ils eurent prié
un instant : "Pour vous," dit alors l'un d'eux, "emporte d'ici mon sarcloir et ma hache tandis
que j'irai tout doucement dans ta cellule prendre ta saie et ta coule et après avoir ainsi emporté
tout ce qui nous appartient, nous nous retrouverons dans le lieu convenu." Les ténèbres étaient
profondes et les deux Moines se croyaient seuls. Mais Lupicin se trouvait à l'église, méditant
et priant dans le silence de la nuit comme il le faisait souvent et il avait tout entendu. Lorsqu'il
vit que les deux frères avaient tout préparé pour leur départ et qu'ils allaient mettre le pied
hors du monastère, il s'écria du coin de l'église où il s'était retiré : "Mes chers enfants puisque
vous êtes venus prier avec moi avant de partir, vous ne me refuserez pas le baiser de paix au
moment de me quitter." A ces paroles inattendues, les deux malheureux frères tombent
frappés de stupeur. Ils versent des larmes et leurs soupirs attestent qu'ils sentent vivement les
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remords de leur conscience. Lucipin vient à eux, les appelle par leur nom et étendant la main
sur eux, les embrasse avec une bonté qui achève de les gagner. Il ne leur adresse aucun
reproche mais sans rien leur dire de plus, il se met à genoux avec eux et continue à prier. La
Grâce Divine fit le reste. Les deux Moines, touchés d'un vif sentiment de repentir, firent de
nombreux Signes de Croix sur leurs yeux et sur leur poitrine et après avoir prié un instant, ils
s'en retournèrent chacun à son lit, pleins de honte et de frayeur. Ils étaient si tremblants que
dans leur trajet ils ne se dirent pas un mot de ce qui venait de se passer. Cependant, la
confusion qu'ils avaient éprouvée et la bienveillance que leur avait témoignée Lupicin, leur
faisaient espérer qu'ils obtiendraient de lui le pardon de leur faute.
Ce récit témoigne assez de la douceur que Lupicin savait employer à propos. Mais ce qui
atteste aussi sa discrétion, c'est que, pendant près de vingt ans, le Saint Abbé ne parla jamais à
personne de cette aventure. Un de ces deux frères étant né au Ciel, Lupicin réunit alors la
communauté et crut pouvoir raconter cette histoire en présence de celui des deux Moines qui
vivait encore. Il en tira d'utiles leçons pour la consolation et l'édification de tous. "Voyez,"
leur disait-il, "mes chers enfants quelles ruses et quels artifices le démon emploie pour vaincre
les Amis du Christ. Mais si Dieu a permis que Ses Serviteurs fussent tentés un moment, c'était
pour faire éclater sur eux Sa Miséricorde car Il leur a tendu la main lorsqu'ils chancelaient et
Il n'a pas souffert qu'ils devinssent la proie de l'antique serpent."
La vie qu'on menait à Condat et à Lauconne était une vie de sacrifices. Aussi il arrivait assez
souvent comme nous l'avons vu que des Moines, même d'entre les meilleurs et les plus
éprouvés, se lassaient de ce genre de vie et cédaient au désir de chercher ailleurs plus d'aises
et de libertés.
Quelques mois après l'aventure que nous venons de raconter, un des plus vertueux frères
nommé Dativus, se laissa séduire par les ruses du démon. C'était un homme d'une grande
douceur, d'une profonde humilité, d'une admirable obéissance. Dieu l'avait prévenu des
Grâces les plus abondantes. Mais il eut le malheur de ne pas s'armer du bouclier de la prière
pour repousser les artifices de l'esprit des ténèbres. Il admira ses propres vertus, s'enorgueillit
de son humilité et perdit peu à peu l'esprit de prudence et de discernement. Il eut un jour une
dispute avec quelques autres Moines. Le débat s'envenima insensiblement. Ses contradicteurs
irritèrent son amour-propre, tandis que d'autres frères, prenant son parti et l'excitant en
particulier par des rapports insidieux, le poussèrent enfin à quitter le monastère. Dativus fit un
paquet de ses hardes et sortit secrètement afin de n'être retenu par personne. Puis il se dirigea
en toute hâte vers la ville de Tours et se rendit aussitôt à la basilique de Saint-Martin pour y
faire sa prière. Mais il ne fut pas plus tôt entré dans l'église qu'un énergumène courut à lui en
l'appelant par son nom : "Ah! Voilà notre Moine du Jura! Salut, notre cher Dativus. C'est bien
puisque tu es maintenant des nôtres. Il ne faut que continuer." Dativus, tremblant de se voir
ainsi reconnu et se croyant joué par le démon, se mit à pousser de profonds soupirs. Après
avoir prié quelques instants, il se hâta de reprendre le chemin de son monastère où il demanda
avec instance à être reçu de nouveau.
Pendant quelque temps, ce Moine, devenu plus attentif à veiller sur ses sentiments et ses
démarches, vécut d'une manière édifiante et régulière. Mais au bout de deux ans il se laissa
encore séduire comme la première fois, par les inspirations de l'orgueil et prit sa saie et ses
instruments de travail pour sortir, aux yeux de toute la communauté. Saint Lupicin, le
regardant comme perdu s'il partait une seconde fois, se mit à verser des larmes amères sur
cette brebis égarée et à prier pour sa conversion. Cependant Dativus, ayant chargé son bagage
sur ses épaules, demeura d'abord une demi-heure, tout interdit dans la cour du monastère. Puis
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jetant son fardeau dans le vestibule et adressant ces paroles ironiques au démon de l'orgueil
qui le tentait : "Allons," dit-il, "toi qui me conseilles de fuir, porte toi-même ce fardeau si tu
veux que je te suive." Aussitôt les vaines imaginations de Dativus disparurent de son esprit. Il
embrassa avec joie tous les frères qui avaient été témoins de sa tentation et resta dès lors
fidèle aux devoirs d'un bon Moine.
Heureusement pour les Monastères de Condat et de Lauconne, ces épreuves et ces tentations
qui s'étaient produites quelquefois parmi les Moines ne troublaient pas gravement la
communauté et n'empêchaient pas la paix et la charité d'y régner habituellement. Lupicin qui
veillait à tout pourvoyait avec sollicitude aux besoins temporels du cloître. Quelquefois les
récoltes que fournissait un sol ingrat et stérile ne suffisaient pas à la nourriture des Moines et
des Moniales qu'il avait à gouverner. Alors comme un nouveau Moïse, le Saint Abbé se
prosternait humblement devant le Seigneur et implorait avec confiance la miséricorde de notre
Seigneur. Son espérance n'était point confondue et Dieu multipliait les Miracles pour venir au
secours de Ses Elus.
Ainsi, une année que la communauté était fort nombreuse et qu'une multitude de séculiers
étaient venus chercher un asile au monastère, les ressources alimentaires y furent épuisées en
peu de temps et la faim commença à s'y faire sentir. L'économe voyait avec effroi qu'il n'y
avait plus de vivres que pour quinze jours, tandis que la moisson était encore éloignée de trois
mois. Il prit donc avec lui cinq Moines des plus anciens, alla trouver Saint Lupicin et lui
avoua, les larmes aux yeux que la communauté était exposée à mourir bientôt de disette. Le
Saint Abbé, plein d'une confiance inébranlable, éleva aussitôt sa pensée vers Celui qui est le
Pain de Vie descendu du Ciel et s'écria : "Venez, mes chers enfants, entrons dans le grenier où
nous avons encore quelques gerbes et prions avec Foi. N'avons-nous pas, nous aussi,
abandonné les villes pour suivre le Seigneur et écouter sa parole dans le Désert?" Il entre donc
dans le grenier, se prosterne la face centre terre et prie avec ferveur Celui qui a dit dans
l'Evangile : "Personne ne quittera pour moi sa maison ou ses frères ou ses soeurs ou son père
ou sa mère ou ses enfants ou ses biens que, même dans ce siècle, il ne recouvre le centuple."
Puis le Saint Abbé se relève, étend les mains en élevant des regards suppliants vers le Ciel et
dans l'entraînement et l'ardeur de sa Foi, adresse au Seigneur cette fervente prière : "Dieu
Tout Puissant, Toi Qui par la bouche de Ton Serviteur Elie as promis autrefois à une pauvre
veuve que la farine et l'huile de ses vases ne diminueraient point jusqu'au jour où la pluie du
Ciel retomberait sur la terre, jette les yeux sur Ton Eglise qui est placée désormais sous la
protection de Ton Fils Jésus-Christ, Son Eternel Epoux et comme Tu nous as donné le pain de
la Parole Divine, accorde-nous encore le pain matériel; fais que jusqu'au jour où nous
pourrons obtenir des récoltes nouvelles, le blé ne cesse d'abonder dans le grenier de Tes
Serviteurs."
Tous les frères qui étaient présents répondirent "Amen." Alors, Lupicin, se tournant vers
l'économe : "Faits battre," lui dit-il, "ces gerbes que le Seigneur à bénies. Car Dieu écoute les
prières que la Foi inspire et c'est de nous aussi qu'il a dit ces paroles : 'ils mangeront et il y
aura encore des aliments de reste' (2 Rois 4,43)."
Dieu récompensa miraculeusement la Confiance de Son Serviteur. On battit les gerbes sans
pouvoir les épuiser et jusqu'au temps de la moisson, elles fournirent du grain en abondance
pour les besoins des Moines et des étrangers. Au nombre des témoins de ce Miracle se
trouvait Saint Oyend alors Novice et qui devint plus tard Abbé de Condat. C'est de lui et de
plusieurs anciens Moines qui avaient participé aux fruits de cette bénédiction miraculeuse que
l'historien de Condat apprit tous les détails de ce Miracle.
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Un tel prodige accordé à la Foi de Lupicin attestait assez que le Ciel approuvait sa conduite et
voulait bénir son gouvernement. C'est qu'on effet chez lui la sévérité qui châtie n'était jamais
séparée de la charité qui guérit et qui console. Les besoins de ses Moines le touchaient
toujours plus que les siens propres et il prenait un soin merveilleux de tous ceux qui
souffraient. En s'appliquant à maintenir parmi eux une discipline austère, à leur interdire non
seulement toute action mais encore toute parole déréglée, il veillait aussi à les éloigner des
mortifications excessives et leur apprenait que la voie de la discrétion est la plus sûre et la
plus chrétienne.
L'époque où Saint Lupicin vivait à Lauconne, fut une époque de grands bouleversements pour
son pays; après avoir passé, vers l'an 412, de la domination des Romains sous celle des
Burgondes, il respirait à peine, protégé par le sceptre des princes de cette nation. Des haines
envenimées avaient pris naissance au sein des divisions politiques et le parti vaincu fournit
longtemps des victimes à la milice ombrageuse du parti vainqueur. C'est dans ces
circonstances critiques qu'apparaît dans toute sa charité le Prêtre du Christ qui ne voit que des
frères dans tous les hommes, sans demander s'ils sont du parti de Paul, d'Apollos ou de
Céphas.
Saint Lupicin, guidé par l'Amour de son prochain, fit souvent le voyage de Genève où le Roi
Chilpéric de Burgondie, père de Sainte Clotilde, faisait quelquefois sa résidence; il obtint
fréquemment de ce Prince sa miséricorde ou sa justice en faveur de malheureux compromis
ou opprimés pour des faits politiques; son ascendant devint si grand à cette cour qu'il fit
rendre la liberté à de nombreux habitants de nos contrées que certains seigneurs en vertu on
ne sait de quel droit, revendiquaient comme leurs serfs. Qu'on n'accuse donc pas les vrais
Prêtres d'être les ennemis de la liberté; ceux de la Sainte Eglise en sont le plus ferme appui
puisqu'ils sont Ministres de Jésus-Christ dont l'oeuvre a été de détruire l'esclavage.
Chilpéric prit notre Saint en singulière affection, lui fit des présents magnifiques pour les
églises de ses monastères et lui offrit des terres considérables pour l'entretien des Moines.
Lupicin les refusa, craignant que ces possessions ne portassent atteinte à l'esprit de pauvreté
dans lequel il voulait maintenir ses communautés; seulement il pria le Roi de leur assigner
plutôt une certaine quantité de fruits chaque année pour leur subsistance. Le Prince lui
accorda ce qu'il souhaitait et fit fournir tous les ans au Monastère de Lauconne trois cents
boisseaux de blé et autant de mesures de vin pour la nourriture des Moines et cent pièces d'or
pour leur acheter des vêtements. Cette abbaye jouissait encore de cette rente longtemps après
que les rois de France, descendants de Clovis, se furent rendus maîtres du royaume de
Burgondie.
Saint Lupicin survécut près de vingt ans à son frère; il prit soin de l'Abbaye de Condat après
la Naissance Céleste de Saint Romain et garda la direction de tous les monastères qu'ils
avaient fondés dans les Vosges et en Germanie. La longue vie qu'il mena jusqu'au-delà de
quatre-vingts ans, on peut dire sous les coups d'une sévère discipline, fut regardée comme le
plus grand des Miracles que Dieu ait opérés en sa faveur. Il s'endormit vers l'an 480, à
l'époque de la naissance de Saint Benoît de Nursie.
La régularité qu'il avait établie avec son frère dans les monastères de leur institution, se
conserva longtemps dans toute sa pureté à Condat et à Lauconne qui était le lieu particulier de
sa retraite où il fut enseveli et où il avait laissé en s'endormant cent-cinquante Moines, tous
imitateurs de la vertu sévère de leur maître.
10
Usuard et ceux qui l'ont suivi, ont presque tous marqué le jour de la fête de Saint Lupicin au
21 mars dans leur Martyrologe. Les Moines de la Règle de Saint Benoît de Nursie l'honorent
avec Saint Romain et Saint Oyend comme des Saints de leur congrégation parce que les
Monastères du Jura furent dans la suite des siècles amenés à adopter la Règle de Saint Benoît
(décret de Charlemagne pour tous les monastères d'Occident).
L'actuelle paroisse papiste de Saint-Lupicin a conservé jusqu'à ce jour un culte filial pour
celui qui fut son véritable fondateur en ces jours où l'Orthodoxie était l'unité de la Foi en
Orient comme en Occident. Jusqu'en 1793, les papistes y célébraient solennellement le 21
mars la fête du Saint Abbé et le 5 juillet l'invention de ses Saintes Reliques. Sur la demande
du prêtre papiste de cette paroisse, ces fêtes ont été transférées depuis au troisième dimanche
de mars et au premier dimanche de juillet. Celle de juillet est la seule que les papistes
célèbrent aujourd'hui solennellement à Saint-Lupicin. Ce jour-là, les Précieuses Reliques sont
descendues sur l'autel et restent pendant huit jours exposées dans l'église à la vénération de
leurs fidèles. Besançon et Saint-Claude font son Office le 21 mai.
Lauconne ne subsista guère plus de cent cinquante ans comme abbaye; il fut réduit en prieuré
et soumis au Monastère de Condat. Les Vénérables Reliques du Saint Abbé ont toujours été
conservées avec sein dans l'église du bourg qui se forma près du Lauconne et qui porte
aujourd'hui le nom de Saint-Lupicin. La châsse en bois doré qui les renferme est placée sous
le maître-autel de l'église paroissiale papiste; elle porte cette inscription : Reliques de Saint
Lupicin, 1689. Cette date est celle de leur invention.
Avant la révolution de 1790, le 6 juin, jour de la fête de Saint Claude, le clergé papiste de
Saint-Lupicin, suivi d'un grand concours de peuple, apportait processionnellement la
Remarquable Relique du Saint Abbé dans l'église du chapitre et après une "Messe" chantée ou
grande solennité, elle était reportée avec pompe au bourg Saint-Lupicin, accompagnée jusqu'à
une certaine distance par le clergé et par la population de Saint-Claude. Cette cérémonie qui
doit son origine à un voeu que fit le village de Saint-Lupicin, en 1638 lorsqu'une contagion
affreuse ravageait ces contrées, s'observe encore à présent avec cette différence que l'Insigne
Relique de Saint-Claude sort de la cathédrale et accompagne celle de Saint Lupicin jusqu'au
dehors de la ville. Il ne reste du Monastère de Lauconne que la maison du prieur dont la
structure laisse apercevoir les traces d'une architecture du huitième siècle. Le Couvent de la
"Baume" a aussi disparu et ce que la main de l'homme a laissé debout du Monastère de
Condat, appelé successivement Monastère de Saint-Oyend et Abbaye de Saint-Claude, a été
dévoré par les flammes lors de l'incendie qui détruisit la ville le 19 juin 1799.
Dans l'iconographie, il est représenté sous différentes formes :
1. il trouve un trésor en creusant la terre; cette ressource lui vint très à propos dans un moment
où il ne voyait pas comment il pourrait nourrir les compagnons de sa retraite;
2. le même fait est rendu d'une autre manière : des Anges lui montrent une caverne pleine de
pièces d'or;
3. on peut encore le représenter comme Ermite et comme fondateur de monastère avec un
édifice sur la main.
SAINT PATRIARCHE THOMAS DE CONSTANTINOPLE (+610)
Sainted Thomas, Patriarch of Constantinople, was at first a deacon, and later under the holy
Patriarch John IV the Faster (582-595) he was made "sakellarios" (sacristan) in the Great
Constantinople church. After the death of holy Patriarch Kyriakos (595-606), Saint Thomas
11
was chosen in 607 to the Constantinople Patriarchal throne. The Saint concerned himself in
every possible way about the spiritual needs of his flock.
During the time of the patriarchate of Saint Thomas, an ominous portent appeared in the land
of Galatia (Asia Minor). The heavy crosses, which they carried during the times of church
processions, began to shake, and to strike and chip at each other. To the Patriarch was
summoned the noted perspicacious elder, the Monk Theodore Sikeotes (Comm. 22 April),
who explained the meaning of this portent. According to his words, discords and disasters
awaited the Church, and the state stood on the eve of destruction from barbarian invasion.
Hearing this, the Saint became terrified and besought the Monk Theodore Sikeotes to pray for
him, that God should instead take his soul early, than for the predicted ruinations to occur.
After the death of the holy Patriarch Thomas (+ 610), disorders started in the Church. The
successor to Saint Thomas, – Patriarch Sergios (610-638), fell into the Monothelite heresy.
Soon through the sufferance of God and for the extinguishing of the heresy, war started with
Persia, which proved grievous for Byzantium. The Greek regions in Asia Minor were
completely devastated, Jerusalem fell, and the Life-Creating Cross of the Lord was taken into
captivity and carried off to Persia. Thus occurred all the misfortunes, portented by the Miracle
during the time of the church procession.
SAINT SERAPHIM DE VYRITSA (+1949)
Basil Muraviev, le futur Saint Séraphim, est né en 1865 dans la ville de Cheremovsky,
province de Yaroslav. Ses parents Nicolas et Chione, étaient paysans. Basile est devenu
orphelin de père à l'âge de dix ans et fut laissé aux soins de sa mère souffrante et de sa soeur
Olga.
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Un voisin bienfaisant a emmené Basile avec lui à Saint-Petersburg et lui a trouvé un travail
comme employé de commerce. Le garçon avait le désir secret de devenir Moine et de ce fait il
partit un jour consulter à ce sujet l'Ancien à la Laure Saint Alexandre Nevsky. L'Ancien
l'avisa de rester dans le monde et de fonder une famille et après que ses enfants seraient
devenus grands, lui et sa femme serviraient Dieu dans la vie monastique.
Basile accepta ses paroles comme étant la Volonté de Dieu et il vécut sa vie comme l'Ancien
le lui avait conseillé. Revenant au magasin, Basile continua à y travailler et à envoyer de
l'argent à la maison. A l'âge de vingt-quatre ans, il épousa sa femme Olga.
Il se lança dans son propre commerce comme fourreur et devint assez riche. Il avait un fils
Nicolas et une fille, Olga. A l'Endormissement de leur fille, Basile et son épouse décidèrent de
commun accord de vivre dorénavant comme frère et soeur.
Aux alentours de trente ans, Basile a donné presque toute sa richesse, l'argent partant vers
nombre de monastères. Une fois Nicolas devenu grand, Basile et Olga entrèrent au monastère
pour servir Dieu. Olga fut tonsurée en 1919 sous le nom de Christina et vécut au nouveau
Monastère de la Résurrection Divyevo à Saint-Petersburg. Plus tard, elle sera tonsurée dans le
Grand Schème sous le nom de Séraphima. Elle s'endormira en 1945. On ne sait pas où Basile
a reçu sa tonsure monastique –certains disent sur l'Athos– ni quel nouveau nom il reçut à ce
moment-là.
En 1927, il arriva à la Laure Saint Alexandre Nevsky où il devint Père Confesseur pour les
Moines. Il y sera tonsuré dans le Grand Schème sous le nom de Séraphim. Il devint vite
évident que Saint Séraphim avait reçu de Dieu les dons de clairvoyance et de guérison et
nombre de gens virent le trouver pour aide et conseil.
En 1927, l'Evêque Alexei (Shimansky) de Novgorod vint trouver l'Ancien pour lui demander
s'il devait quitter la Russie, du fait que nombre d'Evêques et de Prêtres étaient arrêtés et
exécutés par le régime communiste. Avant que l'Evêque ait pu ouvrir la bouche, Saint
Séraphim lui dit : "Nombreux sont ceux qui souhaitent quitter la Russie mais vous n'avez rien
à craindre. On a besoin de vous ici. Vous deviendrez Patriarche et vous siègerez vingt-cinq
ans."
Il survint une époque d'épreuve pour la Laure. On arrêta les Moines, les exila et les envoya
dans les camps de travail. Nombre d'entre eux furent exécutés. Au début de 1929, l'Ancien
sera arrêté quatorze fois. Il continuera son ministère de Prêtre dans les camps de prisonniers,
renforçant et soutenant ses frères de détention.
En 1933, l'Ancien a pu revenir des camps et s'est installé à Vyritsa. C'était un endroit
magnifique avec des forêts et une rivière et c'était connu pour son bon climat. La santé de
Saint Séraphim s'était détériorée dans les camps de prisonniers et il y avait été souvent battu.
Une église en bois en l'honneur de l'Icône de Kazan de la Très Sainte Theotokos avait été
construite à Vyritsa en 1913 pour commémorer le tricentenaire de la dynastie des Romanov.
L'église supérieure avait deux Autels : un dédicacé à l'Icône de Kazan, l'autre à Saint Nicolas.
L'église inférieure était dédicacée à Saint Séraphim de Sarov.
Après s'être un peu reposé, le Père Séraphim recommença à recevoir des visiteurs qui
venaient lui demander conseil et réconfort. Nombre de ceux affligés par des maladies reçurent
13
la guérison à sa prière. Les autorités constatèrent vite le grand nombre de visiteurs qu'il
recevait. Sa cellule fut souvent perquisitionnée, de préférence de nuit. Un jour, la police vint
pour arrêter l'Ancien mais un médecin déclara que le Père Séraphim ne survivrait pas au
déplacement à cause de ses nombreuses infirmités. Ils décidèrent de le laisser là seul et ainsi
le Seigneur préserva la vie de Son Serviteur.
Les Allemands investirent Vyritsa en septembre 1941 mais personne ne fut blessé et il n'y eut
pas de pillage. Durant la guerre, le Père Séraphim devint fort faible et ne servit plus que
rarement dans la chapelle de Saint Séraphim. A partir de 1945, c'est le Père Alexei Kibardin
qui commença à servir dans l'église de Kazan.
Au printemps 1949, le Père Séraphim devint si faible qu'il dût rester alité. Néanmoins, il
autorisa les visiteurs à continuer de venir le voir comme auparavant.
Peu avant son Endormissement, la Très Sainte Theotokos apparut à Saint Séraphim et lui dit
de recevoir la Sainte Communion chaque jour. Le Père Alexei Kibardin lui apporta la
Communion à deux heures du matin mais une fois il n'arriva pas à se réveiller et n'arriva qu'à
quatre heures du matin. Il s'en excusa auprès de l'Ancien et constata qu'il y avait comme un
halo lumineux autour du Saint. L'Ancien dit : "Père, ne vous en faites pas. Les Saints Anges
m'ont déjà apporté la Communion." Voyant sa face, le Père Alexei comprit que c'était tout à
fait exact.
L'Ancien dit au Père Alexei d'aller à Moscou et d'informer le patriarche (sergianiste) Alexis I
qu'il partirait pour le Seigneur dans deux semaines. Quand le Père Alexei lui transmis le
message, le patriarche se tourna vers les Saintes Icônes et se signa. Quand il se retourna à
nouveau, il avait des larmes sur ses joues. "J'ai été quatre ans patriarche," dit-il. "Il me reste
vingt et un ans. C'est ce que le Saint Ancien m'a dit." Alexis partit en 1970, ainsi que Saint
Séraphim l'avait prédit.
Saint Séraphim partit pour le Seigneur le 21 mars 1949 (3 avril, selon le calendrier civil).
Dans les heures précédant son endormissement, il demanda qu'on lui lise les Acathistes à la
Très Sainte Théotokos, à Saint Séraphim de Sarov et à Saint Nicolas. Une semaine durant
après son Départ, un doux parfum flotta dans Vyritsa.
Saint Séraphim fut enseveli au cimetière situé à côté l'église de l'Icône de Kazan, à Vyritsa.
De grandes foules vinrent à ses funérailles et Vyritsa devint un lieu de pèlerinage.
ou
Life – Miracles – Prophecies of Saint Seraphim of Viritsa, The New Saint of Orthodox
Russian Church: 1866-1949; "Orthodox Kypseli" Publications
These excerpts mostly demonstrate that he was a member of the "official church" and readers
here may be particularly interested in his relationship with Patriarch Alexius I who followed
after Patriarch Sergius. I have also included a few references to World War 2, which may be
of interest. In another post, I will send more of an outline of this saint's life. The book itself
is worth the read and filled with many stories of his miracles, the power of his prayers, and his
help to the suffering Orthodox in Russia during a very difficult time. There is no suggestion
that he questioned the "legitimacy" of the MP during the Soviet era, and no doubt that he was
a true God-bearing saint.
14
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p.14-15
The clairvoyant Elder of the St. Alexander Lavra quickly became known among the
Christians of Petersburg. Father Seraphim usually liturgized at the Lavra cathedral chapel of
the Holy Protection. Every day, he confessed the people. The people who wished to discuss
with him always waited for him. He received the visitors in his cell. When there were many
visitors, or when Father Seraphim was sick, they wrote their problems on papers and sent
them to the Elder through his helpers and always received his answers. One woman who
frequently visited the elder said that many times when she would come to see the elder, she
could not approach him because of the people who awaited him. However, the elder, always
on his own, called her without seeing her. In 1927 Archbishop Alexis Simanski visited Father
Seraphim to seek his advice. The Archbishop’s friends suggested that he go abroad. They
were ready to help him to save the archbishop from certain imprisonment and probably from
execution as well. Before the archbishop even asked his question, the elder Father Seraphim
told him : "Many people today would want to go abroad. But to whom shall they leave
Russia? Do not fear anything, Your Eminence. Russia needs you. You will become patriarch
and for 25 years you will be at the head of the church. After patriarch Tikhon, we will not
have a patriarch for many years. Metropolitan Sergius will not be patriarch even one year
and after him, you will be patriarch. A war will occur, a dreadful war, a World War. This war
will make our people return to God. The same people who now have authority in their hands
and are closing the churches will then be opening them."
p. 15
The years were difficult and Passion week came for Saint Alexander Lavra. In one night
almost all the Lavra’s monks were captured. Some were exiled, and others were imprisoned in
concentration camps. Many had a martyric end. Most of the Lavra monks were sent to the
Solovki concentration camp.
In 1933 Father Seraphim went to the little city of Viritsa and remained there. They say that a
spiritual child of his, a general, helped him to go to Viritsa. The doctors found in Father
Seraphim many illnesses, and it seemed that soon the Elder would die. For this reason the
authorities left him free and allowed him to stay in Viritsa.
Here in Viritsa all the Elder’s spiritual gifts were fully revealed: his clairvoyance, the grace of
prayer, and miracle working…
pp. 18-19
Many spiritual children of the Elder, particularly those who were clergy, ended up in
concentration camps, in prisons and in exile. The elder always, with the first opportunity,
would begin a correspondence with these people. He would send them food and money.
Very many people would visit the elder in Viritsa to find help and consolation and this could
not remain hidden from the authorities. Many times they searched his cell. Usually they
would come at night but once they came at noon. Three people entered the house and wanted
to take Father Seraphim, but the Elder’s granddaughter Margarita stood at the door and told
the visitors : "First you must kill me and only then will you be able to take the dear father. He
is very sick and very weak. He cannot go anywhere. He can’t bear it."
15
Then one of them, who was in charge of the group ordered that they call upon the doctor.
When he came back from seeing the elder, he ascertained that in the state in which the elder
was and with the illnesses that he had, it was not possible to take him anywhere. Thus, the
Lord again saved his servant. At that time the NKVD agents (The Popular Party of Internal
Matters) very frequently visited the Elder seeking the Lavra’s hidden treasures.
Once the NKVD agents again visited him. The elder then was sick, stuck to the bed of pain.
He called one of the visitors near him, looked at him with much love and loving care in his
eyes, praying in his heart for this man. Then he took his hand, patted it and put his own right
hand on that man’s head saying : "May your sins be forgiven, servant of God," and he said his
name.
The power of love won. The merciless agent’s heart softened and his gaze became more
friendly. The discussion continued as if the Elder and the NKVD agent had been old and close
friends. Then the others who came with him to search the house now looked at the elder in a
more friendly way.
pp. 20-22
Although he was very weak and had many illnesses, Father Seraphim at night prayed and in
the daytime thousands of people brought to him their afflictions, their pains, and their
problems. It would not be excessive to say that the miracles that occurred with the Elder’s
prayer and especially during the Second World War were an ocean. A few days before the
war between the Soviet Union and German began, the elder told a woman, a spiritual child of
his : "On Friday, you will certainly come, because on Sunday the war will begin, and we will
not see each other for a long time."
On Friday, she did not come and on Sunday, June 22, of 1941 the war began.
In the beginning of the war, many inhabitants of Viritsa visited the elder asking him if they
should leave their homes to be saved from the Germans or stay in Viritsa. The elder answered
them with certainty.
"Viritsa will be saved, not even one home will be burned, nor will one person be killed here."
That’s precisely what happened. In September 1941, the Germans entered Viritsa but did not
pillage and did not kill even one inhabitant of the city.
The German soldiers, when they learned about Father Seraphim and his prophetic gift, began
visiting him and asking him about the end of the war : would Hitler win or not. The elder
sincerely answered that Hitler would not be able to defeat Russia.
"You will never be able to take Leningrad. We are an Orthodox people. Faith is now being
persecuted, but in a short time, freedom will come."
To one of the officers, Father Seraphim said : "You will reach up to Poland and there you
will find your end. You will not return home."
Later on in a decade of the 70’s, a Romanian came to Viritsa. During the Second World War,
he served in the German army together with that officer. He said that precisely what Father
Seraphim said happened. That officer was killed near Warsaw.
16
Father Seraphim said prophetically that in that place where the church of the all Holy Virgin
Mary of Kazan was, blood would not be shed. Truly in 1944, when three kilometers outside
Viritsa harsh battles were going on, in the area around the church not even one house was
destroyed.
The Elder always said that the Germans would leave. "They are visitors, and visitors do not
stay long. They leave."
Someone imparted these words to the military city administrator and he sent soldiers to the
elder’s home to kill him. As soon as they entered the elder’s cell, the elder said : "Here, the
murderers come! Whom do you wish to kill? You see the cross and on it the Saviour. Will
you fire at Christ? And are you called Christians?"
He said these words in German because he knew the German language, since he traveled in
olden times to Germany for business matters. Then he added, saying to each one of the
soldiers : "Zwei Kinder, drei Kinder (i.e., the one has two children, the other three). Then
upon finishing he said : "Tell the administrator. Whatever you sewed in Russia, you will
harvest at your home."
The eye witnesses of this conversation said that the elder prophetically said something that
personally concerned the administrator; for this reason, he did not dare do harm to the Elder.
During the war, aside from his strict fasting and prayer for the salvation of the Russian people
from annihilation, Father Seraphim prayed a thousand nights on a rock before St. Seraphim of
Sarov’s icon, in this, imitating his protector Saint Seraphim.
pp. 25-26
We have also said above that even when Father Seraphim was spiritual father of the Saint
Alexander Nevsky Lavra, he had said to the then archbishop of Houtin, Alexius Simansky
that Simansky would become a patriarch of Moscow. In 1944, when the siege of Leningrad
broke out, the Metropolitan of Leningrad Alexius Simansky visited Father Seraphim in
Viritsa. This happened in the following manner. One day Father Seraphim told his relatives :
"Now the Metropolitan will come."
Sister Seraphima smiled, when she heard it, because it seemed unlikely to her. An eye
witness tells us what happened then. "Someone knocked on the door and then the subdeacons
of the Metropolitan of Leningrad Alexius entered the room and told us that His Eminence
wanted to see the Elder. Immediately, then Metropolitan Alexius entered the elder’s cell and
knelt before his bed. Father Seraphim received his blessing and kissed his hand. The
Metropolitan remained kneeling before the Elder’s bed. Then he took Father Seraphim’s hand
and kissed it.
But the elder asked him to get up, saying that he had to kneel before the patriarch of Moscow.
"You will sit on the Patriarchal throne of Moscow, Your Eminence, and you will be patriarch
for 25 years, as in olden times your protector, St. Alexius the Metropolitan of Moscow."
Metropolitan Alexius began telling him that as he saw matters, probably what the Elder was
17
saying was impossible to happen. Then Father Seraphim told him : "Stalin will send you an
invitation and they will elect you Patriarch." It happened precisely as the Elder foretold it. All
his life, Patriarch Alexius very much revered Father Seraphim’s memory.
The war had not yet finished and the elder was thinking of what life would be after the war
and he gave various counsels to people how to better arrange their lives after the war. He said
that things would change, that churches and monasteries would be open, and faith would
be rekindled in the hearts of the people.
p.38
The Elder also asked Father Alexius to go to Moscow to Patriarch Alexius. There he was to
tell him that in two weeks the humble Seraphim would go to the Lord, that he wants his
acquaintances from the theological schools to come now to his home to bid them farewell.
He asked him to give the patriarch his blessings and to seek his blessings.
As Father Alexius, the patriarch, related later on when he heard it without pronouncing a
word, he turned to the icons and did three prostrations, doing the sign of the cross. When he
returned, tears were flowing from his face. With a very soft voice, he said : "I am patriarch for
four years. Father Seraphim told me that I would become a patriarch, and I became, with his
prayers. Another 21 years remain to me. Thus this holy man said. Tell him that I seek his
blessings."
Patriarch Alexius I celebrated his last liturgy on the day when he was celebrating the 25th
anniversary of His patriarchy and then a little while later, on April 17, 1970, he reposed in the
Lord.
Below is a more comprehensive summary of the life of the MP's St. Seraphim of Vyritsa. I
recommend going to the link below where you will find many wonderful photos
accompanying the text
===============================
http://www.johnsanidopoulos.com/2010/05/holy-and-venerable-father-seraphim-of.html
The Holy and Venerable Father Seraphim of Vyritsa
St. Seraphim of Vyritsa (Vasily Nikolaevich Muraviov) was born on March 31(OS)/April
13(NS), 1866. He was baptized two weeks after his birth with the name Vasily (Basil) after
the Venerable Father Basil the New Confessor. He received an excellent education, got
married, and was a very successful businessman. He had a son named Nikolai. When Nikolai
grew up, both his parents - Vasily and Olga – by agreement decided to enter monasteries.
On 13 September 1920 Vasily Muraviov joined Alexander Nevsky Lavra in St. Petersburg. It
was here that Vasily Murianov cultivated his divine zeal for 45 years.
18
On 19 October 1920 with the blessing of Vladyka Benjamin, Archimandrite Nikolay
Yarushevich tonsured both Vasily and Olga - Vasily with the name Barnabas after his and
Olga's Spiritual Father, Venerable Elder Barnabas, and his wife Olga with the name of
Christiana was tonsured at Voskresensky Novo-Devichy Monastery. The first obedience of
Monk Barnabas was as a bell ringer. Very soon he was ordained hierodeacon and a manager
of the cemetery chancery.
It was the time of the Civil War in Russia. They had one panikhida (memorial service at the
church) after another, and Monk Barnabas' first spiritual school of guidance was to listen and
to comfort people.
On 11 September 1921 Archbishop Benjamin ordained Barnabas to be a hieromonk.
Persecution against faithful people continued in Russia and none of the monks going to the
church in the morning knew if they would return to their cells at night. Already very many
people at that time were trying to attend the services when Hieromonk Barnabas was
serving. His face during Divine Liturgies was enlightened with joy. His sermons were very
sincere, simple and came across to various people. His podvig (selfless devotion) as a former
merchant in the world was a reason for this.
Soon after that and before becoming Elder and Spiritual Father of St. Alexander Nevsky
Lavra, Fr.Barnabas was tonsured into the Great Schema with the name Seraphim, after St.
Seraphim of Sarov. Olga Muraviov, Nun Christiana, later received the Great Schema with the
name Seraphima.
There was a mystical connection between Vasily Muravieov and two Holy Fathers - his
Spiritual Father the Venerable Elder Barnabas and St. Seraphim of Sarov, who Vasily was
named after during his monastic life. In the writings of Elder Barnabas you can find a place
where he mentions one of his spiritual children V.N.M (Initials for Vasily Nikolaevich
Muraviov) who saw a beautiful dream:
"I was walking to the services at St. Nicholas' Monastery through the forest trying to find the
path. Suddenly I saw an Elder with a sack behind his shoulder and small axe. I asked him if he
knew how to get to St. Nicholas' Monastery and the Elder answered: 'Let's go, I will show
you. I am going there myself.' I looked at this Elder more closely and recognized St. Seraphim
of Sarov in him and asked: 'Batyushka, are you Father Seraphim?' The Elder answered: 'Yes, I
am Seraphim', and they continued to walk. Fr. Seraphim stopped near a small stump, sat on it,
and put his sack and axe on the ground. I sat near him. Suddenly, from another side very
unexpectedly appeared Father Barnabas and he sat near me so I was between both Elders,
who were very joyful, and gave hugs and kisses to each other and started to talk, but I couldn't
understand what they talked about and awoke...."
When Vasily told about his dream to his Elder Barnabas, the Elder laughed : "You were
sitting between us, hearing everything and couldn't understand what we talked about?"
Already at the end of the 1920's Elder Seraphim was well known as a healer. One demon
possessed woman was healed right after Elder Seraphim said a prayer above her head and
annointed her with holy oil from his lamp.
Hieroschemamonk Seraphim was the spiritual Father of St. Alexander Nevsky Lavra for
almost 3 years. He had so many people coming for confessions to him that sometimes he
19
could spend two days hearing confessions while standing on a cold stone floor, without any
break. But Fr. Seraphim didn't think about himself. Of course such physical and spiritual
stresses (how much grief of so many people he would take on himself!) soon turned to serious
health problems. Soon doctors diagnosed intercostal neuralgia, rheumatism and venous
congestion of legs. For a long time Fr. Seraphim didn't tell anyone about it and continued to
serve. And there was always such a bright and joyful smile on his face that no one from the
brotherhood could think that their Elder was having such physical pain. Only his voice
sometimes would get very quite. One day however Father Seraphim just couldn't get up from
his bed.
Father Seraphim accepted his illness with humility as a new obedience. He was glorifying
God's name: "I am a sinner and don't deserve even this illness. There are so many people who
suffer from more terrible illnesses!" Doctors prescribed a change of climate, but Fr. Seraphim
knew about the dark times coming for the brotherhood and wanted to share the sufferings with
them. God had a different plan for him however.
Metropolitan Seraphim (Chichagov), a medical doctor by education, studied the illness history
of Fr. Seraphim and immediately blessed him to move to Vyritsa. By the summer of the
1930's Elder Seraphim left the Blessed City of the Apostle Peter, as they call St. Petersburg.
With the blessing of the Metropolitan, Schemanun Seraphima (in the world Olga Ivanovna
Muraviova) and their twelve year old granddaughter Margarita, who was a young novice of
Voskresensky Novodevichiy Monastery and would often visited Fr. Seraphim at Alexander
Nevsky Lavra, went to him by obedience to help and take care of him.
Soon a bloody wave of repressions drenched the entire Petersburg Diocese. During the night
of 18 February 1932 the Bolsheviks arrested more than five hundred monks. Monasteries
were completely devastated. It often has happened in Church history that during the most
vicious times of persecution for the Orthodox Faith, God sends special men of God who are
keepers of the purity of Orthodoxy. In the 30's-40's the Venerable Father Seraphim of Vyritsa
became one of them. At that time he was writing poems as prophesies about the future of
Russia. These poems were memorized by very many people, and reached prisons and camps.
He was very ill at that time, but at Vyritsa he already didn't go to the doctors saying: "May
God's will be for everything. Illness is a school of humility, where you really learn about your
weakness." Soon streams of people embarked for Vyritsa. Many people gathered at the
Elders's cell for days and nights. When his relatives worried about him and his health
condition, Elder Seraphim answered them: "Now I always will be ill. While I can raise my
hand to bless people, I will be meeting with them."
Father Seraphim always invited first those people who needed him the most. Every time a laysister
would come out and call someone by their name and hometown, where this person was
standing and where he/she came from. It was a mystery how the Elder could know all these
things.
For very many people Fr. Seraphim was a benefactor who helped them not only spiritually,
but with practical advice, helping them to find jobs and money through kind people. Very
often he would thankfully accept money from his visitors, but Fr. Seraphim gave this money
right away to those who had need of it. If some people gave him some clothes, Fr. Seraphim
always found someone to give them to.
Elder Seraphim was always very strict with himself. He was always in fasting, all-night vigils,
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and prayer. On Mondays, Wednesdays and Fridays the Elder didn't eat any food at all.
Sometimes he didn't eat any food for several days. People who were around him sometimes
thought that he starved himself to the death. It is difficult to call food what he ate in those
days: in some days he ate part of prosphora and drank some holy water. At other days he
didn't eat even one potato, and would eat some grated carrot. Very seldom did he drink a
cup of tea with a very little piece of bread. Priests from the church of the Kazan Icon of the
Mother of God at Vyritsa gave him Holy Communion every day.
Imitating his heavenly teacher, Venerable Father Seraphim of Sarov, he undertook a new
podvig on himself. He would pray in the garden on his knees on the rock before the icon of
the Wonderworker of Sarov. This was happening in those days when his health was very bad.
The first testimonies of St. Seraphim of Vyritsa praying on the rock are from 1935, when the
persecutors descended upon the Church again. For ten years the Elder endured this podvig. In
truth it was martyrdom in the name of love for his neighbors. With many hot tears the Holy
Elder was praying to God asking revival for the Russian Orthodox Church and for the
salvation of the whole world.
People really didn't know when he was sleeping. Every time when someone opened the door
of his cell they found him on his knees crying and praying with his hands to the sky, not
noting anything around him.
Fr. Seraphim had many visitors. Many times in the 30's Chekists [Bolshevik secret police]
came to his cell searching his things. Once the Chekists came to arrest the Elder, but people
who lived with Fr. Seraphim in the house asked to call for the doctor to confirm his heath
condition. When the doctor came he confirmed that the health of Fr. Seraphim was in very
serious condition and didn't allow them to move him to another place. Another time, when the
Chekists came again, Fr. Seraphim's love won them over. Sudden spiritual change in the soul
of the man in charge brought them to leave the house without touching the humble Elder.
Lions were obedient to the venerable fathers Anthony the Great and Zosima, bears to St.
Sergius of Radonezh and Seraphim of Sarov. And the most cruel cruel animals in the form of
humans were obedient to Fr. Seraphim of Vyritsa.
In 1941 Nikolai Muraviov, son of Fr. Seraphim, was arrested and executed. New grief came
into the Elder's life.
Fr. Seraphim knew about the upcoming Second World War and the horrible years of it for
Russia. When Nazis attacked Russia, Fr. Seraphim started to pray on the rock in his garden
every day. In 1941 Fr. Seraphim was 72 years old and his health was bad, and his relatives
would help him walk to that rock, and sometimes they just carried him there. Those close to
him asked him to stop this praying on the rock, as they saw how hard it was for him
physically. They put the icon on a young apple tree near that rock. He would pray on the rock
as long as he could. Sometimes an hour, sometimes two, sometimes several hours. It was
impossible to look at his sufferings without tears. They asked him to stop this podvig and pray
at his cell, but he didn't have mercy on himself. God himself helped him to do this podvig!
This continued during all four war years for Russia.
It is a known fact, according to the words of the Elder himself, that not one house at Vyritsa
was destroyed during that war. And no one man from Vyritsa was killed. Another miracle was
that when Nazis were ready to occupy Vyritsa, they sent there those soldiers who were
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Orthodox Romanians. And if the Church of Kazan Icon of the Mother of God was closed, but,
Glory to God!, not devastated in 1938 by the Bolsheviks, it was opened again by the very
many requests of the people. In the beginning people were feeling very uncomfortable at the
church, having occupants in Nazis uniform standing next to them, but after seeing that they
prayed and crossed themselves as it is required by the church, they stopped worrying.
When Nazis heard about the prophecies of the Elder they also went to visit him. And as
before with the Chekist's, Fr. Seraphim could disarm uninvited visitors with the help from
above. First of all they were amazed when he greeted them with his good German that he had
learned from the years when he was a merchant and would often visit Berlin and Vienna,
working with German and Austrian companies. One Nazi asked him when Germans will take
Petersburg. The Elder answered that this will never happen and Germans will be leaving
Russia soon, and the man who asked this question would not return home alive and be killed
near Warsaw. One of those Romanian officer's visited Vyritsa in the 1980's to venerate the
Elder's grave. He found people who lived in Vyritsa during the war and confirmed the destiny
of the man who had asked that question.
In 1945 Schemanun Seraphima (Olga Nikolaevna Muraviova, wife of Vasily Muraviov, the
future St. Seraphim of Vyritsa) reposed. Fr. Seraphim knew and talked about how the
separation is not for too long and soon they will meet in eternal life.
During the last years of his life Elder Seraphim was bedridden. The hour of his repose was
revealed to him. Day's before this he blessed his home-folks with icons of the revered
Seraphim of Sarov and told Mother Seraphima, his keleinica (lay-sister), to be mindful of her
ribs during his funeral. (This warning was prophetic - during the funeral, since because of the
very big crowd of people in attendance, Mother Seraphima had two of her ribs broken.)
Early in the morning the Most Holy Theotokos was revealed to him in splendor. With her
right hand she pointed up to the sky. Elder Seraphim told about this to his home-folks and
said: "Today I can't recieve visitors", and blessed to call Fr. Alexey Kibardin. The Akathists
to the Most Holy Theotokos, St. Nicholas and St. Seraphim of Sarov were read. After taking
Holy Communion Elder Seraphim blessed to have read the Psalter and the Holy Gospel.
Closer to the evening Batyushka asked to put him on the chair and he started to pray. During
prayer he sometimes asked what time it was. Around 2 o'clock after midnight he blessed to
have read a prayer for the departure of the soul, then crossed himself with the words, "Lord,
save and have mercy on the whole world!", he departed for the heavenly dwelling place.
For three days an unending stream of people visited the coffin of the Elder. Everybody
noticed that the Elder's hands were very soft and warm, as if he was alive. Some people could
smell a fragrance near his coffin.
On the first day after Elder Seraphim's repose a blind girl was healed. Her mother brought her
to his coffin and said: "Kiss the hand of grandfather." Soon after that the girl started to see.
There were three big choirs during the honorable burial of St. Seraphim of Vyritsa: of Kazan,
of Peter and Paul at Vyritsa, and of the Theological Academy and Seminary. On that day,
with the blessing of Metropolitan Gregory of St. Petersburg, classes at the Academy and
Seminary were cancelled. One of the students who was standing near the coffin of the Elder
was the future Patriarch of Russia Alexey II.
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The Holy and Venerable Father Seraphim of Vyritsa reposed on April 3rd, 1949.
Holy Father Seraphim, Pray to God for us!
V.P. Philimonov, Magazine "Tserkovny Vestnik"
Translated by Mira Parker
SAINT ÉVÊQUE SÉRAPION DE THMUIS EN BASSE-ÉGYPTE (+358)
'A companion of St Antony the Great, he lived in the Nitrian desert, in charge of the
monastery of Arsina which contained 11,000 monks. Palladius and Sozomenes gave him the
title "the Great." He entered into rest in about 366. St Serapion wrote: "Do not think that
sickness is grave; only sin is grave... Sickness leads us only to the tomb, but sin follows the
sinner beyond it."' (Prologue)
SAINT ÉVÊQUE ELIE DE SION EN VALAIS, SOLITAIRE (+457)
Saint Elie, originaire du Valais, fut Ermite sur l'Île de Saint-Jules (San Giulio d'Orta), sur le
lac d'Orlan dans le Piémont
SAINTE MARTYRE CALLINICE À ANTIOCHE (+303)
Jeune Vierge d'une admirable beauté, elle fut brûlée vive avec Sainte Basilisse pour avoir
refusé de se marier et de renoncer à Jésus-Christ.
St Jacques l'Evêque et Confesseur-St Thomas 1er, Patriarche de Constantinople-Sts Philémon
et Domnin morts par le glaive en Italie -St Birille natif d'Antioche, disciple du St apôtre Pierre
et évêque de Catane en Sicile (vers 90).- St Sérapion, le Sidonite, Ascète en Egypte,
thaumaturge et pèlerin errant en Grèce et à Rome qui sut inspirer à Ste Thaïs un repentir
salutaire (IVème siècle). -St. Lupicin frère de St Romain fondateur du monastère de Lauconne
en Franche-Comté (vers 480). Il a donné son nom à un village situé près de la ville de St-
Claude dans le département français du Jura.-Ste Marie de Pergé, martyre. -Ste Estelle,
martyre en Provence (IVème siècle).-St Serapion l'Evêque de Thmuis en Egypte, disciple de
St Antoine le Grand et défenseur de St Athanase qui confessa la foi orthodoxe contre
l'arianisme (vers 356). -St Elie, originaire du Valais, solitaire sur l'Île de San Giulio d'Orta
dans le Piémont (457). -St Rivain ou Riwal, ermite et fondateur de paroisse dans le Trégor en
Bretagne (VIème siècle). -St Epiphane l'Evêque de Nantes (527). -St Thomas Ier, patriarche
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oecuménique de Constantinople (607-610), ami spirituel de St Thédore de Skyéon -St Jacques
le Jeune, moine du Stoudion puis évêque et confesseur des Stes Icônes (vers 824).-
Commémoration du martyre par le feu de St Michel d'Agrapha (1544).-St Georges, martyr par
la main des Musulmans (1800). -St Théodore (Pozdeïev) l'Archevêque, martyr (Russie 1938).
Lecture de l’Epître
Pas de Lecture ce jour
Lecture de l’Evangile
Pas de Lecture ce jour
RÉFLEXION - Vous entendez ce genre de justification de la part de nombre de
personnes qui essaient de s'enrichir : "Lorsque je serai riche, je serai à même de faire de
bonnes oeuvres!" Ne les croyez pas car ils trompent et vous et eux-mêmes. Saint Jean
Climaque connaissait en profondeur les plus secrets motifs de l'âme humaine et il disait : "Le
début de l'amour de l'argent est le prétexte pour donner des aumônes et sa fin est la haine des
pauvres" (Echelle 16). Ceci est confirmé par tous ceux qui aiment l'argent, les riches et les
moines riches. L'homme moyen dit : "Si seulement j'avais cet argent, j'accomplirais telle et
telle bonne oeuvre!" Ne le croyez pas. Ne lui laissez pas se croire lui-même. Dévoilez-le à luimême
comme dans un miroir en lui montrant ceux qui ont de l'argent et ne veulent pas
accomplir ces bonnes oeuvres. C'est ainsi qu'il deviendra s'il obtenait cet argent. A nouveau,
le Sage Jean dit : "Ne dites pas que vous collectez de l'argent pour les pauvres; qu'ainsi vous
les aideriez afin de gagner le Royaume; rappelez-vous pour deux piécettes, on a acheté le
royaume" (Echelle 16) - (Saint Luc 21,2). En effet la veuve de l'Evangile l'a acquis pour deux
piécettes et le riche devant la porte duquel gisait Lazare, ne parvint pas à l'acquérir avec ses
innombrables richesses. Si vous n'avez rien à donner aux pauvres, priez Dieu afin qu'Il leur
donne et ainsi vous aurez accompli l'aumône et acquis le Royaume Céleste. Lorsque Saint
Basile le Nouveau prophétisa à l'Impératrice, la femme de l'Empereur Constantin
Porphyrogénète qu'elle enfanterait d'abord une fille puis un fils, l'Impératrice lui offrit une
grande quantité d'or. Le Saint refusa. L'Impératrice implora au Nom de la Sainte Trinité qu'il
accepte l'or. Alors Saint Basile ne prit que trois pièces d'or et les donna à une pauvre
Théodora qui le servait en disant : "Nous n'avons pas besoin de beaucoup de ces épines car
elles piquent beaucoup."
HOMÉLIE - A propos du Premier et Dernier qui vit
"Ne crains pas, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant; je fus mort et me voici vivant pour
les siècles des siècles" (Apocalypse 1,17-18).
Ainsi parla le Seigneur Jésus-Christ à Son Disciple Bien-Aimé Jean dans une vision sur l'Île
de Patmos. Ne soyez pas effrayés! Ne soyez pas effrayés de la persécution de l'Eglise par les
païens. Ne soyez pas effrayés par les tourmenteurs qui persécutent les fidèles de tous côtés.
Ne craignez pas les empereurs qui déclenchent des persécutions contre les Chrétiens. N'ayez
pas peur des puissants tyrans de ce monde qui se moquent et ridiculisent Mon Humilité dans
Ma mort. Ne soyez pas effrayés des démons qui aveuglent les hommes avec les passions afin
qu'ils ne puissent pas voir la Vérité que J'ai apportée au monde. N'ayez peur de rien!
Comment ne serais-je pas effrayé, Ô Seigneur! Pourquoi n'aurions-nous pas peur quand le
monde entier est armé jusqu'aux dents et ligué contre nous qui ne sommes que faibles en
nombre et désarmés?
N'ayez pas peur car Je suis le Premier et le Dernier, l'Alpha et l'Omega. Toutes ces forces
armées contre vous ne sont rien que le tourbillon de la mort. Je suis avant le temps et Je suis
après le temps comme avant le début de tout et après la fin de toutes choses qui furent créées,
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Je Suis! Ils sont tous limités par une mesure de temps que J'ai comptée pour chaque chose
créée et en dehors de ce temps donné, ils ne savent pas subsister. 'N'ayez pas peur, mort, Je
l'ai été, une seule fois mais maintenant, Je suis Vivant.' N'ayez pas peur, pas même de la mort.
Je suis avant la mort et après la mort. La mort est Ma Servante et je permets à Ma Servante de
me servir dans le monde. Je me suis même remis à ma servante durant trois jours et lui ai
ordonné de Me relâcher et 'à présent, Je suis Vivant.' Je suis le Maître de la mort et de la Vie.
Je suis le Maître du temps et de l'Eternité. N'ayez pas peur! "Je suis vivant pour les siècles des
siècles." Et vous serez vivants avec moi. Quiconque me reste fidèle et n'a pas peur vivra avec
moi. "N'ayez pas peur, Je suis l'Alpha et l'Omega" (Apocalypse 1,11).
Ô Seigneur Eternel et Immortel, accorde que ces Saintes Paroles venant de Toi puissent
résonner dans l'âme des fidèles chaque fois qu'une persécution se lève contre Ta Sainte Eglise
afin que, tenant Ta Main Droite, nous ne soyons jamais effrayés.
A Toi soit la Gloire et la reconnaissance, à jamais. Amin.
Saint Nicolas Velimirovitch l'Evêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des
persécutions communistes, auteur de ce Synaxaire le "Prologue d'Ochrid."
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